POURQUOI JE SUIS CANDIDAT À VILLIERS-SUR-MARNE? SL : Monsieur le Député-Maire, certains laissent entendre que vous ne vous représenteriez pas aux élections municipales du 23 mars prochain. Pouvez-vous nous éclairer sur votre réelle intention ? JAB : Ce genre de rumeurs ne sont que des brèves de bistrot! Si vous rajoutez à cela les tracts mensongers et revanchards, je n’en finirais pas de répondre chaque jour, à ces individus qui ont avant tout besoin d'exister. Les Villiérains ne croient plus depuis longtemps à ces inepties. Je vous le confirme donc, et la presse s'en est déjà fait l'écho en septembre dernier, après en avoir parlé avec mon épouse et mon équipe, je serai donc bien candidat aux

élections municipales de mars prochain. SL : Qu’est-ce qui vous a motivé à prendre cette décision ? JAB : Villiers est à un tournant décisif pour son avenir. J’ai pris une part prépondérante dans sa destinée et je souhaite être présent jusqu’à 2020 pour poursuivre et concrétiser les grands projets qui sont en gestation actuellement. Il reste en effet encore beaucoup à faire pour Villiers !

ARIS. P D N A R RO DU G

LE MET

SL : Et bien parlons des sujets qui touchent les Villiérains et notamment la gare du Grand Paris. Vos opposants mettent en doute sa réalisation. JAB : Pourtant, le Premier Ministre lui même s'est déplacé il y a quelques mois pour la confirmer ! Cela fait partie des mensonges proférés par ceux qui se complaisent à dénigrer les succès remportés par notre commune. SL : Il en a pourtant été question. Est-ce pour cela que vous vous êtes autant battu, et que les maires voisins, toutes tendances politiques confondues, se sont associés à votre combat ? JAB : Je savais que Cécile DUFLOT, en charge de ce dossier voulait remettre en cause le projet. J'ai donc choisi de l’affronter en quittant la commission des lois à l'Assemblée Nationale pour la commission de l'aménagement du territoire. SL : Apparemment, ça a été payant ? JAB : Oui, puisque le rapport qu’elle avait diligenté proposait purement et simplement de supprimer notre gare. Le combat a été dur mais nous avons gagné. Cette réalisation permettra aux Villiérains : 1/ De diminuer de 2 voire 3 fois leur temps de trajet « domicile-travail » ; 2/ De leur permettre de trouver un emploi à cinq minutes de chez eux ; 3/ De donner enfin à la ville les ressources indispensables à son développement.

ITE ! R E V A L : ETTE D , S T O P IM SL : Sur ce sujet, certains disent que Villiers est la ville où les impôts sont les plus importants. Que répondez-vous à cela ? JAB : C'est un mensonge de plus et ceux qui le profèrent sont malhonnêtes intellectuellement! Ils savent qu’un impôt se calcule en multipliant le taux par la base. Or, si nous avons, il est vrai, un taux fort, notre base de calcul s'appuie quant à elle sur une valeur locative qui est l'une des plus faibles du département. D’ailleurs, certains maires ont voulu faire croire à une baisse d'impôts en diminuant les taux mais en relevant les bases dans le même temps. Résultat, l’impôt à payer a été identique. Moi, je préfère jouer la transparence et assumer cette répartition qui existe depuis 30 ans et qui permet d’avoir un impôt que l'on peut considérer élevé mais qui se situe dans la moyenne départementale. D’ailleurs, un article du Parisien, reprenant des sources fiscales, a mis en évidence qu'avec 717 €, Villiers se situe en 9ème position sur les 10 communes de 20.000 à 30.000 habitants dont l'impôt moyen varie de 685 € à 1100 €. SL : Si on en croit certains sites Internet, vous avez un encours de dette important ? JAB : Ces sites se limitent de façon simpliste à calculer la dette par habitant. Quand la population baisse, le montant moyen de la dette augmente automatiquement. Mais le plus important, c’est la capacité de la ville à pouvoir rembourser sa dette. C’est le cas à Villiers : 86% de nos recettes sont consacrées au fonctionnement de la ville et seulement 14% pour rembourser notre dette contre 35% pour un ménage et 95% pour l'Etat. L'incidence est donc très faible.

