TELEX

BELGIQUE -BELGIE

5190 JEMEPPE s/SAMBRE

P.P.

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Bimestriel de l’Association Belge des Eco-conseillers et Conseillers en Environnement Publié avec l’aide de la Région wallonne et de la Région bruxelloise Association Belge des Eco-conseillers et Conseillers en Environnement (ABECE) 35, rue Van Elewijck à 1050 Bruxelles ℡ 0498/807 742 E-mail : [email protected] - http://www.abece.be TRIODOS compte n°523-0801926-05 Antenne wallonne : rue des Viaducs 216 – 7020 Nimy

Ed. resp. : Cécile Alphonse - Présidente Coordination rédaction Pierrette Meyer : [email protected] Comité de Rédaction pour ce numéro C. Alphonse, D.Dubray, C.Hauregard, P. Meyer Mise en page : Pierrette Meyer N° 98 – 2008 (mai-juin)

 17 ème année  P501389 Ne paraît pas en juillet-août Bureau de dépôt : 5190 Jemeppe s/S SOMMAIRE Edito .....................................................................p. 2 La vie de l’ABECE ..............................................p. 3 En bref..................................................................p. 5 Echos des Locales…….……………………p.28 Mis en évidence..................................................p.29 Appels à Projets .................................................p.32 Chronique des Gouvernements ………….p.32 Sites, brochures, livres, publications .............p.37 Agenda .................................................................p.39

Cahier des membres N°31 Communications de l’ABECE PV de la réunion du Conseil d’Administration du 19 décembre 2007 PV de la réunion du Conseil d’Administration du 12 février 2008

Les INFORMATIONS

POUR LE PROCHAIN TELEX Sont à envoyer pour le 5 septembre 2008 [email protected]

Le telex est envoyé uniquement aux membres en ordre de cotisation. La cotisation 2008 s’élève à 35 €, à verser sur le compte Triodos n° 523-0801926 de l’ABECE

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L’EDITO Après une réorganisation, l’ABECE reprend son rythme de croisière… et même, si l’été et les vacances s’annoncent, la croisière est et restera dynamique ! Prêts à embarquer ? Comme vous avez pu le constater, le cycle de visite d’entreprises a repris ce 2 juin chez Geocycle, visite intéressante, débat sans tabou et échanges riches entre éco-conseillers de divers horizons. Bilan plus que positif… et nous ne doutons pas qu’il en sera de même pour les prochaines. Le 16 septembre, destination Bruxelles pour visiter le port autonome de Bruxelles et la station d’épuration Nord…En décembre, ce sera le tour de Shanks à Liège où nous nous intéresserons à la gestion des boues de curage et aux sols contaminés. La formation continuée est bien sûr au programme… 5 journées thématiques « Energie » seront organisées de septembre à décembre dans le cadre de notre projet « Relais Energie». Notez déjà le 25 septembre à Liège « Journée générale », à la mi-octobre «Photovoltaïque »… Les idées ne manquent pas et nous espérons pouvoir vous proposer d’autres formations continuées sur les achats verts, sur l’AL21… si nous espérons pouvoir parvenir à trouver les financements ! Le réseau et les échanges sont aussi possibles dans des moments plus conviviaux… A l’heure où vous lirez ces lignes, nos 6 relais-marathoniens auront donné le meilleur d’euxmêmes sous les encouragements d’une petite équipe de supporters… Mais déjà, nous vous proposons un nouveau rendez-vous : le 27 juillet, journée familiale « ABECE » à Waremme! François Beckers nous a concocté un fabuleux programme : balade, repas, visite de réserve... mais pas juste une balade naturaliste non une balade « Nature pour tous»… Une belle occasion de découvrir ce beau projet et aussi une autre facette de notre métier ! Juste deux mots pour vous dire que le projet «Nature pour tous», lancé par Natagora en 2004, veut ouvrir aux personnes handicapées (handicap physique, mental ou sensoriel) ou socialement défavorisées l’accès aux nombreuses activités et actions proposées par l’association naturaliste, de la simple balade à la gestion de sites naturels. Voyez l’agenda (page 33), notez les dates dans le vôtre… En attendant le plaisir de partager la journée du 27 juillet avec vous et vos familles, nous vous souhaitons un bel été. Durablement vôtre. Cécile Alphonse Présidente Envie de participer plus activement au Réseau ? Une question ? N’hésitez pas à appeler Pierrette Meyer, notre éco-conseillère au 0498/80.77.42 ! Elle est au cœur du réseau…

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LA VIE DE L’ABECE Visite de l’entreprise Geocycle – 2 juin 2008 Dans le cadre de son programme d'activités 2008, l'ABECE a organisé le lundi 2 juin après-midi, une visite de « Geocycle » (Holcim Belgique) située dans la Z.I. de Feluy (entité de Seneffe). L'entreprise oeuvre dans le prétraitement et la valorisation des déchets industriels en cimenteries comme combustibles et/ou matières premières de substitution. Dans le cadre de son permis d'environnement, la société dispose d'un comité d'accompagnement qui réunit 3X/an responsables de la société, riverains et administrations. Geocycle participe aussi à la Commission-SécuritéEnvironnement du Zoning de Feluy, organe de dialogue entre les industriels, riverains et administrations. La visite a été accompagnée par Cécile Alphonse, notre présidente, qui a porté pour la circonstance sa casquette d'éco-conseillère de Seneffe. Une dizaine de nos membres ont répondu présents et ont été accueillis par Eric Waeyenbergh, Responsable Légal et Environnement chez Geocycle. L’après-midi a débuté par la projection d’un film présentant les différents types de combustibles alternatifs produits par la société et au terme de laquelle les participants ont pu faire part au représentant de Geocycle de toutes leurs remarques et interrogations, lesquelles ont reçu une réponse franche de la part de M. Waeyenbergh. Ce dernier est bien conscient de la sensibilité que suscitent les activités d’une société comme Geocycle, mais également des réalités liées aux déchets dangereux qui doivent bien trouver une destination acceptable une fois produits.

Affichage permanent des impacts environnementaux Une visite de l’entreprise s’en est suivie. D’abord les laboratoires d’analyse – étape essentielle puisque tous les chargements entrants font l’objet d’une analyse précise. Avec, comme nous l’a relaté notre guide des surprises de taille comme un lot de déchets contaminé à …. la cocaïne… qui a fait l’objet d’un retour illico à l’expéditeur. Les laboratoires sont également chargés d’analyser les déchets valorisés sortants, lesquels doivent répondre à un cahier des charges très strict.

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Les laboratoires d’analyse Ensuite, nous avons circulé dans les différents secteurs : déchargement des camions – zones de stockage – unité de malaxage des boues etc. La journée s’est terminée par un « débat sans tabous » où les questions et les aspects les plus sensibles ont été abordés : relations avec les riverains, transport et traçabilité des déchets, stockages, rentabilité et flux financiers, sécurité, réglementations européennes et cheminement des déchets hors frontières, etc Sollicités pour remettre leurs avis, les participants ont apprécié la visite de ce secteur particulier , la qualité de l’accueil qui leur a été réservé et la grande compétence de M. Waeyenbergh. Autre sujet de satisfaction : le fait de pouvoir rencontrer d’autres membres de l’ABECE. On retiendra encore les suggestions pour des visites futures : STIB ou COLRUYT (entreprises qui se concentrent sur de nombreux aspects environnementaux en dehors de la mobilité). Serait également souhaitée, la visite d’entreprises : - spécialisées dans d’autres filières du recyclage des déchets - utilisant la cogénération - ayant privilégié une diminution drastique de la pollution émise - ainsi que les entreprises ISO

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EN BREF OXFAM - Comment surmonter la crise alimentaire ? (2 juin 2008) A l’occasion du "sommet sur la sécurité alimentaire" organisé du 3 au 5 juin 2008 par l’Organisation des Nations unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), différentes ONG belges ont décidé de publier un texte commun présentant les mesures à mettre en oeuvre pour assurer le droit à l’alimentation et vaincre durablement la crise alimentaire mondiale. Les boycotts et les troubles liés à l’alimentation surgissent un peu partout dans le monde : de l’Italie à l’Indonésie, du Mexique à l’Argentine, du Maroc à l’Egypte, de l’Afrique de l’Ouest au Yémen. Les protestations des citadins affamés contre les prix croissants des aliments trouvent, fort heureusement, écho dans la presse. C’est toutefois moins le cas pour ceux qui meurent de faim en silence dans les campagnes... La faim et la sous-alimentation n’ont jamais disparu de la terre. Mais elles s’aggravent désormais, tant dans les campagnes que dans les villes. Depuis plusieurs décennies, la communauté internationale s’est montrée incapable d’y répondre. Que se passe-t-il donc ? Et quelles sont les bonnes solutions à mettre en oeuvre ? Les causes conjoncturelles de la crise alimentaire : 1. De mauvaises récoltes, dues en partie aux changements climatiques. Les mauvaises conditions climatiques occasionnent de mauvaises récoltes. Il en a été ainsi de la sécheresse en Australie. Les inondations en Afrique et en Asie des années précédentes ont également conduit à des récoltes moins abondantes, et donc à des réserves en nourriture amoindries pour combler les périodes difficiles. On s’attend à ce que le changement climatique diminue la production agricole dans les zones tropicales et qu’il exerce davantage de pression sur les pays pauvres. Dans les pays africains, la surface agricole diminue. En Chine et Afrique subsaharienne la désertification s’accentue. 2. Les prix élevés des carburants. Les prix élevés des carburants rendent la production et le transport

de nourriture souvent impayables. Tout ce que nous mangeons (95%) est en lien direct avec les combustibles fossiles. Les coûts du transport maritime de biens en vrac ont augmenté de manière spectaculaire, ce qui a rendu le transport plus cher et incité les pays à rechercher de fournisseurs de proximité. 3. La demande croissante de viande, poisson et produits laitiers. La population mondiale croit constamment. Et à différents endroits du monde, la classe moyenne augmente. Des centaines de millions de Chinois, d’Indiens, de Brésiliens et de Russes ont davantage de pouvoir d’achat et se tournent vers la viande et le poisson. La production de viande demande énormément de surface agricole, d’eau, de céréales et de soja. 4. Les agrocarburants. La production d’agrocarburants destinés à faire rouler les voitures demande toujours plus de céréales qui ne peuvent servir à l’alimentation. Cette demande croissante d’agrocarburants accapare une part croissante de la production agricole et pousse l’inflation des prix. L’institut de recherche IFPRI estime que la demande en agrocarburants est à l’origine de 30% de la récente inflation des prix alimentaires. 5. La crise du crédit et la spéculation sur les marchés des matières premières. Les faibles stocks alimentaires, le dollar faible et la crise du crédit font en sorte que les investisseurs spéculent davantage sur les marchés des matières premières. Les matières premières sont considérées comme un nouveau marché en croissance où l’on peut obtenir des gains rapides. Une mauvaise récolte est donc pour les banques et les spéculateurs synonyme de croissance de la valeur de leur portefeuille. 6. Les mesures de protection de certains pays. Les pays exportateurs limitent leurs exportations alimentaires. Ils souhaitent que leur propre population ait suffisamment à manger. Mais les pays qui dépendent des importations pour leur approvisionnement alimentaire sont victimes de l’étroitesse du marché mondial ! Des problèmes plus structurels De façon plus structurelle, l’insécurité alimentaire est causée par le manque d’investissements dans l’agriculture durable et les infrastructures, par la domination des grandes entreprises dans les chaînes de distribution et par les mauvaises politiques agricoles. Le monde a négligé sa 5

production alimentaire et ses agriculteurs beaucoup trop longtemps. Tant les fonds internationaux que les investissements des pays en voie de développement dans l’agriculture durable ont fondu comme neige au soleil. La très faible productivité de l’agriculture africaine est une conséquence du sous-investissement structurel dans le secteur. (...) Dans les années 80, des programmes d’ajustement structurels ont été imposés par les institutions financières internationales. Résultat : le soutien essentiel pour la recherche et le développement de modèles agricoles durables a dû être réduit. Les agriculteurs en ont été les premières victimes de cette réduction. (...) Dans de nombreuses régions du monde, la prospérité en milieu rural à connu un déclin, entraînant une explosion du nombre de paysans obligés de migrer vers les villes. Un milliard et demi d’entre eux vivent actuellement dans des bidonvilles, disposant de trop peu de revenus pour pouvoir vivre décemment. (...) L’augmentation actuelle des prix (des céréales et des graines oléagineuses...) ne permet pas à la plupart des agriculteurs et ouvriers agricoles du monde de bénéficier d’un revenu convenable. La flambée des prix du pétrole rend tout ce dont l’agriculture a besoin plus cher. Les agriculteurs n’ont pas de moyens pour investir, sont trop peu productifs, et les prix qu’ils reçoivent en échange de leurs produits sont encore inférieurs à ce qu’ils recevaient il y a quelques dizaines d’années. Si les consommateurs font face à une augmentation des prix des denrées alimentaires, ceci ne se traduit donc pas nécessairement en augmentation de revenus aux agriculteurs. Ceuxci, ainsi que les ouvriers agricoles, ont une capacité de négociation trop faible par rapport aux grands acheteurs jouissant d’un pouvoir sur le marché. Les revenus sont accaparés par des grandes plantations, des négociants, des entreprises de transformation et des chaînes de grande distribution. Les agriculteurs ayant trop peu accès aux ressources nécessaires à l’accroissement de leur production (comme la terre, l’énergie, l’eau, le savoir, l’information et la technologie) sont abandonnés à leur sort. Les projets de grande envergure, émanant des pouvoirs publics ou des entreprises privées, limitent leur accès aux ressources destinées à produire la nourriture et

violent donc leur droit à l’alimentation. Qu’il s’agisse de barrages, d’exploitation minière à ciel ouvert, de projets de plantation, de nouvelles zones d’exploitation agricole, de culture à grande échelle d’OGM (organismes génétiquement modifiés), de cultures de crevettes, de développement d’infrastructures touristiques ou de zones de libre échange, les premiers à bénéficier de ces investissements sont les intérêts financiers, sans qu’il soit tenu compte des conséquences pour l’environnement ou pour la population dont la survie dépend de cet environnement. Résultat : les agriculteurs quittent leur occupation, sont recrutés comme journaliers dans des plus grandes exploitations et les plus pauvres d’entre eux se voient obligés de se retrancher dans les nombreux bidonvilles étendus des villes des pays en voie de développement, certains migrant même plus loin, dans les pays riches. Péniblement, ils tentent de gagner leur vie dans la ville, et non sans difficultés. Car le travail s’y fait rare. Il leur reste l’économie informelle, mais qui ne rapporte guère. S’ils ont un revenu, il ne leur permet pas de vivre dignement. Ensuite, lorsque les prix de l’alimentation augmentent, leur pouvoir d’achat se voit diminué, posant pour certains des problèmes de survie. Les prix élevés des aliments ont en effet un impact plus grand encore sur les plus pauvres : ceux-ci consacrent entre 50 et 85 % de leurs revenus à l’alimentation. Et contrairement à la campagne, la ville leur offre peu, voire aucune possibilité de cultiver des aliments pour leur propre consommation. Ces personnes paient deux fois le prix de la mauvaise politique alimentaire mondiale : une première fois en devant quitter leurs terres et une deuxième fois en ne pouvant plus acheter de nourriture, trop chère. Le libre-échange en agriculture : un goût amer L’appel à la libéralisation des marchés agricoles est basé sur le postulat qu’il est préférable d’importer des aliments bon marché de l’étranger plutôt que de produire localement a un coût plus élevé. Ce postulat commence à laisser un goût fort amer ! Il est insensé que l’Afrique de l’Ouest donne la priorité à l’importation du riz asiatique. Cette importation est certes meilleur marché, mais elle n’est pas levier de développement durable ! Dans l’économie de marché néolibérale, les règles du jeu sont déterminées par les producteurs les plus compétitifs et quelques distributeurs puissants. La monoculture inadaptée d’une agriculture 6

