Projet pédagogique et artistique Hervé Douchy professeur de violoncelle baroque au Conservatoire royal de Bruxelles

2015-2016

Hervé Douchy Né le 20/03/67 Rue de la grande triperie 22 7000 Mons 065 36 36 09 [email protected]

Anonyme Etude des bras d'un joueur de violoncelle 1690 vers Paris, Musée du Louvre

2 Table des matières

I.

Projet Pédagogique

1.

Préambule

3

La maîtrise des différents savoirs

6

A. B. C. D. 2.

La basse continue La technique instrumentale et le solo Le cours collectif instrumental Instrumentarium

Une démarche de recherche globale A. B. C. D. E.

3.

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Des références utiles pour une conception personnelle Contextualisation Enseignement collectif théorique Débats de classe et ouvertures extérieures Une spécificité : l’iconographie

Evaluation

12

A. Pratique d’évaluation B. Auditions publiques C. Pilotage de projets internes ou externes 4.

Interdisciplinarité

14

A. Exposés à l’attention de toute la section de MA B. Musique contemporaine C. Partenariat interinstitutionnel Conclusion

II.

Parcours professionnel

15

16

Annexe 1 : Les journées de recherche de musique ancienne au CrB Annexe 2 : Exemple de grille d’évaluation

3 I.

Projet Pédagogique

Préambule Dans l’intitulé du cours à enseigner, on y trouve le mot « violoncelle »… Qu’est-ce qu’un violoncelle baroque? Une définition simple nous fait dire que le violoncelle baroque est un violoncelle joué à l’époque baroque. Si l’on resitue la période baroque en musique, nous évoluons +- entre 1600 et 1750. Or l’instrument qui est joué dans la plupart des orchestres baroques aujourd’hui, et que nous appelons communément « violoncelle baroque », est en fait un instrument hybride représentatif de la toute fin du baroque et du début du classique. Le violoncelle au format standardisé à 4 cordes, accordé do-sol-ré-la avec un mélange de cordes boyau filées et non filées, en position assise, sans pique et tenu entre les jambes, avec une tenue d’archet par le haut, est un instrument qui se généralise après 1750, soit après la période baroque…. Il se standardise par la France, notamment par la création du conservatoire de Paris à la fin du XVIIIe. Le « violoncelle baroque » que nous jouons aujourd’hui est donc plus un instrument classique que baroque.

Louis Michel Van Loo Sextuor (concert espagnol) 1768 Saint Pétersbourg, Musée de L'Hermitage

4

… et aussi le mot « baroque ». Penchons-nous donc sur cet instrument, avant 1740 – 1750, avant sa « standardisation ». Qu’en est-il de l’instrument entre 1600 et 1740? Est-il si différent ? Il est en tout cas pluriel! Ses caractéristiques dépendront du pays, de la région, de la ville, de l’époque mais surtout et avant tout de sa fonction, on pourrait même dire ses fonctions ! Et ce sont les fonctions de cet instrument que nous nommons violoncelle, qu’il nous faut éclaircir. A la fin du XVIe et au début XVIIe, ce que nous appellerions violoncelle, bien que ce mot n’existe pas encore, est un instrument mélodique qui est une des voix graves du consort de violon, mais pas toujours la voix la plus grave. Il joue peut-être quelques solos mais alors sous forme de « diminutions ». Dans ce même consort de violon, la voix la plus grave est jouée par la basse, que nous nommerons « basse de violon » ou « violone » pour plus de simplicité bien que ses noms soient aussi multiples….Et cette « basse de violon » va prendre son indépendance par apport au consort en intégrant très progressivement la basse continue. Nous sommes donc bien en présence d’instruments qui se ressemblent, et c’est normal puisqu’il font partie de la même famille, mais ils ont des fonctions différentes. Le « violoncello », surtout à partir du moment où son nom lui sera donné en Italie vers 1665, sera un instrument plutôt solo ou du moins avec des parties assez aigues alors qu’au même moment, la « basse de violon » ou « violone » est un instrument de basse continue. Le « violoncello » est souvent plus petit que notre violoncelle moderne, accordé avec 4 cordes, sans corde grave s’il a une fonction de ténor et avec une corde grave s’il a une fonction de basse. Mais il peut aussi avoir 5 cordes. Il se joue quelquefois sur l’épaule, par les violonistes qui désirent jouer la basse, ou par des musiciens d’église.

