L E
C’ DURABLE
B U L L E T I N
D ’ I N F O R M A T I O N
C O M M U N I C A T I O N
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P O U R C E C O S D A
L E
D U
T O U S
J U I N
en
Communication
et
L A
2 0 1 4
Durablement Votre
Chers lecteurs, il y a à peine trois ans, un groupe de experts
P O U R
D U R A B L E
( C E C O S D A )
0 0 0 1
EDITO… volontaires
C E N T R E
D E V E L O P P E M E N T
Action
Publique
Internationales acceptait de mettre en synergie leurs forces pour donner naissance au Centre pour la Communication et le Développement Durable pour Tous (CECOSDA). La création du CECOSDA s'inscrit dans l’objectif ultime de la construction d'un monde durable et plus particulièrement d’une Afrique, prête à répondre aux besoins de développement contemporains et futurs. Parce que mus par la conviction qu’il importait de doter notre structure d’un cadre de gouvernance de l’action publique, de promotion des initiatives et actions concertées en faveur d’un monde plus durable, nous nous sommes proposés de mettre sur pied cette Newsletter.
« C’Durable», comme l’indique son nom est l’expression d’une vision de construction pérenne et concertée d’un espace public plus durable, davantage en ce contexte où nous nous orientons inexorablement vers les Objectifs pour le Développement Durable.
Aussi,
des
campagnes
communications
de
sur
Polluants
les
Organiques
Persistants
(POPs),
rencontres
avec
aux les
agriculteurs des bas-fonds de la ville de Yaoundé, en passant par
nos
activités
sur
sécurité
alimentaire
rubrique
réservée
présentation
du
la
ou
la
à
la
CECOSDA;
vous aurez, aux sortir de votre lecture,
l’impression
d’avoir
participé à nos côtés, à six mois
de
partage
populations
avec
sur
les le
développement durable. Alors bonne lecture et...
Nous sommes partis du principe selon lequel, la communication sur le développement durable, la sensibilisation à l'environnement
Durablement
et à d'autres questions de développement durable, peuvent encourager le public à interroger sa manière de penser, et à revoir les décisions prises, dans l’optique d’un développement
NOS DOMAINES PRIORITAIRES:
assurément durable. En effet, autant le développement durable concerne la protection de l'environnement et des ressources naturelles, autant il est étroitement lié à la paix, aux droits humains, à l'éducation, à l'équité, à la santé, à la culture, à l’alimentation.
• EAU; • ENVIRONNEMENT; • SECURITE ALIMENTAIRE.
Le présent numéro, le premier d’une série que nous voulons durable, n’est rien d’autre que les fruits de nos efforts concertés au cours du premier semestre de l’année en cours. Nous nous sommes proposés de nous pencher sur des thématiques actuelles et en conformité avec nos domaines prioritaires que sont: l’environnement, l’eau et la sécurité alimentaire.
Communiquer pour un avenir durable
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C’
2
DURABLE:
MIGRATION NUMERIQUE ET ELIMINATION
ENVI’ACTU
DES POPS* AU CAMEROUN : PREVENIR VAUT MIEUX QUE GUERIR
“75% des 660 000 téléviseurs qui seront sans doute jetés, génèreront environ 10 000 tonnes d’équivalent de CO2 et 70 000m3 de décharges.“
Les télévisions à tubes cathodiques: qu’en faire?
Les télévisions à tubes cathodiques seront bientôt désuètes, et risquent de fait, en s’accumulant dans les divers dépôts et autres décharges, contaminer la nappe phréatique par les produits chimiques qui s’en échapperont.
L’Union
Internationale
des Télécommunication (UIT) a fixé au 15 juin 2015, la date butoir de la migration au numérique pour tous ses paysmembres. Si le passage de l’analogie au numérique à l’avantage d’étendre la zone de transmission pour élargir l’audience de la télévision, il reste qu’il représente un problème environnemental réel au Cameroun. De toute évidence, la solution semble loin d’avoir été trouvée, car l’on ignore comment le Cameroun compte gérer l’important parc d’ordures qui sera créé à la suite de la mise hors de service de ce type d’appareils. En effet, 75% des 660 000 téléviseurs qui seront sans doute jetés, génèreront environ 10 000 tonnes d’équivalent de CO2 et 70 000 m3 de décharges.