d’exportation signifie une compétition dévastatrice pour de nombreux producteurs locaux. Ils sont des dizaines de milliers à perdre leur emploi, sans la perspective de trouver un job correct dans leur pays. Comment alors payer cette importation ? Et où pouvoir acheter ce riz ? Que devons-nous faire maintenant ? La situation actuelle peut être une opportunité si les pouvoirs publics prennent les mesures nécessaires et investissent dans l’agriculture. Mais ils doivent réagir rapidement, et en faire davantage que par le passé. S’ils investissent suffisamment dans l’agriculture, les pays qui étaient auparavant dépendants de l’aide alimentaire pourront devenir autonomes, voire même exportateurs de biens alimentaires. La Zambie et le Malawi ont relevé ce défi haut la main ces dernières années. Des prix élevés peuvent également stimuler les agriculteurs familiaux à se moderniser et à augmenter leur productivité. Les gouvernements nationaux devraient pouvoir les soutenir dans cette démarche. Si nous voulons une agriculture productive qui fournit suffisamment de nourriture pour toute la planète - et ce de manière durable voici des décisions urgentes qui devraient être prises à très court terme : 1. Combler les besoins alimentaires urgents. Les pays pauvres importateurs de biens alimentaires doivent disposer de suffisamment d’argent pour satisfaire les besoins alimentaires urgents. En libérant de l’argent pour le PAM (Programme alimentaire des Nations unies) et en veillant à ce qu’ils achètent en priorité la nourriture sur les marchés locaux ou régionaux, le PAM fait en sorte que les agriculteurs locaux disposent d’un meilleur revenu et soient motivés à produire davantage. 2. Pas d’accords de libre-échange irréfléchis. Il ne faut pas hypothéquer le futur en signant des accords de libre-échange sur l’agriculture de manière irréfléchie. L’OMC, le FMI, la BM et les pays en faveur de la libéralisation de l’agriculture doivent nous expliquer comment il se fait que les pays riches ont toujours protégé leur agriculture sans pour autant les avoir empêché de devenir riches. C’est bien en protégeant leur agriculture qu’ils ont réussi à rendre leur agriculture plus productive, contribuant ainsi à leur industrialisation et à leur développement ! 3. Plus de tapis rouge pour l’agro-industrie. C’est un mythe de croire qu’il faut une agriculture industrielle orientée vers l’exportation pour nourrir la planète. Au Brésil, le pays de l’agro-

industrie par excellence, les entreprises familiales disposant de suffisamment de moyens sont nettement plus productives que les entreprises industrielles alimentaires. Les agriculteurs familiaux de l’Amérique latine tropicale réussissent à produire 20 à 60% plus de manioc, maïs et haricots par hectare que la monoculture de l’agriculture industrielle. Ils créent aussi davantage d’emplois, répartissent mieux les revenus et sont écologiquement plus durables. A cet effet, il est indispensable que les organisations de petits agriculteurs défendant les intérêts de leurs membres soient renforcées dans leur rôle d’interlocuteurs. 4. La demande d’agrocarburants doit prendre fin. Il est inadmissible que la production actuelle d’agrocarburants se fasse au détriment de la production alimentaire. Ces cultures sont par ailleurs souvent néfastes pour le climat. Elles provoquent de la déforestation de forêts tropicales, libérant ainsi des tonnes de CO² que nous mettrons plus de 400 ans à récupérer. 5. Investir dans le respect des populations locales et de l’environnement. Il faut cesser d’investir dans les projets qui ne tiennent pas compte du droit à l’alimentation des populations locales ou des effets néfastes sur l’environnement. Il faut que le capital naturel des pays en voie de développement (terres fertiles, réserves en eau, biodiversité) soit utilisé de manière plus précautionneuse. Les investissements mènent trop souvent à une surexploitation des réserves naturelles, ce qui nuit à la productivité agricole. Les terres fertiles se perdent à cause de techniques agricoles inadaptées, les réserves en eau ne sont pas renouvelées, la culture d’aliments pour le bétail à grande échelle se fait souvent au détriment de la production alimentaire familiale locale. En particulier, l’érosion et la désertification représentent des défis de taille pour nombre de pays africains. Le risque est réel que l’appel à la révolution verte africaine ne fasse qu’accentuer ces problèmes. Le choix de méthodes agricoles durables doit plus que jamais prévaloir dans les critères d’investissements étrangers dans les domaines du transfert de connaissances et des technologies, de la recherche-développement. L’information et la participation préalables des populations locales doivent être garanties et elles doivent pouvoir avoir recours en cas de problèmes. Que faire pour défendre l’agriculture familiale ? 7

Dans une étude commanditée par les Nations unies, la Banque Mondiale, l’UNESCO et la FAO, 400 scientifiques parviennent à la conclusion suivante : maintenir le modèle agricole actuel n’est pas une option. Les conséquences écologiques et le coût social sont beaucoup trop élevés. Le rapport prône un changement de paradigme dans la manière dont les politiques agricoles sont orientées dans le monde. Il faut une nouvelle révolution agricole durable, une agriculture moins dépendante des combustibles fossiles, s’appuyant sur la production familiale et les ressources naturelles locales et s’orientant vers des procédés naturels comme la rotation des cultures. Pour soutenir l’agriculture durable familiale dont nous avons tant besoin, le monde doit prendre le plus rapidement les décisions suivantes : 1. Les pays et régions doivent avoir le droit et l’opportunité de prendre leur agriculture en main C’est ainsi que les pays africains demandent à l’OMC des instruments pour mieux gérer l’offre de produits de base. Ils veulent aussi être soutenus pour transformer leurs matières premières dans les pays en voie de développement sans craindre de payer des taxes à l’importation plus importantes. Ils demandent également de pouvoir diminuer leur dépendance aux exportations en passant à des productions alternatives. Cette souveraineté alimentaire permet à la société de donner la priorité à la production alimentaire locale et d’exclure, par exemple, le dumping. Ce n’est pas un plaidoyer pour l’autarcie. C’est la reconnaissance que le développement économique et la commercialisation durable aux niveaux local et régional sont prioritaires par rapport au marché mondial. La nourriture n’est pas une marchandise comme les autres. L’agriculture et la production alimentaire ne peuvent donc être déterminées par les seules règles du libre marché à l’OMC. C’est pourquoi la FAO doit être renforcée et pour mettre en œuvre le droit à l’alimentation dans le monde. Le prochain sommet de la FAO, qui aura lieu à Rome début juin, le permettra déjà. Les autres institutions comme l’OMC, le FMI et la Banque Mondiale doivent dans tous les cas mener une politique qui n’affaiblit pas le droit à l’alimentation et donc le droit de réguler les marchés agricoles. 2. Investir suffisamment dans l’agriculture familiale productive et durable

L’agriculture familiale produit avant tout pour la population locale. La part des budgets de l’aide à la coopération bilatérale et multilatérale belge alloués à l’agriculture devraient être augmentés à 15 %. Ils doivent inclure le soutien à la définition des politiques des ministères d’agriculture et le soutien direct aux organisations de producteurs dans les pays en voie de développement. 3. Garantir la stabilité des prix et des prix minimums rémunérateurs Dans le secteur de l’alimentation, le marché (certainement au niveau mondial) peut être défaillant. Les prix sont très fluctuants et généralement trop bas. Étant donné que les récoltes agricoles varient fortement d’une fois à l’autre, des mesures ou mécanismes s’imposent afin de garantir des prix rémunérateurs et de gérer les stocks alimentaires. Quelqu’un peut-il d’ailleurs nous expliquer pourquoi nous constituons des réserves obligatoires de pétrole et non de biens alimentaires? La nourriture est-elle moins importante que le pétrole? C’est pourquoi il est important de conclure de nouveau des accords sur les matières premières (comme par exemple l’accord sur le café) ayant longtemps porté ses fruits. D’ailleurs, les consommateurs ne payaient à l’époque leur café pas plus cher qu’aujourd’hui, bien au contraire... 4. Sécuriser l’accès à la terre, l’eau et les semences et soutenir leur gestion durable L’agriculture est confrontée à de fortes inégalités d’accès à la terre, à l’eau, aux semences, au crédit, aux infrastructures. Cette répartition inégale contribue à la marginalisation accrue des producteurs pauvres et à la concentration des meilleures terres par les entreprises disposant de moyens financiers importants. Les femmes sont les premières victimes de cette répartition inégale. Si l’accès à la terre est garanti, il faut encore pouvoir la travailler de manière durable. La compétition entre les producteurs conduit dans de nombreuses régions à une diminution de la fertilité des sols ou des réserves d’eau. L’accès à la terre, au crédit agricole, aux infrastructures appropriées d’irrigation, à des semences et semis améliorés sont quelques exemples d’initiatives existantes qui peuvent faire partie d’une politique d’appui à l’agriculture familiale. 5. Favoriser la diversification La diversification s’impose pour lutter contre les effets néfastes d’une spécialisation dans un certain produit d’exportation et de la dépendance à son 8

égard. Si les agriculteurs cultivent différents produits, ils peuvent diversifier leurs sources de revenus et courent moins de risques. Ils sont ainsi mieux placés pour transformer sur place et répondre à un développement éventuel du produit, c’est-à-dire pour créer de la valeur ajoutée. La coopération au développement doit fournir suffisamment de moyens pour le développement des capacités et le renforcement des connaissances, afin que les producteurs des pays en voie de développement puissent vendre sur les marchés des produits durables et de qualité. La diversification pourra être facilitée si des moyens sont également libérés pour l’amélioration de l’infrastructure, du transport, de la transformation et de la distribution pour le marché local. 6. Accroître la concertation entre pouvoirs publics, entreprises et organisations agricoles Il faut soutenir les chaînes de production alimentaire durables (de l’agriculteur au supermarché) où les agriculteurs et les ouvriers agricoles ont des garanties d’avoir des revenus dignes et d’être reconnus comme interlocuteurs. Tant les commerçants que les transformateurs ou les chaînes de distribution sont responsables à ce niveau. Grâce à la concertation, le gouvernement et les organisations de producteurs peuvent garantir que les agriculteurs soient bien rémunérés et puissent vivre dignement. Les organisations de producteurs doivent donc obtenir une place à part entière à la table de négociation. Les entreprises ont tout intérêt à soutenir les chaînes alimentaires durables si ils veulent pouvoir compter sur des livraisons de produits de qualité. Les normes sociales - en particulier le droit d’association et le droit de négociation collective des ouvriers agricoles - doivent être respectées. Les gouvernements doivent déterminer des règles de durabilité minimales que les entreprises doivent respecter. Ils doivent veiller à ce que les entreprises privées n’acquièrent pas de pouvoir monopolistique et qu’elles ne l’utilisent certainement pas au détriment des agriculteurs et des consommateurs. 7. Une politique agricole européenne durable Au sein de l’Union européenne, il convient de mettre sur pied une politique agricole favorable aux agriculteurs et à la société européenne tout en ne portant pas préjudice aux agriculteurs du Sud. La meilleure manière d’y parvenir est de gérer l’offre et de réguler les importations et les

exportations tout en internalisant les coûts externes écologiques et sociaux. Les subsides à l’exportation doivent être éliminés et les pays en voie de développement doivent avoir dès aujourd’hui la possibilité de prémunir leurs marchés contre les importations à bas prix. 8. Consommation durable En tant que citoyens-consommateurs, nous avons une responsabilité envers les agriculteurs et le monde rural. Nous pouvons et devons faire davantage pour promouvoir les chaînes alimentaires durables et combler le fossé grandissant qui sépare les consommateurs d’une agriculture familiale produisant pour le marché local. Celui qui achète sa nourriture dans des magasins et supermarchés a de plus en plus le choix entre produits fermiers, régionaux, bio ou issus du commerce équitable. De nombreux labels (tout en évitant leur prolifération) nous aident à faire des choix pour une alimentation durable, favorable à l’agriculteur et à l’environnement. Nous contribuons de cette manière à renforcer la « durabilité » des chaînes alimentaires. Il faut aussi laisser s’épanouir les circuits courts de commercialisation. En tant que consommateurs, nous pouvons choisir de nous approvisionner directement auprès des agriculteurs. Nous achetons à la ferme, sur le marché ou dans des magasins de produits fermiers. Dans certaines régions, des initiatives de paniers ou de groupements d’achat solidaire existent. Dans la commune, à l’école ou dans l’entreprise, nous pouvons soutenir des productions durables par des achats en circuit court. Pour cela, le modèle des communes « fair trade » peut nous inspirer. Les politiques, gouvernements, entreprises, agriculteurs, ouvriers agricoles et citoyensconsommateurs ont tous une responsabilité à prendre. Pour surmonter la crise alimentaire actuelle, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir. Immédiatement. Organisations signataires : 11.11.11, Bioforum Vlaanderen, Broederlijk Delen, CNCD-11.11.11, FIAN, Oxfam-Solidarité, Oxfam-Wereldwinkels, SOS Faim, Velt, Vlaams Agrarisch Centrum, Voedselteams, Vredeseilanden, Wervel. Plus d’infos : Brigitte Gloire, Oxfam-Solidarité, membre de la délégation belge présente au sommet de la FAO 9

