BELGIQUE-BELGIË P.P.-P.B. 1050 BRUXELLES 5 BC 12275 Bureau de dépôt Bruxelles 5 N° d’agrément : P912638

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rue Jourdan 151 1060 Bruxelles Tél : 02 733 72 99 Fax : 02 646 89 68 www.preventionsida.org



Asbl créée en 2000,

la Plate-Forme Prévention Sida

regroupe l’ensemble des associations travaillant dans le champ de la prévention sida. Elle a pour missions :

• le soutien de la concertation des acteurs de la prévention du sida autour des axes à développer dans les campagnes de prévention • et la mise en œuvre de la réalisation de ces campagnes.

Périodique trimestriel Juin – Juillet – Août 2016

« PRÉSERVATIF. DÉPISTAGE. TRAITEMENT. Les bons réflexes pour se protéger du VIH/sida et des IST*. La prévention évolue. Renseignez-vous. » * Infections sexuellement transmissibles

LA PLATE-FORME PRÉVENTION SIDA RELANCE SA CAMPAGNE SUR LA PRÉVENTION COMBINÉE. En juin 2015, la Plate-Forme Prévention Sida a lancé la première campagne belge francophone sur la prévention combinée du VIH/ sida et des IST. Cette campagne s’adresse au grand public mais vise également les groupes particulièrement concernés par le VIH/sida notamment les HSH (hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes) et les personnes migrantes. Son objectif principal, qui s’inscrit dans l’objectif 90-90-90 de l’ONUSIDA, est de contribuer à une augmentation de l’utilisation du préservatif et du lubrifiant, du recours au dépistage VIH/IST et du nombre de personnes qui prennent des traitements, notamment comme moyens de prévention (TPE, TasP et PrEP). Une campagne évaluée Suite à sa première édition, différents aspects de la campagne ont été évalués. L’objectif général de cette évaluation a été de mettre en avant les forces et les faiblesses de la campagne et de sa diffusion afin de la réorienter pour sa relance en 2016. L’évaluation avait également pour but de faire une première étude de l’impact de la campagne sur les connaissances et comportements du public cible. L’évaluation, tout comme la campagne, a été construite en collaboration avec le groupe de travail, composé d’acteurs de la prévention du VIH, avec le soutien de l’Observatoire du sida et de sexualités. Concrètement, l’évaluation a concerné :

Éd. resp. : Thierry Martin rue Jourdan 151 1060 Bruxelles

• La diffusion quantitative des outils de la campagne via les médias et les acteurs de terrain.

• Le processus de construction de la campagne avec le groupe de travail. • La diffusion/utilisation/compréhension auprès des relais1 : 5 focus groups à Bruxelles et en Wallonie auprès de 37 services. • La visibilité/appréciation/compréhension/impact auprès du grand public : sondage online (auprès de 271 répondants à la première question, pour finir à 131 à la dernière) et 3 focus groups en Wallonie regroupant au total 40 personnes. 1 Nous entendons par relais les services et associations qui diffusent et/ou utilisent le matériel des campagnes de la Plate-Forme Prévention Sida en Wallonie et à Bruxelles auprès d’acteurs de terrain et/ou des publics cibles.

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CAMPAGNE SUR LA PREVENTION COMBINEE De manière très brève, l’évaluation de la campagne à permis de mettre en avant les constats suivants. Globalement la campagne plaît, les visuels sont appréciés même si certains sont jugés parfois un peu osés et les différents outils sont pertinents, particulièrement le spot radio et la vidéo pédagogiques pour leur côté très informatif. Des points faibles ont été identifiés et ont été traduits en pistes d’actions à travailler en priorité pour l’édition 2016 : • informer et former les relais sur les outils de la campagne et sur la prévention combinée ; • donner des pistes d’utilisation et de diffusion de la campagne pour les relais ; • favoriser la visibilité et la diffusion de la vidéo pédagogique; • mettre bien en avant les nouveautés de la prévention combinée.

Les nouveautés de l’édition 2016 A partir des constats de l’évaluation, la Plate-Forme Prévention Sida et le groupe de travail ont souhaité apporter plusieurs nouveautés et modifications à la campagne. • Un nouveau visuel plus informatif : l’évaluation a mis en avant le fait que les affiches ne donnent pas beaucoup d’informations au public qui, dès lors, ne saisit pas toujours les enjeux de la prévention combinée en les voyant. Une affiche plus informative qui, à la manière du spot radio, renseigne sur la fonction de chacune des méthodes de prévention a été développée. • Actualisation des outils informatifs : les récentes études permettent de renforcer la pertinence et l’efficacité des nouvelles stratégies de prévention combinées, notamment en ce qui concerne le TasP. La Plate-Forme Prévention Sida a dès lors souhaité rendre compte de ces avancées dans les outils plus informatifs de la campagne : la brochure, le site internet et la vidéo pédagogique. Concrètement, plusieurs études ont montré que lorsque une personne séropositive prend un traitement anti-VIH de manière efficace (prise régulière des médicaments et atteinte durable (minimum 6 mois) d’une charge virale indétectable) et qu’elle a en plus une prise en charge globale (counseling et suivi médical régulier avec contrôle de la charge virale + dépistages et traitements des autres IST), cette personne, et son/ses partenaire(s) bénéficient d’une très bonne protection contre la transmission du VIH lors de relations sexuelles sans préservatif. En effet, une personne séropositive avec une charge virale indétectable (CVI) n’est plus contaminante car son corps contient alors très peu de virus grâce au traitement. Plus le nombre de copies du virus dans le sang est important, plus le risque de transmission du VIH est élevé. Inversement, une charge virale indétectable réduit très drastiquement les risques de transmission. Néanmoins, on ne parle pas encore de protection absolue contre le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, pourquoi ? Il existe ce qu’on appelle un risque résiduel qui est extrêmement faible (proche de zéro, quasi nul) mais qui est encore difficilement quantifiable. De fait, ce risque est calculé statistiquement en extrapolant les résultats d’études réalisées auprès de petites populations de couples stables sérodiscordants à de grandes populations. En pratique, dans toutes les études publiées à ce jour, il n’y a eu aucun cas de transmission sexuelle du VIH entre partenaires sérodiscordants lorsque la personne séropositive avait atteint une CVI. D’autres études sont encore en cours, notamment Partner 2 qui devrait consolider les

