LE

MILLÉNAIRE DU

MONT

ATHOS

NIHIL OBSTAT: Chevetogne, die 1 5 maii 1964. Hilarius MARoT, O.S.B. Martinus VAN DEN HEtNEL, O.S.B. Censores deputati.

IMPRIMI POTEST : Chevetogne, die 15 maii 1 964. Nico1aus E aENDER, O.S.B. Prior.

IMPRIMATUR : Namurci, die 20 maii 1 964. F. ToussAINT, vic. gen.

LE

MILLÉNAIRE

DU MONT ATHOS 963-1963 Étu d es

et

Mélanges

II Actes du « Con vegno internazionale di Studio » à la « Fondazione Giorgio Cini )) (3-6 septembre 1 963) à Venise

VENEZIA, FONDAZIONE GIORGIO CINI ÉDITIONS DE CHEVETOGNE

S. ATHANASE L'ATHONITE Icone offerte par S.S. Paul VI à l'occasion du Congrès de Venise, peinte par M. Rallis Kopsidis, Athènes.

INTRODUCTION

LE premier tome de cet ouvrage s'imprimait au moment ou se célébraient au

Mont Athos, du 21 au 24 juin 1963, les fêtes du Millénaire, sous la prési­ dence de Sa Sainteté le Patriarche œcuménique Athénagoras de Constantinople. Y prenaient part aussi, outre Sa Béatitude Mgr Chrysostome, Archevêque d'Athènes, organisateur des fêtes athonites, et un très grand nombre de prélats du Phanar et de l' Église de Grèce, les patriarches- ou leurs représentants des Églises orthodoxes d'Alexandrie, d'Antioche, de Jérusalem, de Russie, de Serbie, de Roumanie, de Bulgarie, des membres de la hiérarchie orthodoxe de Chypre, du Sinaï, de Tchécoslovaquie, de Finlande e t de l' Église copte, S. M. le Roi Paul de Grèce, le prince héritier Constantin �t le prince Michel, et beaucoup d'autres personnalités venues aussi de l' Église catholique, de .' l'anglicanisme et des confessions pmtestantes. Quelques semaines plus tard, du 3 au 6 septemb.1:e, les communautés béné­ dictines de Chevetogne et de Saint Georgej-le-:Maje�r à Venise réalisèrent de . commun accord, en cette ville, avec l'active co lla boration du Prof�sseur Agostino Pertusi, de l' Université catholique de Milari;"-directettr ·'tJ.i.-l'Institut vénitien « Vene:âa e l'Oriente » du Centre de Culture et CiviliSation de la Fondation Giorgin Cini, un Congrès international d'études historiques et monastiques, sous le haut patronage de son Éminence le cardinal Giovanni Urbani, pa­ triarche de Venise. Ce congrès était destiné à offrir aux Églises d'Orient et à leurs moines, à l'occasion du grand Millénaire, un témoignage de véné­ ration et de respect. Nous avons pu y présenter le premier volume de notre « Millénaire du Mont Athos », dont plusieurs contributions ont été reprises dans les communications qui J' ont été faites. Aussi bien nous parait-il convenable, aux premières pages de ce second volume, de dire quelques mots de cette réunion importante, qui venait en même temps témoigner des nombreuses relations du passé entre la République vénitienne et le monde byzantin. C'est du reste à cause de ces relations que cette ville et son monastère avaient été choisis. Quoique une partie des conférences faites au Congrès de Venise aient été insérées dans le premier tome de cet ouvrage, il nous a semblé avantageux, d'accord avec la Fondation Cini, de Jaire de ce second tome, en même temps que la continuation du précédent, le mémorial même du Congrès. Aussi avons·

8

IN TRODUC TION

nous ajouté, aux contributions qui devaient _Y figurer, celles qui avaient été prévues exclusivement pour la réunion vénitienne, notamment le discours de clôture de S.E. le Cardinal Urbani, patriarche de Venise. En sorte que ce second tome tiendra lieu d'« Actes du Congrès )) et il ny aura pas de ' fascicule spécial publié par la fondation Cini. C'est un honneur pour les Éditions de Chevetogne que d'avoir pu joindre à leur nom sur la couverture celui de la Fondation. En effet, avant toutes choses, on ne saurait assez louer et remercier la direction de la Fondation Cini d 'avoir non seulement bien voulu prêter ses locaux somptueux pour le déroulement de ce congrès, mais aussi bien d'avoir subventionné toute l'organisation dans un geste splendide de mécénat, digne de l'ancien patriciat vénitien. Jamais une telle manifes­ tation n'aurait pu revêtir un caractère aussi grandiose sans ce concours. Le monachisme occidental a pu ainsi rendre hommage à la vieille institution monastique d 'Orient en un terrain privilégié, dans un témoignage qui restera . ...

...

*

Étaient au nombre des participants, outre quelques personnalités du monde ecclésiastique et monastique oriental, l'Ambassadeur de Grèce à Rome et son r:onsul à Venise, les autorités municipales, le Préfet, le Maire, le sénateur Vittorio Cini, l'archevêque Basile Krivocheine, archevêque orthodoxe russe de Belgique, le Rme P. André Scrima, archimandrite du Phanar, l'Abbé-Primat des Bénédictins dom Benno Gut, l'Abbé président de la Congrégation slave dom Maur Verzich, ainsi que les Abbés de Subiaco, de Praglia, le Rme P. Théodore Minisci, Abbé du monastère grec de Grottaferrata, Mgr Uluhogian, archevêque et Abbé des Arméniens de St-Lazare à Venise, les Professeurs Lem er!e de la Sorbonne, Chat;:;idakis et Alivisatos de l'Université d'Athènes, le R. P. Raes S. J., préfet de la Bibliothèque Vaticane, les Professeurs Polztis, Geanakoplos, Manoussakas, Mylonas, Ivanka, Hamilton, Vranous­ sis, Pertusi, Schiro, Lavagnini, Zander, M. Serge Grotoff, observateur­ délégué de l' Église orthodoxe russe à l'étranger au Concile du Vatican, le Professeur Vittore Branca, secrétaire de la Fondation Cini, dom Germano Lustrissimi, supérieur de la Communauté de San Giorgio à Venise, etc . Les souhaits de bienvenue furent présentés par le Professeur Angelo Spanio, président de la Fondation Cini. Le Secrétaire de la Fondation lut ensuite un message du Professeur Francerco Camelutti, Président du « Centre de Culture et Civilisation)) empêché par son état de santé, et communiqua aux congressistes l'intérêt que prenait à cette réunion Sa Sainteté le Pape Paul VI qui avait fait don, à ce tt� occasion, d'une icone de saint Athanase l' Athonite au monastère St-Georges, laquelle fut exposée dans la salle des conférences. ..

9

INTRODUC TIO N

Le Professeur Branca fit savoir aussi que Sa Sainteté ferait don d'un souvenir à chaque par'ticipant. Le Maire de Venise, Giovanni Favaretto Fisca, présenta également ses souhaits aux congressistes . *

*

*

Une lettre fut ensuite communiquée aux congressistes de la part du Pa· triarche Athénagoras de Constantinople - sous la juridiction duquel est placé le Mont Athos -, par son représentant-dél�t;ué, le Rme P. Archiman· drite André Scrima. Il en fit précéder la lecture des ces paroles: « Je ne veux pas taire l'émotion que j'éprouve en prenant la parole pour apporter à cette réunion le message et la bénédiction de S.S. le patriarche Athénagoras. J'oserais meme parler d'une joie grave, tant cette rencontre me parait revetir un caractère exceptionnel. Exceptionnelle, en effet, s'il en fut, que l'occasion d'un millénaire dont on soit les contemporains. Il y a deux mois on se retrouvait sur la Sainte Montagne avec nombre de ceux qui honorent en ce moment cette assemblée pour y célébrer, dans l'action de grâces et la prière liturgique, les fruits spirituels de mille ans de vie monastique. Aux cérémonies athon'ites, les organisateurs de ce « convegno » apportent au­ jourd'hui l'heureux et le nécessaire complément d'une session d'études. Le fait me parait également digne d' etre relevé puisqu'il évoque, à mon sens, cette médiation culturelle dont une tradition spirituelle a souvent besoin pour s'expliciter, pour se transposer partiellement en termes de culture afin d'en­ richir, voire meme renouveler, l'esprit d'une époque. Pour tout dire, le fait que cette réunion ait lieu à Venise me parait moins exceptionnel, car l'histoire de Venise et celle de Byzance furent toujours étroitement associées, selon des lignes convergentes ou contrastantes, réconciliées pourtant par le dessein supé­ rieur qui rachète l'histoire. Dirai-je, à ce propos, que Venise reste comme l'« hinterland» du mont Athos ? Lorsque le silence athonite - ce silence essentiel fait d'oraison contemplative, de recueillement intérieur et d'une paix qui dépasse l'entendement - voulait s'exprimer, c'est souvent par le truche­ ment de Venise qu'il le faisait: il suffit de mentionner ici le nom de « Philo­ catie », ce document capital de la tradition orientale, imprimé à Venise en 1782, pour Jaire comprendre la dette de reconnaisJance de l'Orient chrétien envers Venise. [ l« Ce sont je {JJnre, des sentiments semblables qui ont dû inspirer S.S. le Patriarche Athénagoras alors qu'il voulut bien adresser à ce Congrès le message dont je vais maintenant donner lecture :

10

INTRODUC TIO N C'EST AVEC UNE JOIE TOUTE PARTICULIÈRE Q.UE Nous APPRENONS

LA PROCHAINE RÉUNION À VENISE D'UN CONGRÈS INTERNATIONAL D'ÉTUDES CONSACRÉES AU MILLÉNAIRE DU MONT ATHOS, ÉVÉNEMENT AUTOUR DUQ.UEL L'ORIENT ET L'OCCIDENT COMMUNIENT.

Nous

SA­

LUONS EN EFFET CETTE INITIATIVE D'Où UN ENRICHISSEMENT À LA FOIS SCIENTIFIQUE ET SPIRITUEL DEVRAIT RÉSULTER.

LA SAINTE MoN­

TAGNE, SON RÔLE HISTORIQ.UE ET CULTUREL MIS À PART, NE POSE-T­ ELLE PAS UN SIGNE DE COURAGE SPIRITUEL, DE CHARITÉ FRATERNELLE ET D'UNITÉ CHRÉTIENNE FONDÉE SUR L'UNION DES ÂMES AU DIEU VIVANT?

PUISSE L'EXEMPLE DE SA TRADITION DEMEURER TOUJOURS

VIVANT ET PUISSENT TOUS CEUX Q.UI ŒUVRENT POUR LE FAIRE CON­ NAÎTRE ET COMPRENDRE TROUVER, DANS LEUR EFFORT, LA RÉCOM­ PENSE ET LA SATISFACTION MÉRITÉES. NOUS SOMMES HEUREUX DE POUVOIR ÊTRE REPRÉSENTÉ A CETTE OCCASION PAR L'ARCHIMANDRITE DU

PATRIARCAT,

LE

P.

ANDRÉ

SCRIMA, AUQ.UEL NOUS CONFIONS CE MESSAGE AINSI Q.UE LE MANDAT DE VOUS TRANSMETTRE NOTRE BÉNÉDICTION APOSTOLIQ.UE ET PATER­ NELLE».

A ce message, il fut répondu par un télégramme signé de l'Abbé-Primat des Bénédictins: « Congrès hagioritique de Venise, vivement reconnaissant pour sympathie et encouragement de Sa Sainteté le Patriarche Athénagoras, re;us par représentant Mgr André Scrima, envoie à Sa Sainteté remerciements et témoignage de profonde gratitude ». A la suite des présentations, le Professeur Melle Sophie Antoniadis, après avoir présenté elle aussi les salutations de son Institut aux participants, fit, en sa qualité de Directrice de l'Institut hellénique d'études byzantines et postbyzantines de Venise, une brève communication sur « L'Empereur Nicéphore Phocas et Saint Athanase l'Athonite >>, relevant les relations qui unirent le prince et le saint. Le texte de cette communication a paru dans Thesaurismata de Venise (v. plus loin, p. 1 7) . La série des discours d'introduction fut terminée par dom Olivier Rousseau, du monastère de Chevetogne, et organisateur du Congrès. L'orateur situa la manifestation de Saint-Georges dans l'évènement historique et religieux que constitue le Millénaire, en montrant les relations qui unissent le monachisme oriental avec celui de l' Occident et en tra;ant un parallèle entre l'œuvre de saint Athanase l' Athonite et celle de saint Benoît. C'est dans ce parallèle, expliqua-t-il, que doit se situer le congrès de Venise, qui n'a aucunement la prétention de rivaliser avec les fêtes célébrées à l'Athos, mais veut constituer un témoignage culturel et religieux des moines et des savants occidentaux envers la Sainte Montagne.

La rencontre du Patriarche Athénagoras et de l'Abbé Primat des Bénédictins lors des fêtes jubilaires de l'Athos.

Séance de clôture du Congrès de Venise

2 1 . Le 2. Le

3

4

5

Rm• P. Archimandrite de Grottaferrata.

4. S.Exc. l'archevêque Basile Krivoshein,

Rme P. Abbé Primat des Bénédictins.

5. Le Rm• P. André Scrima.

3. S.E. le Cardinal Urbani.

INTRODUCTIO N

11

Dix conférences furent faites durant les trois jours. La première fut celle du byzantinologue français bien connu, le Professeur Paul Lemerle, de la Sorbonne, dont l'e:'Cposé magistral sur saint Athanase l'Athonite reprit l'argument développé par lui-même dans le premier tome de cet ouvrage. Nous n'avons donc pas à nous)' étendre, non plus que sur les autres conférences parues dans ces deux volumes. Eut lieu ensuite une visite à l'exposition des manuscrits et des livres litur­ giques et ascétiques grecs du 1Xe au XlXe siècle, provenant de la bibliothèque Marcienne de Venise et de la Nationale de Paris, exposition qui avait été préparée à la Fondation Cini avec beaucoup de soin par dom Irénée Doens de Chevetogne, et dont le détail a été par lui consigné dans une luxueuse et érudite plaquette ( « Manoscritti e edizioni veneziane di opere titurgiche e ascetiche greche e slave », Venezia, San Giorgio Maggiore, 1 963; 30 p., 16 ill.) . Il faut sy arrêter quelque peu. En effet, cette exposition présentait comme un millénaire de relations suivies entre Venise et le monde ecclésias­ tique byzantin, depuis le moment où cette ville faisait encore partie de l' em­ pire chrétien d'Orient (1Xe siècle). Elle comprenait d'abord une trentaine de manuscrits grecs (/Xe-X VIe s.) et quatre manuscrits slaves (XI Ve­ X VIe s.), tous de la Marcienne, ensuite près de 80 livres grecs (1486-184 3) et une douzaine de livres slaves (1519-1813) tous imprimés à Venise. Avec le consentement du gouvernement italien, la directrice de la Bibliothèque Marcienne, Mme Tullia Gasparini Leporace, avait permis un choix illimité dans ces trésors et grandement facilité le travail de sélection. La Fondation Cini voulut bien héberger l'exposition dans l'ancien chapitre du monastère spécialement aménagé à cet effet. Le choix des manuscrits s'était porté surtout, en raison de la nature du Congrès, sur les œuvres ascétiques des Pères et des maîtres orientaux de la vie monastique, comme Athanase, Basile, Ephrem, Théodoret, Pallade, Isaïe, Marc, Jean Climaque, Dorothée et Théodore Studite. D'autres manuscrits provenaient de la Sainte Montagne dont deux de la Grande Lavra (XI Ve s.). Deux évangéliaires bien connus (le n° 1397, le Nanianus du JXe s. et le n° 966 du XIe s., cadeau de l'empereur Jean VIII Paléologue (1425-1448) à la bibliothèque de San Marco) méritent une mention spé­ ciale. Douze de ces manuscrits faisaient partie de la donation de sa collec­ tion de manuscrits faite en 1 4 68 par le cardinal Bessarion à la même bi­ biliothèque. Pour les imprimés grecs vénitiens on avait pu suppléer par quelques exem­ plaires gracieusement prêtés par la Bibliothèque Nationale de Paris (surtout pour ceux du X VIe siècle) et par l'Institut Hellénique de Venic;e. Quant au choix des livres liturgiques, on avait voulu présenter au moins

12

INTRODUC TIO N

un exemplaire de chacun des quelque vingt livres liturgiques en usage dans l' Église grecque, choisis surtout parmi les plus anciens. De fait, en un siècle (Psautier 1486 - Anthologion 1587), l'édition de ces livres fut achevée et continuée ensuite à Venise jusqu'au début du X Xe siècle. Dans les autres œuvres, le choix s'était porté de préférence sur celles qui avaient quelque relation directe avec la Sainte Montagne, comme les quatre Proskynitaria (Guides des pèlerins, dont un en karamanli), ou sur celles qui avaient eu pour auteurs des hagiorites célèbres. Les manuscrits et imprimés vénitims slaves exposés, provenant tous de la Marcienne, étaient presque tous des livres liturgiques destinés surtout à l' Église serbe. La salle capitulaire abritait aussi une maquette du Mont Athos très harmonisée avec l'ensemble, montée en relief sur deux panneaux, et commandée par un dispositif lumineux indiquant la position de chaque monastère, réalisa­ tion de M. Marc Belpaire d'Anvers, et que celui-ci avait complétée par un étalage discret de photographies des couvents de la Sainte Montagne. La deuxième conférence du Congrès fut celle, très appréciée, de M. l'Ab hé Jean Décarreaux, de Paris, spécialiste de l'histoire monastique orientale, qui reprenait l'essentiel de sa collaboration ( Cfr t. 1, p. 1 9-5 7 ) . L a troisième fut une conférence détaillée du R . P . Alphonse Raes S. J., sur « Les livres liturgiques grecs imprimés à Venise>>, dont un grand nombre étaient exposés dans la salle capitulaire. Illustration magnijïque de la peine qu'avaient prise les organisateurs vénitiens du Congrès, et qui mit singulièrement en valeur les relations entre Venise et l'Orient aux grandes époques de l'histoire de la sérénissime République. Cette conférence a paru dans les « Mélanges Eugène Tisserant >>, I I I, Città del Vaticano, 196 4 (Studi e Testi, 233). La quatrième fut celle de dom Jean Leclercq, sur « L'influence orientale dans le monachisme bénédictin au moyen âge». On trouvera le texte de notre fécond collaborateur - dont le premier volume de cet ouvrage comptait dé.Jà deux contributions - dans celui-ci (pp. 4 1 et suiv.). La cinquième fut une relation du professeur Manolis Chatzidakis, conser­ vateur du Musée Benaki à Athènes, sur « La peinture murale et les icones des différents monastères de la Sainte Montagne». Le préparation de l'exposition d'art byzantin qui a eu lieu cet été à Athènes ne lui a pas laissé le temps de compléter son texte que nous espérions Jaire paraftre ici. Aidé d'une série considérable de diapositives, M. Chatzidakis a paJsrf en revue l'iconographie des différents monastères athonites, les subdivisant en leurs trois catégories classiques: mosaïques, peintures murales et icones. A travers l'analyse des différentes écoles on peut distinguer, expliqua-t-il, le raffinement progressif d'une technique et d'une esthétique qui relèvent souvent d'influences non seule-

INTRODUC TIO N

13

ment byzantines et helléniques, mais même italiennes, constituant ainsi, dans le monde artistique byzantin un ilat bien circonscrit qui conserve néanmoins à chaque style ses éléments particuliers. La sixième conférence, due à M. le Professeur P. M. Mylonas, de l'Aca­ démie des Beaux-Arts à Athènes, sur « Les caractéristiques de l'architecture athonito>, et qui contient des choses entièrement neuves, est en grande partie reproduite dans ce volume. La septième fut celle du Professeur A. Pertusi, de l' Université catholique de Milan, directeur de l'Institut « Venezia e l' Oriente » de la Fondation Cini, et vigilant et efficace animateur du Congrès. Il traita des « Moines bénédictins et monastères italiens au Mont Athos dans le haut moyen âge » (cfr. t. 1, pp. 2 1 7-25 1 ) . La huitièTltt!, de dom Emmanuel Lanne, du monastère de Chevetogne et recteur du collège grec de Saint-Athanase à Rome, « L'Interprétation palamite de la Vision de Saint Benoit », thème non encore étudié et riche en perspectives, est reproduite ci-après. La neuvième fut celle du Rme P. Archimandrite André Scrima, délégué du Patriarcat œcuménique. Elle avait pour titre « Réflexions sur la jonction et les rythmes de la tradition athonite », sujet important, qui mit les auditeurs au sein même de la spiritualité orthodoxe. On la trouvera également dans ce volume. La dixième enfin fut, en la journée de clôture, celle du Professeur H. Alivi­ satos, commissaire royal auprès du Saint-Synode de l' Église de Grèce et professeur émérite à la Faculté de théologie de l' Université d'Athènes. Sa description de « L' État actuel du Mont Athos », figure de même en ce tome II de notre recueil. Le Professeur tint à souligner, comme on le verra, la va­ leur œcuménique de la réunion de Venise. Quelques brèves communications Jurent également présentées dont voici les titres : « L'Histoire et la fonction des monastères occidentaux en relation avtc l'Orient dans le passé », par le Professeur E. von Ivanka (Graz), mais dont le texte n'a malheureusement pas été rédigé; « Le régime privilégié du Mont Athos et l'attribution de la justice civile », par le Dr. N. Antono­ poulos (Athènes), résumé de ce qui a paru aux pp. 381-405 du premier tome de cet ouvrage; « Una missione all' Athos del monaco Azale » (Cf. plus loin, dans ce volume) par le Professeur Br. Lavagnini, de l' Université de Palerme; « Il ricardo del ascetismo orientale nella tradizione monastica del medio evo europeo », par Don Gregorio Penco O.S.B. de l'Abbaye de Finalpia, qui a paru in extenso dans les « Studi medievali », Je série, I V, 2, 1963, pp. 571-587; « Les broderies d'or dans les monastères du Mont Athos », par Melle M. Theocharis (Athènes) , dont le texte a paru dans l'.EnBTTJ(!iç 'Erateelaç BvCavnvwv Enov!5wv.

INTRODUCTIO N

14

Trois visites Jurent organisées pour les congressistes : la première à l'Ins­ titut hellénique de Venise, sous la conduite de Melle S. Antoniadis, avec réception somptueuse dans les salons de l'Institut; la seconde, assez rapide, de l'ensemble de la Fondation Cini et de ses centres sociaux; la troisième, au monastère des Méchitaristes arméniens à l'ile St-Lazare, où sont conservés des trésors littéraires importants. *

*

*

La journée de clôture comprenait un éloquent discours du Cardinal Urbani, qui, ayant dtl s'associer aux fêtes du I Ve centenaire du Concile de Trente lesquelles eurent lieu en même temps -, n'avait pu assister aux premières journées du Congrès. L'orateur commen;a par lire le message du Saint Père, adressé au Congrès de Venise dans la personne du Cardinal Urbani lui-même. En voici le texte. Segreteria di Stato di Sua Santità N. 5 1 29

Da1 Vaticano 3 1 Août 1963.

ÉMINENTISSIME SEIGNEUR, VoTRE É MINENCE FAISAIT RÉCEMMENT PARVENIR À SA SAINTETÉ LE PROGRAMME DU CONGRÈS ORGANISÉ À L'OCCASION DE LA CÉLÉ· BRATION DU MILLÉNAIRE DU MoNT ATHOS, PAR LES COMMUNAUTÉS BÉNÉDICTINES DE CHEVETOGNE ET DE SAN GIORGIO MAGGIORE, EN COLLABORATION AVEC LE CENTRE DE CULTURE ET DE CIVILISATION DE LA FONDATION GIORGIO CINI. IL M'EST BIEN AGRÉABLE DE VOUS FAIRE SAVOIR Q.UE LE SAINT-PÈRE A PRIS CONNAISSANCE AVEC INTÉRÊT DU PROGRAMME DE CETTE REN• CONTRE ET DES SAVANTES COMMUNICATIONS Q.UI Y SONT ANNONCÉES. AUSSI EST-CE DE GRAND CŒUR Q.U'IL BÉNIT LES TRAVAUX DU CON• GRÈS, ET Q.U'IL ENVOIE AUX PARTICIPANTS, EN GAGE DE SA PARTI• CULIÈRE BIENVEILLANCE, LA MÉDAILLE DE SoN PONTIFICAT. DAIGNEZ AGRÉER, ÉMINENTISSIME SEIGNEUR, L'EXPRESSION DES SENTIMENTS DE VÉNÉRATION AVEC LESQ.UELS, EN BAISANT VOS MAINS, J'AI L'HONNEUR DE ME REDIRE DE VoTRE ÉMINENCE RÉvÉRENDISSIME LE TRÈS DÉVOUÉ, TRÈS OBÉISSANT ET TRÈS HUMBLE SERVITEUR EN N.S.

A. G. CARO. CICOGNANI.

15

INTRODUC TION

A ce message, il fut répondu par l'Abbé Primat, président du Congrès, en ces termes :

« A Sa Sainteté Paul VI. Città del Vaticano. » Terminant ces travaux dans une atmosphère de fraternité chrétienne, le Congrès du millénaire du Mont Athos réuni à Venise à la Fondation Gior­ gio Cini, présente à Sa Sainteté Paul VI l'expression d'un hommage dévoué et d'une profonde reconnaissance pour la constante attention, pour le message cordial, pour la sainte bénédiction et les souvenirs précieux qui témoignent d'une bienveillante présence du Père.

Dom Benno GuT, Abbé Primat des Bénédictins, Président du Congrès. » Dans son discours, dont on trouvera le texte en conclusion de ce volume, le Cardinal Urbani insista particulièrement sur le caractère continu de la prière monastique, et sur la valeur de cette prière dans l'ensemble de la vie 't l' Église. Il rappela ensuite l'intérêt que le Pape Paul VI avait mani­ festé à l'égard du Congrès: étant encore archevêque de Milan, il avait promis d'y venir. C 'est ainsi que, en plus de l'icone de saint Athanase offerte par lui à San Giorgio, le Saint-Père fit don à chaque participant d'une médaille frappée à son effigie et commémorative de son couronnement. On a su plus tard qu'une de ces médailles était destinée au Patriarche Athéna­ goras et qu'elle fut remise par le Cardinal Urbani au Rme P. André Scrima pour lui être donnée. Le Patriarche la porta sur lui et, quatre mois plus tard, la montra à Paul VI lors de la rencontre de Jérusalem, en lui disant: « Vous êtes toujours avec moi 1 ». Au cours de la réunion de clôture, le Professeur Politis de Salonique, qui la présidait, releva en ces termes l'esprit de cordialité et de fraternité qui avait uni tous les congressistes: ·

(( Voici que ce Convegno International pour le millénaire du Mont Athos est arrivé à son terme. Avant les paroles de Son Éminence, qu'il me soit permis d'ajouter, au nom de mes collègues grecs combien cette réunion nous a, nous Grecs, profondément émus, comment cet acte de vénération, si digne et si solennel, envers une institution monastique grecque et orthodoxe, vénéra­ tion provenant d'un autre rite monastique, nous a, non dans notre qualité de professeurs ou d'historiens, mais bien dans notre qualité de Grecs et d 'Ortho­ doxes, profondément touchés et émus. Je pense toujours aux paroles pleines de chaleureuse admiration que le Révérend Père Dom Olivier Rousseau a

16

INTRODUC TIO N

prononcées le premier jour de nos travaux. Les exposés précis et abondants des savants italiens, grecs et étrangers ont d'une part contribué à jaire connattre de plus près et sous différents aspects ce monde millénaire sous plus d'un point énigmatique et fascinant. Mais nos séances, placées sous la béné­ diction de Saint Athanase l' Athonite, ont voulu, au-delà des faits historiques ou artistiques, reproduire aussi cet ambiance unique, cette « odeur d'encens spirituel » (oat-tiJv evwMaç nvevt-taTtuijç) si bien connue à tous ceux qui ont fait le pèlerinage de l'Athos. » Et, à la jin de nos travaux, - et je crois que cette fois-ci je peux parler au nom de tous les participants - nous devons féliciter tous ceux qui ont eu cette heureuse initiative et qui l'ont menée à une bonne jin. Les Révé­ rends Pères de la Communauté bénédictine de Chevetogne, les Révérends Pères bénédictins de cette Isola di San Giorgio Maggiore si chère et hospitalière, et- last but not least - notre aimable collègue le Profes­ seur Agostino Pertusi, de l' Université Catholique de Milan, Directeur de l'Institut Venezia e l'Oriente ; et d'exprimer nos plus vifs remerciements et notre gratitude envers cette splendide Institution qu'est la Fondazione Giorgio Cini pour cette noble hospitalité dont nous avons joui pendant tous ces jours, dans l'isolement de cette abbaye ancienne et vénérable, près de ces clottres merveilleux du Cinquecento Palladien qui invitent à la méditation et au recueillement, si nécessaires pour approcher en esprit les saints hommes qui ont vécu et qui vivent encore à l'Athos. » *





En somme ce Congrès est tJenu s'insérer dans un en:.emble de circonstances particulièrement propices aux contacts entre les chrétiens divisés. Il a suivi de près, en sy rattachant, du reste, les cérémonies athonites du Millénaire que le patriarche Athénagoras avait voulues tecuméniques par une partici­ pation de membres de toutes les Églises et confessions chrétiennes. De plus il est venu se situer à peu près à mi-chemin entre ces fêtes et la grande ren­ contre de Teffe Sainte, avec laquelle, nous venons de le dire, il a trouvé aussi sa relation. Les deux volumes « Le Millénaire du Mont Athos » et leur préparation ont été, on aura pu s'en rendre compte, l'aliment des communications faites à ce Congrès. En outre, nous ne pouvons omettre de citer l'important recueil similaire au nôtre qui a paru en Grèce à l'occasion du millénaire, dans la •EneT1J(liç 'ETateelaç BvCmmvwv .Enov�6w dédié à la Sainte Montagne, non plus que celui, tout spirituel, édité en 1963 par la Fraternité « Zoe )) sous le titre MovaxtaftOÇ uai avyxeovoç K.6GftOÇ.

IN TRODUC TIO N

17

Ajoutons aussi la notice consacrée au Congrès athonite hagioritique de Venise, parue dans le supplément au t. II (1963) des Thesaurismata de l'Institut hellénique d'études byzantines et postby zantines de Ve nise (pp. 3-6), supplément qui contient également la conférence du Prof. Mlle Sophie Antoniadis, dont il a été parlé p. 1 0, ainsi que le texte complet du Professeur P. M. Mylonas (p. 13), illustré par une série de planches 1• Quant aux articles qui ont paru sur le même sujet, on en trouvera le détail dans la bibliographie athonite à peu près exhaustive de dom !. Doens qui figure en jin de ce volume. D'autres de nos collaborateurs ont continué leurs travaux. C'est ainsi qu'une étude de dom Julien Leroy (dr. Ier vol., pp. 101-120) sur les deux vies d'Athanase, et consécutive au travail de M. Le­ merle (ibid., pp. 59-100) paraftra prochainement dans les Analecta Bol­ landiana, et que les sujets abordés ici auront d'autre part, on nous l'assure, un certain nombre de répercussions.

1. Le numéro 875 dela revue Néa 'Ea-r:ta, Athènes, Noël 1963, 283 pp., est entièrement consacré aussi à la Sainte Montagne. A la fin de cette an­ née 1964 paraît à Salonique, sous les auspices de la Faculté de théo­ logie, un volume pour la même occasion sous le titre 'A6aw'"1} IloÂL-r:sla. Le contenu de ces deux volumes commémoratifs a encore pu être inséré dans la Bibliographie de la Sainte Montagne de l'Athos.

PARTICIPANTS DU CONGRÈS DE VENISE POUR LE MILLÉNAIRE DU MONT ATHOS

Hamilcar ALIVISATOs, professeur à l'Université d'Athènes, rue Koumpari 2, Athènes, Grèce. Sophia ANTONIADis, Direttore dell' Istituto di Studi Bizantini et Post-bizan­ tini di Venezia, Castello 34 12, Venezia, Italie. Nicolas ANTONOPOULos, Avocat, rue Digeni Akrita 15, Athènes, Grèce. Don Enrico BACETTI, O.S.B., Superiore di S. Apollinare in Classe, Raven­ na, Italie. Don Divo BARSOTTI, casa S. Sergio, via del Crocefisso 2, Settignano, Italie. Chanoine É douard BEAUDUIN, Directeur de l'Œuvre d'Orient, S rue Marie de Bourgogne, Bruxelles 4, Belgique. R.P. Louis BouvER, Prêtre de l'Oratoire

Abbaye de la Lucerne, La Haye­

Pesnel, Manche, France. Vittore BRANCA, Segretario Generale delle Fondazione Giorgio Cini, Pro­ fessore all' Università di Padova, Cannaregio 21SO, Traghetto Madda­ lena, Venezia, Italie. Michael-Robert BRUCE, B.A., Avocat, Corriewood, Castlewellan Co. Down, Irlande du Nord. Mgr Aristide BRUNELLo, Delegato Associazione « Oriente Cristiano», Viale dell'Università 25, Roma, Italie. Abbé Paul CANART, Scrittore della Biblioteca Vaticana, Biblioteca Aposto­ lica Vaticana, Città del Vaticano. Francesco CARNELUTTI, Presidente del Centro di Cultura e Civiltà della Fondazione Giorgio Cini, Professore all' Università di Roma, S. Polo

2 035, Venezia, Italie. Augusto CARTONI, Giornalista, Via del Teatro Valle 52, Roma, Italie. Don Bernardo CIGNITTI, O.S.B., Abate Visitatore, Finalpia (Savona), Italie. Manolis CHATZIDAKis, Directeur du Musée Benaki, 1 rue Koumpari, Athènes, Grèce. R . P. Jean DARROUZÈS, A.A., 8 rue François Ier , Paris se, France. Abbé Jean DÉCARREAUX, Sbis rue de la Baume, Paris se , France. Dimitrije DIMITRIJEVIé, Professeur à l'Université de Belgrade, Visnijéeva 5, Beograd, Yougoslavie. Dom Irénée DoENS, O . S .B. , Monastère de Chevetogne, Belgique. R.P. C. J. DuMONT, O.P., Directeur du Centre !stina, Boulevard d'Auteuil 25, Boulogne-sur-Seine (Seine), France. Ragna ENKING, Archeologo, Via Vittoria 64, Roma, Italie. Tommaso FEDERICI, Professore al Pontificio Ateneo S. Anselmo, Vicolo Savelli 1 1, Roma, Italie. Enrica FoLLIERI, Professore all' Università di Roma, Via Livorno 15, Roma, Italie.