Tél. 02 501 67 53 — gsm : 0494 58 86 06 — brigitte.gloire(at)oxfamsol.be Thierry Kesteloot, Oxfam-Solidarité, spécialiste des questions agricoles, membre de la délégation belge présente au sommet alternatif de Rome Tél. 02 501 67 55 — 0475 543 723 — thierry.kesteloot(at)oxfamsol.be Nucléaire: assez d'uranium pour au moins un siècle – (OCDE 03/06/2008) Il y a assez d'uranium sur la Terre pour répondre à la demande d'énergie nucléaire pour au moins un siècle, affirme mardi l'Agence pour l'énergie nucléaire (AEN) de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). "La planète dispose de réserves d'uranium suffisantes pour alimenter encore un siècle au moins le parc mondial de réacteurs, au rythme actuel de la consommation", avance l'Agence dans un communiqué publié parallèlement à un rapport intitulé "Uranium 2007: Ressources, production et demande". La puissance nucléaire installée, de 372 gigawatts en 2007, devrait atteindre entre 509 et 663 GW en 2030. Les besoins en uranium qu'il faudra alors satisfaire se situeront entre 94.000 et 122.000 tonnes en prenant pour hypothèse les réacteurs utilisés aujourd'hui. "Les réserves identifiées à ce jour seront à même d'alimenter cette croissance" mais en tablant sur le fait que les futures technologies de réacteurs et des cycles du combustible permettront de consommer moins, "ces réserves pourraient répondre à la demande pendant des milliers d'années", va jusqu'à prédire l'AEN. Emissions aériennes : la commission de l’environnement adopte une ligne dure (P.E. – 27-05-2008) La commission de l'environnement du PE a décidé ce mardi de réintroduire la plupart des amendements du Parlement qui avaient été rejetés par le Conseil en première lecture sur la proposition visant à inclure le trafic aérien dans le système européen d'échange de quotas d'émissions (ETS). Les députés ont estimé que cette inclusion devrait avoir lieu dès 2011, que la part de droits d'émissions mis aux enchères devrait être augmentée et que les plafonds d'émissions devraient être abaissés. Tandis que le Conseil souhaite que l'aviation soit incluse dans le système ETS à partir de 2012, les membres de la

commission parlementaire souhaitent que cette date soit avancée à 2011 et ce pour tous les vols au départ de, à l'intérieur et ayant pour destination l'UE (la Commission avait proposé une période de grâce d'un an pour les vols intercontinentaux). Plafond plus bas pour les émissions Les députés ont aussi adopté une approche plus ambitieuse vis-à-vis du plafond à imposer aux émissions aériennes. Alors que le Conseil et la Commission ont cherché à imposer une limite équivalente aux niveaux de 2004-2006, la commission de l'environnement s'est prononcée pour l'abaissement de ce plafond à 90% des niveaux de 2004-2006 (soit une réduction de 10% des émissions). D'autres réductions devraient intervenir à partir de 2013. Par ailleurs, la commission parlementaire demande que les Etats membres soient explicitement autorisés à "maintenir ou établir d'autres politiques ou mesures complémentaires et parallèles qui visent à atténuer l'incidence totale du secteur de l'aviation sur le changement climatique". Mettre plus de droits d'émission aux enchères La commission parlementaire s'est aussi opposée au Conseil en ce qui concerne la mise aux enchères des permis d'émission. Alors que les Etats membres souhaitent que seulement 10% Whereas Member States want only 10% des droits d'émission de carbone puissent être échangés librement, les députés estiment qu'un taux de 25% serait plus approprié, le reste pouvant être réparti sans charge supplémentaire. Ils ont aussi jugé que la part de droits échangés devrait à partir de 2013 "être augmenté sur la base du quota maximal mis aux enchères dans d'autres secteurs". Exceptions La commission du PE a également adopté des exceptions à la proposition pour: •les avions légers avec un poids au décollage inférieur à 5,7 tonnes •les vols à des fins humanitaires sous le mandat de l'ONU •les avions de lutte contre les incendies et les autres vols d'urgence •les avions de la police, des douanes et de l'armée En revanche, contrairement au Conseil, les députés estiment que les vols transportant des membres de familles royales, des présidents et des 10

ministres de gouvernement en mission officielle ne doivent pas être exclus du système ETS, soulignant qu'ils devraient également participer au coût du changement climatique. Affectation des recettes du système ETS Les deux institutions ne sont également pas d'accord sur la répartition des recettes des quotas d'émissions. Le Conseil considère l'affectation des recettes à des fins spécifiques comme une violation du principe de subsidiarité et préfère n'émettre que des recommandations. La commission du PE, au contraire, souhaite que les recettes soient notamment utilisées pour : •des travaux de recherche afin d'améliorer l'efficacité du secteur aéronautique •des transports respectueux de l'environnement tels que les bus et les trains •l'assistance aux pays en développement pour les aider à s'adapter au changement climatique et à réduire leurs émissions Le rapporteur Peter Liese (PPE-DE, DE) a indiqué qu'il souhaitait parvenir à un accord avec le Conseil dans les semaines à venir. Le rapport a été adopté par 54 voix pour, 4 contre et une abstention. Procédure : codécision. Vote en plénière : Juillet CO2 des avions: des normes strictes votées au Parlement européen (27/05/2008) La commission de l'environnement du Parlement européen a considérablement renforcé mardi la proposition visant à inclure les compagnies aériennes dans le système d'échange de quotas de C02. Les eurodéputés ont notamment fixé à un quart la part des droits qui ne seront pas distribués gratuitement. La commission de l'environnement du Parlement européen a, en outre, réclamé que le bénéfice de cette vente soit reversé à des projets écologiques. Les députés européens ont demandé par ailleurs de limiter le volume total des quotas à 90 pc des émissions enregistrées sur la période 2004-2006, et même d'abaisser ce plafond à partir de 2013. Les ministres de l'environnement des 27 prévoient de leur côté un volume équivalent à 100 pc de la période précédente, sans nouvelle réduction. Parlement et Conseil s'opposent aussi sur la date d'entrée en vigueur des nouvelles obligations. Les

Etats membres voudraient en effet donner au secteur aérien un délai d'un an, jusqu'en 2012. Bruxelles va autoriser le poulet chloré américain (AGRISALON - 27/05/2008) Imperméable aux critiques des capitales européennes mais fidèle à une promesse faite à Washington, Bruxelles va annoncer mercredi un projet de réintroduction des poulets américains "à la javel" agrémentée néanmoins de conditions draconiennes. "C'est inacceptable!": unions de consommateurs, d'agriculteurs et de défenseurs de l'environnement européens sont intervenues, à la veille de l'annonce, en envoyant une lettre commune à la Commission européenne. La méthode radicale privilégiée par les Américains vise à tuer ou réduire le nombre de bactéries pouvant apparaître dans la volaille, essentiellement les salmonelles et les campylobacters, en les trempant dans une solution antimicrobienne juste avant leur consommation. Les vétérinaires de l'UE privilégient des contrôles d'hygiène tout au long de la chaîne alimentaire. La semaine dernière, vingt-et-un des vingt-sept ministres européens de l'Agriculture se sont prononcés contre le retour des poulets chlorés américains, bannis depuis 1997. Un refus confirmé mardi au cours d'une réunion des ministres en Slovénie."C'est à mon avis une décision totalement erronée", a fustigé le ministre allemand de l'Agriculture Horst Seehofer. "Comment voulezvous que j'explique cela à mes paysans" soumis à une réglementation d'hygiène très stricte, s'est-il interrogé. Son homologue français Michel Barnier s'est montré tout aussi intransigeant. "La quasitotalité des ministres ont dit clairement qu'il n'en était pas question, les Américains peuvent avoir le modèle alimentaire qu'ils veulent, on n'est pas obligé de le transférer en Europe et donc nous nous opposerons à cette idée", a-t-il averti. "Il en va d'une certaine idée de la qualité alimentaire que nous nous faisons", a-t-il insisté. Le projet, apparemment déjà tué dans l'oeuf, a surtout pour finalité d'honorer une promesse faite en novembre dernier à Washington par le commissaire européen à l'Industrie Günter Verheugen. Le responsable allemand a mené une campagne au bulldozer pour que ce projet de texte soit mis sur la table à temps pour un 11

sommet UE/Etats-Unis, prévu le 10 juin en Slovénie et auquel doit assister le président George W. Bush.Face au concert de désapprobation, la nouvelle commissaire à la Santé Androula Vassiliou s'abstiendra mercredi de toute apparition devant la presse. Elle-même peu enthousiaste à l'idée de déguster des poulets trempés dans une solution chimique, elle a apparemment multiplié les garde-fous dans son projet de règlement. Le poulet ou les préparations à base de viande devront être clairement identifiés par un étiquetage pour informer les consommateurs européens, selon une copie du texte qui doit être approuvé formellement mercredi. Les Américains devront rincer à l'eau potable les poulets, une fois qu'ils auront été désinfectés, et l'efficacité de ce rinçage devra être vérifiée en permanence. Si le projet autorise à nouveau dans l'UE quatre substances chimiques utilisées aux Etats-Unis pour désinfecter la surface des poulets (dioxyde de chlore, chlorure de sodium acidifié, phosphate trisodique, acides peroxydés), leur utilisation est assujettie à de fortes contraintes. Le texte stipule leur concentration maximale ou leur temps de contact avec les carcasses, tandis qu'une seule substance chimique pourra être appliquée (pour limiter les risques éventuels des mélanges).Leur entrée dans l'UE serait décidée à titre provisoire pendant deux ans, période pendant laquelle de nouveaux avis scientifiques seraient demandés. Il s'agira de voir si elles peuvent entraîner par exemple une tolérance accrue de l'organisme à certaines bactéries ou si elles peuvent présenter des risques. Sortir du noir, grâce au soleil ! Ekowatt ouvre une agence à Libramont. Après Mons, Villers-la-Ville, Bruxelles et Namur, Ekowatt s’installe en province de Luxembourg, à Libramont plus précisément, où elle vient d’ouvrir sa seizième agence en Belgique. Plus qu’un vendeur de panneaux photovoltaïques, la société se distingue dans le secteur parce qu’elle reste bien accrochée à certains principes d’économie sociale prônés par sa grande sœur « Âge d’or services » : elle remet en effet des chômeurs au travail. Origine : au départ, il y a la coopérative à finalité sociale « Âge d’or services ». Elle emploie aujourd’hui 1.100 personnes réparties sur seize sociétés en Wallonie et à Bruxelles et est active

dans le secteur du nettoyage, du transport des personnes, de l’aide à domicile, du repassage… À un moment, ses dirigeants ont voulu aller plus loin en renouvelant leur offre. Le solaire photovoltaïque commençait à prendre de l’ampleur. Ils se sont jetés à l’eau. Objectifs : la création d’Ekowatt a d’abord eu pour but de vulgariser le photovoltaïque à destination du particulier. Ensuite, ses fondateurs se sont rapidement intéressés à l’électricité solaire pour les entreprises. Les récentes primes wallonnes ont permis de doper l’activité. A Libramont comme ailleurs, Ekowatt entend faire la démonstration que le solaire photovoltaïque est adaptable sur pratiquement toutes les habitations, que c’est le seul produit « énergie verte » qui dégage une marge économique et qui permet de s’exonérer de toute hausse de prix à l’avenir. Même s’il reste cher à l’achat, grâce aux primes, aux certificats verts et aux déductions fiscales, l’investissement est aujourd’hui amorti en 5 à 7 ans. Ekowatt propose une formule « all inclusive », qui va de l’étude de faisabilité jusqu’aux démarches administratives pour obtenir les certificats verts, primes et autres avantages fiscaux en passant évidemment par le montage. À ce sujet précisément, ses fondateurs ont appliqué au solaire ce qu’ils appliquaient depuis des années avec «L’Age d’or services » : Ekowatt a ses propres ouvriers, provenant du secteur… du travail au noir. La société emploie aujourd’hui 63 personnes, toutes spécialisées dans un domaine particulier : électricité, couverture de toiture, secrétariat… Autant de compétences qui pour la plupart ont été sorties du chômage et réintégrées dans le marché classique de l’emploi. Ekowatt est notamment présente à Libramont (Grand-Rue) et à Namur-Jambes (av. Gouverneur Bovesse). Plus d’infos : www.ekowatt.be ou 080082.102 (appel gratuit). SOURCE : Le Soir, 16/04 Un « Ravel » de 14 km jusqu’à Maredret ! La Molignée bientôt cyclable Il sera bientôt possible de se rendre à l’abbaye de Maredsous en traversant la Vallée de la Molignée à vélo, au départ de la Vallée de la Meuse ! Le dossier de réaffectation de l’ancienne ligne ferroviaire 150 (Yvoir-Tamines) en piste cyclable, d’Anhée à Maredret, fut à l’image de la vallée de la Molignée que ce Ravel traversera : tortueux. 12

Mais obstination et patience ont finalement permis le lancement des travaux en février dernier. Et même s’il ne sera sans doute pas achevé avant l’été, l’aménagement de ce tronçon de 14 kilomètres n’en réjouira pas moins tous les adeptes de balades vélocipédiques familiales. Il augure en effet la perspective de rejoindre dans un futur rapproché l’abbaye de Maredsous au départ de la vallée de la Meuse en toute sécurité. Le principal écueil de ce chantier tenait dans la spécificité même de cette ligne 150. Car bien qu’inutilisée depuis plus de 25 ans, elle n’en était pas moins toujours considérée comme stratégique pour la base militaire de Florennes. « Il a donc fallu attendre son déclassement, auquel il ne fut procédé que l’an dernier, pour débuter le chantier», précise Jean-Philippe Bille, ingénieur à la direction des routes au MET (ministère de l’Equipement et des Transports), maître d’œuvre des travaux. La traversée de zones « Natura 2000 » constituait une donne avec laquelle il fallut composer, au même titre que la cohabitation avec les draisines qui empruntent une partie de l’ancien tronçon ferroviaire. Ou encore la présence de rochers qu’il faut peigner. Sans compter, cerise sur le gâteau, le remplacement obligatoire (et non prévu) du tablier de trois ouvrages d’art empruntés par ce futur Ravel. Le résultat s’annonce déjà à la mesure des efforts consentis. Il s’agira d’un des tronçons les plus agréables à bicyclette, avec son décor verdoyant, sa rivière au frétillement rafraîchissant et ses nombreuses curiosités (ruines de Montaigle, abbayes de Maredsous et de Maredret…) à découvrir. Un plus indéniable au niveau de ce tourisme vert qui suscite le succès de la région. De quoi justifier la dépense de 1,5 million d’euros, financée par la Région et l’Europe. D’autant que le tronçon « Anhée-Maredret » en voie d’achèvement sera suivi, en 2009, par l’aménagement de la portion « Maredret-Aisemont ». Avec en ligne de mire, une future liaison « ravelisée » Sambre-Meuse via feu la ligne 150. SOURCE : LE SOIR, 13/05 Des guides « énergie » dans les logements sociaux ! Le CPAS de Sambreville et le Foyer taminois ont formé des travailleurs et des locataires à avoir le bon coup d’oeil et le bon conseil dans les immeubles sociaux.

Pour 4,50 € de l’heure facturés, les personnes bénéficiant de l’aide sociale peuvent recourir aux services du brico-dépanneur CPAS de Sambreville pour tous les petits travaux domestiques. Électricité, plomberie, tapissage, il sait (presque) tout faire. Depuis peu, il a une nouvelle corde à son arc, celle de guide social en énergie. Cette formation vient d’être suivie par 12 personnes, travailleurs du CPAS ou du Foyer taminois et aussi des locataires d’immeubles sociaux. Pourquoi ? « Parce que les ouvriers du CPAS ou du Foyer taminois sont amenés à aller sur le terrain », explique Katty Petitjean, assistante sociale au CPAS, guide-énergie elle aussi et coordinatrice du projet. « Grâce à cette formation ils pourront donner des conseils pratiques sur base de ce qu’ils voient chez les gens. Le but n’est pas de les juger, de les culpabiliser, mais de leur faire remarquer telle ou telle chose et de les aider à changer leurs habitudes. Les locataires du Foyer taminois qui ont suivi la formation seront eux des référents dans leur immeuble, leur quartier. On pourra leur demander conseil. » Les personnes en difficultés sociales sont le public cible de cette opération. Il ne s’agit pas de les pousser à faire de gros investissements, comme des panneaux solaires ou des chaudières à haut rendement mais à leur apprendre comment économiser de l’énergie (de 30 à 50%) avec des gestes simples et qui ne coûtent rien. SOURCE : Vers l’Avenir, 16/05 Commerce équitable d’artisanat : quels outils pour développer le secteur ? On le sait, certaines entreprises actives dans l’artisanat équitable ont échoué ces derniers mois. Face à ce constat, une étude a donc été lancée pour identifier les raisons des échecs et élaborer des pistes de solutions. Suite à l’analyse, les principaux handicaps identifiés sont les suivants : inadaptation des produits aux marchés européens (en termes de couleur, de taille, etc.…) L’exemple type : des portefeuilles qui n’entrent pas dans des poches de vestons européens ; les produits sont fabriqués, très souvent, dans de petits ateliers. La qualité de ceux-ci est très aléatoire ; La logique de préfinancement et de «collaboration durable » entraîne un surcoût ; De par sa petite taille à l’échelle mondiale, le secteur manque d’outil logistique performants ; Il manque également de capitaux ; Les acteurs du Nord s’occupent de l’ensemble de la chaîne de distribution sans se 13

spécialiser, et donc en collaborant très peu ; Les produits artisanaux manquent de visibilité pour la clientèle ou les acteurs de la grande distribution ; Le label n’est pas, sur ces produits, aussi facile à « vendre » que pour les produits alimentaires. L’étude identifie 4 clés de réussite pour une entreprise qui veut se lancer dans ce secteur : Une attention particulière doit être portée aux produits : ils doivent être de qualité et adaptés aux attentes des consommateurs occidentaux ; Elle doit viser une taille critique suffisante : un chiffre d’affaire d’au moins 3 millions d’euros semble être nécessaire ; Elle doit disposer de moyens et capitaux suffisants ; Elle doit diversifier sa clientèle au maximum. J-Cl Marcourt émet trois propositions concrètes pour rencontrer les recommandations : 1° Réduire les coûts et améliorer le soutien Le décret APE est en cours de révision, et en particulier le volet « marchand » de celui-ci. Aujourd’hui, les entreprises ayant pour objet principal la vente au détail sont exclues du champ d’application de ce dispositif. Le Ministre proposera que l’on prévoie une exception pour les entreprises active dans le commerce équitable afin de leur permettre de bénéficier d’aide à l’emploi.

