Question sur corpus – Bac blanc : exemples de rédaction de réponse Exemple 1 : INTRODUCTION Ce corpus est composé de quatre extraits de romans écrits au XXème Présentation du corpus siècle. Ils mettent tous en scène un personnage banal. Nous nous (époque, genre, thème) + demanderons donc comment ces textes représentent la monotonie de rappel de la question posée. l'existence de leurs personnages. Saut de l'introduction
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DEVELOPPEMENT Réponse organisée : - annonce au début de chaque paragraphe de l'élément de réponse apporté à la question puis développement de la réponse.avec appui sur des citations précises tirées de tous les textes avec indication des références précises : -n° de ligne ou de vers désignation de l'extrait par le titre de l’œuvre ou le nom de l'auteur - insertion de la citation dans une phrase. Emploi de mots de liaison
Saut de ligne après le développement CONCLUSION : rappel de la question et des éléments de réponse apportés dans le développement
Dans un premier temps, la monotonie de l'existence des personnages est marquée par l'écoulement du temps. En effet, dans tous les textes, le lecteur remarque des références au temps qui passe de manière monotone. C'est notamment le cas dans l'incipit du roman Aurélien écrit par Louis Aragon avec la présence de verbes faisant référence au temps tels qu'on peut les voir aux 6, 12, 18 et 20 avec « demeurait », répété trois fois ou encore « attendu ». En outre, ces verbes sont suivis de l'adverbe de temps « longtemps » (l. 12 et 17). On retrouve les mêmes termes dans le texte de Jean de La Ville de Mirmont extrait des Dimanches de Jean Dézert. Le verbe « attendre » est ainsi répété six fois des lignes 17 à 20. L'auteur a également inséré d'autres références au temps telles que « patience » (l. 4), « semaine » (l. 7) ou encore « dimanche » (l. 18). Ce temps qui passe est d'ailleurs souvent accompagné par l'ennui comme à la ligne 23 : « les soirs d'ennui ». Dans Un Homme qui dort de Georges Pérec, on retrouve à la ligne 15 la gradation « au fil des heures, des jours, des semaines, des saisons » ainsi qu'à la ligne 21 : « suite des heures, suite des jours, le passage des saisons, l'écoulement du temps ». Et enfin Franz Kafka dévoile dans La Métamorphose une présence du temps un peu moins marquée que dans les autres textes mais accompagnée quand même d' « ennuis» (l. 19) : « ce temps brouillé » (l. 12), « chaque instant » (l. 21). La monotonie de l'existence des personnages est donc marquée par l'écoulement du temps mais aussi par des personnages assez pauvres ou de classe moyenne errant sans but. Il en va ainsi dans le texte de Louis Aragon et dans celui de Jean de La Ville de Mirmont ainsi que dans celui de Georges Pérec, contrairement à celui de Franz Kafka. En effet, dans Aurélien, l'expression « errant dans Césarée » (l. 12) est accompagnée de « demeurer », qualifiant une action statique. Dans Les Dimanches de Jean Dézert, le personnage erre de manière résignée « à compter les réverbères » (l. 23) ou encore « à regarder passer les hommes » (l. 20). Le texte fait d'ailleurs écho à Un Homme qui dort où le personnage principal est décrit comme un fantôme « invisible, limpide, transparent » (l. 20), errant sans but dans les rues. En outre, le temps qui passe de manière monotone et les errances sont accompagnés d'une vie morne, sans intérêt, vide de sens. On retrouve cette dernière caractéristique principalement dans les textes de Georges Pérec et de Jean de la Ville de Mirmont. Jean Dézert est ainsi distingué par « la résignation de son âme, la modestie de ses désirs et la paresse triste de son imagination » (l. 4-5). Il est aussi « un résigné » (l. 24) et a « perdu toutes illusions ». Pour conclure, ces textes représentent la monotonie de l'existence de leurs personnages d'une part car ils décrivent le temps qui passe de façon monotone, sans action remarquable, d'autre part grâce à des personnages appartenant à une classe sociale peu élevée et errant sans but précis et enfin par une vie morne, sans intérêt, vide de sens.
Exemple 2 : INTRODUCTION Ce corpus est composé de quatre extraits de romans écrits au Présentation du corpus XXème siècle. Ils mettent tous en scène un personnage banal. Nous (époque, genre, thème) + nous demanderons donc comment ces textes représentent la monotonie rappel de la question posée. de l'existence de leurs personnages. Saut de l'introduction
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DEVELOPPEMENT Réponse organisée : - annonce au début de chaque paragraphe de l'élément de réponse apporté à la question puis développement de la réponse.avec appui sur des citations précises tirées de tous les textes avec indication des références précises : -n° de ligne ou de vers désignation de l'extrait par le titre de l’œuvre ou le nom de l'auteur - insertion de la citation dans une phrase. Emploi de mots de liaison
Saut de ligne après le développement
Tout d'abord, nous pouvons remarquer que dans la plupart des textes les personnages s'ennuient. Ainsi, Aurélien, le personnage éponyme du roman de Louis Aragon, ne ressent presque rien, n'a aucune émotion. Il s'ennuie même à regarder une jeune femme comme on peut le voir à la ligne 6 : « il en demeurait une impression vague, générale, d'ennui et d'irritation ». Cette citation nous montre bien la monotonie de l'existence du personnage. Il en va de même dans le texte extrait des Dimanches de Jean Dézert où la monotonie est bien présente. En effet, le personnage ne sait que faire à part attendre. Sa vie se résume à cela comme il est indiqué aux lignes 4 et 5 : « la patience et la résignation de son âme, la modestie de ses désirs et la paresse triste de son imagination ». Ou encore « il sait attendre. Toute la semaine, il attend le dimanche. » (l. 17-18). Ensuite, comme pour les deux textes précédents, Un Homme qui dort de Georges Pérec présente lui aussi de la monotonie dans l'existence du personnage car ce dernier est indifférent. On peut le voir notamment à la ligne 16 où il est dit : « que rien ne te pèse, ne te plaît ni ne te déplaît ». Aucune émotion ou action nouvelle n'apparaît et il est même qualifié de « transparent » (l. 21). D'autre part, la monotonie de l'existence des personnages est rendue perceptible par leur propension à dormir ou à rêver pour sortir de leur quotidien banal. Cette caractéristique est particulièrement présente dans Un Homme qui dort de Georges Pérec et dans La Métamorphose de Franz Kafka. On trouve par exemple dans le texte de Pérec la phrase « Du temps passe, tu sommeilles » (l. 7) alors que le narrateur de La Métamorphose est envahi par la pensée suivante : « si je me rendormais un peu pour oublier toutes ces bêtises » (l. 14). En outre, dans cet extrait, le personnage ne prête pas tellement attention à son état puisqu'il parle de son travail : « quel métier […] quel métier suis-je allé choisir ! » (l. 20). La notion de la mort est enfin imagée à la ligne 24 avec l'exclamation « que le diable emporte la boîte » alors que dans le texte de Jean de la Ville de Mirmont il est écrit de manière on ne peut plus explicite à la ligne 18 : « il attendra la mort ». Pour conclure, les notions d'ennui, de tristesse et même de
CONCLUSION : rappel de mort sont présentes dans tous les textes du corpus. Nous pouvons donc la question et des éléments dire qu'ils présentent tous la monotonie de l'existence des personnages. de réponse apportés dans le développement