Eglise du Christ au Congo Présidence Nationale Département d'Evangélisation, vie de l'Eglise et Mission Direction Nationale des aumôneries Kinshasa RDC
et
Association ProjetCPTCongo (Suisse)
Présentation du projet:
Formation des aumôniers d'hôpitaux en RD Congo par des cours de formation pastorale clinique (CPT)
Personnes responsables du projet: En RDC: Alfred Mbuta, pasteur, directeur national de l'Eglise du Christ au Congo pour les des aumôneries universitaires, hospitalières, milit. en RDC
tél 00243 99 99 59 843 En Suisse: JeanClaude Schwab, pasteur, formateur‐ superviseur CPT Rue Principale 11, 2073 Enges (Ne) tél 0041 32 753 63 42 qui rédige le projet Klaus Völlmin, pasteur, formateur‐ superviseur CPT Dahlienweg 5, 3506 Grosshöchstetten (Be) tél 0041 31 711 12 31 qui préside l'Association
2007 (1ère activité en 2010)
2015 (autonomie de compétence)
2013 2014 2015
Fr 68'106 Fr 75'829 Fr 70'445
Edition du 28 août 2013
Date de début du projet Date de fin du projet Budget
TABLE DES MATIERES 1
Contexte, état des lieux
2
1.1 1.2 1.3 1.4
Géopolitique (acteurs en présence, qui fait quoi, etc) Socio-économique Justification du projet par rapport au contexte Résultats déjà obtenus
2
Problèmes, finalité, objectifs et résultats attendus
2.1 2.2 2.3 2.4 2.5
Les problèmes Finalité Objectif Résultats attendus Actions prévues
3
Résultats attendus, indicateurs, champs d'action (cadre logique) 7
4
Les acteurs
4
7
4.1 Le partenaire local charge de la réalisation du projet 4.2 Dispositif de mise en œuvre 4.3 Les bénéficiaires 4.4 Impact sur les groupes bénéficiaires 4.5 Autres intervenants sur le terrain, partenaires du programme et/ou en relation avec les domaines d'intervention du projet
5
Approches et stratégies de mise en œuvre
9
5.1 5.2 5.3
Approches Outils de réalisation, genre d'action mise en œuvre dans le projet Dispositif de suivi
6
Pertinence et viabilité du projet. Appréciation par l'Association
6.1 6.2 6.3
Articulation du projet avec la stratégie du programme de l'Association Viabilité, pérennité de l'action Estimation des chances de réussite du projet (points forts/points faibles)
7
Les moyens
7.1 7.2 7.3 7.4 7.5
Infrastructures et moyens propres engages dans le projet par l'Association Infrastructures et moyens propres engages dans le projet par le partenaire local Engagement des bénéficiaires Budget global du projet (résumé) Plan financier
8
Etat des lieux en fin août 2013
10
12
13
Annexes 1 2 3 4a 4b 5a 5b 6
Cadre logique Arbre à problèmes Vision du projet Acteurs Dépositaires d'enjeux Plan d'action Plan d'action 2012-2015 Budget détaillé
1
Présentation du projet cpt Congo 1 CONTEXTE, ETAT DES LIEUX 1.1 ET 1.2 GEOPOLITIQUE ET SOCIO-ECONOMIQUE
Dans son histoire récente, le Congo‐Kinshasa a connu la dictature et plusieurs guerres très meurtrières, qui se poursuivent d'ailleurs jusqu'aujourd'hui de façon larvée dans l'Est du pays. Cela n'a pas contribué à son développement harmonieux Développement de l’accompagnement de la santé en RDC: Au niveau de la prise en charge de la santé, la plupart des hôpitaux ont été fondés par des entreprises missionnaires ou ecclésiastiques. Certains d'entre eux sont encore reliés aux églises et connus pour être des références de compétence et de qualité. D'autres ont passé sous la responsabilité entière de l'Etat. Celui‐ci a créé aussi un grand nombre d'hôpitaux civils ou de référence1. La formation des médecins se fait depuis très longtemps (avant 1960), et produit un nombre important de soignants, capables d'assumer leurs tâches. (voir avis plus nuancé2). Le médecin ‐ directeur des CUK3 décrit l'évolution des maladies ces 30 dernières années, passant des maladies brèves (dont on guérit ou meurt rapidement) aux maladies chroniques bien connues en Occident, qui nécessitent de plus longs traitements, et donc suscitent aussi le besoin d'accompagnement spirituel adéquat. La situation de pauvreté des patients potentiels et celle des budgets restreints alloués par l'Etat à la Santé, produisent des effets pervers nombreux: les hôpitaux et les soignants devant instituer des mécanismes parfois douloureux pour que leurs frais soient remboursés par les patients; ceux‐ci, lorsqu'ils sont démunis, subissant souvent des frustrations inadmissibles dans leur parcours hospitalier. La région de l'Est subit encore une vague de traumatismes indicibles, dus à la guerre, à la violence et aux viols, comme arme de guerre4. Les médecins et autres soignants font parfois des prouesses, comme à l'hôpital de Panzi (Bukavu) ou Heal Africa (Goma). Ils en appellent à une aide complémentaire de la part des aumôniers compétents. 1.3 JUSTIFICATION DU PROJET PAR RAPPORT AU CONTEXTE Les personnes malades, séjournant dans les hôpitaux de RDC représentent une des populations les plus fragiles et démunies du pays. La prise en charge médicale se fait le mieux possible; mais l'accompagnement des malades dans une perspective globale, spirituelle, sociale et personnelle est en général déficient. Une aumônerie d'hôpital compétente contribue de manière décisive à une telle prise en charge holistique des soins. Jusqu'ici beaucoup d'hôpitaux n'ont pas d'aumôniers du tout, et les rares aumôniers d'hôpitaux au travail ne sont en général pas formés pour cette tâche spécifique. Les églises protestante, catholique, et kimbanguiste de RDC commencent à s'en préoccuper, et découvrent qu'il existe une formation clinique et pastorale (CPT)5 adaptée à ce besoin, dans de nombreux pays et continents. Le fruit de ces formations consiste souvent dans la dimension œcuménique des aumôneries d'hôpitaux, ainsi qu'en des équipes de soins pluridisciplinaires qui intègrent ces aumôniers dans la prise en charge globale des malades; il consiste aussi en des compétences spécifiques dans l'accompagnement spirituel et humain, une capacité profonde et simultanée d'écoute de la Parole de Dieu, du vis‐à‐vis et de soi‐même.
1
Selon le Ministère de la Santé, la RDC compte aujourd’hui 406 hôpitaux, 8 126 centres de soins et un nombre inconnu d'autres
installations cliniques http://planificationfamiliale‐rdc.net/ 2 Le Dr Simon Bokongo, de Kisangani, est à la tête de Médecins congolais pour la paix (ACP) et membre du Mouvement de libération du Congo (MLC), parti de l’opposition: "Le gouvernement contribue financièrement à hauteur de 5 à 10 % dans le domaine de la santé, 90 % des fonds viennent des organisations étrangères", déplore‐t‐il. Les hôpitaux sont vétustes, le personnel mal formé, les quelques institutions de santé équipées et fournies en médicaments sont l’œuvre des partenaires et non du gouvernement. "Nous sommes absolument incapables de gérer nos catastrophes humanitaires pourtant multiples et permanentes, regrette‐t‐il. Les médicaments de base font défaut, et s’ils existent, ils sont contrefaits et entrent dans le pays sans contrôle rigoureux." www.france24.com CUK Cliniques unoversitaires de Kinshasa (équivalent des CHU) en Europe http://www.care4congo.org/ 5 CPT: Clinical pastoral training, formation pastorale clinique à l'écoute et à la communication, base de la formation des aumôniers 3 4
2
1.4 HISTORIQUE ET RESULTATS DEJA OBTENUS Pour présenter le Projet, il faut l'insérer dans une histoire. En 2007, la Présidence nationale de l’ECC6 a mandaté son directeur national des aumôneries, le pasteur Alfred Mbuta, pour créer une structure qui puisse offrir aux malades des nombreux hôpitaux du pays un accompagnement spirituel‐existentiel, qui fait défaut dans la plupart de ces lieux de souffrance. Pour cela il s'agit d'offrir une formation spécifique aux pasteurs, qui se destinent à cette tâche d’aumôniers; il s'agit aussi de créer une filière de formation des aumôniers d'hôpitaux, par la formation de formateurs‐ superviseurs. En 2008, après avoir fait une étude de la situation dans les hôpitaux de 2 provinces, le pasteur Mbuta contacte l'aumônerie du CHUV7, pour solliciter une aide logistique en vue de la formation professionnelle des aumôniers d'hôpitaux en RDC. Cette aumônerie est partie intégrante de la structure du CHUV; elle transmet la demande à l'Association suisse romande de supervision pastorale8 qui mandate Jean‐Claude Schwab pour répondre à cette demande, en tant que formateur‐superviseur pastoral accrédité, et étant donné qu’il a travaillé durant 5 ans en RDC dans les années 1969‐74 comme aumônier de l’université de Kinshasa (soutenu par les GBU internationaux ‐ IFES). Avec un collègue superviseur suisse allemand, Klaus Völlmin9, sur l’initiative et sous la coordination de la Présidence de l’ECC, ils se sont attelés à établir une filière de formation pastorale clinique au Congo‐ Kinshasa. Le projet initial est reformulé ensemble avec les formateurs, la direction nationale des aumôneries et le DEVEM (Département de vie et mission de l'église) de l'ECC. En 2010, un premier cours (CPT) de 6 semaines a pu être réalisé à l'Hôpital Général de Kinshasa, pour 10 pasteurs, tous impliqués dans l'aumônerie. Il s'agissait, pour commencer, de tester cette formule sur place, de vérifier sa pertinence et son adéquation à la culture et aux besoins locaux, avant d'élaborer la suite du projet. La réponse enthousiaste de tous les acteurs a conduit les organisateurs et les formateurs à poursuivre l'entreprise, en l'adaptant en fonction des expériences faites. Dès le début, cette formation a été inscrite dans un lien organique avec l’Université protestante du Congo10 qui certifie les attestations finales des candidats à cette spécialisation. Il est prévu que ces sessions s’inscrivent dans les programmes réguliers de la faculté de théologie. En 2011, un 2ème cours CPT de 4 semaines résidentielles a été réalisé dans un autre hôpital civil de Kinshasa (Kintambo), avec trois formateurs pour 16 stagiaires extrêmement motivés, provenant des 4 coins du pays. Il a été marqué par la qualité des personnes qui l’ont suivi, non seulement à cause de la qualification institutionnelle de la plupart (présidents de conseils synodaux, présidents provinciaux, professeur de théologie, aumôniers universitaires et pasteurs de paroisse, prêtre diocésain) tous engagés dans une pastorale d’accompagnement, mais aussi par la force de leur motivation et de leur engagement dans ce processus très dense et exigeant. On aborde alors le 2ème enjeu: le besoin urgent de former des formateurs d'aumôniers (=superviseurs pastoraux). Nous poursuivons donc deux buts simultanés: ‐ La formation de base pour des pasteurs ‐ aumôniers d'hôpitaux ‐ La formation de superviseurs ‐ formateurs pour ces cours de base. En 2012, un 3ème cours CPT de 5 semaines en résidentielles a été réalisé pour 16 participants, aux Cliniques universitaires de Kinshasa. Neuf d'entre eux ont suivi ensuite 2 semaines de session méthodologique en vue d'entrer en formation de superviseurs ‐ formateurs. La suite de leur formation se fera en co‐animant avec un formateur accrédité d'autres cours CPT à travers le pays. Par ailleurs une supervision régulière des candidats formateurs ‐ superviseurs a été mise en place et réalisée par le professeur Masiala (Prof de psychologie à l’UPC), ainsi que le professeur responsable de la psychologie clinique de la faculté de psycho‐pédagogie de l'université de Kisangani. Le blog des formateurs rend compte de cette expérience vive de 2012, voir: http://cpt‐congo‐projet.blogspot.ch/ en français et http://projekt‐cpt‐congo.blogspot.ch/en allemand