INTRODUC TION

19

Ferdinando FoRLATr, Soprintendente alle Antichità, Cannaregio 3838, Venezia, Italie. Don Egidio GAVAZZI, O.S.B., Abate del Monastero di S. Scolastica, Subiaco (Roma), Italie. Deno GEANAKOPLos, Professeur d'histoire byzantine et médiévale, 315 Lin­ coln Hall, University of Illinois, Urbana, Ill., U.S.A. Don Anselmo GrABBANr, dei Camaldolesi, Camaldoli (Arezzo) , Italie. Marcello GIGANTE, Professore all' Università di Trieste, Via del Promon­ torio Il, Trieste, Italie. Ada GoNZATO, Assistente Filologia Bizantina Università di Roma, via Mar­ tiri della Libertà 4, Padova, Italie. Dom Jean GRrBOMONT, O.S.B., Abbazia di S. Girolamo, Via di Torre Rossa 1, Roma, Italie. Sergio GROTOFF, Via Collalto Sabino 30, Roma, Italie. André GurLLOU, Secrétaire général de l'École française de Rome, Palazzo Farnese, Roma, Italie. Dom Benno GUT, O.S.B., Abate Primate dell' Ordine dei Benedettini, Via di Porta Lavernale 21, Roma, 1 talie. Ambasciatore HADJIVAssruou, Ambasciata Reale di Grecia, Roma, Italie. Adolf Max HAKKERT, Historien, jan v. Eyckstraat 31, Amsterdam, Pays-Bas. Bernard HAMILTON, Dr. Lecturer in Mediaeval History, University of Nottingham, 24, Queen's Road, Wellington (Surrey) , Angleterre. Andrea IVANKA, Professeur à l'Université de Graz, Hauptstrasse 49, Vienne 1 7, Autriche. Giovanni KARAYANNOPULos, Professeur à l'Université de Salonique, Pane­ pistimion, Thessalonique, Grèce. R.P. Oreste KÉRAMÉ, Archimandrite, Référendaire du Patriarche Maxi­ mos IV, Patriarcat Grec-Catholique, Faggala, Le Caire, Égypte. Mgr Basile KRIVOCHEINE, Archevêque orthodoxe russe de Bruxelles et de Belgique, 29 rue des Chevaliers, Bruxelles 5, Belgique. Dom Emmanuel LANNE, O.S.B., Rettore del Collegio Greco, via del Ba­ buino 1 49, Roma, Italie. Bruno LAVAGNINI, Professore ali' Università di Palermo, via Noto 34, Pa­ lermo, Italie. Domjean LECLERCQ, O.S.B., Abbaye de Clervaux, Grand Duché de Luxem­ bourg. Dom Basile VAN LEEUWEN, O.S.B., Monastère du Christ-Roi, Rivierenhof, Gelrode-Betekom, Belgique. Paul LEMERLE, Professeur à la Sorbonne, 60 rue François Jer, Paris se, France. Dom Germano LusTRrssrMr, O.S.B., Abbazia di S. Giorgio, Venezia, Italie. Manoussos MANOUSSAKAS, Professeur à l'Université de Salonique, rue Navarinou 15, Athènes, Grèce. Fausta MARCHESE, Benedettina, Via dell' Olmata 9, Roma, Italie. Don Teodoro MrNrscr, Abate esarchico della Badia Greca di Grottaferrata (Roma), Italie. Elpidio MroNr, Professore ali' Università di Padova, Via Paleocapa 72, Padova, 1 talie.

INTRODUC TION

20

Chanoine Charles M oELLER, Professeur à l'Université de Louvain, rue van Mons 109, Louvain, Belgique.

Paul M YLONAS, Professeur à l' É cole supérieure des Beaux-Arts, rue Psylla 6, Athènes, Grèce. Patricia Mary McNuLTY, Lecturer in Medieval History, University College of North Wales, Caernarvonshire, Angleterre. R . P. Samuele OLIVIERI, O.F.M., Convento S. Francesco, Fiesole (Firenze), Italie. Don Gregorio PE Nco, O.S.B., Badia di Finalpia, Savona, Italie. Ann e-Marie PERCHENET, Responsable du Mouvement Œcuménique Univer­ sitaire« l'Amitié>> , 29, avenue Gabriel Péri, Vincennes (Seine), France. Agostino PE RTUSI, Professore all' Università Cattolica di Milano, via C. Sa­ lutati 10, Milano, Italie. Georges PETROUNAKos, Consul de Grèce, 1720 S. Marco, Venezia, Italie. Linos PoLITIS, Professeur à l'Université de Thessalonique, rue Angelaki 1, Thessaloniki 13, Grèce. Catherine PoLOUKHOFF, religieuse, 26, rue d'Alleray, Paris J5e, France. Marie-Louise PuRET, Ibis, rue du Bel Air, Mâcon (Seine et Loire), France. R . P. Alphonse RA Es, S.J . , Prefetto della Biblioteca Vaticana, Biblioteca Apostolica Vaticana, Città del Vaticano. Dom Olivier R oussEAU, O . S.B., Directeur de la revue « Irénikon », mo­ nastère de Chevetogne, Belgique. R . P. Francesco Russo, Viale Somma 73, Napoli, Italie.

Giuseppe S cmR 6, Professore ail' Università di Roma, via Appia Nuova 96, Roma, Italie.

Dom Athanase S CHNYDER, O.S.B. (Mariastein), Metzerlen, Suisse. R.P. André ScRIMA,

Archimandrite, 25 boulevard d'Auteuil, Boulogne s/

Seine (Seine), France. Angelo S PANIO, Presidente della Fondazione Giorgio Cini, Calle G. Gallina

6381, Venezia, Italie. Ambasc. Francesco M. TALIANI, Presidente Commissione ltaliana UNESCO. Don Isidoro TELL O.S.B., Abate della Badia di Praglia, Praglia (Padova), Italie. Maria THEOCHARIS, Stavropoulou 3, Athènes, Grèce. Mgr Serapione U LUHOGIAN, Arcivescovo Abate dell' Abbazia di S. Lazzaro, S. Lazzaro, Venezia, Italie. Sua Erninenza il Cardinale Giovanni URBANI, Patriarca di Venezia, Pa­ triarcato, Venezia, I talie. R. P. Giuseppe VALENTINI, S.J., Professore all' Università di Palermo, Casa S. Fedele, Piazza S. Fedele, Milano, Italie. Don Mauro Luigi VERZICH, O. S.B., Abate Presidente Cong. di S. Adal­ berto, via della Pisana 342, Roma, Italie. Léandre VRANoussis, Professeur,

Directeur des Archives Médiévales de

l'Académie d'Athènes, rue Sina 17, Athènes 144, Grèce. Gaston WESTPHAL, 119 avenue Coghen, Bruxelles 18, Belgique. Léon Z ANDER, Professeur, (Seine), France.

4,

rue d'Alsace-Lorraine,

Boulogne-sur-Seine

1

L'INTERPRÉTATION PALAMITE DE LA VISION DE SAINT BENOÎT par Emmanuel LANNE, O.S.B. Chevetogne - Rome

ANS la troisième partie de la première de ses célèbres Triades

D

pour la défense des saints hésychastes de l'Athos, au paragraphe 22 de la belle éditioon que nous a donnée le P. Jean Meyendorffl , S. Grégoire Palamas qui est en· train d'expliquer comment les saints peuvent voir la lumière divine, en vient à citer l'exemple de S. Be­ noît. A vrai dire, le père du monachisme occidental n'est pas nommé explicitement dans le texte, mais l'identification faite par l'éditeur est certaine, comme il est facile de le montrer. Un lecteur de l'un des meilleurs manuscrits des Triades, le Coislin 1 00, du xv e siècle, le copiste lui-même, peut-être, ne s'y est pas trompé, qui a écrit en mar ge Bevünwr:oç 2• Et, d'ailleurs, que Palamas se réfère à la vision de S. Benoit, cela résulte avec évidence du texte lui-même. Non seulement le fait rapporté, de façon assez sommaire, comme on le verra, mais les mots mêmes utilisés sont em­ pruntés, pour l'essentiel au moins, au récit des Dialogues de S. Gré­ goire le Grand. Enfin ici l'argument ex silentio, si l'on peut dire, a une valeur tout à fait particulière. Le docteur hésychaste dit en effet : « Un autre saint - il vient de se référer à Macaire - parmi les plus parfaits, a vu l'univers entier comme enveloppé par un seul rayon de ce soleil intelligible . . . » S. Benoit est donc pour lui l'un des modèles les plus achevés du moine contemplatif, l'un des plus

! . Jean MEYENDORFF, Grégoire Palamas, Défense des saints hésychastes. Introduction, texte critique, traduction et notes, Louvain, 1 959, pp. 1 56- 1 6 1 (vol. I) ; voir aussi T(!'T(YO­ fJ.loV -roii JlaJ.ap.ü. .Evyyeap.p.a-ra. Top.or; A', èmp.eÂelQ. Jlav. K. X fJ. �a-r o v. Thes­ salonique, 1 96 2 , pp. 432-433. 2. Ibid., p. 1 65, n. 3.

22

E. LANNE

parfaits parmi ces saints auxquels se réfère la tradition spirituelle qu'il défend. Il n'est pas nommé pourtant et ceci pour un motif bien compréhensible. Il est le père du monachisme de ces Latins abhorrés. Le nommer pourrait paraître rattacher l'expérience mystique des Athonites à cet esprit occidental que Palamas combat indirectement chez Barlaam. L'habileté de la polémique veut qu'il taise ce nom que ses lecteurs plus cultivés n'auront, d'ailleurs, pas de peine à reconnaître. On sait, en effet, que depuis la réforme de S. Athanase et la fondation de la grande Lavra, et la Règle de S. Benoit et sa vie, telle que la rapporte S. Grégoire, font partie du patiimoine spirituel des moines athonites 3• L'anonymat duquel Palamas recouvre l'exemple qu'il allègue est donc purement con­ ventionnel, commandé par des raisons d'opportunité. Une fois admise sans discussion possible l'identité du saint avec Benoit de Nursie, avant de passer à l'examen de ce passage des Triades pour relever les éléments de la narration et du commen­ taire de S. Grégoire le Grand que le docteur hésychaste a jugé utile de rapporter à l'appui de son interprétation, on doit s'arrêter quelque peu sur le récit des Dialogues. Le chapitre XXXV du second livre des Dialogues où Grégoire traite de la célèbre vision, se divise nettement en deux parties séparées entre elles par une question que pose au pape le diacre Pierre. La première est uniquement narrative ; l' autre est l'expli­ cation que Grégoire donne à Pierre de la possibilité et du mode de cette vision. Comme on le verra, elle n'est pas la moins importante pour comprendre l'usage qu'a fait Palamas de ce récit. La narration de S. Grégoire est bien connue. Toutefois ce n'est pas le texte original latin que méditaient les moines athonites, mais la version grecque faite par le pape S. Zacharie (741-752). Or cette version dont nous avons une bonne édition due au célèbre archi­ mandrite de Grottaferrata, Joseph Cozza-Luzi, n'est pas une tra­ duction servile 4• Elle comporte souvent des explicitations, qui sans être pour autant des amplifications arbitraires, lui donnent de temps à autre l'allure d'une paraphrase, et ceci sur des points importants 3. Cf. H. G. BEeK, Die Benediktinerregel auf dem Athos, dans « B.Z. ; 44 ( 1 95 1 ) pp. 2 1-24, J. LEROY, S. Athanase l'A thonite et la Règle de S. Benoit, dans « R.A.M. » 29 ( 1 953) , pp. 1 08- 1 22. 4. Historia S.P.N. Benedicti a SS. Pontificibus Romanis Gregorio I descripta et Za­ charia graece reddita... cura Iosephi CozZA-Luzi, Tuscu1ani (Grottaferrata), 1 880.

L'INTERPRÉ TA TIO N PA LAMITE DE LA VISIO N DE S. BENO i T

23

touchant notre sujet. Elles permettent, en effet, de mieux comprendre l'interprétation qu'a donnée Palamas du phénomène mystique. Notons tout d'abord que par deux fois, pour déclÎre ce qui apparaît aux yeux de S. Benoit, le pape Zacharie use d'une tournure qui accentue l'aspect visuel de l'événement. Là où Grégoire dit simple­ ment : vidit Jusam lucem desuper. .. , Zacharie inter prète: eMèv �al Mov cpon:oxvala ècp&.v'Yj n'OÀÂ� oveav60ev : « il vit et voici qu'apparut une abondante effusion lumineuse venant d'en-haut ». Un peu plus loin, la phrase essentielle du récit qui va amener la question du diacre Pierre, dit simplement chez Grégoire : quia... omnis etiam mundus velut sub uno salis radio collectus, ante oculos ejus adductus est, ce que Zacharie rend par : El/Jov yàe ... �al i/Jo v 8).oç o �6ap,oç wç v:rto p,lav r:ov �Uov à�ûva �"' avvaOeotaOelç : « il vit, en effet, . . . e t voici que l e monde entier, comme sous u n unique rayon d e soleil se trouvait rassemblé >>. On jugera, peut-être, qu'il ne s'agit là que d'une simple cheville de rédaction, maladroitement répétée. D'autres explications de ce genre nous obligent pourtant à relever que les légers fléchisse­ ments de la version par rapport au latin original vont toujours dans le même sens. Au moment où Benoît, les yeux fixés sur l'éclat de cette lumière éblouissante, voit l'âme de Germain de Capoue dans une sphère de feu, portée au ciel par les anges, Grégoire nous dit qu'il appelle le diacre Servandus : Tune tanti sibi testem valens adhibere miraculi, ce qui devient chez Zacharie : « Alors le vénéré père Benoit voulant rendre le diacre Servandus participant et témoin de cette redoutable vision . . . » 5• Peu après, Grégoire dit brièvement que Servandus ascendit, respexit, partemque tam lucis exiguam vidit. Zacha­ rie amplifie : « stupéfié, il monte rapidement. Mais ce qu'il con­ temple, ce n'est pas l'ensemble de la vision ; il voit seulement une petite partie de cette lumière » 6• A ces exemples on peut en ajouter d'autres. Zacharie nous dit que Benoh raconta à Servandus « la suite des choses qu'il avait contem­ plées » 7 , là où Grégoire écrivait simplement per ordinem, quae juerant gesta narravit. Dans la question même que pose le diacre Pierre, deux petites additions de Zacharie donnent à la vision une portée eschatolo·

5. Op. cit., p. 1 68 . . . 1:ijç cpofJeeaç 7:aV7:1jÇ oeauewç uowwvov 1:e uai J"cle'I:Vf!a. 6. Id., pp. 1 68- 1 70. 7. Id., p. 1 70 . .. ME(! e8eauam.

24

E. LANNE

gique qui n'est pas sans intérêt pour j uger de l'interprétation pala­ mite. Il demande « comment devant les yeux du juste le monde tout entier peut êtt e rassemblé comme sous un unique rayon de soleil, avant l'universelle résurrection » 8, alors que Grégoire disait seulement : quia ante oculos ipsius quasi sub uno solis radio collectus omnis mundus adductus est. A l'explication de Grégoire qui répond à son diacre, Zacharie apporte ici encore l'une ou l'autre variante. Chez Grégoire c'est l'amplitude de la mens intérieure du voyant qui s'étend par l'effet même de la lumière de la vision. Pour Zacharie, c'est la contem­ plation (Oeœela) de la lumière qui s'étend à l'intérieur du vovç et qui déploie en Dieu ce même vovç. Plus loin Zacharie parait comprendre que l'âme du voyant est dilatée en sorte que ravie en Dieu elle puisse contempler sans difficulté toute chose qui se trouve à l'intérieur de Dieu (8vr5o v) , alors que Gtégoire écrit : videntis animus dilatatus, qui in Deo raptus llidere sine dijjicultate potuit omne quod infra Deum est 9• Enfin Zacharie oppose explicitement aux yeux du dehors (exte­ rioribus oculis de S. Grégoire) les yeux spirituels de l'âme 10, alors que l'auteur des Dialogues ne parlait que de la mens. La même explici­ tation se retrouve mot pour mot au chapitre VII du livre IV, où S. Grégoire rappelle en quelques lignes presque identiques à celle du livre II, la vision de S. Benoit, lorsque Zacharie traduit les termes quasi sub uno solis radio cunctum mundum vidit par : « comme sous un unique rayon de soleil, il contempla avec les .yeux .spirituels le monde entier rassemblé >> n. Dira-t-on que Zacharie a forcé la pensée de GrégoÎl e le Grand par ses explicitations et additions ? La réponse est complexe. Comme 8 . Id. , ibid. : neo t:fir; �otvfir; dvaOTaaewr;. 9. Id. , pp. 1 72 et 1 73. Il est possible que Zacharie ait lu intra là où l'original portait infra. On n'oubliera pas non plus qu' en bas-latin irifra a souvent le sens d' intra; cfr. Du CANGE, Glossarium ad Scriptores mediae et injimae Latinitatis, sub voce « irifra ». Il n'en reste pas moins que le sens obvie du texte de Grégoire indique ce qui se trouve « au-dessous » de Dieu; tout le contexte l ' indique. Que l'on se rappelle ce qui précède dans la réponse de Grégoire : et dum sub se conspicit exaltata . . . Et la phrase qui suit . . irifra Deum est, n'est pas moins claire : . . . quia ad superÜJra rapuit, ei quam angusta essent omnia inferiora monstrauit. Il est donc tout à fait significatif que Zacharie ait spontanément traduit par « à l'inté­ rieur de » sans tenir compte du contexte. 1 0. Id., p. 1 72. 1 1. Cf. op. cit., p. 168 en note. .

L'INTERPRI1TATIO N PALAMITE DE LA VISIO N DE S. BENO I T

25

tout traducteur intelligent, Zacharie essaie de rendre la pensée de son prédécesseur le plus fidèlement possible, mais en cherchant à la rendre compréhensible au lecteur de son temps. Plus d'un siècle le sépare de lui, et, entre eux deux, il y a eu la diffusion des œuvres du Pseudo-Denys et surtout la théologie de Maxime le Confesseur. Le pape du vnre siècle se croit donc autorisé à introduire une terminologie plus systématique que celle de Grégoire, à expliciter sa pensée par de brèves additions qui se rattachent à une tradition mystique de la lumière divine déjà plus .évoluée. Mais son prédé­ cesseur, qui écrivait dans les dernières années du vre siècle, ne lui traçait-il pas déjà la voie par l'interprétation si réaliste qu'il donnait de la vision de S. Benott ? Ne disait-il pas en effet : « . . . animae videnti Creatorem angusta est omnis creatura quaelibet ; etenim parvum de luce Creatoris aspexerit, breve ei fit omne quod creatum est : quia ipsa luce visionis intimae mentis laxatur sinus, tantumque expan­ ditur in Deo, ut superior existat mundo ; fit vero ipsa videntis anima etiam super semetipsam. Cumque in Dei lumine rapitur super se, in interioribus ampliatur ; et dum sub se conspicit exaltata, conpraehendit quam breve sit quod conpraehendere humiliata non poterat. Vir ergo qui intueri globum igneum, angelos quoque ad caelum redeuntes videbat, haec procul dubio cemere nonnisi in Dei lumine poterat. Quid itaque mirum si mundum ante se collectum vidit, qui sublevatus in mentis lumine extra mundum fuit? Quod autem collectus mundus ante ejus oculos dicitur, non caelum et terra contrecta est, sed videntis animus dilatatus, qui in Deo raptus videre sine difficultate potuit omne quod infra Deum est. In ilia ergo luce, quae exterio­ ribus oculis fulsit, lux interior in mente fuit, quae videntis animum, quia ad superiora rapuit, ei quam angusta essent omnia inferiora monstravit» 12•

Il fall ait citer ce long passage pour saisir l'argument que va en tirer Palamas. On y trouve rassemblés plusieurs éléments qui consti­ tuent toute une théorie de la possibilité pour l'homme de voir déjà en ce monde la lumière divine. Analysons-les rapidement en rele­ vant au passage les explicitations ou interprétations de Zachar ie. Tout d'abord Benoit, dans la lumière d'en haut qui l'a enveloppé, a vu son Créateur. Il y a apparemment identification entre la lumière et Dieu, bien que la phrase suivante paraisse les distinguer, puisqu'elle exprime l'idée que l'âme n'a vu qu'un peu de la lu­ mière du Créateur. Cette apparente contradiction n'est pas sans intérêt pour mieux comprendre la distinction que fera plus tard Palamas. L'homme peut voir son Créateur, c'est-à-dire qu'il peut 1 2. Id., pp. 17 1-173.

26

E. LANNE

voir la lumière de son Créateur, ou plutôt une faible partie de cette lumière. Mais enfin cette lumière qui dilate l'amplitude de sa mens au delà des dimensions de l'univers créé tout entier, lui donne déjà un accès direct à Dieu. En Dieu l'âme se dépasse elle-même. Elle voit avec le regard de Dieu. La preuve en est qu'avec le globe de feu, Benoit voyait aussi les anges qui retournaient au ciel. Cela n'était possible que par ce qu'il regardait dans la lumière même de Dieu cc qui est au-dessous de Dieu. Pour Zacharie : ce qui est à l'intérieur de Dieu, car · tout le cosmos est récapitulé en Dieu . On aurait là chez le pape du vm e siècle un écho des idées les plus remarquables de S. Maxime 13• Quoiqu'il en soit, Grégoire affirme bien que l'âme envahie par cette lumière d'en haut est dilatée bien au delà des dimensions du monde et voit les choses créées comme Dieu lui-même les voit. Il insiste sur cette dilatation de la mens du voyant. Enfin, dernier point, et non le moindre, les yeux extérieurs, c'est-à-dire les yeux charnels du corps du voyant participent réellement à cette lumière et à cette vision. Par cette lumière qui frappe les sens, c'est la lumière intérieure elle-même résidant dans la mens infiniment dilatée, qui se manifeste. La théorie de Grégoire ne va pas au delà. Elle devait suffire cependant à ouvrir des perspectives vertigineuses au mysticisme du moyen âge monastique et à poser une question difficile aux spéculations de la scolastique. Par deux fois au moins S . Thomas d'Aquin s'efforcera d'y répondre. On aura l'occasion d'y revenir plus loin. Le pape Zacharie, de son côté, n'hésite pas à explici ter l'inter­ prétation de S. Grégoire dans le sens de la mystique byzantine alors en plein développement. Tout en conservant avec soin la structure du récit et de l'explication de S. Grégoire, il met en relief l'aspect visuel du phénomène et son caractère d'eschatologie anti­ cipée. La chose valait d'être notée.

1 3. Cf. à la fin de cet article le texte de la première Centurie cité par Haeften. Sur cette question on peut voir les travaux les plus récents de dom Polycarpe Sherwood, en particulier The Earlier Ambigua of S. Maximus the Confessor and his Refutation of Origenism, Rome, 1 96 1 , et la thèse, malheureusement encore inédite, de son élève, dom Maurus WALLACE, Affirmation and Negation in the Theology of St. Maximus Confessor (Rome, Santo Anselmo, 1 959) . On consultera aussi les quelques pages qu'y a consacrées V. LossKY dans son livre posthume Vision de Dieu, Neuchâtel-Paris, 1 962, pp. 1 07- 1 1 2 , qui ne nous paraissent pas toutefois rendre compte suffisamment de la place considérable qu'occupe S. Maxime dans l'évolution de la mystique byzantine.

L'INTERPRÉTA TIO N PA LAMITE DE LA VISIO N DE S. BENOIT

27

Si l'on entreprend d'analyser maintenant le contexte dans lequel se situe chez Palamas l'allusion à la vision de S. Benoit et l'inter­ prétation qu'il en donne, on remarque d'emblée que l'évolution de la pensée mystique de Byzance a accentué encore chez le docteur hésychaste l'infléchissement que nous relevions chez le pape Zacharie. L'interprétation palamite du récit de S. Grégoire s'insère, en effet, dans un long développement sur la vision de l'Invisible qui est accordée à l'hésychaste 14• La pointe de la polémique porte sur le fait que le mystique ne s'élève pas à cette contemplation par la voie négative de l'abstraction. Cette méthode, déclare Palamas, appar­ tient, en effet, au premier venu qui la désire ; « elle ne transforme pas l'âme pour lui donner la dignité angélique ; elle libère la raison par rapport aux autres êtres, mais ne peut à elle seule lui procurer l'union avec les choses transcendantes » 15• L'adversaire de Badaam ne nie donc pas absolument la valeur relative du discours rationnel apophatique. Il reconnait qu'il peut libérer la raison (15u1vota) , mais non point donner l'union réelle avec le monde du divin. Par contre, la purification de la partie passionnée de l'âme est l'étape nécessaire en vue de l'union à Dieu. Cette pureté de la partie passionnée de l'âme (( libère effectivement l'intelligence (le vovç) par rapport à toutes choses en lui procurant l'impassibilité ; elle l'unit par la prière à la grâce de l'Esprit ; celle-ci lui donne la jouissance des éblouissements divins et l'intelligence acquiert par eux l'aspect des anges et de Dieu » 16• Ces quelques lignes sont importantes pour comprendre l'ap­ point que l'explication donnée par S. Grégoire de la vision de Benoit apportera un peu plus loin à la thèse qui défend Palamas. D'après le récit des Dialogues, S. Benoît était déjà parvenu au terme de sa vie quand se produisit le phénomène mystique qu'il rapporte. De plus Grégoire le Grand l'a situé tout à la fin de sa narration, juste avant le bref chapitre consacré à la Règle et le récit de la mort du patriarche 17 • C'est dire, vu son développement assez considérable, l'importance qu'il y attache pour montrer jusqu'à quels sommets peut conduire une vie tout entière consacrée à l'ascèse. Purifiée de ses passions, l'âme voit son intelligence libérée par rapport à toutes 1 4. Défense des saints hésychastes, pp. 1 5 3- 1 63. 1 5. Op. cit., p. 1 53, li. 25-28. 1 6. Id., p. 1 53 , 1. 28 à p. 1 55, 1. 2. 1 7. Dial., I I , cap. XXXV.

28

E . LA NNE

choses ; cette pureté l'unit par la prière à l'Esprit. Rappelons-nous que la vision se produit au moment où après s'être séparé de Ser­ vandus, Benoit prolonge son oraison tard dans la nuit. Plus que cela, Benoit veille toute la nuit, pendant que les frères dorment, jusqu'à l'heure des Vigiles communes. Il prie le Dieu tout-puissant. Relevons enfin la succession des termes chez Palamas : la grâce de l'Esprit-Saint à laquelle l'âme est unie par la pureté et par la prière, lui donne la jouissance des éblouissements (t-taet-taevywv) divins ; première étape. Puis Palamas ajoute « et l'intelligence acquiert l'aspect des anges et de Dieu ». Dans les Dialogues, on voit d'abord Benoit innondé par la lumière d'en haut, puis dans cette lumière, explique S. Grég3ire, l'amplitude de la mens (vovç chez Zacharie) se dilate jusqu'à embrasser le monde tout entier et la vision des anges qui portent au ciel l'âme de Germain de Capoue. L'âme du voyant toute remplie de la lumière divine, transcende le monde et se transcende elle-même. Elle est en Dieu. On ne peut nier le parallélisme qui existe ici entre la théorie de Palamas et le récit de S. Grégoire. Nous en noterons plus loin les limites, mais il n'en est pas moins réel. Palamas poursuit en soulignant le caractère sensible . et spirituel à la fois de cette vision qui prend l'homme tout entier. �< Voilà pourquoi les Pères postérieurs au grand Denys ont nommé cela ' sensation spirituelle' 18, ce qui convient mieux et exprime mieux, en quelque sorte, cette contem­ plation mystique et indicible ». Toute l'explication de S. Grégoire, et encore davantage les explicitations de Zacharie, tendront à montrer cette concomitance entre la perception de l'âme sous l'ac­ tion de la lumière divine et celle des sens physiques, des yeux char­ nels. Zacharie, on se le rappelle, amplifiant le texte des Dialogues, parle par deux fois des « yeux spirituels >>. Palamas donne l'explication de ce phénomène mystique : « Alors, en effet, l'homme ne voit véritablement ni par l'intelligence, ni par le corps, mais par l'Esprit ; et il sait à coup sûr qu'il voit surna­ turellement une lumière qui surpasse la lumière. Mais il ne cannait pas à ce moment l'organe qui lui permet de voir ; il ne peut même 1 8. Op. cit., p. 1 55, 1. 3 : aialh]C1111 nvev,uaTUC:�11 ; sur la sensation spirituelle chez Évagre, voir : 1. HAusHERR, Les Leçons d'un contemplatif, Le Traité d'oraison d' Évragre le Pontique, Paris, 1 960, pp. 45-46, 155- 1 56. Sur l'origine de cette doctrine, les indications du Patristic Greek Lexicon de G. W. H. LAMPE au mot ala07JC11�, Oxford, 1 96 1 , sont tout à fait insufiisantes.

L'IN TERPRÉ TA TIO N PALAMITE DE LA VISIO N DE S. BENOI T

29

pas rechercher la nature de cet organe, car il ne peut suivre les traces de l'Esprit >>. Et pour appuyer son dire, il se réfère à la célèbre vision de S. Paul rapportée dans II Cor. XII, 2. Mais, comme on l'aura noté, il a aj outé ici un trait qui ne se trouve pas dans le récit de Grégoire ni dans l'interprétation de Zacharie : le rôle du Saint­ Esprit. C'est là une note essentielle de la théologie palamite, un héritage de la mystique du haut moyen âge byzantin, de S. Syméon le Nouveau Théologien, en particulier. Ici Palamas se réfère à un passage d'Isaac le Syrien qui cite lui-même le grand et divin Grégoire (qui est peut-être S. Grégoire de Nysse, selon le P. Meyen­ dorff) : « La pureté du 'Jiovç, c'est ce qui permet à la lumière de l a Sainte Trinité d e resplendir au moment d e l a prière ; l e 'Jiovç alors dépasse la prière et il ne faut pas appeler cet état prière, mais en­ fantement de la prière pure envoyée par l'Esprit ; le 'Povç alors ne prie pas d'une manière définie, mais il se trouve en extase au sein des réalités incompréhensibles ; c'est là l'ignorance supérieure à la connaissance » 1 9• Ces lignes, malgré certaines analogies de vocabulaire avec l'expli­ cation proposée par les Dialogues du phénomène mystique de S. Benoit, nous situ ent dans un contexte spirituel fort différent. Nous relevions tout de suite le rôle du Saint-Esprit ; ajoutons la mention de la Sainte Trinité et surtout la place tenue par la prière pure, objet de cette purification intérieure 20 , et la conclusion qui définit cet état comme ignorance qui dépasse la connaissance. On est ici dans une pensée mystique qui dépend décidément de la tradition d' Évagre. Cette impression va être encore confirmée par le commentaire qu'y ajoute Palamas et qui va fournir le mot-clef pour introduire l'allusion directe à la vision de S. Benoit : « Cette très joyeuse réa­ lité qui a ravi Paul, qui a fait sortir son 'Povç de toute créature, qui l'a fait revenir tout entier sur lui-même, il la voit comme une lu­ mière, une lumière de révélation, mais qui ne révèle pas des corps 1 9. Id., ibid., Il. 2 3-30. 20. Sur l'origine évagrienne de la notion de « prière pure » ( "aOaeà. :neoaevx�) cf. J. LEMAiTRE ( = I. Hausherr) , contribution à l'art. Contemplation dans « Dict. Spir. » II, c. 1 783. On notera que tant la notion de « sensation spirituelle » que celle de « prière

pure » se retrouvent littéralement dans les visions de Syméon le Nouveau Théologien dont il sera question un peu plus loin. C'est par ce canal que ce vocabulaire mystique a pu être transmis à Palamas.

30

E. LANNE

sensibles, une lumière qui n'a de limites ni vers le bas, ni vers le haut, ni sur les côtés ; il ne voit absolument pas la li mite de sa vision et de la lumière qui l'éclaire, comme s'il voyait un soleil infiniment plus lumineux et plus grand que l'univers ; et au milieu, il se tient lui-même, tout entier transformé en œil. Telle est à peu près cette vision » 2 1 • La mention du soleil plus lumineux et plus grand que l'univers va amener immédiatement la réminiscence du récit des Dialogues. Mais le contexte dans lequelle elle se situe est tout à fait remar­ quable. On y reconnaît le monde de pensée et la terminologie familiers à la mystique byzantine depuis la diffusion des homélies de Macaire. Qu'il suffise de rappeler certains passages bien connus de sa première homélie ; l'expression « tout entièi e œil » pour caractériser l'âme envahie par la lumière du soleil divin, y revient plusieurs fois. Elle devient l'un des lieux communs des spirituels orientaux 22 • Et d'ailleurs Palamas mentionne ici expressément le témoignage du « grand Macaii e )). Puis il poursuit : « Un autre saint, parmi les plus parfaits, a vu l'univers entier comme enveloppé par un seul rayon de ce soleil intelligible, bien que lui non plus n'ait pas vu l'essence et la mesure de ce qu'il voyait, mais seul ement la mesure à laquelle il a pu s'y rendre lui-même réceptif ; par cette contemplation, par son union supra-intelligible avec cette lumière, il n'a pas appris ce qu'elle était par nature, mais il a appris qu'elle existait réellement, qu'elle était surnaturelle et suressentielle, qu'elle était différente de tous les êtres, que son être était absolu et unique et qu'elle rassembl ait mystérieusement tous les êtres en elle-même )) 23• Ce passage se réfère donc à la vision de S. Benoit. On a dit plus haut les critères extrinsèques qui permettent de l'affii mer avec certitude. Ajoutons ici la confit mation qu'apportent les mots mêmes de Palamas. Il est vrai qu'ils ne sont pas nombreux à être empruntés directement au texte des Dialogues, mais ils sont suf­ fisamment décisifs pour qu'on ne puisse s'y tromper. « Un autre saint ... a vu l'univers entier » : l'expression « l'univers entier » se 2 1 . Id., Ibid., p. 1 55, 1. 3 1 à p. 1 57, 1 . 7. 2 2 . P.C. XXXIV, 452 AB, 462 C. Dans un contexte identique à celui de la première homélie de Macaire, à savoir l'interprétation de la vision d'Ezéchiel, se situe l'apophteg­ me de Bessarion mourant : « Le moine comme les Cheroubim et les Seraphim, doit être tout entier œil >) (Apopht. Patrum, alphab., Bessarion, I l ; P.C. LXV, 1 4 1 D) . 23. Op. cit., p. 1 57, li. 9- 1 7.