Par ailleurs, depuis deux ans, nous empruntons moins que nous ne remboursons. Ceci signifie que, tout en maintenant nos taux d'imposition depuis 2009, en réalisant d'importants investissements (tribunes du stade, travaux routiers, reconstruction de 3 écoles et bientôt d'une quatrième...), nous arrivons en même temps à amorcer notre désendettement ! SL : La masse salariale de la ville représente 56% du budget de fonctionnement contre 53% en moyenne dans le département. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ? JAB : Là aussi, il faut comparer ce qui est comparable. Par exemple, toutes les villes du département sous-traitent au privé leur restauration sauf Villiers où 24 agents fabriquent chaque jour, avec des produits frais, près de 3000 repas de grande qualité pour les cantines de nos enfants et nos seniors. Idem pour l’animation du périscolaire, le cinéma et la piscine. Si nous devions, comme les autres villes, concéder toutes ces activités au privé, nous arriverions à une masse salariale de 39% par rapport à la totalité de notre fonctionnement mais dans le même temps, le coût de nos contrats exploserait ! SL : Pensez-vous néanmoins baisser les impôts dans les années à venir ? JAB : Puisque cet entretien est en toute franchise, je vous dirai que dans l'immédiat, c'est impossible ; ceux qui promettent de "raser gratis" mentent. Nous essaierons de les maîtriser, ce qui est déjà une performance car l’Etat ne cesse de diminuer ses dotations (600.000 € en 2014) tout en augmentant les charges, comme d’ailleurs le Conseil Général qui nous a supprimé l’aide à la petite enfance. Par contre, dès 2020, la hausse considérable de nos recettes dues à l’arrivée massive d’entreprises autour du futur métro permettra d'envisager une baisse assez conséquente des impôts. Ce sont les recettes venant des entreprises qui viendront remplacer celles des ménages. SL : Mais vos adversaires ne vont-ils pas, eux, prôner des diminutions des impôts dès 2014 s’ils sont élus ? JAB : Chiche ! Mais alors il faudra qu’ils expliquent où ils vont chercher l’argent d'autant qu'ils ne cessent de réclamer toujours plus : plus de personnel, plus de services, plus de prestations... SL : Ne vont-ils pas alors supprimer des services ? JAB : Qu'ils nous disent lesquels! La médiathèque ? La piscine ? L’Escale ? On connait par ailleurs leur hostilité marquée à l'égard de l'existence même de la Police Municipale, dans la droite ligne de l'idéologie laxiste et permissive du gouvernement. SL : A moins que ça ne soit des subventions aux associations ? JAB : Il faudra qu’ils annoncent la couleur et qu’ils aient le courage de désigner celles qui en feront les frais. Les associations sont indispensables à la vie d’une commune, et Villiers a cette chance d’en posséder beaucoup et ce sont des centaines de bénévoles qui apportent de leur temps et de leur vie de famille au service des autres. Issu moi-même de ce milieu, je peux vous dire que quiconque touche aux associations touche à l’âme d’une commune. SL : Pourtant, votre opposition dit que si vous voulez tenir tous vos engagements d’investissements pour le prochain mandat, vous serez contraint d’augmenter les impôts ou de réduire les dépenses ? JAB : La seule fois où nous avons été contraints d’augmenter les impôts dans ce mandat est l’année où le Conseil général a décidé unilatéralement et sans prévenir personne de supprimer

l’aide à la petite enfance pour un montant de 600 000 €. Notre stratégie politique en matière d’investissement ne s’articule qu’avec une parfaite maîtrise de nos recettes locales. C’est pour cela que nous avons pu reconstruire trois écoles au cours de ce mandat, sans justement augmenter les impôts. Et c’est ce que nous allons réaliser dans ce prochain mandat. Nous allons faire construire une nouvelle résidence de service pour nos séniors, réaliser une nouvelle crèche, accueillir une nouvelle gare, inaugurer une nouvelle poste en centre-ville, créer un nouveau parc d’un hectare et demi, reconstruire une école maternelle, et ce, en maîtrisant notre fiscalité. SL : Mais alors comment allez-vous faire ? JAB : Comme nous le faisons depuis 1995, en nous battant et en négociant pour faire financer, soit en totalité, soit partiellement, l’ensemble de ces projets. Tous les combats que nous avons menés ont été gagnés, et nous en sommes très fiers. D’ailleurs, bon nombre de Villiérains nous le disent, et ils ne sont pas tous proches de notre sensibilité politique.