ECC: Eglise du Christ au Congo, qui réunit 64 églises membres d’origine protestante, issus des œuvres missionnaires CHUV: Centre Hospitalier universitaire à Lausanne 8 ASRSP: www.supervision‐pastorale.ch 9 voir l'équivalent suisse alémanique de l'ASRSP sous www.aws‐seelsorge.ch/cpt/index.html 10 UPC : Université protestante du Congo 6 7
3
De 2013 à 2015 il est prévu d’organiser 3 cours CPT par an, un à Kinshasa, et 2 à l’intérieur du pays, ce qui permettra ainsi d’achever la formation d’une première équipe de 8 formateurs capables ensuite de conduire la suite de la formation. Ces 8 formateurs seront dès lors des collaborateurs bénévoles du projet. 2 PROBLEMES, FINALITE, OBJECTIF ET RESULTATS ATTENDUS Voir le cadre logique dans l'annexe 1. Il est commenté dans les points suivants 2.1 LES PROBLEMES voir le schéma de l’arbre à problèmes dans l'annexe 2. Comme dans tous les pays du monde, les malades, et plus précisément, les malades en hôpitaux sont en situation de faiblesse et de crise, non seulement physique, mais aussi existentielle‐ spirituelle. S’ils sont pris en charge sur le plan médical, physique, ils ont aussi droit à un accompagnement adapté à leurs autres besoins, si tant est qu’on puisse les différencier. Cet accompagnement vise d’ailleurs le même but que la médecine, la restauration de la personne toute entière. En Afrique, il s’y ajoute quelques problèmes et besoins supplémentaires. ‐ Soutien traditionnel : Les structures traditionnelles de soutien des personnes en crise ont perdu leur impact ou sont devenues inadaptées, inefficaces : la structure traditionnelle de la famille et de la communauté (sociale et/ou religieuse) est partiellement détruite ou inopérante dans les mégapoles et grandes villes. ‐Médecine technique scientifique : Les approches médicales en hôpital s’inspirent des approches les plus techniques et scientifiques modernes, qui ont perdu leur enracinement initial dans le monde socio‐ psycho‐religieux, le monde de la personne entière. Elles limitent le champ de leur intervention en ignorant les interactions entre le corps, la santé d’une personne et le reste de sa vie. En RDC, il s’y ajoute quelques problèmes et besoins supplémentaires. ‐Besoins financiers : Les soignants sont en général mal payés. Et les hôpitaux sont relativement mal subventionnés par le gouvernement. Cela conduit à des relations souvent problématiques avec les patients, qui par ailleurs vivent en majorité dans un état de pauvreté ou même d’indigence. P.ex. Quand les diagnostiques sont gratuits, les médicaments ne le sont pas, et donc restent hors d’atteinte. Des opérations urgentes ne sont pas faites par manque de moyen ; dans d’autres cas elles ont été faites mais l’administration retient indéfiniment les opérés à l’hôpital jusqu’à éventuel paiement ;… ‐Urgence des situations de violence, de guerre : Les conflits nombreux qui agitent la RDC, surtout dans l’Est, obligent les médecins à faire face au plus urgent, même lorsque leur projet serait une médecine holistique, une médecine de la personne, une prise en charge de la personne entière. L’ex. du DR Mukwege à l’hôpital Panzi de Bukavu le montre 11. ‐Evolution des maladies en RDC : le Directeur des Cliniques Universitaires de Kinshasa témoigne d’une évolution des maladies traitées dans les hôpitaux de RDC ces 30 dernières années. Elles ne sont plus seulement ces maladies classiques, dont on guérit ou on en meurt dans les 4 jours ; mais il s’y ajoute de plus en plus les maladies « occidentales », qui sont chroniques et durables. Celles‐ci nécessitent un nouveau type d’accompagnement existentiel‐spirituel ‐Expériences et théologies déficientes chez beaucoup d’accompagnants actuels. En effet ceux‐ci ne connaissent pas d’autre pratique d’accompagnement des malades que l’appel à la conversion et la seule prière/proclamation de guérison. Cela tient au manque d’expérience d’autres approches, en particulier l’écoute attentive et empathique des patients ; cela dérive aussi d’une «théologie de la gloire et du succès», qui n’intègre pas la croix, ni la présence rédemptrice du Dieu de miséricorde au cœur de la réalité humaine. ‐ Méfiance de certaines directions d’hôpitaux : On peut comprendre cette attitude, chez ceux qui pratiquent une médecine attentive à la réalité et aux besoins des patients et qui voient débarquer dans les corridors d’hôpitaux toutes sortes de prédicateurs bruyants et méprisants des soins déjà apportés par eux. Par contre ils sont tout accueillants d’accompagnants (aumôniers) qui collaborent avec les patients et se perçoivent comme contribuant avec eux aux soins à la personne entière. Comme indiqué dans l’arbre à problèmes, un non‐accompagnement professionnel, compétent des malades sur le plan existentiel‐spirituel débouche sur une croissance générale des risques de paupérisation et de violence dans le pays. Une des clés pour en sortir consiste en une approche des malades vivants une crise
11 Des médecins qui interviennent dans une population de patients particulièrement fragile et souffrante, peuvent comme le Dr Mukwege le dit (Bukavu), se sentir parfois paralysés dans leur pratique par le poids des récits douloureux de leurs patient(e)s et se voir en partie libérés de ce poids par la présence d'aumôniers proches d'eux.
4
existentielle, qui les aide à travailler et traverser cette crise de telle sorte qu’elle puisse produire son fruit en vie abondante. 2.2 FINALITE
En un mot, la finalité du projet consiste à l’amélioration des soins en milieu hospitalier. Le projet vise cela par l’intégration de la perspective holistique dans les soins, la réalisation d’une « médecine de la personne ». Elle entre ainsi de façon "transversale" dans les Objectif du millénaire, en particulier les objectifs 4, 5 et 6 qui ont trait à la santé (Objectif 4 : réduire la mortalité infantile; Objectif 5 : améliorer la santé maternelle Objectif 6 : combattre le VIH/SIDA, le paludisme et les autres maladies). Elle contribue aussi aux objectifs 1, 2 et 3 (réduire l'extrême pauvreté et la faim; assurer à tous l'éducation primaire; promouvoir l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes), par une participation de la personne à son propre processus de guérison et l'appel à la mise en œuvre des capacités et ressources personnelles: C'est une transformation de mentalité décisive qui s'enracine dans une expérience existentielle et qui crée un réel "renforcement des capacités" (empowerment.). Les différentes dimensions de la personne (physiologique, sociale, économique, psychologique, existentielle‐spirituelle, religieuse,…) sont en perpétuelle interaction dans les processus de maladie et de guérison. L’apport d’aumôniers formés professionnellement ne consiste pas seulement à ajouter une dimension aux soins, mais aussi à contribuer à l’émergence d’une médecine de la personne entière. Les nombreux patients qui séjournent dans les hôpitaux pourront en être bénéficiaires, ainsi que leurs familles, leurs communautés et le pays tout entier. (voir dans l'annexe 3: "Vision du Projet") 2.3 OBJECTIF Il s’agit pour cela de mettre en place une formation professionnelle spécifique pour ces (futurs) aumôniers. Cette formation vise à permettre une approche globale des soins en milieu hospitalier, intégrant la perspective existentielle‐spirituelle. Au stade où en est le projet en RDC (2013), nous visons la formation de 30 nouveaux stagiaires par an (au travers de trois cours CPT). Elle s’inspire de la formation pastorale clinique (CPT Clinical pastoral training, ou education) développée depuis presque un siècle dans les hôpitaux américains et adaptée depuis à travers les générations dans tous les continents, y compris en Afrique anglophone. Elle suit des normes internationales reconnues (voir les différents mouvements auxquels cette formation au Congo veut être rattachée12). Pour cela, elle suit les mêmes normes internationales. Un « comité de référence CPT/RDC » a été constitué qui oriente la mise en œuvre de ces cours et qui veille à ce que ces normes soient respectées. La contextualisation culturelle de cette approche est facilitée par la pédagogie adaptée et par le contenu de ces cours : C’est une méthode inductive, qui travaille « à partir de l’expérience vive en hôpital», à partir la pratique concrète de l’accompagnement existentiel‐spirituel sur le terrain des personnes rencontrés, et à partir des relations qui se vivent et s’expérimentent dans le groupe d’aumôniers en formation (stagiaires). Au stade où nous en sommes, le prérequis pour ces stagiaires, est d’avoir une pratique pastorale avérée, ainsi qu’une formation universitaire, en principe théologique. 2.4
Résultats attendus
Résultat attendu N° 1 : 25 professionnels laïcs ou religieux par an sont capables de conduire une aumônerie hospitalière et d'accompagner les malades et les soignants.