Vous souhaitez être informé sur le nouveau programme "prime énergie 2008" ? Afin de permettre aux citoyens, retenus pas leurs obligations professionnelles durant les jours ouvrables, d'être informés sur les différentes aides octroyées lors d'investissements réalisés en vue d'économiser l'énergie ou, tout simplement les gestes qui permettent de faire des économies d'énergie chez soi, les mandataires du Centre d'Information et d'accueil de Mons, en collaboration avec les mandataires du Guichet de l'énergie de Mons, ont mis en place une permanence mensuelle, qui se tiendra le premier samedi du mois. Les heures des permanences seront de 10 à 12h au Centre d'information et d'Accueil du Ministère de la Région Wallonne 1819 rue de la Seuwe, (ilot grand place) à Mons (Tél : 065/220680 Fax : 065/220699 Email : [email protected] Quand ? Les premiers samedis du mois (sauf juillet et août) soit les 7 juin, 6 septembre, 4 octobre, 8 novembre et 6 décembre 2008 Pour obtenir la brochure prime énergie 2008 : www.wallonie.be/servlet/Repository/brochureprimes-2008.pdf?IDR=19782

2° Améliorer les collaborations et la professionnalisation du secteur Le Ministre pourra soutenir un projet de fédération des acteurs du commerce équitable, sur base d’un cahier des charges précis et pour autant que cette initiative soit suffisamment représentative de l’ensemble du secteur. Cette fédération devra avoir pour mission principale d’amener les différentes structures à travailler ensemble, à partager leurs expériences, à faire des économies d’échelle dans les filières de distribution, etc.

L’empreinte carbone des restaurants sous surveillance - Eur ACtiv - 23 mai 2008 D’après une étude de l’Université de Nottingham, le coût écologique de l’importation de denrées alimentaires utilisées dans les restaurants est beaucoup plus élevé que prévu, les plats meilleurs marché ayant une empreinte carbone supérieure. University of Nottingham: Food for thoughtexternal http://www.nottingham.ac.uk/public-affairs/pressreleases/index.phtml?menu=pressreleases&code=F OO-105/08&create_date=19-may-2008>(19

3° Besoin de financements Des fonds de placement éthiques peuvent être sollicités pour répondre aux besoins en capitaux et en trésorerie des entreprises du commerce équitable. En outre, via la SOCAMUT, un système de garantie bancaire pour les prêts ou les participations en capital peut être élaboré.

L’UE souhaite mettre un terme au tabou nucléaire - Eur Activ - 26 mai 2008 Le forum européen sur l’énergie nucléaire, récemment créé, s’est réuni pour la deuxième fois les 22 et 23 mai. A cette occasion, le nouveau gouvernement italien a annoncé qu’il mettra un terme à un moratoire en vigueur depuis deux ans concernant la construction de nouvelles centrales. Cette initiative est largement perçue comme une « renaissance » nucléaire dans l’UE. Lors du forum

SOURCE : http://marcourt.wallonie.be

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européen sur l’énergie nucléaire (FENE), qui s’est tenu à Prague le 22 mai, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a déclaré que l’UE a besoin d’un débat ouvert, sans tabou, sans trop d’idées préconçues, entre tous les acteurs concernés, sur l’énergie nucléaire en Europe. Il a ajouté qu’il s’agit d’un débat sur les opportunités mais aussi sur les risques, un débat sur les coûts mais aussi sur les avantages, un débat sur l’avenir de l’industrie. Le FENE, qui s’est réuni pour la première fois en novembre 2007, est un forum de parties prenantes mené par la Commission qui vise à débattre du rôle de l’énergie nucléaire dans la quête de l’UE pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, tout en mettant un terme à sa dépendance excessive aux importations de pétrole et de gaz. La Commission a abandonné son approche traditionnellement « agnostique » au nucléaire en automne 2007, lorsqu’elle a ouvertement défendu la technologie dans le cadre de ses efforts plus vastes dans la lutte contre le changement climatique Le nucléaire reste un sujet controversé dans de nombreux pays de l’UE, mais un certain nombre d’Etats membres ont indiqué qu’ils se baseront sur la technologie dans leur futur bouquet énergétique. Le volte-face de l’Italie au sujet du nucléaire a été annoncée le 22 mai par le gouvernement du Premier ministre Silvio Berlusconi récemment réélu, avec la construction de nouvelles centrales prévue à partir de 2013. Les réacteurs du pays avaient été fermés en 1978 suite à un référendum. Parallèlement, la France et le Royaume-Uni se sont engagés à renforcer leur coopération concernant la construction de centrales nucléaires, suite à une annonce faite précédemment par le secrétaire d’Etat britannique aux Entreprises John Hutton. Il a annoncé que les nouvelles centrales nucléaires représenteraient une manière « sûre et abordable » de sécuriser le futur approvisionnement en énergie du Royaume-Uni. Les initiatives de l’UE en faveur de l’énergie nucléaire attirent les foudres de groupes écologistes comme Greenpeace. L’organisation a déclaré dans un communiqué de presse que le FENE est une foire commerciale pour les groupes de pression actifs dans le domaines du nucléaire, et ayant pour but de réduire les normes de sécurité nucléaire en

Europe aux niveaux les plus bas appliqués dans chaque Etat membre Documents officiels de l'UE * Commission press release: European Nuclear Energy Forum meeting inPrague reports about the first results of discussionsexternal http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?refe rence=IP/08/780&format=HTML&aged=0&languag e=EN&guiLanguage=en * Commission press release: Barrosos Address to the European NuclearEnergy Forumexternal http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?refe rence=SPEECH/08/259&format=HTML&aged=0&l anguage=EN&guiLanguage=en http://ec.europa.eu/energy/nuclear/index_en.html> ONG * Greenpeace: Nuclear-dominated forum aims to weaken Europe’s nuclear safety standardsexternal http://www.greenpeace.org/eu-unit/presscentre/press-releases2/nuclear-forum-prague220508 Les scientifiques utilisent des microbes pour prolonger la durée de vie des gisements de pétrole (CORDIS – 22mai 2008) Une équipe de scientifiques britanniques et canadiens vient de commencer des essais sur le terrain afin de déterminer si les micro-organismes sont la clé à la libération de grandes quantités d'énergie séquestrées dans les dépôts de pétrole lourd non récupérable du monde. Selon les estimations, six trillions de barils de pétrole sont encore enfouis sous terre et n'ont pas pu être utilisés en raison de leur solidification or de leur épaississement, rendant irréalisable leur extraction économique à l'aide de méthodes conventionnelles. Les essais sur le terrain consistent à pomper un mélange de nutriments, dissout dans l'eau, au fond d'un puits de pétrole situé au-dessus de dépôts de pétrole épuisés dans l'Ouest du Canada. Si les comptes des scientifiques sont justes, le gaz naturel refluera à l'extérieur, d'où une multiplication des microbes qui se nourriront des nutriments et digèreront le pétrole goudronneux à une vitesse impressionnante. L'équipe de recherche est dirigée par le professeur Ian Head et le Dr. Martin Jones de l'université de Newcastle ainsi que le professeur Steve Larter, qui travaille aux universités de Newcastle et de Calgary. 15

Ils ont découvert ensemble la façon dont les micro-organismes décomposent le pétrole sous terre. L'équipe a présenté ses découvertes dans un communiqué révolutionnaire, publié récemment dans la revue de renommée internationale Nature. Leurs travaux apportent une réponse à une question qui travaille les géologues depuis longtemps; ils montrent que deux types de microorganismes naturels présents dans les environnements riches en pétrole sont responsables de la transformation de ces dépôts en méthane. Le premier microbe est une bactérie appelée Syntrophus, qui digère le pétrole pour produire de l'hydrogène et de l'acide acétique. Le second microbe s'appelle méthanogène; il produit du méthane en associant l'hydrogène au dioxyde de carbone. Les chercheurs ont également découvert que la période géologique de ce processus pouvait être réduite de quelques dizaines de millions d'années à seulement quelques centaines de jours en laboratoire en fournissant aux micro-organismes des nutriments spécifiques. Des résultats similaires pourraient, d'après eux, être obtenus dans les gisements de pétrole sur une période allant d'une année à plusieurs décennies. «La recherche que nous avons publié est très importante du point de vue scientifique, étant donné qu'elle met fin à une question débattue depuis des décennies concernant la façon dont le pétrole se dégrade dans les gisements pétrolifères; apparemment, il se transforme en gaz naturel», déclare le professeur Head, biologiste environnemental à l'Institute for Research on Environment and Sustainability de l'université de Newcastle. «Cette découverte concernant le fonctionnement de ce processus pourrait avoir d'importantes répercussions sur les industries pétrolière et du gaz; elle va nous permettre de prolonger de 20 à 30 ans la durée de vie d'un réservoir pétrolier classique», ajoute-t-il. En réponse aux inquiétudes concernant l'environnement, les universités déclarent que les technologies mises au point seront moins dangereuses que d'autres utilisées par certaines compagnies pétrolières pour extraire les réserves de pétrole lourd; d'autre part, la combustion du méthane est préférable du point de vue environnemental que la combustion du pétrole. Par ailleurs, cette technologie pourrait également être utilisée en tant que source propre de production d'hydrogène.

Pour de plus amples informations, consulter : http://www.ncl.ac.uk/ http://www.ucalgary.ca/ Améliorer la sécurité et la performance environnementale des véhicules Bruxelles - 23 mai 2008 La Commission européenne propose qu'à compter de 2012, toutes les nouvelles voitures soient équipées d’un système électronique de contrôle de la stabilité permettant d’améliorer radicalement la sécurité des véhicules. Les camions et autres poids lourds devraient également être dotés de systèmes avancés de freinage d’urgence et de systèmes de détection de déviation de la trajectoire à partir de 2013. L’année passée, la Commission avait déjà proposé que les voitures particulières soient obligatoirement équipées de systèmes d’assistance au freinage afin de protéger les piétons. Ces mesures devraient permettre d’éviter quelque 5000 accidents mortels de la circulation par an. La Commission propose également l’introduction obligatoire en 2012 de pneumatiques à faible résistance au roulement qui réduisent considérablement la consommation de carburant et les émissions de CO2 et pourraient aussi être moins bruyants tout en maintenant un niveau de sécurité élevé. Les pneumatiques à faible résistance au roulement permettront d’émettre jusqu’à 7 g/km de CO2 de moins, contribuant ainsi notablement à la stratégie de réduction des émissions de CO2 par les automobiles, adoptée en février 2007. La consommation de carburant et les émissions de CO2 seront encore réduites par l’introduction proposée de systèmes de surveillance de la pression des pneumatiques. La proposition de la Commission éliminera également plus de 150 directives existantes et les remplacera par un règlement unique directement applicable dans l’Union européenne et renvoyant à des normes harmonisées des Nations unies. Günter Verheugen, Vice-président de la Commission européenne, chargé des entreprises et de la politique industrielle commente: «Nous simplifions la législation, nous améliorons la sécurité routière, nous agissons en faveur d’une réduction de la consommation. Nous présentons une approche politique intégrée moderne qui bénéficie aux citoyens, à l’environnement et à l’industrie».

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CAHIER DES MEMBRES – ABECE – Association Belge des Eco-conseillers et Conseillers en Environnement 35, rue Van Elewyck à 1050 Bruxelles ℡ 02/644.11.84 - [email protected] - www.abece.be Ed. resp. Cécile lphonse, Présidente

N°31 : mai-juin 2008

COMMUNICATIONS DE L’ABECE P.V. de la réunion du CA du 19 décembre 2007

Présents : Cécile Alphonse, Michaël Cotton, Michèle Mulders, Bernard Wiaux Excusés : Catherine Hauregard, Marcel van Meesche, Véronique Naisse

1. Approbation du PV Le PV du CA du 24 septembre 2007 est approuvé après quelques corrections.

2. Personnel de l’ABECE. Cécile et Michaël ont rencontré Natacha pour lui signaler son préavis, le 26 novembre 2007. Il prendra court le 1er décembre 2007 et il se terminera, sauf contre-préavis, le 28 février 2008. Le motif du C4: réorganisation afin d'améliorer l'efficacité de l'association. Concernant Pierrette, elle est engagée à CDD 3/5e temps en télétravail depuis le 19 novembre 2007 jusqu’au 18 février 2008 (soit 3 mois). Au vu des projets et des budgets disponibles, un accord de principe

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se dégage pour prolonger le contrat de Pierrette après cette date. Cécile l’a rencontrée pour discuter de l’adaptation de ses tâches au vu du départ de Natacha. Au niveau pratique : - pour le téléphone, il faut tirer une nouvelle ligne chez Pierrette tout en gardant le numéro de l’ABECE. - problème du lieu du siège social : Un courriel de Luc Henris signale des bouleversements au niveau du local mis à disposition de l’ABECE. Le CA décide de donner son renom : nous quittons l’immeuble, au plus tard le 28/02/08. Mais où installer le siège social ? Il faut vérifier la législation sur les asbl pour savoir s’il peut être à l’adresse d’un privé et la législation fiscale quant aux retombées éventuelles dans le chef de celui chez qui le siège social serait établi.

3. Finances. La déclaration fiscale a été envoyée dans les délais. Le compte est crédité de 28.000€ : subsides de la Région wallonne de 2006 ; avance du subside RW pour 2007 ; avance pour relais énergie s’ajoutant au solde. Il manque les revenus du séminaire sur le commerce équitable (5.000€). Michaël est content et Cécile aussi. Demandes de subsides 2008 : RW (dgrne): 15.000€ pour deux séminaires + 8.000€ (voir plus loin)

4. Leonardo. Marcel signale que la réunion de "clôture" du projet Leonardo Eco Stands For s'est déroulée les 22 et 23 novembre. Cette réunion ne pouvait pas clôturer le projet. Vu les retards, et la demande des partenaires et la Commission Européenne de mener le projet à bien, le contrat a été prolongé jusqu'au 31 avril 2008 pour permettre : - aux partenaires de finaliser leurs modules de formation - à BFI de finaliser le site de formation E-learning - aux autres partenaires de tester les modules de formation La réunion de Vienne s'est bien déroulée le 1er jour, tous les partenaires étaient assez positifs et motivés à finir les modules de formation à temps. Les amendements aux contrats et transferts d'argent entre les différents partenaires ont été officialisés. Le second jour, BFI a présenté la plateforme E-learning et ça ne s'est pas très bien passé car cette plateforme est moche, pas très fonctionnelle et paraît assez complexe à gérer A la fin du projet, la plateforme E-learning sera probablement un site lié au site Internet d'EcoConseil Europe.

