Bonnes vacances !

TAMOUZ 5777 - N°85

dHsK

LE MAGAZINE DU KKL

HISTOIRE

LES MAIRES DE JÉRUSALEM,

Juillet - Août - Septembre 2017 - N°85 - 5€

CAPITALE DE L’ÉTAT D’ISRAËL

ÉDITORIAL

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Chronologie de 1948 à 2011 : L’urbanisme à Jérusalem

De la création de l’État d’Israël à la guerre des Six Jours ...et de la guerre des Six Jours à nos jours Jérusalem

Le KKL de France et d’ AFRIQUE DU NORD après la seconde guerre mondiale 6

Histoire

LES MAIRES DE JÉRUSALEM,

capitale de l’État d’Israël 11

Le Club Seniors du KKL

VOYAGE CLUB SENIORS DU KKL

« De la Galilée à Jérusalem » 12

Dossier

LA HIGH-TECH À JERUSALEM 20

Éducation

YOM HAZIKARON et YOM HAATSMAOUT dans les écoles 21

Célébration

YOM HAATSMAOUT

à la conquête de Paris 22

Voyage

LA 20E MARCHE POUR L’EAU s’est déroulée du 19 au 26 mars 2017 Du Golan à Jérusalem : Sur les traces des combattants 23

“Shelo ygamer leolam ” Que cela ne s ’arrête jamais …..

L

e 5 juin 2017, nous avons fêté les 50 ans de la réunification de notre cité éternelle, JERUSALEM : la réunification de toutes les parties de la ville, la réunification de toutes les composantes de ce peuple venu des quatre coins du globe, la réunification des cieux avec les espaces terrestres de la cité, l’ancienne avec la moderne, la réunification des générations, le roi David avec Hérode, Juda, fils de Yohanan le hasmonéen de Modiin avec les parachutistes de 1967 au pied du Kotel. À Paris, Salle Pleyel comme ailleurs « nos pieds s’arrêtent dans tes portiques, ô Jérusalem » (Psaume 122). Une soirée d’allégresse durant laquelle nous avons applaudi l’illumination du ciel et de la muraille de la capitale d’Israël. Ce numéro d’Adama pré-vacances clôture une année dédiée à une réflexion sur ce qui unit Jérusalem et le peuple juif, Jérusalem et Israël. Ainsi, le KKL de France, au même titre que le KKL d’Afrique du Nord, a joué un rôle primordial dans les années d’après-guerre. Les maires de la ville ont, depuis la création de l’État, permis des réalisations qui témoignent de son rayonnement. Ce numéro sera agrémenté d’un dossier consacré au développement de la High-Tech et de la recherche scientifique à Jérusalem. Nous avons la fierté de vous annoncer que cette année, le KKL de France se consacrera au développement de nouveaux projets sociaux : Mise en place d’un fonds de bourses d’études en Israël pour les étudiants des pays francophones et la création de centres d’activités et de soutien scolaire grâce aux contributions de nos généreux donateurs. L’air de Jérusalem est parfumé de Rencontres : “ Qu’ils soient heureux ceux qui t’aiment Jérusalem ”

Bonnes vacances !

Alyah des Jeunes

Création du fonds de

BOURSES SAIOVICI

Fino Ephraïm EDERY

Robert ZBILI

Délégué général du KKL de France

Président du KKL de France

ADAMA, le magazine du KKL, est édité par le Keren Kayemeth LeIsraël - Association loi 1901 - Directeur de la publication : Raymond BUNAN Comité de rédaction : Adva BENZIMRA - Lynda BIGIELMAN - Nadine BISMUTH - Déborah COHEN - Fino EDERY - Laurence KIMAN - Frédéric NORDMANN - Robert ZBILI Maquette : SH Graphic - Impression : AM PLUS, 93260 Les Lilas - Dépôt légal: à parution - Commission paritaire: N° 0718G79279 - ISSN 1621 - 8590 Crédits photos : archives photos du KKL, OTIS, Alain AZRIA, sauf mention contraire - L’éditeur décline toute responsabilité en cas de perte, détérioration ou non-retour des documents qui lui sont confiés. Il se réserve le droit de refuser toute demande d’insertion sans avoir à motiver son refus. La citation de marques, noms de firmes, d’associations, institutions, etc. est faite sans aucun but publicitaire. Ce mailing comprendra les éléments suivants : Adama et une lettre accompagnatrice,

Le magazine du KKL

Yom Yeroushalaïm Daniel Atar, président mondial du KKL remet un olivier à Gilbert Montagné pour le remercier de sa magnifique prestation.

e 5 juin 2017, le KKL de France organisait une grande soirée pour le 50ème anniversaire de la réunification de Jérusalem, en présence de M. Daniel Atar, président mondial du KKL et M. Yaakov Hagoel, vice-président de l’OSM. Le Dr. Robert Zbili, président du KKL de France, a inauguré cette soirée en rappelant la place centrale de Jérusalem, capitale éternelle du peuple juif. La première partie de la soirée proposait des animations « son et lumière », ainsi que des films consacrés à l’histoire de Jérusalem. Cette rétrospective était accompagnée en musique par les enfants prodiges de l’émission Israélienne « Beit Sefer musikali ». Gilbert Montagné a rappelé son amour pour Jérusalem et l’importance du KKL en Israël. Il a, par ailleurs, chanté plusieurs chansons en hébreu dont « Avinou Malkenou » et « l’Hatikvah. » La soirée s’est clôturée par la remise d’un olivier à Gilbert Montagné. I

© Alain Azria

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CHRONOLOGIE : L’URBANISME À JERUSALEM 1948 À 2011...

De la création de l'état d’Israël à la guerre des Six Jours... 28 mai 1948 : Le quartier juif tombe aux mains de l'armée jordanienne.

Novembre 1960 : La Bibliothèque Nationale d'Israël s'installe sur le campus de Givat Ram.

5 et 13 décembre 1949 : Annonce par David Ben Gourion de l'installation des institutions gouvernementales à Jérusalem, capitale de l'État.

1961 : Inauguration du nouvel hôpital Hadassah d'Ein Kerem. Les vitraux de sa synagogue, décorés par Marc Chagall, sont inaugurés en 1962.

1956 : Inauguration du Palais des Congrès (Binyaney Ha-Ummah) à l'entrée de la ville qui accueille le 24ème Congrès sioniste en avril de la même année.

1963 : Première Foire du Livre Le 1er prix de Jérusalem pour la liberté de l'individu dans la société est attribué au philosophe britannique Bertrand Russell.

1957 : Ouverture au public du musée de Yad Vashem (Institution créée par une loi de 1953).

1965 : Inauguration à Givat Ram du Musée d'Israël et du Musée du Livre, contenant les Manuscrits de Qumran.

1958 : L'Université hébraïque s'installe sur le nouveau campus de Givat Ram, qui remplace le site du Mont Scopus, enclavé en territoire jordanien depuis 1948 (dans l'intervalle, les cours ont été délocalisés dans plusieurs dizaines de lieux).

30 août 1966 : Inauguration du bâtiment de la Knesset à Givat Ram (financé par un don de James de Rothschild, première pierre posée le 14 octobre 1958).

...et de la guerre des Six Jours à NOS JOURS 1992 : Inauguration du nouveau bâtiment de la Cour Suprême à Givat Ram, Cité gouvernementale.

27 juin 1967 : Réunification officielle de Jérusalem. 1971 : Le Président de l'État, Zalman Shazar, s'installe à Beit Hanassi, résidence officielle des Présidents d’Israël (les deux premiers présidents étaient restés dans leurs domiciles privés).

Mai 1993 : Inauguration du nouvel Hôtel de Ville dans le square Safra. 15 août 1998 : Fermeture de l'ancienne gare de chemin de fer ottomane, devenue depuis 2013 un site de loisirs.

30 juillet 1980 : Loi fondamentale votée à la Knesset sur Jérusalem capitale d'Israël.

15 mars 2005 : Inauguration du nouveau Musée historique de Yad Vashem, conçu par Moshe Safdie.

1981 : Inauguration de la Cinémathèque de Jérusalem . 1984 : Première édition du Festival du Film de Jérusalem.

25 juin 2008 : Inauguration à l'entrée de la ville du Pont de Cordes réalisé par Santiago Calatrava.

1987 : Les Archives sionistes centrales quittent les sous-sols du siège de l'Agence juive pour un nouveau bâtiment attenant au Palais des Congrès.

1er septembre 2011 : Le tramway commence à circuler.

L’urbanisme à Jérusalem... ADAMA

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Le magazine du KKL

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Le KKL de France et d’Afrique du Nord après la seconde guerre mondiale C'

est grâce au travail de longue haleine de Joseph Fisher, arrivé en France en 1925, que le KKL de France et d'Afrique du Nord est devenu une grande organisation populaire, continuant ses activités légalement ou illégalement pendant toute la période de l'Occupation, et la poursuivant au grand jour dès la Libération venue. Le commissaire général du KKL a été un des protagonistes de la création du CRIF à Lyon, au début de l'année 1944. Il en est le secrétaire général depuis que les statuts ont été déposés le 11 octobre suivant à Paris. Il a d'ailleurs été coopté au Consistoire central dès 1942, et est devenu l'interface, comme on le dirait aujourd'hui, entre le judaïsme issu de l'immigration est-européenne et les israélites français. Jusqu'à son alyah en 1950, on le trouve au cœur de l'activité sioniste en France. En premier lieu, il fallait faire reparaître le journal La Terre retrouvée, qui s'est imposé comme le principal journal juif de langue française au moins jusqu'aux années 1960. Sous-titré « revue bi-mensuelle illustrée de la vie juive en France, en Palestine et dans le monde », le mot « Palestine » étant bien sûr remplacé ensuite par le mot « Israël », il devait continuer à paraître jusqu'à 1985. Le KKL de France et d'Afrique du Nord avait un lien fort avec les mouvements de jeunesse pionniers, dont certains membres se préparaient à l’alyah dans le cadre des hakhcharot, les fermesécoles situées en métropole comme en Algérie. L'installation dans les kibboutzim des premiers groupes francophones trouve un écho important dans les colonnes du journal. C'est le cas en particulier des premiers groupes de Neve Ilan (kibboutz créé le 27 octobre 1946 dans les monts de Judée). Jeunes sionistes de tendances différentes et Éclaireurs Israélites s'y trouvèrent mêlés dans un environnement naturel très ingrat, sous les tirs des armées arabes, pendant la guerre d'Indépendance, et par la suite sous les coups des tireurs arabes. Le kibboutz dut être démantelé au bout d'une quinzaine d'années, puis son site fut repris par un centre de loisirs aujourd'hui prospère.