L'IN TERPRÉ TA TIO N PALAMITE DE LA VISIO N DE S. BENOIT

31

trouve quatre fois expressément chez S . Grégoire e t l'ensemble de son explication de la vision suppose, d'autre part, qu'il s'agit de tout le créé, de tout ce qui n'est pas Dieu. « Comme enveloppé par un seul rayon de ce soleil intelligible » : on doit relever ici trois changements d'inégale importance opérés par Palamas vis-à-vis du récit rapporté par Grégoire-Zacharie. Pour le mot « enveloppé >> l'auteur des Triades emploie le terme 'lt8(!LBX,6peva, alors que Zacharie utilise : avvaOeotaOelç, avvaxOfivat, avvazOévw, ce dernier participe deux fois. Il y a une nuance de sens très légèrement différente, qui prouve seulement que Palamas n'a pas sous les yeux le texte des Dialogues au moment où l'exemple de Benoit lui vient sous la plume. Les deux autres modifications sont des additions qui ne sont pas sans poids, car elles indiquent un fléchissement de la pensée. Il écrit « ce soleil », là où Grégoire­ Zacharie parlaient « du soleil » ; il le qualifie d'« intelligible » (vorrr ov) . Il se réfère donc au soleil mystique dont la lumièr e inonde le vovç du voyant, alors que les Dialogues d'après leur sens obvie, ne parlaient que du soleil naturel. Il convient pourtant de noter à la décharge de Palamas que si Grégoire dans son récit parle d'un rayon du soleil, c'est-à-dire que si dans le phénomène qu'il rappor te, le saint a l'impression de voir un rayon du soleil créé rassemblant tout l'univers sous son regard, l'explication qu'il en donne ne laisse pas de doute, toutefois, sur le fait que ce rayon de soleil s'identifiait avec la lumière divine. Il n'en reste pas moins que l'on constate chez Palamas une transformation du récit des Dialogues, même si cette interprétation peut se justifier par l'expli­ cation donnée par S. Grégoire lui-même. Or pour comprendre la transposition opérée par le docteur hésychaste, il est intéressant de rapprocher le récit de la vision de S. Benoit d'un autre cas similaire que Palamas a sûrement connu, puisqu'ii appartient à la tradition mystique à laquelle il s é rattache directement : celui de S. Syméon le Nouveau Théologien. Par deux fois, au moins, son biographe, Nicétas Stéthatos, décrit les phénomènes lumineux dont il fut l'obj et. Le premier récit surtout a de telles affinités avec celui des Dialogues qu'il vaut la peine de l'examiner assez soigneusement, bien qu'il soit relativement connu 24• 24. Vie de Syméon le Nouveau Théologien par Nicétas STÉTHATos, éd. I. Hausherr, dans « Orientalia Christiana )) XII, n. 48, Rome 1 928, pp. 8- 1 0. Cfr. J. LEMAÎTRE, art. supra cil., c. 1 852 .

32

E. LANNE

« Une nuit qu'il était en prière et que son intelligence purifiée était unie à l'intelligence première, il vit une lumière d'en haut, jetant tout à coup du

haut des cieux ses clartés sur lui, lumière pure et immense, éclairant tout et produisant une splendeur pareille au jour. Illuminé lui aussi par elle, il lui semblait que la maison tout entière, avec la cellule où il se trouvait, s'était évanouie et avait passé en un clin d'œil au néant, que lui-même se trouvait ravi en l'air et avait oublié entièrement son corps. Dans cet état, comme il disait et écrivait à ses confidents, il fut alors rempli d'une grande joie et inondé de chaudes larmes ; stupéfait devant l'étrangeté de ce merveilleux événement, car il n'était pas encore initié à de pareilles révélations, il criait à haute voix, sans se lasser : « Seigneur, ayez pitié de moi », comme il s'en rendit compte une fois revenu à lui ; car au moment même, il ignorait tout à fait que sa voix parlait et que ses paroles étaient entendues au dehors. Dans cette lumière donc, il reçut la force de voir, et voici que lui apparaît vers

les hauteurs du ciel une sorte de nuée très lumineuse, sans forme ni contours, et pleine de l'ineffable gloire de Dieu. Et à la droite de cette nuée il aperçut debout, son père Syméon le Studite dans le vêtement qu'il avait coutume de porter de son vivant, regardant fixement cette lumière divine et lui adressant sans aucune distraction ses prières. Ayant passé ainsi en extase un temps considérable, il ne sentait pas s'il était alors dans son corps ou hors de son corps, comme il le dit et l'affirma depuis. Très tard enfin, cette lumière s'étant peu à peu retirée, il se revit dans son corps et à l'intérieur de sa cel­ lule, et il trouva son cœur rempli d'une joie ineffable et sa bouche criant à haute voix, comme il a été dit, « Seigneur, ayez pitié », et sa personne tout entière inondée de larmes plus douces que le miel. A partir de ce moment, il sentit son corps devenu subtil et léger et comme spirituel, et ce sentiment persista longtemps. Tel est l'effet de la pureté, et si grande est l'action de l'amour divin dans les âmes vertueuses ».

Comme on l'aura remarqué, les points de contact entre le récit de Grégoire le Grand et celui de Nicétas Stéthatos sont nombreux, surtout dans la première partie de la narration. Le phénomène se produit la nuit, pendant la prière de Syméon. Une lumière d'en haut jette tout à coup ses clartés sur lui et le transporte hors de lui-même. Dans la lumière il voit une apparition venant du ciel : la gloire de Dieu, et à la droite de cette vision, son père spirituel, Syméon le Studite. Toutefois, quelques détails sont entièrement propres au récit de Nicétas : la joie et le don des larmes, l'invocation « Seigneur, ayez pitié ». Ils sont caractér istiques de la spiritualité orientale et de la mystique hésychaste en particulier. Enfin on relèvera deux diver­ gences notables entre Nicétas et Grégoire : la vision se produit au début de la carrière de Syméon, alors qu'elle est le couronnement de celle de Benoit. De plus Benott voit le monde entier rassemblé

L'INTERPR É TA TIO N PALAMITE DE LA VISIO N DE S. BENOI T

33

comme sous un rayon de soleil, alors que pour Syméon en extase l'existence même du monde semble avoir disparu. Le P. Hausherr dans l'édition qu'il donna autrefois de la vie de Syméon par Nicétas Stéthatos remarque que si cette vision est confirmée par les récits autobiographiques du saint, le biographe a ajouté de son cru d es détails dont ne parle pas Syméon lui-même 25, Mais peu importe pour nous, puisque le récit est substantiellement le même et qu'en définitive ce qui compte est l'interprétation donnée à de tels phénomènes mystiques par l es auteurs spirituels à la lecture desquels Palamas s'est formé. Dans le récit de Nicétas, comme d'ailleurs dans les œuvres mêmes de Syméon, la mystique lumineuse, décrite en termes sensibles, tient une place considérable. Il serait trop long de relever ici tous les traits qui y font allusion. Il faut dire pourtant quelques mots de l'autre narration faite par le biographe de Syméon, qui se situe, celle-ci, à la fin de la carrière terrestre du Nouveau Théologien, comme pour Benoît 26• Bien que racontée avec plus de détails, cette vision comporte à peu près les mêmes données que la pre­ mière : il est en prière la nuit, une lumière l'environne ; la maison et tout le reste s'éclipsent à ses yeux. « Dans une extase totale, de tout son voiiç il fixait la lumière qui lui apparais­ sait, dit Nicétas ; elle s'accroissait peu à peu, faisait briller l'air de plus en

plus, et il se sentit lui-même sorti avec tout son corps, des choses terrestres. Comme cette lumière continuait à briller de plus en plus vivement et devenait au-dessus de lui pareille au soleil dans la splendeur de son midi, il s'aperçut qu'il était lui-même au centre de la lumière et tout rempli de joie et de larmes par la douceur qui, de si près, envahissait son corps tout entier. I l vit l a lumière elle-même s'unir d'une façon incroyable à s a chair et pénétrer peu à peu ses membres ».

Ici encore, bien des traits communs avec l a vision de S . Benoît. Toutefois le double caractère lumineux et extatique de la vision est plus marqué. La lumière n'est pas un rayon de soleil qui ramasse le monde entier, mais le soleil l ui-même brillant en son midi. Joie et larmes sont à nouveau présentes. Et surtout Syméon est l'obj et d'un transport qui lui fait perdre « le sentiment de la forme, de l'attitude, de l'épaisseur, des apparences de son corps, et il cessa de pleurer », ajoute Nicétas. Ce dernier point est important, car il 25. Op. cit., p. LVI et ss. ; le récit autobiographique de la vision est à la p. LIX, 26. Op. cit., pp. 92-96.

34

E. LA NNE

introduit directement ce qui suit : Syméon anticipe déjà réellement l'état eschatologique. Les larmes n'ont plus de raison d'être pour lui. « Une voix sort de la lumière qui dit : Ainsi doivent être trans­ formés les saints qui seront encore en vie, quand retentira la trom­ pette suprême, et, entrés en cet état, ils seront enlevés, comme le dit Paul ». Ces différentes notes sont très remarquables. Le trait eschatolo­ gique, nous l'avions déjà rencontré sous la plume de Zacharie tra­ duisant la demande de Pierre à Grégoire dans le récit des Dia­ logues. Il est devenu chez Palamas une pièce maitresse de sa théorie mystique. Malgré des points de contact incontestables avec la vision de S. Benoît, les narrations grecques se situent donc dans un climat sensiblement différent qui permet de mieux com­ prendre l'interprétation qu'en donnera le docteur hésychaste. Syméon le Nouveau Théologien est exactement le contemporain de S. Athanase l' Athonite, mais leur itinéraire spirituel s'est effectué en sens inverse puisque l'un est venu du cénobitisme à l'hésychasme, alors que l'autre s'étant fixé sur le mont Athos pour y mener la vie d'anachorète, devint le grand instaurateur de la vie commune sur le modèle de l'idéal studite. Si les visions de Syméon se situent dans la ligne du phénomène mystique dont a été l'obj et le patriarche de Nursie, nonobstant les différences que l'on vient de relever, on sait d'autre part qu'Athanase s'est fortement inspiré de la Regula monaste­ rwrum. Un demi-siècle plus tard, un autre grand moine byzantin, fon­ dateur et auteur spirituel à son tour, fit un large usage des Dialogues de Grégoire le Grand : Paul, fondateur de l' Evergétis, dit pour cela Evergétinos, dans les quatre livres de sa Synagogè 27• Or dans la neu­ vième « Hypothèse » de son premier livre, il cite dans une version abrégée les deux visions de S. Benoit dans l'ordre du II e livre des Dialogues : l'âme de sa sœur qui monte au ciel sous la forme d'une colombe et l'âme de Germain de Capoue, et il y ajoute le récit de la mort du saint lui-même. Paul Evergétinos rapporte en effet ces 27. Les deux premiers livres de la Synagog� de Paul Evergétinos ont été réimprimés récemment par les soins du Kathigoumène Victor Matthaiou, en deux volumes, Athè­ nes, 1957- 1 958. Je dois à mon confrère dom Michel Van Parys d'avoir attiré mon attention sur le texte d'Evergétinos et sur divers aspects de la tradition mystique orien­ tale. Qu'il en soit ici remercié bien fraternellement.

L'INTERPR É TA TIO N PALAMITE DE LA VISIO N DE S. BENOI T

35

trois récits parmi les textes qui illustrent le dessein qu'il s'est proposé dans l'Hypothèse : démontrer aux moines, selon le témoignage des hagiographes, où vont les âmes des défunts et quel est leur état après leur séparation du corps. Les trois chapitres de Grégoire lui vien­ nent donc à point. Il n'est pas sans intérêt de comparer sa version tant avec celle de Zacharie qu'avec l'original latin. Dans la finale du chapitre sur la mort de Ste Scholastique, qui précède donc immédiatement la narration de la vision qui survint à Benoit au moment du décès de l'évêque de Capoue, Zacharie, pour sa part, a déjà fait une petite addition qui n'est pas sans signification. Benoit levant les yeux vit l'âme de sa sœur sortant de son corps sous la forme d'une colombe, pour pénétrer dans les mystères du ciel. Il fait ensevelir Scholastique dans le tombeau qu'il s'était préparé. Et le pape Grégoire ajoute : Quod facto contigit, ut quorum mens una semper in Deo Juerat, eorum quoque corpora nec sepultura separaret ; ce qui devient chez Zacharie : « Leurs voûç étant, en effet, unis l'un en l'autre dans l'Esprit-Saint et se trouvant toujours liés en Dieu, la tombe ne pouvait pas non plus séparer leurs tr ès saints corps >> 2 8• La mention de l'Esprit-Saint qui les unissait, a été appelée très probablement par « la forme d'une colombe » (èv e'tbet negtetr:egiiç) qu'avait revêtue l'âme de Scholastique 2 9 • Paul Evergétinos, qui abrège la phrase, ne conserve que la mention de l'union dans l'Esprit-Saint et supprime le second membre qui dépendait cependant directement de l'original latin « et se trouvant toujours liés en Dieu » 30• Puis au paragraphe suivant il commence la narration de la grande vision de Benoît. Là aussi l'auteur de la Synagogè abrège la version de Zacharie dont il dépend pourtant étroitement. Ainsi passe-t-il complètement sous silence la mention du diacre Servandus qui fait pourtant étroitement partie du récit grégorien et a son importance, puisque Servandus apercevant une faible partie de cette lumière, témoigne par le fait même qu'il ne s'agit pas d'un phénomène mystique uniquement subjectif ou de nature purement CozzA-Luzi, op. cit., p. 1 64. 29. L'expression iv eMet :lfE(!ti1Te(!{iç ne se trouve pas telle quelle dans les récits évangéliques du baptême du Christ. Il est très probable par contre que l'addition de Zacharie a été inspirée par un texte liturgique comme celui de l'apolytikion du 6 jan­ vier : l(at TO nvwpa Ev el!5et :lfE(!IGTE(!aÇ 30. Paul EvERGÉTINOS, Evvaywy� nov 8eorp86yywv érJflllTWV vol. I, Athènes, 1 957, p. 94. 28.

..•

•••

•.•

36

E. LANNE

intellectuelle. On pourrait penser de prime abord que si Evergé­ tinos abrège la narration, c'est pour centrer davantage le témoignage qu'il rapporte sur la question que se pose l'Hypothèse : l'état des âmes après la mort. En fait une collation de son texte avec celui de Zacharie montre que, malgré les abréviations, l'auteur de la Synagogè, par de menus détails, fixe son intérêt au moins autant sur la nature de la vision de Benoit que sur le problème général qui fait l'objet des citations qu'il rassemble. Pour le constater , il suffit d'examiner les modifications qu'il fait subir au texte de Zacharie. L'une de ces variantes, il est vrai, se rapporte au problème posé. A la fin du récit de Grégoire, avant la question du diacre Pierre, l'original latin donne : agnovit eodem momento fuisse illius obitum, quo vir Domini cognovit ascensum ; ce que Zacharie amplifiait déjà par « . . . son ascension au ciel » 31• Evergétinos précise : « l'ascension de son âme au ciel » 32• D'autres variantes sont, par ailleurs, sans intérêt apparent. Mais il en est aussi qui indiquent une évolution de la pensée et dénotent une accentuation nouvelle dans l'orienta­ tion propre à la mystique byzantine. Elles s'insèrent parfaitement dans la ligne qui mène de Syméon le Nouveau Théologien à Grégoire Palamas. La première des additions propres à Evergétinos se situe dans la description du commencement de la vision. Là où le latin porte : .. . tantoque splendore clarescere, ut diem vinceret lux ilia, quae inter tenebras radiasset, Zacharie paraphrase déjà : « Et cette nuit se mit à resplendir d'une lumière telle à surpasser la lumière du jour du fait que cette lumière proj etait sa clarté du haut des cieux >> 33• Quant à Evergétinos, il rend assez différemment ce membre de phrase et, tout en abrégeant Zacharie, y ajoute un élément nouveau : « et l'air se mit à briller de telle sorte qu'il pr oj etait une clarté plus grande que la lumière du jour >> 34• Ce phénomène de la luminescence de l'air est nouveau, mais on se souvient de l'avoir déjà rencontré dans la narration de la seconde vision de Syméon. C'est là un bien propre de la mystique ot ientale. Un peu plus loin Evergétinos précise que la lumière sur laquelle Benoît fixait les yeux quand il aperçut l' âme de Germain, était une lumièl e « céleste )) ( oveavlov) . 31. 32. 33. 34.

CozzA-Luzr, op. cit., p. 1 70.

Op. cit.,

p.

95.

CozzA-Luzr, op. cit., p. 1 70.

Op. cit.,

p.

94.

L'IN TERPR É TA TIO N PALAMITE DE LA VISIO N DE S. BENOI T

37

A son tour, la question de Pierre qui va amener l'explication de Grégoire, est réduite à l'essentiel, et pourtant Evergétinos y con­ serve la seconde addition de Zacharie « avant l'univer selle résur­ rection », bien qu'apparemment elle accentue encore le caractère de digression de cette longue citation des Dialogues par rapport au thème de l'Hypothèse. Il ne s'agit plus désormais de l'état de l'âme de Germain de Capoue au moment de sa mort, mais bien du pr ivilège accordé à un saint de contempler de son vivant, ce qui est réservé à l'état bienheureux après l' universelle résurrection. Dans l'explication subséquente de Grégoire, relevons encore l'une ou l'autre addition d'autant plus significative qu'Evergétinos con­ tinue à abréger le texte de Zacharie. On a dit plus haut que pour Zacharie c'est la contemplation de la lumière qui s'étend à l'inté­ rieur du vovç et qui déploie en Dieu ce même vovç. Evergétinos insiste : « qui déploie en Dieu ce même vovç en haut et l'étend (vers le haut) 35 en sorte qu'il se trouve plus élevé que tout le créé >>. Quel­ ques lignes pous loin, l'auteur de la s_ynagog3, abrégeant toujours, ajoute encore pourtant trois mots qui infléchissent sensiblement le sens du texte des Dialogues. Grégoire disait : « et pendant que (l'âme) exaltée regarde au-dessous de soi, elle saisit combien est petit ce qu'elle ne pouvait saisir quand elle était ici-bas » ; ce que Zacharie interprétait : « lorsqu'elle se contemple elle-même dilatée, elle reconnaît combien est petit ce qu'elle ne pouvait saisir quand elle était dans sa bassesse ». A son tour Evergétinos, qui reproduit la fin de la phrase dans la version de Zacharie, donne deux gloses : « elle reconnaît combien est petit ce que dans la bassesse de so n corps il (le vovç) ne pouvait saisir ou voir ». Ici il s'agit du vovç et non plus directement de l'âme. De plus la précision « de son corps » semble impliquer que l'extase transporte le voyant hors de son corps, ce qui paraît contraire à la pensée de Grégoire pour lequel le corps a une certaine participation à la vision, puisque Servandus a vu aussi quelque chose de cette lumière. Enfin l'accent est encore mis davantage sur l'aspect visuel du phénomène par l'addition du verbe lbeiv. Il faut encore dire un mot du dernier changement substantiel que Paul de l'Evergétis a fait subir à l'original. Comme Zacharie, il lit 35. Id., p. 95 : bte-xreive-r:at. On a ici probablement une réminiscence de la théorie de l'epectase de S. Grégoire de Nysse, peut-être à travers la théologie de S. Maxime. Cf. J. DANIÉLOU, Platonisme et théologie mystique, Paris 1 9542 , pp. 296-299 ; Pl. DESEILLE, art. Epectase dans « Dict. Spir. », IV, c. 785-788.

38

E. LANNE

intra au lieu d'infra 36, mais abrège le texte de telle sorte qu'il com­ pose une nouvelle phrase très courte : « Chacun des êtres, en effet, est à l'intérieur de Dieu ». On ne pouvait passer avec plus de déci­ sion aux catégories de pensée familières à la tradition mystique de S. Maxime. Ces observations sur les mutations subies par le récit des Dia­ logues à travers la lecture de Zacharie et celle d'Evergétinos, font percevoir la lente évolution qui se produit sous l'influence de la mystique propre à Byzance, dans l'interprétation de la vision. Elle est d'autant plus remarquable qu'un autre maillon de cette tradition littéraire, probablement antérieur à Evergétinos, mais dépendant sûrement lui aussi de la version de Zacharie, n'a rien retenu de la signification spirituelle de cette vision. C'est le méno­ loge de la Marcienne de Venise dont le P. O. Heiming a édité le passage qui résume de fa çon assez détaillée et précise la vie du saint patriarche 37• Au paragraphe IH qui rapporte la substance du chapitre 35 des Dialogues II en une dizaine de lignes, l'auteur anonyme n'a retenu que l'essentiel du fait miraculeux sans laisser transparaitre aucune interprétation qui lui fût particulière. Par contre les quelques traits propres à la citation d'Evergétinos, nous ont paru très caractéristiques d'une conception mystique de la vision de Dieu qui trouvera son achèvement dans les théories de Palamas. Retenons-en les notes suivantes qui apparentent Evergé­ tinos à Syméon le Nouveau Théologien : le rôle du Saint-Esprit et l'accentuation des phénomènes lumineux qui transposent le voyant dans un autre monde ; particulièrement la luminescence de l'air ; l'insistance sur la nature céleste de la lumière ; sur le caractère d'anticipation eschatologique de la vision ; l'epectase du vovç qui voit et se trouve apparemment hors du corps terrestre (ce qui n'exclut pas une transfiguration céleste de ce même corps, comme le montre la reprise par Evergétinos de la concomitance zacharienne entre la vision de la lumière par les yeux corporels et celle de la lumière intérieure qui envahit les yeux du vovç) ; l'affirmation catégorique, enfin, que tous les êtres créés que le voyant con­ temple, se trouvent à l'intérieur de Dieu. Nous voici désormais 36. Cf. p. 1 6, et n. 9. 37. O. HEIMING, Ein Bios des Heiligen Benedikt aus einem griechischen Menologium des zehnten Jahrhunderts, dans « Casinensia » I ( Montecru:sino, 1 929), pp. 6 1 -64. C'est le cod. gr. 359 de la Marcienne qui d'après Ehrhard serait du x• siècle.

L'IN TERPR É TA TION PALAMITE DE LA VISIO N DE S. BENOI T

39

munis des données essentielles qui vont fournir à Palamas la base de sa propre interprétation. A l'occasion de son allusion à la vision rapportée par Grégoire le Grand, Palamas, en effet, introduit nettement sa distinction entre l'essence divine que l'homme ne peut connaître et la gloire qui peut être objet de vision et qu'il définira plus tard comme « énergie » divine. La contemplation de la lumière et l'union du saint avec cette lumière ne lui apprennent pas ce qu'elle est par nature, mais qu'elle existe réellement, qu'elle est surnaturelle et suressentielle, qu'elle est différente de tous les êtres, que son être est absolu et unique et qu'elle rassemble mystérieusement tous les êtres en elle­ même 38 • Palamas tire donc argument du phénomène propre à la vision du patriarche de Nursie. Il a vu le monde entier, tout le créé, rassemblé sous cet unique rayon du soleil divin. Pour Grégoire, c'était la preuve de l'incomparable immensité divine par rapport à la créature. Le voyant, dilaté en Dieu, se rendait compte de l'infinie petitesse de ce qui se trouvait au-dessous de lui. Pour son traducteur Zacharie, le voyant, ravi en Dieu, contemple le monde non plus comme infiniment au-dessous de Dieu, mais comme infime à l'intérieur de Dieu lui-même. Et Evergétinos l'affirme encore plus catégoriquement. Pour Palamas, Benoît contemple la lumière divine sans pouvoir rien saisir de son essence même ; il se rend compte qu'elle est radicalement différente de tout le créé qu'elle rassemble mystérieusement en elle-même. Il connaît son existence, c'est-à-dire sa manifestation, en ce qu'elle se distingue absolument de toutes les choses qu'elle embrasse. Le docteur hésy­ chaste affirme de plus - trait que nous avons déjà relevé, mais qu'il répète ici explicitement à propos du récit des Dialogues 39 - que cette vision n'est possible qu'après une totale purification qui est l'œuvre du Saint-Esprit. Grégoire le Grand n'�n parlait pas. Zacharie faisait mention de ce rôle du Saint-Esprit juste avant la narra­ tion de la grande vision de Benoît, dans la conclusion du chapitre ayant trait à la mort de Scholastique. Evergétinos y insistait dans son abrégé. Par ailleurs Palamas met l'accent sur la joie qui s'empare du cœur du voyant, autre note qui dépend davantage de la tradition mys­ tique byzantine que du texte des Dialogues. Mais tout le poids de 38. Op. cit., p. 1 57, Il. 1 5- 1 7. 39. Id.. , ibid., Il. 1 8-20.

40

E. LA NNE

l'argumentation palamite porte sur la signification de cette lumière qu'il décrit d'après la terminologie apophatique dionysienne. Il invoque même expressément le témoignage du Pseudo-Denys à l'appui de son interprétation. Il lui sert à établir cette distinction capitale pour son système entre la nature de Dieu absolument incommunicable et la propre gloire de Dieu et son resplendissement auxquels participe le voyant, lumière que les saints appellent à bon droit « divinité » et même « divinisation-en-soi » 40• On a noté plus haut que le pape Grégoire dans son interprétation de la vision de S. Benoit pouvait sembler faire une distinction analogue entre le Créateur et la lumière du Créateur qui est aussi Dieu Lui-même. Palamas a-t-il noté cette nuance et l'a-t-il ex­ ploitée ? Il n'y fait aucun appel explicite et il est probable qu'il ne l'a pas retenue parce que la tradition spirituelle orientale, surtout depuis le Pseudo-Denys, lui fournissait un arsenal autrement abon­ dant et immédiatement utilisable pour défendre sa thèse. C'est là qu'il a puisé, ne retenant du récit des Dialogues que l'essentiel : la vision de la lumière divine qui rassemble le monde entier comme sous un unique rayon de soleil. Pour se rendre mieux compte de l'originalité de l'interprétation palamite et de son enracinement dans une pensée mystique stric­ tement orientale, il est utile de rappeler rapidement quelle a été celle qu'a donnée de ce récit la tradition latine qui durant des siècles a médité la narration des Dialogues. Benoit Haeften dans ses Disquisi­ tionum monasticarum Libri XII en a rassemblé l'essentiel en commen­ tant ce fameux passage de la vie de S. Benoit 41 • Toute la question est centrée sur un point : l'homme peut-il voir l'essence divine durant cette vie terrestre ? Que dans le royaume à venir la vision de l'essence fasse l'objet propre de la béatitude est apparemment hors de discussion. Que l'on puisse établir une distinction réelle entre l'essence de la divinité et sa gloire, ne vient même pas à l'esprit des commentateurs. Haeften cite d'abord le témoignage de S. Ber­ nard qui ne parait pas très concluant 42• Plus intéressant est celui 40. Id., p. 1 59, 11. 1 7- 1 9. 4 1 . Benedictus HAEFTENIUS, Disquisitionum monasticarum Libri XII, Anvers, 1 644, p. 1 68 ss. 42. Id., ibid. ; cf. aussi Serm. de Diversis IX, 1 , cité par dom C. BuTLER, Le Mona­ chisme bénédictin, Paris, 1 924, p. 83, n. 3. Sur le problème de la vision de Dieu dans la tradition monastique occidentale, voir aussi du même auteur : Western Mysticism, Londres, 1 922, en particulier pp. 1 32 ss.

L'IN TERPR É TA TIO N PALAMITE DE LA VISIO N DE S. BENOi T

41

de Rupert d e Deutz pour lequel i l s'agit d'une vision intérieure et non d'une vision par les yeux du corps humain 43• La notation est remarquable, car elle va directement à l'encontre de tout un cou­ rant de la mystique orientale auquel se rattache Palamas, qui veut que le corps participe d'une certaine manière à cette vision, la glorification n'affectant pas le seul intellect, mais pouvant être dès ici-bas le fait de l'homme tout entier avec son corps de chair. Parmi les auteurs cités par Haeften, c'est Maximilien Sandaeus, jésuite du xvn e siècle, qui va le plus loin44 : Non vidit oculis corpomlibus, nec viribus intellectus, nec lumine naturali, nec sola ]ide, aut per speciem creatam, sed lumine gloriae divinam essentiam, in cujus Oceano caelum et terram simul contemplatus est. /taque D. Gregorius, ait Sandaeus, existimavit omnino visionem illam spiritalem fuisse, et satis insinuai fuisse conjunctam cum visione essentiae divinae. Quand on a lu ne serait-ce que superficiellement le texte des Dialogues, on serait tenté d'être moins affirmatif que Sandaeus. On se rappelle, en effet, que si Grégoire parle de la lumière divine qui envahit la mens du voyant pour la dilater infiniment au delà du créé, il conjoint intimement cette lumière à celle que les yeux phy­ siques du voyant perçoivent : In illa ergo luce, quae exteriorib us oculis julsit, lux interior in mente fuit, quae videntis animum, quia ad superiora rapuit, ei quam angusta essent omnia inferiora monstravit. Telle est l'interprétation de l'auteur des Dialogues. La traduction grecque de Zacharie est encore plus explicite qui parle conjointement des yeux spirituels de l'âme et de ceux du corps, et Evergétinos a retenu ce trait. C'est donc pour le pape Grégoire comme pour ses interprètes grecs, l'homme tout entier qui participe à la lumière divine, chaque partie de son être en recevant ce qui est conforme à sa nature. On n'a pas l'impression qu'il s'agisse de deux lumières différentes, l'une matérielle et l'autre spirituelle, mais de deux manifestations diverses d'une unique lumière divine, l'une pour l'esprit, l'autre pour le corps. C'est d'ailleurs ce que confirme la narration même de la vision qui ne distingue nullement entre ces deux sortes de lumières, puisque Benoit dans sa prière au milieu de la nuit perçoit une lumière éblouissante qui chasse les ténèbres extérieures, puis le rayon de soleil source de cette lumière qui rassemble en lui le monde tout entier, et enfin la sphère de feu qui porte l'âme de Germain à 43. Lib. 1 2 , in op. cit., ibid. 44. Theologia varia, lib. 3, comm. 42, exercit. 2, in op. cit., ibid.

42

E. LA NNE

l'intérieur du monde céleste. Benoît appelle Servandus qui lui, à son tour, aperçoit quelque chose de cette lumière. Chez l'un comme chez l'autre, l'opération des sens transfigurés paraît intime­ ment unie à l'acte de l'intellect qui perçoit la lumière divine. Dans son interprétation du phénomène mystique, la tradition occidentale postérieure nous parait donc ici embarrassée par un spiritualisme désincarné dont elle ne peut se défaire. Ce n'est pas le seul cas, hélas ! Il remonte d'ailleurs très haut. Elle l'a hérité, en effet, de S. Augustin, et tout le moyen âge jusqu'à la pensée moderne en ont été marqués. L'interprétation de Grégoire n'en est donc que plus remarquable. Il rejoint ici, sans le savoir, peut-être, tout un courant de la mystique orientale qui lui est antérieur et qui s'épanouira dans la grande spiritualité byzantine après S. Ma­ XIme. Le centre d'intérêt des exégètes latins du texte des Dialogues est pourtant autre part. Par deux fois au moins, on l'a dit, S. Thomas s'en est pris à ce récit pour nier que S. Benoit ait pu voir l'essence divine. Il y consacre, en effet, le premier article de la première des Quaestiones Quodlibetales et un article de la Somme. On peut résumer ainsi l'argument du Quodlibet : Grégoire dit que Benoît a vu Dieu ; voir Dieu c'est voir l'essence divine. Benoit a donc vu l'essence divine. Il a vu, de plus, le monde entier dans la lumière divine. Or la lumière ou clarté divine, c'est Dieu Lui-même ; ce qui fait que Benoit a vu Dieu par essence. A cela le Docteur angélique répond par l'argument scripturaire que personne n'a vu Dieu. Et il le démontre à l'aide d'une citation de S. Augustin pour lequel durant cette vie mortelle le poids du corps empêche la vision di­ vine 46• Or Grégoire montre que Benoit dans sa vision pouvait encore faire usage de ses sens puisqu'il a appelé Servandus. D'où il résulte manifestement selon S. Thomas que Benoît n'a pas vu l'essence divine. Pour expliquer toutefois les assertions des Dia­ logues, il concède ad primum que Benoit par la lumière divine a pu voir quelque chose de plus que le commun des hommes ; ad secundum il explique que ce qu'on appelle lumière de Dieu peut être soit Dieu Lui-même, soit une lumière dérivée de Lui, ce qui a été le cas de Benoit. 45. Quodlib. I, art. 1, Responsio : « Unde impossibile est ut mens unita Dei essentiam videat, ut Augustinus dicit, XII Super Genes. huic vitae mortali funditus homo intereat, vel sic alienatur a sensibus, sit in corpore an extra corpus, sicut de Paulo legitur II ad Cor. XII,

humana corpori ad litteram, nisi ut nesciat utrum 3 ».

L'IN TERPR É TA TIO N PALAMI TE DE LA VISIO N DE S. BENOI T

43

Dans le texte d e l a Somme 46, S . Thomas doit s'attaquer à plus forte partie puisque avant de mentionner le récit des Dialogues, il rapporte un célèbre passage des Morales de S. Grégoire où il reconnaît que ce dernier semble bien admettre explicitement la possibilité de la vision de l'essence divine pour le contemplatif 47 • Sa réponse est subtile. Elle s'appuie, tout d'abord, sur la même citation de S. Augustin que précédemment, puis il distingue deux modes d'être pour l'homme en cette vie, l'un secundum actum, c'est­ à-dire en tant qu'il fait usage de ses sens corporels, l'autre potentia­ liter, c'est-à-dire en tant que l'âme tout en restant forme du corps, ne fait pas usage des sens ou de l'imagination ; c'est le cas du ra­ vissement. Et S. Thomas invoque l'exemple du phénomène mysti­ que dont S. Paul a été l'objet, phénomène qui, on l'a vu, servira à Palamas pour étayer sa thèse et introduire l'exemple de Benoit. Le plus piquant dans cet article est que le Docteur angélique pour réfuter la première objection qu'il avait proposée, cite justement un passage de la première lettre à Caius du Pseudo-Denys 48 alors que Palamas fera l'usage que l'on sait de la seconde pour démontrer la distinction qu'il établit entre l'essence divine et les énergies incréées. Quant au texte des Morales de Grégoire qui était assez embarras­ sant, et au passage des Dialogues rapportant la vision de S. Benoit, S. Thomas résout assez expéditivement le problème qu'ils posent avec des arguments qu'il est inutile de discuter ici. Ce qu'il y a lieu surtout de retenir du Quodlibet et de l'article de la Somme dont on vient d'exposer le point de vue, c'est qu'un texte de S. Augustin est à la base de toute la difficulté. La doctrine de l'évêque d'Hip­ pone fait autorité. Elle est foncièrement intellectualiste et a contri­ bué à fausser radicalement tout un courant de la scolastique qui a fini par s'imposer en Occident. Ce courant a été obligé de recourir à des expédients de dialectique pour éliminer les difficultés soulevées par des textes essentiels de la mystique chrétienne. Haeften, pour défendre l'interprétation traditionnelle chez les bénédictins, apporte le témoignage de divers auteurs qui ne par­ tageaient pas le point de vue de S. Thomas. Il nous dit même que selon Antoine Yepes, les bénédictins de Salamanque défendaient la thèse selon laquelle S. Benoit avait réellement vu l'essence divine. 46. Summ. Th. II I la e , q. 1 80, art. 5. 47. Moral. VI, c. 1 7. Sur la position de S. Grégoire dans les Morales, voir l'ouvrage cité plus haut de dom BurLER, Western Mysticism. 48. Ep. I ad Caium, P.C. I l l , 1 065 A ; loc. cit. ad ) um .