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données concernant la transmission lors des relations sexuelles entre hommes. Il y a toutefois eu des cas de transmission dans certaines études, mais ces contaminations provenaient soit de relations avec des partenaires en dehors du couple, soit de relations avec le partenaire séropositif alors que celui-ci n’avait pas encore atteint une CVI. C’est pour cela que l’OMS et l’ONUSIDA ont reconnu que « la thérapie antirétrovirale est efficace à 96% dans la réduction de la transmission du VIH chez les couples où l’une des deux personnes est séropositive ». Par ailleurs, il arrive que la charge virale augmente (par exemple suite à une IST ou suite à l’arrêt des médicaments), elle peut alors ne plus être indétectable. La plupart du temps, la personne va redevenir indétectable si les conditions optimales sont retrouvées. Dans certaines situations, la personne reste plus longtemps avec une charge virale détectable (par exemple lorsque le système immunitaire a créé une résistance aux médicaments). Il revient alors au médecin de faire le point et d’évaluer la stratégie thérapeutique la plus adaptée qui pourra permettre d’atteindre à nouveau une charge virale indétectable. Afin de vérifier si l’on est bien dans les conditions pour avoir une charge virale indétectable depuis six mois, et que l’on n’est pas infecté par une autre IST, il est important d’en parler avec son médecin. En cas de doute, il est préférable d’utiliser un préservatif. Notons qu’avec le préservatif, il y a aussi des risques résiduels compte tenu des échecs d’utilisation ou des ruptures. Le traitement comme prévention (TasP) et le préservatif ont donc un degré de fiabilité semblable et élevé. A chacun de choisir ses méthodes de protection en fonction de sa situation personnelle. • Un guide d’accompagnement pour la campagne : l'évaluation pointe le fait que les relais ne se sentent pas toujours à l'aise avec les outils et la thématique abordée par la campagne. La PlateForme, en collaboration avec les membres du groupe de travail, a donc entamé la rédaction d’un guide d'accompagnement pour favoriser l'appropriation et l’utilisation de la campagne par les relais de terrain.

CAMPAGNE SUR LA PREVENTION COMBINEE Quatre grandes questions y sont abordées : 1. Quels sont les objectifs visés pour chaque outil de la campagne ? 2. Comment diffuser et utiliser au mieux les outils de la campagne dans 7 situations précises ? • Dans les services abordant la prévention du VIH/sida et des IST. • En animation. • En travail de rue. • Lors d’un évènement (festif )/ stand. • En milieu scolaire. • Sur un lieu de travail. • Lieux communautaires. Pour chaque situation, nous proposons : • D’abord un exemple concret d’utilisation de la campagne sous la forme d’un témoignage • Ensuite une liste non exhaustive de propositions d’utilisation des outils dans cette situation. 3. Aidez-nous à en savoir plus sur l’utilisation et la diffusion de la campagne. 4. Et si vous organisiez une formation en lien avec cette campagne dans votre région ? Téléchargez le guide d'accompagnement sur www.les-bons-reflexes.org.

Tous les outils • 1 spot TV mettant en scène la rencontre entre deux personnages « prévention ». • 1 spot radio dans lequel chacun, préservatif, dépistage et traitement prend vie sous forme de voix et explicite leur potentiel préventif. • 8 visuels, diffusés en formats affiches, cartes postales et autocollants présentant les personnages dans diverses positions et pratiques sexuelles • 4 pochettes «préservatifs», déclinaison des affiches. • Une brochure explicative sur la prévention combinée. • Une vidéo pédagogique expliquant brièvement les grands principes de la prévention combinée. • Un site internet de la campagne www.les-bons-réflexes.org. L’objectif du site est de donner un maximum d’informations sur la prévention combinée. La possibilité de s’approprier les renseignements est aussi proposée aux internautes via un outil de recherche de lieux de dépistage et via « Le mur des bons réflexes ». Cette dernière partie du site a pour but d’inviter les internautes à devenir acteurs de la campagne en quelques clics rapides et faciles d’accès. • Un guide d'accompagnement.

Vous aussi diffusez la campagne Les divers outils de cette campagne seront diffusés dans toute la Fédération Wallonie-Bruxelles via les Centres Locaux de Promotion de la Santé (CPLS), les asbl de prévention du sida et de promotion de la santé, les lieux fréquentés par les adultes, etc. Si vous désirez recevoir du matériel provenant de cette campagne, contactez le CPLS de votre région ou la Plate-Forme Prévention Sida via [email protected]. Plus d’informations, surfez sur www.les-bons-reflexes.org.