Pendant la guerre d'indépendance d'Israël une collecte d'urgence s'organisa en faveur de la Haganah puis de l'armée. Il fallut non seulement coordonner, comme toujours, le KKL et le Keren Hayessod, mais aussi les bonnes volontés du Consistoire et celles des Juifs communistes, qui n'avaient pas l'habitude de travailler ensemble. Là encore, Joseph Fisher fit preuve d'une diplomatie efficace, ce qui explique sans doute qu'en 1952, devenu Joseph Ariel, il fut nommé ambassadeur d'Israël en Belgique, puis termina sa carrière à Yad Vashem. Dans le tourbillon des réunions publiques organisées à l'époque, on pourra retenir ce banquet du 1er février 1950 en hommage au président Haïm Weizmann auquel Léon Blum envoya un message mémorable peu avant sa mort. Son ancien directeur de cabinet, André Blumel, président du KKL de France et d'Afrique du Nord de 1945 à 1949, avait été invité à visiter la Palestine en avril 1946 en compagnie du très respecté président du CRIF et du Consistoire, Léon Meiss, sympathisant sioniste. De telles invitations avaient pour effet de provoquer des engagements militants intenses, comme celles adressées en 1952 au grand rabbin Jacob Kaplan, à Edmond Fleg et au compositeur Darius Milhaud, accompagné de son ami Armand Lunel, qui devait écrire un opéra pour les 3000 ans de Jérusalem. Le KKL de France et d'Afrique du Nord s'est aussi occupé, bien sûr, de plantations d'arbres, en hommage à toutes sortes de personnalités juives et non-juives. On retiendra ici, en particulier, celles qui furent dédiées à l'ancien ambassadeur de France Pierre-Eugène Gilbert, en 1960, et au général Pierre Koenig, en 1970, deux acteurs devenus légendaires du rapprochement franco-israélien ; puis la forêt plantée à Roglit par les Fils et Filles des déportés juifs de France qui abrite depuis 1981 un Mur de 76.000 noms. ■ Philippe Boukara Le KKL invite la reine-mère des Belges à écouter de la musique israélienne.

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LES MAIRES DE JÉRUSALEM, CAPITALE DE L’ÉTAT D’ISRAËL L

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La Mairie de Jérusalem.

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DANIEL AUSTER

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remier maire de Jérusalem après l’indépendance, Daniel Auster exercera cette fonction jusqu’en 1950. Juriste de formation et membre de l’Exécutif sioniste,

représentant les sionistes généraux, Auster était sans doute l’homme qui connaissait le mieux les affaires municipales. Il avait en effet exercé à deux reprises des fonctions de maire de Jérusalem sous le Mandat britannique. Elu comme maire-adjoint de Raghib Nashashibi en 1935, il deviendra le premier maire juif de la ville de 1937 à 1938. Quelques années plus tard, au cours de la seconde guerre mondiale, il est désigné à nouveau à cette fonction par les autorités britanniques de 1944 à 1945. Né en 1883 en Ukraine, Auster est diplômé de l’université de Vienne en 1914, et fait son alyah la même année. Après l’instauration du Mandat britannique, il ouvre un cabinet d’avocat à Jérusalem et devient le secrétaire du département juridique de l’Exécutif sioniste en Palestine. Reconnu aussi bien par les Anglais que par le mouvement sioniste pour ses compétences, il acquiert la confiance de Ben-Gourion qui s’appuiera, à de nombreuses reprises, sur son expertise. A l’occasion de conférences

Les maires de Jérusalem ADAMA

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ors de la proclamation de l’Indépendance de l’État d’Israël à Tel Aviv, le 14 mai 1948, la ville de Jérusalem est assiégée. Le jeune État n’a pas encore le contrôle de sa future capitale et perdra le combat pour la Vieille Ville, et notamment le quartier juif. Il faudra attendre le 19 décembre 1949 pour que Jérusalem devienne officiellement capitale de l’État d’Israël. Le statut de la ville fait l’objet d’une controverse dès le début des hostilités, car l’ONU et les grandes puissances souhaitent qu’elle devienne une cité internationale. Le 2 août 1948, après la seconde trêve, Israël instaura un gouvernement militaire sur la partie de Jérusalem sous son contrôle et nomma Dov Yossef à la tête de cette administration.

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internationales, Auster représentera le mouvement sioniste, notamment sur la question du statut de Jérusalem à la conférence de l’ONU en 1947 pour rejeter l’idée d’internationalisation de la ville, proposée par certains pays. Dès 1947, Auster fait partie du comité d’urgence mis en place par l’Agence juive pour gérer les affaires de Jérusalem dont une grande partie de la population juive est privée d’eau et de denrées de base. Auster sera membre du Conseil d’État provisoire mis en place par Ben-Gourion pour diriger le pays, avant l’organisation d’élections générales en janvier 1949.

SHLOMO ZALMAN SHRAGAÏ

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uif orthodoxe, né en Pologne en 1899, installé en Palestine depuis 1924, Shlomo Zalman Shragaï a été le premier maire élu de Jérusalem en 1950 à la tête d’une coalition comprenant les partis religieux Mizrahi, Agoudat Israël, le parti libéral et le Herout, qui obtint la majorité face au

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YITZHAK KARIV

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u lendemain de la démission de Shragaï le Conseil municipal de la ville de Jérusalem désigna, après quatre mois de polémiques, Itzhak Kariv, membre du parti Mizrahi, comme maire. Kariv, originaire de Russie, travaillait auparavant comme banquier. Il exerça son mandat à la mairie, de 1952 à 1955, comme candidat soutenu par la coalition majoritaire, mais sans avoir été élu. Suite à de nombreuses contestations au sein de Conseil municipal, il démissionna de son poste quelques mois avant la date des élections municipales et fut remplacé par une commission ad-hoc, dirigée par un juge. Kariv, candidat de compromis, n’avait pas la notoriété intellectuelle de Shragaï, mais il était sans doute un meilleur gestionnaire. Il abandonna sa carrière politique et décéda en 1998.

GERSHON AGRON

les milieux orthodoxes, accompagnée par une déclaration de malédiction sur sa personne selon le rite « Poulsa Denoura ». Deux semaines avant les élections de 1959, Agron mourut à l’âge de 65 ans, suite à une jaunisse contractée quelques semaines auparavant.

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u terme d’une rude campagne électorale, le candidat du parti travailliste Mapaï, Gershon Agron fut élu maire de Jérusalem en septembre 1955. Né en Ukraine en 1893, Agronovski émigra avec sa famille à Philadelphie en 1906. Après avoir accompli de brillantes études aux États-Unis, il s’engagea dans les activités du mouvement sioniste dès 1914, devint le rédacteur du journal de l’organisation sioniste, puis rejoignit les rangs de la section américaine de la Légion juive pour combattre auprès des Anglais. À partir de 1921, il dirigea l’Agence de presse du mouvement sioniste « The Jewish Telegraphic Agency », à partir de New York, puis de Jérusalem dès 1924. En 1932 il fonda le « Palestine Post », qui devint le « Jerusalem Post » en 1950. Immédiatement après la création de l’État d’Israël, Ben-Gourion demanda à Agron de prendre la tête du service de presse du gouvernement, qui faisait office de porte-parole et de bureau d’information national. Homme de médias et intellectuel de renom, Agron, anglophile, avait développé pendant de nombreuses années des relations très proches avec des journalistes américains qui découvrirent Israël grâce à lui. Le mandat d’Agron fut marqué par une lutte intense entre la coalition travailliste et les milieux religieux. En 1956, Agron semblait en passe de perdre sa majorité et d’être forcé à la démission, mais il réussit à se maintenir en retournant un des membres du parti Hapoel Mizrahi, Rahamim Kalanter, qui abandonna son mouvement en échange d’une nomination comme maire-adjoint. L’affaire Kalanter demeure l’exemple type du « retournement de veste » en politique, que l’on désigne encore aujourd’hui en hébreu par le terme « kalanterisme ». En 1959, Gershon Agron décida d’ouvrir à Jérusalem la première piscine mixte ouverte le shabbat, décision qui entraîna une vague de protestation dans

MORDEKHAI ISH SHALOM

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maire sortant Daniel Auster, soutenu par le parti Mapaï. Il exerca cette fonction pendant moins de deux ans, et se consacra à l’accueil des immigrants des pays arabo-musulmans. Intellectuel, membre du parti sioniste religieux Mizrahi, délégué à tous les Congrès sionistes de 1929 à 1987, il est un des concepteurs de la vision Tora et Avoda, qui permit à son bras exécutif, le Hapoel Hamizrahi, de créer des kibboutzim et des mochavim, dans lesquels la tradition juive et le travail de la terre allaient de pair. Shragaï n’avait pas vocation à gérer les affaires municipales, mais avait accepté ce mandat à la demande de son parti. Fatigué par l’opposition sans relâche de ses adversaires au sein du Conseil municipal, il se retira avant la fin de son mandat pour se consacrer à l’étude jusqu’à sa mort en 1995.

