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Trimestre 4 - 2016

QUE DIT LA LOI ? L’arrêté du 26 septembre 2016 modifie l'arrêté du 31 juillet 2000 établissant la liste des organismes nuisibles aux végétaux, produits végétaux et autres objets soumis à des mesures de lutte obligatoire. Cette modification concerne la suppression de l’article 5 (en l'absence d'arrêté ministériel précisant les traitements ou mesures de lutte obligatoire ainsi que les conditions dans lesquelles la lutte est organisée, ceux-ci sont fixés par arrêté préfectoral, après avis du DRAAF). Le décret n°2016-1125 du 11 août 2016 modifie les conditions de délivrance et de renouvellement des certificats individuels pour l'application des produits phytopharmaceutiques. 3 arrêtés du 12 septembre 2016 précisent le cadre du dispositif expérimental des certificats d'économie de produits phytopharmaceutiques (CEPP). Ils définissent une première liste d'actions standardisées d'économie de produits phytopharmaceutiques, la méthodologie d'évaluation des actions standardisées d'économie de produits phytopharmaceutiques, la méthodologie de calcul et la valeur des doses unités de référence des substances actives phytopharmaceutiques Ils font suite à la parution du décret 2016-1166 paru le 28 août dernier. L'objectif de ce dispositif expérimental est de réduire l'utilisation, les risques et les impacts des produits phytopharmaceutiques. La loi n° 2016-1087 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a été promulgué le 8 août 2016 elle vise à rétablir des relations non seulement harmonieuses mais fructueuses de la nature, bonnes pour la santé, pour l’innovation et pour l’emploi.

LE LABORATOIRE FREDON ENGINEERING ACCREDITE Notre laboratoire est désormais accrédité ISO/CEI/17025 sous le N° d'accréditation 1-6008 (portée d'accréditation disponible sur www.cofrac.fr). Cette norme ISO/CEI 17025 est internationale. Elle reconnait la « compétence des laboratoires d'étalonnages et d'essais » en matière d’analyse en mycologie végétale pour toutes les analyses sanitaires de vos végétaux.

Ces analyses sont souvent utilisées par les professionnels producteurs de semences. Elles leur permettent d’exporter leurs productions vers de nombreux pays. Aujourd’hui nos analyses servent à exporter vers 41 pays (hors zone européenne)

ANALYSES SANITAIRES DES SEMENCES L’absence de tout pathogène est un critère essentiel de la qualité d’un lot de semences. Si les aspects physiologiques et physiques sont aujourd’hui bien maîtrisés, la contamination par des pathogènes cryptogamiques reste une source d’accidents en culture et en conservation des semences. La capacité germinative, le rendement et la qualité potentielle de la récolte peuvent en être altérés. Une analyse flore totale et des analyses spécifiques de laboratoire peuvent vous permettre : • de connaître l’état sanitaire de vos semences, • de garantir l’innocuité vis-à-vis de la parcelle et/ou des clients acheteurs, • d’éviter la diffusion d’espèces indésirables, • d’adapter le traitement du lot de semences et la quantité de graines à semer en fonction d’un objectif de production.

Contact: [email protected]

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PANORAMA DES INSPECTIONS SANITAIRES 2016 SUR LE TERRITOIRE Objectifs : S’assurer de la conformité sanitaire des végétaux vis-à-vis d’Organismes Nuisibles Réglementés * pour permettre la libre circulation des végétaux ou produits végétaux sans risque sanitaire * pour détecter précocément l’introduction et/ou limiter l’expansion des Organismes Nuisibles Les missions d’inspections, déléguées par l’Etat à l’OVS accrédité ISO CEI 17020 permet de s’assurer de la conformité sanitaire de tous les végétaux de notre territoire. Ces organismes nuisibles sont réglementés ou émergents en France, dans l’Union Européenne ou dans les pays tiers importateurs de nos produits végétaux. Il existe plusieurs types d’inspection: • • •

En vue de la délivrance de certificat à l’exportation des végétaux et produits végétaux (établissements exportateurs ; cultures de végétaux) : domaine EXPORT En vue de la délivrance du Passeport Phytosanitaire Européen (domaine PPE) De Surveillance des Organismes Réglementés et Emergents (domaine SORE)

3-1154 portée disponible sur www.cofrac.fr

Les inspections sont réalisées à partir d’analyses de risque spécifiques à chaque organisme et permettent de vérifier la conformité sanitaire, à l’aide d’observations visuelles, de piégeages et/ou de prélèvements pour analyses, dans toutes les filières : agricoles (arboriculture, viticulture, grandes cultures, maraîchage, horticulture et pépinières ornementales, forêt) et non agricoles.