5. Bilans. - Séminaire sur le commerce équitable : voir le tableau financier fourni par Marcel. Justification de 4.300€ au lieu de 4.900€. -GONDOLA : Ce 29 novembre 2007, l’ABECE était présente au symposium, intitulé « Retail et Développement durable », organisé par Gondola. Cinq éco-conseillers / conseillers en environnement, membres de l’ABECE, ont animé des tables rondes sur le temps de midi. Julie Castiaux animait une table ronde sur les labels, Paloma Castro-Perez sur l’écoconsommation, Michaël Cotton sur l’énergie et l’éco-construction, Vincent Degrelle sur les produits éthiques et Jean-Marie Savino sur les emballages.

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Notre présidente a conclu la journée par une intervention présentant l’association et le métier mais aussi des actions menées par l’association ou par des membres dans le secteur de la grande distribution. Le programme de la journée ainsi que la présentation de Cécile sont téléchargeables sur le site Internet de l’ABECE. - Protocole de collaboration avec l’UVCW : la signature officielle de ce 20 novembre fut un moment sympathique. Cécile, Catherine et Bernard étaient présents. Ce protocole se trouve sur le site de l’UVCW ainsi que sur le nôtre. Une information a été diffusée à nos membres par mail. Un article sur l’ABECE sera publié dans le Mouvement Communal (revue de l’UVCW) de janvier 2008. - Séminaire du 11 décembre 2007 : malgré une forte concurrence, notre séminaire a regroupé près de 70 participants. Au niveau du contenu, notons que Monsieur Stéphane Nicolas, Chef de Cabinet du Ministre de l’Environnement a présenté notre métier d’une façon élogieuse et positive.

6. Prochaines activités. - Relais énergie : réunion du comité d’accompagnement le 22 janvier pour définir les thématiques. Y seront présents : le Cabinet – la DGTRE – l’ABECE. - Afin de continuer le travail mené par Bernard sur les membres de l’ABECE, il est nécessaire de reprendre les résultats du groupe «Formations » qui avait évalué les instituts de formation dans le cadre de Leonardo. Une réunion de ce groupe serait la bienvenue. - Pierrette planche sur 2 séminaires à proposer au plus vite au Cabinet Lutgen. Lors du séminaire du 11/12, Cécile a eu un excellent échange avec Stéphane Nicolas. Il s’est montré intéressé pour ces 2 séminaires pour un montant de 15.000€ en + de notre subvention de 8.000€ (soit 23.000€). Un impératif réserver le séminaire "Participation" à l'AL21. Pour ce qui est des "enquêtes publiques", il estime que cela fait doublon avec d'autres mais rien ne nous empêche de l'organiser en collaboration avec d'autres et sur fond "propre" (les 8.000€) --) Pierrette a déjà adapté le projet de base. Pour AL21, avoir une intervention de Valenciennes + voir aussi du côté d'Association 21 français + avoir des présentations de bruxellois plutôt que des wallons (Véro et Michèle peuvent donner les noms les + pertinents) Pour déchets: le matin se contenter des 3 premiers items pour pouvoir aller au fond des choses et laisser vraiment beaucoup de temps à la salle pour poser des questions. Pour l'après-midi: Eric Van Poelvoorde ou son éco-conseillère – incontournable ; Corinne barbiot à l'IDEA (éco-conseillère) pourrait apporter la vision EC et intercommunale, voir si elle peut dépasser le cadre de l'IDEA et lancer des pistes plus générales. Pour trouver des expériences pertinentes faire appel aux membres comme on l'a fait pour Gondola et le séminaire DD.

7. Nouveaux membres. - Est acceptée comme nouveau membre : Julie Castiaux, licenciée en sciences géologiques, ULg, 2004 – Eco-conseillère IEC P16/2007 - Responsable de campagne chez Max Havelaar

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- Est sympathisant : Belhassen Louati, possédant une Maîtrise en économie industrielle de la Faculté des sciences économiques et de gestion de Tunis 2004 - Management intégré et audit environnemental ISO 14001 - UTICA asbl 7. Divers Courrier de Valérie Boulet : l’ABECE n’accueille pas de stagiaire.

Prochain CA chez Marcel – le 12 février 2008 à 19 heures

PV approuvé le 20 mai 2008

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COMMUNICATIONS DE L’ABECE

P.V. de la réunion du CA du 12 février 2008

Présent(e)s : Cécile Alphonse, Michaël Cotton, Marcel van Meesche, Véronique Naisse, Bernard Wiaux Excusées : Catherine Hauregard, Michèle Mulders Invitée : Pierrette Meyer

1. Approbation du PV. Le procès-verbal du CA du 22/10/2007 est approuvé Le procès verbal de l’AG DU 23/03/2007 est approuvé

2. Siège Social de l’ABECE Le renom a été adressé à la Maison de la Paix pour le 28 février. L’association conservera cependant, durant un an environ, son siège social et une boîte aux lettres au 35 rue Van Elewyck (avec l’accord de J-L Vander Heyden).

3. Personnel de l’ABECE L’engagement de Natacha prendra fin le 29/02. Marcel se charge de lui remettre les documents officiels pour clôturer son contrat de travail. D’ici là, Natacha sera chargée de consigner les archives et emballer le matériel appartenant à l’Abece dans des caisses identifiées, qui seront enlevées le 28 février par Marcel et Michaël ; elles seront provisoirement stockées chez le père de Michaël (à Bruxelles).

4. Préparation de l’AG 21

- Nouveaux administrateurs Delphes Dubray est intéressée à rejoindre le Conseil d’Administration. Un appel sera lancé aux membres pour postuler au titre d’administrateur, mais également rédacteur via le Telex : les candidatures devront être adressées pour le 7 mars au plus tard.

- Rapport d’activités 2007 Cécile présente le projet de programme d’activités. Marcel propose de l’illustrer avec des photos pour rendre le document plus convivial. Cécile suggère de faire paraître le rapport sur le site en format pdf, après approbation par l’AG. Il y aura possibilité pour les membres et uniquement sur demande, de recevoir une version papier (dans un souci de dématérialisation).

- Invitation à l’AG Une invitation version « papier » sera envoyée aux membres accompagnée de l’ordre du jour ; elle sera également adressée par mail avec les pièces en annexes. L’ensemble des documents préparatoires à l’AG (rapport d’activités 2007, comptes 2007, budget 2008, programme d’activités 2008, liste des membres …) munis de la mention filigranée « pièces provisoires à approuver lors de l’AG du 14/03 - seront accessibles sur l’espace « membres » du site de l’Abece. Cécile propose une AG « version allégée » (cette recommandation apparaîtra sur l’invitation) : puisque les membres seront en possession des documents pertinents, priorité sera donnée aux questions, aux échanges et à la discussion. - Présentation des comptes par Michaël Michaël présente les comptes 2007 et un projet de budget 2008. Quelques remarques sont formulées, elles seront intégrées dans les documents présentés à l’AG. Michaël annonce qu’il remet sa démission du poste de trésorier. Cécile, au nom de l’association, le remercie pour la qualité et la quantité du travail qu’il a fourni, sans compter et la disponibilité dont il a fait preuve durant son mandat et ne doute pas que les échanges futurs resteront fructueux. Bernard accepte de reprendre la partie «gestion du personnel et relations avec le secrétariat social », Véronique accepte de s’occuper de la comptabilité et de la trésorerie. Michaël assurera la mise au courant.

- Passage membre effectif Après discussion, le CA décide de proposer à l’AG du 14 mars 2008 que les « membres adhérents » suivant passent au statut de « membres effectifs » : Vervoort Christelle

AC de Nivelles

Conseillère en environnement et mobilité

Delcuve Thierry Donéa Marc

AC de Péruwelz Ville de Namur

Eco-conseiller Eco-conseiller 22

Vigneron Sabine

Espace Environnement

Eco-conseillère

Le Cortil ASBL

Formateur

Castro Perez Paloma

Réseau Eco-consommation

Chargée de mission

Lefèvre MarieFrance

Fortis Banque

Waste Management et sensibilisation

Depraetere Sylvie

AC Fernelmont AC La Bruyère

Conseillère en Energie

Nivarlet Vincent

SHANKS Liège Luxembourg

Conseiller en environnement

De Beurme Nicolas

Tr@me Scrl

Chargé de mission en développement territorial

Melange Philippe

Défense nationale DGMR-Mgt/R/Env STIB

Conseiller en environnement et prévention Eco-conseiller

Damuseau Benoît

Thiébault Lionel

5. Programme d’activités 2008  Les séminaires Quatre séminaires sont envisagés pour 2008, les thématiques devraient être « AL21 et participation citoyenne », « coût-vérité des déchets en Région wallonne », « commerce équitable » et « multiculturalité ».  Les formations continuées Les thèmes retenus pour 2008 sont : Relais Energie (5 jours de formation), Multiculturalité, Communication non-violente, Héliomobile …  Les visites d’entreprises Quatre visites sont envisagées en 2008 : Geocycle (prétraitement de déchets dangereux), Shanks-Liège (traitement des boues de curage et de sols contaminés), Le Port autonome de Bruxelles et les Stations d’épuration bruxelloises. 6. Leonardo La fin du projet est reportée à avril 2008. Marcel détaille les travaux attendus : la finalisation de l’outil « E-learning », la mise en ligne et le test des modules, l’élaboration d’une grille d’évaluation. Si le projet

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« accouche » d’un outil finalisé assez robuste pour être valorisé, celui-ci sera mis sur le site d’Eco-conseil Europe. Une plaquette de présentation sera aussi préparée et diffusée. Cécile précise que l’Abece n’a pas encore perçu la totalité de ce qui lui était dû par rapport à la convention de départ (reste environ 5.000 €). Marcel fera le bilan définitif. Il nous reste environ 8 jours à prester, pour tester « l’E-learning » et diffuser les outils … 7. Relais énergie Le programme des cinq journées dans cinq endroits différents en Région Wallonne a été présenté au comité d’accompagnement. Il doit encore être validé par le Cabinet du Ministre Antoine. 8. Nouveaux membres Ont été accepté en qualité de « membres adhérents » : Degauquier Valérie : Licenciée es Lettres – UCL 1995 – Eco-conseillère IEC P17/2008 Lombart Frédéric : Licencié en Sciences Economiques appliquées – Université de Mons 1998 – Ecoconseiller IEC P17/2008 – Conseiller en Energie à la commune de Perwez Mengoni Manuel : Gradué en Agronomie – Haute Ecole de Ath 2001 – Eco-conseiller IEC P17/2008 Naveau Alice : Licenciée en Droit et Master en Science et Gestion de l’Environnement – UCL 2005 9. Les Amis de la Terre L’Abece a reçu une proposition des Amis de la Terre Belgique pour mener une réflexion sous forme d’ateliers, dans le cadre de la formation continue des éco-conseillers sur la simplicité volontaire. Après discussion il a été décidé d’accepter de participer à la réflexion. Dans un premier temps, l’Abece assistera à une réunion préalable. Un appel aux membres intéressés par cette réflexion pourra éventuellement être fait par la suite. 10. Office Wallon des Déchets Espace-Environnement a rédigé une publication « Méthodologie générale pour la mise en œuvre de plans communaux de prévention des déchets ménagers et assimilés » dans le cadre du projet Interreg IIIB Reduce, co-financé par la Région Wallonne. Cette publication doit être testée et validée dans le cadre d’une plateforme en matière de prévention coordonnée par le CRIOC, pour le compte de la Région Wallonne. L’Abece est sollicitée pour participer à cette plateforme d’experts. L’Abece est invitée à une première réunion, qui se tiendra à la DGRNE. Michaël et Pierrette y participeront. Objectif : valider la publication sus-mentionnée. Il est décidé de faire un appel aux membres. L’idéal serait de faire un appel aux membres intéressés via le « Telex Rapide », afin de connaître leur avis sur la question et relayer leurs remarques et interrogations. Cécile voit avec Espace-Environnement si c’est possible. Prochaines réunions du CA : le 14 mars 2008 à 17h00 au 59 avenue Cardinal Mercier à Namur (salle de réunion du Réseau EcoEco-consommation) et le 10 avril 2008 chez Bernard.

PV approuvé en date du 20 mai 2008. 24

1. La Commission propose l’adoption des systèmes de sécurité suivants : Des systèmes électroniques de contrôle de la stabilité obligatoires pour les nouvelles séries d’automobiles et de véhicules commerciaux mis en service à partir de 2012 et équipant toutes les nouvelles voitures en 2014. Les systèmes électroniques de contrôle de la stabilité agissent sur les systèmes de freinage et de puissance d’un véhicule pour aider le conducteur à en conserver le contrôle dans une situation critique (due, par exemple au mauvais état de la chaussée ou à une vitesse excessive dans un virage). La généralisation de tels systèmes sur les véhicules pourrait empêcher les accidents et permettre une réduction importante des encombrements de la circulation provoqués par les accidents impliquant des poids lourds. Des systèmes avancés de freinage d’urgence destinés aux poids lourds utilisent des capteurs pour alerter le conducteur lorsque son véhicule est trop proche du véhicule qui le précède et, dans certaines situations, appliquent un freinage d’urgence pour prévenir ou réduire les conséquences d’une collision (à partir de 2013). Des systèmes de détection de déviation de la trajectoire destinés aux poids lourds pour aider le conducteur en l’avertissant lorsque le véhicule risque de quitter involontairement la voie en raison essentiellement d'un manque d'attention du conducteur (à partir de 2013). Par ailleurs, en octobre 2007, la Commission a proposé qu'à partir de 2009, les voitures particulières soient dotées de systèmes d'assistance au freinage. Si la totalité du parc automobile européen était ainsi équipée, jusqu’à 1100 piétons pourraient avoir la vie sauve chaque année. L’utilisation d’un système d’assistance au freinage peut réduire considérablement la distance d’arrêt d’un véhicule en situation d’urgence, de sorte que la collision avec un piéton peut être évitée ou, à tout le moins, se produire à une vitesse nettement moins élevée. (voir IP /07/1453). Conformément à la recommandation du rapport CARS 21, abrogation de plus de 50 directives existantes et de plus de 100 directives modificatrices à remplacer si possible, par des références aux règlements des Nations unies. 2. Nouvelles obligations concernant les pneumatiques