Étienne Parrocel dit le Romain Jeune homme jouant de la viole de gambe 1750 vers Musée de Grenoble

5 La « basse de violon » ou « violone » est souvent plus grande que notre violoncelle « classique » mais aussi quelquefois plus petit ! Il a 4 cordes ou 5 cordes, surtout au XVIIe. Pour s’y retrouver dans cette approche multiple de notre instrument, il existe un point de repère, un point commun au-delà de ses formes diverses et variées, de ses tailles, de ses noms, de la façon de le jouer et même du nombre de ses cordes. Le point commun entre tous, c’est que ces instruments sont accordés en quintes comme tous les instruments de la famille des violons! Et cela le différencie fondamentalement d’autres instruments quelques fois très semblables, que sont les basses de violes de gambe qui elles sont accordées en tierces et quartes. Et pour complexifier le tout, ces basses de violes de gambe portent quelques fois le même nom que nos « basses de violon » ou « violone »… En fonction des pièces qu’ils jouent, le « violoncello » et la « basse de violon » utilisent de nombreux accords mais toujours déclinés au départ de deux accords principaux : l’accord en sib et l’accord en do. Ses accords se structurent en quintes comme on l’a dit, avec l’une ou l’autre quartes quelquefois. Ces instruments se jouent debout, en marchant, assis : ils sont alors tenus entre les jambes, posés sur un tabouret ou simplement posés par terre. L’instrumentiste presque toujours l’archet « main en dessous », comme les gambistes, et ce jusqu’en 1730, sauf en France… Ces deux types d’instruments, le « violoncello » et la « basse de violon » vont évoluer, cohabiter, se mélanger, se confondre quelque fois durant tout le XVIIe et ce jusqu’au début du XVIIIe. Après 1730 - 1740, on peut dire que le « violoncello » assure aussi bien le rôle de continuo que de solo. Il est en quelque sorte l’instrument hybride qui représente le compromis idéal entre la plus grande « basse de violon » et les plus petits « violoncelli » tant du point de vue de ses fonctions, que de sa taille.

HONTHORST Gerrit le concert 1630 vers Rome, villa Borghèse

Le cours de violoncelle baroque doit donc s’écrire au pluriel. Avec toutes ses connaissances issues de recherche assez récente, comment construire une classe et surtout enseigner le ou les « violoncelles baroques » ? Ce projet pédagogique est un essai de réponse à cette question.

6 1.

La maîtrise des différents savoirs A. La basse continue La pratique de la basse continue est l’activité principale de la vie professsionnelle d’un violoncelliste baroque. « (…) celui qui en veut faire profession, fera bien de s’appliquer avant toutes choses à devenir un bon Accompagnateur ; car c’est par là qu’il se rend utile dans les Musiques. Si au contraire il se presse d’aller d’abord aux Solos, avant que de savoir exécuter comme il faut une basse d’accompagnement, et s’il monte pour cela son insrument si faiblement qu’on ne l’entend presque pas, il sera d’une très petite utilité dans la Musique. » J.J.Quantz, essai d’une méthode, 1752, p 221. B. La technique instrumentale et le solo Il est impératif de former la technique instrumentale de l’étudiant au plus haut degré d’exigence, en s’appuyant notamment sur les nombreuses méthodes des XVIIIème et XIXème siècles. Outre les sonates et concertos, les études diverses et adaptées aux besoins de l’étudiant font partie de son quotidien. La collecte de toutes les partitions écrites pour le violoncelle (ou apparenté) entre 1600 et 1800 offre à l’étudiant une visée globale et chronologique de l’évolution de la technique instrumentale. Intégrées dans une base de donnée personnelle, ces partitions permettent d’affiner des critères de recherches précis qui enrichissent la construction de l’enseignement. Cet outil performant, fruit de plusieurs années de recherche, défini une dizaine de courants ou d’écoles de « violoncelle » entre le début du XVIIème et la fin du XVIIIème siècle. Une ‘école’ est appprofondie chaque année avec l’aide d’intervenants extérieurs. Ce travail se fera sous forme de colloque avec concerts associés *