Filière « maraîchage » Présents en France, plusieurs Organismes Nuisibles Réglementés dans la filière maraîchage n’ont pour l’instant pas été détectés sur notre territoire lors des inspections réalisées annuellement : • Les virus CVYV et CYSDV sur cucurbitacées, les virus ToCV, TICV et viroïdes CLVd, PSTVd, TCDVd sur tomates qui provoquent décolorations, jaunissements de feuilles et rabougrissements dépréciant la récolte •

Sur pommes de terre : Les nématodes à kyste Globodera rostochiensis et G. pallida sur pommes de terre qui provoquent une perte rendement importante, avec une plante qui se développe mal, flétrit et des tubercules de taille réduite Les nématodes à galles Meloidogyne chitwoodi et M. fallax (rugosités et un aspect verruqueux sur les tubercules) Les bactéries : Ralstonia solanacearum qui provoque le flétrissement de la plante jusqu’à sa mort et Clavibacter michiganensis subsp. spedonicus le développement de pourriture dans les tubercules (= pourriture brune de la pomme de terre et autres solanacées) Des altises de la pomme de terre Epitrix sp dont les adultes provoquent des criblures sur feuilles et les larves de longues cicatrices liégeuses sur tubercules

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Sur cultures légumières, les nématodes à galles Meloidogyne chitwoodi et Meloidogyne fallax sur cultures légumières

Filière « viticulture » La réalisation de la surveillance par les viticulteurs, les référents vignobles et FREDON Midi Pyrénées sur les parcelles de vigne et les mesures de gestion de foyer (opérations de dévitalisation, d’absence de repousses, d’arrachage des ceps) ont pour objectif de limiter, sur le vignoble midi-pyrénéen, l’expansion de la flavescence dorée et du bois noir, maladies de la vigne dues à 2 phytoplasmes transmis pour chacun par 1 cicadelle spécifique. Elles provoquent : • L’absence ou le dessèchement des grappes • La décoloration sectorielle des feuilles et leur enroulement • Une chute retardée des feuilles • Le non aoûtement partiel des sarments • Le dépérissement des ceps touchés, voire leur mort.

Filière « horticulture et pépinières ornementales » Depuis 2003, FREDON Midi Pyrénées réalise des inspections en filières ornementale (pépinières) et horticole au sein des établissements concernés par l'inscription au registre officiel du contrôle phytosanitaire en application de l'article L.251-12 du CRPM Près de 300 inspections sont réalisés par an auprès des producteurs et revendeurs de végétaux soumis à PPE (Passeport Phytosanitaire Européen délivré par le SRAl pour circuler en France et entre les pays de l’UE). Il s’agit d’une garantie phytosanitaire que les cultures soumises au dispositif ont bénéficié d’une surveillance sanitaire vis-à-vis des organismes de quarantaine, que les végétaux répondent aux dispositions réglementaires communautaires et peuvent circuler au sein de l’UE.

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Filière « arboriculture » 1ère détection de la maladie de la sharka en vergers sur le Tarn et Garonne en 2011. Elle se transmet par les pucerons et le matériel végétal, elle altère la qualité des fruits jusqu’à les rendre impropres à la consommation. Elle compromet l’activité des pépiniéristes, des arboriculteurs et la pérennité des filières de production fruitière. La surveillance de premier niveau a été réalisée par les professionnels encadrés par la FDGDON 82 et par la FREDON Midi Pyrénées sur les autres départements. Sur le Tarn et Garonne : 100 exploitations sur les 600 surveillées sont contaminées soit 41 communes sur 90 surveillées (pruniers variétés américano japonaises et européennes, pêchers/nectariniers et abricotiers). 1693 arbres sont contaminés par la Sharka, 375 pêchers/nectariniers et 31 abricotiers. Les professionnels ont arraché 1158 arbres isolés et 2.9 ha de parcelles entières (une variété, une année de plantation). La moyenne d’âge des arbres isolés contaminés est de 10 ans. Sur le Lot, 2 communes sont contaminées sur les 5 surveillées soit 2 exploitations sur les 20 surveillées, en prune américano-japonaise et prune d’Ente. La réalisation des mesures de gestion de foyer (opérations de dévitalisation, d’absence de repousses, d’arrachage des arbres) est contrôlée, afin de limiter l’expansion de la maladie. Le Fond de Mutualisation des risques sanitaires et Environnementaux appelés FMSE auquel chaque producteur cotise par l’intermédiaire de la MSA permet d’indemniser les pertes liées aux mesures de lutte obligatoires pour les organismes réglementés. * La présence d’Erwinia amylovora est confirmée, à un niveau faible ces 2 dernières années. En vue de la délivrance du PPE ZPb2 et des autorisations d'exportation vers le Maroc, les parcelles en environnement de pépinières de maloïdés concernées doivent être indemnes de cette bactérie. Elle provoque un dessèchement des bouquets floraux et des jeunes pousses sur les arbres fruitiers du genre Malus (pommier, poirier...) puis la mort de l'arbre en quelques mois en progressant dans l'écorce, vers la base du tronc pour des variétés très sensibles. * Après une 1ère découverte en France en 2010, les inspections réalisées depuis permettent de continuer à détecter la bactériose du kiwi Pseudomonas syringae actinidae (PSA), qui provoque des chancres sur les troncs et les rameaux, des taches sur les feuilles, entraînant la chute des fruits et la mort de l’arbre, tant en environnement des pépinières de kiwis que sur les autres vergers de kiwis. * les pays importateurs de pommes comme la Chine et Taiwan obligent le suivi et ne tolère pas la présence de la mouche méditerranéenne Ceratitis capitata, qui en piquant le fruit provoque sa pourriture, et sa chute prématurée. Les vergers du 82 doivent être inspectés pour pouvoir exporter. * les contrôles pour la délivrance d’un certificat phytosanitaire à l’exportation pour les végétaux, produits végétaux et autres objets, tant en vergers qu’en stations, montrent un état sanitaire des productions conformes aux exigences des pays importateurs (Chine, Taïwan, Thaïlande, Colombie, Brésil, Egypte, Israël, Vietnam) dans la très grande majorité des cas.