44

E. LANNE

Le même célèbre commentateur de la tradition bénédictine cite enfin deux textes intéressants qui nous ramènent plus immédiate­ ment à notre sujet. Commençons par le second. C'est un passage de Jean Tauler qui explique la mystique apophatique et en appelle pour cela au témoignage de la vision de S. Benoît 49• Il mérite d'être confronté avec l'interprétation donnée par Palamas, parce que la pensée est voisine sans être identique, et parce qu'il nous permet de mieux mesurer la distance qui sépare l'un des plus grand spiri­ tuels de l'Occident de l'une des expressions traditionnelles de la mystique byzantine. « Ainsi l'esprit par sa contemplation intellectuelle comprendra et saisira Dieu comme de plus en plus grand, de plus en plus abyssal, de plus en plus sans mesure. Ce ne sera pas une impression subjective de sa part (cum opi­ nione) , mais il sentira que la chose en est bien ainsi. Il conduira son intellect en ce sens pour autant qu'il le pourra et que Dieu daignera de se montrer à lui par un acte de bonté au moyen de cette ténébreuse lumière et de cette ténèbre lumineuse. Alors par la dilatation intérieure de l'esprit disparaît toute considération des choses du dehors. Car dans la mesure où Dieu est grand pour l'esprit, dans la même mesure toutes les créatures décroissent et s'évanouissent pour lui . Enfin dans cette lumière le glorieux Père Benoît vit le monde entier amené devant lui, comme sous un unique rayon de soleil. Il y a ici dépouillement de tout amour des créatures. De plus, dans cet extra­ ordinaire miracle de l'esprit par lequel Dieu l'amène au-dessus de toute capacité des sens et de l'intellect, dans sa propre lumière admirable, et le ravit de telle sorte qu'il est emporté au-dessus de la nature et même au-dessus de soi-même au delà de ce dont il est fait, dans une certaine conformité avec la Divinité (in quandam deiformitatem) . Là l'esprit se trouve devant la lu­ mière, comme étant sans lumière, devant la connaissance, comme étant sans connaissance, devant l'amour, comme étant sans dilection. Cela ne veut pas dire qu'il soit sans dilection, mais dans sa connaissance par laquelle il retourne vers soi-même l'œil de la contemplation, toute son essence, toute sa vie, toute sa force, toute sa connaissance, tout son amour enfin lui paraissent trop in­ fimes pour saisir le Dieu suprême » .

Ce passage est caractéristique. Il représente un des sommets de la mystique médiévale. Bien des traits le rapprochent toutefois de la pensée orientale, comme on le constate aisément ; on relèvera en particulier cette disparition du monde créé et de tout ce qui entoure le voyant abîmé dans la contemplation divine. Cela rap­ pelle étrangement les visions de Syméon le Nouveau Théologien. Mais malgré l'exemple allégué de la vision de S. Benoît, il y a chez

49. Institut., cap.

12 ; Id. ibid.

L'IN TERPRÉ TA TIO N PALAMITE DE LA VISIO N DE S. BENOi T

45

Tauler une perspective qui paraît passablement différente tant de celle du narrateur des Dialogues que de Palamas et de la mystique réaliste de Byzance : l'intellectualisme foncier de cette contempla­ tion, de laquelle la participation du corps est exclue. Malgré la grandeur de cette pensée, elle est encore plus proche de l'Occident augustinien que de la spiritualité orientale. Citons enfin l'autre argument de Haeften. Il nous ramène cette fois-ci en Orient. C'est l'une des sentences de la première Centurie sur la charité de S. Maxime : « Comme le soleil qui se lève et illu­ mine l'univers se montre à la fois lui-même et montre les choses qu'il illumine, de même aussi le soleil de j ustice ; lorsqu'il se lève pour l'esprit purifié, il se fait voir lui-même et il montre les raisons des choses qui ont été faites par lui et de celles qui seront faites par la suite » 6 0• On reconnaît là les catégories de pensée familières à Maxime. On ne peut nier, d'autre part, que cette sentence apporte un ap­ point précieux à la thèse bénédictine traditionnelle que défend Haeften : S. Benoît a vraiment vu Dieu et le monde entier rassemblé dans la lumière divine. C'est donc chez le grand mystique oriental du vn e siècle que dix siècles plus tard, l'abbé Haeften a trouvé son meilleur argument. Mais malgré sa solide formation patristique et en particulier sa connaissance de la tradition grecque, il n'a pas effleuré le vrai problème que posait la vision du patriarche du Cassin ; pas plus, d'ailleurs, ses adversaires auxquels il oppose ces témoignages. Pour lui comme pour eux, voir Dieu, c'est pouvoir contempler, ne serait-ce que très imparfaitement et de fa çon fugi­ tive, l'essence de la divinité. On se rend compte ici à quel point un grand aspect de la mystique de tout l'Orient chrétien avait été perdu de vue par l'Occident. Toute la perspective générale a été faussée par les débats de la scolastique e�, en fin de compte, par l'intellectualisme augustinien. Résumons maintenant rapidement les résultats auxquels nous ont conduit cette enquête trop superficielle. Citant le récit des Dia­ logues, Palamas y trouve un argument en faveur de la conception hésychaste de la vie mystique sur deux points importants : c'est, tout d'abord, l'être tout entier du voyant, son vovç avec son âme et son corps qui après une purification parfaite est rendu apte à anti-

50. Centuries sur la Charité, I, 95 ; P.G. 90, 98 1 .

46

E. LA NNE

ciper la vision eschatologique. Ce que le voyant contemple, d'autre part, ce n'est point l'essence divine en ce qu'elle a d'inaccessible pour l'être créé, mais justement ce que Dieu peut laisser voir de Lui-même : sa gloire, il dira plus tard : ses énergies. Ce n'est pas le lieu ici de rechercher l'origine et le bien-fondé de ces thèses. Qu'il nous suffise d'avoir montré comment à propos de la vision de S. Benoit, l'une et l'autre ont un solide enracinement dans la mystique byzantine antérieure. On a tenu, en particulier, à mettre en relief tout ce que les visions de S. Syméon le Nouveau Théologien avaient en commun avec le récit des Dialogues, mais en même temps à noter l'évolution qui s'est produite en l'espace de quatre ou cinq siècles. Ici quelques jalons ont permis de préciser cette évolution : Paul Evergétinos, le pape Zacharie, Maxime le Confesseur et le Pseudo-Denys, enfin l'interprétation de la vision de S. Benoit par son narrateur le pape Grégoire. Il y a là semble-t-il une ligne continue. Ce qui n'était qu'ébauché et implicite dans le commentaire de Grégoire devient beaucoup plus précis chez Za­ charie. Or Zacharie était un Grec. Entre lui et Grégoire, il y a eu la diffusion des œuvres de Denys et surtout Maxime. Pour tous ces auteurs, il ne fait pas de doute qu'il y a participation réelle, quoique proportionnée, du corps à la vision de l'esprit. La lumière divine pénètre l'âme et le corps, toutes les parties du corps, comme le dit si explicitement le récit de la deuxième vision de Syméon. Il y a là pour le voyant une anticipation réelle de l'état eschatologique du ressuscité, une transfiguration, comme disent d'autres textes de la tradition hésychaste. S'il fallait toutefois relever une perspective quelque peu diver­ gente entre Grégoire et ses interprètes, nous la verrions dans le passage de « infra » à « intra » qui n'est pas sans signification. Dans l'original latin des Dialogues la lumière perçue par le voyant lui reste extérieure ; il y a une relation sujet-objet qui subsiste, alors qu'elle paraît s'estomper dans la tradition grecque. Le monde n'est plus « au-dessous )) de Dieu, il est en Dieu Lui-même. Syméon dans ses visions se trouve à l'intérieur de la lumière divine, plus que cela, il devient lumière et semble assimilé aux objets qui for­ ment le monde du divin. On est là nettement dans la ligne de Maxime le Confesseur et de la mystique orientale. Quoiqu'il en soit de cette nuance, à la lecture de ces passages se rapportant au patriarche des moines d'Occident, on comprend mieux la distinction palamite entre l'essence et les énergies qui a été

L'INTERPRÉ TA TIO N PALAMITE DE LA VISIO N DE S. BENOl T

47

si longtemps l'objet d'une polémique stérile. Les catégories intellec­ tualistes sont inhabiles à rendre compte des phénomènes mystiques. On notera en terminant que ce sont deux papes que l' Église uni­ verselle vénère comme des saints 51 qui ont fourni à l'Occident, loin de l'intellectualisme dont reste marquée la doctrine de S. Au­ gustin, l'un des points de contact les plus remarquables avec la pensée authentique de la mystique orientale. Une recherche objec­ tive, fondée sur ces sources spirituelles communes devrait permettre aux moines d'Orient et d'Occident de constater que par delà des siècles d'incompréhension, une même tradition spirituelle les unit, première étape vers cette communion complète entre les É glises que nous espérons tous pouvoir retrouver un jour. 5 1 . Il est vrai que Zacharie ne se trouve apparemment pas dans les synaxaires byzan­ tins, mais les auteurs grecs le mentionnent comme un saint, fêté le 1 5 mars. Cf. Meyd.Ï.1J iJ..Ï.f]VUe'fJ èy"v"J.o:rr:a,beîa. Athènes, s.d., XI, pp. 924-925.

II

LES RELATIONS ENTRE LE MONACHISME ORIENTAL ET LE MONACHISME OCCIDENTAL DANS LE HAUT M OYEN ÂGE par Jean LECLERCQ., O.S.B. Clervaux

Introduction. - I. Contacts et influences

:

1 . Ressemblances.

-

2. Présence

réciproque. - I I . Psychologie des voyages monastiques : 1 . L'observation des observances. - 2. Occidentaux en Orient. - 3. Orientaux en Occident. I I I . Rôle des livres. - Conclusions.

E titre de cet exposé suffit à annoncer qu'il ne pourra offrir qu'une vue d'ensemble. Du moins l'essai de synthèse qui m'a été demandé est-il facilité par les travaux qui ont paru dans le premier volume de cet ouvrage . Il n'est du reste point facile de limiter le suj et, qui est complexe. En effet, il ne s'agit pas des rapports qui ont existé entre deux zones géographiques distinctes, mais de ceux qui ont uni deux aires ou, si l'on veut, deux « mondes », à l'intérieur d'un même univers ecclésial : d'une part, le monachisme oriental qui existait en Orient, mais également en Occident, surtout parmi les Italo­ Grecs de l'Italie byzantine, en Calabre, en Sicile et ailleurs ; d'autre part, le monachisme occidental, qui, lui aussi, était présent non seulement dans les pays latins, mais à l'Athos, en Palestine et en d'autres régions de l'Orient chrétien. Dans le temps, il n'est pas moins difficile d'isoler une période pour en faire l'objet d'une enquête bien délimitée. Car il y a continuité entre toutes les époques depuis l'antiquité et jusque bien après 1 054, date officielle du « schisme ». De plus en plus, les travaux récents prouvent que, dès le début du moyen âge,

L

4

50

J. LECLERCQ

l'Irlande, qui était alors l'un des points extrêmes du monde occi­ dental, avait re çu beaucoup, par ses moines, de l'Orient 1 • De plus en plus, aussi, ils établissent que de bons rapports ont existé entre l' É glise latine et les É glises orientales jusqu'au début ou dans le cours du xm e siècle. M. Paul Le merle a écrit, à propos de la Grèce, qu'en 1 204, lors du sac de Constantinople par les Croisés, « le schisme n'a pas encore séparé les deux mondes chré­ tiens : c'est au contraire à cause de 1 204, et de ce qui suivit, que le schisme prendra son importance et sa signification. A la fin du XI e, au xn e siècle, les Latins ne voient pas dans les Grecs des hérétiques. . . Et les Grecs, les textes le montrent, voient dans les Latins des chrétiens. Les débats, qui se sont déroulés dans quelques cercles de théologiens, n'en ont guère franchi les limites étroites, et n'ont pas encore passionné l'opinion » 2• Et M. Pierre Kova­ levsky a étendu cette remarque à la Russie de Kiev : « La sépara­ tion n'interviendra entre les deux parties de la chrétienté qu'à la prise de Constantinople par les Croisés en 1 204, et lors de la lati­ nisation par les barons normands de la Grèce et du territoire de l'Empire. Quant à la Russie, la rupture ne se produira que par la croisade des Suédois et des Ordres germaniques ( 1 240- 1 242) » 3 • Longtemps, les historiens de l'Orient et de l'Occident avaient travaillé comme des spécialistes qui s'ignorent, comme si s'étaient ignorés les hommes dont ils parlaient. Or actuellement, ils commen· cent à se rapprocher, et à se connaître, et cette rencontre donne lieu à une problématique nouvelle, presque à une science histori­ que nouvelle, en tout cas la découverte d'un domaine tout neuf, celui des inter·dépendances, des échanges culturels, économiques

1. G. P. BOGNEITI, I rapporti storico-politici fra Oriente e Occidente dal sec. V al sec. VIII, dans « X Congresso internazionale di Scienze storiche, Relazioni », Rome 1 955, III, pp. 63-64. 2. P. LEMERLE, Byzance et la croisade, ibid., p. 6 1 7. Plus loin, p. 6 1 8, n. 1, le même auteur déclare que, dans l'attitude envers la « guerre sainte », Byzance est plus fidèle que l'Occident au christianisme primitif. 3. L'Église russe en 1054, dans « L' Église et les Églises », Chevetogne, 1 954, 1, p. 483. Dans le même sens, M ILTON V. ANAsTos, Some Aspects of Byzantine Influence on latin Thought, dans Marshall CLAGEIT, G. PosT, R. REYNOLDs, Tweljth Century Europe and the Formation of Modern Society, Madison (Wisconsin) 196 1 , p. 1 35, et bibliographie pp. 166- 1 67. Dans ce même volume, G. E. V O N GRUNEBAUM, The World of Islam : The Face of the Antagonist, pp. 190.. 1 94, a observé que les croisades ont également durci l'opposition entre le monde chrétien dans son ensemble et le monde musulman.

MONACHISME ORIENTAL ET MONACHISME OCCIDENTAL

51

et religieux. Au lieu d'étudier seulement, ou surtout, ces relations d'opposition que sont les guerres - fussent-elles appelées croisa­ des -, on en vient à considérer avec plus d'attention les rapports pacifiques : il y en eut entre le monachisme occidental et l'Orient chrétien ; il y en eut aussi, plus qu'on ne semble l'avoir reconnu jusqu'ici, entre le monachisme, d'Orient comme d'Occident, et l'Islam et le monde musulman. Ce second terrain de recherches est à peine exploré ; il méritera qu'on s'y attarde en d'autres occa­ sions 4• Ici, ce sera le premier de ces deux champs d'investigations qui sera survolé. Ce dernier mot indique la méthode adoptée, elle-même déter­ minée par le but de cet exposé. Plutôt que d'accumuler des informations particulières sur des faits qui sont déjà connus ne serait-ce que des spécialistes -, quitte à en ajouter quelques­ uns qui seraient inédits, on tâchera de discerner quelques traits de psychologie et de vie spirituelle qui éclairent l'ensemble des faits, les expliquent en partie, aident à saisir l'atmosphère dans la­ quelle ils ont pu se produire. Aussi, après avoir rappelé des en­ sembles d'indices de ce qu'ont été les relations entre le monachisme d'Orient et d'Occident, il conviendra de considérer le rôle des contacts personnels, puis celui des textes et des livres, en ces rap­ ports mutuels. A cette lumière, on pourra suggérer, par manière de conclusion, la signification que présente la vie monastique dans le travail unioniste. 1. CoNTACTS ET INFLUENCE S

Au moment de constater le fait des relations nombreuses qui existèrent entre le monachisme d'Orient et d'Occident, il est important d'évoquer une réalité de caractère général qui constitue le contexte historique de ces faits, sans laquelle on ne les com­ prendrait pas et l'on risquerait même de ne les point remarquer : c'est que, selon les termes mêmes d' É mile Bréhier, « loin de se sentir séparés, les Grecs et les Latins du moyen âge se regardaient

4. Dans une note sur Le monachisme en Islam et en chrétienté, dans « Images de Toum­ l iline », Mars 1 963, pp. 1 -5, j'ai essayé d'indiquer les grandes lignes d'un programme de recherches en ce domaine.

J. LECLERCQ

52

comme unis dans la même foi et communiaient dans le même idéal religieux » 6• Il nous faut donc éviter de projeter sur la période médiévale, surtout sur celle qui a précédé les dernières croisades, l'état de division qui fit suite aux conciles de Florence, de Trente et du Vatican 1. Cette persistance des bonnes relations fut spé­ cialement le fait des milieux monastiques. Il faut citer encore, à ce propos, les exemples apportés par l'excellent connaisseur qu'était Bréhier : « A l'époque de la querelle des images, Théodore de Stoudion voit dans l'autorité du Siège de S. Pierre un contre­ poids nécessaire au césaropapisme officiel... Le parti studite a prolongé son existence jusqu'au XI e siècle ; il s'est dressé en face de Photius, et il n'est pas sans intérêt de remarquer que le moine studite Nicétas Pectoratus, qui avait écrit sur l'ordre de Michel Cérulaire le Traité des Azymes, se souinit sans résistance aux légats romains en 1 054 » 6• Ainsi les moines remplissaient-ils un rôle conciliateur. De fait, ils appartenaient, de part et d'autre, en Orient comme en Occident, au milieu religieux à l'intérieur duquel des échanges pouvaient se produire le plus normalement. Tandis que les représentants des hiérarchies ecclésiastiques locales restaient da­ vantage fixés sur le terrain où s'exerçait leur ministère, davantage absorbés par les problèmes spirituels propres à leur région, les moines - du moins certains d'entre eux - avaient plus de mobi­ lité, plus de facilité pour des déplacements, des échanges, et ils étaient plus libres de s'intéresser à des causes universelles. De là les ressemblances que l'on constate dans les divers domaines où se manifestait leur culture, ressemblances qui s'expliquent soit par des influences re çues d'un milieu par l'autre, soit parce que les nécessités et les sources étaient communes aux deux. 1 . Ressemblances

Dans le domaine de l'art, il n'y a pas ici à rappeler tout ce qui a été dit, depuis Bertaux 7 et d'autres, à propos de l'influence exercée 5. L . BRÉHIER, Avant le schisme du XJe siècle. Le s relations normales entre Rome et les Églises d'Orient, dans « Documentation catholique >>, XIX ( 1 928) , p. 403. (Cet article, en raison de la valeur qu'il garde malgré les progrès que la recherche historique a accomplis depuis qu'il avait été publié, a été réimprimé dans « !stina », VI ( 1 !:15!:1), pp. 352-372) . 6. Art. citl, p. 399. 7. L'art byzantin dans l'Italie mlridionale, Paris, 1904.

MONACHISME ORIENTAL E T MONACHISME OCCIDENTAL

53

par l'art byzantin sur les édifices du Mont Cassin, de Saint-Paul­ hors-les-murs, de Cluny et d'ailleurs. Récemment, le Prof. Conant montrait que, dans le cheminement qui passe par Cons­ tantinople, Jérusalem, Chypre et Alexandrie, de cet « arc pointu » qui deviendra la caractéristique du premier « gothique », dans le Saint-Denis de Suger comme dans les églises cisterciennes, il ne faut pas oublier le rôle joué par les musulmans de Bagdad, de Tunis et d'autres régions 8• L'an dernier, on a apporté de nou­ velles preuves en faveur de l'idée que l'influence de l'art byzantin sur Cluny s'est exercée, en partie, par l'intermédiaire de l'Italie 9• En revanche, l'art kiévien du XI e siècle est tributaire de celui de l'Occident, en ce qui touche à la musique aussi bien qu'à l'architecture et à la décoration 1 0 • Dans le domaine des institutions, on a signalé des cas parallèles d'exemption dans le monachisme italo-byzantin et dans le mona­ chisme occidental du xn e siècle, sans d'ailleurs que, dans le premier cas, le Siège romain soit intervenu, mais parce que des besoins identiques exigeaient les mêmes solutions 11• Pourtant, c'est surtout en ce qui concerne la spiritualité qu'on est, de plus en plus, amené à relever des ressemblances entre les monachismes d'Orient et d'Occident : ceci apparaît, de part et d'autre, dans la conception de la vie monacale comme existence essentiellement contemplative, avec des cas d'apostolat personnel et « charisma­ tique », non institutionnel 12 ; dans le vocabulaire qui exprime cet idéal 13 ; dans la pratique de la pérégrination ascétique 14, d'un B. Kenneth J . CONANT, The Pointed Arch. Orient to Occident, dans « Palaeologia », VII, Osaka, 1 959, pp. 33-36. 9. D. H. TURNER, The Siegburg Lectionary, dans « Scriptorium », XVU ( 1 962), pp. 24-25. Sur les traces d'influences byzantines à Cluny, j'ai rassemblé des indications sous le titre Spiritualité et culture à Cluny, dans « Spiritualità Cluniacense », Todi , 1 960, pp. 1 0 1 - 1 5 1 (Réimprimé dans Aux sources de la spiritualité occidentale, Paris (Cerf) 1 964) . 1 0. P. KovALEVSKY, L' ltglise russe en 1 054, dans « L'Église et les Églises », 1, pp. 4 77-4 78 . I l . T. MrNrscr, Rijlessi studitani nel monachesimo italo-greco, dans « Il monachesimo orientale », Rome, (Orientalia christiana analecta) , 1 53, pp. 2 1 9-22 1 . 1 2 . Voir les textes que j'ai rassemblés dans Otia monastica. Études sur le vocabulaire de la contemplation au moyen tige, Rome (Studia Anselmiana, 5 1 ) , 1963. 13. Cf. ibid., et dans Études sur le vocabulaire monastique du moyen tige, Rome (Studia Anselmiana) , 1 96 1 , et « Sedere ». Pour l'histoire de l'hésychasme en Occident, dans « Le Millé­ naire du Mont Athos », 1, Chevetogne, 1 963, pp. 2 53-264. 1 4. Cf. Aux sources de la spiritualité occidentale, Paris (Cerf) , 1 964 : Monachisme et pérégri­ nation.

54

J. LECLERCQ

culte liturgique développé, mais respectueux de la liberté inté­ rieure et n'excluant nullement la dévotion intime 1 6 ; dans le recours au patronage du même « père des moines », S. Antoine 16 ; jusqu'en des formes de prière, telles que les métanies 17• A côté des conceptions et des observances qui se maintinrent constamment, il est des données dont l'exemple oriental provoqua une sorte de redécouverte en Occident : ainsi en fut-il de la valeur reconnue au travail manuel dans les renouveaux monastiques latins des XI e et xn e siècles 1s . Quant à l'équilibre entre le cénobitisme de l'ensemble des moines et l'érémitisme de quelques-uns, il fut toujours gardé de part et d'autre, grâce à l'existence de laures groupant quelques ermites non loin d'un monastère, ou à celle d'ermites vivant isolés, mais en dépendance d'un abbé 19• Des exemples peuvent illustrer ces deux types de réalisation. Le premier peut être fourni par la Vie de S. Hadelin, écrite par Hériger de Lobbes, ou sous son contrôle, vers la fin du x e siècle ou le commencement du XI e : il y est dit que ce disciple de S. Remacle, après être resté quelque temps solitaire, accepta dou ze compagnons et leur construisit, autour d'une église élevée par ses soins, dou ze huttes ou cellae dont le village de Celles-lez-Dinant, dans les Ardennes belges, porte aujourd'hui le nom 2 0• Un second exemple sera emprunté à S. Anastase, ce vénitien qui connaissait le grec et qui alla en pèlerin au Mont Saint-Michel. Là, on raconte qu'il s'entretint avec un moine « sur la vie des saints Pères », et rencontra S. Hugues 1 5 . Cf. Pour une histoire de la vie à Cluny. La vie de prière, dans « Rev. d'hist. ecclés. », LVII ( 1 962) , pp. 80 1 -8 1 2 ; Culte liturgique et prière intime dans le monachisme au moyen tige, dans « La Maison-Dieu », n. 69 ( 1 962) , pp. 39-55 (Réimprimé dans Aux sources de la spiritualité occidentale) . 1 6. Cf. S. Antoine dans la tradition monastique mldiévale, dans « Antonius Magnus Ere­ mita », Rome (Studia Anselmiana) 1 956, pp. 229-247 ; Nouveaux témoins sur S. Antoine au moyen tige, dans « Rev. bénéd. », LXVII ( 1957) , pp. 93-94. 1 7. Cf. MldiJvisme et unionisme, dans << Irénikon », XIX ( 1 946), p. 1 4. Ajouter, dans le domaine de la théologie, les faits signalés par E. VON Iv.I.NKA, Byzantinische Theologumena und hellenische Philosophumena im Zisterziensisch-bernhardinischen Denken, dans « Bernhard von Clairvaux, Mônch und Mystiker », Wiesbaden, 1955, pp. 1 76- 19 1 . 1 8. Le fait a été souligné par P . M . Mc NuLTY-B. HAMILTON, Orientale lumen et magistra latinitas. Greek Influences on Western Monasticism (900- 1000), dans « Le Millénaire du Mont­ Athos », I, pp. 2 1 2-2 15. 19. Cf. Aux sources de la spiritualité occidentale, ch. V, Note complémentaire. 20. Cf. Acta Sanct. Boll., Febr., l, éd. Venise 1 735, pp. 373-374 ; cf. pp. 366-367, n. 3-4 .

MO NACHISME ORIENTAL ET MO NA CHISME OCCIDENTAL

55

de Cluny ; après avoir accompagné celui-ci en Espagne, il obtint de lui la permission de demeurer en ermite dans les Pyrénées, jus­ qu'au jour où, obéissant, il se remit en route pour Cluny sur l'or­ dre de celui qui était devenu son abbé 21 • Plus tard, dans la pr emière moitié du x m e siècle, apparaîtra près d'Ascoli, autour d e l'ermitage de Sant' Angelo de Voltorino, une congrégation de petits monastères à propos desquels on a pu parler « d'ermites bénédictins >>. L'historien de cet « Ordre érémitique de S. Benoit )>, qui demeura fervent jusque dans la seconde moitié du xv e siècle, pense que le fondateur, le Bx Saladino, et ses disciples ont subi l'in­ fluence de « la tradition byzantine et de ses laures rupestres >> et explique ce fait par les rapports constants qui unissaient les habi­ tants des Marches à ceux des régions de l'Italie du Sud 21&. Un témoin privilégié de cette communauté de conceptions monastiques est offert par le mouvement de réforme auquel sont associés les noms de S. Romuald et de S. Pierre Damien. Il faut, à leur sujet, éviter deux excès : d'une part, celui d'en faire des « bénédictins >> sans mélange - comme si une telle prétention pouvait avoir un sens aux x e et xr e siècles, et spécialement pour eux ; et, d'autre part, celui de tout expliquer, dans leur personne et dans leur œuvre, par des influences directes du monachisme oriental ancien. Même si un historien comme W. Francke 22 lequel, du moins, connaissait bien l'époque dont il parlait -, a pu exagérer quelque peu en ce dernier sens, il reste que l'existence mouvementée de S. Romuald fait assister à l'entrecroisement d'influences venues du monde grec, par Venise et Ravenne ou par l'Italie byzantine, ou du monde latin. Il n'y a pas ici à évoquer une fois de plus, à propos de toutes les rencontres que fit le saint, les noms des abbayes de Cluny, de Cuxa, de Saint-Apollinaire, de Pomposa, du Cassin, ceux de Pierre Orseolo, de Jean Gradenigo, de Nil de Rossano, mais aussi d'Otton III. Il suffira de noter, en attendant une étude plus détaillée, que la conception romual­ dienne de la lutte contre les passions et contre le démon, des 2 1 . Vita S. Anastasii, P.L., 1 49, 427-429. 2 1 •. Cf. R. GIORG I, La grotta di S. Angelo e l'Ordine Eremitico di S. Benedetto, Ascoli Piceno 1963, p. 20 et passim, - ouvrage dont j'ai résumé les conclusions en présentant Un traité de Jér8me d'Anc8ne sur la vie solitaire, dans Rivista di storia della Chiesa in ltalia, XVIII ( 1 964) . 22. Romuald von Camaldoli, Berlin, 1 9 1 3, passim.

56

J. LECLERCQ

larmes, de la confession, du jeûne, de la paternité spirituelle, est conforme aux plus authentiques traditions de l'Orient 23• Et dans le texte intitulé à tort Vita quinque fratrum - puisqu'il ne s'agit que du récit de la mort de deux ermites -, Bruno de Querfurt, quand il parle de Romuald, utilise un vocabulaire dont plus d'un détail trahit une influence orientale 24• 2. Présence réciproque

Comment expliquer tous les cas de ressemblance qu'on est, de plus en plus, amené à constater ? La seule raison qui puisse en rendre compte est l'existence de contacts fréquents entre représen­ tants des deux mondes monastiques. De J. Gay 25 à A. Pertusi 26 et B. Hamilton 27, en passant par J. Ebersolt 28, B. Leib 29, H. Bloch 3 0, G. Schreiber 31, L.-R. Ménager 32, Milton V. Anestos 33 23. Dans S. Pierre Damien, ermite et lwmme d' Église, Rome (Ed. Storia e letteratura) , 1960, p. 250 e t passim, j'ai rassemblé des indications ; cf. aussi G . TABAcco, Privilegium amoris. Aspet ti della spiritualità Romualdina, dans « Il saggiatore », IV ( 1 954) , n. 2-3, pp. l -20 du tirage-à-part. J'espère revenir ailleurs sur ces problèmes. Un excellent exposé vient d'être donné par G. TABAcco, Romualdo di Ravenna e gli inizi dell' eremitismo camaldolese, dans « L'eremitismo in Occidente nei secoli XI e x n », Milan, 1964, à paraître. 24. Cf. S. Romuald et le monachisme missionnaire, dans « Rev. bénéd. », LXXII ( 1962 ) , pp. 307-323 . 2 5 . L'Italie mlridionale et l'empire byzantin, 867- 1 0 7 1 , Paris, 1 89 1 . 26. Monasteri e monaci italiani all' Athos nell' alto medioevo, dans « Le Millénaire du Mont Athos », p. 2 1 7 -2 52 . 27. The City of Rome and the Eastern Churches in the Tenth Century, dans « Orientalia christiana periodica », 27 ( 196 1 ) , pp. 5-26 ; The Monastic Revival in Tenth Centùry Rome, dans « Studia monastica », IV ( 1962), pp. 35-68 ; et surtout l'étude publiée en colla­ boration avec P. Mc NULTY qui a été citée plus haut, note 1 8. 28. Orient et Occident : Recherches sur les influences byzantines et orientales en France avant et pendant les croisades, Paris, 1 92 8 ; réimpression en 1 954. 29. Rome, Kiev et Byzance à la jin du XI• sücle, Paris, 1924. 30. Monte Cassino, Byzantium and the West in the Early Middle Ages, dans « Dumbarton Oaks Papers >>, Ill ( 1946), pp. 1 65-224. 3 1 . Gemeinschaften des Mittelalters, Munster, 1 948, pp. 3- I O. 32. La « Byzantinisation>> religieuse de l'Italie mlridionale (IX•-XII• si�cles) et la politique monastique des normands d'Italie, dans « Revue d'hist. ecclés. », 53 ( 1 958), pp. 762-774. 33. Sorne Aspects of Byzantine Irifluence on Latin Thought, dans Marshall CLAoE·rr, G. PosT, R. REYNOLDS, Twelfth Century Europe and the Formation of Modern Society, Madison, Wise., 196 1 , pp. 1 3 1 - 187 : ce long article constitue la meilleure vue d'ensemble existant actuellement sur les rapports entre Orient byzantin et Occident au x n • s. ; les notes qui occupent les 24 dernières pages offrent une excellente bibliographie, sous cette réserve que l'étude des relations entre moines n'entrait pas spécialement dans le dessein de

MONACHISME ORIENTAL E T MO NACHISME OCCIDENTAL

57

e t d'autres érudits, o n n ' a cessé, depuis près d'un demi-siècle, mais surtout dans les récentes années, d'en relever des indices : il s'avère que, plus on en cherche, plus on parvient à en trouver. Leur liste ne peut donc être considérée comme close. V eut-on tâcher d'ordonner tous ces faits, afin d'en acquérir une vue d'en­ semble provisoire ? On peut le faire en considérant successive­ ment la présence de moines orientaux en Occident, d'occidentaux en Orient. Tout d'abord, des moines de Grèce, de Palestine ou d'ailleurs visitaient les pays latins pour y quêter, ou pour y faire des pèleri­ nages, ou pour administrer les domaines qu'ils y possédaient et en recueillir les revenus. Mais en particulier dans l'Italie du Sud avaient lieu de telles rencontres : il y avait des monastères grecs, de moines et de moniales, en Sicile, en Calabre, dans les Pouilles, à Rome et dans ses environs. Aux moines fixés en de tels éta­ blissements s'ajoutaient ceux qui voyageaient dans les régions d'Italie méridionale, mais aussi plus au nord, dans le duché de Lombardie, dans les principautés lombardes indépendantes, comme Naples, Salerne, Amalfi, Capoue-Bénévent, et Gaète. Les princi­ paux lieux de rencontre étaient le Mont-Cassin et les monastères Saint-Alexis et Saint-Boniface de Rome, puis celui de Nonan­ tola, enfin le sanctuaire de S. Michel au Mont-Gargan. Des moines grecs venaient chaque année au Cassin pour y célébrer, dans leur langue, la liturgie ; Joseph de Sicile et Nil de Rossano ont écrit des hymnes en grec à la louange de S. Benoît 34• En Lotharingie, Dom N. Huyghebaert a signalé la présence de moines italo-grecs, non seulement passant individuellement, mais venant s'établir en colonies entières, notamment à Cologne 3 6 • Certains de ces groupes venaient chercher refuge loin des diffi­ cultés que leur causaient les Normands en Italie du Sud. Il y a ainsi des Grecs à Saint-Bertin, à Saint-Amand, à Gand et en d'autres l'auteur. Cf. aussi S. BORSARI, Il rrwnachesirrw bizantino nella Sicilia e nell' Italia meridionale J1renormanna, Naples, 1 963. 34. Sur tous ces faits, voir les articles de L. BRÉHIER, de P. McNULTY-B. HAMILTON, et de A. PERTUSI qui ont été cités dans les notes précédentes, et, en outre, J. LEROY, S. Athanase l'Athonite et la R�gle de S. Benoit, dans « Rev. d'ascét. et de myst. », 29 ( 1953), pp. 1 08- 1 2 1 . Sur les hymnes grecques à S. Benoît, cf. Il sepolcro di San Benedetto, Mont­ Cassin, 195 1 , pp. 1 46- 1 48. 35. Moines et clercs italiens en Lotharingie ( VIII•-XII• si�cle ) , dans « Annales du congrès archéologique et historique de Tournai », 1 94!1, t.a.p., pp. 1 - 1 7.