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Né en 1901 en Lituanie, sous le nom de Friedman, Mordekhai Ish Shalom (traduction en hébreu de Friedman, homme de paix) succéda à Agron en 1959, après avoir exercé les fonctions de maire-adjoint depuis 1955. Monté en Israël en 1923, il intégra les rangs du Gdoud Avoda de Tel Yossef dans la région de Jézreel, puis milita dans le syndicat des cantonniers au sein de la Histadrout. Au lendemain de la guerre d’Indépendance, il s’installa à Jérusalem et fut élu au Conseil municipal en 1950, en tant que délégué du Mapaï. Lors des élections de 1955, le Mapaï obtint 6 sièges sur 21 et réussit à nommer Agron à la tête de la municipalité. Suite au décès prématuré d’Agron, Ish Shalom le remplaça pendant un mois, en tant que premier adjoint et après les élections comme maire élu. Lors des élections de 1965, le parti Rafi, fondé par Ben-Gourion et Shimon Peres, ainsi que d’autres dissidents du Mapaï, présenta aux élections municipales une liste dirigée par Teddy Kollek. Au terme de négociations avec les partis religieux,Teddy Kollek réussit à obtenir la majorité. Ish Shalom continua à exercer les fonctions de maire-adjoint, tout en restant dans l’opposition, mais à la veille de la guerre des six jours, il entra dans la coalition de Kollek. Il continua à siéger au Conseil municipal jusqu’en 1969, puis devint le gouverneur de la banque de Jérusalem. Il joua un rôle déterminant dans la modernisation de la capitale israélienne. ■

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Michaël Bar-Zvi

Panorama de Jérusalem au début du 20ème Siècle.

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TEDDY KOLLEK (1911-2007) : UNE FIGURE HAUTEMENT EMBLÉMATIQUE DE JÉRUSALEM Maire de la capitale pendant près de trois décennies (1965-1993), Teddy Kollek était un homme très engagé sur la scène politique israélienne. Il fut le « grand ordonnateur » de la Jérusalem moderne. é en mai 1911 près de Budapest au cœur de l'Empire austrohongrois d’alors, et ayant grandi à Vienne, Theodor Kollek émigre en Palestine en 1934 avec sa famille, pour participer à la création du kibboutz Ein Gev près de Tibériade. Il agit aussi pour l’organisation de l'émigration clandestine de Juifs vers la Palestine, puis en 1942 auprès des mouvements juifs clandestins d'Europe, pour mener des actions de sauvetage des jeunes juifs allemands et des pays occupés pendant la Seconde Guerre mondiale. Après s'être brièvement impliqué dans le Bétar, un mouvement nationaliste de jeunesse sioniste, il devient membre de la section politique de l'Agence juive, alors liée à la Haganah, groupe d'autodéfense juif. Une fois la guerre passée, il part pour les États-Unis, afin de solliciter de l'aide en faveur des Juifs d’Eretz Israël. A la veille de l'indépendance d'Israël, il dirige les envois

LA GRANDE ŒUVRE DE TEDDY KOLLEK D'une bourgade montagnarde et sommeillante « perchée sur son rocher » comme

l’a écrit Chateaubriand, Kollek a réussi à en faire – grâce à son charme austro-hongrois et à ses décisions parfois... mégalomanes – une métropole moderne et ouverte au monde. Administrateur parfois roublard et combinard mais urbaniste prudent, il a réussi à éviter – contrairement à ceux qui allaient lui succéder... – de grosses bavures ! En fait, c’est surtout après l'annexion de la vieille ville arabe que la municipalité connaitra, sous sa direction, un extraordinaire développement ! A la fois au plan culturel puisqu’il promeut des festivals de cinéma et des concerts symphoniques, mais aussi au niveau économique par la construction de nouveaux quartiers et même au plan écologique avec la création de grands parcs urbains et d'une ceinture verte le long des remparts de la Vieille Ville, elle-même en partie rénovée sur son initiative. Pour toute cette « œuvre d’une vie », il recevra en 1988 le prestigieux Prix Israël, le grand stade de football de la ville prenant peu après le nom de « Stade Teddy ». Alors qu'il briguait en novembre 1992 un 8ème mandat à l'âge de 82 ans, il a dû céder la place à Ehud Olmert, alors membre du Likoud. Décédé à 96 ans, Il est enterré dans le carré des Grands Hommes de la nation au cimetière du mont Herzl à Jérusalem. ■ Richard Darmon

EHUD OLMERT : LE MALENCONTREUX DÉRAPAGE D’UN HOMME PUBLIC… Après avoir battu Teddy Kollek, Ehoud Olmert a été le maire de Jérusalem de 1993 à 2003. Il deviendra Premier ministre de l’État d’Israël en 2006, et ce jusqu’en 2009 où il est contraint de démissionner pour plusieurs affaires de corruption.

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é en 1945 à Binyamina au sud de Haïfa, Ehud Olmert fait son service dans Tsahal comme officier d'une unité d'infanterie de combat, puis poursuit son service comme journaliste à Ma’hané, le

magazine de l'armée israélienne. Diplômé de psychologie, de philosophie, puis de droit à l'Université hébraïque de Jérusalem, il travaille comme avocat avant d'entrer en politique. C’est en en 1973 qu’il entre à la Knesset comme parlementaire du Likoud et comme député le plus jeune. Il sera réélu 7 fois de suite à la Knesset, tout en occupant des postes importants, notamment à la tête de la Commission

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parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense. Entre 1981 et 1988, il est ministre des Affaires étrangères et membre du cabinet de sécurité. En 1988, il devient ministre sans portefeuille dans le gouvernement d'Yitzhak Shamir, puis ministre de la Santé de 1990 à 1992, avant d’être élu maire de Jérusalem en1993. Revenant sur la scène politique nationale à partir de 2003 pour entrer dans le 2ième cabinet d'Ariel Sharon en tant que DR

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d'armes clandestins à partir de l'Europe pour la Haganah. Après la renaissance de l'État hébreu en 1948, il devient ambassadeur d'Israël à Washington, puis il est de 1952 à 1964 le directeur de cabinet du Premier ministre David Ben Gourion. Il le suivra d’ailleurs dans sa dissidence politique, aux côtés de Moshe Dayan, dans le nouveau petit parti Rafi – qui sera un échec. Élu maire de Jérusalem en 1965 en succédant à Morde’haï Ish-Shalom, alors que la ville est toujours partagée en deux secteurs - l'un israélien à Jérusalem-Ouest et l'autre jordanien à Jérusalem-Est -, il va entreprendre de restaurer la beauté de la Ville sainte. Teddy Kollek va remettre tout d’abord de l'ordre dans les affaires de la cité. Ainsi, poussera-t-il à la création en 1964 du Musée d'Israël. Après la guerre de Six Jours de juin 1967, il a le privilège d’être maire de la ville réunifiée, ce qui le pousse à initier de nombreuses et rapides réformes, tout en procédant à des aménagements dans la partie orientale de la cité. Animé par une idéologie travailliste, il tente de rapprocher les communautés urbaines israélienne et arabe - même si cette dernière a toujours trouvé ses efforts « insuffisants »…

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vice-Premier ministre et ministre du Commerce et de l'Industrie, il deviendra ministre des Finances, puis il participera comme membre influent à la création du parti Kadima.

DEUX MANDATS À LA MAIRIE DE JÉRUSALEM ENTACHÉS PAR DES AFFAIRES DE CORRUPTION…

A partir du 4 janvier 2006, il devient Premier ministre de l'État d'Israël par intérim en remplacement d'Ariel Sharon au moment où ce dernier est hospitalisé suite à une grave attaque cérébrale. Puis, Olmert devient en avril Premier ministre après que Sharon a été déclaré en état d' « incapacité permanente ». Du fait de la courte victoire de Kadima aux élections législatives, il forme un gouvernement de coalition de centregauche. Mais accusé plus tard de corruption, Olmert devra démissionner et sera remplacé le 31 mars 2009 par Binyamin Netanyahou au poste de Premier ministre.

Pendant ses deux mandats à la tête de la capitale, Ehud Olmert s'investit pleinement dans le lancement de divers projets immobiliers importants pour la ville, ainsi que dans le développement et l'amélioration du système éducatif, tout en améliorant et modernisant les infrastructures routières. Mis en cause dans des affaires de corruption, il annonce le 30 juillet 2008, qu'il ne participera pas aux primaires de son parti, ce qui sous-entend sa démission à la fin de son mandat. Faisant l'objet de six enquêtes concernant des affaires de corruption, Olmert est inculpé le 30 août 2009 pour « fraude »,

Le magazine du KKL « abus de confiance », « enregistrement de faux documents » et « dissimulation de revenus frauduleux », fait unique pour un ancien Premier ministre israélien. Le 15 avril 2010, il est officiellement reconnu comme principal suspect dans l'affaire Hollyland où il est accusé d'avoir reçu un pot-de-vin de 3,5 millions de shekels alors qu'il était maire de Jérusalem. Puis le 29 décembre 2015, la Cour suprême le condamne définitivement à 18 mois de prison ferme pour corruption. Le 10 février 2016, il est condamné à un mois de prison supplémentaire pour « entraves à la justice ». Suite à quoi, il entre à la prison Maasiyahu à Ramla le 15 février 2016, devenant ainsi le premier ex-chef du gouvernement israélien à effectuer une peine de prison ferme… ■ Richard Darmon

URI LUPOLIANSKI, MAIRE DE JÉRUSALEM DE 2003 À 2008 Juif orthodoxe, marié et père de 12 enfants, il a fait ses armes sur la scène publique en fondant en 1976 la célèbre organisation philanthropique d’aide médicale Yad Sarah.