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SL : Il est un sujet qui préoccupe vos administrés, c'est la sécurité. Le parti Socialiste a d'ailleurs réalisé un questionnaire sur ce sujet. JAB : Ce questionnaire est une véritable escroquerie intellectuelle! Le PS a fait figurer son nom et son adresse en toute discrétion, sans doute pour faire oublier la désastreuse politique que mène le gouvernement : suppression des peines planchers, des tribunaux correctionnels pour mineurs, des peines de prison de moins de 5 ans, remplacées par d'improbables peines de probation, politique d'incitation à l'immigration clandestine, tout ceci entrainant, pour la première fois depuis les années Jospin, une hausse de la délinquance au plan national. A Villiers, la candidate socialiste, n'a jamais participé aux travaux du Conseil Local de Prévention de la Délinquance, ni même incité le Conseil Général, dont elle est la représentante, à prendre toute la place que la Loi lui donne. Elle s'est toujours opposée à l'existence même d'une police municipale et à son armement, aux caméras de video-surveillance. Mieux, elle prend prétexte d'incidents survenus dans un quartier sensible, non pas pour soutenir les forces de l'ordre comme le ferait tout élu de la République responsable, mais au contraire organiser une manifestation contre les soi-disant violences policières, le 20 septembre 2008, avec une trentaine de militants d'extrême gauche dans le parc de la mairie ! Au contraire, grâce à la politique à la fois de prévention menée notamment à l'ESCALE et de nécessaire répression, grâce aussi aux partenariats noués avec la police, la justice, l'éducation nationale auxquels la candidate PS refuse de s'associer, la délinquance a diminué de 31% entre 2008 et 2012. Je sais que l'opposition conteste ces chiffres mais ils sont publiés par l'actuel gouvernement socialiste !

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SL : Dans un autre domaine, et toujours en toute transparence, le logement est aussi une vraie problématique, comme d’ailleurs dans toutes les villes d’Ile-de-France. Quelle solution proposez-vous pour Villiers ? JAB : Notre ville ne possède pas de logement, elle n’est ni gestionnaire ni bailleur. Elle détient, chez certains bailleurs, 20% de contingent. Cela veut dire que quand 5 logements se libèrent, la ville ne peut en proposer qu’un à une famille Villiéraine. Les 4 autres sont proposés par les bailleurs, la Ville de Paris le Conseil général, la Préfecture ou le 1% patronal à des non-Villiérains. Nous proposons, depuis des années, de disposer de ces contingents pour les affecter à des Villiérains qui, pour certains sont sur nos listes d’attente depuis plus de 5 ans. SL : Allez-vous répondre à l’appel du gouvernement pour construire dans votre ville plus de logements sociaux ? JAB : Non, car nous en possédons déjà 30%, nous n’irons pas au-delà. SL : Pourtant votre opposition veut construire de nouveaux logements sociaux, partout où c'est possible, même dans les quartiers résidentiels. JAB : C'est irresponsable et menace l'équilibre et l'harmonie de notre ville! Je pense que c’est désormais aux villes qui n’ont pas atteint les 25% de logements sociaux de faire un effort et non aux communes qui montrent déjà l’exemple. Ce n’est pas la construction de logements sociaux qui répondra aux besoins des Villiérains. Comme nous ne pouvons attribuer qu’un logement sur 5, cette politique ne fera que favoriser l’arrivée de familles, souvent en grande précarité, extérieures à la ville, voire au département, au détriment des Villiérains. Ainsi, la ville de Paris, le Conseil Général, se dédouanent de leurs responsabilités et se débarrassent du problème sur le dos des communes qui doivent assumer seules et sans aides financières les nécessaires mesures d’insertion, d’intégration, fort coûteuses auxquelles ils ne veulent pas faire face. Ceci est inacceptable ! SL : Pourtant, la conseillère générale en charge de ce sujet au département est élue de Villiers ; cela devrait aider à faire avancer le dossier en faveur des Villiérains ? JAB : C’est vrai mais malheureusement, dans ce cas comme dans d’autres, elle fait avant tout preuve d’inertie et d’inefficacité ce n’est malheureusement pas une nouveauté. SL : Les Villiérains trouvent que la population change, que de plus en plus d’habitants sont issus de l’immigration. JAB : C’est un sujet délicat à aborder et je ne voudrais pas qu’il soit l’occasion pour les extrêmes de s’en servir d’autant, je l’ai dit plus haut, que le Maire n’a aucune maîtrise sur les attributions de logements et ce qu’on appelle les « politiques de peuplement ». SL : Qui en porte la responsabilité alors ? JAB : Les bailleurs sociaux, mais aussi la Ville de Pa ris ou le Conseil Général pourraient agir en travaillant en collaboration étroite avec les villes. Pour l’instant, à Villiers, nous compensons cette situation en permettant notamment en centre-ville de construire des logements en accession à la propriété, qui permet de diversifier et rééquilibrer la population. Face au problème de pouvoir d'achat, nous allons développer une politique d’accession sociale à la propriété,