Mary Stevens

Espace P… et la nouvelle campagne sur la prévention combinée Comme chaque année, nos 15 travailleurs sociaux diffusent les outils de la campagne « Les Bons Réflexes » mis à disposition par la Plate-Forme Prévention Sida auprès de son public sur les lieux de prostitution en région bruxelloise et en région wallonne. Les affiches sont exposées à l’entrée des bars ou dans les chambres et nous donnons les préservatifs et les brochures sur les IST. Nous informons aussi les travailleurs du sexe sur la contraception, le cancer du col de l’utérus, les nouveaux règlements communaux qui les concernent et sur la procédure de reconnaissance des victimes de la traite des êtres humains. Nous sommes la plupart du temps accompagnés de médecins qui proposent un dépistage gratuit et anonyme du sida, des hépatites B et C, de la syphilis, du gonocoque, de la chlamydia et du cancer du col de l’utérus. La campagne « Les Bons Réflexes » a d’abord dû être expliquée aux travailleurs(euses) sociaux d’Espace P… afin que le concept de prévention combinée soit ensuite transmis correctement aux travailleurs(euses) du sexe. Nous nous sommes rendu compte que la brochure ou notre intervention étaient indispensables à une bonne compréhension du message figurant sur l’affiche. Sur le terrain nous avons insisté sur le fait qu’en plus du préservatif et du dépistage, il y avait désormais une troisième stratégie de prévention envisageable : le traitement qui permet aujourd’hui d’atteindre une charge virale indétectable, ce qui permet, dans certaines conditions précises, d’envisager l’abandon du préservatif. Pour les travailleurs(euses) du sexe, dans le cadre de leur travail, le préservatif reste indispensable car il protège non seulement du VIH mais aussi des autres IST. Il est recommandé pour les rapports vaginaux, les rapports anaux mais aussi pour la fellation. Le dépistage des IST quant à lui est recommandé deux fois par an. Depuis deux ans, nous avons aussi profité de plusieurs réunions d’équipes pour nous positionner par rapport à la PreP, aux TROD et au TPE. Pour le moment, notre association continue de proposer un dépistage médicalisé, délocalisé sur les lieux de prostitution, par prise de sang, frottis vaginal et frottis de col ce qui permet de combiner sept dépistages à la fois ! Et pour le TPE nous expliquons que celui-ci peut être demandé aux urgences des Hôpitaux de Référence Sida en cas de risque de transmission du VIH important et exceptionnel. Notre souhait : que la brochure « Les bons réflexes » de la PlateForme existe en d’autres langues. En effet la moitié des travailleurs du sexe rencontrés en Belgique parle roumain, bulgare, albanais, hongrois, anglais, espagnol ou portugais… Nous disposons aussi de nos propres brochures informatives en dix langues différentes mais elles ne sont pas aussi complètes par rapport à la PreP, aux TROD et au TPE que la brochure de la Plate-Forme. Ce sont surtout des invitations à utiliser le préservatif avec les clients et à se faire dépister pour les IST et vacciner contre l’hépatite B.

Espace P…

Plate-Forme Prévention Sida 3

PREVENTION ET MILIEU FESTIF

Les milieux festifs, lieux d’écoute et d’échanges sur la vie affective et sexuelle

ACTION DE LUTTE CONTRE LE SIDA ET LES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES CHEZ LES ADOS ET LES JEUNES ADULTES DE LA PROVINCE DE LUXEMBOURG EN MILIEUX FESTIFS

Un partenariat entre : • le Centre Local de Promotion de la Santé du Luxembourg, • la Plate-Forme Prévention Sida, • l’AMO Média-Jeunes, • les Maisons des Jeunes de Marche-en-Famenne, Bastogne (Anim’Jeunes) et SaintHubert, • les Centres de Planning familial de Libramont, Arlon et Marche, Choisir asbl, • le Centre pluraliste de planning familial de Libramont, • le Centre de Planning familial de Bastogne, • le Centre de Planning familial Ourthe-Amblève de Barvaux. Depuis près de 10 ans, ces nombreux partenaires sont réunis autour d’un projet de prévention des IST-Sida par les pairs en milieu festif dans la province de Luxembourg. Plusieurs objectifs sont poursuivis chaque année sur les festivals accueillant la tonnelle orange de « Sex in Fest »: • valoriser chez les jeunes une attitude de vigilance vis-à-vis des IST et maintenir une « conscience de fond » ; • informer les jeunes des risques, des moyens de prévention et des traitements des infections ; 4

• informer les jeunes de manière générale sur la vie affective et sexuelle et des (bons) réflexes à avoir en cas de rapports sexuels non protégés ; • maintenir informés les jeunes bénévoles et les professionnels des évolutions diagnostiques, thérapeutiques et des moyens de prévention et de lutte contre les IST ; • sensibiliser les organisateurs à l’importance d’une démarche de sensibilisation aux IST dans leurs évènements ; • favoriser chez les jeunes l’utilisation du préservatif. Contribuer à lever les tabous et à faire de l’usage du préservatif un acte responsable auprès des jeunes. La formation reste essentielle dans ce projet. Durant toute une journée, les jeunes (entre 16 et 25 ans) suivent une formation théorique et pratique : ils apprennent les notions de base sur les IST mais également à gérer un stand et à travailler en équipe. Ils se familiarisent avec le matériel et rencontrent l’équipe qui les encadrera lors de l’évènement. Cette formation est donnée par la Plate-Forme Prévention Sida et Sid’aids Migrant. Ainsi formés, des dizaines de jeunes bénévoles accompagnés de professionnels, vont à la rencontre des festivaliers. Ils parlent, échangent, questionnent, informent sur les risques, les moyens de prévention et les traitements des IST et du sida. Au travers du stand et avec l’aide d’outils d’informations et d’animations ludiques et créatives, ils arpentent les plaines des festivals, abordent d’autres jeunes, et de cette manière, la sensibilisation est réalisée par des jeunes pour les jeunes via la stratégie dite de l’éducation par les pairs.