L’équipe du CECOSDA sensibilisant un réparateur de télévision sur les POPs
Dans le but de réduire la probabilité de constitution à l’échelle nationale de vastes dépotoirs d’appareils désuets et polluants, le CECOSDA a mis en œuvre une stratégie de communication sociale axée sur des activités de plaidoyer auprès des médias, et des descentes de sensibilisation des réparateurs d’appareils électroniques sur la question. Les messages transmis lors de ces activités visaient de fait à amener les réparateurs à prendre conscience de leur rôle dans le processus d’élimination des POPs contenus dans les appareils électroniques. Ces solutions qui semblent ponctuelles, participent de la réalité camerounaise. En effet, autant il aurait été idoine d’encourager les utilisateurs à déposer leurs vieux appareils électroniques dans un centre de recyclage plutôt que sur le trottoir ou à la poubelle, autant la carence en ce type de structures au Cameroun rend cette perspective impossible. La création de telles structures et la mise sur pied d’une véritable stratégie de communication sur cette migration technologique apparaissent de plus en plus comme les solutions pertinentes et durables à la gestion des déchets électroniques au Cameroun.
*LES POPS EN BREF C E C O S D A
biologiques naturelles ; Les Polluants Organiques persistants (POPS) sont de molécules complexes qui - la bioaccumulation : inhalées ou ingérées, les molécules ont pour propriétés : s'accumulent dans les tissus - la toxicité (plusieurs impacts prouvés vivants (cerveau, foie, tissu sur la santé humaine), adipeux); - la persistance dans l'environnement : - le transport longue distance : ces molécules résistent aux dégradations de par leurs proprieties, les POPs ont tendance à se déplacer sur de très longues distances et se dé
C’DURABLE
poser loin d'émission.
des
lieux
Dans le cadre de la Convention de Stockholm, le Cameroun et 150 autres pays, se sont engagés à interdire ou limiter strictement la production et l'utilisation de produits contenant les POPs.
CECOSDA 0001
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L’AGRICULTURE FAMILIALE : LE NOUVEAU REFERENTIEL DE LA SECURITE ALIMENTAIRE AU CAMEROUN
AGRI’ACTU
A l’heure où villes et campagnes camerounaises souffrent des affres de la cherté de la vie, du chômage ou de l’insécurité alimentaire, l’année 2014 marque l’institution d’une solution durable.
secteur de la alimentaires.
production
et
de
la
sécurité
Au Cameroun comme dans la plus part des pays, la garantie de l’agriculture familiale repose sur un certain nombre de facteurs au nombre desquels, les conditions agroécologiques et les caractéristiques des territoires, l’environnement politique, l’accès aux marchés, à la terre etL’adoption aux de ressources naturelles, à la technologie etl’agriculture aux familiale représente services de vulgarisation et au crédit, les conditions démographiques, économiques et socioculturelles, un enjeu de et la possibilité de suivre une formation spécialisée. pérennisation de la C E C O S D A
L
Agriculture familiale et L’agriculture Définition
’année
2014
a
été
familiale:
Sécurité alimentaire
sécurité alimentaire et de
En tant que mode d’agriculture ledéveloppement plus L’agriculture durable qui doit répandu au Cameroun et à travers le monde, familiale englobe l’ensemble l’agriculture familiale, est gage de sécurité être fortement des activités agricoles alimentaire. Pour ce faire, elle assure les missions capitalisée par les reposant sur la famille et suivantes: populations étant en rapport avec le • Produire des vivres et procurer des revenuscamerounaises. pour développement rural. Ce des centaines de millions de cadres ruraux, dont des mode d’organisation de la populations sont pauvres et marginalisées; production agricole, se caractérise par une gestion • Générer des emplois que les femmes, hommes et et une exploitation à jeunes peuvent occuper, tant au sein de leur caractère familial et repose exploitation familiale que dans les entreprises des sur une main d’œuvre filières du secteur agroalimentaire;
proclamée Année Internationale de l'Agriculture Familiale (AIAF), avec pour thème: «Nourrir le monde, préserver la planète». L'objectif ici est de mettre en exergue l'agriculture familiale comme biais d’éradication de la faim, de garantie de la sécurité alimentaire et de essentiellement familiale. • Proposer des modèles de capacité d’adaptation et protection de De par le monde, elle de résilience de nature à assurer une production l'environnement. constitue la principale alimentaire plus durable; forme d’agriculture dans le • Préserver et protéger les actifs environnementaux et les ressources naturelles, la biodiversité et le patrimoine culturel.
EN QUELQUES CHIFFRES: L’AGRICULTURE FAMILIALE AU CAMEROUN L’agriculture familiale produit plus de 70% de la production alimentaire mondiale. Bien plus,les agriculteurs familiaux représentent 40% de la population active mondiale.