12 Association suisse romande de supervision pastorale : www.supervision‐pastorale.ch Association française de formation et de supervision pastorales: www.supervision‐pastorale‐fpec.fr Centre Hospitalier Universitaire, CHUV, Service de l'aumônerie: www.chuv.ch/aumonerie/ Réseau européen des aumôniers d'hôpitaux: www.enhcc.eu Association des Intervenants et Intervenantes en Soins Spirituels du Québec: www.aiissq.org International Council for Pastoral Care and Counselling: www.icpcc.net Association africaine d'études et de psychologie pastorales www.kit.nl/library/query.ashx?RecordID=260078 www.congovision.com/science/masamba_prof.html ou www.peterlang.com/index.cfm?event=cmp.ccc.seitenstruktur.detailseiten&seitentyp=produkt&pk=28488 The Southern African Association for Pastoral Work (SAAP) www.saap.za.net/
5
Nous estimons que si 30 personnes peuvent être formées en un an, au travers de 3 cours CPT, au moins 25 seront reconnues capables. Dans la sélection des candidats, il est prévu de donner priorité aux personnes les plus douées ; mais il n’est pas exclu que certains d’entre eux ne soient pas en mesure d’atteindre le niveau requis. Résultat attendu N° 2 : 9 superviseurs sont en mesures de porter le processus de formation et de suivis (en 4 ans). La formation de formateurs (« superviseurs pastoraux ») demande du temps, car une des exigences de cette formation (après avoir suivi 2 cours CPT) est de pouvoir co‐animer deux autres cours CPT, avec un superviseur accrédité. (NB. C’est une des raisons pour laquelle il est prévu d’organiser 3 cours CPT annuellement, afin qu’ils aient eux aussi un lieu de formation). Une autre exigence est de suivre une supervision pendant au moins un an et demi (par un superviseur accrédité ou reconnu), et de fournir un travail de recherche écrit conséquent. Il faut donc prévoir au minimum 8 cours CPT pour que 8 superviseurs aient eu l’occasion de se former (en présupposant que chaque cours permet à 2 superviseurs en formation de se former en co‐animant le cours). Résultat attendu N° 3 : 10 aumôneries œcuméniques sont établies dans les hôpitaux, et intégrées au corps soignant Si 25 personnes sont capables, toutes ne vont pas établir une aumônerie dans un hôpital. La plupart d’entre eux vont pratiquer des accompagnements pastoraux dans un ou des hôpitaux, en plus et à côté de leur emploi du temps principal. En effet la plupart des aumôneries ne sont pas rémunérées (excepté dans certains hôpitaux ecclésiaux). L’Etat est en train d’être saisi de cette situation au travers de son Ministre de la santé, par la Présidence nationale de l’ECC, en vue d’une reconnaissance financière du travail des aumôniers d’hôpitaux. D’autres sont responsables des aumôneries de toute une région ou pour une ou plusieurs Communautés (Eglises), et vont contribuer à la formation des aumôniers dans les Provinces. Tous par contre vont mettre en œuvre l’acquis de leur formation dans leur pratique personnelle et ministérielle d’accompagnement de tous les jours, et en faire bénéficier leurs relations et leurs vis‐à‐vis. 2.5 ACTIONS PREVUES
A propos du résultat N°1:
[Vingtcinq professionnels par an sont capables de conduire une aumônerie hospitalière et d'accompagner les malades et les soignants]
En vue d’organiser 3 cours CPT/an :
Activité N°1. Un recrutement et une sélection de stagiaires est organisée Activité N°2. 3 formateurs qualifiés (ainsi que 6 formateurs en formation) sont sélectionnée et recrutés. NB. Actuellement, seuls Alfred Mbuta, Klaus Völlmin et Jean‐Claude Schwab sont disponibles comme formateurs qualifiés. Activité N°3. Trois cours de formation pastorale cliniques (CPT) sont organisés en 2013 (à Goma, Kisangani et Kinshasa), de même en 2014 en 2015, peut‐être dans d’autres endroits. Activité N°4 Un test de fin de cours est établi avec une évaluation pratique. NB Ce test consiste en une auto‐évaluation du stagiaire par lui‐même et par son superviseur, selon des grilles établies et en fonction de ses propres objectifs initiaux. Il présuppose que le stagiaire a accompli tous les travaux demandés; et qu’une évaluation permanente a été opérée pendant tout le cursus de formation. En supervision, le stagiaire s’évalue par rapport aux objectifs qu’il s’est fixés au départ, en accord avec ses formateurs. Ce test n’est donc pas un test académique certifiant d’un niveau obtenu de capacité, mais une évaluation de l’évolution de ses capacités. L’évaluation du superviseur lui indique les domaines où il a encore à progresser. Activité N°5 Les aumôniers formés sont suivis pendant les 2 ans consécutifs Le directeur national des aumôneries est en contact avec chacun, propose des rencontres de formation continue, vérifie l’évolution et l’adéquation des engagements de chacun. A propos du résultat N°2: [Neuf superviseurs sont en mesures de porter le processus de formation et de suivis (en 4 ans)]
En vue d’établir une filière de formation des aumôniers, par la formation de superviseurs: 6
Activité N°1. Des cours de formation méthodologique sont organisés périodiquement (tous les 23 ans). La fréquence de ces cours dépend ‐ du nombre de candidats potentiels (ayant suivi au moins 2 cours CPT), capables et disponibles ‐ de la capacité d’absorption de ces candidats, c‐à‐d du nombre de cours CPT qui peut leur être offert comme lieu de formation ‐ du besoin effectif de la filière de formation (nb min et max de superviseurs à disposition). Activité N°2. Les superviseurs en formation (sref) se font superviser par des superviseurs accrédités Cela présuppose que des superviseurs accrédités ou reconnus soient disponibles dans les lieux où demeurent les sref. Actuellement le professeur Masiala, ainsi que le superviseur Alfred Mbuta, le doyen de la faculté de psycho‐pédagogie de Kisangani, et un médecin chef de services au CME à Bunia, sont dans cette fonction. A propos du résultat N°3
[Dix aumôneries œcuméniques sont établies dans les hôpitaux, et intégrées au corps soignant]
Activité : A l'occasion des cours CPT les Directions d'hôpitaux et les soignants font l'expérience de la pertinence de cet apport des aumôneries. En effet les cours CPT se donnent dans un ou des hôpitaux ; c’est là que la pratique s’opère. Cela présuppose que la direction des hôpitaux concernés a été contactée par le projet, qu’elle a donné son accord. Mais souvent cet accord n’est que formel et fondé sur la simple crédibilité de la présidence de l’ECC et des formateurs, sans connaissance concrète du projet. Lors de la réalisation du CPT, ces directions découvrent concrètement l’enjeu de cette formation et de cette aumônerie, ainsi que le profit pour l’amélioration des soins hospitaliers qu’ils offrent. Ils seront plus disposés ensuite, non seulement à accepter mais aussi à désirer qu’un tel service soit établi dans leur institution. 3 RESULTATS ATTENDUS, INDICATEURS ET CHAMPS D’ACTIONS (CADRE LOGIQUE )
voir les Indicateurs dans le cadre logique dans l'annexe 1 4 LES ACTEURS voir les tableaux des Dépositaires d’enjeux dans l'annexe 4 4.1 LE PARTENAIRE LOCAL CHARGE DE LA REALISATION DU PROJET Ce partenaire local est en fait l’initiateur et le porteur du projet. L’association suisse (Projet-CPT-Congo), a été fondée par les deux formateurs initiaux auxquels s’est adjoint un tiers le pasteur Marc Jeannerat. Elle en est devenu partenaire, après coup. Le partenaire local se répartit en trois niveaux : ‐ Le législatif : le synode national de l’ECC qui crée le poste des directeur national des aumôneries ‐ L’exécutif : Le président national de l’ECC, Mgr Marini, B.P. 4938 Kinshasa/Gombe, par son vice‐président Mgr Nyamuke, responsable du DEVEM (Département de la vie de l’église, de l’évangélisation et de la mission) : [email protected] ‐ Le directeur‐réalisateur : Pasteur Alfred Mbuta : [email protected] tél 00243 99 99 59 843. 4.2 DISPOSITIF DE MISE EN ŒUVRE Le directeur national des aumôneries (et les formateurs suisses avec lui) travaille sous la responsabilité directe des Vices‐présidents et président nationaux de l’ECC, et en consultation fréquente avec eux. Dès le départ, un superviseur indépendant a été sollicité pour les formateurs suisses, le professeur Masiala. Comme déjà dit sous 2.3, un comité de référence CPT/RDC a été constitué (avec lui, le directeur et les deux formateurs suisses), qui a pour tâche d’orienter la mise en œuvre et veiller à ce que les normes internationales CPT soient respectées. Il est régi par un « mandat », et a édicté des « directives » définissant les exigences et le processus de formation des formateurs‐superviseurs. Il procède aux examens d’accréditation des nouveaux superviseurs. Il vérifie les procédures de paiements des supervisions, le recrutement et la répartition des formateurs dans les différents CPT.te du Congo, par son recteur et son doyenm