En 2016, cette équipe se rend sur les festivals suivants: • Durbuy Rock, le 9 et 10 avril, • Baudet’stival: les 8, 9 et 10 juillet à Bertrix, • Donkey Rock Sélange : le 13 août à Sélange (festival du 12 au 14), • Wardin Rock: les 2 et 3 septembre à Wardin, • Open stream festival: le 10 septembre à Hotton. Grâce à la grande visibilité du stand, celui-ci est devenu au fil des ans un passage habituel pour les festivaliers. Ils savent qu’ils peuvent y trouver des préservatifs, de l’information et un espace de parole et d’activités récréatives et ludiques. Depuis le lancement de Sex in Fest en 2007, le dialogue est donc ouvert dans les festivals de la verte province ! Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.clps-lux.be ou à l’adresse suivante [email protected].

Informations et contacts : • Centre Local de Promotion de la Santé : Jill Arens, 084/31 05 04 • Plate-Forme Prévention Sida : Godefroi Glibert, 02/733 72 99

Pour l’équipe de Sex’in Fest, le CLPS Luxembourg

PREVENTION ET MILIEU FESTIF

Quand festival de l’été rime avec prévention des IST La Plate-Forme Prévention Sida sera à nouveau présente sur plusieurs festivals cet été et son stand deviendra un lieu d’accueil, d’échanges et de distribution d’outils de prévention et d’informations. Dans un cadre ludique et détendu, les festivaliers pourront venir tester leurs connaissances sur le VIH/sida et sur les IST mais aussi leur capacité à mettre en aveugle un préservatif sur un godemichet. Ils pourront également se faire prendre en photo avec un message de prévention et de sensibilisation pour faire reculer les discriminations dont souffrent toujours les personnes vivant avec le VIH à l’heure d’aujourd’hui.

Venez visiter le stand et poser vos questions aux bénévoles et repartez avec un badge personnalisé et un préservatif gratuits. Saison 2016 : le Wacolor (le 24 juin à Wavre), Couleur Café (les 1, 2 et 3 juillet à Bruxelles), le La Semo (les 8, 9 et 10 juillet à Enghien), Dour Festival (du 13 au 17 juillet à Dour). Surfez sur la page FB de la PlateForme Prévention Sida et découvrez toutes les photos de nos interventions !

Godefroi Glibert Plate-Forme Prévention Sida

SEX&CO & LOVE ATTITUDE : l’été sera chaud Soleil, petits débardeurs, festivals, sable chaud,… tout cela contribue généralement à augmenter le thermomètre du désir. Et on aime ça ! C’est bientôt l’été et les vacances, moments propices aux nouvelles rencontres et aux plaisirs divers et variés…si vous voyez ce qu’on veut dire. Les centres de planning familial vous accompagnent cet été avec Sex&co & Love Attitude pour répondre à vos questions sur le sexe, l’amour, le plaisir, histoire de prendre votre pied en toute sécurité !

SEX&CO, le temps des festivals Sex&co, c’est le rendez-vous festif des Centres de Planning Familial : le sexe, l’amour, les rencontres, le plaisir, les risques, … parlons-en ! Des animateurs de centres de planning familial accueillent les festivaliers au cœur

de la fête pour les informer, les conseiller, les orienter, donner du matériel de prévention et de réduction des risques. L’objectif de ce projet, initié en 2005 par des travailleurs de centres de la Fédération Laïque de Centres de Planning Familial, est de développer une approche de l'éducation à la vie affective et sexuelle hors du champ scolaire, tenter de réduire les risques en milieu festif, y promouvoir le libre choix et la responsabilité en matière de sexualité et de plaisir.

Le stand Sex&Co Repérable à son drapeau Sex&Co, le stand est occupé par les animateurs des planning familial qui répondent aux questions des festivaliers et leur mettent à disposition : • Des animations travaillant les représentations sur la sexualité, le port du préservatif, … • Des brochures sur la contraception, la rencontre amoureuse, les grossesses, les infections sexuellement transmissibles, … • Des préservatifs moulants et flottants (masculins-féminins), du lubrifiant à base d’eau, des mouchoirs à plaisir (digues dentaires) • Des pilules du lendemain, si nécessaire.