Au Cameroun, L’agriculture familiale représente 95% des exploitations agricoles du pays. Depuis 2008, un plan de relance de ce secteur a été lancé. Financé à hauteur de 30 milliards de francs CFA (45 millions d’euros) a permis de former 15 000 jeunes en matière d’agriculture et d’élevage.
L’agriculture familiale: nouvelle sève de la sécurité alimentaire
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4
Le
SENSIBILISATION
CECOSDA
agricultrices
J “Parce que garantissant la scolarité des enfants, le payement du loyer et les factures d’hôpital, cette activité est salutaire”.
C E C O S D A
Wetlands as new frame of urban agriculture
à
la
rencontre
des
des bas-fonds de la ville
de Yaoundé uliana NUMFOR, jeune
agricultrice de la ville de Yaoundé, exploite six lots de terrain où elle cultive du maïs, du manioc, de la patate douce et des légumes. Les surfaces sur lesquelles elle pratique son activité, sont majoritairement inondées, avec un filet d’eau coulant à proximité. « Grace à ces parcelles inondés, j’ai la possibilité de produire tout le courant de l’année », déclarait-elle à l’équipe du CECOSDA, lors d’une descente de terrain effectuée dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale des Zones Humides.
Julia transportant la récolte de son champ
Malgré ce qui précède, l’agriculture des bas-fonds demeure une activité à risques (sanitaires et environnementaux), bien que ces agriculteurs n’en n’aient peu ou pas conscience. De par la provenance des eaux usitées, l’agriculture des bas-fonds constitue une menace tant pour les agriculteurs que pour les consommateurs. Emanant essentiellement des rejets domestiques, ces eaux contiennent des organismes pathogènes pouvant affecter la peau des agriculteurs ou la qualité des produits.
Juliana est loin d’être la seule à exploiter les bas-fonds, plusieurs hommes et femmes y pratiquent avec elle l’agriculture. Pour eux, parce que garantissant la scolarité des enfants, le payement du loyer de leurs En sensibilisant les habitations et les factures agricultrices sur les dangers d’hôpital, cette activité est encourus du fait de la salutaire.
pratique de cette activité, le C E C O S D A CECOSDA a mis l’accent sur le processus de lavage des produits récoltés par une eau naturellement filtrée. Pour ce faire, un procédé de filtrage naturel de l’eau leur a été enseigné. En outre, il leur a été recommandé de ne plus faire usage de sources d’eau provenant directement des évacuations domestiques. Au terme de l’échange, le CECOSDA a demandé à ces femmes de devenirs de véritables ambassadrices du développement durable, en véhiculant les leçons apprises aux autres agriculteurs.
L’AMENAGEMENT DES BAS-FONDS: UN ENGAGEMENT CONSTANT DES POUVOIRS PUBLICS
L
a prise de conscience
de l'importance des basa été marquée au C E C O S D fonds, A Cameroun par la création Les bas-fonds: un vecteur d’emploi au sein du Ministère de et de sécurité alimentaire l'Agriculture et du Développement Rural C’ DURABLE (MINADER), d’un
Programme de Valorisation des BasFonds (PVBF). Financé sur le budget d’investissement public du MINADER. Le PVBF ambitionne ainsi, d’aménager 4000 hectares de terrains dans les zones irrigables et marécageuses dûment identifiées et cartographiées
Sur l’ensemble du territoire camerounais, afin de contribuer à l’augmentation de la production vivrière et maraîchère du pays. Au-delà de garantir la sécurité alimentaire, il s’agit pour ce programme, de participer à générer des emplois, chez les jeunes notamment.
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FORMATION
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Les
jeunes agriculteurs de Lobo
à
l’école de
l’utilisation durable des pesticides et fertilisants
D
ifficile de parcourir nos
campagnes, en ce contexte d’optimisation de la productivité agricole, sans apercevoir un paysan en train d’épandre des pesticides et autres fongicides dans sa plantation. Si l’importance de ces intrants n’est plus à démontrer pour l’amélioration des rendements des entrepreneurs du monde rural, il reste que ces produits, usités à mauvais escient, peuvent s’avérer hautement toxiques. Ainsi, dans son rôle d’accompagnement des acteurs du monde rural, le Centre pour la Communication et le Développement Durable (CECOSDA) a organisé une série d’enquêtes de terrain relatives aux connaissances des populations rurales de l’arrondissement de Lobo dans le Département de la Lékié, sur les pesticides en général et leur teneur en Polluants Organiques Persistants (POPs) en particulier. Des remontées desdites enquêtent, sont apparues des véritables manquements quant à l’usage des pesticides en général, et plus spécifiquement à la maitrise rationnelle et raisonné des dosages, et à la connaissance des teneurs en POPs. Ce qui précède a donc justifié une descente de terrain de l’équipe du CECOSDA. Cette descente qui se
voulait théorique et pratique avait pour principaux axes : une causerie éducative et une séance de démonstration d’épandage des pesticides. Le village Nkolmelen, a servi de cadre à la causerie éducative avec les planteurs de la localité. Aussi les échanges ont respectivement porté sur la connaissance des POPs, l’identification des produits agricoles les contenant, la présentation des dangers liés à leur exposition, les mesures de conservation des pesticides en milieu domestique et les alternatives aux pesticides chimiques.