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Dès le début aussi, des contacts ont été établis avec l’Université Protestante du Congo (UPC), par son recteur Mgr Ngoyi Bolyia et le doyen de la Faculté de théologie. Des échanges réciproques de compétence sont réalisés entre l’UPC et le CPT (conférences des formateurs auprès des étudiants en médecine et en théologie, interventions de professeurs au CPT). Une forme de partenariat s’est installé : les certificats délivrés à la fin du CPT sont reconnus et signés par le recteur de l’UPC. Il est envisagé de solliciter un ou des formateurs CPT pour enseigner un cours de théologie pastorale, selon l’approche clinique du CPT. Des contacts sont établis avec l’Université Libre des Pays des Grands Lacs (ULPGL) à Goma, et avec sa faculté de théologie en vue de créer des liens semblables. L’équipe des superviseurs en formation, qui deviendra l’équipe des superviseurs formateurs représente une force déterminante de mise en œuvre du projet, car c'est eux qui en seront les acteurs principaux, les porteurs et réalisateurs‐clés, sous la conduite du directeur national des aumôneries. (Voir blog : les nouveaux porteurs du projet) ; http://cpt‐congo‐projet.blogspot.ch/) L’Association suisse romande de supervision pastorale (ASRSP) n’a pas de responsabilité particulière, sinon – celle d’avoir été historiquement l’intermédiaire pour le démarrage du projet, ‐ d’avoir donné l’assise institutionnelle et de compétence aux premiers formateurs suisses, et ‐ de donner un crédit « international » à la formation CPT délivrée en RDC. 4.3 LES BENEFICIAIRES Les bénéficiaires centraux de ce programme sont les nombreux malades qui sont et seront accompagnés de façon compétente par des aumôniers dans les hôpitaux. Plusieurs en font déjà l’expérience durant les CPT, puisque la pratique se fait en hôpital. Mais ensuite, chaque personne formée va pouvoir accompagner un grand nombre de malades durant son ministère pastoral en hôpital. D’autres vont bénéficier de cette activité : à commencer par ‐ les soignants, en tant que professionnels, qui trouvent dans les aumôniers des collaborateurs et compléments précieux ‐les soignants, en tant que personnes individuelles qui trouvent dans les aumôniers des vis‐à‐vis pastoraux pour leur propre accompagnement ‐ l’institution hospitalière qui accroît la qualité de son offre de soins à la population et qui reçoit des compétences supplémentaires dans sa recherche scientifique sur les interactions physico‐psycho spirituelles dans le processus de maladie/ guérison et de prise en charge globale des malades Il s’y ajoute les bénéficiaires que sont toutes les personnes qui sont en relation avec les ex‐stagiaires, dans les divers secteurs d’activités professionnelles, sociales et même privées de ceux‐ci ; non seulement dans le cas où elles sont accompagnées par ceux‐ci, mais aussi dans les simples interactions avec eux : être écoutées, comprises, reliées, remotivées, sollicitées à mettre en œuvre leurs propres ressources et celles qui leur sont données,… Mais les premiers bénéficiaires sont évidemment les stagiaires eux‐mêmes qui sont formés dans le cadre des cours CPT. 4.4 IMPACT SUR LES GROUPES BENEFICIAIRES L’impact sur les malades n’a pas été mesuré de façon systématique jusqu’à présent, ni auprès d’eux, ni auprès de leurs familles ou de leurs soignants. Les multiples témoignages des malades rapportés par les aumôniers (ou stagiaires‐aumôniers) indiquent un taux élevé de satisfaction. Plus précisément, les patients rencontrés et accompagnés expriment leur reconnaissance d’avoir été écoutés, pris au sérieux, reconnus dans leur être et mal‐être, rencontrés dans leur désespoir et aidés à en sortir, conduits à découvrir leurs propres ressources et celles qui leur sont données. Certains témoignent aussi de leur rapide amélioration, d’autres de leur guérison, ou encore de l’affermissement de leur chemin de vie… L’impact sur les stagiaires eux‐mêmes est lui aussi impressionnant. C’est vital, car ce sont eux les vecteurs principaux du changement. Ils viennent au cours CPT pour acquérir des outils et compétences au service de leur ministère d’accompagnement des personnes souffrantes. Et ils découvrent que c’est eux‐mêmes, leur propre personne qui est l’outil principal. Ils sont donc bénéficiaires non seulement par l’acquisition de compétences, de savoir‐faire et de savoir‐être, mais aussi par la transformation profonde de leur être, de leur mentalité : ils apprennent comment puiser dans leur propres ressources et dans celles qui leur 8
sont données. Une enquête auprès d’eux a été menée concernant l’impact sur leur vie et leur ministère, un an après le cours CPT. Elle rend compte de l’impact important de cette formation sur leur vie et leur ministère ; en particulier sur la grande diversité des lieux d’application. (voir blog : "Impact sur un an: http://cpt‐congo‐projet.blogspot.ch/2012/06/la‐formation‐pastorale‐clinique‐quel.html) 4.5 AUTRES INTERVENANTS SUR LE TERRAIN, PARTENAIRE DU PROGRAMME ET/OU EN RELATION AVEC LES DOMAINES D’INTERVENTION DU PROJET Trois autres intervenants sont à mentionner. Les cours sont ouverts aux personnes provenant de toutes les églises. Le projet envisage la possibilité de créer des aumôneries œcuméniques partout où c’est possible. Le rapport avec chacune des églises a pourtant une spécificité particulière : ‐ L’église catholique. De nombreux contacts ont été établis avec des membres de la hiérarchie catholique : le responsable national de la pastorale de la santé – et de Caritas ; les 2 évêques de 2 diocèses ; le responsable des œuvres pontificales missionnaires (OPM), le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’évêque‐président de la CENCO, plusieurs prêtres… Tous les contacts sont très chaleureux et accueillants de ce projet, et de la formation CPT proposée. Seuls les contacts déterminants avec la CENCO sont restés sans suite. Ainsi (seulement) deux prêtres ont pu devenir stagiaires CPT ; l’un d’entre eux est entré dans la formation de formateurs et co‐animera un cours CPT dès 2013. En 2012, les responsables catholiques de la pastorale de la santé ont été convoqués à Rome pour une consultation, en vue de la développer. Nous ne savons pas encore quelle est leur stratégie et dans quelle mesure leurs efforts pourront se conjuguer avec le projet. ‐ L’église Kimbanguiste. C’est une des trois grandes églises reconnues en RDC. Un certain flou demeure quant à son statut dans l’église universelle. L’église catholique les considèrent come une hérésie et ne voudraient pas collaborer avec eux. Après avoir été membre du COE, il semble que celui‐ci aurait renoncé à les reconnaître dernièrement. La hiérarchie kimbanguiste, quant à elle, ainsi que leurs aumôniers sont très friands de cette formation CPT ; elle pourrait contribuer à donner de la crédibilité aux aumôniers dans les hôpitaux. Trois stagiaires kimbanguistes ont suivi le cours de 2010, et un stagiaire en 2011. Ils se sont bien intégrés et en ont beaucoup profité. Mais pour le moment, la participation de stagiaires kimbanguistes est suspendue. ‐ Le programme belge d’accompagnement spirituel laïc dans les hôpitaux. Il nous a été mentionné par le Directeur des CUK, dans la perspective d’une collaboration ou inter‐fécondation mutuelle des approches. Nous n’en savons pas plus pour le moment. 5 APPROCHE ET STRATEGIE DE MISE EN OEUVRE 5.1 APPROCHE En vue d’atteindre la finalité et l’objectif (2.2 et 2.3), il faut donc mettre en place une formation professionnelle spécifique pour les aumôniers d’hôpitaux, ce qui implique ‐ d’offrir des cours de formation pastorale clinique (CPT) ‐ de créer une structure de formation et d’encadrement des formateurs‐ superviseurs. Voici le
Plan d'action du ProjetCPTCongo La stratégie de mise en place d'une filière de formation des aumôniers d'hôpitaux en RDC se répartit en 4 phases: 2008‐2010
Phase 1 prospection sur le terrain, enquête dans les hôpitaux conception, mise en place d'une forme de cours de base de 5 ou 6 semaines en hôpital réalisation d'un 1er cours CPT‐ Test
2011‐2012 Phase 2 réalisation de 2 cours CPT de base pour aumôniers et de la formation d’un premier superviseur‐formateur congolais. 2012‐2015
Phase 3 formation de superviseurs ‐ formateurs, par une formation méthodologique (2012)
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par la participation à la conduite de cours CPT et par des supervisions professionnelles des candidats parallèlement à la réalisation de 3 cours CPT de base par an 2015‐ ….