Les rendez-vous de Sex&Co en 2016 : • La Belgian Pride : Bruxelles, le samedi 14 mai. • Le Concerto à 5€ : Rebecq, le samedi 25 juin. • Couleur Café : Bruxelles, du 1er au 3 juillet. • Les Ardentes : Liège, du 6 au 10 juillet. • Dour Festival : Dour, du 13 au 17 juillet. • Francofolies : Spa, du 19 au 23 juillet. • Esperanzah! : Floreffe, du 5 au 7 août. • Urban Arts Festival : Bruxelles, le vendredi 19 août. • Et peut-être d’autres encore… ! Retrouvez-nous sur Facebook : http:// www.facebook.com/pages/Sex-and-Co/. Les photos des visiteurs du stand et la brochure sont téléchargeables via : www. sexandco.info. Nous avons également produit une mini capsule vidéo de 4 minutes pour vous présenter notre projet en son et en image : http://vimeo.com/30784306. Plus d’infos : tel. 02/505.60.69 – [email protected]

Christophe Moeremans Coordinateur du projet « Sex&Co » 5

PREVENTION ET MILIEU FESTIF

Le Service de Santé Affective, Sexuelle et de Réduction des Risques (S.A.S.E.R) et les festivals de l’été en Province de Namur Le SASER sera présent avec un stand animé par des professionnels de la santé le 25 Juin au festival Verdur Rock et les 5-6-7 août au festival Esperanzha ! Lors de ces festivités, le SASER et ses partenaires locaux (points relais sida, Maison Provinciale du Mieux Etre, partenaires de services spécialisés en toxicomanie, stagiaire et bénévoles) proposeront :

LES NOUVEAUTÉS DU SASER Le jeu « COA, KWAS, QUOI ? » Vous l’avez peut-être vu lors d’un festival ou lors d’animations en milieux scolaires ou extrascolaires (Henallux) réalisées par l’équipe du SASER.

Pour qui ? les personnes qui le souhaitent peuvent à présent bénéficier de son accueil et de son écoute. Quand ? Les mardis après-midi. Les entretiens peuvent se tenir individuellement ou en couple, les mardis entre 13 heures et 17 heures ou sur rdv au 081/776699 ou au 0486/409288.

• des jeux interactifs sur les IST/sida et sur la Réduction des Risques ; • une écoute par des professionnels (assistantes sociales, éducatrices, psychologues, infirmières, étudiante infirmière, conseillère conjugale et familiale) ; • des outils de prévention gratuits : préservatifs, brochures, etc.

Pourquoi ? Elle vous offre la possibilité de bénéficier gratuitement d’entretiens relatifs à la vie relationnelle, affective et sexuelle, dans un climat sécurisant, apaisant et en toute confidentialité.

Labellisation « Quality night » du festival Esperanzha !

Il s’agit d’un jeu qui permet de se familiariser avec les stratégies de prévention combinée (prévention x dépistage x traitement) de manière ludique et instructive. Construit comme un quiz, le jeu est mené par des batraciens qui sautent de questions en questions. Je ne vous en dis pas plus, préparez vos équipes et rejoignez-nous au stand du SASER, à Esperanzha les 5-6-7 août.

Le SASER est le coordinateur du projet Quality Night, initié par Modus Vivendi, en Province de Namur. La labellisation du festival Esperanzha fait partie des concrétisations de l’année 2016.

Créé en 2014 par une équipe dynamique et créative, il revêtira cet été ses plus beaux atours car serti d’un design bucolique et coloré.

La permanence, par qui, pour qui, pourquoi, quand ? Qui ? Une conseillère conjugale et familiale (CCF), Marie Lambert, participe aux projets 6

du service en réalisant des prestations (animations et suivis de demandes individuelles) dans le cadre du projet destiné aux personnes migrantes.

Un espace d’écoute qui permet à chacun de mettre des mots, de prendre du recul face à une situation vécue, de mettre en place des nouvelles manières d’être et d’agir dans le respect de chacun. Voici des exemples de problématiques qui peuvent être abordées : « Je ressens un mal-être », « Je tourne en rond », « Nous ne parvenons plus à communiquer », « Je ne me sen spas très à l’aise avec ma sexualité », « Je ne comprends pas ce qui m’arrive », « Je me mets en danger, je n’arrive pas à en parler », « Je me sens coupable ».

Formation de printemps du SASER Les 6 et 8 juin, une formation sur la diversité des orientations sexuelles. Inscrivez-vous ! Pour plus d’infos : www.lesaser.jimdo.com ou 081/77 68 20

Bénédicte Rusingizandekwe Responsable du Service de Santé Affective Sexuelle et de Réduction des Risques

PREVENTION ET MILIEU FESTIF

Une partie de l’équipe « Ecran d’Eveil »

Le Collectif Santé, c’est quoi ? Fondé en mars 2014, le Collectif Santé Mons-Borinage est une asbl ayant pour finalité la réduction des risques et des discriminations liées au VIH et aux IST. Les différents membres du Collectif tels que le CHU Ambroise Paré, les Centres de Planning Familial de Mons-Borinage, le CLPS, Espace P, le service Prévention de la Ville de Mons et autres structures préventives et de réduction des risques collaborent étroitement sur divers projets et sont présents lors d’évènements connus du public sur toute la région de Mons-Borinage afin d’y tenir des stands d’information et de prévention. Le Collectif intervient en milieux festifs mais aussi dans le milieu scolaire avec différents outils de prévention.

Le Collectif au cœur des festivités estivales

(*) Un petit mot sur Ecran d’Eveil …

Cet été, le Collectif Santé sera présent sur de nombreux évènements.

Ecran d’Eveil est une association montoise ayant pour objectif la prévention des IST/sida auprès des populations de Mons-Borinage et celles d’origine subsaharienne en particulier.