J. LECLERCQ

58

endroits des Flandres 36; il y en a à Liège, à Reichenau. A Saint­ Gall, celui qui deviendra abbé sous le nom de Burchard II se fait donner des leçons de grec par la noble dame Hadwiga le Seigneur a rassemblé des religieux

«

87



A Gorze,

de Grèce, de Bourgogne,

de presque tous les pays de la terre: Bretons, Messins, Toulois et Verdunois» : or tous vivaient dans l'unité, à la manière de la communauté

apostolique

88 •

A Toul,

l'évêque S.

Gérard fait

prier, en deux oratoires distincts, des groupes de Grecs et d'Irlan­ dais,

c'est-à-dire des représentants des points extrêmes de la

chrétienté : tous constituent une même communauté, un coetus ; mais puisqu'il est normal qu'on loue Dieu dans sa propre langue, il y a deux autels et deux chœurs 39, comme c'est le cas, de nos jours, à Chevetogne.

On relève encore la présence de moines

grecs à Saint-Bénigne de Dijon, en Normandie et en d'autres régions, jusqu'aux frontières de l'Occident chrétien, vers la Po­ logne, la Hongrie, la Russie. De leur côté, bien des moines latins vont se mêler à leurs frères d'Orient.

Ils en rencontrent en Italie, soit, aux étapes de leurs

voyages et de leurs pèlerinages, dans des monastères grecs ou gréco-latins de Rome, soit, en Italie du Sud, quand Robert Guis­ card et d'autres nobles y fondent ou y rénovent des abbayes dont ils font venir les moines de Normandie: ceux-ci ont des rapports avec les moines italo-grecs de Calabre et de Sicile

40•

L'érudition

du Prof. A. Pertusi lui a permis de recueillir un grand nombre d'indications sur« les monastères et les moines italiens de l'Athos

36. Cf. B. BISCHOFF, Das grüchische Elnnent in der abendliindlischen Bildung des Zeitschrift», 44 (1951), pp. 48-49. 37. Cf. McNULTY-HAMI!.TON, art. citl, p. 195. 38. « Dominus virtutum omnium, conversus, respexit de coelo, et vidit

dans « Byzantinische

Mittelalters, ·

et visitavit

vineam istam, atque de omnibus saeculis istuc congregavit, de Graecia videlicet, Bur­ gundia, ac de penitus totis divisis orbe Britannis, Mettensibus, Tullensibus, Verdunensi­ bus, atque unam fidelium turmam consocians, fecit fratres non solum came, sed et spiritu, cor unum et animam unam retinentes in Domino», Miracula S. Gorgonii, attri­ bués à

39_

JEAN DE

GoRZE, 2 6 , éd. Mon. Germ. hist., SS., IV, p.

246.

« Coetum quoque Graecorum ac Scottorum agglomerans non modicum, propriis

alebat stipendiis commixtum diversae linguae populum, quibus etiam quotidie statuerat divisis altariis in oratorio, ubi Deo supplices laudes persolverent more patrio», Vie de S. Gérard de Toul, par WmRIC, abbé de Saint-Evre

(t 1006), éd.

Acta Sanct. Boil.,

Apr. III, p. 211, n. 25. 40. Cf. H. W. KLEWITZ, Rejormpapsttum und Kardinalkolleg, Darmstadt, 1957, p. 159,

184, 202

et passim.

MO NA CHISME ORIENTAL E T MO NA CHISME OCCIDEN TAL

59

dans le haut moyen âge » : il s'agit de moines venus de la région d'Amalfi, qui habitaient trois monastères sur la Sainte Montagne, et dont on connaît des abbés de la fin du x e siècle à la fin du xn e ; l'une de ces maisons d'Amalfitains se maintiendra jusqu'en 1 287, près de deux siècles et demi après le schisme officiel de 1 054 41 • Constantinople possédait plusieurs églises et monastères de rite latin 42• Il y en avait aussi à Jérusalem. Le seul fait que l' abbé cistercien Arnoul de Morimond, dans la première moitié du xn e siècle, ait eu l'idée d'aller fonder un monastère en Terre Sainte prouve qu'une telle entreprise n'était pas impossible 43 ; certains, d'ailleurs, allaient s'y faire ermites 44• Nous savons que des moines latins séjournaient auprès de leurs frères orientaux du Sinaï. De nombreux contacts s'établissaient ainsi à tous les endroits qui pouvaient être but de pèlerinage et sur toutes les routes qui y conduisaient. Enfin des moines occidentaux, venus d'Italie ou de Bavière, pénétrèrent dans les pays slaves : S. Adalbert, après avoir séjourné au Mont-Cassin, puis près de S. Nil de Rossano, puis à Saint­ Boniface et à · Saint-Alexis de Rome, fonde Brevnov, en Bohême, avec dix moines venus de Rome. Dans des prières en slavon récitées à Kiev, parmi les grands témoins du monachisme oriental - S. Paul Ermite, S. Antoine, S. Macaire, S. Ephrem, S. Sabas, S. Hilarion et d'autres - sont invoqués aussi S. Martin de Tours, S. Benoît du Cassin, S. Alban de Mayence, S. Botulphe d'Ikanhoe, S. Magne de Füssen, S. Emmeran de Ratisbonne, St e Walburge de Heidenheim, peut-être S. Benoit d'Aniane - à moins qu'il ne s'agisse de S. Benoît Biscop 46 : pouvait-on être plus œcuménique ?

4 1 . Art. cité, passim. 42 . L. BRÉHIER, art. cité, p. 402 . 43. Cf. L. GRILL, Morimond, sœur jumelle de Clairvaux, dans « Bernard de Clairvaux », Paris, 1 953, p. 1 28. 44. Ibid., pp. 1 35- 1 36. 45. F. DvoRNIK, Les bénldictins et le christianisation de la Russie, dans « L'Église et les Églises)), I, pp. 326-328, 337-342 . On sait aussi maintenant que le ms. « Slavon 5 )) du Mont-Sinaï est un psautier latin du IX • s. écrit en Orient, témoin lui-même, semble-t-il, d'un scriptorium et d'un centre monastique latin qui avait des échanges culturels avec l'Orient grec et syriaque, - « a latin cell in the East )), comme l'a écrit E. A. LowE, An Unlcown Latin Psalter in Mount Sinai, dans Scriptorium, IX ( 1955 ) , p. 1 94, qui a consacré, ibid., pp. 1 77- 1 99 et pl. 1 7-23, une étude paléographique à ce codex. Étudiant le calen­ drier que ce ms . contient, Dom J. GRIBOMONT, Le mystérieux calendrier latin du Sinal, dans

60

J. LECLERCQ

L'idée d'ensemble qui se dégage de ce rappel de faits - connus, mais dispersés -, c'est que beaucoup de rencontres et d'échanges se produisaient entre les milieux monastiques d'Orient et d'Occi­ dent : même quand il s'agissait de moines individuels, ceux-ci appartenaient à des communautés, d'où ils étaient venus et où ils retournaient, enrichis de ce qu'ils avaient vu et appris chez leurs frères d'un autre rite. Sans doute, les relations n'étaient point toujours pacifiques : il surgissait des conflits d'intérêt, comme entre l'abbaye grecque de Saint-Barthélemy de Simeri et le monastère latin de Mileto 46• Sans doute aussi, ces moines voyageurs susci­ taient-ils quelque méfiance : ils pouvaient passer pour des héré­ tiques ou des sorciers - comme dans le cas de deux saints moines orientaux appelés Siméon -, ou simplement pour des parasites : à de tels gyrovagues - dont l'histoire seulement, longtemps après, atteste qu'ils étaient des saints -, l'évêque Godehard d'Hildesheim en vint à interdire des séjours de plus de deux jours dans les hôtelleries de son diocèse 47• Mais les oppositions sont aussi des rencontres et des occasions de se connaître, et elles por­ taient sur des détails pratiques plutôt que sur des idées. L'époque où ces échanges furent les plus intenses fut celle qui s'étend du milieu du x e siècle au milieu du xi e , ce second terme, il faut le noter en passant, précédant d'une génération la période de la grande crise du monachisme occidental et de son renouveau. Or, d'une manière générale, on peut dire que l'Orient donne, et c'est l'Occident qui re çoit, du moins dans le domaine des idées et de l'idéal ; mais il ne peut avoir cette réceptivité que grâce à cette jeunesse qui est, chez lui, un signe de vitalité. L'Orient jouissait d'une civilisation ancienne qui n'avait point subi l'inter­ ruption consécutive aux invasions, et il avait été le berceau du monachisme ou, en tout cas, de la première littérature monastique : de lui venaient les modèles les plus illustres et les conceptions les plus hautes. A son école, mais conformément au génie des occi­ dentaux, le monachisme des pays latins s'instruisait et pouvait, en retour, offrir l'exemple de sa vigueur, de son expansion, de ses -

Analecta Bollandiana, LXXV ( 1957), pp. 1 05-1 34, conclut, p. 1 33, qu'il « constitue un précieux document sur les relations liturgiques de l'Afrique du vm• siècle tant avec l'Orient qu'avec l'Espagne, l'Italie méridionale et Rome )), 46. Cf. J. LEROY, La riforme studite, dans « Il monachesimo orientale)), p. 2 1 0. 47. Cf. N. HUYGHEBAERT, art. ciU, p. 7 ; McNuLTY-IIAMILTON, p. 207.

MONACHISME ORIENTAL E T MO NACHISME OCCIDENTAL

61

réformes quand i l l e fallait : peut-être celles-ci ont-elles parfois manqué au monachisme d'Orient 48• Tant il est vrai que, de part et d'autre, la ferveur ne pouvait trouver de meilleur adjuvant que dans l'harmonie et dans une stimulation réciproque. II. PsYCHO LOGIE DE S voYAGE S MONASTIQUES 1. L'o bservation des o bservances

Les contacts et les influences qui viennent d'être rappelés sont souvent dus à des moines qui se trouvaient hors de leur propre monastère. Faut-il s'en étonner, voire s'en scandaliser, ou ne faut-il pas plutôt considérer ces faits comme normaux ? Ils furent bienfaisants dans la mesure où ils furent légitimes et où ils assu­ rèrent des relations saines entre des institutions qui avaient besoin les unes des autres. En outre, ils furent efficaces parce qu'ils se produisirent dans un état de civilisation dont la psychologie et les mœurs sont très loin de nous : ce sont celles-ci qu'il faut mainte­ nant essayer de nous représenter, si nous voulons saisir la portée qu'elles ont conférée aux rapports humains qu'elles ont favorisés. Tout d'abord, que des moines se soient déplacés n'a rien qui doive nous surprendre. On avait toujours pratiqué, en Orient comme en Occident, des « pérégrinations » de caractère érémi­ tique 49• Mais dans le cénobitisme lui-même, les voyages avaient toujours tenu une place qui était reconnue par les législateurs. La Règle attribuée à S. Benoît, par exemple, parle des moines­ voyageurs en cinq de ses chapitres 6 0, et trois d'entre eux leur sont entièrement consacrés 61• Même si celui qui est intitulé De fratrib us qui non satis longe proficiscuntur 62 ne traite pas des moines qui, ainsi qu'on l'a suggéré avec humour, « ne vont pas assez loin », il demeure que les voyages sont prévus. Déj à Haeften fait observer que, dans ces chapitres, le pluriel est toujours employé : De

48. C'est du moins l'impression que laisse la lecture de SAVRAMIS, Zur Soziologie des byzantinischen Miinchtums, Leyde, 1 962 , comme j e l'ai marqué dans une recension parue dans « The Catholic Historical Review », 1 96 3 , pp. 5 09-5 1 0. 49. Cf. Aux sources de la spiritualité occidentale, ch. II. 50. Ch . 7, 50, 5 1 , 55, 67. 5 1 . Ch. 50, 5 1 , 67. 52 . Ch. 5 1 . .

62

J. LECLERCQ

fratrib us in viam directis. . . Dirigendi fratres in via . . . Fratres qui in via sunt ... : les cénobites sont toujours censés voyager à plusieurs, conformément à une tradition attestée par des règles plus an­ ciennes ou contemporaines, par des commentaires postérieurs, et par des décrets de conciles 63• On était donc, à chaque fois, au moins deux : que d'occasions, pour les compagnons, d'échanger - par conséquent de fixer et de renforcer, de contrôler aussi et de juger - les impressions de chacun sur l'hospitalité re çue et sur les usages observés ! Ajoutons que cette observation elle-même était le but avoué, délibéré, de certains de ces voyages : on pourrait citer toute une série de déplacements qui furent entrepris dans ce dessein. Ser­ vant d'agent de liaison entre l'Orient et l'Occident, Cassien n'était-il pas allé enquêter auprès des maîtres spirituels d' É gypte et de Palestine et, à la lettre, les interviewer, avant de mettre par écrit, pour des moines du sud de la Gaule, le résultat des Colla­ tions - c'est-à-dire des conversations - qu'il avait eues en Orient ?64 L'auteur lui-même de la Règle de S. Benoit suggère tout le profit que l'abbé pourra tirer des remarques et des remontrances que pourrait lui faire, sur l'observance de sa communauté, un moine de passage 66• Au vn e siècle, un S. Philibert entreprit un long périple à travers des monastères de France, de Bourgogne, d'Italie, afin d'y étudier, nous dit son biographe, les Règles de S. Basile, de S. Macaire, de S. Benoit et de S. Colomban 66 , après quoi il fonda Jumièges, en Normandie. Ardon, plus tard, écrira de S. Benoit d'Aniane, qu'il « fit tous ses efforts pour bien com­ prendre la Règle de S. Benoit ; dans cette intention, il parcourait les monastères et interrogeait les moines instruits sur ce qu'il ignorait » 67• On pourrait allonger cette série d'exemples. Il suffira d'observer que ceux-là mêmes qui n'étaient point partis pour s'informer, ne manquaient pas de le faire quand l'occasion s'offrait à eux. De nos jours, les déplacements sont devenus rapides et faciles. Il est possible, aujourd'hui, de passer de pays à pays sans avoir vu

53. 54. 55. 56. 57.

Textes dans B. IIAEFTEN, Disquisitiones monasticae, Anvers, 1 644, p. 1 0 1 0. Cf. D. GoRCE, Un spécialiste de l'interview, Strasbourg, 1 947. Ch. 6 1 . Vie, c. 5 , éd. MABILLON, Acta Sanctor. O.S.B., II, Paris, 1 669, p. 8 1 9. Vie, c. 2 7, éd. ibid., IV, 1, Paris, 1 677, p. 20 1 .

MO NA CHISME ORIENTAL E T MONACHISME OCCIDENTAL

63

autre chose que les aéroports et les avenues sans caractère qui conduisent au centre des villes, elles-mêmes toutes semblables, ou peu s'en faut, dans leurs quartiers modernes. On peut traverser une région, ou même la « visiter », sans avoir, sur son type de civilisation - ou même sur ses établissements monastiques autre chose que des impressions superficielles. Il n'en allait point de même au moyen âge, où la lenteur des communications permettait que l'on s'imprégnât, de fa çon profonde et durable, des spectacles dont on avait été le témoin. Il y a là une donnée historique importante, sur laquelle le Prof. E. Werner a judi­ cieusement attiré l'attention lors du congrès de Spolète sur le monachisme, en 1 956 68• Pour les traversées, on était toujours à la merci d'un bateau de commerce allant vers le pays où l'on se dirigeait ; on l'attendait aussi longtemps que c'était nécessaire. Dans l'intervalle, ainsi qu'aux étapes des routes, on avait le temps de se reposer, de regarder et d'interroger : on s'ouvrait aux conceptions et aux observances du milieu monastique où l'on recevait l'hospitalité ; on pouvait aussi y faire part des usages de la maison à laquelle on appartenait. 2. Occidentaux en Orient

Pour montrer que de telles considérations ne sont point des conjectures, il convient de les illustrer par des textes précis qui, parmi d'autres, serviront d'exemples. Évoquons d'abord quelque cas de moines occidentaux re çus en Orient. Nous en devons parfois la connaissance à des sources hagiographiques dont le témoignage doit être utilisé avec prudence. Elles nous racontent du moins les faits tels qu'on se les représentait, ou qu'on les recon­ stituait, non sans quelque imagination. Mais, puisque ces récits ne sont pas invraisemblables, ils peuvent décrire des circonstances dont rien n'exclut qu'elles aient été réalisées. Voici d'abord la Vie de S. Willibald, écrite par Hugeline au VIII e ou au I X e siècle 69• Il y est dit qu'après avoir été oblat au 58. Il TTIQTUJCMSÏTTIQ nell' alto medioevo e la joTTT�tU. wne della civiltà occidentale, Spolète, 1 957, p. 476. Depuis, a paru l'excellente étude - où il est insisté, en particulier, sur le fait que « de tels déplacements étaient longs » - de E. R. LABANDE, Eléments d'une enqu2te sur les conditwns de déplacement du p�lerin aux X-XI• siècles, dans « Pellegrinaggi e culto dei San ti in Europa fino alla 5 • Crociata », Todi, 1 963, t.à.p., pp. 1 - 1 5. 59. Ed. Mon. Germ. Hist , SS, XV, 86- 1 1 7. Les textes seront cités selon le latin défectueux - reconstitué dans cette édition critique du texte, où les noms de lieux ont .

64

J. LECLERCQ

monastère de Waltham, en Angleterre, cet enfant veut devenir moine. Il cherche la fa çon dont il réalisera cette vocation et choisit l'exil volontaire. Il part pour Rome ; sur la route et à l'arrivée, il connaît bien des aventures, puis il tombe malade, participant ainsi au mystère de la Croix : on le désigne comme crucicolus. Il est pris du désir d'aller jusqu'à Jérusalem et s'en va avec deux compagnons, par Bénévent, la Calabre et la Sicile. Là il attend le hasard d'un navire se dirigeant vers l' É gypte ou ailleurs. On le retrouve dans l'île de Samos, puis à É phèse. Il reste parfois plusieurs semaines en un endroit, où il a le temps de regarder, d'autant plus que cela avait été l'une de ses intentions : « externas terminarum telluras adire speculareque optabat ». La durée des séjours qu'il fait aux étapes se prolonge au gré des saisons : « Et inde ibant in locum qui dicitur Patera, et illic mora­ bantur, usque dum hiemis gelidi horrendus praeteriret frigus ». Dès qu'est achevé cet hiver grec imaginé en Germanie, Willibald reprend le bateau pour Milet, où il voit deux stylites dont on nous décrit l'ermitage et le genre de vie. Il s'embarque à nouveau pour Chypre, gagne Tortose et Acre, où il note que l'évêque est grec et que les fidèles font « des litanies selon leur coutume propre ». Mis en prison par des Sarrasins, puis libéré grâce à la bienveillance de leurs autorités locales, il visite Damas, Nazareth, Cana, le Thabor, « où il y a un monastère de moines », puis Tibériade, Magdala, Césarée, le monastère grec de la Quarantaine, où il a remarqué que se trouvent « environ vingt moines » : il n'est pour­ tant resté là qu'une nuit. Enfin, par le monastère grec de S. Eus­ tache, il arrive à Jérusalem, où il est de nouveau malade. Aussitôt guéri, le voici à Bethléem, à Thekua, dans la laure de Saint-Sabas, qui nous est décrite en détail. Il est repris par son mal, mais dès qu'il va mieux, il poursuit son itinéraire : il demeuété identifiés. Sur l'auteur, cf. B. BrscHOFF, Wer ist die Nonne von Heidenheim ?, dans « Studien und M itteilungen zur Gesch. des Bened.-Ordens>>, XLIX ( 194 1 ) , pp. 387-388. L'auteur a utilisé des Descriptiones Terrae Sanctae, la Vita Bonifatii de Willibald, le Liber in gwria martyrum de Grégoire de Tours et d'autres sources hagiographiques ; elle a inséré dans son texte plusieurs mots grecs ou dérivés du grec ; cf. M.G.H., Wc. cit., pp. 8 1 -83. L'itinéraire qu'elle attribue à Willibald est fictif ; peu rationnel, peu conforme à la géographie, il n'en est pas moins « significatif» : ce texte a la valeur d'un témoignage sur la culture de Hugeline, sur l'idée que, dans son milieu, on pouvait se faire d'une « pérégrination », sur l'intérêt qu'on y portait à l'Orient et sur la connaissance qu'on en avait. -

MO NACHISME ORIENTAL E T MO NA CHISME OCCIDENTAL

65

rera deux années à Constantinople. Et toujours, partout, il re­ garde : il se rend à Nicée pour vérifier si l'église où se tint le concile est bien conforme à ce qu'on lui en a dit, « ut videret quomodo facta esset illa ecclesia, et iterum remeavit ad Constantinopolim ». Son retour s'effectue par la Sicile, Naples et le Mont-Cassin, où il arrive après un voyage de dix ans, dont sept passés en Orient. Aussitôt, sous l'Abbé Petronax, ce voyageur donne aux moines cassiniens, par son exemple et ses enseignements, de telles le çons de vie céno­ bitique - « coenobialis vitae normam in semetipso ostendendo » -, qu'on le nomme sacriste, puis, l'année suivante, doyen, enfin portier, charge de confiance qu'il remplit durant quatre années au Mont-Cassin, puis quatre autres années dans le monastère d'en-bas. Après qu'il a vécu ainsi dix ans au Mont-Cassin, un prêtre es­ pagnol de passage lui propose de l'emmener à Rome avec lui. L'abbé consent. Le pape Grégoire III demande à Willibald d'aller aider S. Boniface : le moine accepte, à condition que Petronax le permette, ce que le pape présume. Il se met donc en route vers la Germanie, où Boniface lui confie la région d'Eich­ statt. Là, il est ordonné prêtre, sacré évêque. Après ses vingt années d'expérience spirituelle, puisée en Orient et au Cassin, il fonde un monastère. Pour être plus bref, le récit de la visite que des moines d'Amalfi allèrent faire à S. Athanase l' Athonite n'est pas moins plein de charme et de pittoresque. Un menu fait gastronomique donne au biographe du saint l'occasion d'inculquer une le çon de détache­ ment, à propos de laquelle nous pouvons nous faire une idée des exquises délicatesses de l'hospitalité 6 0• En effet, les amalfitains avaient apporté en cadeau une denrée appelée « garos » et qui paraît correspondre à peu près à ce que nous nommons le caviar. La tradition littéraire latine avait fourni des recettes sur la manière d'apprêter le garum, cette sorte de saumure faite « d'intestins de poissons » que Pline qualifiait de liquoris exquisiti ge nus, dans la­ quelle les poissons, après cuisson, semblaient nager encore, et dont Sénèque disait que les yeux s'en régalaient avant même le palais 61• Quoi qu'il en ait été de son exacte composition dans le cas qui nous

60. L. PETIT, Vie de S. Athanase l'Athonite, n. 42, dans « Analecta Bollandiana », 25 ( 1 906) , pp. 6 1 -62. 61. Textes dans Thes. ling. lat., VI, II, Leipzig, 1 925-1934, col. 1 695 et 1699.

J. LECLERCQ

66

occupe, elle constituait un aliment de choix. Lisons le récit dans la Vie de S. Athanase : Des moines amalfitains vivant sur la sainte Montagne vinrent visiter le Père et lui apportèrent du caviar. Le Père le transmit à l'économe en lui recommandant de ne servir que celui-là, lorsqu'on en aurait besoin, car les anciens le trouvaient savoureux. Mais, enfreignant cet ordre, l'économe en présenta de l'autre qu'il avait préparé lui-même auparavant. Certains de ceux qui étaient présents et qui mangeaient avec lui, louaient ce caviar comme excellent, et le Père de dire que c'était là une préparation des Amalfitains. L'économe supportant mal de voir ceux-ci loués à sa place, répliqua que c'était lui qui l'avait préparé. Alors le Père ordonna de répandre par terre tout le caviar de l'économe, corrigeant ainsi la désobéissance de son propre disciple et réprimant un sentiment d'orgueil

82•

3. Orientaux en Occident Il est un récit qui, s'il ne relève pas de l'histoire des faits, n'en est pas moins révélateur de l'histoire des mentalités ; c'est celui de la venue à l'abbaye de Polirone, en Italie, d'un moine arménien appelé Siméon. Sa vie fut racontée longuement 63, mais son origine orientale était censée attestée par une lettre de recomman­ dation rédigée par Arsène, patriarche de Jérusalem. Les Bollan­ distes anciens croyaient le document inexistant, l'original n'ayant pas été retrouvé, et le publièrent d'après une copie tardive 64 ; leurs successeurs plus récents déclarèrent que ce texte était cer­ tainement un faux 66• Il existe, en tout cas, dans un manuscrit conservé aujourd'hui à Mantoue, provenant de Polirone, où il fut copié d'une main de la fin du XI 6 siècle 66• C'est un exemple de commendatio peregrini comme il y en eut beaucoup 87• Les témoignages arméniens ou italiens relatifs à Siméon ne sont ni explicites, ni 62. Vie de S. Athanase, loc. cit. Cité ici d'après la traduction parue a Chevetogne, 1963, p. 70. 63. Ed. dans « Act. Sanct. Boll. », Iul. VI, Anvers, 1 729, pp. 324- 334. 64. Ibid., p. 32 1 , n. 1 3 ; cf. ibid., p. 323, n. 2 1 . 65. Propylaeum Act. Sanct. Decembris, Bruxelles, 1 940, p . 307. 66. Ms. Mantoue, B III 4 ; cf. B. BENEDINI, l Manoscritti Polironiani della Biblwteca comunale di Mantova, Mantoue, 1 958, p. 78. 67. Cf. LAcARRA-VAZQUEZ DE PARGA, Las peregrinacwnes a Santiago de Compostella, I, Madrid, 1 948, pp. 255-2 79 ; J. GILISShN, l-e statut des étrangers à la lumière de l'histoire comparative, dans « L'étranger », I, Recueils de la Société Jean Bodin, IX, Bruxelles, 1958, pp. 26-2 7 ; F. L. GANSHO� , Lëtranger dans la monarchie franque, ibid., pp. 32-33 ; W. ON­ CLIN, Le statut des étrangers dans la doctrine canonique médiévale, ibid., pp. 39-40.

MO NA CHISME ORIENTAL E T MO NA CHISME OCCIDENTAL

67

dignes de grande confiance 68• Il n'en reste pas moins que la lettre fut transcrite à Polirone, nous montrant comment l'on concevait qu'un patriarche protégeât un ermite, que celui-ci parcourût « l'univers entier », qu'on lui offrit l'hospitalité, malgré le fait qu'il « ignorait la langue ». Arsène se porte garant que « ce chrétien d'une grande sainteté, qui est moine et ermite », est venu au Saint-Sépulcre, avant de partir pour Saint-Pierre de Rome, puis pour Saint-Jacques en Galice : « Servant Notre Seigneur Jésus-Christ à la manière des apôtres, il parcourt la terre entière » 6 9• A la suite de cette lettre de recommandation, celui qui l'a recopiée a ajouté : « Ce Siméon est un moine, un ermite, et il est arménien » 7 0• On admettait qu'après son long périple, il était venu se fixer à Polirone. Avec la visite de S. Nil de Rossano au Mont-Cassin, nous sommes sur un terrain plus sûr. Tout le contexte est admirable. L'abbé du Cassin, Aligernus, qui devait mourir en 984, avait mis la terre de Valleluce, qui dépendait de lui, à la disposition de 68. P. L. AusciAN, A irarad, Venise, 1 890, p. 497, et déjà dans la revue « Pazma­ veb », 1 884, pp. 5- 1 7. 69. Voici, d'après le ms. Mantoue, B III 4, f. 1 58, le texte, dont on pourra apprécier, sous les formules latines, la saveur orientale : « Epistola Arsen patriarchae ierosolimitani pro commendatione sancti nostri Symeonis monachi et heremitae. ln nomine domini nostri iesu christi nazareni atque sanctissimi eius sepulchri, a me indigna famulo custoditi. Ego Arsen, non meis meritis patriarcha Ierosolimita, firmo signo sancti sepulchri, omni ecclesiae catholicae : salutem et pacem. Praecor omnes ad quorum partes Symeon iste monachus, sanctissimus christianus atque heremita, iuerit, ut ei benefacia < n > t, quia bonus adque electus est. Ad sepul­ crum enim Domini iuit, inde uenit ad ecclesiam beati Petri apostoli. Post hinc ad limina beati Jacobi Gallician i perrexit, adque sic, in modum apostolorum, Deo et Do­ mino nostro Christo seruiendo, circuit totum orbem, et non habuit comparem nisi Iesum Christum. Ut magis stupeas, panem non manducat nec carnem, non adipem neque caseum nec oua. Quocumque ergo imperator siue rex uel regina siue episcopus seu abbas siue marchio seu cornes uel quicumque christianus amore Christi sibi bene fecerit uel eum defenderit et uiam ei ostenderit, quia non s < c > it linguam, sit benedictus a Patre et Filio Sanctoque Spiritu, consueruet eum Dominus in omni opere bono, bene­ dicat et sanctificet eum Pater in die iudicii, ad dexteram Christi collocetur cum electis, qua tinus possit audire : Venite, benedù:ti patris mei, et cetera. Confirmet Spiritus Sanctus ut uerbum Dei corde perceptum firmi ter atque incommutabiliter teneat, ut ab iniquissimo diabolo non possit auelli. Qui uero sibi male fecerit uel eum iniuriauerit, cum damnatis pereat in aeternum et in saecula saeculorum. Amen ». 70. « Symeon iste monachus est et heremita et armenus ». - Je remercie le Dr. G. Miccoli de m'avoir procuré une photographie de cette page du ms. de Mantoue.

68

J. LECLERCQ

S. Nil, pour que celui-ci y fondât un monastère de rite grec 71• Quand S. Nil vint remercier son bienfaiteur, les moines du Cassin l'accueillirent par une procession solennelle, comme s'ils escor­ taient S. Antoine arrivant d'Alexandrie, ou S. Benoît leur père. Quant à lui, s'intéressant à chacun d'eux et se mettant à la portée de tous, il les remplissait de joie, admirant leurs institutions, qu'il disait même préférer à celles de l'Orient. On l'invita alors à venir un jour, avec toute sa communauté, chanter en l'église du Cassin l'office divin en grec, « afin que Dieu soit tout en tous >> 72 et que s'accomplit en ce lieu l'oracle d'Isaïe : « Le lion et le bœuf paî­ tront ensemble ; leurs petits seront côte à côte >> 73• Il faut ici laisser parler le biographe : « Toujours humble, le vénérable Nil commença par se récuser. Il leur : Comment chanterions-nous le cantique du Seigneur sur une terre

dit

étrangère 74, nous qui sommes présentement humiliés par toute la terre à cause de nos péchés 75 ? Il finit néanmoins par consentir, dans l'intention que la communauté de foi 76 fût pour tous une source de consolation, et qu'en même temps le grand nom du Christ fût glorifié. Il composa donc en l 'hon­ neur de notre père saint Benoît des hymnes - le fruit de ses lèvres 77 qui étaient un vrai résumé des œuvres admirables du saint ; et ayant ras­ semblé tous ses frères - ils étaient plus de soixante -, il monta au Cassin et occupa toute la nuit par des chants d'une beauté singulière. Avec lui, en effet, se trouvaient des frères d'un esprit fort vif, lisant bien et chantant de même, qu'il avait lui-même formés. L'office terminé, tous les moines vinrent à lui avec la permission de leur abbé, - car ils poussent la discipline jusque-là ; remplis d'admiration pour l'éclat spirituel de son visage, ils désiraient fort entendre de sa bouche quel­ que parole. Aussi lui posèrent-ils une série de questions qui revenaient à ceci : « Dis-nous, Père vénéré, en quoi consiste l'œuvre du moine et ce que nous devons faire pour obtenir miséricorde ». Ouvrant alors la bouche 78, le bienheureux Père leur dit en latin : « Le moine est un ange. Son œuvre propre, c'est la miséricorde, la paix, le sacri­ fice de louange 79• Les saints anges offrent continuellement à Dieu un sacri­ fice de louange ; ils sont unis entre eux dans la paix d'une mutuelle charité ;

7 1 . Texte dans Acta Sanct. Boll., Sept. I, Anvers, 1 760, pp. 626-629, n. 73-78. 72. I Cor. 15, 28. 73. Is. 1 1 , 7 ; 65, 25. 74. Ps. 1 36, 4. 75. Dan. 3, 37. 76. Tit. 1 , 4 . 77. Is. 57, 19. 78. Matth. 5, 2 . 79. Ps. 49, 1 4.

MO NACHISME ORIENTAL E T MO NA CHISME OCCIDENTAL

69

ils se penchent sur la misère des hommes et leur apportent une aide comme à des frères plus jeunes . Ainsi doit se comporter le vrai moine : se montrer miséricordieux à l'égard des frères plus jeunes et de ceux qui sont étrangers, aimer ses égaux dans la paix, ne pas jalouser ceux qu'il voit progresser, avoir une foi sans feinte 80 et mettre son espérance en Dieu et dans son père spiri­ tuel. Quiconque possède ces trois choses mène sur terre une vie angélique ; celui, au contraire, qui est incrédule, haineux, inhumain, celui-là se fait le réceptacle de tous les maux et devient un vrai démon )).