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é en 1951 à Haïfa en Israël, Uri Lupolianski a été maire de Jérusalem de 2003 à 2008. Membre du parti religieux Yahadout Hator ah, il a succédé à Ehud Olmert en tant que maire de Jérusalem, devant ainsi le premier Juif ultra-orthodoxe à ce poste. Fondateur de l'association Yad Sarah offrant des services médicaux gratuits à l'ensemble de la population, il a reçu de nombreuses décorations dont le Prix Israël pour son action à la tête cet organisme. Devenu en 1989 membre du Conseil municipal de Jérusalem, il a occupé les postes d'adjoint chargé de l'urbanisme, puis de la famille, et aussi des services sociaux. Permettant au pays d'économiser

300 millions de dollars par an en réduisant les séjours coûteux à l'hôpital ou dans des institutions spécialisées, Yad Sarah fournit tout le matériel nécessaire à un maintien à domicile des personnes âgées ou handicapées. Parmi ses services : la kinésithérapie, l'ergothérapie, un dispensaire de soins dentaires et un service juridique pour le 3ème âge. « Tout maire doit assumer un rôle administratif, dit Lupolianski : s'assurer que les ordures sont ramassées en temps voulu et essayer d'améliorer constamment le niveau de vie de ses administrés. Mais Jérusalem a ceci de particulier que tout doit être envisagé en tenant compte de ses 3000 ans d'histoire juive et sachant que cette cité n'est pas seulement la capitale de l'État d'Israël mais du peuple juif tout entier. C'est un défi considérable ! (…) Le roi David disait « Olam hessed yibané », c'est-à-dire que le monde repose sur la bonté. Je souhaite que Yad Sarah illustre cette idée au cœur de la capitale fondée par le roi David ». N’hésitant pas à déclarer de vive voix en janvier 2008 au président américain George W. Bush, alors en visite en Israël, qu’ « il est très important de préserver une Jérusalem

réunifiée », il s'inquiètera aussi du fait que les négociations, alors en cours sur Jérusalem, « ne se concentrent pas uniquement sur certains quartiers périphériques construits par Israël après 1967, mais sur le périmètre même des Lieux saints »...

LUPOLIANSKI LUI AUSSI INCULPÉ ET CONDAMNÉ POUR CORRUPTION… Le 14 avril 2010, il est placé en garde à vue pour son implication dans l'affaire Hollyland où il est soupçonné d'avoir fait virer plus de 3 millions de shekels vers sa propre association Yad Sarah. En juin 2014, il a été condamné à 6 ans de prison ferme pour corruption dans ce scandale immobilier. Le tribunal de district de Tel-Aviv a reconnu Lupolianski coupable de corruption pour avoir touché 2 millions de shekels de pots de vin de la part des promoteurs du projet immobilier Hollyland. Parmi les autres personnes impliquées : l'ancien ingénieur de la municipalité condamné une peine de 7 ans de prison. ■ Richard Darmon

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NIR BARKAT,

UN MAIRE VISIONNAIRE ET VOLONTAIRE

Nir Barkat, 56 ans, maire de Jérusalem depuis novembre 2008, est tout un symbole. Diplômé en informatique, titulaire d’une maîtrise en administration publique de l’Université Hébraïque de Jérusalem, il a été capitaine dans une unité parachutiste de Tsahal pendant 6 ans (1977-1983). Il a participé en 1988 à la création de groupe BRM spécialisé dans les logiciels de protection informatique et a investi dans la très lucrative société israélienne Checkpoint. La fortune personnelle de cet ancien entrepreneur, qualifié de « businessmaire », est estimée à 90 M$. Il n’accepte pour tout salaire qu’un shekel symbolique et voue toute son énergie au développement de la ville de Jérusalem. Sa municipalité encourage toutes les entreprises à s’y installer, la création de milliers d’emplois et d’un nouveau quartier d’affaires, et accompagne les étudiants…

planète a pris de court tous les experts, les accélérateurs israéliens tablaient alors tous sur Tel Aviv. Les arguments déclencheurs ont été le soutien inconditionnel de la mairie de Jérusalem, le rôle clé de l'Université Hébraïque de Jérusalem équivalent à celui du MIT de Boston, et un écosystème d'innovation en plein essor. Par ailleurs, en se faisant aider par le spécialiste des pôles de compétitivité Michael Porter, professeur à Harvard, Nir Barkat a dessiné une nouvelle Jérusalem où il fait bon vivre pour les actifs des sociétés High-Tech et leur famille : Evénements culturels, deuxième piste cyclable, courses de Formule 1 au pied des rempar ts, congrès internationaux, restaus branchés, productions cinématographiques, stade… Tout est bon pour donner un coup de jeune à la ville Sainte et rendre plus facilement accessibles les nombreux centres de culture et de loisirs. En 2015, un plan quinquennal a doté Jérusalem d’un budget de 194 millions d’euros, afin de booster la culture et le tourisme, mais aussi et sur tout les sciences de la vie et la High-Tech. C’est à Jérusalem, et non à Tel Aviv, que se sont tenus les " hackathons 2017 " (ou hack marathons) auxquels participent de nombreux programmeurs. Grâce à Biojerusalem, plate-forme qui regroupe les sociétés spécialisées en biotechs à Jérusalem, la ville est devenue un centre mondial de la recherche et des

UN PLAN QUINQUENNAL RICHEMENT DOTÉ Pour lui, « Jérusalem est une marque dont l’énorme potentiel se réalise enfin ». L’installation à Jérusalem, à deux pas de Mahané Yehuda, du fameux accélérateur bostonien « MassChallenge », c’est lui. L’arrivée du plus grand accélérateur de la

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ENCOURAGER LA CRÉATION D’ENTREPRISE La ville ne comptait qu’une poignée de jeunes pousses il y a 4 ans. Elle en compte plus de 500 à présent. En 2015, ces sociétés ont levé 220 millions d’euros de capitaux, pour 49 millions d’euros en 2012. Le magazine américain Time positionne Jérusalem comme l’une des cinq villes au monde qui s’imposent dans le secteur High-Tech. Biotechs, vision par ordinateur et réalité augmentée sont les compétences phares de Jérusalem. La fiscalité y est avantageuse : une entreprise qui exporte au minimum 25% de sa production industrielle a vu passer l’impôt sur les sociétés (IS) de 26,5% à 9% en 2014 puis à 6% en 2015. Le programme Jnext de l’Autorité de Développement de Jérusalem facilite le démarrage de toute idée d’entreprise créée à Jérusalem, en réunissant créateurs d’entreprise, entrepreneurs expérimentés et investisseurs chevronnés. Quatre ans plus tard, ce réseautage a largement fait ses preuves. Son projet phare est le nouveau quartier d’affaires Jérusalem Gateway situé à l’entrée de la ville, financé à hauteur de 333 millions d’euros, est l’un des projets commerciaux les plus marquants du pays, avec la création prévue de 40 000 nouveaux emplois. ■ Esther Amar Le projet ambitieux de Nir Barkat : Le Jérusalem Gateway, un nouveau centre d’affaires à l’entrée de la ville.

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technologies médicales. A Jérusalem, trois centres médicaux de renommée internationale gèrent la moitié des programmes de recherche médicale ou d’essais cliniques en Israël : L’Université Hébraïque de Jérusalem, Shaare Tzedek et le CHU Hadassah.

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Propulser la ville Sainte vers l’ère numérique

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VOYAGE CLUB SENIORS DU KKL « DE LA GALILÉE À JÉRUSALEM »

Après le succès de sa première édition en mars 2016, le Club Seniors KKL organisait, en mars 2017, un voyage en Israël réservé à ses membres. Le séjour alliait détente et visites, à un rythme tout à fait adapté à nos aînés.

l’hôpital Hadassah Har Hatsofim. A l’occasion du jubilé de Jérusalem, les participants se sont rendus à Guivat Hatahmoshet, la Colline des munitions, lieu de passage des combattants de 1967. Ce voyage dédié aux seniors, a été unanimement salué pour la qualité de son organisation. Il a permis à chacune et chacun de nouer des liens d’amitié, de profiter de passionnantes visites et de découvrir, en grandeur nature, les réalisations du KKL en faveur du développement de l’État juif. Un voyage mémorable plein de promesses pour l’édition prochaine ! ■

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e Club Seniors du KKL de France a convié ses membres à un magnifique voyage de quinze jours en Israël, organisé du 5 au 19 mars 2017 par le département Legs et Testaments du KKL-JNF. 33 participants, venus de toute la France pour découvrir ou redécouvrir Israël sous l’angle du Keren Kayemeth Leisraël qui fête cette année ses 115 ans. Un voyage en 2 temps : la première partie, en Galilée avec pour point de départ Netanya et la deuxième partie du voyage, dans la capitale d’Israël pour célébrer les 50 ans de la réunification de Jérusalem. Le principe des excursions organisées « 1 jour sur 2 » a fait l’unanimité. Les participants ont pu visiter Haïfa, ses magnifiques Jardin, Bahaï et son Technion, puis les impressionnantes grottes de Roch Hanikra et pour finir la ville pleine de charme de Zichron Yaacov. La découverte du Kibboutz Lavi a été accompagnée d’une émouvante plantation d’arbres, geste symbolique du séjour. L’un des moments forts de ce voyage fut l’inauguration de deux bosquets - souscrits par deux membres du club seniors - dans le parc de France-Adoulam, le plus grand parc du KKL offert par la communauté juive de France. La cérémonie, comme les discours, furent très émouvants. Un déjeuner champêtre très apprécié des participants a clôturé cette belle journée. Enfin, pour célébrer la fête de Pourim, les participants ont assisté à un superbe défilé de chars multicolores à Netanya et admiré des déguisements improbables. Ils étaient ensuite conviés à un michté (festin). Pour finir, une après-midi dansante déjantée animée de main de maître par Alain Douieb qui a interprété des chansons franco-israéliennes et des extraits choisis du répertoire d’Enrico Macias. Le voyage à Jérusalem a débuté par une visite approfondie de la ville. Aux alentours de Jérusalem, étaient proposées des visites de sites emblématiques : Roglit, Mémorial de la Déportation des Juifs de France, Latrun avec ses célèbres tanks,

Une brochure pour vous aider à y voir plus clair Le KKL-JNF est au service de celles et ceux qui souhaitent que tout ou partie de leur patrimoine soit consacré au développement de l’État d’Israël. Mais , concrètement, pourquoi léguer au KKL ? Comment ? Avec quelles garanties ? Pour répondre à ces questions, le KKL-JNF a édité une brochure accessible et pédagogique.