• Au « Concert prévention » du quartier de la gare de Mons (place Louise), en partenariat avec l’asbl Ecran d’éveil (*) le 18 juin de 14 à 23h. Ce concert est organisé dans le cadre des fêtes de la musique. Le but est de fédérer des personnes d’origines diverses et permettre d’en sensibiliser un grand nombre sur des thématiques très variées. • A l’Erotix Mons du 3 au 5 juin en partenariat avec la Plate Forme Prévention Sida et Espace P. • Au Summer Mons Festival du 8 au 9 juillet en partenariat avec le Service de Prévention de la Ville de Mons. • Au Festival de Dour, connu comme l’un des plus grands événements musicaux de la Belgique francophone, du 13 au 17 juillet, en partenariat avec Sex & Co, Modus Vivendi, le service de prévention de la Ville de Mons et la Plate-Forme Prévention Sida. Nous serons sur place afin d’informer sur la vie affective, sexuelle et la réduction des risques. • Au salon Capital Santé, le 17 septembre, pour une journée entièrement dédiée à la santé (Espace Magnum de Colfontaine).

Les activités mises en place par Ecran d’Eveil cette année : la Soirée Africaine qui a pour but de promouvoir l’inter-culturalité et le vivre ensemble ; les festivités du 1er Mai au Grand large à Ghlin où l’action consistera à prévenir les populations subsahariennes et homosexuelle qui fréquentent assidument les lieux ; le concert de Prévention ; la Campagne de sensibilisation du 1er décembre (Journée Mondiale de Lutte contre le Sida) ; et tout au long de l’année, plusieurs activités telles que des tables de discussions, avec les mamans dans le cadre (ou non) du VIH mais aussi avec les jeunes en décrochage scolaire.

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OUTILS

De l’info fiable pour les jeunes www.LOVE ATTITUDE.be, le rendez-vous web des Centres de Planning familial en été et toute l’année ! Puberté, contraception, grossesse, avortement, VIH/sida et IST, homosexualité, pornographie, violences sexuelles… Autant de thèmes abordés en toute franchise sur www. loveattitude.be, un site internet conçu et géré par les 4 fédérations francophones de centres de planning familial. Outre les dossiers thématiques autour de la vie affective et sexuelle, les jeunes internautes y trouvent les coordonnées du centre le plus proche de chez eux. Ils peuvent également poser une question à l’équipe de rédacteurs, en toute confidentialité, via un formulaire de contact. • Quand puis-je faire un dépistage ? J’ai eu un rapport non protégé hier soir. • Mon ex menace de publier des photos de moi nue sur Facebook. Aidez-moi SVP. • Ca fait deux mois que mon copain et moi

avons des rapports, mais je ne ressens rien, c’est normal? • J’ai 16 ans et je suis enceinte. Je ne veux pas le dire à mes parents. Est-ce que cela coûte cher de se faire avorter? • Je voudrais prendre la pilule mais je n’ai pas d’argent pour payer. Vous pouvez m’aider? Le site est également consultable sur smartphone et dispose de la géolocalisation pour indiquer le centre de planning familial le plus proche. Love Attitude est évidemment sur Facebook, réseau social incontournable des jeunes. Plus d’infos : 02/505.60.65 – [email protected]

Olivia Hairson Chargée du projet « Love Attitude »

Plus d’une 100 de centres de planning familial à Bruxelles et en Wallonie ! Retrouvez toutes leurs actualités et leurs coordonnées sur www.loveattitude.be

L’Inter-sectorialité, on n’est pas tombé dedans quand on était petit ! Se concerter, se coordonner, créer des partenariats, tisser des liens entre secteurs est une évidence pour les travailleurs psycho- médico-sociaux et les politiques. Mais sur le terrain, la tâche est peu aisée. Alors quelles en sont les raisons ? La brochure « L’intersectorialité, on n’est pas tombé dedans quand on était petit ! », réalisée par le Centre Bruxellois de Promotion de la Santé (CBPS), a pour objectif d’éclairer les acteurs sur ce qui se joue dans le cadre de ces démarches. Elle suggère aussi des pistes de travail. Rappelons que le CBPS propose aux professionnels, équipes, institutions, dispositifs intersectoriels un accompagnement méthodologique. Dans le prolongement de cette brochure, le CBPS organisera aussi, de sa propre initiative ou sur demande, des ateliers qui abordent le développement de partenariat, les dynamiques de réseaux, les pratiques communautaires, la place et la participation des usagers… La brochure est téléchargeable sur http://www.cbps.be Pour tout renseignement : [email protected] – CBPS : 02 639 66 88

Le CBPS

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OUTILS

« Le Printemps de la Jupe et du Respect » : bilan du projet Depuis 2014, SIDA’SOS prend part à un projet européen avec deux associations de lutte contre le SIDA : l’ALS (Association de Lutte contre le SIDA) de Lyon et la Ligua Portuguesa Contra a SIDA de Lisbonne pour proposer de nouveaux outils axés sur l’éducation à la sexualité par et pour les jeunes. Lors de l’année académique 2015-2016, SIDA’SOS a ainsi implanté le Printemps de la Jupe et du Respect dans 5 écoles et structures provenant de régions différentes : la HELHa Mons, l’HELMo ESAS (Liège), la HELHa Cardijn (Louvain-la-Neuve), l’HELB-Ilya Prigogine (Bruxelles) et SOLIDARCITE. En tout, ce sont près de 120 jeunes qui sont devenus porteurs de projet et créateurs d’outils pédagogiques de prévention. Tous ont également eu l’occasion de suivre une formation autour des thématiques de l’EVRAS (Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle) animée en collaboration avec des Centres de Planning Familial, une formation à l’animation au dé-