“Des remontées d’enquêtes, sont apparues des manquements quant à la connaissance des POPs et la maitrise rationnelle et raisonné des dosages de pesticides”
Après le renforcement des capacités, il s’est agi pour l’équipe du CECOSDA d’évaluer les acquis. La phase suivante a donc consisté en la séance de demonstration de la manipulation efficiente des appareils d’épandage des produits phytosanitaires. Cette activité a été suivie de la distribution de dépliants sur les POPs, sur la fabrication locale des pesticides biologiques et la distribution de quelques échantillons desdits pesticides.
C E C O S D A
LES POPS DES PESTICIDES : UNE MENACE PERSISTANTE AU CAMEROUN exportés vers les pays du Sud.
B
eaucoup de pesticides, la
dieldrine en particulier, restent largement utilisés dans les campagnes agricoles au Cameroun. Face à leur interdiction dans les pays développés, ces pesticides polluants, sont frauduleusement
Avec l’interdiction des POPs, l’on a sous-estimé certains stocks déjà existants, qui de fait deviennent un problème majeur. En effet, les pesticides contenant des POPs sont nocifs en ceci que, médiocrement entreposés, ils s'infiltrent dans l'environnement, contaminent le sol et les eaux. De plus, du fait de leur persistance, ces pesticides peuvent être actifs longtemps.
Les POPs des pesticides sont dangéreux pour l’environnement et pour les agriculteurs
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LE CECOSDA FOCUS
Qui sommes-nous ?
Le
Centre
pour
la
Communication et le développement durable pour tous (CECOSDA) a été crée par un groupe de volontaires spécialisés dans la communication pour le développement. C’est une organisation apolitique et nongouvernementale qui souhaite apporter sa pierre à l’édifice de construction d’un monde durable. C’est un centre de communication pour le développement (C4D), un centre de promotion de l’action publique en faveur du développement durable, et un centre de ressource documentaire. Compte tenu de l’étendu du
champ du développement durable, le CECOSDA se focalise sur trois thématiques essentielles : l’eau et l’environnement, la santé, et la sécurité alimentaire.
C E C O S D A
Notre vision C E C O S D A
L
a création du Centre pour la
C’
DURABLE
Communication et le développement durable pour tous (CECOSDA) s'inscrit dans une vision ultime de la construction d'un monde durable et plus particulièrement d’une Afrique durable, prête à répondre aux besoins de développement contemporains et futurs. Communiquer sur le développement durable et l'amélioration de la
sensibilisation à l'environnement et d'autres questions de développement international peut encourager les citoyens à s'interroger sur la manière dont nous pensons et les décisions que nous prenons dans le contexte du développement durable. Le développement durable concerne évidemment la protection de l'environnement et des ressources naturelles. Mais il est également lié à la paix, les droits humains, l'éducation, l'équité, la santé, la culture, la nutrition. Il est ainsi opportun d’apporter des solutions et des contributions pour y arriver, et le CECOSDA se positionne dans cette perspective.
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LE CECOSDA FOCUS
Nos missions
L
a mission première du CECOSDA est
de contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable en accompagnant les organisations qui œuvrent au développement international et local. C’est dans cette optique que le CECOSDA s’est donné pour mission de mettre à la disposition des acteurs des compétences en matière de communication, de recherche et de formation afin de répondre pertinemment aux nombreux besoins et défis du développement et contribuer ainsi à l’amélioration des conditions de vie des populations. Il ne s’agit aucunement de déployer des campagnes de relations publiques ou de communication institutionnelle mais de contribuer au développement par l’application des techniques de communication recommandées dans le cadre de la C4D. Le centre appuie ainsi les
partenaires au développement engagés dans des projets de développement durable, par des actions de communication et de sensibilisation, tout en permettant à ces acteurs de capitaliser leurs actions et de se doter d’outils de communication adaptés. Le CECOSDA encourage également les recherches sur les problématiques de développement durable au Cameroun en vue du progrès économique et social de l’Afrique en général.