permettant notamment aux enfants de nos administrés de se loger et d’acquérir, pour le prix d’un loyer, un premier bien. Les bénéficiaires de cette opération pourront libérer le logement social qu’ils occupent sans qu’il soit nécessaire d’en construire d’autres et d’alimenter un puits sans fond. Là où l'opposition veut cantonner les administrés dans un logement social sans perspective d'évolution, nous leur proposons, au contraire, de prendre leur autonomie dans la vie. SL : Ces constructions ne vont-elles pas contribuer à augmenter la population ? Quels objectifs vous êtes-vous fixés pour les prochaines années ? JAB : Si nous ne faisons rien, la population baisse automatiquement car la taille des foyers se réduit : divorce, veuvage, départ des enfants. Ceci a des conséquences, notamment sur l’activité économique et commerçante ou sur les recettes fiscales de la ville. Avec environ 100 logements neufs par an, notre population est retombée de 30.000 à 27.500 depuis 2008. Il faut donc construire de nouveaux logements pour au moins stabiliser le nombre d’habitants. L’Etat nous imposait initialement de construire 220 logements neufs par an. Nous avons négocié et obtenu de n’en construire que 160, ce qui nous amènera à une population autour de 30.000 habitants en 2025. il faut savoir que l'ancienne municipalité socialiste construisait environ 200 à 250 logements sociaux par an et c'est ce qu'elle envisage de faire si elle devait revenir aux commandes de la ville.

UEE LA MOSQ SL : Un autre sujet « brûlant », celui de la mosquée, qui attire de plus en plus de fidèles. Comment envisagez-vous de régler cet épineux problème ? JAB : Il n’y a pas que Villiers qui ait à faire face à une telle situation. Il faut savoir que le maire, doit veiller au respect de la liberté de culte sur son territoire mais doit aussi veiller à tous débordements, notamment communautaristes. Ensuite, nous ne pouvons accueillir tous les fidèles musulmans des autres communes. Enfin, je ne peux accepter les débordements provoqués par les afflux de fidèles lors de la prière du vendredi ni accepter que certains prient à l'extérieur, notamment sur la chaussée ou les trottoirs. Il apparait donc clairement que l’emplacement de la mosquée n’est plus adapté à la pratique du culte ni au respect de l’environnement et du voisinage. SL : Mais alors, quelles mesures comptez-vous prendre pour régler ces problèmes ? JAB : Je tiens à préciser que ce constat est entièrement partagé avec le président de l’association El Islah, qui gère la mosquée et que c’est ensemble que nous avons travaillé pour trouver des solutions. La mosquée va donc être déplacée. Elle sera située derrière la zone commerciale et sera financée exclusivement avec des fonds provenant des fidèles, dans le cadre d’un échange équitable de terrains. Cette mosquée sera réservée exclusivement aux Villiérains, ce qui sera facilité par la construction d’autres édifices à Champigny (en cours d'achèvement) et Noisy le Grand. Ainsi, les riverains de la route de Bry et des environs retrouveront-ils la quiétude à laquelle ils sont en droit d'aspirer.