A ces mots, les moines du Cassin participent à l'esprit de com­ ponction qui s'exprimait dans les paroles de S. Nil. Entre eux et lui s'échange un dialogue au sujet de l' É criture Sainte : ils ne lui demandent pas de nouvelles, ils ne l'interrogent point d'abord sur son observance et la leur ; ils lui posent des questions sur des textes bibliques. Latins et Grecs se sentent en communion dans la parole de Dieu : c'est elle qui les intéresse, qui les rend frères de la façon la plus profonde. Répondant aux uns et aux autres, éclaircissant les difficultés qu'ils éprouvent à la lecture de tel ou tel verset, l'homme spirituel en vient à prêter à S. Paul cette formule ad­ mirable, qu'il fait sienne et propose à ses interlocuteurs : Ego totam Scripturam in meipsum interpretor. A propos de l'obéissance, il cite encore une déclaration de S. Paul, qu'il applique à l'abbé : celui-ci, pour lui, est un père spirituel à qui chacun doit « révéler les secrets de son cœun), après quoi l'on recevra en paix ses décisions. Sur tous ces points, S. Nil s'exprime en de brèves formules - brevi respo nsione co ntentus . . . , omissa verbositate : en lui, c'est la tradition des Apophtegmes qui continue. Enfin, à l'occasion du jeûne du samedi, il se plaît à montrer d'accord les docteurs d'Orient et d'Occident, Athanase, Basile, Nazian ze, Chrysostome, et, d'autre part, Ambroise et le pape Sylvestre. Il pense que, malgré la différence introduite par la suite sur ce point d'observance, il y a unité entre moines grecs et latins, dont les traditions ne furent pas orientées par les mêmes circonstances ni les mêmes besoins dans l' É glise : Et nos igitur bene Jacimus sab b ato no n ieiunantes . . . Et vos necessario ieiunatis . . . Il n ' a été possible ici d e s'attarder qu'à u n petit nombre d'exem­ ples. Ils ont du moins montré la variété des situations, mais, dans tous les cas, la cordialité des échanges spirituels. On a constaté que tantôt l'un de ceux qui entraient en relations avec d'autres 80. I Tim. 1, S.

70

J. LECLERCQ

ignorait leur langue, tantôt il parlait à la fois et la sienne et la leur. Et, de fait, le problème des langues est l'un de ceux qui pouvaient se poser ici. Il a déjà fait l'objet de plusieurs études 8\ qui cependant ne portaient point sur la question particulière des rapports entre monastères. Il faut d'ailleurs, en ce domaine, se méfier d'autant plus des dires des hagiographes que les formules attribuant à un personnage deux langues - utriusque linguae peritus étaient des sortes de « clichés » hérités de l'antiquité classique et patristique 82• La connaissance approfondie des deux traditions littéraires, grecque et latine, a dû être extrêmement rare ; le latin lui-même, du reste, était déj à appris, en Occident, comme une langue étrangère. Néanmoins l'existence de colonies grecques établies depuis longtemps en Occident 83 et, d'autre part, d'occi­ dentaux vivant en Orient permet d'admettre que les moines, au cours de leurs voyages, ne manquaient pas d'interprètes, s'il leur en fallait. Il leur était possible de questionner et de recevoir réponse ; surtout, ils pouvaient voir, et ils avaient tout le loisir de réfléchir sur ce qu'ils avaient observé. Si donc nous constatons qu'ils se sont laissé imprégner, « informer >>, par les conceptions et les exemples d'observances recueillis en d'autres milieux, il ne faut point nous en étonner : la psychologie des voyages monas­ tiques de tous les temps - surtout des temps anciens - en rend compte suffisamment. -

III. RôLE DES LIVRES Dans le monachisme, les moines ne sont pas seuls à voyager ; les textes, également, circulent. Ils assurent, entre l'Orient et l'Occi­ dent, des liens qui, cette fois, unissent non plus seulement des individus ou même des communautés, mais des générations : elles se succèdent en alimentant leur vie spirituelle à des sources qui sont communes à tous les moines, et qui demeurent toujours fraîches. Sans doute, sur ce point encore, l'Occident re çoit-il plus qu'il 8 1 . Bibliographie dans M. CoENS, « Utriusque linguae peritus », dans « Analecta BoHan­ diana », 76 ( 1958) , pp. 143- 144. Cf. aussi McNuLTY-HAMILTON, art. citl, pp. 195- 196. 82. Textes cités par CoENs, art. citl, pp. 1 3 1 - 1 37. 83. Cf. A. PRATESI, Carte latine delle abbazie calabresi, Cité du Vatican, (Studi e testi, 197) 1 958 ; dans les documents (par ex. p. 40) et dans les dates se mêlent le grec et le latin, le style occidental et le style byzantin des indictions.

MO NACHISME ORIENTAL E T MO NA CHISME OCCIDENTAL

71

ne donne. On sait pourtant que les manuscrits de la traduction grecque des Dialogues de S. Grégoire sont nombreux, et que le texte grec de la Règle de S. Benoit est présent à l'Athos et ail­ leurs 84• La traduction de Cassien n'est pas sans influence ; les Vies de moines écrites par S. Jérôme et la Vita Martini de Sulpice Sévère sont, elles aussi, attestées en traductions 8 5• De leur côté, les monastères grecs d'Italie reçoivent ou copient des textes grecs ; l'un d'eux est conservé au Mont-Cassin 8 6 • Tel exemplaire des Règles de S. Basile est censé avoir été transcrit par S. Nil de Rossano lui-même 8 7• Il n'est pas j usqu'à des ma­ nuscrits byzantins qui n'aient été marqués par l'influence occi­ dentale. Et comment ne pas rappeler qu'en plusieurs exem­ plaires des Règles de S. Basile datant du XI e siècle on lit - et, dans un cas, près d'une image de S. Basile entouré de moines en prière - une invocation en faveur de celui qui a exécuté ou fait exécuter le manuscrit et qui est désigné comme àvCâv, équivalent phonétique de la forme vénitienne anzan du mot qui a donné en italien anziano, en fran çais ancien, qui vient du bas latin anteanus et qui veut dire « supérieur, préposé à », comme praepositus. Le Dr. Rudberg a remarqué avec raison que la présence de cette forme vénitienne montre, une fois de plus, « quelle grande influence Venise a exercée dans la partie orientale de la Méditerranée durant la seconde moitié du moyen âge » 88 • 84. Cf. J . LEROY, art, citl, et A. PERTUSI, art. citi. 85. Cf. E. DEKKERS, Les traductions grecques des icrits patristiques latins, dans « Sacris Erudiri», V ( 1 953), pp. 204-2 1 3 . 86. Cf. A . VACCARI, La Grecia nell' Italia meridionale, dans « Orientalia christiana periodica », III ( 1 924) , p. 302 . 87. Cf. A. RoccHI, Codices Cryptenses seu abbatiae Cryptae Ferratae, Tusculani, 1883, pp. 63-64. Il s'agit, en tout cas, d'un témoin de la « recension de Nil » qui a été caracté­ risée par Dom J. GRIBOMONT, Histoire du texte des ascétiques de S. Basile, Louvain, 1 953, pp. 44-52. 88. STIG Y. RUDBERG, Etudes sur la tradition manuscrite de S. Basile, Uppsala, 1 953, p. 149, qui cite l'invocation en question, indique les mss . où elle se trouve et rapporte, comme vraisemblable, l'interprétation qui, avant lui, avait déjà été donnée à « l'énig­ matique àvCâv ». Anzan est l'une des formes attestées dans les langues romanes (cf. LITTRÉ, Diction. de la langue française, I, 1873, p. 142) de l'un des dérivés (comme ains en vieux français, anzi en italien, cf. ibid., p. 94) de ante (cf. A. DAUZAT, Diction. étymologique de la langue française, 1938, p . 35). Sur l'emploi de antianus (ancianus, anzianus) dans le vocabulaire latin médiéval des villes italiennes, de l'armée et des monastères, des textes sont cités dans Du CANGE, Glossar., éd. FAVRE, I, 1883, pp. 238-299 ; J. F. NIERMEYER,

72

J. LECLERCQ

L'apport dû à des traductions latines de textes grecs commence à être mieux connu, grâce à des recherches comme celles de D. A. Siegmund 8 9, de D. E. Dekkers 9 0 et de Mgr R. Devreesse 91 • Récemment, les travaux du R. P. G. Meersseman 92 ont retracé l'itinéraire de la traduction de l'Hymne acathiste de l'Orient à Venise, et de là à Saint-Gall, vers le début du IX e siècle, et de là, plus tard, dans les abbayes bénédictines et cisterciennes de France et d'ailleurs. On a relevé des traces d'influence byzantine et syra­ égyptienne dans la décoration du Psautier d'Egbert de Trèves, archevêque de cette ville à la fin du x e siècle 93 • Même en se bornant à la présence de traductions latines de textes monastiques orientaux dans des milieux monastiques d'Occident, on pourrait dresser une liste d'abbayes comme Admont 94 ou le Mont-Cassin 9 5, dont les bibliothèques possédaient de tels documents. Il semble préférable ici d'illustrer ce fait général par un exemple précis qui pourra servir, pour ainsi dire, de test : il s'agit de la diffusion de la traduction latine, due à Rufin, des Règles de S. Basile 9 6 • Certes, la vie et l'œuvre de Basile étaient connues, et son nom était vénéré parmi ceux des maîtres du monachisme. On évoquait les « normes » ou les « institutions » qu'il avait laissées, dans l'Hi­ storia Francorum de Grégoire de Tours 97, dans des Vies comme celles de S. Oyan 9 8 , de S. Droctovée 99 et de S. Philibert 1 0 0, dans des Mediae latinitatis lexicon minus, 1 , Leyde, 1954, p. 42, et surtout Mittellateinisches Worterbuch, 1, Munich, 1 962, col. 705. 89. Die Ueberlieferung der griechischen christlichen Litera/ur in der lateinischen Kirche bis zum 12. Jahrhundert, Munich, 1 949. 90. Article cité plus haut, note 2 . 9 1 . Les manuscrits grecs de l'Italie mlridionale, Cité d u Vatican (Studi e testi, 1 83), 1 955, p. 13 ss, 44 ss. 92. Der Hymnos Akathistos im Abendland, 2 vol., Fribourg (Spicilegium Friburgense, 2-3) 1 958 et 1 960 ; voir aussi les observations de H. BARRÉ, L'hymne acathiste en Occident, dan s « Marianum », 2 1 ( 1 959) , t.a.p., pp. l -6. 93. N. HUYGHEBAERT, art. cité, p . 1 7. 94. Cf. E. CLA SSEN, Der verkannte Johannes Damascenus, dans « Byzantinische Zeit­ schrift >>, LII ( 1959) , p. 303. 95. McNuLTY-HAMILTON, art. cité, p. 2 1 3, n. 1 72 . 96. Cf. S . Martin dans l'hagiographie monastique du moyen âge, dans « S. Martin et son temps », Rome (Studia Anselmiana, 46) , 1 96 1 , pp. 1 77- 1 78. 97. L. X, c. 29, ( Vie de S. Yrieix), Mon. Germ. Hist., Script. rer. Merov., 1 , p. 44 1 , 8. 98. Vitae Patrum Iurensium, 23, éd. ibid., III, p. 1 65, 2. 99. Ed. Acta Sanct. Boll., Maii I l ( 1 868) , p. 36, n. 5. 1 00. Ed. Mon. Germ. Hist., Auct. antiq., V, p. 587.

MONACHISME ORIENTAL E T MO NA CHISME OCCIDENTAL

73

traités comme le De virginitate d' Aldhelm 1 01 , dans le Pénitentiel attribué à Théodore de Cantorbéry 1 02 ; des extraits de ses écrits monastiques étaient cités dans le Liber scintillarum de Défensor de Ligugé 1 03, dans le commentaire de Smaragde sur la Règle de S. Benoît 1 04, plus tard dans le Liber de unitate ecclesiae co nservanda 1 05 : ces constatations n'ont pas de quoi étonner, puisque le dernier chapitre de la Règle bénédictine comportait une exhortation à lire S. Basile 1 06• Désirons-nous savoir si ce précepte fut observé ? Consultons les bibliothèques monastiques du haut moyen âge, dans la mesure où toutes les causes de disparition des manuscrits ont laissé subsister des exemplaires du Basile latin ou des catalogues qui le men­ tionnent ; encore nous bornerons-nous aux exemplaires des Règles qui sont antérieurs au XIII e siècle, sans retenirles plus tardifs ni ceux des autres écrits basiliens, et seulement aux volumes dont les provenances sont connues. Même dans ces limites, il ne s'agira pas ici d'offrir un relevé exhaustif, mais de recueillir quelques indica­ tions qui semblent n'avoir pas, jusqu'ici, été rassemblées et qui, tout en restant fragmentaires, ne laisseront pas d'être révélatrices. En effet, nous trouvons Basile présent à toutes les époques de l'histoire monastique occidentale, en des monastères importants qui, plus d'une fois, furent eux-mêmes des foyers d'expansion ou des centres de réforme. Aux VII e et VIII e siècles, les Règles sont à Bob bio, à Fleury, à Corbie 1 07• Aux IX e siècle, elles sont à York 1 08 , à Saint-Gall 1 0 9 à Munsterschwarzach, à Nonantola, à Wissem­ bourg, dans le Codex Regularum de S. Benoît d'Aniane 110, à Mur-

1 0 1 . Ed. ibid., XV, I, p. 263 ; I l ; p. 383, vers 730. 1 02 . Ch. 7 et I l , P.L. , 99, 93 1 C et 933 A. 1 03. Ed. H. Roc HAis , dans « Corpus Christianorum», 107 ( 1 957) ; références à l'in­ dex, sous le nom de Basilius, p . 245. 104. P.L., 1 02, 69 1 -932 : une vingtaine de citations ; quelques-unes aussi dans le Diadema monachorum de SMARAGDE, P.L., 1 02 , 596 C, 6 1 0 B, etc ... 105. Ed. Mon. Germ. Hist., Lihelli de lite, II, pp. 2 78-279. 106. Ch. 73, 5. 107. Cf. J. GRIBOMONT, op. cit., pp. 96-97. 108. D'après ALCUIN, De sanctis Euhorù:. eccles., V, 1 544, éd. Mon. Germ. Hist., Poet., 1, p. 204. 109. GRIBOMONT, op. cit., p. 97 ; SIEGMUND, op. cit., p. 52 ; RATPERT, Casus S. Galli, P.L., 1 26, 1075 C. 1 10. Cf. GRIBOMONT, op. cit., pp. 97-98.

74

J. LECLERCQ

bach, à Lorsch, à Flaix 111 ; au x e siècle, à Marmoutiers et à J u­ mièges 112 ; au XI e , à Stavelot 113, à M armoutiers 114, à Corbie 11 6, à Pomposa 11 6, à Saint-Bertin 117, à Reichenau 118 , à Massay 11 9, à Saint-Arnoul 12 0 ; il y en a deux exemplaires au Mont-Cassin 121 ; à Cluny, où l'on possède quatre volumes de S. Basile 122, un moine re çoit les Dicta S. B asilii comme lecture de Carême 123• Toutes ces maisons étaient du type monastique traditionnel en Occident, c'est-à-dire cénobitique, avec des possibilités d'érémitisme per­ sonnel, considéré comme normal, bien qu'exceptionnel. Pourtant, Basile est également lu à Font-Avellane 124, qui est un ermitage. Au xn e siècle, on admire le même désir unanime de posséder les Règles de Basile. Il est réalisé dans des établissements qui repré­ sentent le monachisme ancien, comme Saint-Amand 126, Anchin 126 , Saint-Bertin 127, comme Admont 128 , Gottweig 129, Zwiefalten 13 0 en pays d'Empire, comme Jumièges 1 31 et Fécamp 132 en Normandie,

1 1 1 . SIEGMUND, op. cit., pp. 52-53. 1 1 2. GRIBOMONT, op. cit., p. 98. 1 1 3. D'après un catalogue de 1 105 ; cf. E. LEsNE, Hist. de la propriété ecclésiastique en France, IV. << Scriptoria )) et bibliotMques, Lille, 1 938, p·. 689. Cf. SIEGMUND, op. cit., p. 53 et p. 1 5. 1 14. Ms. Tours 2 7 1 . 1 1 5. Cf. LESNE , op. cit., p . 6 1 5 ; SIEGMUND, op. cit., p . 53. 1 16. Ibid., p. 53 et p. 2 1 . 1 1 7. Ibid., p. 63 1 . 1 18. Ibid., p . 73 1 . 1 19. Cf. L . DELISLE, Le cabinet des manuscrits de la BibliotMque nationale, II, Paris, 1 874, p. 442. 1 20. Ms. Metz 226. 1 2 1 . Cf. GRIBOMONT, op. cit., p. 98 ; SIEGMUND, op. cit., p. 53. 122. Cf. LESNE, p. 529 (DELISLE, op. cit., II, p. 46 1 ) . 1 23. Cf. A . WILMART, Le convent e t la bibliotMque de Cluny vers le milieu du XI• silcle, dans « Rev. Mabillon », XI ( 1 92 1 ) , p. 1 1 0. 1 24. Cf. McNuLTY-HAMILTON, art. citl, p. 2 1 3, n . 1 73. 125. Cf. DELisLE, op. cit., p. 452. 1 26. Ms. Douai 2 1 1 . 127. GRIBOMONT, op. cit., p. 99, n . 26. 1 28. Ms. Admont 3 1 1 . 1 29. GRIBOMONT, op. cit. , p. 99, n . 26. 1 30. Ms. Stuttgart Theol. Philos. 8 °, 56 ; cf. K. LôFFLER, Die Handschr iften des Kklsters Zwiejalten, Linz, 1 93 1 , p. 28. 1 3 1 . Mss. Rouen 546 et 1 468. 1 32. Ms. Paris, B.N. lat. 1 7 14.

MONACHISME ORIENTAL E T MONACHISME O CCIDENTAL

75

comme la Couture, dans le pays manceau 133, comme Sainte-Marie de Florence 134, en Italie, pour ne point redire les noms de toutes les abbayes déj à citées à propos des exemplaires qu'elles possé­ daient aux siècles précédents, et qu'elles avaient gardés. Mais on veut également lire Basile dans des fondations nouvelles, marquées par une volonté de retour au désert, comme Grandmont 13 5, la Grande Chartreuse 1 36 et la Chartreuse du Mont-Dieu 1 37, enfin Cîteaux 138 et des monastères de son ordre, comme Pontigny 139, Clairvaux, Vauclair, Cambron, Aulne 14 0, Clairmarais 141 • En ces monastères et d'autres, aux exemplaires complets s'ajou­ tent de nombreux recueils d'extraits où Basile est utilisé. Cette tradition basilienne se maintiendra jusqu'à la fin du moyen âge, avec une recrudescence lors du renouveau érémitique du xv e siècle. A toutes les époques aussi, depuis le VIII e siècle, au texte des Règles s'ajoute celui que Dom Wilmart a réédité sous le titre : Le discours de S. Basile sur l' ascèse, en latin 142• De plus, l'une des preuves du prestige dont jouissait Basile est dans le fait qu'on lui attribua cette Admonitio ad jïlium spiritu alem, dont P. Lehmann a confirmé qu 'il est vraiment l'auteur 143 et dont la tradition ma­ nuscrite, du vui e au xvi e siècle, est extrêmement abondante, dans toutes les branches du monachisme occidental 144 Enfin,

1 33. GRIBOMONT, op. cit., p. 99, n. 26. 1 34. Ibid. 1 35. Cf. C. CoUDERC, Les manuscrits de l'abbaye de Grandmont, dans « Bibl. de l'Ec. des chartes », 63 ( 1 902) , p. 369. 1 36. Ms. Grenoble 258. 1 37. GRIBOMONT, op. cit., 99, n. 26. 1 38. Ibid. 1 39. Ibid. Cf. le catalogue du x m • s. publié dans le Catal. gén. des mss. des bibliothiques publiques des Dlpartements, 1, Paris, 1 849, p. 709, et C. H. TALBOT, Notes on the Library of Pontigny, dans « Analecta S. Ord. Cist. », 1 0 ( 1 954), p. 1 64, n. 242 . 1 40. GRIBOMONT, loc. cit. 1 4 1 . Ms. Saint-Omer 277. 142. Rev. bénld. 2 7 ( 1 9 10), pp. 226-233. 1 43. Ed. P.L., 1 03 , 683-700 ; édition critique par P. LEHMANN. Die Admonitio S. Basilii ad ]ilium spiritualem, Munich,<\ Sitzungsb. der Bayer. Akad. des Wiss., Philos.-hist. KI. », Jahrg. 1 955, Heft 7) 1 955, pp. 30-63. D'après cet érudit, ibid., pp. 5 1 - 1 9, il s'agit de la traduction de l'adaptation latine, due à Rufin et qui devait être utilisée par l'auteur du Prologue de la Règle de S. Benoît, d'un écrit basilien grec actuellement perdu. 144. On trouve le texte - pour ne citer que des mss français antérieurs au x n • s. dont les provenances sont connues et qui n'ont pas été mentionnés par P. Lehmann -

76

J. LECLERCQ

il est révélateur qu'à partir du xnr e siècle, et surtout au xve , se répandra largement un traité, assez bref, portant des titres comme De laudibus vitae solitariae ou De laude cellae, et qui est la parti e finale d'un opuscule de S. Pierre Damien. Dans un manuscrit de la Chartreuse de Louvain, il est attribué au Vénérable Père Dom Basile 145, et, il a même été attribué à ce huitième prieur de la Grande Chartreuse qui, dans la seconde moitié du xn e siècle, avait voulu porter le nom de S. Basile 146• N'est-il point significatif que S. Basile soit ainsi associé à des formes de vie monastique aussi différentes que celles de Cluny, de Grandmont, de Cîteaux et de la Chartreuse ? N'y a-t-il pas une le çon dans cette fa çon traditionnelle d'interpréter son té­ moignage ? Tandis que des copistes et des lecteurs admettent fréquemment, pour ses Règles, un titre qui mentionne la vie commune - De vita ceno bitarum 147 -, d'autres,' non moins nom­ breux, verront en lui un docteur de l'érémitisme. L'auteur de la Vie de S. Siméon de Polirone, après avoir raconté que celui-ci avait d'abord mené en Arménie la vie cénobitique sous la Règle de S . Basile, s'inspire de celle de S. Benoît pour j ustifier le départ du moine ainsi formé « vers le combat singulier du désert » 148• Les Règles de Basile et de Benoît sont parfois réunies, voire sous un titre unique 149, en un même recueil : c'est le cas, en particulier, dans un manuscrit de la Chartreuse du Mont-Dieu 15 0• Les anciens pourraient nous apprendre à éviter des classifications rigides, des séparations absolues entre des formes ou des degrés à Jumièges (ms. Rouen 527, Ix• s.), à Saint-Amand (ms. Valenciennes 52 1 , x • s.), au x n • s., à Saint-Martial (ms. Paris, B.N.lat. 53 1 4) , Marmoutiers (Tours 2 7 1 ) , Clairvaux (Troyes 1422), Signy (Charleville 5 1 ) , Anchin (Douai 2 1 0), Pontigny (Auxerre 34) , Jumièges (Rouen 488) , à la Grande Trappe (Alençon 1 45), à Cîteaux (Dijon 588), à La Couture (Le Mans 1 20), à Saint-Thierry (Reims 1 392 ) , à la Grande Chartreuse (table du ms. Grenoble 226) . Les mss. de provenance non identifiée sont très nombreux, ainsi que les mss datant du x n i • s. et des suivants. 1 45. Ms. Bruxelles 1 50003-48 ( xvi • s.), f. 65-67 : Tracta/us venerabilis patris domni Basilii de laude vitae solitariae, avec d'autres pièces d'origine cartusienne. 146. Cf. Hist. litt. de la France, 1 3, pp. 579-580. Le texte est à la fin du traité Dominus vobiscum de S. Pierre Damien (P.L., 1 45, 246-25 1 ) . 1 47. Par ex. mss Paris, B.N. lat. l 7 1 3, Rouen 546, Conches 47, Le Mans 1 20, Tours 2 7 1 . 1 48. MABILLON, Acta Sanct. O.S.B., V I , I, p. 1 5 1 , 2 ; 1 49. « Regula Basilii e t Benedicti », Catalogue de l a bibliothèque de Massay a u X I " s., éd. L. DELISLE, op. cit., I I, p. 442, n. 4 ! . 1 50. Ms. Charleville 1 1 2 .

MONACHISME ORIENTAL E T MONA CHISME O CCIDENTAL

77

divers d'une même vie monacale, comme s'il fallait opposer comme inconciliables une existence communautaire purement ascétique, dépourvue de toute recherche de la contemplation, et, d'autre part, une vie contemplative, ou hésychaste, identifiée avec l'érémitisme et considérée comme inférieure à la première. Déj à le passage curieux où Grégoire de Nazianze avait dit que Basile avait uni deux genres ennemis de vie ascétique 161 donnait à penser que, selon lui, il avait enseigné une vie solitaire, c'est-à-dire séparée du monde, mais menée en commun 1 62 • La tradition subséquente allait insister, selon les besoins propres à chaque temps et à chaque pays, plus ou moins sur l'un ou l'autre de ces deux aspects. L'histoire du Basile latin illustre et confirme les déclarations mesurées qu'a faites pour l'Orient un juge dont l'impartialité égale l'information, le R. P. 1 . Hausherr : « L'in­ fluence basilienne atteignit du reste même ceux qui continuèrent à marcher dans les voies de la spiritualité contemplative, et conti­ nua à nous donner, par exemple chez S. Jean Climaque, une doctrine mystique tempérée, très éloignée des affirmations tran­ chantes d'un mysticisme obligatoire pour tous, très éloignée aussi des négations sceptiques d'un ascétisme exclusif » 163 • Enfin, il est beau que l'on puisse ajouter à ce palmarès de tout ce que le monachisme d'Occident reçut de celui de l'Orient un témoignage sur l'influence exercée dans le monde latin par la dévotion de l'Orient à la Toute Sainte Mère de Dieu, ij llavay la ee01:oxoç. Il suffira ici de reproduire, en les résumant, les résul­ tats d'un travail, tout récent, de celui qui est aujourd'hui, en ce domaine, l'érudit le plus informé, le R. P. Barré. Durant le haut moyen âge latin, « les grands mariologues byzantins ne sont pas tout à fait des inconnus, et, les équivoques sur les icones étant dissipées, on est tout prêt à les entendre parler, à leur séduisante fa çon, de la sainte et glorieuse Theotokos. Or, voici que leurs voix, harmonieusement conjuguées, retentissent soudain, vers la fin du xe siècle, au monastère de Reichenau. Reproduisant un texte déj à établi ou travaillant sur pièces originales, le copiste appliqué du Codex A ugiensis LXXX écrit à la suite quatorze homé1 5 1 . Oratio 43, 52, P.C., 29, 578. 1 52. Cf. Reg. jus. , VII, P.C., 3 1 , 928-933. 1 53. Les grands courants de la spiritualité orientale, dans « Ürientalia christiana periodica », 1 (1935), p. 132.

78

J. LECLERCQ

lies mariales, dont seule la dernière n'est pas traduite du grec 1 64 ••• Il faut se résigner, pour le moment, à ignorer le responsable, mais il n'est pas exclu qu'il ait été moine de l'abbaye, « car on y , enseignait le grec » 1 55• . Toujours est-il que les trois grands mariologues byzantins, Germain de Constantinople (t vers 733), André de Crète (t 740) et Jean Damascène (t 749) , vénérés de tout l'Orient, ont maintenant large audience à l'abbaye de Reichenau. Pour moins représentatif qu'il soit, Cosmas Vestitor n'est pas indigne de figurer à côté d'eux . . » 1 56 , Tous les textes du recueil exaltent la Dormition de la Vierge, et le dernier d'entre eux est un De Assumptione, « véritable com­ pendium latin des traductions qui le précèdent » et par le truche­ ment duquel « celles-ci, et leurs sources avec elles, vont pénétrer profondément dans le monde occidental et y exercer le plus clair de leur influence ». Le P. Wenger voit dans ce résumé l'œuvre d'un moine de Reichenau 167• Toujours est-il que « le De Assump­ tione connaît une large diffusion, au moins à partir du xu e siècle » 1 58 • On le trouve dans des manuscrits provenant des abbayes bénédicti­ nes de Mondsee, Tegernsee, Admont, Saint-Emmerand, Salzbourg, des abbayes cisterciennes de Hohenfurt, Ebrach, Alderbach, Wilhering, Lilienfeld, Heiligenkreuz 1 5 9 • Ainsi le Mariale de Reichenau, qui a recueilli « ce que la littérature byzantine a produit de meilleur sur le sujet » 16 0, « reproduit, en bonne partie, l'œuvre des grands mariologues byzantins du VIII e siècle et, par l'entremise d'une manière de compendium, le colporte dans tout le moyen âge latin » 1 61 , Or, il est important de le noter, il ne s'agit pas seulement là d'idées, mais de spiritualité : « Ce que les textes rassemblés à Reichenau contribuaient à renforcer, c'est un « climat » de con.

.

.

154. H. BARR É , L'apport marial de l' Orient à l' Occident de S. •Ambroise à S. Anselme, dans « É tudes mariales », 19 ( 1962 ) , p. 78 : Le Mariale de Reichenau ; à la p. 79, le P. Barré donne l'analyse du recueil. 155. Ibid. , p . 80 ; les derniers mots sont empruntés au R. P. WENGER, L'Assomption de la Vierge dans la tradition byzantine du VI• au X• siècle, Paris, 1955, p. 148. 156. Ibid., p. 8 1 . 1 57. A . WENGER, op . cit . , p . 1 48 . 1 58. H . BARR É , op. cit. , p. 84. 1 59. Cf. ibid., pp. 85-86. 1 60. A. WENOER, op. cit., p. 1 48, cité par H. BARRÉ, p. 87. 1 6 1 . H. BARR É , p . 89.

MONACHISME ORIENTAL ET MONACHISME OCCIDENTAL

79

fiance toute filiale envers la sainte et miséricordieuse Theotokos. Uni ecclesias ! Avec le De Assumptione de Reichenau, il plaira aux Latins que nous sommes de reprendre à notre compte la courte et fervente invocation de Cosmas Vestitor, car, sans nul doute, nous mesurons mieux maintenant notre dette mariale vis-à-vis de l'Orient, ainsi que notre parfaite communauté de pensée et de sentiments envers la toute sainte et glorieuse Theotokos » 1 62 • CONCLUSIONS

Plus on étudie la tradition monastique de l'Occident, indé­ pendamment des cadres historiographiques hérités du XIX e siècle, plus elle apparaît riche, complexe, nuancée, proche de celle de l'Orient. Que de choses ne passent pour exclusivement orientales ou occidentales que grâce à l'ignorance et aux formules simplifica­ trices ! Or il ne suffit point de constater le fait de ressemblances, d'influences réciproques et d'échanges de textes ; il faut en discerner la cause, et celle-ci ne peut être que dans l'existence d'une source commune, antérieure aux littératures, aux contacts individuels, et, a fortiori, aux divisions récentes. Cette source réelle, existen­ tielle, n'a pu être qu'une identique expérience de la vie donnée à Dieu, consacrée à la recherche de la perfection, celle-ci consistant à mortifier les passions de l'homme charnel et à glorifier Dieu. Cette grande aventure d'une vie dans le Christ, acceptée dans tout l'absolu de ses exigences, apparut simultanément, ou peu s'en faut, dans les É glises qui, par leurs origines, dans le monde oriental aussi bien que latin, remontaient à une période encore toute proche des temps apostoliques ; ailleurs, aux confins de l'Occident comme de l'Orient, elle se développa plus tard, à mesure que le christianisme pénétrait, s'implantait, mûrissait et portait du fruit. Partout l'on s'inspirait de l'exemple et des en­ seignements des saints qui, les premiers, avaient donné aux expé­ riences vécues de ce monachisme universel une expression écrite. Si, historiquement, ils avaient appartenu à l'Orient, leur idéal était commun à tous. On comprend qu'ils soient constamment restés présents comme des stimulants, comme des points de référence

1 62 . H. BARRÉ,

p.

88.

80

J. LECLERCQ

dont il ne faut pas s'écarter, dont il faut même tâcher de se rap­ procher si l'on s'en était éloigné. Il n'est point sans signification que, dans les principaux moments et milieux où des réformes prirent naissance, dans le monachisme latin, on ait tenu à relire S. Basile. Et si l'on voit, à partir de la fin du XI e siècle, le mona­ chisme d'Occident surmonter vigoureusement l'une des crises les plus graves qu'il ait connues, en se rajeunissant grâce à un retour vers plus de solitude, de prière contemplative, d'austérité, de pauvreté et de travail, on ne peut manquer de mettre ce fait en relation avec les contacts plus étroits, les influences plus intenses, qui, depuis un siècle environ, avaient marqué ses rapports avec le monachisme d'Orient. Ces bons rapports entre É glises furent maintenus dans les milieux monastiques plus longtemps qu'en d'autres, après le schisme et même après les croisades. On comprend que le pape Jean XXII I ait désiré que ce dernier mot disparût du vocabulaire chrétien : si, à côté de bien des impuretés, il rappelle bien des héroïsmes, les faits qu'il évoque ont laissé des souvenirs qui di­ visent. Mais au-dessus des divergences politiques et des polémi­ ques doctrinales s'élevait la réalité de la communion monastique. Après avoir parlé naguère de « l'interpénétration des influences religieuses orientales et occidentales » 16 3, des « échanges culturels et religieux entre l' Occident latin et la Russie de Kiev, par l'inter­ médiaire des abbayes bénédictines » 164, le Prof. Dvornik a ajouté : « Ces contacts ont continué sans interruption, et sont même de­ venus plus fréquents après la date du soi-disant schisme officiel entre l'Orient et l'Occident », c'est-à-dire 1 054. Or « les agents les plus actifs de cette médiation ont été les fils de S. Benoît » 165• Ne peut-on penser que les moines, qui ont été les derniers à se diviser, seront les premiers à se réunir, et qu'après avoir été des agents de conciliation, ils deviendront les promoteurs de la récon­ ciliation ?

p.