Phase 4 autonomie de compétence du corps de formateurs pour poursuivre la conduite de la formation des aumôniers et la conduite de la formation des formateurs‐superviseurs
5.2 OUTILS DE REALISATION, GENRE D’ACTIONS MISE EN OEUVRE DANS LE PROJET (voir les annexes 5a et 5b: Plan d'action 2012‐2015) 5.3 DISPOSITIF DE SUIVI Plusieurs dispositif sont mis ou à mettre en œuvre : (voir le cadre logique) ‐ Le registre du service national d’aumônerie, pour connaître le nombre d’aumôniers formés en exercice, le nombre de malades accompagnés, le nombre d’hôpitaux ayant une aumônerie établie ‐ Les fiches d’évaluation des malades, et témoignages, pour vérifier la pertinence du projet, son adéquation avec les besoins réels ‐ Les rapports de suivi pendant deux ans des aumôniers formés, pour connaître l’évolution de leur engagement dans les hôpitaux ‐ Les rapports de semaine des stagiaires durant leur formation ‐ Les évaluations et autoévaluations finales des formateurs et stagiaires, à la fin des cours CPT Le rapports de suivi des formateurs en formation L’examen d’accréditation par la commission d’accréditation mise sur pied par le comité de référence, qui peut accréditer les superviseurs‐formateurs à la fin de leur formation ‐ Les évaluations données par les directions d’hôpitaux pour connaître la pertinence diu service d’aumônerie, du point de vue des soignants. 6 PERTINENCE ET VIABILITE DU PROJET APPRECIATION PAR L’AM 6.1 ARTICULATION DU PROJET AVEC LA STRATEGIE PROGRAMME DE L’AM Plan d'action de l'Association ProjetCPTCongo Le plan d'action de l'Association (AM) s'adapte à celui du Projet, selon son but (Art 3.Buts : « L`Association a pour buts d'offrir un appui aux églises de RDC (Congo Kinshasa), dans leur projet de formation des aumôniers d'hôpitaux.) Elle cherche donc à faire connaître le projet auprès ‐ de personnes individuelles, ‐ de paroisses et communautés ecclésiales de Suisse romande et allemande ‐ d'instances centrales ou missionnaires des églises et communautés ecclésiales de Suisse romande et allemande (p. ex. Conseil synodal de l'EREBerne, Mission 21, PPP; SME) ‐ d'institutions qui agissent dans des domaines connexes (p.ex. l'aumônerie de l'hôpital universitaire de Zurich) ‐ de fondations privées (comme Champ‐Soleil) ‐ d'associations qui peuvent nous aider dans la gestion de projet et recherche de fonds dans la perspective de la coopération au développement (comme Interaction) ‐ de fédérations cantonales de coopération au développement (comme Latitude 21) Dans sa recherche de fonds, l’AM vise donc autant les individus, communautés ou institutions ecclésiales, que les fondations et institutions de coopération au développement. Elle espère toutefois trouver un financement institutionnel stable pour une bonne part de son budget. La croissance du budget annuel est due : ‐ entre 2010 et 2011 au passage de la forme externe à la forme internat des cours CPT et ‐ entre 2012 et 2013, au passage d’un cours CPT annuel à trois cours. Les budgets des années suivantes devraient être stables. 10
6.2 VIABILITE, PERENNITE DE L’ACTION L’action entreprise par le projet s’appuie ‐ d’une part sur une structure pérenne qui est l’ECC elle‐même, et sur une décision du synode national qui est probablement pérenne aussi, et ‐ d’autre part sur un type de formation qui a acquis ses titres de noblesse à travers tous les continents et les générations, depuis près 90 ans : le mouvement de la formation pastorale clinique CPT La viabilité de l’action est donc grande, et dépend de celle de l’ECC, ainsi que de la pertinence de l’approche CPT dans l’avenir, et sa capacité à s’adapter à l’évolution des besoins. Elle dépend bien sûr aussi de sa viabilité financière, qui sera abordée au point 7. 6.3 ESTIMATION DES CHANCES DE REUSSITE DU PROJET (POINTS FORTS / POINTS FAIBLES) Chacune des 4 phases mentionnées au point 5.1 a ses propres chances de réussite ! Les phases 1 et 2 sont déjà réalisées. La phase 3 (2012‐2015) est en cours de réalisation. C’est celle‐là dont il faut évaluer les points forts et faibles. C’est la phase de constitution d’une première équipe de superviseurs‐formateurs locaux qui puisse porter le projet au niveau des compétences. Les points forts : ‐ La forte motivation des 8 personnes qui sont entrées dans le processus de formation de superviseurs‐ formateurs ; motivation fondée sur l’expérience extrêmement positive des 2 premiers cours CPT et de leur impact dans leur vie et leur ministère ‐ La détermination de nouveaux pionniers (superviseurs en formation) prêts à mettre de nouveaux cours CPT sur pied, à Kisangani et à Goma (et probablement à Mbuji‐Mayi), avec ce que cela représente d’engagement pour visiter les différents hôpitaux de leur région ou leur province en vue de préparer le terrain des cours ‐ La forte demande (attente) de formation clinique à l’accompagnement des malades (de la part de futurs candidats), et ‐ Le grand besoin de personnel formé pour cette tâche (de la part de directeurs d’hôpitaux) ‐ La demande immense déjà formulée , mais irréalisable pour le moment • par des aumôniers d’universités et de collèges, et • par le personnel de soin (nursing, infirmières). A ce propos, le président de l’association des infirmier(e)s de RDC, réunissant 60'000 infirmiers, a convoqué les 100 directeurs/trices du nursing de Kinshasa, pour entendre une conférence donnée par un des formateurs et le groupe des superviseurs en formation. Une telle conférence prépare le terrain à l’intégration des aumôneries dans le concept hospitalier ; mais elle suscite aussi une grande envie de la part des soignants de recevoir une telle formation ‐ Le grand désir des prêtres catholiques et pasteurs kimbanguistes contactés de participer à la formation. Certains évêques favorisent la participation de leurs prêtres; mais la hiérarchie catholique est encore ambivalente. ‐ Les capacités humaines et spirituelles des malades, de prendre leur vie en main sont renforcées ‐ Les capacités humaines, spirituelles, professionnelles des aumôniers aussi ! ‐ Les communautés ecclésiales locales bénéficient également du renouvellement des capacités de leurs ministres ‐ Le témoignage public de l'église est renforcé et crédibilisé, surtout dans les lieux de souffrance. Les points faibles : ‐ la forte dépendance de ces futurs porteurs du projet par rapport aux supérieurs hiérarchiques de leurs Communautés (dénominations, membres de l’ECC), dans leurs postes ministériels, et pourraient être tout à coup être mutés ou empêchés et rendus indisponibles. ‐ le peu d’engagement actuel et le manque de vision et de moyens des responsables de ces Communauté pour soutenir ce nouveau ministère ‐ le risque que certains de ces responsables (âgés) de considérer les nouvelles compétences de leurs pasteurs (aumôniers) comme des menaces pour eux… ‐ la plupart des aumôniers sont bénévoles et n’ont pas de ressources (autres que celle de leur autre poste de travail, s’ils en ont un) ‐ l’incapacité de plusieurs candidats de trouver les 100$ de participation au cours ‐ les problèmes de déplacements à l’intérieur du pays ‐ la dépendance absolue du bon vouloir des directions d’hôpitaux, d’admettre ou non un service d’aumônerie 11
Ceci dit, à partir de 8 candidats (actuels) à la formation de formateurs‐superviseurs, il suffit que 4 ou 5 aboutissent à leur accréditation pour que le projet puisse continuer, sur le plan des compétences; c'est‐à‐ dire qu'il peut être assumé, au sein de l'ECC porteuse structurelle du projet, par un corps de formateurs autonome et capable. 7 LES MOYENS 7.1 INFRASTRUCTURES ET MOYENS PROPRES ENGAGES DANS LE PROJET PAR L’ASSOCIATION L’Association n’a pas de fonds propres au départ, sinon le petit reliquat des exercices financiers des années précédentes. Le travail des deux formateurs suisses est entièrement bénévole. Cela a représenté en 2012 l’équivalent de: ‐ en prestations de formation : 5 et 1/2 semaines de 6j à 9h/j pour le CPT + 2 semaines pour le cours de méthodologie, soit 33j ou 300 h ‐ en travail d’infrastructure relationnelle et administrative en RDC:2 semaines, soit 12 j ou 108 h ‐ en préparation pour la prestation de formation en Suisse et en coordination avec les partenaires en RDC : évalué à 4 semaines, soit 24j ou 216h ‐ en recherche de fonds en Suisse : évalué à 4 semaines soit 24j ou 216h Au total, pour chacun des deux formateurs 69j ou 840h Le travail du formateur congolais se fait dans le cadre de son poste de travail à l’ECC (directeur national des aumôneries). Celui des formateurs en formation est aussi accompli dans le cadre, (ou en plus) de leur poste de travail dans l’église, pour ceux qui en ont un. Certains n’en ont pas et travaillent bénévolement. 7.2 INFRASTRUCTURES ET MOYENS PROPRES ENGAGES DANS LE PROJET PAR LE PARTENAIRE LOCAL
Au départ, le partenaire local n’a aucun fonds propre. Ce qu’il offre pour le projet, c’est le cadre institutionnel, le salaire du directeur national des aumôneries, et son bureau de travail (vide !). Ses frais (de voyage et séjours) des premières enquêtes sur le terrain hospitalier dans les provinces du Bas‐Congo et de Kinshasa, ont été assumés par lui‐même. Le premier cours CPT a reçu une contribution personnelle de 1000$ de la part du Président national de l’ECC. Les cours de 2011 et 12 n’ont rien reçu de la part du partenaire local. Le projet n'est pas lui‐même générateur de biens financiers. Il a besoin d'un apport extérieur permanent. Ces apports proviennent ‐ pour une petite part des bénéficiaires immédiats, stagiaires aumôniers: 100$/CPT et frais de voyage ‐ pour une part modeste des donateurs locaux ‐ pour une grande part des institutions et ONG sollicités à l'intérieur et à l'extérieur de RDC. Dans le moyen et long terme, nous espérons que différentes nouvelles ressources pourront être mises en œuvres: ‐ les directions d'hôpitaux, lorsqu'ils auront expérimenté et reconnu la plus‐value d’un tel service d’aumônerie; ils pourront alors contribuer à la formation et aux frais de «leurs» aumôniers. ‐ les directions nationales d'églises (Communautés) ‐ les églises locales ‐ les ONG qui soutiennent les hôpitaux ou les projets de santé Depuis 2012, le partenaire local a commencé à faire des démarches directement auprès de divers bailleurs de fonds (VEM et CFI en Allemagne, SANRU en RDC), pour le moment sans succès. SANRU13 est un organisme relié à l’ECC centré sur le monde de la santé en RDC. Cette ONG est entièrement orientée sur l’éradication de maladies (VHI/S, Paludisme‐ Malaria,…) et n’a pas voulu entrer en matière avec le projet, pour le moment. Le Ministère de la Santé a été mis au courant de ce projet. Pour le moment, il est sollicité en vue d'intégrer les salaires des aumôniers d'hôpitaux dans sa stratégie et son budget. (Le Ministère de l'Education a déjà
13 SANRU exécute un ensemble de projets liés au développement de la santé visant à renforcer les capacités des Zones de Santé afin de fournir des meilleurs soins de santé primaires à la population de manière à réduire la morbidité et la mortalité en RD Congo. Son action se fait avec l’aide des partenaires dont l’Eglise du Christ au Congo (ECC) et Interchurch Medical Assistance (IMA) World Health.