bat et une formation théorique sur le VIH/ SIDA et les IST (Infections Sexuellement transmissibles). Les créations des jeunes se présentent sous des formes diverses et variées telles que des micros-trottoirs, théâtres forum, affiches, jeux de plateau ou de lancer, quiz, … Avec l’aide de SIDA’SOS, de ses partenaires et des équipes pédagogiques, les porteurs de projet ont ainsi créé des outils suscitant le débat de manière participative et ludique. Au total, ce sont 33 outils de prévention qui ont vu le jour, chacun abordant une thématique choisie par les jeunes (stéréotypes/préjugés/discriminations, harcèlements, violences, virginité, hypersexualisation, égalité homme – femme, prostitution, orientation et/ou identité sexuelle, …) Ces différentes créations ont été animées lors de journées spécifiques appelées « Journée de la Jupe». Lors de ces moments, les

porteurs de projets ont dû présenter leurs créations aux autres jeunes de leur structure. En tout, ce sont plus de 1000 jeunes qui ont été sensibilisés par leurs pairs dans une atmosphère d’écoute et d’échanges où se mêlaient débats, émotions, sourires et rires. Le 30 juin 2016, de 11 à 14 heures, les porteurs de projets seront à nouveaux mis à l’honneur lors de la conférence de presse qui aura lieu dans le Hall d’Honneur du Stade Roi Baudouin. Lors de cet événement, la presse, les politiques, les différents partenaires mais aussi l’Association de Lutte contre le SIDA de Lyon et la Liga Portuguesa Contra a SIDA auront l’occasion de découvrir les différentes créations et d’échanger avec les jeunes porteurs de projet. Tous les outils créés se trouveront ensuite en libre accès sur le site internet européen du Printemps de la Jupe et du Respect.

Sida’SOS

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VIH ET LGBTQI

Homophobiol© : un nouveau produit de l'approche communautaire en santé sexuelle Lancée à l'occasion de la Belgian Pride à Bruxelles puis de la Journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie, une nouvelle campagne d'Ex Æquo a été développée conjointement avec l'association française AIDES. L'objet est simple : un médicament miracle traitant toutes les formes de LGBTQIA*-phobies. La campagne se veut décalée et interpellante à destination du grand public. Le succès fut au rendez-vous puisque près de 60 000 boîtes ont été distribuées en Belgique et en France durant ce long week-end de mai, avant que bien d'autres encore le seront dans les semaines à venir. Pourquoi associer ces événements festifs et communautaires de revendication LGBTQIA à un discours autour de la santé sexuelle et risquer de renforcer l'amalgame « gay = sida » ? Nous sommes partis d'un constat reformulé en leitmotiv pour cette campagne : traiter l'homo- et la transphobie, c'est aussi faire reculer le nombre de contamination par le VIH. Il est vrai que notre pays est le deuxième en Europe en matière d'égalité des droits pour les minorités

sexuelles (ILGA, Rainbow Map, 2016). Il n'en reste pas moins que les avancées de la dernière décennie sont à parfaire – notamment concernant les droits pour les personnes transgenres mises à l'honneur cette année – et masquent une homophobie latente ou discrète vécue au quotidien. Pour reprendre l'une des conclusions de l'enquête de l'Unia menée début mai 2016 : « l'homosexualité est tolérée mais pas encore acceptée ». Dès lors, comment peut-on demander à certains hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HSH) à penser prévention quand ils sont considérés comme des citoyens de seconde zone ? Amener à ne pas pouvoir assumer pleinement leur sexualité et pousser à une certaine clandestinité, ces HSH fragilisés se voient isolés des circuits de prévention tout en multipliant les prises de risques. Aussi, dans le champ de la santé, l'homophobie ou sa crainte amènent de nombreux HSH à ne pas aborder avec leur médecin les thèmes liés à leur santé sexuelle, augmentant ainsi les occasions loupées de dépistage et de prise en charge. Cette population HSH transparaît concrètement lorsque 67% des personnes

* Lesbienne – Gay – Bisexuel(le) – Transexuel(le) – Queer – Intersexuel(le) – Asexuel(le)

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venant se faire dépister chez Ex Æquo annoncent préférer l'approche entre pairs plutôt que le circuit médicalisé (i.e. médecin traitant ou centre de dépistage) et que seuls 36% déclarent avoir informé leur praticien de leur orientation sexuelle (chiffres issus du projet TEST-OUT, 2015). L'objectif de cette campagne est alors clair : amener le public HSH isolé de nos projets habituels et hors des sentiers battus des actions communautaires vers le dépistage pour que nous puissions enfin s'attaquer au nombre de découvertes tardives d’infection au VIH. Puisque c'est bien cela le véritable enjeu communautaire du VIH : réduire les 25% de diagnostics chez les HSH en 2014 (ISP, Épidémiologie du SIDA et de l'infection à VIH en Belgique, 2015) pour lesquels un taux de CD4 était inférieur à 350. C'est pourquoi la campagne Homophobiol© s'est accompagnée tout le long du week-end festif bruxellois d'un appel au dépistage. Plus d’info sur cette campagne : www.exaequo.be ou [email protected] Crédits : campagne Datakalab pour AIDES et Ex Æquo