Les pneumatiques à faible résistance au roulement devront être rendus obligatoires à compter de 2012. Ils permettront de réduire la consommation de carburant en diminuant la résistance au mouvement qui se manifeste lors de la rotation du pneumatique et est essentiellement causée par la déformation de la roue ou du pneumatique ou la déformation de la chaussée. La résistance au roulement dépend largement du matériau dans lequel la roue ou le pneumatique est réalisé et peut être réduite en ajoutant par exemple de la silice dans la composition de la bande de roulement. Afin d’éviter toute incidence négative sur la sécurité, des exigences de sécurité explicites sont introduites parallèlement à de nouvelles normes en matière de bruit. Les systèmes de surveillance de la pression des pneumatiques, obligatoires à partir de 2012, avertissent le conducteur lorsque la pression du pneumatique est notablement inférieure à la pression optimale. Il est essentiel que les pneumatiques conservent une valeur de gonflage appropriée pour une consommation réduite du carburant et une meilleure efficacité du pneumatique. Des pneumatiques dégonflés peuvent entraîner jusqu’à 4% d’augmentation de la consommation de carburant tout en réduisant la durée de vie du pneu de 45%. Les pneus peuvent perdre de 3 à 6% de leur pression par mois ce que ne remarque pas nécessairement le conducteur. Des pneus dégonflés sont également un important facteur à l’origine d’accidents routiers. D’après des recherches menées par TNO, PaysBas, le potentiel d’économie de carburant des pneus à faible résistance au roulement et des systèmes de surveillance de la pression des pneus dans les voitures particulières est de 3% et 2,5% respectivement. En ce qui concerne les nouvelles voitures, dont le moteur en cycle d’essai ne devra pas émettre plus de 130 g/km de CO2, cela signifierait des réductions supplémentaires de plus de 7 g/km de CO2 (3,9 g pour les pneus à faible résistance au roulement et 3,25 pour les systèmes de surveillance de la pression des pneumatiques). La réduction des émissions de CO2 grâce à l’utilisation de pneumatiques à faible résistance au roulement combinés à un système de surveillance de la pression des pneumatiques sur un véhicule actuel (dont la valeur d’émission en cycle d’essai est de 160g/km, par exemple) serait supérieure à 7kg/tonne. Systèmes de sécurité avancé 25

Les premières estimations permettent de penser que les nouvelles propositions d’équipement de systèmes avancés sur les poids lourds pourraient à terme sauver quelque 2500 vies par an (environ 500 en ce qui concerne les systèmes électroniques de contrôle de la stabilité et 1000 chacune pour les systèmes avancés de freinage d’urgence et les systèmes de détection de déviation de la trajectoire) et beaucoup d’autres vies en dehors de l’Union européenne étant donné que la législation encouragera les constructeurs à monter les systèmes de contrôle électronique de la stabilité en tant qu’équipement standard sur d’autres gammes de véhicules. Ces équipements devraient sauver quelque 2000 à 2500 vies par an. La proposition permet également le montage en option de systèmes avancés de freinage d’urgence et de systèmes de détection de déviation de la trajectoire sur des automobiles, pour autant que certaines normes soient respectées. Pour en savoir plus: http://ec.europa.eu/enterprise/automotive/safety/n ew_package.htm Une taxe environnementale envisagée pour les camions en Europe Par Catherine Marciano - AFP – mai 2008 L'Europe pourra infliger aux poids lourds des frais de péages liés à la pollution atmosphérique, aux embouteillages et aux nuisances sonores qu'ils génèrent, selon un projet de législation que la Commission européenne entend présenter en juin. Avant de dévoiler sa recette pour calculer de tels prélèvements inédits, Bruxelles a décidé de prendre le pouls des ministres des Transports des 27 pays de l'UE, réunis lundi et mardi en Slovénie. "La bataille s'annonce féroce dans les prochains mois, car certains pays sont par principe réfractaires à toute idée de tarification", prédit l'entourage du commissaire aux Transports Jacques Barrot. Sa philosophie consiste à pousser les entreprises de transport à investir dans des camions moins polluants, mais aussi à donner un coup de pouce à d'autres modes plus verts comme le rail ou les voies navigables sur les longues distances. Les trois-quarts des marchandises transitent actuellement par la route. Les montants prélevés auprès des poids lourds seraient obligatoirement réinvestis dans des projets de transport jugés "durables". Ils pourraient aussi servir à payer des

frais médicaux, ou encore des dommages aux cultures agricoles et aux écosystèmes. Les coûts pour accidents ont été écartés pour éviter un chiffrage du coût des morts et des blessés de la route. Le projet mise sur la technologie des péages électroniques ou satellitaires, évitant les files très polluantes aux gares de péages. Bruxelles veut appliquer "le principe du pollueur payeur", étendu un jour à tous les modes de transport, souligne une copie du projet. Les pays européens ont certes bloqué cette idée dans le passé, mais la défense de l'environnement est désormais un thème porteur sur la scène politique. L'UE s'est en outre fixée un objectif obligatoire de baisse de 20% d'ici 2020 des émissions de gaz à effet de serre. Le nouveau projet législatif, qui vise exclusivement les camions de plus de 3,5 tonnes, autoriserait pour la première fois dans l'UE de telles redevances "environnementales", sans toutefois les rendre obligatoires. Lors de leur réunion en Slovénie, les ministres des Transports seront appelés à donner leur avis sur l'opportunité de faire aussi payer à terme les voitures particulières. Les routiers préviennent que le projet va saigner à blanc leur profession au profit des caisses des Etats. Le rail se montre lui plutôt satisfait, tandis que les transporteurs publics montrent du doigt les voitures pour l'instant épargnées. Actuellement, l'utilisation des frais de péages facturés aux poids lourds est strictement réservée aux coûts de construction et d'entretien des routes, selon une loi vieille de 15 ans connue sous le nom de "directive Eurovignette" et conçue pour limiter d'éventuels abus tarifaires. Sa révision pour une meilleure harmonisation européenne avait été arrachée il y a deux ans, après une bataille entre pays "périphériques" (comme la Belgique ou le Portugal) préoccupés par les coûts des péages, et pays de "passage" (comme la France ou l'Allemagn) désireux de financer leurs infrastructures mais aussi les coûts indirects du trafic infligés à la société. La Commission disposait de deux ans, soit jusqu'à juin 2008, pour proposer une méthode de calcul de ces coûts. Les formules retenues tiennent compte de nombreux paramètres: types de véhicules et de routes, kilomètres parcourus, polluants, densité de population, heures de circulation... Un prélèvement pour compenser les nuisances sonores sera ainsi plus élevé la nuit dans une zone d'habitation, que le jour dans une région rurale. 26

La bouteille en verre écolo est un mythe Eco Life - 5 mai 2008 Le fort taux de recyclage des bouteilles en verre ne doit pas faire oublier que la fabrication de ce matériau est très énergivore. "Un emballage fortement recyclé n'est pas pour autant celui qui possède la plus faible empreinte écologique". Telle est la principale conclusion d'une récente étude comparative menée par Bio Intelligence Service (spécialiste des analyses de cycle de vie) à la demande de Tetra Pak, sur les emballages de lait et de jus de fruits. Sur l'ensemble du cycle de vie et pour la quasi-totalité des indicateurs environnementaux choisis, les briques Tetra Pak devancent largement les bouteilles en plastique et en verre. Un excellent argument marketing pour la société suédoise qui a commandité l'étude. Concernant, par exemple, l'émission de gaz à effet de serre sur le segment des jus de fruits, la brique Tetra Pak étudiée émet 87 g d'équivalent CO2, contre 129 g pour la bouteille en plastique et 345g pour la bouteille en verre. L'impact environnemental de la gestion de fin de vie des briques est pourtant plus important que celui des autres emballages. D'une part, seules 31% des briques sont recyclées en France, contre 51% des bouteilles en plastique et 72% du verre. Leur recyclage est également plus difficile, car elles sont constituées de carton (75%) mais aussi de plastique et d'aluminium. Mais l'analyse de cycle de vie montre que cette étape pèse finalement moins lourd que les autres dans l'impact global sur l'environnement. La fabrication des matériaux ressort largement comme l'étape de vie la plus polluante. Or la fabrication du verre est très énergivore. "Le transport plombe aussi l'éco-profil de la bouteille de verre. Nous avons calculé que pour acheminer 1 million d'unités, un camion suffit pour les briques, contre 26 pour les bouteilles de verre", ajoute Patrick de Noray, directeur environnement de Tetra Pak. Et si le verre est 100% recyclable, sur le marché des jus de fruits, les bouteilles ne sont pas en verre recyclé. Contrairement à l'Allemagne, la France ne trie pas le verre en fonction de la couleur. Résultat : le verre recyclé est coloré, rendant impossible son utilisation pour des bouteilles transparentes. La consignation pourrait aussi sensiblement améliorer l'éco-profil de cet emballage.

Un tel pavé dans la mare ne manque pas de faire réagir les verriers, qui ont toujours su défendre le "matériau préféré des Français" en communiquant sur son caractère 100% recyclable. Le pic de la demande en eau succède au pic pétrolier - Eur ACtiv - 27 mai 2008 Selon un professeur de l’Institut de technologie du Massachusetts (Massachusetts Institute of Technology, MIT), le défi posé par les prix élevés du pétrole n’est rien comparé à ce qui se profile avec la diminution des approvisionnements et la demande croissante pour une ressource des plus fondamentales, l’eau. http://ec.europa.eu/environment/water/quantity/sc arcity_en.htm

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ECHOS DES LOCALES Vous souhaitez rejoindre une « des locales » de l’ABECE, n’hésitez pas à prendre contact avec la personne responsable :

La Locale de Région de Bruxelles Contact : Michèle Mulders [email protected]

La locale du Brabant wallon Contact : Marie-Laurence Serret [email protected]

La Locale de Liège : Contact : Catherine Hauregard [email protected]

« Entre Sambre et Meuse », naissance d’une nouvelle « locale ? C’est dans l’air … une nouvelle locale rassemblant les éco-conseillers et conseillers en environnement habitant ou travaillant dans la région « entre Sambre et Meuse » verrait bien le jour prochainement. Vous êtes intéressés ? Prenez contact avec Delphes Dubray ([email protected])

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MIS EN EVIDENCE POUR VOUS 10e Anniversaire de la Convention d’Aarhus Ce 25 juin 2008, la Convention d’Aarhus sur les droits du public en matière d’environnement, fête son dixième anniversaire. Actuellement le thème de l’environnement est un sujet brûlant ; il est indispensable d’être bien informé. Grâce à la Convention d’Aarhus, chaque citoyen a le droit de demander de l’information environnementale auprès des autorités et de donner son avis sur des plans ou projets liés à l’environnement. Ce 25 juin 2008, cette convention fête son dixième anniversaire. Les autorités belges s’associent à cette célébration en veillant à ce que tous les citoyens puissent effectivement exercer ces droits et en les informant toujours plus sur les outils mis à leur disposition. Au citoyen maintenant de les utiliser au mieux ! La Convention d’Aarhus porte le nom de la petite ville danoise où elle a été signée le 25 juin 1998 par 39 pays ainsi que par la Communauté Européenne. Elle est entrée en vigueur en Belgique en 2003. Tant l’état fédéral que les Régions ont transposé les dispositions de cette convention en lois, décrets et ordonnances. Concrètement, la Convention d’Aarhus accorde à chacun et chacune le droit à : • l’accès à l’information environnementale En pratique, ceci signifie par exemple que chaque citoyen peut demander librement une copie du plan national climat ou d’un permis d’environnement auprès des autorités. Si l’autorité interrogée ne dispose pas de l’information demandée, elle doit transférer la demande à l’autorité qui la possède. L’autorité peut refuser de rendre publiques certaines informations, par exemple pour des raisons de confidentialité commerciale ou de bonne marche de la justice, mais uniquement en justifiant clairement ce refus.

Différents services et guichets d’information sont à la disposition du citoyen (voir les coordonnées des contacts ci-dessous). En outre, les autorités, fédérale et régionales, diffusent un maximum d’informations relatives à l’environnement (la législation, les plans, les autorisations,…) sur leurs sites web et produisent de nombreuses brochures pour le grand public. • la participation au processus décisionnel sur l’environnement De la qualité de l’air jusqu’aux effets environnementaux d’un lotissement : les autorités demandent aux citoyens leur avis sur des plans, programmes et projets en matière d’environnement, via des consultations publiques. Les remarques du citoyen sont prises en compte, aussi largement que possible, dans l’élaboration de ces documents. • l’accès à la justice en matière d’environnement En outre, le citoyen peut effectuer un recours lorsqu’il estime que sa demande d’information n’a pas correctement été traitée par l’autorité ; s’il constate des irrégularités dans le cadre d’une consultation publique ou encore si des conflits surgissent en matière d’environnement.. Plus d’informations sur la Convention d’Aarhus : De plus amples informations sur ces droits sont disponibles sur le site portail national : www.aarhus.be, qui présente la Convention d’Aarhus et sa mise en oeuvre en Belgique. Créé en 2006, ce site a remporté, en 2007 un prix de la Commission Economique pour l'Europe des Nations-Unies (NU-CEE), soulignant le caractère pionnier du projet. Un dépliant sur l’accès à l’information environnementale (‘L’environnement vous pose question ? Demandez, on vous répondra !’) est également disponible auprès de chaque maison communale et chaque bibliothèque. Pour plus d’informations, s’adresser à Mieke Van de Velde du SPF Santé publique, Sécurité de la

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Chaîne alimentaire et Environnement - Direction générale Environnement tél. : 02 524 96 19 mail : [email protected] Coordonnées des services d’information : • l’Etat fédéral : Guichet d'information Environnement SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement Direction générale Environnement Place Victor Horta 40, boîte 10 - 1060 Bruxelles Tél. : 02 524 95 26 - Fax : 02 524 95 27 E-mail : [email protected] www.health.fgov.be • la Région wallonne : Direction générale des Ressources naturelles et de l'Environnement Avenue Prince de Liège, 15 - 5100 NAMUR Tél. : 081 33 50 50 - Fax : 081 33 51 22 E-mail : [email protected] http://environnement.wallonie.be • la Région de Bruxelles-Capitale : Bruxelles Environnement Service Info-environnement Gulledelle 100 - 1200 Bruxelles Tél. : 02 775 75 75 - Fax: 02 775 76 21 E-mail : [email protected] www.bruxellesenvironnement.be • la Région flamande : Departement Leefmilieu, Natuur en Energie Graaf de Ferrarisgebouw Koning Albert II-laan 20, bus 8 - 1000 Brussel Tél. : 02 553 80 11 - Fax : 02 553 80 05 E-mail : [email protected] www.lne.be / www.milieu-info.be 1700: pour toute information sur l’autorité flamande Tél. : 1700 (numéro vert) - Fax : 02 553 55 36 www.1700.be

Le printemps de l’Environnement Un peuplier transgénique ne fera pas le Printemps de l'Environnement ! Greenpeace - 5 mai 2008 Belgique — Greenpeace s'est rendue, ce 5 mai, au cabinet du ministre du Climat et de l'Energie Paul Magnette. Comme les ministres Hilde Crevits