C E C O S D A
institutions, gouvernements et autres
Nos Objectifs •
Partager
les
compétences
et
les
connaissances qui sont communicatives et orientées solutions à travers les publications ;
•
l'échange de connaissances qui améliorent les actions en matière de développement durable ;
C E C O S D A
P
our remplir ses missions, le CECOSDA
les
programmes
de
développement durable par la communication pour encourager l’adoption de comportements favorables au développement durable ;
•
Sensibiliser
•
Mener des actions de plaidoyer auprès des
entreprises ;
s’est fixé plusieurs objectifs réalistes et en droite ligne avec les objectifs de développement durable tels que décrits dans le rapport Brundtland:
• Accompagner
Améliorer l'accès à l'information et
les
populations
sur
problématiques du développement durable ;
les
•
Mobiliser la société civile afin de créer une
synergie d’action en faveur du développement durable ;
•
Mettre
l’accent
sur
les
dimensions
éducatives et formatives du développement durable.
7
C4D MOVE!
La place de la communication dans l’atteinte des objectifs de développement durable
La migration des OMD aux ODD, exige une véritable mise en synergie des différentes parties prenantes, un accroissement considérable de la participation des populations à la base et un renforcement des logiques de gouvernance de l’information.
« Si le développement peut être comparé au tissage d'une étoffe par des millions d'êtres humains, le fil de la communication peut en tisser durablement la trame ». La communication est donc un des facteurs catalyseurs sur lequel la mise en œuvre des programmes de développement durable doit s’appuyer pour atteindre les objectifs fixés. Elle est mise à contribution sur diverses questions prioritaires - telles que le changement climatique, les campagnes de santé sur les pandémies et les endémies ou encore les Objectifs du Millénaire pour le Développement dans le but de partager des informations, coordonner et développer des messages et des réponses, et de mettre en œuvre des campagnes de communication..
L
a complexité des enjeux du développement durable
nécessite un engagement collectif de tout le monde, y compris les individus, les communautés, les ONG, les organisations internationales ainsi que le gouvernement et un usage de la communication, dont les potentialités sont la plupart du temps négligées, ou tout au moins sous-employées. Plusieurs actions sont menées aux niveaux international et local en vue du développement durable. On note déjà des programmes internationaux inhérents à l’épineuse question environnementale et aux problèmes qui s’y greffent, initiés par les gouvernements et les organisations internationales gouvernementales et non-gouvernementales et mis en œuvre pour pallier les difficultés des populations. C’est ici qu’intervient la communication dont le rôle est de catalyser le processus d’opérationnalisation des projets de développement durable. Elle est décisive pour promouvoir un développement qui prenne en compte la dimension humaine dans le climat de changement social qui caractérise la période actuelle. Pour y parvenir, il faut encourager la planification et la mise en œuvre de véritables programmes développement de communication au service du développement. La communication fait l’objet d’une instrumentation constante dans divers domaines de la société, notamment pour atteindre des objectifs politiques, institutionnels ou commerciaux. Elle peut tout aussi être mise au service du développement. Le lien entre la communication et le développement a d’ailleurs par le PNUE en ces termes :
Communiquer sur le développement durable revient à établir un dialogue et un débat social dans le contexte des importants changements et à accompagner de la meilleure façon possible les changements voulus et portés par les programmes internationaux pour l’essor des sociétés modernes. Ceci repose sur une stratégie qui tiennent compte à la fois des méthodes et instruments modernes de la communication et des mécanismes traditionnels spécifiques aux différentes communautés société pour diffuser de nouveaux messages sociaux à de très vastes audiences et aider les populations à comprendre les nouveaux enjeux, à s'y adapter et à acquérir les connaissances et compétences nécessaires pour faire face à ces enjeux. Enfin, dans le contexte de communication pour le développement, les moyens de communication doivent aussi être utilisés par la population elle-même pour conduire le changement. Comme l’indiquent tous les manuels dans ce domaine, en offrant de nouveaux moyens d'expression et de dialogue aux acteurs engagés dans le processus du développement à tous les niveaux de la société, la communication permettra un engagement plus profond de la population, ce qui représente un facteur déterminant pour un développement adapté et durable.
Siège Social : CAMEROUN-Yaoundé (Biyem-Assi) B.P. : 30975 TEL : 33 26 13 66 Site web : www.cecosda.org Email:
[email protected]
Communiquer pour un avenir durable Pour plus d’information s sur le développement durable au Cameroun, consulter les sites internet suivants: CECOSDA, FAO, PNUD, UNEP, IUCN, MINADER, et MINEPDED,