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BILITE I D E R C E UELL Q : N O I T I L'OPPOS

SL : Que diriez-vous aux Villiérains qui ne souhaiteraient pas voter pour vous ou qui hésiteraient entre votre candidature et celle de l'opposition ? JAB : Les Villiérains me connaissent. Je suis le Maire de tous les Villiérains. Ils savent aussi quelles sont mes capacités à répondre à leurs aspirations. Diriger une ville de près de 30 000 habitants n'est pas simple et demande une capacité d'analyse, de réactivité et de maîtrise de tous les sujets, ô combien difficiles, que peut rencontrer un Maire. Lorsque j'ai accédé à cette fonction, je savais que la tâche ne serait pas facile tant les difficultés de la ville restaient contraignantes. La ville, à l'époque, cumulait plusieurs handicaps : vétusté de ses écoles, manque de structures de garde d'enfants, inexistence de politique de cohésion sociale ou de prévention, problèmes d’insécurité, de déficit d'entretien des chaussées et trottoirs, plan de déplacements urbain inexistant, un quartier sensible à l'abandon et une situation financière préoccupante. Ces défis, je les ai acceptés et grâce à une équipe d'élus et d'agents très motivés, nous avons su les relever. La ville s'est embellie et est devenue plus attractive. Mais il reste encore beaucoup à faire, dans un contexte hélas moins favorable que dans les années 90 où notre pays connaissait une croissance forte. Ceux qui ont connu le Villiers des années 90 et celui de 2014 sont les premiers à reconnaître la métamorphose de notre ville quelle que soit leur sensibilité politique. D'ailleurs, une ville ne se gère ni à droite ni à gauche, mais bien en fonction des besoins de ses administrés. Une bonne politique se juge sur des actes et non sur des promesses. SL : Et votre adversaire socialiste ? JAB : Les Villiérains la connaissent bien aussi. Malgré un mandat de conseillère générale, ils savent qu'elle a surtout brillé par son inefficacité et son incapacité à résoudre leurs problèmes dépendant du conseil général. En tout cas, en tant que Maire, je n'ai rien obtenu d'elle et les avancées que j'ai eues avec le Conseil Général, je les dois avant tout à l'engagement personnel de son Président avec qui j'entretiens des relations cordiales, au delà de nos différences politiques. SL : Il paraît que dans son camp on doute de ses capacité à endosser les responsabilités de Maire ? JAB : Elle a été désignée faute de mieux car le Parti Socialiste n'a pas voulu réellement envoyer un candidat dit "de poids". Son numéro 2 sur la liste avait pourtant été parachuté il y quelques années mais sa suffisance, sa prétention à arriver en pays conquis, l'ont discrédité aux yeux des membres du parti mais aussi des Villiérains. Ils ne prennent même plus la peine de cacher leurs divisions en séance de conseil municipal ! La candidate est incapable de rassembler ses propres troupes : comment pourrait-elle rassembler les Villiérains? Tout ceci est révélateur d'un malaise qu'elle entretient par une attitude arrogante et sectaire, multipliant les incidents, que ce soit en réunions techniques ou en conseil municipal, ne formulant aucune proposition concrète et constructive pour Villiers. Pourtant, depuis 19 ans qu'elle siège dans l'opposition, les Villiérains auraient été en droit d'attendre qu'elle mette cette période à profit pour proposer une alternative crédible et sérieuse. Il n'en est rien... Beaucoup de Villiérains me le disent : ils ne croient pas la candidate socialiste capable de mener ces combats. Et puis, les Villiérains ont-ils vraiment envie de subir une sorte de double peine et de voir se reproduire à Villiers une politique nationale basée sur le mensonge, le clientélisme et l'amateurisme? La candidate imposée par le parti Socialiste est la meilleure élève de la pire des politiques et les Villiérains méritent mieux que cela.