(responsable de l'Environnement pour la Flandre) et Laurette Onkelinx (ministre de la Santé publique), Paul Magnette est appelé à se prononcer sur l'opportunité de lancer en Belgique un "essai en champ" concernant des peupliers manipulés pour produire moins de lignine, à savoir un des constituants essentiels des arbres! S'il devait être autorisé, cet essai, demandé par le VIB, l'institut flamand des biotechnologies, constituerait la dernière étape avant la commercialisation de ces arbres dénaturés en vue de la production d'agrocarburants. Pour Greenpeace, cette perspective est non seulement dangereuse pour l'environnement - les arbres transgéniques sont des organismes vivants qui risquent de contaminer les spécimen naturels mais aussi parfaitement inutile. Il faut envisager de remettre nos modes de consommation en question plutôt que de tenter de solutionner un problème environnemental (les changements climatiques) en en créant un autre (contamination génétique, affaiblissement des peupliers...). Si l'essai devait être autorisé, le Printemps de l'Environnement commencerait bien mal. Des nuages sur le Printemps (de l’Environnement) - 7 mai 2008 Les organisations environnementales (les Fédérations Inter-Environnement Wallonie – IEW, Inter-Environnement Bruxelles – IEB, Bond Beter Leefmilieu – BBL, et Brusselse Raad voor het Leefmilieu – BRAL ainsi que Greenpeace, le WWF, Natagora et Natuurpunt) appelées à participer au Printemps de l’Environnement initié par le Ministre Magnette s’inquiètent de l’absence de mesures réellement environnementales dans le volet « Mobilité » de ce processus. Les mesures présentées par le ministère pour être discutées entre les participants s’avèrent en effet sans ambition et parfois même néfastes à l’environnement. Des sujets primordiaux comme la taxation kilométrique intelligente, le régime fiscal des voitures de société ou la réglementation du transport aérien pourraient même ne pas être abordés. A l’opposé, des mesures d’ores et déjà approuvées ou, pire, des dispositions susceptibles de doper le marché automobile se retrouvent sur la table… Etonnement et déception : tels sont les deux sentiments éprouvés par le mouvement environnemental en découvrant les propositions 30

mises sur la table des négociations du volet «Mobilité » du Printemps de l’Environnement. Pour rappel, ce processus « participatif et décisionnel » initié par le Ministre de l’Energie et du Climat, Paul Magnette, débute le mardi 13 mai prochain et se donne pour objectif d’impliquer « tous les acteurs belges concernés par les problèmes liés au réchauffement climatique, à la perte de biodiversité, à la santé, ou encore à la mobilité (...) pour aboutir à des réponses cohérentes et précises ». Il semble malheureusement qu’en ce qui concerne la mobilité, on se place d’entrée de jeu bien loin de la cohérence revendiquée. L’input des ONG a été totalement évacué. Des enjeux majeurs tels que des mesures concrètes contre les voitures de société, la taxation kilométrique intelligente (modulée en fonction de l’usage effectif du véhicule) ou encore la maîtrise du transport aérien seront ainsi exclus du débat. Dès lors, les mesures proposées à la discussion, apparemment concoctées par le Secrétaire d’Etat à la Mobilité, Etienne Schouppe, se révèlent marginales et sans ambition. On y fixe par exemple un objectif de croissance du traficvoyageurs de la SNCB de 3,8% alors que cela figure d’ores et déjà dans le nouveau contrat de gestion de la SNCB adopté il y a peu. De même, le package présenté prévoit d’accélérer le renouvellement du parc automobile mais cette mesure, appuyée par les constructeurs automobiles, ignore totalement les coûts

environnementaux liés au cycle de vie des véhicules. De facto, le contenu de ce volet « Mobilité » se révèle moins volontariste et ambitieux que des initiatives précédentes : avis-cadre du CFDD (Conseil fédéral du développement durable) de 2004, Plan fédéral du développement durable 2004-208, plan Kyoto-Transport du SPF MobilitéTransport de 2008, etc. Face à ce constat, les organisations environnementales s’interrogent sur l’opportunité de s’impliquer dans une discussion vidée de toute substance. Elles rappellent au Ministre Magnette (mais aussi au Premier Ministre et aux Ministres régionaux de l’Environnement qui cosignent le propos), son plaidoyer développé dans la note d’intention du Printemps de l’Environnement : « Les pouvoirs publics doivent avoir le courage de prendre des mesures fortes, audacieuses, qui dérangent peut-être. L’heure est à la prise de responsabilité, à la prise d’engagements fermes et irréversibles. » Il reste quelques jours pour poser des actes en adéquation avec ce discours. Le Ministre doit amener le Secrétaire d’Etat à la Mobilité à revoir sa copie. De même, les Ministres régionaux doivent investir leur champ de compétence et exercer toute leur influence pour enrichir ce package de mesures anémiques. Sans quoi, ce Printemps de l’Environnement commencera sur une sérieuse fausse note.

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APPEL A PROJETS Appel à projets « Quartiers durables » : RAPPEL Des économies d'énergie chez soi, au travail, à l'école, des rues plus vertes et enfants admis, de nouveaux lieux de rencontre, de l'eau de pluie pour une lessive plus douce, un air plus pur, un panier bio pour manger sain, un collectif d'achat, des ateliers de cuisine, plus de vélos et moins de voitures, moins de pollution… Votre quartier peut changer de visage et devenir beaucoup plus respectueux de l'environnement.. Comment ? En participant à l'appel à projets « Quartiers durables » organisé par Bruxelles Environnement IBGE ! Les projets doivent être déposés avant le 30 juin 2008. Plus d’infos : 02/775 75 75 - www.ibgebim.be Appel à projet du programme « Energie Intelligente Europe II » : RAPPEL Ce programme soutient le développement d'actions en faveur de l'efficacité énergétique, des sources d'énergie renouvelables et de la diversification énergétique. Environ 45 millions d'euros seront disponibles pour appuyer des projets de promotion et les initiatives intégrées. Les subventions accordées peuvent atteindre jusqu'à 75 % de coûts éligibles du projet. En savoir plus : http://energie.wallonie.be/xml/doc-IDC-3786-IDD-10865-.html

CHRONIQUE DES GOUVERNEMENTS

 WALLONIE par Catherine Hauregard

Qui pollue paie. Et tout de suite ! A l’initiative de Benoît Lutgen, Ministre wallon de l’Environnement, le Gouvernement wallon a adopté en dernière lecture un avant-projet de décret pour lutter efficacement contre les incivilités et les délits environnementaux. De l’abandon d’une canette au rejet de produits toxiques, toutes les infractions environnementales

doivent être punies, rapidement, justement et durement. 1. Hiérarchisation des délits environnementaux Les délits environnementaux sont identifiés et classés en quatre catégories. La 1ère catégorie concerne les crimes environnementaux. Il s’agit d’une catégorie d’exception visant les actes les plus graves risquant 32

de mettre en danger la santé humaine et commis avec intention de nuire, comme les dépôts clandestins de déchets ou le déversement de produits toxiques. Cette catégorie consacre donc la notion de crime environnemental. Trois autres catégories concernent les délits environnementaux réprimés en fonction de leur gravité : - infractions de 2ème catégorie : abandon ou incinération de déchets, défaut de permis d’environnement, … ; - infractions de 3ème catégorie : infractions en matière de conservation de la nature, comme la circulation d’engins motorisés en forêt ou la dégradation d’habitats naturels, infractions en matière de bruit, … ; - infractions de 4ème catégorie : jet d’une canette ou d’un mégot en rue, non respect de l’autocollant " Stop Pub ", arrachage d’une affiche annonçant une enquête publique, … 2. Sanction immédiate La perception immédiate d’une amende vise à réprimer directement les incivilités environnementales qui, par leur répétition, empoisonnent la vie des citoyens. Elle permet d’apporter une réponse au sentiment d’impunité qui se développe dans la population. Ce système a évidemment pour objectif de sanctionner directement une minorité de nos concitoyens qui polluent l’existence des autres et de rappeler à cette minorité que nos rues et nos trottoirs ne sont pas des poubelles. Indépendamment de l’amende, une remise en état est obligatoire lorsque cette dernière est possible. Qu’elles résultent d’une sanction immédiate ou d’une décision de justice, les amendes infligées alimenteront les caisses communales ou le fonds pour la protection de l’environnement selon que l’infraction a été constatée par un agent communal ou régional et selon que l’amende est infligée par un fonctionnaire sanctionnateur communal ou régional. 3. Des peines adaptées à la gravité de l’infraction Le " tarif " appliqué sera standardisé sur l’ensemble de la Région wallonne : qu’un papier soit jeté par terre à Arlon, Mouscron ou Liège, le tarif sera le même ! Des amendes administratives aux peines pénales encourues, tous les délits seront réprimés de manière identique. 4. Harmonisation des moyens d’action Le projet de décret vise à organiser de manière uniforme la recherche, la constatation, la

poursuite et la répression des infractions environnementales, dans un objectif de cohérence, de clarté et d’efficacité. Ainsi, les agents régionaux et les agents locaux (provinciaux et communaux) seront mis sur le même pied en termes de missions de surveillance des infractions environnementales. Le projet de décret constitue une avancée capitale en matière de délinquance environnementale et d’application stricte du principe du pollueurpayeur. Il complète une série de dispositifs, tels la création de l’Unité de Répression des Pollutions ou le décret du 22 novembre relatif à la prévention et à la réparation des dommages environnementaux. Réprimer et sanctionner les incivilités, les délits et les crimes environnementaux, c’est respecter et améliorer durablement le cadre de vie des Wallonnes et des Wallons. . SOURCE : http://lutgen.wallonie.be « Journée de pêche en famille » A l’initiative de Benoît Lutgen, Ministre de la Ruralité, le Gouvernement wallon a adopté le projet d’arrêté accordant une dispense de permis de pêche aux participants à la journée " Pêche en famille " du 3 août prochain. Le 3 août prochain, à Biesme, se tiendra la journée « Pêche en famille », organisée par la Fédération halieutique de l’Entre Sambre et Meuse, Les Amis de la Truite. L’objectif de cette journée est d’attirer au bord de l’eau un maximum d’enfants et d’adolescents. Ceux-ci étant d’office dispensés du permis de pêche, la dérogation vise leurs accompagnateurs. Cette autorisation s’inscrit dans la politique de redynamisation de la pêche que le Ministre Lutgen, avec l’aide des Fédérations de pêcheurs, veut mener au travers de différentes mesures, telles que : - un site internet entièrement dédié à la pratique de la pêche (http://peche.tourisme.wallonie.be) - la reconnaissance des écoles de pêche - le soutien d’initiatives telles que la fête de la pêche lors de l’ouverture générale du mois de juin - le permis "jeune" et le permis "touristique" - le développement des gîtes pêche Source : http://lutgen.wallonie.be 33

Des OGM de colza en Hainaut : le Ministre Lutgen veut un moratoire Le Ministre Lutgen a déposé un projet de décret relatif à la coexistence des cultures de plantes génétiquement modifiées avec les cultures conventionnelles et les cultures biologiques. Le Ministre wallon de l’Agriculture, Benoît Lutgen réaffirme son opposition aux organismes génétiquement modifiés (OGM) et plaide pour un moratoire en ce qui concerne la commercialisation ou les essais d’OGM, alors que la présence d’OGM a été récemment découverte sur le territoire de la Région wallonne. Pour le Ministre, une agriculture de qualité ne peut être modifiée génétiquement. Ce serait même la condition indispensable au maintien d’une agriculture à taille humaine et d’une relation de confiance entre les producteurs et la population. Une plante de colza comportant la substance CT73 a récemment été identifiée dans le Hainaut occidental, entre les communes de Celles et de Mont-de-l’Enclus, le long de la nationale 391. Il s’agit d’une substance qui n’a pas fait l’objet d’expérimentations dans les années 90’ en Belgique. Sa présence pourrait donc provenir d’une perte liée au transport de graines contenant des substances "OGM", estime le ministre. Benoît Lutgen précise en outre qu’il a écrit à la ministre fédérale de la Santé publique afin de s’assurer que les dispositions qui conditionnent la mise sur le marché des plantes OGM soient bien respectées et s’exprime en faveur d’un moratoire relatif à la commercialisation ou aux essais d’OGM "tant que l’on ne dispose pas de toutes les certitudes pour éviter tout risque de dissémination". Le Ministre rappelle également avoir chargé le Centre wallon de recherche agronomique (CRAW), au nom du principe de précaution, de mettre au point une méthode d’analyse permettant de déterminer l’éventuelle présence de colza transgénique en Région wallonne. Quelque 3.000 plants de colza seront ainsi prélevés pour être analysés. Un projet de décret relatif à la coexistence des cultures de plantes génétiquement modifiées avec les cultures conventionnelles et les cultures biologiques a été approuvé le 30 avril par le gouvernement wallon et sera prochainement soumis au parlement wallon.

L’objectif est d’édicter des règles drastiques, alors que la Commission européenne prône une totale liberté en autorisant la commercialisation et le semis de certaines variétés génétiquement modifiées. Ce projet de décret vise à mettre en place les modalités les plus strictes possibles pour éviter les cultures de plantes génétiquement modifiées, notamment en : - donnant la possibilité de créer des zones sans OGM : sur demande volontaire des exploitants de la zone, si une espèce donnée risque de subir des nuisances graves dues à la présence d’OGM - prévoyant un comité d’experts chargé du suivi des demandes - mettant en place un fonds budgétaire destiné à indemniser des éventuelles victimes d’une contamination. SOURCE : Vers l’Avenir, 05/05 Depuis le 1er mai, la Région wallonne s’éclaire au vert ! En mars dernier, le Gouvernement wallon adoptait un programme d’actions visant à renforcer la lutte contre le réchauffement climatique en Wallonie. Ce faisant, il devenait le premier exécutif du Royaume à adopter un plan transversal via lequel chaque Ministre wallon, au travers de ses compétences propres, était amené à entreprendre des actions susceptibles de réduire l’émission de gaz à effet de serre. C’est dans le cadre de la mise en oeuvre de ce plan que, depuis le 1er mai dernier, l’ensemble des 300 bâtiments administratifs appartenant à la Région wallonne (soit une surface plancher de quelque 310.000m2, dont la consommation électrique annuelle s’élève à +/- 20.000 MWh) sera alimenté exclusivement en électricité verte, c’est-à-dire produite à partir de sources d’énergie renouvelable ou de cogénération. L’économie en termes de rejet CO2 que doit permettre cette alimentation 100% électricité verte sera de +/- 9.000T/an. Ce marché, qui a nécessité, de par son importance, un appel d’offres européen, a été attribué à la SPE Luminus et ce, pour une durée de 32 mois. Par rapport aux tarifs en vigueur actuellement, les économies relatives à l’électricité haute tension seront à l’avenir de l’ordre de 6,7 %, tandis que celles relatives à l’électricité basse tension atteindront 16%. 34