Pour recevoir cette brochure, sans engagement de votre part, contactez Lynda : 01 42 86 54 93 ou [email protected]

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LA

À

HIGH-TECH

JÉRUSALEM par Esther Amar

Jérusalem a connu ces dernières années des bouleversements spectaculaires. Plus de 500 start-ups et des entreprises prestigieuses y ont installé leurs usines, leurs bureaux ou leurs centres de recherche et développement. Tour d’horizon des atouts et prouesses de cette ville qui figure au top 30 des villes High-Tech (selon Startup Genome 2017) et dont les maitres mots sont désormais « qualité de vie » et « écosystème en plein essor ».

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L’AUTORITÉ DE DÉVELOPPEMENT DE JÉRUSALEM (JDA)

LA WI-FI GRATUITE À JÉRUSALEM

investissent dans des entreprises créées par d'autres étudiants.

JLM : FAIRE DE JÉRUSALEM UNE MARQUE

Eyal Haimovsky, CEO de JDA

La JDA a plusieurs objectifs : Mise en valeur efficace des terres, développement économique et durable, respect du patrimoine historique de la ville. Ces vingt dernières années, la JDA a soutenu des centaines d'entreprises contribuant à la qualité de la vie à Jérusalem et à l'économie pour faire de Jérusalem un centre international d'innovation, d'excellence et de fierté pour les résidents. Mieux circuler à Jérusalem, c’est mieux communiquer, plus vite et de façon plus rentable. Jérusalem est la seule ville centrale israélienne dotée d'un statut de zone de développement A, bénéficiant de soutiens exclusifs.

Le fonds Jérusalem Venture Capital créé par Erel Margalit et basé à Jérusalem, a été le premier acteur en Israël à financer les start-up spécialisées en cybersécurité. JVP a épaulé plusieurs projets : SifTech, accélérateur à but non lucratif créé il y a cinq ans par des étudiants du syndicat des étudiants de l'Université Hébraïque de Jérusalem ou Fresh.fund, premier fonds géré par des étudiants israéliens qui Parc technologique de Malha à Jérusalem

On recensait pas moins de 261 accélérateurs de startups en juin 2016 en Israël. L’accélérateur. Siftech a été fondée en 2012 par des étuOded Barel, DG diants de l'Université Hébraïque de Jérusalem pour créer un écosystème et une communauté dynamiques, grâce aux événements et en stimulant l’entrepreneuriat. Six mois après sa création, Siftech a lancé le premier accélérateur de start-ups de la ville. Mentorat et opportunités d'affaires : sa vision à long terme est de transformer Jérusalem en centre mondial de créativité et d'innovation. Ses partenaires sont Google, OurCrowd, JVP, Deloitte, JLM…

LES SUCCÈS : MOBILEYE ET LIGHTRICKS

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Helen Wexler

Le site de cette dynamique organisation à but non lucratif fondée, par Hanan Brand affiche d’emblée la couleur dans son logo « Jérusalem, Hanan Brand 3000 ans d’innovation ». Elle compte une communauté de 5000 personnes et propose aux startuppers et employés de la High-Tech de participer aux événements, d’y trouver des partenaires ou un emploi, d’intégrer la communauté High-Tech yeroushalmite.

SIFTECH, UN ACCÉLÉRATEUR DE START-UPS À JÉRUSALEM

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Statutairement, l'Autorité de développement de Jérusalem (JDA) est une agence de service public à but non lucratif créée en 1988. Cette agence conjointe du gouvernement israélien et de la municipalité de Jérusalem a pour mission de favoriser le développement économique et structurel de Jérusalem. Cette structure est née d’une vision, celle de son fondateur, Uziel Wexler, qui l’a dirigée jusqu’en 1994. Maire de Jérusalem à l’époque, Theodor Kollek a grandement aidé à la concrétiser. La JDA a pour mission de développer, encourager, planifier, coordonner et fournir des informations aux entrepreneurs et aux commerces de la ville. « Jérusalem ne souffrait pas vraiment de pénurie de ressources humaines ou d'infrastructures, mais d’un cerveau pour coordonner les pièces du puzzle », explique Helen Wexler directrice de Jnext à la JDA.

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La JDA déploie la Wi-Fi gratuite dans quatre quartiers de la Vieille Ville. Ce projet, en phase pilote, a été initié par la JDA, la municipalité de Jérusalem et le Ministère du Patrimoine. Il a été doté d’un budget de 2 millions de Shekels (environ 500.000 euros). L'accès à la Wi-Fi pour les touristes, les résidents et les commerçants dans la vieille ville est un élément clé du plan de développement. Les sites de patrimoine dans le monde entier proposent de plus en plus cette technologie pour atteindre un tourisme plus convivial. Un pilote a été lancé près de la porte de Jaffa et dans deux zones du quartier chrétien. La Wi-Fi sera bientôt disponible dans toute la vieille ville.Avec les diverses applications sur smartphone, les visiteurs s’orienteront plus facilement dans les anciennes ruelles. Un accès Internet gratuit a été déployé dans le quartier de la colonie allemande, la rue piétonne Ben-Yehuda et près de l'Hôtel de ville.

L’Université Hébraïque de Jérusalem va toucher 40 millions de dollars suite au rachat record de la société israélienne Mobileye, leader du secteur des systèmes

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OURCROWD, PERMETTRE À TOUS D’INVESTIR DANS LES START-UP

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OurCrowd a été fondée par Jonathan Medved et des experts du capitalrisque israélien, des geeks, des entrepreneurs... Jonathan Jonathan Medved, Medved est chronifondateur de OurCrowd queur chez CNN, CNBC, Bloomberg TV… Il diffuse des scoops sur Israël à l'émission de radio de son frère The Michael Medved Show et publie dans différents médias : USA Today, T h e J e r u s a l e m Po s t , Tow n h a l l . c o m , Aish.com… Jon Medved, Fondateur, PDG est un serial entrepreneur, selon le Washington Post, «l'un des principaux capital risqueurs haute technologie d'Israël». Auparavant, Medved a été durant 20 ans investisseur en capital et a investi dans

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MASSCHALLENGE ISRAËL : UN ACCÉLÉRATEUR AMÉRICAIN À JÉRUSALEM En 2016, MassChallenge, l’accélérateur de start-ups à but non lucratif de Boston, a choisi Jérusalem pour créer sa deuxième Israel Granot, CEO de filiale. Sa vocation : MassChallenge Israel permettre aux start-ups israéliennes les plus innovantes et prometteuses d'accéder aux marchés mondiaux. Dans un premier temps, à l'aide d’évaluateurs israéliens, MassChallenge Israël identifie des start-ups dans tout Israël. Puis l’accélérateur leur propose

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L’appel au financement public a permis notamment à ReWalk Robotics, système conçu et commercialisé par la société israélienne Argo Medical Technologies, d’amorcer son financement en 2014. ReWalk 6.0 est un exosquelette qui permet aux personnes handicapées et aux paraplégiques de se lever et de marcher à nouveau sous certaines conditions. ReWalk 6.0 utilise de petits moteurs situés à hauteur des hanches et des genoux, et des accéléromètres. Capable de détecter d’infimes mouvements du corps de l’utilisateur et les changements de centre de gravité, Rewalk accompagne la marche de la personne. L’invention a reçu l’aval d’autorités de santé à travers le monde dont la FDA, Agence américaine des produits alimentaires et médicaments. A terme, ReWalk pourrait être contrôlé par la pensée !

© MassChallenge

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d’aide à la conduite (ADAS) par un géant des puces électroniques. Intel Corporation a racheté Mobileye pour une somme record de 15 milliards de dollars pour devenir un acteur incontournable dans le secteur des véhicules autonomes. Mobileye est une société israélienne fondée en 1999 par Ziv Aviram et Amnon Shashua, professeur à l'Université Hébraïque de Jérusalem, et entrée en bourse en août 2014 a pour clients les plus grands constructeurs automobile : Tesla, General Motors, Volvo, Opel… Spécialisée dans la vision artificielle et les solutions de capteurs et logiciels qui permettent aujourd’hui de faciliter la conduite dans de nombreuses voitures. Capables de repérer un danger imminent, le non-respect des distances de sécurité ou le franchissement des lignes de signalisation, ces capteurs envoient une alerte au conducteur ou déclenchent au besoin le freinage d’urgence.

L’application Facetune créée par Lightricks.

REWALK : LÈVE-TOI ET MARCHE !

Basée à Jérusalem, OurCrowd est l’une des créations les plus emblématiques de ces dernières années. Cette plateforme internet fondée en 2013 met en relation les investisseurs avec un panel de startups israéliennes, américaines, ou d’autres pays, en combinant le modèle du capitalrisque et celui des Business Angels pour financer de jeunes entreprises. Ce type de financement participatif, aussi appelé crowdfunding (financement par la foule) permet à des épargnants, des associations ou des entreprises de financer leur projet en faisant appel au soutien du public au travers d’une plateforme web ouverte. Ayant démarré en Israël, OurCrowd a récolté plusieurs dizaines de millions de dollars et a créé des bureaux ou des partenariats dans plusieurs pays :Taiwan, Singapour, Allemagne, États-Unis, Australie... OurCrowd opère une sélection rigoureuse des entreprises, les accompagne durant une période assez longue, participe à leur conseil d’administration, s’implique dans la stratégie de développement.