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fait le pas de contribuer aux salaires des aumôniers universitaires). Le pas suivant sera d'obtenir son appui pour le programme de formation des aumôniers. 7.3 ENGAGEMENT DES BENEFICIAIRES Les bénéficiaires de la formation CPT des aumôniers doivent contribuer à raison de 100$ par personne. En 2010, aucun n’a contribué (pas de logement, ni de nourriture !). En 2011 et 2012, la plupart ont payé, mais parfois avec peine ou non complètement… Il leur est demandé de trouver eux‐mêmes le montant de leurs frais de déplacement. Parfois leur hôpital (p.ex. CME de Nyankunde, Bunia) a pourvu à ces frais. Les candidats stagiaires provenant de l'extérieur de la RDC doivent contribuer à raison de 400$ par cours CPT, et 600$ s'ils sont s'ils sont envoyés par une institution. Voir Budget et Plan financier Voir Budget détaillé:
p. 14 après "8 Etat d'avancement" dans Annexe 6
8 ETAT D'AVANCEMENT DU PROJET EN FIN AOÛT 2013 Le premier cours cpt à l'Est du Congo et en 2013 s'est terminé le 3 août à Goma (Nord‐Kivu, RDC). La reprise des hostilités entre les FARDC (Forces armées congolaises) et le M23 à quelques km de la ville de Goma le 20 mai 2013, avait mis en question la faisabilité de ce cours pour des raisons de sécurité. Mais chacun des responsables et intervenants a reçu la conviction et la paix pour le réaliser: "L'église se doit d'être au rendez‐vous du risque". Douze stagiaires, tous pasteurs et engagés dans une pastorale d'aumônerie (hospitalière pour la plupart, et aussi universitaire et militaire), ont pu se former à leur tâche spécifique. La majorité provient de Goma, du Nord‐Kivu et quelques‐uns de la Province Orientale. Une étape décisive dans le déroulement du Projet est franchie, celle du début de la formation sur le terrain des superviseursformateurs (sref). En effet deux des huit personnes ayant suivi la formation méthodologique de 2012 à Kinshasa ont co‐animé ce cours à Goma, sous la supervision de JC Schwab. Il s'agit de Tsongo Kasereka, par ailleurs Directeur du CME (Centre Médical Evangélique à Bunia, Nyankunde, Béni), et de Joël Kuvuna, par ailleurs aumônier universitaire à Mbanza‐Ngungu (Bas‐Congo). Ils sont en train d'être supervisés professionnellement depuis une année et devront co‐animer un 2ème cpt pour parfaire leur formation. Une autre étape décisive consiste dans le lien structurel de partenariat établi entre le Projet cpt/RDC et l'Hôpital de Heal Africa. Heal Africa (projet plus large que l'hôpital, et qui l'inclut) est devenu un centre de compétence indiscutable et reconnu dans tout le pays, pour la formation des médecins spécialistes, et des infirmiers dans une perspective de réponse holistique aux besoins de la population. Il avait déjà la perspective de devenir aussi un centre de compétences pour la formation des aumôniers. Le projet cpt correspond donc à leur propre perspective. Par ailleurs une rencontre personnelle a été organisée avec une vingtaine de responsables de différentes églises et communautés de Bukavu, capitale de 2 millions d'habitants du Sud‐Kivu. Ils ont été rendus attentifs à l'innovation capitale introduite en RDC et à Goma, par la formation pastorale clinique et ils ont été préparés à en (faire) bénéficier. De même de nombreux contacts ont été établis avec les professeurs de théologie pratique de la faculté de l'ULPGL (Université Libre des Pays des Grands Lacs) à Goma, et de la faculté de théologie du PIASS (Protestant Institute of Arts and Social Sciences) à Butaré (Rwanda) ainsi qu'avec le Président de l'Eglise Presbytérienne du Rwanda. Ces contacts visent ‐à établir des relations entre le projet cpt et les universités (pour une inter‐fécondation et une future introduction de cours de pastorale clinique en faculté) ‐à permettre à des professeurs de bénéficier de cette formation ‐à faire connaître cette possibilité parmi les bénéficiaires potentiels. L'intérêt pour cette formation commence à sérieusement dépasser les frontières du pays. Des candidats sérieux s'annoncent de l'Angola, Congo Brazza, Rwanda, Cameroun, Côte d'Ivoire, Tchad. Nous verrons dans quelle mesure cela se concrétisera.
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7.4 Réf.CL
Budget global (résumé)
Etat au 27.08.2013 US$ 0 0
voir note ° 2013 2014 CHFr. CHFr. 1000 0 1000 0
2015 CHFr. 1000 1000
1600
1520
1520
1520
0 1600
0 1520
1520
1520
total 21232 restaura=on 19 pers. 40j à env 9$ 6786 logement 16p 37j à 5$ 2960 Séjour 3 formateurs avant et après le cours 37j à 40$ 1480 transport local visites à l'hôpital 12j à 150$ 1800 vers Goma à la charge des stagiaires transport formateurs 6310 GVA‐Kigali‐Goma 2500 2xKin‐Goma= 2x 1200 2400 1x Bunia ‐Goma Prospec=on810 1xBunia‐Goma 600 communica=on informa=on, accueil hôpit, TV, journaux 400 salaire formateurs 800 matériel didac=que 496 inves=ssement Imprimante 200 total cpt Goma 13 21232
20170
Budget CPT Kisangani sept‐oct 2013
18478
17554
20618
19587
Inves=ssements Matériel de bureau* voir notes à la fin du budget Sous‐total 7.4.1
Fonc=onnement Personnel Mise en œuvre** Logis+que Déplacements*** Sous‐total 7.4.2
Coûts directs liés aux ac=vités
R1A3 Résultat 1 Ac=vité 3 (3 cours CPT)
Budget CPT Goma juin‐août 2013
10 20 24 30 40 41 42 43 44 50 60 70 80
10 restaura=on 8460 20 logement 7950 30 transport local 15x 100$= 1500 transport stagiaires Bunia, Isiro, Buta, Yangambi 2452 40 transport formateurs 2xKin‐Kisangani= 2x 680 1360 60 salaires 1170 70 matériel didac=que 750 80 inves=ssement 860 Loca=ons 2620 Divers 660 Contribu=on locale ‐9304 Total cpt Kis 13 18478
Budget CPT Kinshasa nov‐déc 2013 10 restaura=on + logement 30 transport local 40 transport formateurs GVA‐Kinshasa
13034 1074 3300 2500
2x Intérieur‐Kin 50 60 70 80
communica=on salaires défraiement matériel didac=que inves=ssement unité centrale PC total cpt Kin 13
800 550 930 990 740 20618
Budget pour les 3 cours cpt 2013 60328 57311 Budget pr CPT Kinshasa janv 14 **** 19878 Budget approxim. pr CPT Mbuji‐Mayi 14 20000 Budget approxim. pr CPT Goma oct 14 20000 Budget pour les 3 cours cpt 2014 59878 Budget pr CPT Kinshasa 15 20000 Budget pr CPT Kisangani (?) 15 20000 Budget pr CPT Goma (?) 15 20000 Budget pour les 3 cours cpt 2015 R2A1 Résultat 2 Ac=vité 1 (cours méthodologie pour formateurs)
18884 19000 19000 56'884 19000 19000 19000 57'000
2ème Cours de méthodologie
6'000
R2A2 Résultat 2 Ac=vité 2 (supervision des formateurs) 1500
1425
3000 64828 Total charges (additions sous-totaux) 66428 Frais d’accompagnement ONG suisse (max 15%)
Coût total projet (7.4.10)
supervision des formateurs en forma=on accrédita=ons suivi Imprévus******* Sous‐total 7.4.3
Plan financier en Fr CH ParWcipaWon locale en cash 3000 Fonds propres de l'AssociaWon Dons et FondaWons privées, reçu en 2013, espérés en 2014‐15 Financements publics
Financement autre recherché **** Total
2850 61586 63106 5000
1425 500 500 3000 68'309 70829 5000
1425 1000 500 3000 62'925 65445 5000
68106
75829
70445
2013 ****2014
2015
2850 0 65256
2850 0 20000
2850 0 20000
0
53000
47600
68106
75850
70450
Notes
° Les budets de 2014 et 2015 doivent être encore précisés, à parWr des expériences de 2013 * Les invesWssements sont inscrits à l'intérieur de chacun des trois cours CPT ** C'est un forfait de 100/mois pour planificaWon, organisaWon, gesWon des 3 cours CPT *** Les déplacements sont inscrits à l'intérieur de chaque cours **** Une parWe des fonds budge`és 2014 do` être disponibles avant novembre 2013 déjà
ANNEXE 1: LE CADRE LOGIQUE du Projet CPT Congo (Formation d'aumôniers d'hôpitaux)
But
Mise en place d'une formation pour 30 stagiaires/ an permettant une approche holistique des soins en milieu hospitalier
Résultats
Amélioration des soins en milieu hospitalier
Objet
Résumé
Indicateurs
Preuves
Les hôpitaux deviennent des lieux de reconstruction de vie, et non seulement réparateurs du corps I1. Nb de patients touchés par Registre du service cette approche. d’aumônerie
Hypothèses Déstabilisation politique du pays (guerres, désordres, violences,corruptions)
I2. Evaluation de la pertinence Fiches d’évaluation des de cette approche par les malades, témoignages malades
R1. 25 professionnels laïcs ou religieux R1 I. Nb d'aumôniers formés par an sont capables de conduire une ayant passé le test et aumônerie hospitalière et d'accompagner l’évaluation pratique les malades et les soignants
Participation des stagiaires aux frais de cours trop élevée Fiches de suivis des aumôniers . formés Manque de candidats stagiaires compétents
R2. 9 superviseurs sont en mesures de porter le processus de formation et de suivis (en 4 ans)
R2 I. Nb de superviseurs capables et formés
Accréditations reconnues par le Manque de candidats comité de référence et superviseurs compétents l'université UPC
R3. 10 aumôneries œcuméniques sont établies dans les hôpitaux, et intégrées au corps soignant
R3 I1 Nb d’hôpitaux avec un service d’aumônerie . R3 I2 Nb d’aumôniers et évaluation de la qualité du service
Registre de suivis
Risque (probable) de non participation de la hiérarchie de l'Eglise catholique, pour des raisons qui leur sont propres
R1 A1. Un recrutement et une sélection des stagiaires est organisée
I1. Nb de personnes recrutées/sélectionnées, selon critères de recrutement
Risque de refus de participer à la formation CPT pour cause de peur de la guerre
Activités
R1 A2. 3 formateurs qualifiés (ainsi que 6 formateurs en formation) sont I2. Nb de formateurs recrutés sélectionnée et recrutés R1 A3. 3 cours de formation pastorale I3. Nb de cours réalisés cliniques (CPT) sont organisés chaque Nb d’hôpitaux touchés année
R1 A4 Un test de fin de cours est établi avec une évaluation pratique
I4. Nb de personnes ayant passé le test Nb de personnes ayant abandonné le cours Nb de personne n’ayant pas passé le test
Test de fin de cours
R1A5 Les aumôniers formés sont suivis pendant les 2 ans consécutifs
I5. % des aumôniers suivis % des aumôniers encore en fonction après 2 ans
Rapport de suivis des aumôniers formés Risque (peu probable) que des responsables d'églises craignent et refusent ce type de pastorale