SL : Certains disent aussi que si elle était élue, elle pourrait démissionner et laisser sa place ? JAB : C'est vrai qu'on entend cela mais si tel était le cas ce serait une supercherie, ce serait mentir et duper les électeurs. SL : Vous ne parlez pas de votre adversaire du Front National ? JAB : Je ne la considère pas comme une adversaire crédible. Elle aussi a été parachutée car le FN cherche à obtenir des élus. A 29 ans, sans aucune expérience ni connaissance des responsabilités d’une ville, Villiéraine depuis très peu de temps, elle aura du mal à convaincre les électeurs du sérieux de sa candidature. SL : Vous ne craignez pas un vote FN, un vote contestataire ? JAB : il existe un vrai "ras-le-bol" lié avant tout au contexte national. Mais les Villiérains connaissent les thèmes du FN. L’immigration, l’insécurité sont des enjeux nationaux, pas locaux. Et puis il faut trouver. 35 personnes qui acceptent de s'investir officiellement au nom du FN. Enfin, nous l'avons vu lors de la dernière présidentielle, voter FN, c'est finalement faire le jeu de la gauche et porter au pouvoir les idées que ses électeurs combattent le plus ! SL : C'est vrai mais certains hésitent de moins en moins à afficher leur opinion. Votre adversaire socialiste dit que vous avez trouvé un accord avec la candidate du FN ? JAB : Cela fait partie des innombrables mensonges et manipulations qu'elle véhicule dans la ville. Quand on est dénué de propositions, on n'a pas d'autre objectif que de faire courir des rumeurs, c'est une des rares choses qu'elle fasse bien d'ailleurs...

IERS ? L L I V R U T PO E J O R P L QUE SL : Quand comptez-vous présenter votre programme ? JAB : Dans le courant du mois de février mais d'ores et déjà il est connu, puisque les Villiérains ont pu voir les projets lancés depuis plusieurs mois. Je présenterai également une équipe largement renouvelée, composée de talents multiples représentatifs des Villiérains, au delà des étiquettes politiques, afin de proposer un projet ambitieux et réaliste dans le prolongement de l'action que je conduis et qui a permis à notre ville de se moderniser et de rester aussi attractive. SL : Pensez-vous qu'il fera la différence avec votre adversaire ? JAB : La différence est qu'à chaque fois nous tenons nos engagements. Les Villiérains le savent et cela conforte notre crédibilité. Certes il est toujours facile de promettre et une fois élu de renier ses engagements. On le voit bien aujourd'hui au niveau national où les français se sont fait duper par les belles promesses d'un Président qui n'applique pas ce qu'il a promis .Dans une municipale il est toujours facile de faire rêver les administrés mais encore faut-il pouvoir trouver les financements de ces ambitions et d'en assurer la pérennité. C'est beaucoup plus difficile à dire qu'à faire. Enfin, mon expérience de Maire, mais aussi de Député, sert les intérêts de la ville. Pour porter des projets aussi ambitieux que le Grand Paris et la naissance d'un nouveau quartier, une rénovation urbaine qui concerne plus d'un quart des habitants, pour tenir un budget sans hausse d'impôts malgré les contraintes causées par les multiples désengagements de l'Etat, il faut s'engager à 200%, être capable de mener des négociations longues et difficiles au plus haut niveau, peser de tout son poids auprès des interlocuteurs et des partenaires...

SL : Justement, lors de vos derniers mandats, vous avez obtenu des taux de subventions que les autres élus du département vous envient. Pensez-vous avoir les mêmes avec le changement de gouvernement ? JAB : Il est vrai que lorsque j'ai négocié notre PRU avec le Ministre de la Ville de l’époque Jean-Louis BORLOO où j'ai pu obtenir 83% de subventions, c'était plus facile! Mais nous sommes jugés avant tout sur la qualité et la crédibilité de nos projets. Et mon mandat de Député m'ouvre plus facilement les portes des Ministères, c'est un atout dont ne dispose pas la candidate socialiste qui est totalement inconnue. SL : C'est quand même la plus importante contribution de l'Etat sur tout le territoire ? JAB : Oui mais notre dossier était bien ficelé et cela nous a permis de faire financer 4 écoles qui en général sont payées entièrement par le contribuable local. Cela dit les relations que j'entretiens avec les membres de l'actuel gouvernement sont bonnes car pour la plupart étaient d'anciens collègues à l’Assemblée Nationale. SL : Comme Manuel VALLS par exemple ? JAB : C'est vrai mais ça ne date pas d'hier. Déjà en 2003 lorsque je présidais le groupe d’études sur la sécurité intérieure il était mon vice-président et des relations amicales se sont tissées durant ces années.

Merci Jacques Alain BENISTI d'avoir répondu à cet interview vérité et d'avoir joué le jeu avec franchise.

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