Lorsqu’elle fut présentée, la décision du Gouvernement wallon d’alimenter l’ensemble des ses bâtiments en électricité 100% verte avait su susciter l’intérêt de nombreux autres acteurs publics. C’est ainsi que l’alimentation verte a bénéficié également, dès ce 1er mai, à trois Organismes d’intérêt public (l’Institut wallon de l’Evaluation, de la Prospective et des Statistiques IWPES -, l’Agence wallonne pour l’intégration des Personnes handicapées - AWIPH - et l’Institut du Patrimoine wallon - IPW) qui avaient fait part rapidement de leur souhait d’être associés à la passation du marché. Pour l’ensemble des autres O.I.P. et le Parlement wallon, un marché de centrale d’achat visant l’alimentation en électricité verte a été lancé. Cette action va permettre d’accroître davantage encore la part de la production d’électricité verte par rapport aux fournitures d’électricité en Wallonie. En 2005, cette part s’élevait à 4,7% contre 3,7% en 2004. Pour Rudy Demotte, qui est chargé de la gestion des bâtiments administratifs de la Région, cette décision s’inscrit dans la volonté de conférer une valeur d’exemple aux pouvoirs publics en matière de gestion verte de son parc immobilier. En l’occurrence, cette mesure démontre combien il peut être aisé (et pas forcément plus coûteux) de limiter substantiellement les rejets de CO2 dès lors que l’on intègre le souci de préserver notre environnement dans les gestes et les choix que nous sommes amener à poser au quotidien. En matière de lutte contre le réchauffement climatique, cette action s’ajoute de la sorte à d’autres déjà entreprises et effectives sur le terrain telles que l’extinction de l’éclairage entre 00h30 et 05h30 sur le réseau autoroutier wallon. SOURCE : http://demotte.wallonie.be Panneaux photovoltaïques : des précisions sur le statut fiscal des certificats verts - 20 mai 2008 – Le Ministre wallon du Logement, André Antoine a fait procéder à une analyse juridique de la problématique du statut fiscal des certificats verts. Par une décision du 26 février 2008, les services centraux de l’administration fédérale de la TVA ont révisé le traitement TVA des cessions et commercialisations de certificats verts en considérant que la cession de ceux-ci était

désormais considérée comme une prestation de services et que cette cession est soumise à la TVA au taux normal lorsque cette prestation de services est située en Belgique. Il s’agissait d’un changement d’attitude de l’administration fiscale fédérale par rapport à la décision du 28 février 2006 qui, jusqu’alors, exemptait la cession de l’application de la TVA. Le Ministre Antoine a informé le Gouvernement wallon de cette décision fédérale qui constitue une question essentielle à ses yeux afin qu’il puisse être assuré que ce revirement n’ait pas de conséquences préjudiciables pour le particulier et pour le développement des énergies renouvelables en Wallonie. A cette fin, le Ministre a fait procéder à une analyse juridique de cette problématique. Afin de s’assurer des conclusions de celle-ci et dans un souci de rapidité, le Ministre Antoine a demandé d’adresser une question parlementaire au Ministre fédéral des Finances afin de connaître sa position officielle sur le statut fiscal des certificats verts pour les particuliers. Le Ministre fédéral des Finances a formulé, ce 20 mai 2008, les éléments de réponse suivants : « Aucune conséquence n’affecte en matière de TVA la situation des particuliers ni a fortiori celle des entreprises de distribution d’électricité lorsque la production d’électricité des particuliers reste limitée à leur consommation personnelle. En revanche, lorsque les particuliers disposant d’installations de production dépassent leur consommation privée et vendent de manière habituelle l’électricité excédentaire, ils agissent dans le cadre d’une activité économique et acquièrent la qualité d’assujettis. Dès lors, tant ces ventes d’électricité que les ventes de certificats verts sont soumises à la taxe, sous réserve de l’application du régime de franchise prévu à l’article 56, §2 du code de la TVA lorsque leur chiffre d’affaires ne dépasse pas 5.580 euros par année civile. Quoi qu’il en soit, l’application de la TVA reste sans influence, étant donné le droit à déduction dans le chef des entreprises qui acquièrent des certificats verts. En matière de TVA, l’interprétation ne pose pas de problème. En ce qui concerne l’impôt des personnes physiques, les revenus provenant de la vente de certificats verts, obtenus par des particuliers fournisseurs d’énergie verte ne sont pas considérés comme des revenus imposables, pour 35

autant que cette énergie soit produite au moyen d’installations utilisées exclusivement dans la sphère privée. » SOURCE : http://www.min-antoine.be Le chèque éco-climat. Nouvel incitant à la formation des travailleurs aux métiers de l’efficience énergétique – 8 mai 2008 Le Gouvernement wallon, lors de sa séance du 13 septembre 2007 consacrée au suivi plan Marshall a souhaité qu’une attention particulière soit accordée aux métiers « émergents » en lien avec l’efficience énergétique. C’est en conséquence que, ce jeudi, le Gouvernement wallon a adopté un projet d’arrêté visant à créer 50.000 chèques-formation spécifiquement consacrés à ce secteur. Ces nouveaux chèques-formation « ECOCLIMAT», seront mis à disposition des PME et pourront servir à former les travailleurs de ces entreprises aux nouvelles techniques développées pour économiser l’énergie. Le Chèque-Formation est valable pour une heure de formation par travailleur auprès d’un opérateur agréé par la Région wallonne. D’une validité d’un an, il s’achètera 15 euros et aura une valeur de 30 euros. L’octroi des chèques-formation « ECO-CLIMAT » ne sera pas conditionné à la taille de l’entreprise. Cela signifie que toute entreprise, quelle que soit sa taille, pourra bénéficier de 200 chèques formation ECO-CLIMAT par an, dans les limites de l’enveloppe de 50.000 chèques disponibles. Ces chèques ne seront utilisables que pour une série de formations agréées et répertoriées par le FOREM dans un catalogue ECO-CLIMAT, qui sera disponible en ligne. La mesure aura une durée limitée dans le temps : elle sera d’application jusqu’à l’épuisement des 50.000 chèques-formation « ECO-CLIMAT ».

La mesure sera d’application dès la fin mai (publication au Moniteur belge) et jusqu’à l’épuisement des 50.000 chèques. Elle contribuera ainsi à améliorer le savoir-faire des entreprises wallonnes dans un domaine particulièrement porteur. Plus d’infos : Vincent Godfroid, A de T de Marc Tarabella 0475/293.0660 Le Gouvernement wallon prend position dans le dossier du péage – 15 mai 2008 Ce jeudi, le Gouvernement wallon a marqué son accord de principe sur la mise en place d’un péage basé sur le nombre de kilomètres parcourus par les poids lourds sur le réseau autoroutier belge. Il a également rappelé son souhait de voir instaurer concomitamment, de manière concertée et à l’échelle du territoire des trois régions, un système de péage forfaitaire pour les voitures (vignette électronique évolutive) visant l’instauration d’un droit d’utilisation des infrastructures routières belges à la durée, les deux systèmes étant compatibles et complémentaires. Sans que cela n’occasionne de coût additionnel pour les Wallons, cette vignette pourrait rapporter à la Région wallonne 24 millions d’euros par an pour l’entretien et la sécurisation des routes ainsi que pour le développement de politiques nouvelles en matière de mobilité et de transport. Le Gouvernement wallon charge en conséquence les Ministres concernés de poursuivre les négociations avec les deux autres régions pour la mise en place d’un péage aux kilomètres parcourus pour les camions et d’un forfait à la durée pour les voitures à l’échelle du pays. Plus d’infos : Laetitia Naklicki – Attachée de Presse de Michel Daerden - 0474/84 00 49

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SITES, BROCHURES ET PUBLICATIONS La brochure prime énergie 2008 http://www.wallonie.be/servlet/Repository/brochure-primes-2008.pdf?IDR=19782 L'Agence bruxelloise pour l'Entreprise a développé un site juridique qui permet de suivre toute l'actualité législative en matière d'urbanisme et d'environnement www.brucodex.be Le département Urbanisme & environnement de l'Agence bruxelloise pour l'Entreprise a développé un outil qui peut s'avérer précieux dans un environnement législatif et réglementaire en croissance continue : un tout nouveau site juridique qui permet de suivre toute l'actualité législative en matière d'urbanisme et d'environnement applicable en Région de Bruxelles-Capitale : www.brucodex.be. L'interface simple donne accès à toute la législation et jurisprudence communale, régionale, fédérales et européennes. En combinant thématiques et mots-clés, vous obtenez un inventaire exhaustif des textes législatifs, tant originaux que consolidés, dans un domaine précis. Exemple : thématique "planification", mot-clé : "PRAS". Bien entendu, la recherche libre d'un mot est également prévue. En tant que spécialiste, vous pouvez peaufiner votre recherche en indiquant la date de publication ou la date d'approbation du texte, ainsi que la source de droit ou l'autorité compétente. Les données sont mises à jour quotidiennement et sont accessibles gratuitement. Un système de notification automatique permet de rester au courant des derniers ajouts. Source : Marcel Van Meesche (23 mai 2008) Durabilis N°5, CAMPUS DURABLES Le nouveau numéro du magazine coopératif du développement durable Durabilis vient de paraître. Téléchargez gratuitement Durabilis n°5 (PDF) : http://www.durabilis.net/?p=34 Comme chacun sait, nombre de sites de la Toile vivent grâce aux rentes de la manne publicitaire C'est même la principale source de financement du moteur de recherche Google et des produits apparentés (AdSense, Gmail, …) : chaque recherche effectuée sur Google lui rapporte des sous ! Pourquoi ne pas faire profiter des associations environnementales ou caritatives d'une part du gâteau? C'est ce que proposent certains sites de recherche en versant automatiquement une partie des bénéfices à des organismes choisis par vous. L'utilisateur n'est en rien lésé au niveau du résultat de ses recherches puisque ces sites font appel aux moteurs de recherche traditionnels comme Google ou Yahoo!. Certains fonctionnent également comme de véritables portails associatifs. Voir sur les différents sites proposés (liste non exhaustive), les renseignements sur leur fonctionnement : HooSeek, le méta-moteur solidaire : http://www.hooseek.com/

ECOCHO : le moteur de recherche qui plante des arbres : http://www.ecocho.fr/ Ecocho : « Eco » pour le petit côté logique et « cho » qui signifie « super », « ultra » ou «extrêmement » en japonais, est un nouveau moteur de recherche écologique qui utilise la recherche sur Internet pour promouvoir des projets visant à faire pousser des arbreS 37

1 000 recherches sur Yahoo ou Google (au choix) depuis le moteur Ecocho (.com ou .fr) permet « d’adopter » 2 arbres, soit une compensation d’une tonne de CO2, donc un million de recherches correspond à une plantation de 2 000 arbres. Le moteur finance des projets de plantation ou de compensation carbone en reversant un pourcentage de ce que lui rapporte les liens sponsorisés présents sur son site.La première plantation est située dans le New South Wales (NSW) enAustralie car Ecocho (installé dans ce pays) agit sur le marché du NSW Greenhouse Gas Reduction Scheme (GGAS). Le NSW GGAS est le second plus grand marché de crédit carbone (après l’European Union Greenhouse Gas Emission Trading Scheme (EU ETS)) avec environ 20.2 millions de certificats échangés en un an pour une valeur estimée à 225,4 million de dollars US (soit 173 millions d’euros). D’autres plantations en Europe et en Amérique sont prévues si le succès du moteur de recherche est au rendez-vous. Un petit compteur Ecocho sur la page d'accueil permet de savoir en temps réel combien d'arbres ont été plantés (3 434 arbres le 23 avril à 12h30). Un autre compteur de CO2 devrait bientôt être installé pour indiquer combien de tonnes de CO2 Ecocho a « retiré » de l'atmosphère grâce aux internautes. Bilan social de l’Union européenne, 2007" Le 13 mai au Parlement européen à Bruxelles a été présenté le bilan social de l’UE 2007, dont l’introduction a été assurée par Pierre Jonckheer. Les présentations des orateurs sont téléchargeables. Jean-Pascal van Ypersele: L’injustice fondamentale du changement climatique. http://www.ose.be/files/bilan07/Bilan2007-vanYpersele-slides.pdf http://www.climate.be/vanyp> Iain Begg: La gouvernance pour le développement durable. http://www.ose.be/files/bilan07/Bilan2007-begg-slides.pdf

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AGENDA LES PROCHAINES ACTIVITES DE L’ABECE Le 27 juillet : journée familiale de l’ABECE « Nature pour tous » Proposée par François Beckers – éco-conseiller chez Natagora Natagora est une association qui a pour vocation l’étude et la protection de la nature et la sensibilisation du public. En 2004, grâce au soutien du Fonds Elia de la Fondation Roi Baudouin, Natagora lance le projet « Nature pour tous » qui veut ouvrir aux personnes handicapées (handicap physique, mental ou sensoriel) ou socialement défavorisées l’accès aux nombreuses activités et actions proposées par l’association, de la simple balade à la gestion de sites naturels. Pour mener à bien ce projet, Natagora souhaite se mettre en partenariat avec tous les acteurs de l’intégration : Maison de jeunes ou de quartier, école de devoirs, établissement scolaire, Administration communale, institution ou association, autorités concernées, grand public… Les grandes lignes du programme du jour : Départ à l’école primaire de Hollogne-sur-Geer (près de Waremme) - visite de l’entreprise «Hesbaye Frost » spécialisée dans le conditionnement de légumes surgelés - animation avec les enfants balade ornithologique sur les bassins de décantation de la sucrerie et visite de l’ancien moulin de Hollogne-sur-Geer avec son installation hydro-électrique. Fin d’activité prévue vers 17h Tous les renseignements, formulaire d’inscription et PAF dans un prochain courriel adressés aux membres de l’ABECE Le 16 septembre : visite du Port Autonome de Bruxelles et de la Station d’Epuration de Bruxelles Nord organisée par l’ABECE, dans le cadre de son programme de visites d’entreprises. Le déplacement entre les deux sites se fera via une mini-croisière commentée. Programme et détails de l’activité dans un prochain courriel adressé aux membres Le 25 septembre à Liège : Premier module du Relais Energie 2008 organisée par l’ABECE, avec le soutien de la Région Wallonne. Cinq modules sont programmés de septembre à décembre 2008. Ils aborderont les thématiques suivantes : « outils, aides et guichet Energie » - « panneaux solaires photovoltaïques » « performance énergétique des bâtiments » – « libéralisation des marchés de l’énergie » - « filière Bois-Energie ». Le premier module consacré aux « outils, aides et guichet Energie » se déroulera le jeudi 25 septembre à Liège. Le deuxième module « panneaux solaires photovoltaïques » est prévu pour la mioctobre. Programme et détails pratiques dans un prochain courriel adressé aux membres

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A NOTER EGALEMENT Du 21 au 29 juin : Semaine de l’Energie Diverses manifestations seront organisées, permettant aux citoyens de tout savoir sur les énergies renouvelables tout en s’informant et s’amusant En savoir plus : www..semainedelenergie.be

WE 21-22 juin et 27-29 juin : découverte de « la chaîne des terrils – les petites Alpes en Sol mineur » Diverses manifestations sont organisées à travers le pays : fêtes, excursions guidées à pied, à vélo En savoir plus : www.terrils.be Les 2 et 3 août : « Devine, qui papillonne au jardin ? » (2e édition) Grand recensement des papilllons organisé par Natagora Le public est invité à observer et compter les papillons de son jardin et a ainsi l’occasion de s’émerveiller en observant les différentes espèces de papillons qui visitent les fleurs du jardin mais aussi de contribuer à leur étude. Avec leurs exigences écologiques variées, les papillons sont en effet de précieux indicateurs de la qualité de notre environnement. Il est donc très utile de recueillir des informations sur les papillons. Le dépliant de participation de l’opération dans lequel sont illustrés les principaux papillons de nos jardins sera disponible sur le site www.papillonsaujardin.be. Le public pourra également y encoder ses observations et découvrir, en temps réel, la présence des différentes espèces dans nos régions. En savoir plus : Natagora, 081/830.570 - www.papillonsaujardin.be De juin à octobre : Cycle de forums sur les voiries lentes et leur accessibilité légale : "peut-on passer ? Sentiers, chemins, voiries vicinales… " : RAPPEL Organisé par la Fondation Gouv. René Close (FGRC) et la Province de Namur, la R.W, l’APW et l’UVCB et les villes de Gembloux , Walcourt, Beauraing, Rochefort et Namur. M. Benoit Derue est le modérateur pour tous les forums. Les conférences sont immédiatement suivies d’une table ronde d’une dizaine de personnes qui exposent en 5 minutes un point de vue bien précis. Si vous avez des idées à développer ou des initiatives dans votre commune à présenter, toutes les suggestions sont les bienvenues : [email protected]. Les dates : le 19 septembre à Gembloux (dans le cadre de la semaine de la mobilité) : PICvert, Ravel, biodiversité urbaine et périurbaine - le 10 octobre à Walcourt : le Commissaire voyer : garant de l’intégrité de la voirie, le réseau supra communal, les aménagements le long des voies lentes et le petit patrimoine - le 24 octobre à Rochefort : pour la sécurité des usagers la nécessité de la continuité des voies lentes, les conflits de voisinage, les subsides - le 14 novembre à Beauraing : la forêt, la chasse la libre circulation et la signalisation - les personnes à mobilité réduite - le 12 décembre à Namur (Campus) : forum de conclusions

LE TELEX PAPIER NE PARAIT PAS EN JUILLET-AOUT

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