R2A. Une filière de formation des Les cours CPT sont aussi un aumôniers est établie, par la formation de des lieux de formation des superviseurs: superviseurs R2A1. Des cours de formation méthodologique sont organisés périodiquement (tous les 2-3 ans) R2A2. Les superviseurs en formation se font superviser par des superviseurs accrédités R3A. A l'occasion des cours CPT les Directions d'hôpitaux et les soignants font l'expérience de la pertinence de cet apport des aumôneries
I1. Dates des cours réalisés
I2. Nb de superviseurs en formation
Rapport de suivis des superviseurs en formation
I3. Nb d'hôpitaux touchés par les cours CPT
Evaluations données par ces directions d'hôpitaux
Risque (peu probable) que des Directions d'hôpitaux n'entrent pas en matière (et n'en font pas l'expérience )
ANNEXE 3: Vision du projet de formation des aumôniers d’hôpitaux L’aumônerie d’hôpitaux prend place à l’intérieur d’un concept moderne de la prise en charge globale des soins par une équipe pluridisciplinaire intégrant les dimensions humaines, sociales, psychologiques et spirituelles des patients. La formation CPT vise à rendre les aumôniers compétents pour assumer leur tâche de « soignants spirituels » à l’intérieur de ce concept hospitalier. Elle vise ainsi une formation profonde de la personne des aumôniers pour qu’ils deviennent capables de rencontrer la souffrance de façon pertinente, et en interaction avec les soignants. C’est une contribution centrale au développement d’un pays. En effet les premiers bénéficiaires de ces formations sont eux‐mêmes des théologiens universitaires et des responsables de réseaux ecclésiaux et communautaires. Ils sont appelés non seulement ‐ à créer de tels « services » dans les hôpitaux de la République en lien avec leurs Directions, et ‐ à exercer eux‐mêmes cet accompagnement spirituel auprès des patients et des soignants ‐ mais aussi à devenir multiplicateurs d’une telle vision des soins adaptée à la prise en charge globale des patients. Le bénéfice final se trouve bien sûr auprès des nombreux patients confrontés aux crises existentielles de leur vie, et à la qualité des soins qui leur sont prodigués. L’impact à long terme sur la population entière se manifeste par une croissance de la conscience de soi et une meilleure capacité à prendre son destin en main. En effet cette formation ‐ vise la transformation de la personne des pasteurs et prêtres, pour qu’ils découvrent et développent leur propre potentiel au service d’une écoute profonde, attentive et guérissante de leurs interlocuteurs. Elle est innovante en ce que les aumôniers apprennent à rencontrer réellement la souffrance. Elle rend l’église pertinente dans son accompagnement des malades. Elle ‐ se fait sur le terrain‐même de l’hôpital et à partir du contact direct avec les malades et les soignants. ‐ elle invite le stagiaire à se confronter avec la souffrance et l’impuissance telle qu’elle lui apparaît, en découvrant ce qu’elle produit en lui ‐ elle lui permet d’accéder aux ressources profondes qui lui sont propres et qui lui sont données ‐ et d’accompagner les personnes dans la mise en œuvre des ressources profondes qu’ils ont en eux et qui leur sont données. En d’autres termes, voici donc ce que vise la stratégie globale du projet •au niveau des personnes : Chacun(e) accède à ses propres ressources humaines‐spirituelles et à une prise en charge personnelle de son existence. La mise en œuvre des ressources propres de chacun(e) favorise son autonomie et accroît son pouvoir et son espérance, en cohérence avec sa foi en Jésus‐ Christ et avec la communauté. Cette dimension commence par les stagiaires et les aumôniers eux‐mêmes qui en font l’expérience durant les formation clinique pastorale (CPT) et qui sauront la partager avec les soignants et les malades. Ceux‐ci retrouvent leur santé et/ou leur "pouvoir dans la vie", car la guérison de la personne s'enracine dans la guérison intérieure, par une amélioration de l'image de soi, de ses relations avec les autres, avec soi et avec Dieu, et par un renforcement de ses capacités à prendre sa vie en charge • au niveau des aumôneries : Celles‐ci deviennent compétentes et crédibles au sein des institutions hospitalières, comme partie intégrante de la prise en charge des patients; compétentes quant à leur approche spirituelle des patients et à leur collaboration avec les soignants. Nous espérons qu’au minimum un aumônier formé soit disponible pour chaque hôpital de RDC en 2020, grâce à la filière de formation que le projet met en place • au niveau des hôpitaux Le système de soins hospitaliers intègre dans sa pratique une perspective de médecine holistique (de la personne), s'appuyant sur les ressources personnelles, familiales, sociales, culturelles, spirituelles des patients et des soignants Les hôpitaux deviennent des lieux de reconstruction de vie, et non seulement réparateurs du corps. La qualité des soins hospitaliers croît, par le développement d'une médecine de la personne qui prend en charge l'humain et par un accompagnement des patients des hôpitaux dans leurs besoins existentiels‐ spirituels •au niveau des églises Elles accomplissent leur mission dans les hôpitaux au travers des aumôneries, en coopération avec la direction et le personnel hospitaliers. Pour cela elles collaborent avec les facultés de théologie au soutien de la formation des aumôniers. Elles développent les fondements d'une approche de la pastorale et de l'humain qui intègre la réalité de la souffrance, de l'impuissance et la compassion. Elles prennent conscience qu’il y a une correspondance fertile possible entre le service d’une institution hospitalière et leur propre mission de témoignage et de compassion auprès des souffrants. Des pasteurs/prêtres et professionnels laïcs deviennent capables d'accompagner les souffrants, malades en hôpital • au niveau du pays Les causes de pauvreté, d'impuissance et de violence diminuent grâce à l'humanisation de la prise en charge de la santé dans les lieux de soin, et grâce à la dynamique de guérison intérieure des patients et au recours à leurs ressources intérieures
ANNEXE 4: ACTEURS du Projet CPT Congo (Formation d'aumôniers d'hôpitaux)
Dépositaires d'enjeux Acteurs
Intérêts …de chaque dépositaire d'enjeux par rapport au projet et à ses objectifs
Impact*
Priorité **
Primaires : qui bénéficient ou qui sont lésés par une activité. Les personnes dont le bien-être peut dépendre d'une ressource ou d'un service pris en charge par le projet.
1 Stagiaires:aumôniers, pasteurs, prêtres 2 Groupe de superviseurs (en formation) 3 Superviseurs externes
renforcemt capacité d'accompagnmt renforcemt capacité de formateur supervision des formateurs
+ + +
1 1 3
4 Directions d'hôpitaux, et du Nursing Soignants 5a Patients, malades 5b Personnes atteintes du VHI/S 5c Traumatisés de guerre 5d Femmes violées en réahabilitation 5e) collaborateurs 5f) paroissiens
meilleure prise en charge (suspicion initiale) meilleure santé-vie-relation
+ (-)
2
+
1
6a ECC (Eglise d Christ au Congo) Directeur Nat.Aumôneries: Past.Mbuta 6b Formateurs CPT 6c Comité référence CPT/RDC 6d ECC DEVEM (Dépt Vie Egl et Evang.)
accomplissement mandat
+
1
réalisateurs garant de compétence accomplissement mandat
+ + +
1 2 2
7 UPC (Université Proest.Congo-Fac Théol) collaboration, ULPGL, autres Facultés et Instituts Bibl développement de l'offre Secondaires : toutes les autres personnes et institutions ayant un intérêt dans les ressources. 6e ECC président National accomplissement mandat 6f ECC Synode national mandataire initial (4) 6g ECC Compagnies pasteurs urbaines formations de leurs responsables crainte d'autonomie des pasteurs 6h ECC Direct Aumôneries provinciales accomplissement mandat
+ (-)
2
+ + + +
2 3 3
8a CENCO Conf. Episcopale Nat.Congo
accomplissement mandat, collaboration, concurrence ? accomplissement mandat collaboration, concurrence ? accomplissement mandat, collaboration accomplissement mandat évt bailleur de fonds réalisation objectifs évt salaires des aumôniers
+/-
4
+/-
3
+
3
+/-
3
+/-
4
12 Donateurs institutionnels: Fondation Champ- Soleil, Paroisses,
dépense efficace des fonds réalisation objectifs
+
4
13 Services d'aumôneries en Suisse CHUZ, CHUV, CHUB 14 ASRSP (Ass.Suisse R de Superv Past): Partenaire de compétences 15 Programme belge d'accompagnt spi laïque dans hôpitaux (Clin.Univ.Kin)
Partage de compétences, intérêt
+
4
Garante initiale des exigences de compétences Partage de compétences sur le terrain
+
4
+/-
4
8b Caritas Congo 9 Dir.Nation.Aumôneries kimbanguistes 10 SANRU Dépt Œuvres médicales RDC 11 Ministère de la Santé RDC
2
ANNEXE 5 Plan d'action de l'Association ProjetCPTCongo Le plan d'action de l'association s'adapte à celui du projet, selon son but (Art 3.Buts : « L`Association a pour buts d'offrir un appui aux églises de RDC (Congo Kinshasa), dans leur projet de formation des aumôniers d'hôpitaux.) Par ses membres, elle cherche à faire connaître le projet auprès ‐ de personnes individuelles, ‐ de paroisses et communautés ecclésiales de Suisse romande et allemande ‐ d'instances centrales ou missionnaires des églises et communautés ecclésiales de Suisse romande et allemande (p. ex. Conseil synodal de l'EREB, Mission 21, PPP; SME) ‐ d'institutions qui agissent dans des domaines connexes (p.ex. l'aumônerie de l'hôpital universitaire de Zurich) ‐ de fondations privées (comme Champ‐Soleil) ‐ d'associations qui peuvent nous aider dans la gestion de projet et recherche de fonds dans la perspective de la coopération au développement (comme Interaction) ‐ de fédérations cantonales de coopération au développement (comme Latitude 21)
Plan d'action du ProjetCPTCongo La stratégie de mise en place d'une filière de formation des aumôniers d'hôpitaux en RDC se répartit en 4 phases: 2008‐2010 Phase 1 prospection sur le terrain, enquête dans les hôpitaux conception, mise en place d'une forme de cours de base de 5 ou 6 semaines en hôpital réalisation d'un 1er cours CPT‐ Test 2011‐2012 Phase 2 réalisation de 2 cours CPT de base pour aumôniers et de la formation et l’accréditation d’un 1er superviseur congolais 2012‐2015 Phase 3 formation de superviseurs ‐ formateurs, par une formation méthodologique (2012) par la participation à la conduite de cours CPT et par des supervisions professionnelles des candidat parallèlement à la réalisation de 3 cours CPT de base par an 2015‐ ….