Carpocapse sur pomme Cochenille sur kiwi

Filière « grandes cultures » L’organisme nuisible, « carie de Karnal » (Tilletia indica), champignon pathogène des céréales à paille, qui entraîne une baisse de la qualité des lots, une diminution de la production et impacte les niveaux de rendement des années suivantes avec une conservation des spores dans le sol pendant 10 ans, toujours non détecté sur notre territoire et en France, est considéré comme organisme de quarantaine pour l’ensemble des pays du Monde. Il revêt un enjeu particulièrement important en matière d’exportation pour la filière.

Inspecteurs FREDON Midi Pyrénées : Christian Boivin / Catherine Brecq / Noémie Carles / Anita Clemente / Nathalie Eychenne / Christian Lassort Prospecteur FDGDON 82 Audrey Blanchart

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QUOI DE NEUF ? Depuis le 1er octobre nouveau dispositif de délivrance du CERTIPHYTO L’axe 1 du plan Ecophyto II prévoit la rénovation du dispositif de délivrance du certificat individuel pour tous les conseillers, vendeurs et utilisateurs professionnels de produits phytopharmaceutiques obligatoire : c’est chose faite !! 4 arrêtés, parus le 29 août 2016 abrogeant ainsi les arrêtés du 21 octobre 2011 correspondants, portent création et fixent les modalités d'obtention du certificat individuel pour les activités : "mise en vente, vente des produits phytopharmaceutiques", "conseil à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques", "utilisation à titre professionnel des produits phytopharmaceutiques" dans les catégories "décideur en entreprise soumise à agrément", "décideur en entreprise non soumise à agrément", et "opérateur » Le 5ème arrêté lui aussi du 29 août 2016 est relatif aux conditions d'habilitation des organismes de formations certificats individuels. Les nouvelles dispositions sont les suivantes : 4 Certificats

Conseil à l’utilisation des produits phytosanitaires

Mise en vente, vente des produits phytosanitaires

Durée de validité

5 ans

5 ans

- formation (4 j) avec évaluation (QCM)

- formation (3 j) avec évaluation (QCM)

Utilisation à titre professionnel de produits phytosanitaires : décideur en entreprise : * soumise à agrément * non soumise à agrément 5 ans

Utilisation à titre professionnel de produits phytosanitaires dans la catégorie opérateur 5 ans

- diplôme de moins de 5 ans (liste officielle) Voies d’accès pour les primocertificats

Voies d’accès pour les renouvellements

- formation (2 jours) sans évaluation

- formation (2 j en entreprise non soumise à agrément et 3 j en entreprise soumise) avec évaluation (QCM) - réussite à un test

- formation (2 j) avec évaluation (QCM)

- diplôme de moins de 5 ans (liste officielle) - formation (1 jour) sans évaluation - réussite à un test

Les demandes de renouvellement doivent se réaliser de 3 à 6 mois à avant la date d’expiration du certificat individuel initial.

Contact [email protected] Lydie Hébrard et Patricia Isoardi

CONTACT

Vous Souhaite d’Excellentes Fêtes de Fin d’Année

Parc Technologique du Canal - 3, rue Ariane - 31520 Ramonville Saint Agne Tel : 05-62-19-22-30 Mail : [email protected] VIGIALERT 09-70-33-00-33 (non surtaxé)

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