Le Système Mobileye

Lightricks, fondée par des doctorants de l’Université Hébraïque de Jérusalem en 2013, est créatrice de deux applications de retouches photos très populaires auprès des adeptes des médias sociaux : Facetune (pour corriger un selfie en trois clics) et Enlight (Photoshop pour smartphone). Cette jeune pousse joue aujourd’hui dans la cour des grands et compte plus de 50 employés.

près de 200 start-ups, ce qui a permis d'amener une vingtaine d'entre elles à des valeurs supérieures à 100 M$.

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de participer au programme d'accélération de quatre mois durant l'été directement au siège de MassChallenge à Boston. Ces start-ups pourront ensuite retourner en Israël et bénéficier grâce à MassChallenge de nouveaux canaux de vente, d’investisseurs, de mentors et d’une croissance qu’il aurait été difficile d’atteindre autrement. MassChallenge

offre jusqu’à 500 000 NIS de subventions en espèces et la possibilité de gagner un billet pour un voyage d’affaires sur la côte est des États-Unis. En outre, le programme inclut une formation aux affaires deniveau mondial, l’accès à des locaux et bureaux gratuits, le financement, des contacts avec les grandes entreprises, des relais avec la presse... À ce jour, au

niveau mondial les 1211 participants au programme ont recueilli plus de 1,8 milliard de dollars de financement, ils ont généré plus de 700 millions de dollars de recettes et o nt cré é plus de 60 000 emplois. Près de dix entrepreneurs israéliens font partie des dossiers sélectionnés par MassChallenge Boston chaque année. ■

LES BIOTECHS, L’ATOUT FORCE DE JÉRUSALEM Résultat d’années d’efforts déployés par la JDA, la plateforme BioJerusalem, premier incubateur biotech d’Israël, fait la promotion des entreprises des sciences de la vie basées à Jérusalem. BioJerusalem est le fer de lance de la municipalité. D’autres associations à but non lucratif telles que JLM-BioCity proposent aussi des prestations et veulent faire de Jérusalem le leader de l'industrie israélienne et des start-ups dans ces domaines.

plus fréquent. Il se caractérise par une résistance progressive de l’organisme à l’insuline, hormone qui permet de réguler la glycémie (taux de sucre dans le sang). Oramed a été créée à Hadassah. ■

CELLCURE Des cellules souches pour soigner la dégénérescence maculaire

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Les activités de JLM sont variées : pitches de start-ups devant des investisseurs (présentations courtes et très interactives), conventions, ateliers, rencontres avec des entrepreneurs, brainstormings entre médecins et créateurs d’entreprise. Le but de JLM-BioCity est d'utiliser au mieux ces ressources en créant un véritable écosystème à Jérusalem où les entreprises et les entrepreneurs interagissent en synergie avec les étudiants, les scientifiques et les médecins.

BRAINSWAY

EXEMPLES DE SOCIÉTÉS BASÉES À JÉRUSALEM, PARTENAIRES DE JLM-BIOCITY :

La TMS profonde pour soigner la dépression chronique

ORAMED Diabète de type II : des gélules plutôt que des injections

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La dégénérescence maculaire (DMLA) liée à l'âge est la principale cause de cécité chez les personnes de plus de 60 ans. La société israélienne CellCure, dont le siège est à Jérusalem, propose le traitement OpRegen injectable de cellule humaine d’épithélium pigmentaire rétinienne (EPR), essentielles pour les cellules photo réceptrices de l'œil, produites à partir de cellules souches pluripotentes en utilisant une technologie appropriée. Cette technologie est issue des travaux des chercheurs de Hadassah. ■

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L’innovation proposée par Oramed, basée à Jérusalem sur le campus de Givat Ram et dirigée par Nada Kidron, consiste à prendre de l’insuline par voie orale, plutôt que de se l’injecter. Une véritable révolution pour le traitement du diabète. Le diabète de type II est le

Brainsway développe une technologie avancée pour traiter divers troubles cérébraux, avec plusieurs applications neuropsychiatriques et neurologiques, dont la dépression chronique. Créée en 2003 et basée à Jérusalem, elle a fait son entrée à la bourse de Tel-Aviv en janvier 2007. Sa technologie Deep TMS, ou Deep Stimulation magnétique transcrânienne inaugure une nouvelle ère dans le traitement des troubles cérébraux. ■

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L’un des sites du Lev Academic Center DR

Le Professeur Noah Dana Picard

© Esther Amar

Dr Chaya Greenberger, Directrice des Sciences de la Vie

FORMATION DES INGÉNIEURS HIGH-TECH LEV ACADEMIC CENTER : SCIENCE ET TORAH AU CŒUR DE JÉRUSALEM

Parmi les facultés d’enseignement et de recherche à Jérusalem, le Lev Academic Center (ou JCT) fondé en 1969, occupe une place originale. Cette institution prestigieuse forme des ingénieurs High-Tech qui sont aussi des leaders engagés envers Israël, les valeurs juives, le peuple juif et l'humanité. Son rayonnement est international grâce à ses enseignants-chercheurs et à sa participation aux grands congrès.

Le Professeur Noah Dana Picard, dirige aujourd’hui la chaire de recherche « Education, judaïsme et mathématiques ». Interview. Esther Amar : Combien y-a-t’il d’étudiants et de professeurs ? Pr. Noah Dana Picard : Avec plus de 4500 étudiants sur trois campus (Lev, Machon Tal, Neveh et Lustig), dont 1408 étudiantes, et 500 professeurs, le Lev Academic Center, dont le président est le Pr Chaim Sukenik, est agréé en totalité par le Conseil israélien de l'enseignement supérieur. Nous enseignons l'ingénierie des hautes technologies, les sciences de la vie et de la santé, le tout combiné à une étude intensive de la Torah. Les domaines sont : comptabilité et informatique, bioinformatique, électronique, électro-optique, ingénierie et gestion industrielle, ingénierie

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logicielle, télécommunications… Nous accueillons environ 400 étudiants français nouveaux immigrants ou touristes, plus de 90 % d’entre eux restent en Israël. Ils apprécient l’informatique, l’électro-optique et l’optique. Nous avons des étudiants très qualifiés, mais 24% viennent de la périphérie et 20% sont des nouveaux immigrants. Notre programme « Formation des Éthiopiens » compte 100 étudiants (dont 50 femmes) et 158 diplômés. Les programmes pour les Haredi (ultra-orthodoxes) avec plus de 1800 étudiants, offre une formation personnalisée, qui permet aux adultes d’intégrer notre faculté en 16 mois. La formation en ingénierie avancée pour les femmes est un exemple de l’offre académique unique du JCT. E.A. : Quel est le rayonnement international de votre centre ? Pr. N. D. P. : La Recherche & Dévelop-

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Prix décerné à Tehiya Dayan et Lior Halavi qui ont développé une puce destinée à être embarquée à bord d’engins spatiaux.

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École d’infirmières

pement est une partie essentielle de notre activité et a conduit à des avancées majeures en cybersécurité, technologies médicales et conduite intelligente. Le Lev Academic Center joue un rôle de premier plan dans le développement de l'infrastructure économique globale d'Israël et de Jérusalem. Nos anciens élèves et les enseignants ont créé plus de 100 entreprises High-Tech. Certaines sont des start-up qui ont connu une grande réussite à Jérusalem. Nos enseignants chercheurs développent de nombreux projets communs avec des collègues aux États-Unis, en République tchèque et en France avec Supélec en mathématiques (brevet en cours). En Allemagne, nous collaborons avec l’Université de sciences appliquées, via un programme mis en place grâce au fils du dernier grand Rabbin de Fulda avant la Shoah. L’un de nos chercheurs développe avec le Collège Universitaire de Londres (UK) un système d’analyse prédictive pour le diagnostic et la prévention des cancers gastriques. En Caroline du Sud (USA), l’un deux collabora sur la fibre optique... J’ai donné des conférences en 2016 en Hongrie dans le cadre d’Erasmus.

E.A. : L’école d’infirmières du JCT obtient toujours de beaux scores... Pr. N. D. P. : Notre école d’infirmières forme aussi des infirmiers, de plus en plus de garçons s’inscrivent à cette formation. Cette école, qui bénéficie d’une salle de simulation, est arrivée à nouveau à la première place du classement national en 2017 avec 100% de réussite à l'examen du diplôme d’infirmier attribué par le ministère de la Santé. Le taux de réussite à l'échelle du pays est de 70,5%. Les 102 diplômés du JCT intégreront les établissements hospitaliers dans tout Israël, ce qui correspond à 100% du taux de placement pour ce département. Ainsi, le Lev Academic Center contribue à pallier la grave pénurie d'infirmières en Israël. E.A. : Les maths et les sciences sont vos points forts ... Pr. N. D. P. : Il y a cinq ans, avec deux collègues du Technion et de l’université de Tel Aviv, nous avons créé le forum JCRME qui réunit des dizaines d’experts de tout