Colloque 2015

* Voir Annexe 1 : Les journées de recherche de musique ancienne au CrB

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C. Le cours collectif instrumental Un cours collectif réunit chaque semaine les étudiants de la classe de violoncelle. Ce cours comportant deux volets : il assure la pratique instrumentale collective et l’enseignement de points plus théoriques (présenté dans le cadre « une démarche de recherche globale ») Dans la pratique instrumentale, nous pouvons noter, entre autres, l’apprentissage de la diminution improvisée, l’ornementation, le consort ou encore l’audition du programme de l’un ou l’autre étudiant. Un large place est réservée au travail du consort de « violons » du XVIème siècle : cette pratique non usuelle permet d’aborder un répertoire de très grand qualité (A. Willaert, R. de Lassus, J.Desprez,…) et de travailler sur l’organologie la plus historique posssible. A cet effet, plusieurs tailles et accords d’instruments sont utilisés. • • • •

L’alto, accordé à l’octave supérieure du violoncelle. Le ténor, accordé SOL, ré, la, mi avec ajout possible d’une quinte dans le grave. Le bassetto, accordé comme le violoncelle avec ajout possible d’un quinte ou quarte dans l’aigu. La basse, avec un accord de do ou de sib avec ajout possible d’un quinte ou quarte dans le grave.

Cette pratique régulière du consort permet de se familiariser avec le contrepoint de la renaissance qui est particulièrement riche pour la compréhension de la diminution au XVIIème siècle et de l’ornementation au XVIIIème siècle.

Consort, classe de violoncelle janvier 2016

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D. Instrumentarium

La classe de violoncelle baroque dispose de plusieurs instruments anciens mis à la disposition des étudiants. Ces instruments, personnels pour une part, et du CRB sont montés pour être en adéquation avec les recherches récentes sur l’organologie des basses d’archet : Violoncelle anonyme fin XVIIIe Violoncelle anonyme fin XVIIIe Violoncelle anonyme début XVIIIèe Violoncelle 7/8 Klotz 1746 Violoncelle anonyme ¾ fin XVIIIe Violoncelle 1/16 Violoncelle ¼ Basse de violon Pierre Van Engeland 2014

DO-SOL-ré-la DO-SOL-ré-la DO-SOL-ré-la-mi (ou ré) DO-SOL-ré-la-mi DO- SOL-ré-la-mi do-sol-ré-la SOL-ré-la-mi SIb-FA-do-sol-do

CRB CRB CRB CRB H.D. H.D. H.D. CRB

La classe dispose aussi deux archets d’excellentes factures de Jérôme Gastaldo, ainsi qun archet de basse de violon Un grand nombre de cordes filées et non filées acquises par le CRB permettent d’ajuster au plus près les réglages historiques des instruments. Une collaboration étroite avec le luthier bruxellois Pierre van Engeland, spécialisé dans les basses d’archet, a déjà permis la création de plusieurs prototypes d’instruments de basse inspirés par les recherches les plus actuelles. Sa proximité et ses compétences offrent à la classe de violoncelle baroque la possibilité d’une réflexion partagée et d’un ajustement permanent des instruments.

Basse de violon Pierre Van Engeland, Crb 2014

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2.

Une démarche de recherche globale A. Des références utiles pour une conception personnelle La recherche est incontournable pour la pratique de la musique ancienne. Elle inscrit l’étudiant dans un processus personnel de conceptualisation et permet la découverte de répertoires inexplorés. Il est utile d’accompagner les étudiants dans cette démarche méthodologique de repérage et de maîtrise des outils de recherche. B. Contextualisation Chaque période ou école de violoncelle abordée est l’occasion pour l’étudiant de réaliser des recherches ciblées et de constituer une bibliographie : • • • • • •

Recherche contextuelle : politique, artistique, sociale Recherche sur les compositeurs, les partitions (manuscrits et éditions), les instrumentistes Recherche iconographique Recherche organologique : instruments, cordes, positions archets, accords Recherche sur les pratiques de jeux (ornementations, diminutions, styles) Lecture des traités et des articles correspondants

La relation enseignant-enseigné est réciproque. Les deux parties en sortent également enrichies. Même si l’enseignant « en sait plus » que l’étudiant, cette relation d’échange se fait dans un respect mutuel où l’étudiant apprend à apprendre et où l’enseignant ajuste continuellement son art d’enseigner.

