1 Année universitaire 2012/2013 Collège universitaire Semestre de printemps Yannick LUCOTTE
Introduction au raisonnement économique : principes de macroéconomie Contrôle sur table n° 1 22 Février 2013 (Durée : 30 minutes) CONSIGNES : Vous traiterez les différentes parties du devoir dans l’ordre de votre choix. Soignez votre copie. Les fautes d’orthographe seront sanctionnées.
QCM (10 points) Reportez la bonne réponse sur votre copie en indiquant le numéro de la question. Une seule réponse possible. Réponse juste : + 1 point ; Réponse fausse : - 0,5 point. 1) La stagflation correspond à : (a) Une élévation simultanée de l’inflation et du chômage (b) Une accélération de l’inflation et une baisse du chômage (c) Une baisse simultanée de l’inflation et du chômage (d) Une baisse de l’inflation et une hausse du chômage 2) La relation entre la demande de monnaie et le revenu est ____________, celle entre la demande de monnaie et le taux d'intérêt est ____________ : (a) Positive ; positive (b) Négative ; négative (c) Négative ; positive (d) Nulle ; positive (e) Positive, négative 3) A la rentrée 2013, du fait d’une augmentation de salaire, un ménage a la bonne surprise de voir son revenu mensuel augmenter de 200 euros. Toutefois, n’étant pas rassuré par la conjoncture économique actuelle, ce ménage décide de ne consommer que 150 euros de ce revenu additionnel. Sa propension marginale à épargner est donc égale à : (a) 0,50 (b) 1,50 (c) 0,20 (d) 0,25
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4) (a) (b) (c) (d)
Le pourcentage de la force de travail qui est au chômage est : Le taux de la force de travail Le taux d’emploi Le ratio de la population inemployée Le taux de chômage
5) Selon Keynes, la « préférence pour la liquidité » pour motif de spéculation est fonction du: (a) Revenu (b) Taux d’intérêt (c) Cours des actions 6) (a) (b) (c) (d)
La demande agrégée inclut seulement : Les dépenses de consommation et l’investissement La dette des consommateurs, des investisseurs et de l’Etat Les dépenses de consommation, l’investissement et les dépenses publiques Les dépenses de consommation, l’investissement, les dépenses publiques, et les exportations nettes
7) (a) (b) (c) (d)
Le PIB réel correspond au PIB nominal mesuré à ____________ constants : Taux de change Taux d’intérêt Prix Impôts
8) (a) (b) (c) (d)
Lorsque la propension marginale à épargner augmente, le multiplicateur budgétaire : Augmente Diminue Soit augmente soit diminue, cela dépend de l’ampleur de la variation de l’investissement Reste constant
9) D’après l’équivalence ricardienne, une augmentation du déficit causée par une baisse des impôts, toutes choses égales par ailleurs, entraîne : (a) Une baisse de l’investissement (b) Une hausse de l’épargne privée (c) Une baisse de la consommation (d) Toutes ces réponses sont correctes (e) Aucune de ces réponses n’est correcte 10) Après la crise financière de 2008, de nombreux économistes ont préconisé des plans de relance budgétaire. Parmi les arguments suivants, lequel peut appuyer une telle proposition ? (a) Le faible niveau des dettes publiques donne une grande marge de manœuvre à la politique budgétaire (b) Le faible niveau des taux d’intérêt ne permet pas d’envisager une relance monétaire efficace (c) La relance budgétaire permet de réagir plus vite qu’une politique de relance monétaire (d) Toutes ces réponses sont correctes (e) Aucune de ces réponses n’est correcte
3 Exercice (5 points) Vous venez d’être embauché comme jeune statisticien à l’INSEE, et votre supérieur vous demande à partir des informations contenues dans le tableau ci-dessous de calculer l’indice des prix à la consommation et de commenter l’évolution des prix en France. S’agit-il d’inflation, de déflation ou de désinflation (pour chaque année et sur l’ensemble de la période)? Le tableau ci-dessous représente le panier de consommation d’un ménage français représentatif, avec dans la deuxième colonne le poids de chaque poste de dépense du ménage.
Postes de dépenses Logement Alimentation Habillement Mutuelle et assurances Loisirs
Poids dans le panier de consommation (en %) 50 20 10 10 10
2009 (prix en euros) 700 250 100 80 200
2010 (prix en euros) 600 350 100 100 250
2011 (prix en euros) 650 300 120 100 250
2012 (prix en euros) 660 320 140 100 200
Question (5 points) Après la crise financière de 2008, dans l’optique de sortir l’économie de la récession, les gouvernements des pays industrialisés ont mis en œuvre des plans de relance budgétaire massifs. Toutefois, ces plans de relance n’ont pas eu l’effet escompté sur l’activité économique. Quelles sont les raisons théoriques et pratiques pouvant expliquer cette relative inefficacité de la politique budgétaire ? Pour répondre à cette question, vous vous appuierez notamment sur le concept de multiplicateur budgétaire (30 lignes maximum).