Israël pour faire le point sur l’enseignement en mathématiques. Citons aussi notre congrès « Torah et Science » réunit tous les ans plus de 200 participants. Le prochain abordera tous les domaines, de la théorie aux applications pratiques dans les questions liées à la maison connectée le chabat. Cette question va s’imposer petit à petit. Il y a des solutions pour tous les problèmes posés par la modernité aujourd’hui. Exemple : le calcul de distance dit de « géométrie des taxis » (avant, marche arrière, est, ouest) ou distance de Manhattan, est évoquée par Rachi dans la Guémara qui explique qu’elle peut s’appliquer là où la ligne droite (géométrie Euclidienne) n’est pas le meilleur moyen de relier deux points. En juillet, nous allons accueillir l’ACA, un congrès de 5 jours sur le calcul symbolique qui se tiendra pour la première fois en Israël et dont je suis co-président. Un de mes domaines de recherche concerne les applications du Calcul Symbolique en mathématiques et en éducation mathématique. E.A. : Que réalisent vos étudiants dans les domaines de l’astronomie et de la défense ? Pr. N. D. P. : Tous nos cursus sont liés plus ou moins à la défense. Nous collaborons dans des domaines variés et pointus avec les ministères et les institutions académiques en Israël. Je suis membre du comité « espace et éducation » de la fédération internationale d’Astronautique (IAF) qui favorise la formation et la sensibilisation des étudiants, enseignants et membres de l'IAF afin que l'espace, la science et la technologie soient mieux connus et plus accessibles à la communauté mondiale. Un laboratoire de technologies spatiales a été créé au Lev Academic Center, nos étudiants y préparent un projet de satellite. Ça n’est pas très difficile de concevoir un nano satellite et de le lancer depuis Cap Canaveral à l’occasion d’autres lancements. Nous démarrerons l’an prochain une maîtrise de physique appliquée aux technologies spatiales. Deux de nos étudiantes ultra-orthodoxes, Tehiya Dayan et Lior Halavi, ont développé une puce destinée à être embarquée à bord d’engins spatiaux, fabriquée par Verisense, leader israélien des semi-conducteurs pour l'industrie de la défense. ■

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LA KNESSET VERTE

LA KNESSET OPTE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Mettre la Knesset à l’heure des énergies renouvelables. C’est ce que visait la mise en place du projet « Parlement vert » pour la Knesset qui est basée à Givat Ram à Jérusalem, projet par Yuli Edelstein, président de la Knesset (parlement israélien). Il s’est déroulé sur deux ans afin pour viser une plus grande maîtrise de l’empreinte environnementale et de sérieuses économies d’énergie. Selon Ronen Plott, directeur général de la Knesset : « Ce projet pluriannuel vise à transformer la Knesset en un parlement guidé par des principes interdisciplinaires de développement durable intégrant les aspects environnementaux, sociétaux et économiques ». Ce plan, financé à hauteur de 1 500 000 € (7 millions de shekels) est amorti grâce aux économies d’énergies. L’inauguration du champ solaire déployé par la Knesset a eu lieu en mars 2015. 4650 m2 de panneaux solaires ont été installés sur les toits de la Knesset. Yuli Edelstein, président de la Knesset a déclaré : « Le plan Green Knesset est un projet qui illustre notre vision d’avenir durable. La Knesset est devenue un modèle pour le monde. Nous avons signé des accords internationaux de coopération inter-parlementaire qui s’inspirent de cette initiative, avec plusieurs

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La Knesset, le parlement israélien.

Yuki Edelstein, président de la Knesset.

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La Knesset, parlement israélien a adopté et mis en place un projet « Green Knesset », projet environnemental destiné à en faire le parlement le plus vert au monde. Ce plan prévoyait l’installation sur le toit d’un champ solaire, l’utilisation par tous les collaborateurs de papier recyclé, de nouveaux climatiseurs, d’éclairage économique, et d’un ensemble de règles pour limiter les dépenses énergétiques.

pays, Éthiopie, Kenya, Ouganda, Albanie, Roumanie… » 1500 panneaux solaires sont désormais installés sur les toits de la Knesset, avec une capacité de 450 kilowatts. Ce champ solaire, d’un coût de NIS 2,4 millions, va générer environ 10 % de l’électricité, réduire d’un tiers la consommation d’énergie, soit une économie de 300 000 shekels par an. Il est même plus grand que celui du Reichstag à Berlin et du Parlement australien à Canberra.

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Green Knesset comprenait non seulement l’ouverture d’un champ solaire pour la création d’électricité à partir d’énergies renouvelables, mais aussi l’installation de milliers de lumières LED,, la mise en place d’un nouveau climatiseur dont la chaleur résiduelle sera utilisée pour chauffer l’eau, l’arrêt automatique des ordinateurs à la fin de chaque journée de travail, le contrôle de la consommation d’eau des jardins de la Knesset, la transition vers un modèle d’irrigation plus économique, le dessalement de la condensation des systèmes de climatisation, afin de les utiliser pour l’irrigation et la mise en œuvre de systèmes de stockage de l’énergie... Ces économies d’énergie permettront de réduire l’empreinte carbone de la Knesset. Pas moins de 20 ambassadeurs et leurs représentants de l’Union européenne se sont rendus en Israël pour s’informer sur les résultats du projet « parlement vert ». « La Knesset passe beaucoup de temps à légiférer sur les questions d’environnement mais avec quelques outils simples nous pouvons réaliser des avancées formidables. Ainsi nous pouvons étendre la coopération et renforcer la confiance entre Israël et les parlements du monde entier », conclut Yuli Edelstein. ■

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EN FINIR AVEC LA POLLUTION AU MERCURE

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onçue à l’UHJ, la technologie innovante de la société israélienne MercuRemoval élimine jusqu’à 98% du mercure des pollutions industrielles. Le mercure (Hg) est un polluant mortel qui contamine la chaîne alimentaire aquatique, source de nourriture pour des milliards d’organismes, notamment les poissons où se concentre le méthylmercure, forme très nocive pour l'homme. MercuRemoval a présenté les résultats positifs d’un essai mené avec Israel Electric Corporation (IEC). Cette innovation universelle peut concerner des milliers d’usines dans le monde, notamment au regard du traité initié par les Nations Unies et ratifié en 2017 par 130 pays dans le monde visant la disparition programmée de l'extraction du mercure.

DES BACTÉRIES FLUO ET UN LASER POUR DÉTECTER LES MINES ANTIPERSONNEL

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nviron un demi-million de personnes dans le monde souffrent de blessures infligées par des mines. Certaines zones de la vallée de la Arava, du Golan et du Jourdain sont touchées. L’UHJ a mis au point des bactéries fluo pour les détecter.

Yosef Cohen en 1967, une jeune officière israélienne en 2015, l’ado Daniel Yuval en 2010, le soldat Roi Alphi en mai 2013… autant de jeunes israéliens fauchés ou gravement accidentés par Capitaine Roi Alphi Zal ,19 ans. les mines antipersonnel. En Israël, comme dans 70 pays dans le monde, les mines antipersonnel font encore des ravages. L’équipe pluridisciplinaire (agriculture, informatique, ingénierie génétique) de l’UHJ a créé un nouveau système combinant des bactéries et des lasers pour localiser à distance les mines enterrées et les munitions non explosées. Des bactéries vivantes fluorescentes génétiquement modifiées, enfermées dans des billes polymères, émettent un signal fluorescent lorsqu'elles entrent en contact avec les vapeurs émises par les engins enterrés. Ce signal peut être enregistré et quantifié à distance, éclairé par un balayage laser. Ce système est basé sur l'observation que toutes les mines terrestres laissent échapper des quantités minimes de vapeurs qui s'accumulent dans le sol au-dessus d'elles et sont un marqueur de leur présence. Le principal défi est la détection. Les technologies actuelles n'ont guère évolué depuis la seconde guerre mondiale : les équipes de déminage risquent leur vie en entrant physiquement dans les champs de mines. Il existe un besoin criant de solutions efficaces pour la détection à distance des mines terrestres et des munitions non explosées. Les bactéries sont dispersées à la surface d'un champ test, dans lequel de vraies mines antipersonnel ont été enterrées. À l'aide du laser, le champ a été inspecté à distance et l'emplacement des mines terrestres enterrées a été déterminant. « Ces bio-capteurs sont une solution très prometteuse. Pour cela, plusieurs défis doivent être surmontés, telles que l'amélioration de la sensibilité et la stabilité des bactéries des capteurs, l'amélioration de la vitesse de balayage pour couvrir de vastes zones et rendre l'appareil plus compact pour être utilisé à bord d'un véhicule léger sans pilote ou à bord d'un drone », a déclaré le Pr Shimshon Belkin, de l'UHJ. ■ par Esther Amar, journaliste scientifique Fondatrice d’Israël Science Info, Co-fondatrice et Vice-présidente de l’AJE, Association des Journalistes de l'Environnement

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L’UNIVERSITÉ HÉBRAÏQUE DE JÉRUSALEM (UHJ)

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Éduc@tion

Yom Hazikaron et Yom Haatsmaout dans les écoles

Les écoles juives de France, Suisse et Belgique se parent de bleu et de blanc pour célébrer Israël !

Célébrer l’anniversaire de l’état d’Israël est un « must » pour les écoles juives, et le KKL est heureux de pouvoir y contribuer en proposant son aide et son expertise, afin de transmettre l’esprit de ces journées si importantes pour le peuple juif. Les établissements de France, de Suisse et de Belgique ont reçu un ensemble de posters, drapeaux, textes et poèmes choisis pour commémorer Yom Hazikaron et fêter Yom Haatsmaout.

à Sarcelles, le groupe scolaire Ozar Hatorah a organisé une grande Kermesse « KaHol ve Lavane » qui a animé petits et grands. à l’école Maïmonide de Boulogne, une chorale de plus de 250 élèves a suscité beaucoup d’émotions, par la qualité des chants, de l’orchestration et des discours lus relatant les événements souvent douloureux de l’histoire d’Israël.

De Marseille à Sarcelles et de Genève à Bruxelles, les écoliers, collégiens et lycéens, tout de bleu et blanc vêtus, ont contribué à l’ambiance extraordinaire dont ont témoigné les représentants du KKL sur place.