Arnaud G. Rusch

VIH ET LGBTQI

Campagne Ik Weet Wat Ik Doe Sur www.ikweetwatikdoe.be des homosexuels parlent des choix qu’ils font dans leur vie de tous les jours. Cela fait maintenant 2 ans que Jens est avec son copain et lors de leurs relations, ils utilisent encore un préservatif et du lubrifiant. Pour eux, avoir des rapports sexuels sans risque implique toujours d’utiliser un préservatif car on ne sait jamais ce qui peut arriver. Visionnez la vidéo de Jens et découvrez son histoire sur www.ikweetwatikdoe.be

Koen Vanclooster Sensoa

Le TROD débarque à la MAC Verviers – Ensemble Autrement Grace au soutien du département Santé de la Province de Liège et en collaboration avec le CHPLT, la Maison Arc-en-Ciel de Verviers – Ensemble Autrement asbl, lancera dès l’été ses permanences TROD pour le public LGBTQI & Friendly. Une fois par mois, nous vous proposons des tests à résultat rapide du VIH. C’est rapide, discret, anonyme et gratuit. En 5 min et avec une goutte de sang, les usagers auront un aperçu de leur situation. Nous proposons aussi des préservatifs et du gel.

Notre service social propose régulièrement des animations, des discussions, des jeux pour aborder le sexe de façon safe. Nous nous mobilisons toute l’année lors d’actions de sensibilisations et de préventions. Retrouvez toutes les informations sur les activités et les actions de la MAC Verviers – Ensemble Autrement via www.ensembleautrement.be – Facebook – Twitter. Contactez-nous : [email protected]. 0495/13.00.26.

Bovy Jonathan – président

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VIVRE AVEC LE VIH Lutter contre la discrimination des personnes vivant avec le VIH dans le secteur de l’entreprise Aujourd’hui encore, la peur et les faussescroyances liées au VIH-Sida peuvent mener à des situations de discriminations et stigmatisations. Le secteur du travail n’est pas épargné par ce phénomène. Près de 60% des personnes vivant avec le VIH1 ne préfèrent pas divulguer leur séropositivité sur leur lieu de travail notamment par crainte d’être stigmatisé. Lutter contre la stigmatisation via une meilleure connaissance générale du VIH est donc fondamental. La Plate-Forme a donc souhaité créer un nouvel outil pour lutter contre la discrimination des personnes vivant avec le VIH dans le secteur de l’entreprise. Ce nouvel outil a pu voir le jour grâce à la collaboration avec l’entreprise Levi Strauss.

1 « Enquête sur les conditions de vie des personnes vivant avec le VIH en Belgique francophone »

Depuis plusieurs années, la Plate-Forme Prévention Sida participe au Community Day de Levi’s. Durant cette journée, les travailleurs de Levi’s donnent de leur temps pour produire en masse des « Permis de Séduire », une pochette préservatif bien connue de la Plate-Forme Prévention Sida. Cette année, la Plate-Forme Prévention Sida, a profité de cette collaboration pour créer un nouvel outil de lutte contre la discrimination des personnes vivant avec le VIH dans le secteur de l’entreprise. Concrètement, les travailleurs de l’entreprise Levi’s ont pris part au processus de création de cet outil via une réunion de concertation, afin de définir ensemble le contenu le plus adéquat et le plus adapté pour diffuser ce message. Ils ont ensuite assemblé les kits lors du Community Day 2016. Découvrez le nouveau dépliant « Travail et VIH » à l’attention de tous les travailleurs.

Que vous soyez travailleur ou employeur, n’hésitez pas à le commander !

Nathalie Moyersoen Plate-Forme Prévention Sida

Rencontre-débat conviviale du groupe Actions Plus

Rencontre-débat conviviale autour des nouveaux enjeux de la prévention à destination des personnes concernées par la séropositivité, professionnels ou non. LE MARDI 14 JUIN DE 13H À 17H30 SALLE BEAUREPART, RUE DES PRÉMONTRÉS, 40, 4000 LIÈGE Infos et inscriptions : [email protected] www.preventionsida.org/vivre_avec_vih/action-plus/

Le mardi 14 juin, de 13h à 17h, le groupe Actions Plus (anciennement GRECOS) organise une rencontre-débat autour des nouveaux enjeux de prévention. Cette rencontre s’adresse aux personnes concernées par la séropositivité, professionnelles ou non. Les participants prendront tour à tour place autour de quatre tables qui auront pour thème les IST, le dépistage et les TROD (Test Rapide d’Orientation Diagnostique), la PrEP (Prophylaxie Pré-Exposition) et la charge virale indétectable. Après une séance d’information, tous seront invités à échanger autour des questions soulevées par ces facettes de la prévention actuelle. Les tables seront conjointement animées par un ou plusieurs membres du

Toutes les adresses utiles sur

AVEC LE SOUTIEN DE :

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groupe Actions Plus et un professionnel, spécialiste du sujet abordé. Seront ainsi présents Maureen Louhenapessy de Sid’aids Migrants, Simon Englebert de SidaSol, Béa Vuylsteke de l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers, Thierry Martin de la Plate-Forme Prévention Sida, Françoise Uurlings et Corine Cabolet du Centre de Référence de Liège. Cette après-midi sera chaleureuse et se déroulera selon les principes du World Café. Un artiste peintre, Philippe Dardelet, est également invité et interviendra en direct pour garder une trace de ces échanges.

Typhen Rocchia Plate-Forme Prévention Sida

www.preventionsida.org