163. Les btnédi&tins et la christianisation de la Russie, dans 346. 1 64. Ibid., p. 347. 1 65 . Ibid., p. 348.

«

L'Église et les Églises », I,

III

GREGORIO PA LAMAS E LA SCIENZA PROFANA del Professore Giuseppe ScHIRo Università di Roma

ultimo congresso internazionale di studi bizantini, tenutosi N ELL' a Ocrida nel 1 96 1 , uno dei terni, trattati e discussi a sessioni

riunite, verteva sui rapporti fra palamismo e umanesimo. Lo spunto a codesta trattazione era stato suggerito da un certo orientamento di qualche studioso - e se non erro il primo a dare l'avvio fu il Tafrali 1 - il quale ha voluto riconoscere nel palamismo una reazione alla vigorosa affermazione e diffusione dell' umanesimo, che, pur quasi sempre fiorente dai secolo di Fozio in poi, investiva in modo particolare e informava la cultura e la stessa spiritualità del mondo di Bisanzio. Ma quasi tutti gli studiosi, che si sono interessati alle vicende e alle questioni dottrinarie agitate nella lotta esicasta, non intravvedendo alcuna relazione nè reciproca incidenza fra dottrina palamita e umanesimo, non raccolsero l'opinione, che d'altronde non aveva fatto gran presa, salvo che nel Meyendorff, e considerarono i due movimenti come correnti che, fluendo pure nello stesso secolo, mantennero ciascuno il proprio alveo in quanto investivano categorie ben distinte, e senza reciproche relazioni, di

i . TAFRALI, Thessalonique au quatorzième si�cle, Paris ( 1 9 1 3) p. 1 85, richiamandosi al­ l'encomio di Filoteo per Gregorio Palamas ( P G 1 5 1 , 592) dice anzitutto che « Barlaam avait entrepris la campagne contre les Hésychastes et le moines, sur les instigations du parti de la renaissance des lettres grecques » ; mentre a p. 203 affermerà che « le triomphe de Palamas signifie-t-il l'écrasement de la renaissance dans l'Empire byzantin ». I l capitolo dedicato a La querelle hésychaste, pp. 1 70-203, pur meritorio come tentativo di ricostruzione storica delle complicate vicende, va usato con moita prudenza. E ali' origine dell' errore del Jugie, che rovescia le posizioni dottrinario-filosofiche di Palamas, attri­ buendo ali' uno il pensiero dell' altro (v. D. Th C XJ2 1 73 7 : suii' argomento, G. ScHIRÔ, Barlaam Calabro, Epistole greche, Palermo - 1 954 - pp. 6-8) , pensiamo debba porsi proprio il Tafrali.

6

82

G. SCHIRO

uomini religiosi e di pensiero, e cioè di mistici da una parte e di uomini di varia cultura dall' altra. A guardar bene addentro alla questione, al disorientamento nel giudizio su taluni aspetti della intricata polemica fra esicasti e barlaamiani, che fini per assumere ampiezza e vigore di una vera lotta religiosa e politica, ha contribuito la stessa poliedrica persona­ lità dei protagonisti della controversia : di Barlaam Calabro, uma­ nista, filosofo e teologo, e di Gregorio Palamas, il quale, oltre ad essere un grande mistico e teologo, non era tuttavia meno umanista del primo. Nel congresso ocridense trattarono la questione il Beek 2, il Meyendorff 3 e l'estensore di queste pagine ; e mentre il secondo, pur attenuandola, ha riaffermato la teoria su una presunta po­ sizione antiumanistica di Palamas, il primo e il terzo, pur hatten­ do strade diverse, si sono perfettamente incontrati nelle stesse conclusioni, che risultavano discordanti da quelle del Meyen­ dorff. Il Beek è pervenuto alla dimostrazione del suo assunto, che nega una relazione fra umanesimo e palamismo, procedendo aUra­ verso un esame degli aspetti più qualificativi del palamismo stesso e dei fenomeni esterni conseguenti ai dibattiti sulla dottrina palamita, mentre chi scrive, rivolgendo l'attenzione alle stesse affermazioni di Gregorio Palamas, asseri che nell' insegnamento dell' Atonita non sussistono affatto le premesse per determinare e alimentare una corrente antiumanistica universale 4• Poichè i limiti consentiti a una correlazione non offrivano mar­ gini per una particolareggiata esposizione dei vari argomenti, ci proponiamo di presentare in questa sede l'analisi di alcune delle affermazioni più salienti di Gregorio Palamas sulla scienza profana e in modo particolare di indagare le cause e gli intenti insiti in quei passaggi che potrebbero far credere, non conosciute codeste cause e codesti intenti, a un' avversione incondizionata di Palamas stesso alla scienza profana. Dalla lettura dei passi e dei commenti il lettore, penso, converrà nel riconoscere che il mistico atonita non intese mai esprimere una condanna assoluta contro la cultura della 2. H. G. BEeK, Humanismus und Palamismus, dans « Rapport I I I du Congrès inter­ national des études byzantines », Ochride ( 1 96 1 ) pp. 63-82 . = A questo studio ri­ manda per la varia bibliografia sul palamismo e le questioni ad esso connesse. 3. J. MEYENDORFF1 id. id., « 1 Rapport complémentaire », id. pp. 39-40. 4. G. ScHIRÔ, id. id., « 1 Rapport complémentaire », id. pp. 35-38.

GREGORIO PALAMAS E LA SCIENZA PROFA NA

83

tradizione dotta bizantina, ma contra il modo come essa era prati­ cata, o per lo mena come al Palamas stesso sembro che fosse eserci­ tata, dall' avversario proprio e di tutti gli esicasti, Barlaam Calabro. 1 passi che ci guideranno nelle argomentazioni saranno offerti dalla stessa opera, nella quale è espressa la dottrina della mistica esicasta, di Gregorio Palamas, che il Meyendorff ha il grande merita di aver pubblicato pochi anni fa 6• Per la trattazione del problema particolare come per la ricostruzione delle origini della famosa contesa, codesta opera è fondamentale. Ma d'altra parte non meno indispensabile è la conoscenza diretta delle epistole di Barlaam, pubblicate dall' autore di queste pagine, nel 1 954 6 • Solo tenendo presente i testi possiamo comprendere le intenzioni e quindi la portata delle affermazioni del teorico della mistica esicasta. E d'altronde su una questione che discende da un elima di tensione non si puo prescindere dall' ascoltare ambedue le voci delle parti in dissidio, salvo non si voglia rinunciare ai doveri della cri­ tica più serena. Chi prenda contatto con le Triadi noterà che le varie trattazioni sono da Palamas sviluppate sulla base di domande che a lui ver­ rebbero rivolte imaginariamente da un monaco, il quale espone i dubbi scaturiti dai principi o dalle teorie, udite o lette, ma comunque attribuite a Barlaam Calabro. Quindi la conoscenza del contesta di codeste lew-r�aetç è indispensabile al fine di conoscere le intenzioni del trattatista e i limiti entro i quali egli svolge le sue confutazioni. La prima lew-r'Yjatç a noi pare di fondamentale importanza per­ chè contiene tutta la sostanza e i limiti della questione, e quindi non possiamo esimerci dai tradurne qualche tratto e analizzarla nei punti che offrono al polemista la materia delle varie argomentazioni. PRIMA DoMANDA (Tr. 1, 1, pp. 5-7 ; trad. 4-6) . « Ho sentito dire da alcuni che anche i monaci debbono tener dietro alla scienza profana 7 in quanta senza di essa non è possibile evitare l'ignoranza

S . jEAN MEYENDORFF, Grégoire Palamas. Défense des saints hésychastes, dans « Spicilegium sacrum Lovaniense ». Louvain, 1 959. - Citeremo quest' opera, fonte principale della nostra disamina, con l'abbreviazione » Tr., che sarà seguita dai numero della Triade, del paragrafo e della pagina. 6. v. nota I. 7. La mia traduzione è dissimile da quella del Meyendorff, e percio sono costretto a riportare il passo greco con l'interpretazione francese data dai benemerito autore dell' edi-

84

G. SCHIR à

e le false credenze, nè, anche se alcuno pervenga allo stadio massimo della impassibilità, puo conseguire perfezione e santità se non col raccogliere il sapere da ogni parte (dello scibile) e soprattutto dalla cultura pagana : anch' essa infatti è un dono di Dio, parimenti ai doni concessi attraverso la rivelazione ai profeti ed agli apostoli. Attraverso essa deriva ali' anima la conoscenza degli esseri ; essa orna ed arricchisce la facoltà conoscitiva, che fra tutte le altre è la dote migliore dell' anima ; sradica dall' anima stessa ogni altro male - e infatti ogni passione nasce e si afferma in grazia del­ l'ignoranza - e conduce l'uomo alla conoscen za di Dio ... ». Possiamo fermarci qui per chiarire un punta di partenza. Anzitutto vorremmo avvertire che quel « alcuni » non è che un plurale retorico : il riferimento è a una persona sola, a Barlaam, alle cui asserzioni 8 - se ne rispecchino fedelmente o no il pensiero a noi in questa sede non importa - Gregorio Palamas intende ri­ spondere sia per confutare l'avversario sia per rassicurare le coscien­ ze degli Esicasti. Vorrei poi sottolineare l'importanza, veramente fondamentale, della congiunzione « a n c h e » che presenta il soggetto « i monaci ». Quella particella sottintende con solare evidenza un' implicita ammissione dell' autore e cioè : « se è normale che tutti debbano

tio princeps delle Triadi : 'Ene u5ij nvwv ij�o v aa Âeyovrwv &iv perai5tw�nv r�v igw uorplav �al TOVÇ povdCovraç, WÇ avev TaVT'f/Ç ov� ivàv àyvolaç �al 1j!€V�W V ÙnaÂÂayijvat �oeaapaTWV, � aV ÛÇ àna/JetaV àrp{�fJTa{ TtÇ U�(/aV, OV�S TE€t0Tf)TOÇ Te �al dytOTf)TOÇ imÂa{Jéa()at, el p� navraxoeev TO û�ivat av..l.U;et, p6.­ Âtara �è rijç �a()' "EÂÂfjvaç nat�elaç, f9eov yà(! aVTfJ �W(!OV.. . « J 'ai entendu dire par certains qu'il fallait rechercher la sagesse profane et que les moines, puisqu'ils ne la possèdent pas, ne peuvent éviter l'ignorance et les fausses croyan­ ces ; même en parvenant à l'i mpassibilité la plus grande, on ne peut acquérir la per­ fection et la sainteté, à moins de recueillir de partout le savoir, celui surtout de l'éducation hellénique ; car elle aussi est un don de Dieu . . . »

Il lettore potrà constatare che

il

sog­

�al rovç pov6.Covraç, mentre quanta segue dipende da wç ov� ivàv che regge tanto ànaÂÂayijvat quanto ov�è . . . lm{Ja..l.ta()at. La con­ ferma indiretta della nostra interpretazione la troviamo nella II Triade ( Tr. II, 1, 33 ;

getto della prima proposizione è

p. 29 1 ) , ove Palamas riferisce che Barlaam, nello scritto in cui gli Esicasti vengono chiamato

oprpaÂ61j!VXOt,

gli avr ebbe rinfacciato di « voler privare i monaci di ogni

cultura, come Giuliano voleva privare di essa i Cristiani che vivevano ne! mond a » . Da questa premessa scaturisce logicamente il quesito « se fra tutti i Cristiani del mondo a n c h e i monaci debbano dedicarsi alla cultura profana » .

8.

I l riferimento diventa esplicito nella

contra

i

monaci contemplativi,

è

II

Triade, ove Barlaam, dopa i l violenta libella

citato apertamente.

85

GREGORIO PALAMAS E LA SCIENZA PROFA NA

tener dietro e interessarsi alla scienza profana è vero che a n c h e i rn o n a c i debbano seguire la stessa strada » ? Il Palamas formula la domanda in funzione della risposta che egli ha già presente, risposta che, riassunta in una breve frase, ma trattata da lui sotto varie considerazioni con deduzioni diverse e alla luce di molteplici ragioni, puo suonare cosi : « se è normale che tutti debbano tener dietro e interessarsi, sia pure nella dovuta maniera, alla scienza profana, non è affatto vero che a n c h e i rn o n a c i debbano avvalersi della stessa strada perchè essi dispongono ( e qui subentra la teoria mistica) di altri mezzi per giungere alla diretta conoscenza di Dio ». Non crederei poi di sottilizzare troppo col far rilevare che il Palamas preferisce in questo caso il termine pov&.Covr:eç anzichè povaxol. Nella distinzione non intendo affatto riferirmi alle acce­ zioni consacrate nel Ducange quanto invece allo spirito dell' opera palamita, concepita in difesa degli Esicasti. Si poteva essere « monaci », cioè distinti dal loro particolare stato religioso, ma non percio necessariamente « esicasti » : il quale termine indica non soltanto lo stato, storicamente implicito, quanto un' azione e una condotta mistica meglio espresse dalla forma participiale pov&.Covr:eç che non dal sostantivo povaxol. Il Palamas contra l'affermazione barlaarniana sulla necessità della cultura delle scienze profane, da esercitarsi a n c h e dai monaci 9, si propane di dimostrare che essa mentre è inutile per gli -

9. L'accusa di ignoranza contro gli esicasti e l'affermazione che anch' essi dovessero dedicarsi allo studio delle scienze profane, è basata sul sentito dire, come il Palamas stesso fa intendere (« èneu5� -r:l11w11 ij"ovaa : Tr. I, I ; p. 5) . Ma l'Atonita, almeno da quel che risulta, non udi personalmente l'affermazione, ma se la senti riferire da altri. Chi potevano essere costoro ? Possiamo individuarne uno, che fu, forse, il primo anello della catena che diffuse l'accusa del forestiero contro gli esicasti : il futuro Patriarca di Costantinopoli, Nilo (fine 1 380- 1 388) . Nell' encomio per Gregorio Palamas egli dice testualmente : n a e' "' ft i 11 d " 0 v w 11 elvat TW11 èv fJavxü� ?;wv-r:wv TOVÇ nÂela-r:ovç,

oZ Â6yov p,iv "ai Tfjç ëgw aorplaç naV'l:anaatv OVTEÇ ayeva-r:ot, naOwv (li "i!aTOV11TEÇ, "ai naaa11 dee-r:i7v à"et{Jw ç p,eu611uç, "ai -r:i[J Oeip avv'l)p,p,évot voii "a0ae6T'YJTt "ai Tip :rtclCJ'I)Ç vÂt"fiç neoanaOelaç drpea-r:a"évat, rpw-r:l?;ov-r:a{ Tf TOV 110VV •fi TOV new-r:ov "ai d"eatrpvea-r:a-r:ov rpw-r:à ç è).).dp,1pet, "ai TOVÇ TW11 OVTWV è"Clt­ Claa"011Tat ).6yovç, "ai aorpoi -r:à Oeia "ai -r:à dvOewmva yl11ov-r:at, ii ). y e t a rp o (l e w ç • • • P.G. 1 5 1 , 664d-6658• Naturalmente cio che si riferiva - con quanta esattezza non sappiamo -, intrecciato a passi della I e I I I epistola (ScmRo, Ep. di Barlaam, 229-226 ; 2 79-3 1 4) , il significato dei quali sotto l'influenza delle notizie riportate fu frainteso, diede corpo a quella È(2WT'I)CJtç dalla quale l'Atonita prenderà Jo spunto per inserire la questione ne! trattato.

86

G. SCHIR O

esicasti, d'altra parte puà essere loro nociva in quanto contrasta con le esigenze della vita mistica. Stolta è l 'accusa di ignoranza rivolta dal Calabrese agli esicasti. Il mistico percorre una strada che promette frutti e conquiste che la scienza profana non promette ; egli non puà distogliere il proprio spirito da attività diverse da quelle dettate dai maestri dell' ascetismo, tanto più che, una volta perve­ nuto a uno stadio di perfezione, egli diviene dotto non solo nella scienza divina, ma anche in quella umana 1 0 : sarebbe stolto per un mistico coltivare la scienza profana, che non assicura la conoscen za più alta di Dio mentre delle cose umane dà soltanto una cono­ scenza relativa. La seconda affermazione della È(!WT?J
JO. Rimandiamo al passo citato di Nilo, il quale, com'è facile avvertire, dipende direttamente dalla dottrina delle Triadi. Per una sintesi della diatriba, confortata dalla testimonianza coeva, v. M. CANDAL, Origen ideologico del Palamismo en un documento de David Disipato, Mise. Universidad Pontificia Comillas-Santander ( 1 943) pp. 85- 1 25. 1 1. Il passo, per la chiarificazione e le possibili deduzioni, a noi pare meriti di essere ri­ portato : (( eavp.aalovç dè "Hal n:erpwnap.Évovç n:aeà fJeoii n:eoaein:ov TOVÇ rptÀO-

87

GREGORIO PALAMAS E LA SC/ENZA PROFA NA

della àna Oeta, ai fini delle elevazione dell' anima a uno stato di perfezione e santità, e quindi della necessità della scienza profana, Barlaam avrebbe espresso nell' opuscolo contro gli op,rpaMtpvtot 12 • Palamas insiste, in moiti luoghi delle Triadi, sul principio secondo il quale per pervenire alla conoscenza della verità, determinante è la presenza dello Spirito. Quanto più si dispone l'anima alla pre­ senza dello Spirito, tanto più la si pone nelle condizioni di accedere ai più alti gradi della conoscenza. « Non è del tutto falso che la filosofia o la scienza profana introduca l'uomo alla conoscenza degli esseri, ma codesta non è la conoscenza che Dio ha accordato diret­ tamente ai profeti e agli apostoli ( Tr. II, I, 6 ; p. 239) e quindi non è una conoscenza perfetta. E' lo Spirito Santo, educatore, che ispira la verità, ma Egli, secondo la Scrittura (Sap. I, 4) , non entra in un' anima maliziosa nè abiterà in un corpo colpevole di peccato » . Come mai lo Spirito Santo poteva abitare fra gli Egizi 18, i Caldei e gli antichi Greci ? Quale prova di purezza poteva offrire Aristo­ tele che discusse sull' anima, o Plotino che viveva in concubinaggio con una donna e le due sue figlie ? ( Tr. II, I, 7 ; pp. 239-24 1 ) . Da cio si evince che l'esicasta i n quanto con l a pratica della virtù e della penitenza, con la preghiera e la contemplazione dispone l'anima a ricevere la luce dello Spirito Santo, si pone nella condi­ zione di conoscere la verità meglio e più di ogni altro uomo che si dedichi allo studio della scienza profana. aotpovç, ovx' anÂwç, àJ.J.à "at:' av-r:à TOVTO TO àeOwç 15toeiaaa0at, Tlç p,èv 0 q:>v­ at"àç "al 15o�aan"o ç, Tiç 15' 0 p,afh}p,an"àç "al à:n:ol5et"Tt"oç, Tlç 15' 0 v:n:èe -r:oV­ TOVÇ "al OeoJ.6yoç . on ovx 0 15t' à:n:ol5ei�ewç -r:à ov-r:a p,e-r:al5tw"wv, àJ.J.' 0 15tà veoeoii q:>w-r:àç -r:oiç :n:ew-r:otç èv-r:et:VX11"ÙJç vo1jt:oiç. Ov p,i}v, àJ.J.à "al èv olç dv i} :n:eel Oeoii i} :n:eel TWV av-r:oii :n:eo615wv i} :n:eel :n:eovoiaç i} :n:eel àee-r:wv i} :n:eel dJ.J.ov -r:ov -rwv -r:otov-r:wv àeOw ç à:n:etpi}vav-r:o, ov" lxw 8:n:wç ov Oeiov tpwnap,àv ai-r:tov -roii -rowv-r:ov ijyi}aop,at. LJ oOela1jç yàe av-r:oiç :n:aeà Oeoii r:rotpiaç, a p,èv "a-r:weOwr:rav l:OVTWV, ÛJV 15o0ei­ r:rav av-r:oiç aotp{av ahtwp,at elç a 15è 15tf}p,ae-r:ov, :n;oÂÂoii 15éw T� V r1otp{av TOV wwvwv alnaaaaOat, àJ.J.' i} elç àvOew:n:iv11v àaOévetav i} elç 15atp,6vwv à:n:dt:1jV TO l:OtoVTOV àvaq:>éew. Kal ij"tr1Ta "at:à -r:aii-r:a :n:eq:>wTir:rOat av-r:ovç vop,lf;w "al -roiç Âoyiotç, ofhw q:>eovwv, avp,q:>wveiv p,ot 15o"w. (Ep. I I I , ed. ScmRà 290) . 1 2 . Palamas riporta queste parole : « Ov" è" -r:ijç TWV èv-r:oÂwv q:>vÂa"ijç, ovl5' è� à:n:aOelaç p,OV1jÇ 1:0 ell5évat -r:à OVTa :n:eetylve-rat • • • ov" lanv Ü.ytov elvat "'� T�V yvwatv ÛÂ1jq:>O-r:a -rwv ov-rwv "al -r:ijç àyvolaç -r:av-r1jç "e"aOaep,évov • Tr. I I , r," 34 ; •



p. 293.

13. « Gli Egiziani che sono stati i primi a scoprire le scienze, sono essi per dignità uguali agli Apostoli ? E come non possono essere uguali in dignità quelli che sono stati partecipi degli stessi doni conosciuti nella stessa maniera » ? Tr. II, I, 26 ; p. 2 77.

88

G. SCHIRO

Il vero che discende dalla scienza profana è spesso contestabile e mescolato a menzogna ( Tr. II, 5, 5 ; p. 237) . La verità assoluta, e quindi necessaria utile e salvatrice, si trova solo nella saggezza delle divine scritture ; mentre cià che proviene dalla scien za profana non è nè necessario nè perfetto. Quindi esistono due specie di verità : una è la perfetta e proviene dall' insegnamento ispirato, l'altra, che non è nè necessaria nè salvatrice, è data dalla filosofia pagana, pur dato che essa la trovi sempre ( Tr. II, I, 5 ; pp. 235-237) . La saggezza secondo la carne « ij aaextxi} aocp la » (II Cor. I, 1 2) non partecipa alcuna saggezza al nostro intelletto, non gloria ma disonore, non conoscenza ma ignoranza. La conoscen za che pre­ tende di indagare sulla base della saggezza profana cià che è ad imagine di Dio è una falsa conoscenza ; e l'anima che la possegga non diviene affatto somigliante alla verità in sè ( Tr. I, I, 2 ; pp. 1 1 - 1 3 ) . Seconda Palamas, Barlaam non riconosceva che esistono queste due saggezze ben definite da S. Giacomo ( Tr. II, I, 1 9 ; pp. 265) , e che saranno più ampliamente distinte e designate come « una saggezza folle e una che tale non è, una saggezza carnale ed una spirituale, una confutabile ed una inconfutabile, una passeggera ed una eterna » ( Tr. II, I, 2 1 ; p. 269) . La folle saggezza dei filosofi pagani non comprende nè rivela la saggezza di Dio ( Tr. I, I, 1 4 ; p. 43) . Le dottrine sugli spazi e i corpi celesti, le deduzioni dalle leggi che governano codesti spazi e codesti corpi sono il vanto di coloro (leggi Barlaam) che stu­ diano la scienza come fine della contemplazione. Ma i nostri filo­ sofi hanno proibito non l'ignoranza della scienza profana, ma l'i­ gnoranza di Dio e dei santi dogmi ( Tr. I, I, 4 ; p. 1 5) . Più oltre Palamas dirà che Gesù non venne per insegnarci le leggi della geometria e dell' astronomia. Gesù venne per confondere i dotti profani ( Tr. I, I, 5 ; p. 1 9) . Dalla sequela delle sentenze riportate - e l e Triadi sono ricchis­ sime di aforismi del genere - si trarrebbe la conclusione che la scienza profana debba radicalmente escludersi dagli interessi degli uomini e che, causa di male piuttosto che di bene, non debba considerarsi fonte dalle acque salutifere. Perà, per conferire a codeste affermazioni la loro giusta portata, bisogna che esse non siano sottratte dalla prospettiva che fu costan­ temente presente al trattatista. Gregorio Palamas, formulata la domanda in nome di un esicasta, perplesso e dubbioso di fronte a certe affermazioni di un estraneo che ponevano in dubbio la validità

GREGORIO PALAMAS E LA SCIENZA PROFA NA

89

degli insegnamenti ai quali si ispirava la sua vita di mistico, risponde ail' esicasta stesso rivolgendosi a lui come se si rivolgesse a tutti gli esicasti. Chi era l'esicasta se non il mistico che aspirava alla co­ noscenza diretta di Dio, già accordata ai profeti e agli apostoli, e mirava a quella purificazione dell' anima che sarebbe stata premiata con la presenza dello Spirito ? Chi era l'esicasta se non il mistico che si macerava nella penitenza e nei digiuni pur di pervenire al posses­ so della verità assoluta, necessaria utile e salvatrice ? Palamas, maestro di mistica, parla dunque ai mistici e soltanto a loro. Egli non estende il discorso a chi esicasta non è o a chi non puo o non voglia abbracciare la sua vita. Si richiama, si, ali' altrui scienza, ma non per coloro che la coltivano, ma sempre per gli esi­ casti : per istituire appunto, a conforta dei mistici, dei paragoni utili. Estendere a tutti i cristiani o, meglio, conferire ali' insegnamento di Palamas una validità universale, implicherebbe per necessità la non distinzione dell' esicasta dall' universo mondo cristiana. E cio sarebbe estraneo al pensiero del trattatista, corn' era estraneo alla coscienza degli esicasti stessi. Ma allora la scienza profana è veramente inutile oltre che nociva ? La sua funzione, esercitata per millennii a beneficia dell' umanità, come va giudicata da un mistico come Palamas, specie se considera­ ta in rapporta agli uomini, che non sono e non possono essere esicasti ? *

*

*

La scienza profana secondo Gregorio Palamas

La scienza profana per il mistico atonita non è in sé né un bene né un male, ma puo essere l'uno o l'altro. « Essa non possiede il bene nella sua stessa natura, ma nell' intenzione di coloro che la usano, modificandosi in un senso o nell' altro a seconda dell' inten­ zione stessa. A più forte ragione io direi ugualmente che la pratica e le eleganze di diverse lingue, la forza della retorica, la conoscenza della storia, la scoperta dei misteri della natura, i metodi vari della logica, le diverse speculazioni della scienza del calcolo, i vari modi di stimare le configurazioni immateriali, io direi che sono cose buone e cattive, non solo in rapporta al pensiero di coloro che le usano, in quanto esse si trasferiscono e si adattano allo scopo di chi le possiede, ma perchè il loro studio è un bene in quanto sviluppa

90

G. SCHIR O

la vista indagatrice dell' anima, mentre è un male se sul loro studio l'uomo si sofferma fino alla vecchiaia » ( Tr. 1, 1 , 6 ; p. 2 6 ) . La scienza profana, dunque, presa nelle sue multiformi manifes­ tazioni, è uno strumento dello spirito umano utile allo sviluppo della sua intelligenza, ma che, come strumento, puo essere orientato sia al bene che al male. Il bene e il male non sono nella natura della scienza, ma nella formazione spirituale e nelle intenzioni dell' uomo che la coltiva. La conoscenza si sviluppa con la scienza. Ma richiamandosi alla sentenza di S. Paolo, secondo la quale « la conoscen za gonfia l'uomo d'orgoglio » (1 Cor. VIII, 1) , che è il sommo dei mali ed uccide l'anima, il Palamas sente subito il bisogno di completare la stessa sentenza dell' Apostolo, aggiungendo che per converso « l'amore costruisce », e che pertanto esiste una conoscenza senza l'amore e una con l'amore : la prima uccide l 'anima (ricorre qui uno degli aforismi più felici dell' Atonita « Xwek àya:rt'Y}ç yvwatç f-t'YJIJaf-twç uaOaleovaa, àÀ.À.à uaOateovaa -c�v 1fJVX �V » ( Tr. 1, 1 , 9 ; p. 29) , l'altra la conforta. Tutto il paragrafo 9 ° della 1 Triade è dedicata alla scienza profana considerata in sè e alla sua trasformabilità alla luce e al calore della grazia divina, il che è a dire dell' amore evangelico. Esso è fondamentale ai fini della conoscenza della posizione di Palamas nei confronti di essa e non sarà discaro se noi ci sofferme­ remo ancora su qualche altro passo. « La cultura profana aiuta la (conoscenza) naturale, ma non puo divenire mai spirituale se non si accompagna con la fede e l'amore di Dio, o piuttosto essa non puo divenirlo salvo che non sia rigene­ rata non soltanto dall' amore, ma anche dalla grazia che proviene dall' amore ; se non sia divenuta diversa da quella che è nell' origine e cioè nuova, divina, pura, apportatrice di pace, indulgente e persuasiva, piena di parole edificatrici e feconde di buoni frutti : tale, insomma, da essere chiamata « saggezza superna » e « sapienza di Dio », e, divenuta in certo qualmodo spirituale, sottomessa alla sapienza dello Spirito, dello Spirito stesso viene a conos� ere le grazie ( Tr. 1, 1, 9 ; pp. 29-3 1 ; dr. Tr. II, 1, 1 2 ; p. 249) . Lo stesso pensiero sarà ribadito nella seconda Triade, ove Palamas affermerà che nello studio della scienza profana ci allontaneremo dal retto cammino se non possediamo la grazia dello Spirito, che è l'unica chiave delle Sacre Scritture, e non ci lasciamo dirigere dalle Scritture ispirate.

GREGORIO PALAMAS E LA SCIENZA PROFA NA

91

E ' evidente che la scienza profana si trasforma e si dispone in modo da divenire utile. Poichè infatti la saggezza dello Spirito è perfetta, nell' essere per se stessa buona rende buono anche cio che per se stesso non è buono, come - tanto per clare un' imagine approssimata - accade alla natura del fuoco e della luce, che rendono infuocati e luminosi i corpi che ad essi si accostano ( Tr. II, 1, 6 ; pp. 23 7-239) . ln quanto alla filosofia vera e propria o considerata come teo­ logia - e in questo campo Barlaam vien più direttamente chiamato in causa - il Palamas non segue una linea di pensiero diverso da quello espresso nei confronti della scienza e della cultura pagana in genere. Premesso che i filosofi pagani « sono arrivati a una concezione di Dio, indagando la natura delle cose sensibili, ma senza tener conto della dignità che conviene alla sua benedetta natura, perchè il loro cuore fu oscurato dai perfidi demoni ... » ( Tr. 1, 1, 1 8 ; p. 5 1 ) conviene poco dopo col Barlaam (v. I'l(]dn:natç - Tr. 1, 1 ; p. 5 - e cfr. ancora il passo attribuito a Barlaam - Tr. II, 1, 4 ; p. 233) col dire che « la filosofia in tanto naturale è un dono di Dio », ma soggiunge subito che « cio non elimina affatto l'accusa che grava su coloro che di quel dono si sono male serviti e l'hanno abbassato a un fine naturale ; anzi si sappia che cio accresce ancora di più la loro condanna, perchè essi non si sono serviti in maniera grata a Dio del dono che viene da Dio stesso » ( Tr. 1, 1, 5 ; p. 1 9 ; cfr. II, 1, 25 ; pp. 2 75-277). Quindi la filosofia, come le altre discipline della scienza profana, ha diritto di cittadinanza ; ma essa non è da usarsi con lo spirito di Barlaam. Un' altra frase di Palamas, che malgrado le intenzioni dell' autore, rispecchia il principio di Barlaam, è questa, e vale la pena ripor­ tarla : « Se noi nelle indagini sui problemi necessari ( cioè teologici) trasportiamo gli strumenti della filosofia profana, e per chiarire le Scritture adottiamo le teorie proprie di quella scienza, ci allon­ taneremo molto facilmente dai retto cammino se non abbiamo la grazia dello Spirito che è l'unica chiave delle Sacre Scritture » ( Tr. II, 1, 6 ; p. 237) . Palamas qui s'accorda perfettamente col Calabrese : infatti che gli strumenti e i metodi della folisofia pagana non possono essere adottati per la soluzione di problemi teologici è il tema fondamentale che regge tutte le argomentazioni di Bar­ laam espresse nella prima epistola (ed. ScHIRo, pp. 228-266) . Nella

92

G. SCHIRO

seconda parte del periodo l'Atoni ta lascia tuttavia aperto l'uscio attraverso il quale possa rientrare la teoria sulla necessità della grazia dello Spirito che sorregga l'uomo nella esegesi della Scrit­ tura : teoria che poi non è né direttamente né indirettamente ne­ gata da Barlaam. Se si osserva bene, questi passi sembrano avere la funzione di non far pensare agli esicasti che l'universo mondo degli uomini del passato e presente, dediti alla scienza profana, siano necessaria­ mente nel peccato, ma che la loro colpa potrà esserci nella mancata rigenerazione della loro cultura con lo spirito e l'amore evangelico. Le diverse sentenze portano implicitamente alla conclusione che la cultura profana, ben trattata, è un bene, differentemente da quella del nemico degli esicasti che, non illuminata dalla grazia dello Spirito, era deleteria. Essa non poteva esprimere e nemmeno rap­ presentare una li:vwOsv aocpîu., ma una saggezza simile a quella che S. Giacomo defini « terrena, psichica e demoniaca » U(h:wOsv, 'f/JVXtuf], batftOVtwbt)ç ( Tr. 1, 1, 9 ; p. 3 1 : dr. Tr. II, 1, 1 3 pp. 249-25 1 ) . L a presenza dello Spirito cou la grazia e l'amore : questo è il fulcro sul quale Palamas considera possibile la costru zione di ogni edificio culturale profano, perchè grazie alla sua azione si determina la rigenerazione, la « àvayévvt)CJtç )) e la purificazione di cio che è profano e micidiale per l'anima. « 1 trattati sulla natura debbono essere purificati dai concetti nocivi con l'aiuto della facoltà di inda­ gine e di osservazione della tua anima, cosi come i fabbricanti di droghe purificano le carni di un serpente con il fuoco e l'acqua. Se tu fai tutto cio e se fai huon uso di cio che è ben separato dalla scienza profana, non ne verrebbe alcun male perchè per natura quella parte è destinata a un qualche bene. Pero nemmeno cosi essa puo chiamarsi leggittimamente dono di Dio e dono spirituale in quanto rientra nell' ordine della natura e non è mandata dall'al­ tO )) ( Tr. 1, 1, 2 1 , pp. 59-6 1 ) . Dopo aver fatto parlare Palamas, possiamo trarre le conclusioni più dirette per rispondere al quesito se l' Atonita ha inteso o meno escludere la scienza profana dall' interesse di tutti o se dall' interesse stesso debba essere esclusa soltanto la categoria dei contemplativi. La prima lewrt)CJtç, alla quale Palamas risponde per tutta la 1 Triade e, ampliata nella problematica, anche nella seconda, ci offre gli estremi fondamentali della questione. Abbiamo rilevato che il quesito « se anche i monaci )) debbano coltivare la scienza profana, presuppone il concetto che tutti pos-