Phase 4 autonomie de compétence du corps de formateurs pour poursuivre la conduite de la formation des aumôniers et la conduite de la formation des formateurs‐superviseurs
activité
Recherche de fonds Formation de Schwab à la formulation de projet de développement Préparation des 3 cours 2013: •CPT Goma juin-août 2013 (voir annexe) •CPT Kisangani sept-oct 2013 •CPT Kinshasa nov-déc 2013 Décisions de la faisabilité financière de chacun des cours 4ème cours CPT Goma (10 stagiaires +2 SR en formation) 5ème cours CPT Kisangani (10 stagiaires +2 SR en formation) 6ème cours CPT Kinshasa (10 stagiaires +2 SR en formation) 2014 7ème cours CPT Kinshasa (10 stagiaires +2 SR en formation) 8ème cours CPT Goma (10 stagiaires +2 SR en formation) 2ème cours de méthodologie (évt. 5 superviseurs en formation) 9ème cours CPT à ? (10 stagiaires +2 SR en formation) 2015 Accréditation de 4 superviseursformateurs 10ème cours CPT à Kinshasa (10 stagiaires +2 SR en formation) 11ème cours CPT à ? (10 stagiaires +2 SR en formation) 12ème cours CPT à ? (10 stagiairesde +24SR en formation) Accréditation superviseursformateurs
date 2013 nov-juin 13 jan-mars 13
responsable
Mbuta-Schwab-Völlmin Interaction
nov déc janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre
ANNEXE 5b: Planification des activités (2012-2015) du Projet CPT/RDC
x x x x x x x x x x x
nov-juin 13 nov-juin 13
Tsongo- Schwab (Mbuta) x x x x x x x x
nov-juin 13 nov-juin 13
Aluta- Mbuta Ntobo-Völlmin (Mbuta)
x x x x x x x x x x x x x x x x
mars, mai, août Mbuta-Schwab-Völlmin juin-août 13
Tsongo-Kuvuna-Schwab
sept-oct 13
Aluta-Ikomba-Mbuta
nov-déc 13
Ntobo-Ilanga-Völlmin
janv-févr 14
Kitenge-Makila-Völlmin
fév-mars 14
Tsongo- ? -Schwab
mars-avr 14
Völlmin
sept-oct 14
Aluta- ? -Mbuta
x
x x x x
x x x x x x x x
x
janv-févr 15
x x
sept-oct 15 fin nov 15
x x x x
janv-15
fév-mars 15
x
x x x x x
Annexe 6 Budget global (détaillé)
Etat au 27.08.2013
Inves=ssements Matériel de bureau* voir notes à la fin du budget Sous‐total 7.4.1
Fonc=onnement
Personnel Mise en œuvre** Logis+que Déplacements*** Sous‐total 7.4.2
Coûts directs liés aux ac=vités
Résultat 1 Ac=vité 3 (3 cours CPT) Budget CPT Goma juin‐août 2013 restaura=on
19 pers. 40j à env 9$
formateurs (3) personnel (4) stagiaires(12) Qté
total 6786 1071 1429 4286
nourriture Px u tot total nourriture 5606 divers 1180 logement 16p 37j à 5$ 2960 formateurs (3) 555 pers (1) 185 stagiaires (12) 2220 Séjour 3 formateurs avant et après le cours 37j à 40$ 1480 transport local visites à l'hôpital 12j à 150$ 1800 vers Goma à la charge des stagiaires transport formateurs 6310 GVA‐Kigali‐Goma 2500 2xKin‐Goma= 2x 1200 2400 1x Bunia ‐Goma ProspecFon 810 1xBunia‐Goma 600 communica=on informa=on, accueil hôpit, TV, journaux400 salaire formateurs 800 formateurs congolais: dans leur fct0 formateur suisse bénévole 0 perdiem formateur 1x40jx10$ 400 perdiem pr 2 format.congolais 2x 40jx5$ 400 matériel didac=que 496 papiers rame 10 6 60 agraffeuse pièce 2 20 40 aMache pièce 2 5 10 encre pièce 2 40 80 iles pièce 20 6 120 perforateur pièce 1 20 20 stylo bic et flip chart boîte 20 1 100 cable‐extension pièce 1 10 10 ToileMe ‐ savon + barre Sav. CARTON 1 31 31 P.H. FORFAIT 50 1 25
US$ 0 0
voir note ° 2013 2014 CHFr. CHFr. 1000 0 1000 0
2015 CHFr. 1000 1000
1600
1520
1520
1520
0 1600
0 1520
1520
1520
21232
20170
inves=ssement Imprimante
200 21232
Budget CPT Kisangani sept‐oct 2013 restaura=on
18478
17554
20618
19587
8460 formateurs (3)40j à 15$ 1800 personnel d'appoint (2) 37j à 15$ 1110 stagiaires (10)37j à 15$ 5550
logement
7950
formateurs (3) 40j à 20$ stagiaires (10) 37j à15$ transport local 15x 100$= transport stagiaires Bunia, Isiro, Buta, Yangambi transport formateurs 2xKin‐Kisangani= 2x 680 salaires formateur (1)
p.d'appoint
matériel didac=que
750 10 x 5$
photoc verbaem
50 700
imprimante laptop
120 740
inves=ssement
Loca=ons
Divers
1500 2452 1360 1170
2x 40jx 5$ 400 1x40x10$ 400 2x37x5$ 370
format en form
classeurs, bics
2400 5550
860
Locaeon des salles **** locaeon gpe 2x30$/jx37j
2620 2220
électrogène
400
Kit médical de secours Imprévu
360 300
contribueon locale
Budget CPT Kinshasa nov‐déc 2013
660
‐9304 18478
restaura=on+ logement 13034 formateurs (3) x 38j à20$ 2280 formateur suisse supplément soir 37jx7$ 259 formateur: séjour après le CPT 31j x35$ 1085 perdiem format en form 2x40jx5$ 740 stagiaires (12) x 37jx 17.5$ 7770 séjour suppl. formateur 30j à 30$ 900 transport local 1074 carburant forfait 300 amoresseme forfait 500 nt véhic visite guidée 250 parking 24 transport formateurs 3300 GVA‐Kinshasa 2500 2x Intérieur‐Kin 800 communica=on 550 Séance d’ouverture 2 100 200 Presse écrite + TV Forfait ‐ 350 salaire 930 formateur suisse bénévole 0 perdiem pr 2 formateurs en format 2x 40jx5$ 400
personnel d'appoint (2)x 37jx5$ 370 conférencier 100 agent aéroport 60 matériel didac=que Papiers/rames 10 6 60 Classeurs (13) 13 5 65 Onduleur (1) 1 125 125 Blocs notes (16) 16 4 64 Stylo‐bic (1) 1 ‐ 16 Flip sharp/rame 3 25 75 Marqueurs 18 3,5 63 Encre HP 85A (2) 2 95 190 Encre canon 2 95 190 Agrafe 1 pquet 6 6 cahiers document 12 3 36 Pte infirmerie 100 inves=ssement unité centrale PC
990
740 20618
Budget pour tous les 3 cours CPT 2013 60328 Budget pr CPT Kinsh janv 14 ****** 19878 Budget approxim. pr CPT Mbuji‐Mayi 14 20000 Budget approxim. pr CPT Goma oct 14 20000 Budget pour les 3 cours cpt 2014 59878 Budget pr CPT Kinshasa 15 20000 Budget pr CPT Kisangani (?) 15 20000 Budget pr CPT Goma (?) 15 20000 Budget pour les 3 cours cpt 2015 Résultat 2 Ac=vité 1 (cours méthodologie pour formateurs)
57311 18884 19000 19000 56'884 19000 19000 19000 57'000
2ème Cours de méthodologie
6'000
Résultat 2 Ac=vité 2 (supervision des formateurs)
supervision des formateurs en forma=on accrédita=ons suivi Imprévus******* Sous‐total 7.4.3 Frais d’accompagnement ONG suisse (max 15%)
2850 61586 63106 5000
1425 500 500 3000 68'309 70829 5000
1425 1000 500 3000 62'925 65445 5000
Coût total projet (7.4.10)
68106
75829
70445
2850 0 65256
2850 0 20000
2850 0 20000
0
53000
47600
68106
75850
70450
Total charges (additions sous-totaux)
1500
1425
3000 64828 66428
Plan financier en Fr CH Parecipaeon locale en cash Fonds propres de l'Associaeon Dons et Fondaeons privées, reçu en 2013, espérés en 2014‐15 Financements publics
Financement autre recherché ******
Total Notes
3000
° Les budets de 2014 et 2015 doivent être encore précisés, à parer des expériences de 2013 * Les invesessements sont inscrits à l'intérieur de chacun des trois cours CPT ** C'est un forfait de 100/mois pour planificaeon, organisaeon, geseon des 3 cours CPT *** Les déplacements sont inscrits à l'intérieur de chaque cours **** Nous sommes en discussion avec les organisateurs du cours é Kisangani pour que ce montanM soit réduit ****** Une paree des fonds budgeMés 2014 doM être disponibles avant novembre 2013 déjà