Edouard Catalan, projet « Autour des basses » 2014

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C. Enseignement collectif théorique Le cours collectif permet d’approfondir des sujets vastes tel que :

• L’étude de la justesse et des témpéraments et sa mise en pratique • L’études des cordes : usage et fabrication et sa mise en pratique • La création de cadences • L’étude des accords et diapasons • La pratique des différents récitatifs (simples et en accords) • La lecture collective d’un traité • L’aide iconographique générale ou spécifique • …

Classe de violoncelle baroque, année 2015-2016

D. Débats de classe et ouvertures extérieures Le cours collectif devient un espace privilégié où la recherche est mise en commun. Elle permet de développer sa propre réflexion et de la confronter au regard critique de l’autre dans un débat constructif. Il est régulièrement demandé à l’étudiant de présenter une synthèse d’articles sur un sujet précis. Une autre façon de donner de la matière au débat est de distribuer autant d’articles qu’il y a d’étudiants mais sur un sujet unique. Cet outil permet d’appréhender les différents points de vue et d’obliger l’étudiant à développer son esprit critique. Ces cours permettent aussi d’inviter d’autres membres de l’équipe pédagogique de la section à l’origine d’une dynamique pédagogique transversale à partir de leurs spécialités. Des invités extérieurs à l’établissement sont régulièrement invités pour des questions précises (lutherie, archeterie, recherche spécifique, …

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E. Une spécificité : l’iconographie Une collecte conséquente et de longue date de peintures illustrant au moins un instrument de musique alimente aujourd’hui une base de données personnelle d’environ 3600 fiches. Elles sont classées selon cinq grands axes comprenant une centaine de champs: 1. 2. 3. 4. 5.

Les références iconographiques L’organologie représentée Les éléments de lutherie Le positionnement des instrumentistes La contextualisation des différents éléments représentés

Malgré la priorité portée aux instruments à cordes frottées, cet outil enrichit tous les musiciens qui se posent des questions organologiques. Il permet d’avoir une vue d’ensemble objective et non partial à partir de l’iconographie et contribue à notre rélexion d’instrumentiste baroque.

Benedetto Floriani, Italie, Rome, 1568, détail

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3.

Evaluation

A. Pratique d’évaluation Les étudiants sont évalués via des activités d’apprentissage ainsi que par des évaluations publiques. Ces évaluations sont assurées par un jury interne pour les année 601, 602 et 701 et par un jury extérne pour chaque fin de cycle (603 et 702). Une grille d’évaluation est remise par le professeur à l’étudiant à chaque fin de quadrimestre. Un entretien clôture les évaluations des activités d’apprentissage du second quadrimestre

Projet ‘Autour des basses’ 2013

13 B. Auditions publiques Ce type de prestation permet, par une mise en situation réelle, une évaluation continue qui rythmera l’année académique. L’étudiant intègre non seulement la notion d’échéances dans la planification de son travail personnel, mais aussi les clés organisationnelles et humaines pour mener un travail en commun à son terme. Le développement de ses capacités opérationnelles (présentation, communication, …) pour la mise en œuvre concrète de l’événement constitue un atout considérable pour le futur professionnel.

C. Pilotage de projets internes ou externes Les étudiants de la classe de violoncelle baroque, outre l’implication dans les divers projets proposés par le conservatoire, organisent des «classes ouvertes ». Ces évenements pris en main par les étudiants eux-mêmes (contacts, programmes, aide logistique, …), permettent d’inviter un large public désireux de mieux connaître le travail de fond réalisé et favorise le rayonnement de l’enseignement de notre conservatoire.

Borbala Janitsek, « Autour des basses » 2015

14 4.