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à Marseille, l’école Yavné a ouvert ses portes aux parents qui ont célébré l’évènement avec leurs enfants ; au programme : danses, chants, musique, buffet israélien ont conquis les 1200 élèves et leurs enseignants.

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Enfin, au Talmud Torah de la rue Copernic, le mouvement libéral a tenu à rendre hommage à Israël par la célébration d’un office, suivi de vidéos, de chants, pour se conclure par une leçon de danses folkloriques fort sympathique. §

Pour plus d'informations, contactez le département de l’Éducation du KKL :

Tél. : 01 42 86 88 88 - [email protected] - [email protected]

Le magazine du KKL

© Alain Azria

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YOM HAATSMAOUT À LA CONQUÊTE DE PARIS !

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El Malé Rahamim, chants et poèmes (dont Le Plateau d'argent de Nathan Alterman), projection des visages de disparus et sonneries du chofar ont plongé l'assemblée dans un recueillement mêlé de gratitude envers celles et ceux qui ont péri pour la liberté d'Israël. La chanteuse Sharon Lalloum a entonné l’Hatikva et Robert Zbili, président du KKL de France, a tenu à rendre hommage à notre ami Philippe Darmon, disparu trop tôt. Afin de célébrer 69 années d'indépendance, leaders communautaires et membres de mouvements de jeunesse ont ensuite pris part à la levée des drapeaux, au cours de laquelle chacun a mis à l’honneur Israël. La prière pour l'État d'Israël et les allocutions des personnalités ont accompagné cette transition entre recueillement et célébration. La partie festive et musicale a été assurée par Cabra Casaï et David Hababou qui, chacun dans leur style, ont ravi l’audience et mis le feu au Casino de Paris ! Ils ont chanté à la gloire d’Israël ! ■

© Alain Azria

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e 2 mai, le KKL, a rassemblé au Casino de Paris un public nombreux d'amis d'Israël, venus célébrer le 69e anniversaire de l'État juif. Parmi les personnalités présentes, on comptait notamment l'ambassadeur d'Israël en France, S.E. Mme Aliza Bin-Noun, l’attaché militaire près de l’ambassade d’Israël, Arik Elazar, le délégué-général de l'OSM, Moshé Cohen, le député de la 8e circonscription des Français de l'étranger, Meyer Habib, le Grand Rabbin Olivier Kaufmann, le président du CRIF, Francis Kalifat, le président du FSJU, Ariel Goldman ainsi que les représentants d'institutions sionistes et communautaires. Riche en émotions, la manifestation a débuté par la cérémonie du Yom Hazikaron, à la mémoire des soldats israéliens tombés au champ d'honneur et des victimes du terrorisme. Minute de silence, allumage de la bougie du souvenir, mise en berne du drapeau, récitation du Yizkor et du

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Du Golan à Jérusalem :

Sur les traces des combattants LA 20e MARCHE POUR L’EAU DU KKL DE FRANCE S’EST DÉROULÉE DU 19 AU 26 MARS 2017

Le thème de l’année étant les 50 ans de la réunification de Jérusalem, nous avons pu redécouvrir ensemble les moments les plus forts de l’année 1967. Pour cela, les marcheurs se sont rendus au plus près des points sensibles de la bataille du Golan.

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ous avons compris ce qu’avaient vécu les israéliens à cette époque charnière à savoir les menaces du côté des villages agricoles de la vallée de Houla concernant l’alimentation en eau de toute la Galilée. La persévérance des combattants de 1967 pour mener le combat jusqu’à la victoire, est apparue évidente. L’observatoire de la ville de Kounetra nous a permis d’évoquer la symbolique de Jérusalem réunifiée. Cette marche nous a « réunifiés »… Nous avons fait le lien entre la cité ancienne et la cité moderne et nous avons clôturé cette 20e marche par une cérémonie au pied de la muraille de Jérusalem. ■

La 20e Marche pour l’eau du KKL de France ADAMA

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Création du fonds de bourses

SAIOVICI D

La bourse SAIOVICI sera donc définie comme une bourse de subsistance, puisqu’effectivement les frais de scolarité sont pris en charge, en grande partie, pendant trois ans pour les nouveaux immigrants. Elle permettra d’encourager l’Alyah des jeunes en les aidant à poursuivre des études, à faciliter leur intégration par un soutien financier et à soutenir les familles aux revenus modestes dont les enfants étudient en Israël. Des commissions se réunissent en ce moment au KKL afin de définir le cadre et les critères d’attribution de ce fonds destiné aux jeunes olim. À l’avenir, il est probable que cette aide soit élargie à d’autres populations d’étudiants israéliens, dont les jeunes venant de régions défavorisées d’Israël. Ce fonds devrait se mettre en place pour l’année universitaire 2017-2018. ■ Renseignement : 01 42 86 88 88

© Alain Azria

u haut de sa Roumanie natale, Edy Saiovici voyait trôner dans la maison familiale la fameuse « boîte bleue » du KKL, qu’ils avaient pris l’habitude de remplir, de père en fils, pour soutenir Israël. Arrivé à Paris dans les années 50, il travailla en tant qu’expert-comptable au théâtre Tristan Bernard, qu’il achètera par la suite avec le théâtre de La Pépinière. Son mariage avec Mireille ne lui a pas donné la joie d’avoir des héritiers. Sioniste dans l’âme, c’est tout naturellement qu’il s’adressa au Département legs et testaments du Keren Kayemeth Leisraël, afin d’avoir un aperçu des activités et actions du KKL. Les contacts réguliers noués au cours de nombreuses années l’ont décidé, en accord avec sa femme, à léguer une partie de ses biens au KKL. Avec une demande spécifique : que le produit du legs soit affecté à un fonds de bourses pour étudiants. Sa volonté va pouvoir aujourd’hui être respectée avec la création du « Fonds de bourses SAIOVICI », un fonds de bourses dédié aux jeunes de pays francophones étudiants en Israël.

M. Daniel Atar, Président mondial du KKL, a fait le déplacement à Paris, le 3 mai 2017, afin de déclarer officiellement, avec le Dr. Robert Zbili, Président du KKL de France, l’ouverture de ce fonds. Cette création revêt une grande importance, d’une part pour le KKL qui élargit son champ d’activité en s’engageant dans le domaine social, et d’autre part pour encourager et accompagner les étudiants désireux de faire leur Alyah. Le KKL est tout à fait conscient des frais auxquels doit faire face un jeune, vivant seul en Israël, et des dépenses engagées par sa famille, et cela peut en décourager plus d’un. Entre 300 et 400 étudiants renoncent, chaque année, à faire des études en Israël, faute de moyens de subsistance. Le but de ce projet sera la prise en charge de ces frais, afin de permettre aux jeunes de faire leurs études en toute sérénité.

Protection de l’environnement, lutte contre la désertification, construction de réservoirs d’eau… En transmettant tout ou partie de votre patrimoine au KKL, vous permettez de réaliser de grands projets d’avenir pour Israël. Pour un rendez-vous sans engagement, contacter :

Lynda : 01 42 86 54 93 KKL - JNF : 11 rue du 4-septembre, 75002 Paris - Web : www.kkl.fr - Email : [email protected]

Les bourses SAIOVICI ADAMA

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1 JOURNÉE EN ISRAËL © Sydney Hazan Graphic - N° AG075090001.

AVEC LE KKL DE FRANCE ! JÉRUSALEM, sites et sources : les périodes anciennes et modernes de la ville Au programme * : ●

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Le Mont Sion, le quartier Hérodien, la Cité de David, le canal de Siloé, la montée vers le Kotel par le chemin des pèlerins. La porte de Jaffa, le Musée de l’histoire de Jérusalem, le Cardo, le quartier juif, la grande synagogue : la Hourva, le Musée de Rova, le quartier juif, le Kotel.

Le Mont et Musée de Herzl, le Musée du Livre, Yad Vashem : la vallée des communautés, la Ménorah et la Knesseth, le Musée de la Musique de Jérusalem, le centre-ville. La maquette des aqueducs, le puit de la citerne, le Kibboutz Ramat Rakhel, le Mont Sion, le tombeau du Roi David, les 4 synagogues sépharades, la Maison brûlée, le Centre Davidson, le Kotel. * Programme variable selon les groupes et susceptible de modifications.

Lundi 7 août 2017 Horaires : de 8h à 18h - Tarifs : 35 € (adultes) et 30 € (enfants de 2 à 12 ans). Le prix de l'excursion inclut les transferts en bus, le petit déjeuner (café et viennoiserie), le déjeuner, une bouteille d'eau, une casquette, les services du guide et de l'infirmier. (1) (1)

Départs de : Jérusalem - Tel-Aviv - Netanya - Ashdod.

Sous réserve d'un minimum de vingt inscrits par point de rendez-vous.

Renseignements et inscriptions : Tél. France : 01 42 86 88 88 - Tél. Israël : 03 526 11 60 E-mail : [email protected] - Site : www.kkl.fr

VOYAG E D U K K L D E F R A N C E E N I S R A Ë L

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© Sydney Hazan Graphic 2017

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Licence N° AG075090001 -

Renseignements et réservations : KKL : 11, rue du 4-Septembre 75002 PARIS Tél.: 01 42 86 88 88 Site internet : www.kkl.fr Email: [email protected]

30 oct

Le KKL de France vous conduira sur les traces des réalisations de la Start-Up Nation et des actions du KKL, dans le secteur de la Recherche et du Développement. De Jérusalem, une des cités High-Tech d’Israël, au Néguev, où le KKL a réussi à relever le défi de faire fleurir le désert. Un voyage au plein cœur d’Israël, authentique, rythmé de rencontres, de dialogues et d’échanges avec, des ministres, des officiers, des maires, en cette année du jubilé de Jérusalem.

HIGH-TECH ISRAELIENNE