Interdisciplinarité A. Exposés à l’attention de toute la section de MA Il s’agit d’exposés à l’attention de toute la section de musique ancienne et des instrumentistes modernes sur des sujets tel que l’historique des basses ou les suite de J.S.Bach pour violoncelle seul. L’iconographie musicale à l’attention des praticiens fera bientôt partie des propositions de ces exposés.

B. Musique contemporaine Créer des liens avec les classes d’écriture peut offrir une ouverture aux langages contemporains. Car s’il est vrai que notre recherche puise essentiellement ses informations dans les trois siècles que couvrent la renaissance et la période baroque, il n’en reste pas moins que l’étudiant est lui un musicien du XXIème siècle en lien avec ses contemporains et les outils d’expression adaptés. La création d’une œuvre contemporaine pour des instruments anciens implique une relation d’échange entre le compositeur et l’instrumentiste.

C. Partenariat interinstitutionnel KCB-CRB Une relation professionnelle intense s’est créée avec le professeur de violoncelle baroque du KCB, Alain Gervreau. Developpant une même démarche pédagogique, la mutualisation des moyens permet de créer des projets plus larges, comme par exemple le cycle annuel de concerts dénomé ‘Autour des basses’ qui a la particularité de n’utiliser que des instruments anciens qui jouent les registres graves. Avec la collaboration des classes d’orgue, de clavecin, de flûte à bec, de luth, de gambe, de violoncelle, de contrtebasse,…des deux communautés, nous y présentons des répertoires spécifiques issus du XVIème siècle et du début du XVIIème siècle. Un autre cycle annuel se construit autour des six suites pour violoncelle seul de J.S.Bach. Ce cycle intègre nos classes et celles des violoncelles modernes mais aussi de tous les autres instruments jouant ces pièces majeures du répertoire.

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Conclusion

Ce projet pédagogique et artistique tente de répondre à la question posée à la fin du préambule : Avec toutes ses connaissances issues des recherches assez récentes, comment construire une classe et surtout enseigner le ou les « violoncelles baroques » ?

Pier Leone Ghezzi Il virtuoso del Sig.r de Bacqueville 1720 vers

D’abord, en s’informant! Une bonne information nous donne des gardes fous solides qui nous permettent de tenter des expériences. Et ses expériences sont là pour faire s passer cette recherche théorique dans la pratique musicale vivante. La classe de violoncelle baroque est une classe de recherche appliquée. Et ces expériences témoignent d’une vitalité et d’un avenir qui est bien ouvert et qui s’écrit au jour le jour.

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II.

Parcours professionnel

Hervé Douchy Rue de la Grande Triperie 22 7000 Mons 065 36 36 09 Né le 20.03.1967 [email protected]

Violoncelle baroque Violoncelle classique Violoncelle piccolo Basse de violon à 5 cordes Grande Basse de violon à 5 cordes non filées

Guersan de 1738 Chappuy à Paris en 1760 Vieux Paris vers 1770 Van Engeland à Bruxelles en 2011 Van Engeland à Bruxelles en 2009

Diplômé du Conservatoire royal de Bruxelles, le violoncelliste Hervé Douchy se spécialise en musique ancienne. Après ses débuts au sein de l’orchestre de la RTBF, il participe à de nombreux concerts et enregistrements d’orchestres tel : la Petite Bande, les Agrémens, Akademia, Stuttgart Barockorchester, … Il se produit comme continuiste tant en Belgique qu’à l’étranger dans de nombreux ensembles dont principalement : la Cetra d’Orphéo, le Poème Harmonique, Il Gardellino. Il développe le répertoire des consorts de violons avec l’ensemble français « Les Sonadori » Il est membre fondateur de l’orchestre baroque les Agrémens et contribue depuis à son développement au travers de nombreuses productions et enregistrements. Il enseigne la musique de chambre au Conservatoire royal de Mons ainsi que le violoncelle baroque au Conservatoire royal de Bruxelles.

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Marc!Vanscheeuwijck!Assoc.!Prof.!of!Musicology,!Director,!Collegium!Musicum,!! Chair!of!Musicology!and!Ethnomusicology,!University!of!Oregon!

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