GREGORIO PALAMAS E LA SC/ENZA PROFA NA

93

sono dedicarsi ad essa e che il dubbio verte se fra quei tutti debbano comprendersi anche i contemplativi. Posta la premessa essenziale che la scienza deve tendere alla più alta conoscenza possibile di Dio, Palamas risponde che allo scopo esistono due vie : quella della scienza e quella dell' ascesi. La prima consente, attraverso le vie speculative, possibili conquiste, dalle quali, tuttavia, non bisogna attendere qualcosa di esatto (neoac5oxav c5é Tt Tt:OV àxetf3wç St(feCT()al nae' avrfjç xal u.Uwç ànayoesvop,sv )) Tr. 1, 1. 1 2 ; p. 37) ; la seconda attraverso la àncWsta e la perfezione promette una conoscenza ispirata direttamente da Dio. Questo è il nocciolo della lunga disquisizione di Palamas : gli altri argomenti sono più o meno accessorii in quanta pongono a raffronto le verità che discendono dalle due vie. Dalla scienza profana derivano verità non utili, non necessarie ( « infatti il Signore non venne in questo mondo per insegnare le leggi della geometria e dell' astronomia >> ) mentre dalla ispirazione diretta viene parteci­ pata la verità perfetta e salvatrice, la awr�ewç yvwatç. La perfetta conoscenza, accordata ai profeti ed agli apostoli, purificati nello spirito, è espressione della aocpla ()wiJ o, meglio, della aocpla naeà ()soiJ, invece quella che deriva dalla scienza profana, coltivata da uomini che vivevano nel peccato - come Egizi Caldei Greci - è aaextxi} aocpla. Come si è detto, la scienza profana non è nè un bene nè un male, ma puo essere tanto l'uno che l'altro a seconda dello spirito che la coltiva e l'intenzione con la quale essa è coltivata « lv rfj TWV xewp,é­ vwv neoateéast » ( Tr. 1, 1.6, p. 2 1 ) . Essa per divenire un bene deve essere purificata come si purifica la carne del serpente « c5sï p,èv new­ Tov rov lJcptv à:n:oxuivat » ( Tr., 1, 1.2 1 , p. 59) . Codesta purifica­ zione si ottiene con la fede e l'amore di Dio, ispiratore di ogni intenzione di bene, accompagnati soprattutto dal timore di Dio stesso : « àexiJ p, èv o cp6{3oç rov ()soiJ » (dr. Prov. 1 . 7 ; Tr. 1.1.7, p. 23) . L'uso della scienza profana va insomma trattata sotto l'u­ sbergo di quelle virtù e di quella preparazione che nel loro complesso costituiscono la neMtç. Con essa, che esercita un' azione purifica­ trice, la scienza profana puo divenire utile : « Mjlwv ovv wç lvuiJ()sv xàxeiva neoç ro AVCTtUAsovv p,sTa:TtotsiTat xal p,erarârurat » ( Tr., II, 1.6., pp. 23 7-239) . Palamas giustifica dunque i confratelli esicasti, esalta la !oro posizione di privilegia ai fini della conquista della verità perfetta, ma non vuole affatto consigliare i non contemplativi, siano essi

94

G. SCHIRO

ecclesiastici o laici, di clare l'ostracismo alla l�w aoq;la. A coloro che vogliano coltivarla e seguirla pone delle condizioni cosi come nove secoli prima le aveva poste S. Basilio che esorto gli uomini ne6ç re -r�v aÏ(!t:aLV 'f'i'jç WqJeAlp,oV 'ltattJe{aç "ai :7t(!OÇ MOTay�v Tfjç avo�TOV "ai /)Àa{Jeeaç (Hom. XII, P. G. XXXI, 397 B C ; v. Tr., I, 1.8., p. 25) . Se si osserva bene, Palamas non cita mai, come esempio da non imitarsi, alcun umanista di Bisanzio. Egli si richiama, sotta allu­ sioni nella I Triade, ma esplicitamente nella seconda, solo a Bar­ laam, al suo uso della scienza profana e al concetto che egli avrebbe avuto di essa. Perchè passa essere accettata l'opinione che il pala­ mismo intese opporsi all' umanesimo in generale (ma le sue stesse dichiarazioni lo negano) , bisognerebbe dimostrare che Palamas giudi­ cava alla stessa stregua lo spirito umanistico di Barlaam, « Tov 8" -rij ç l:t"e).laç (sic) i}"ov-ra "ai q;tÀoaoq;ûv T�v ë�w aoq;lav ènayyeÀÀOftevov » ( Tr. II, I, p. 225) e quello dei connazionali. Per Palamas, il suo avversario, sotto il profila umanistico, non aveva nulla a che fare con un Teodoro Metochita, morta da poco, e nemmeno con un Niceforo Gregoras, che pur gli fu ostile e che per la boria e burbanzosità poteva far pariglia con il Calabrese. Chiarificatore, e in senso decisivo, di quanto siamo venuti dicendo circa i limiti delle proibizioni di Palamas, è questo passo della I Triade (I, I, 1 2 ; p. 37) : « Noi non impediamo a nessuno che lo desideri di iniziarsi alla cultura profana, salvo che egli non abbia scelto la vi ta monastica » . Non potremmo desiderare un passo più esplicito che dimostri come Palamas non intese contrapporsi alla tradizione umanistica di Bisanzio. Egli, del resto, sapeva che quella tradizione era vigilata da principi conculcati attraverso i secoli dalla Chiesa, principi che operavano ormai come coscienza e non come esterne ed afflittive definizioni teoriche. Palamas sapeva che, a parte le teorie mistiche sulla illuminazione concessa al contem­ plativo, il necessario e continuo raccoglimento dell' esicasta non consentiva distrazioni nè tanto meno applicazioni che distogliessero dalla continua meditazione e dalla interna contemplazione delle cose divine. In poche parole, la posizione di Palamas nei confronti della cultura profana è rigida ove si parli di monaci, liberale ed aperta ove si tratti di non contemplativi : per i primi essa è inutile, contra­ dittoria e quindi controproducente, per i secondi è utile, purchè trattata con il debito modo. Il Meyendorff nella relazione complementare converge la sua atten-

GREGORIO PALAMAS E LA SCJENZA PROFA NA

95

zione sul dissenso intercorso fra Palamas e Barlaam nel riconoscere o meno il sillogismo come valido nelle dimostrazioni relative a problemi teologici, e dice, giustamente, che « Barlaam refuse de connaître que toute connaissance de Dieu, toute « théologie », est nécessaire­ ment communion : en cela, il est « humaniste » ; son humanisme le rapproche de la Scholastique latine (sans qu'il ait subi son in­ fluence directe) et, en même temps, annonce l'esprit de la Renais­ sance >> - Diverso, invece, è il pensiero di Palamas, il quale aveva ritenuto valido e quindi apodittico il sillogismo in grazia della convinzione che « l'intelligence humaine, lorsqu'elle veut raisonner au sujet de Dieu, doit non seulement partir de la révélation (in cià erano d'accorda i due avversari) , mais être éclairée par la grâce de l'Esprit de Dieu dans le processus même de son raisonnement » 14• Se vogliamo, anche questa condizione era condivisa da Barlaam, solo che la discrepanza sarebbe affiorata sul piano pratico e cioè nel riconoscere se, nel giudicare un sillogismo, l'autore del sillo­ gismo stesso fosse stato o meno illuminato dalla grazia dello Spirito di Dio. E, in fondo, la condanna da parte di Palamas dell' opera barlaamiana poggia proprio sulla convinzione che il Calabrese, calunniatore degli Esicasti, fosse privo di codesta grazia. La base di un giudizio viene quindi spostata su un piano soggettivo. Prova ne sia che la stessa Jettera confutatoria di Barlaam (1 epistola) e il trattato sulla Processione dello Spirito Santo di Barlaam, già con­ dannati da Palamas, furono plagiati dai filoesicasta Nilo Cabasila ed accettati dai dotti bizantini 16• A parte questi argomenti, c'è da considerare che la discussione sul sillogismo fra Palamas e Barlaam, sulla quale il Meyendorff si basa a sostegno della sua tesi su rapporti di contrasta fra umane­ simo e palamismo, ebbe luogo « durant le premier stade de leur controverse » 16, e di essa non se ne parlerà più : la questione passerà in seconda linea, potremmo dire che sarà del tutto dimenticata. Sarà la teoria sulla grazia dello Spirito Santo che sarà sviluppata nell' economia generale della dottrina palamita, ma del sillogismo non si farà più parola. Come si è visto, il sillogismo stesso puà essere annoverato come una delle tante espressioni della scienza profana 1 4. Rapport complémentaire, o.c., p. 39. 1 5. G. ScHIRà, Il paradosso di Nilo Cabasila, dans « Silloge Silvio G. Mercati ». Studi Bizantini e Neoellenici, IX, Roma ( 1 95 7 ) , pp. 362-388. 16 . .J. MEYENDORFP, o.c. , J.c.

9b

G. SCHIRà

da coltivarsi con lo spirito indicato, coerentemente agli insegnamenti dei Padri, dallo stesso Palamas. E le conclusioni cui giunse il dottrinario dell' esicasmo, per cio che riguarda l'uso della scienza profana, facendo astrazione dalle accuse particolari, avrebbero ben potuto essere accettate dallo stesso Calabrese. L'umanista Barlaam e l'umanista Palamas, per il giudice estra­ neo alla lotta, andavano o per lo meno potevano andare perfetta­ mente d'accorda. Il disaccordo reale e inconciliabile era fra il non mistico e il mistico, o se vogliamo, fra i due teologi. Ed ora sia consentita una considerazione che parte da una pro­ spettiva diversa e, diremmo, esterna. Bisanzio fu l'impero dell' eredità : della politica romana e della spirituale greca. L'umanesimo bizantino, nelle varie vicende e colorazioni, fu una delle espressioni più alte e più continue del culto perenne di Bisanzio per l'eredità greca. Cio premesso è facile dedurre che se noi alle norme restrittive dell'uso della 0Vea0sv -o­ xaO' "E).À't)Vaç aocpla prescritte ai monaci conferissimo una validità universale, saremmo costretti a riconoscere nel palamismo il primo movimento antibizantino in seno a Bisanzio. Noi allora cadremmo nel paradosso, soprattutto pensando all' epoca in cui il palamismo viene discusso : perchè proprio attraverso l'umanesimo, dal periodo niceno in poi, il bizantino nuovo espresse sempre più decisamente quella coscienza della eredità che veniva a plasmare lo spirito del nuovo nazionalismo ellenico. Altra controprova che anche i Bizantini interpretarono come riferite ai soli esicasti le norme restrittive dell' uso della scienza profana, si desume dalla stessa storia dell' umanesimo bizantino, che nell' ultimo secolo della vita dell' impero preparo quella numerosa e gloriosa schiera di dotti che all' umanesimo italiano diedero lo straordinario apporta, che gli studiosi conoscono, e che appartiene ormai alla stessa storia del Rinascimento europeo. ·

IV

PARFENY AGGEEV, HEGOUMENOS OF GUSLITSY ( 1 807- 1 868) AND SOME OTHER RUS SIAN ATHONITE MONKS OF HIS TIME par le Dr. S. BoLSHAKOFF Oxford

NE

of the most interesting Russian Athonite monks of the nineteenth century was Parfeny Aggeev of the monastery of St. Panteleimon. He was born in the year 1 807 in Jassi (Mol­ davia) , of Old-Ritualist parents. He learnt to read and write as a smali boy, and by the age of ten Peter, Parfeny's baptismal name, had read nearly ali the books in his parents' considerable library of devotional and other sacred works. His reading made such an impression on him, that about the age of twelve he ran away from home and went to an Old-Ritualist monastery. There he remained for three months before he was taken back to his parents. Shortly after this incident, his merchant father began to teach him his trade, but life in the world did not please Peter, so he left Moldavia in order to become a monk in sorne Old­ Ritualist monastery in Russia. The dissensions among the Old-Ritualists, divided into many squabbling sects, greatly disappointed Peter Aggeev. He visited many Old-Ritualist monasteries ali over Russia, but none satis­ fied him. ln the course of his journies, during which he met many interesting people, Aggeev also visited sorne Orthodox monas­ teries. ln that of S arov he met the great Russian mystic, the future St. Seraphim. The disillusioned young man returned to Moldavia, where he became a novice in the Old-Ritualist skete of Manuilov. However, he was further disillusioned by the way of !ife of the Manuilov

O

98

S. BOLSHAKOFF

monks, so he set out again for Russia in 1 83 7 where he entered the Edinovertsy 1 monastery of Vuisokov in the diocese o Ko­ stroma. Aggeev, who had gone to Russia with sorne companions, was given the n me of Paisius. He did not remain for long in Vuiso­ kov. Timon, the Hegoumenos of the neighbùuring monastery of Nadeev, and a friend of St Seraphim of Sarov, advised him for a number of rea ons not ' o re main. Aggeev and his ompanions returned once again to Moldavia, where they were received at last into the Orthodox Church in the Rumanian monastery of Vorona. Aggeev was then thirty years of age . In 1 839 Aggeev went to Mount Athos where he entered the Monastery of St Panteleimon. The Hegoumenos of St Panteleimon then sent him to Russia, in 1 84 1 , to collect funds for the monastery. At this moment the Old-Ritualists were being harshly persecuted, and Fr. Parfeny, being taken for an Old-Ritualist priest in disguise, was arrested. He spent fourteen months in Siberia before the mistake was realised and he was able to return to Mount Athos. Parfeny's Staretz, the well-known mystic Fr. Arseny, sent him back to Russia in 1 845 . The Staretz had come to the conclusion that Parfeny's vocation was to the missionary, rather than to the monastic life. He was to become a missionary to the Old-Ritualists. Fr. Parfeny went to Tomsk in Siberia in 1 847, and there spent seven years with the saintly Bishop Afanasy Sokolov. In 1 854 he was made Hegoumenos of Berlukov, and two years later the Holy Synod commissioned him to found Guslitsy Monastery in arder to promote the reunion of the Old-Ritualists with the Orthodox Church. He died in retirement in 1 878, in the Lavra of the Holy Trinity in Zagorsk, where he is buried. Parfeny wrote several books. They are sound enough, though not very erudite or original. Amongst his works are : The Book of Divine Providence. How we are led to Salvation through Orthodoxy, {Moscow, 1 857) ; On the Present State of the Monastery of Guslitsy, (Moscow, 1 863) ; A Criticism of the Enryclical Letter of the pseudo­ Archbishop Anthony (Moscow, 1 863) ; A Letter of an Orthodox Monk of the Great-Habit to an Old-Ritualist in Moldavia (Moscow, 1 863) ;

1 . Edinovertsy is the name given to Old-Ritualists who, though reconciled to the Orthodox Church, do not abandon their rite.

PARFENY AGGEEV

99

A Criticism of the ' A us train Priesthood' ( Moscow, 1 864) ; Refutation of the Notes on the Russian Raskol ( Moscow, 1 864) ; A Spiritual Sword against Schismatic Apologetics (Moscow, 1 864) ; Ecclesiastical Vineyard, or the Witness of the Holy Fathers ( Moscow, 1 865) ; Spiri­ tual Garden (Moscow, 1 866) ; The Book of Criticism on the Answers of the Pomortsi (Moscow, 1 867) . His enormous work, Report of the Wanderings and Journies across Russia, Moldavia, Turkey, and the Holy Land, four volumes published in Moscow in 1 855, is much more interesting. A fifth volume, in the form of a series of articles in the review Dushepolez;noe Chtenie (Moscow, 1 898 to 1 90 1 ) , appeared posthumously, edited by Archi­ mandrite Nicon. The Wanderings of Parfeny became very po­

pular, even attracting the attention of the great Dostoevsky. Professor N. Lossky, in his interesting study, Dostoevsky and his Christian Understanding of the World (New York, 1 953) , says, « After his arrest and penal servitude, the reading of religious literature, besicles the Gospel and Holy Writ in general, played a big role in Dostoevsky's life. He was particularly given to the reading of Orthodox works, for example, those of St. Dimitry of Rostov, the Writings of St. Tikhon of Zadonsk, and the Report of the Wanderings of the Monk Parfeny, as well as treatises of the Old Ritualists and books about them » 2• The influence of this reading on Dostoevsky's life is undoubtedly a study in itself. It was undertaken by P. V. Pletnev. Unfortu­ nately, except for two articles, Dostoevsky and the Gospel (« Put, » 1 950) , and Dostoevsky und der Hieromonach Parfe11JI (« Zeitschrift für slav. Philologie », 1 93 7 ; Bd. XIV, H. l -2), nothing has been published. Lossky quotes a letter to Maikov, in which Dostoevsky revealed his intention of writing a colossal work of five long volumes, to be entitled The Lije of a Great Sinner. Dostoevsky stated that the central problem of this work would be a question which had tormented him, consciously or unconsciously, all his life, namely the existence of God. The principal character of the second volume would be, though cloaked under a pseudonym, Tikhon of Zadonsk. The circumstances of Bishop Tikhon's life in retirement in a

2. ln his ltalian book, Mistil:i Russi (Turin 1962) the author of this article quotes liberally from « The Wanderings ».

1 00

S. BOLSHAKOFF

monastery would be respected. The same monastery would also bouse Paul Prussky, Golubov, and the Monk Parfeny. « In this field, knowing the Russian monasteries from my childhood, 1 am a specialist » Dostoevsky stated 3 • lnstead of writing The Lije of a Great Sinner, Dostoevsky wrote The Possessed and The Brothers Karamazov.

During his travels Parfeny met St. Seraphim of Sarov, Leonid of Optino, Damaskin of Valaam, Metropolitans Philaret Drozdov of Moscow and Philaret Amphiteatrov of Kiev, several Greek and Rumanian Patriarchs and Metropolitans, a large number of mystics, and nearly all the famous Athonite monks of his time. He also visited many Russian, Rumanian and Greek monas­ teries, sorne more renowned than others. His writings give a splendid, not to say a unique, picture of Orthodox monasticism during its golden age of revival, the nineteenth century. ln this short article we can consider only Parfeny's impressions of Mount Athos. ln 1 839, while still a novice at the Russian monastery of Vorona, he requested the Archimandrite Raphael, his superior, to let hi m go to Mount Athos. At first unwilling, the Archimandrite finally allowed Parfeny to leave for the Roly Mountain. The novice then went to ask Fr. John, a renowned recluse, for his blessing. Fr. John was a disciple of a celebrated mystic of the xvmth century, the Archimandrite Paisy Velichkovsky, Abbot of Neam t u in Moldavia. Fr. J ohn met Parfeny several times and described to him sorne of his astonishing mystical experiences 4• Parfeny's description of his journey to Mount Athos and of his first stay on the Roly Mountain, occupies the entire first volume of his Wanderings. He travelled to Athos through Valakhia, Bul­ garia and Macedonia. In Valakhia he visited the Rumanian monastery of Merlopolyana, which had once been inhabited by Fr. Basil, the teacher of Paisy Velichkovsky. ln Bulgaria, of course, he visited the great monastery of St. John of Rila. Once he had arrived on Mount Athos with a group of his companions, he visited the monasteries of Chilandari, Esphigmenou, Vato­ pedi, and the Bulgarian skete Bogoroditsa, finally arriving at the Russian skete of St. Elias. 3. LossKY, ibid. ,

p. 96.

4. Cfr. Mistiei Russi.

PARFENY AGGEEV

10 1

This skete, founded by Paisy Ve1ichkovsky, was peopled chiefly by Ukrainians. At the time of Parfeny's arrivai, there were over five thousand monks on Mount Athos, over a thousand Bulgarians and Serbs, one hundred Ukrainians and fifty Great Russians. The Greeks, of course, formed the majority (cfr. Wanderings, Vol. II, p. 1 1 0) . The guestmaster of St. Elias' Skete told Parfeny that there was friction between the Ukrainians and the Russians and that these had been expelled from the skete . The Russians were living as best as they could in the monastic capital of Karyes with their hegoumenos, Fr. Paul. The same guestmaster spoke of the great Russian Staretz, Fr. Arseny, who was highly respected by all the Slavs on the Holy Mountain, as well as by many Greeks. Parfeny at once decided to go and live with Fr. Arseny. As saon as he met him he said, « 1 elect you as my Staretz and confessor, and give bath my soul and body into your care. You are my Staretz, my confessor, and my guide to eternal happiness. lt is for you to direct and to dispose of my will until death. 1 shall live wherever you arder me to live, and if you desire it, 1 shall never leave your hermitage, but remain here forever and serve you in your old age » . Fr. Arseny replied, « You promise good deal, but if you persevere you shall see happy days. You must be prepared to suffer, for you will endure many troubles and temptations. My orders can neither be according to your wishes and desires nor to mine, but according to those of God . The Lord Gad does not want His servants to live in bodily comfort, in rest and worldly prosperity. You have come to the Holy Mountain with the in­ tention of living here forever, but the will of God might send you where you do not wish to go. You might consider that too painful to ohey. Therefore, do not bind yourself to me, go rather and seek another spiritual director. There are many to be found here in Athos >> (Ibid. , pp. 1 25- 1 26) . However, Parfeny insisted, and finally Fr. Arseny agreed to have him as his novice. This scene is re-enacted in Dostoevsky's description of Starchestvo in The Brothers Karamazov. Bath Parfeny's request and Fr. Arseny's reply are given almost ward for ward. The Greek monks of St. Panteleimon then invited Fr. Paul, the Russian Abbot whom the Ukrainians had expelled from the skete of St. Elias, to install himself with his monks in their monas­ tery. Fr. Paul answered them, « 1 have no hopes of living in your

1 02

S. BOLSHAKOFF

monastery. Even though you promise to receive us, you might later expel us. We were expelled by our own people, how can we trust the Greeks ? You expelled Prince Shikhmatov, so what guarantee can we have ? W e are defenceless and in a foreign country, the prey of all those who wish to persecute us ». However, the Greek monks insisted, saying that the monastery had a long-standing Russian tradition, and that it would be proper for Fr. Paul and his monks to settle there. They even promised to give the Russian monks a church of their own in which to hold their Slavonie services. Finally, both Russians and Greeks went to seek Fr. Arseny's advice on the matter. It was he who decided that the Russians should enter the monastery of St. Panteleimon, at that time peopled exclusively by Greeks. ln obedience to this, the Russians took up residence in the old monastery on the 2 1 st of November 1 839. Parfeny, following his Staretz' advice, first joined a small Russian community living in the Kellia of St. Elias, which be­ longed to the monastery of Stavronikita. The superior of this community, the celebrated Joanniki Solomentsev, had been a wealthy merchant in the province of Kurks. ln course of time, Fr. Arseny professed Parfeny, still known as Peter Aggeev, and gave him the name of Pamva, « Great Tra­ veller » . On the death of the hegoumenos Paul, Fr. Arseny ordered Fr. Joanniki Solomentsev to succeed to the charge. Fr. Joanniki was consequently ordained and went to live at St. Panteleimon. In 1 841 he took the Great Habit and received the name of Je­ rome. Pamva Aggeev took the Great Habit at the same time and received the name of Parfeny. The monastery of St. Panteleimon was in a desperate situation. There were over a hundred monks to maintain, there was very little money and there were debts of over 1 00,000 rub1es. Ac­ cordingly, Parfeny was sent on an unsuccessful mission to Russia to collect funds. However, Fr. Jerome himself later obtained a great deal of money, and attracted so many men from Russia, that the monastery soon became the most populous and the wealthiest on the Ho1y Mountain. The monastery also founded a printing house in Russia, and with its books on mystical and ascetic subj ects, among others, the Russian translation of the Philokalia, and many works of Bishop Theophane the Recluse,

PARFE NY AGGEEV

1 03

greatly influenced the remarkable revival of monasticism in x1xth century Russian. After a longish stay in Constantinople, Parfeny spent two un­ happy years in Russia and Moldavia. During this time he suc­ ceeded in converting his parents to Orthodoxy. On his return to the Roly Mountain, he found St. Panteleimon's prospering. Within a few months he was sent to live as a companion of the aged solitary, Fr. Timothy. He did not enjoy his solitude for long, for his Staretz ordered him to leave the Roly Mountain forever and to go to Siberia. He was to visit the Roly Land and Constantinople on the way. Parfeny was greatly distressed by this command, but both the Abbot of St. Panteleimon and the aged Fr. Jerome Solomentsev told him that he was obliged to ohey his Staretz. On the day of departure, Fr . Arseny had this to say to Parfeny : « My dear child, 1 send you as a sheep among wolves, but though they may bite and torment you, they are unable to destroy you. The Lord will be your helper, He will defend you. Endure every­ thing with gratitude and without murmuring. Do not put your trust in any perishable or transitory thing, neither in money nor in people. Trust in God alone. God will direct and perfect your mission. Go to your appointed place without looking back, other­ wise you will be overcome by a great temptation. 1 lay a very heavy cross on you, but you must bear it with joy and happiness, and you must thank your Creator. My child, avoid wordly pleasures, scandais and luxuries. Do not be caught in their nets. Recall everything 1 have told you and pray for me, your sinful Staretz ( Wanderings, Vol. II, pp. 89-90) . Parfeny left for the Roly Land on the 22nd of September 1 845. He had hardly a penny in his purse and did not know what awaited him in Siberia. He could no t overcome his desire to return to Athos, so on the 1 9th of May 1 846 he left Palestine for the Roly Mountain. On his arrivai he learned of his Staretz ' death. None could now release him from his obligation, his fate was sealed . Accordingly, in November 1 846, just seven years after he had first set foot on Athos, Parfeny left, never to return. On March the 1 8th 1 847, he left Constantinople for Moldavia where he spent a few months before setting out for the Siberian city of Tomsk, in which Fr. Arseny had commanded him to live. There he arrived on the 1 4th of September 1 84 7, with the absurd

»

1 04

S. BOLSHAKOFF

su rn of 1 2 ru bles in his pocket. He had made a journey of well over 1 4,000 kilometres. Parfeny's journey from Athos to Tomsk and the account of his first years in Siberia are to be found in the third volume of the Wanderings. The same volume recounts the life and the mystic experiences of the remarkable Siberian Staretz Daniel of Achinsk. The fourth volume of the Wanderings deals with Parfeny's travels in Palestine ( 1 845-46) . The same volume con tains a lengthy appendix treating of Mount Athos and of sorne of the monks of the Holy Mountain. The first part of the appendix, full of the pious legends of the period, is devoted to the history of the monastic republic. The second part contains a description of the various monasteries with a wealth of curious details. Parfeny excells in his descriptions of the icons, relies, rites and so forth. Sometimes he gives the number of the monks in the different monasteries ; 1 00 in Simonopetra, 200 in Dionysiou. . . He asserts that the spi­ ritual life was flourishing. « In the coenobitic monasteries, the brethren have a custom of confessing all their thoughts and temp­ tations to the hegoumenos, who is their pastor and spiritual director. Such is their faith in him, that they submit all their thoughts for his judgement. They do what he orders, receiving his commands as if they came from God Himself. For this reason they never loose their serenity, and the devil, with ali his intrigues and perfidies, is unable to make any inroads. The devil has no power over perfect novices. When they are tempted they lead their temptation, as if it were a horse, to their director. ' Why do you trouble me ? · they say, ' You know that 1 have no will of my own and that 1 am not my own director. 1 do not know whether you are from God or from the devil, so come with me to my director, he will be able to tell. · ln this way they do not loose their sere­ nity >> ( Wanderings, Vol. IV, p. 1 85) . The austerity of the life in the coenobia is patent in Parfeny's description. The services werc very long and tiring. The monks of St. Panteleimon and of Dionysiou communicated weekly, and on all great feasts. During Lent they received Communion twice a week. Writing about various monks who impressed him, Parfeny naturally enough begins with his own Staretz. Fr. Arseny was a native of Balakhana, in the province of Nizhni Novgorod, Great Russia. His secular name was Alexis, and at the age of twenty

PARFENY AGGEEV

1 05

he entered the renowned monastery of Pesnosha, near Moscow, where he remained for three years. Wishing to lead a more retired life, Alexis, with his friend Nikita, left Russia for Moldavia, at that time famous for its monasteries. They entered the skete of Balashov, near Butashani, and on their profession were given the names of Abel and Nicander. There they remained for fifteen years and Abel was ordained. After the death of their Spiritual Director they went to Mount Athos. It was during the turbulent time of the Greek W ar of Independance. After their rebellion against the Turks, the monks had deserted the Holy Mountain, which had consequently been occupied by Turkish troops. Staun­ chly disregarding this situation Abel and Nicander settled in almost deserted country and remained there for four years. As things improved, the monastic fugitives began to return to their monasteries. Abel and Nicander were given the names of Arseny and Nicho­ las when they took the Great Habit. They lived together in utmost poverty, bound to a very severe rule of life in which prayer and contemplation occupied most of their time. Parfeny describes their liturgical life. « They generally celebrated the Liturgy by themselves. 1 often had the opportunity of being present in the narthex during their Liturgy. They sang tunefully, their tears accompanying the chant. Even now 1 can see the two old monks, weak and shrivelled up with fastings. One of them stands weeping in the sanctuary before the Throne of the Lord. His sobs prevent him from speaking loudly. He whispers, with compunction in his heart. The other monk stands, also in tears, before the reading desk, his voice broken with sorrow and weakness. However, though little was audible to men, God heard much. The two old monks so ardently loved the Lord that they could not bear to be separated from Him for a moment, but with their minds, hearts and lips they were perpetually conversing with Him. Their sole tapie of conversation was prayer and the love of God and of their fellows. Should anyone judge another in their presence, they immediately put a stop to the conversation. They loved their neighbour more than themselves. Their very deeds made this clear >> ( Wanderings, Vol. IV, p. 2 1 0) . At the end of his life, Fr. Nicholas became very feeble and blind. Though he could hardly stand up, he always went to church any time Fr. Arseny called him to serve the Liturgy. Parfeny

1 06

S. BOLSHAKOFF

writes, « Arseny came to Fr. Nicholas' cell and said, ' Fr. Nicholas, let us celebrate the Li turgy, ' ' Yes, Father. ' ' But how can I celebrate ? You are ill and I cannot celebrate alone. ' ' I shall come and help you ' . H e left his bed and went to read all the appointed prayers and to partake of the Holy M ysteries of the Body and Blood of Christ. At the end of the Liturgy, he took the prosphora, which was his only food during the week. Thus they lived for a period of six months, celebrating the Liturgy once, and occasionally twice , a week. In spite of his infirmities and of his blindness, Fr. Ni­ cholas never protested. He was always ready to ohey the com­ mands of his Staretz >> ( Wandering, Vol. IV, pp. 2 1 -2 1 5 ) . There is a very moving description of the death of Fr. Nicholas. « On Thursday of the last week before Lent, they celebrated the Liturgy. Fr. Nicholas read and sang during the service, at which he also communicated. When, at the close of the Liturgy, the celebrant offered him the prosphora in the usual way, Fr. Nicholas did not accept it. He invited the Staretz to come to his cell . There he sat on his bed, leaning his back against the wall. His face began to change and became flushed. He looked up into heaven and entered into ecstasy. La ter he began to talk. ' Holy Father, I thank you for having endured my faults till the end and for having guided me to the Kingdom of Heaven. ' ' Do you see anything ' ? his confessor asked him. ' Holy Father, the angels came after me and destroyed the seroU upon which my sins were written. Bless me Father, for I am going. ' ' God bless you . ' ' Bless me with your hand, ' Fr. Nicholas said. Fr. Arseny blessed him with his hand. Nicholas took it and kissed it. Still holding Arseny's hand, Fr. Nicholas said, ' Lord, into Thy hands I com­ mend my spirit, ' and th us he died. His confessor called him severa! times by name, but Fr. Nicholas had already surrendered his soul to the Lord Whom he had served with faith and love from his youth. Truly, ' Blessed in the sight of the Lord is the de ath of His saints. ( Wanderings, Vol. IV, 2 1 6-2 1 7) . After Fr. Nicholas ' death in 1 84 1 , Fr. Arseny had a few other novices living with him. He himself died in 1 846. Parfeny ex-

»

PARFENY AGGEEV

107

pounds Fr. Arseny's spiritual teaching at sorne length and talks about sorne of his astonishing experiences. He also mentions sorne other monks who made a good impression on him, for example Fr. Gregory the Bulgarian, a well-known confessor who died in 1 839 ; another Fr. Gregory ; Fr. Paul, one time hegoumenos of St. Elias, who died in 1 840, after 36 years on Mount Athos. A good deal is also said about Fr. Anikita, or Prince Shikh­ matov as he was known in the world. He had become a monk of Yuriev Monastery in Novgorod during the rule of the famous Archimandrite Photius. After his ordination to the priesthood, Fr. Anikita set out on a pilgrimage to the Roly Land, stopping at Mount Athos on his way home. The Athonite monks were much impressed by the Prince's piety. Parfeny says, « As soon as it was known that he intended to celebrate the Liturgy, everybody tried to find out where he would celebrate. Then, a large crowd of monks, Greeks as weil as Russians and Bulgarians, would wait for him at the church. Everybody tried to be present at the three hour service, which Anikita celebrated not only with tears of indescribable joy, but also with profound and meditative recol­ lection. The sight moved aU the worshippers to tears of tenderness. Since Fr. Anikita knew Greek weil, he often celebrated in the Greek monasteries. In the Roly Land, Fr. Anikita impressed large crowds by his sermons ». Parfeny gives a good insight into Fr. Anikita's character when he records the following incident. « Misadventure befell him in Jerusalem. On New Year's Day, Fr. Anikita came to offer his seasonal greetings to the Metropolitans resident in the patriarchal monastery. However, there is a custom in the Roly City that the monastery gates are not to be opened on New Year's Day and nobody is allowed to enter. Not knowing about this, Fr. Anikita arrived before the gates. The Arab guard barred his way and, not understanding him, struck him so violently that Anikita feU to the ground . The monk meekly turned the other cheek, at the same asking the warder why he had struck him. The terrified bishops, who had witnessed the scene from their windows, came out and , prostrating before the prince, asked for his forgiveness. With tears in his eyes, Anikita besought the bishops to pardon the warder, to whom he had already given a present of money. Everybody marvelled at this act of meekness and humility » ( Wanderings, Vol. IV, p. 244) .

1 08

S. BOLSHAKOFF

Fr. Anikita was made chaplain of the Russian Legation in Athens, and there he died shortly after his appointment. His body was temporarily buried in the Cathedral and later trans­ ferred to Mount Athos. Parfeny also writes about a Greek monk, the Megaloschemos Seraphim, who lived near Dochiariou. He had been fifty-five years on Mount Athos ; fifteen years in a coenobitic monastery, and had lived the remaining forty as a hermit. He lived, « alone in a cave and, like the birds of the air, took no thought for the body, for food or clothing. His time was spent in ceaseless prayer and contemplation. He chastened his body with hard labour, breaking stones and building caves. He had no possessions, neither books nor clothes, and planted no vegetables for his sus­ tenance. His food was brought to him from the neighbouring monastery whenever God inspired the monks to do this act of charity. When nothing was brought to him, he remained quietly in his cave and endured hunger in patience. During the Greek rebellion, he suffered many hardships from robbers and from hunger. He died at an advanced old age in the year 1 844 » ( Wan­ derings, Vol. IV, p. 247) . The Wanderings also mention St. Nicodemus the Athonite (t 1 809) t hough Parfeny did not know him personally. The teachings and wondrous deeds of several other monks, sorne Greek, sorne Russian or Bulgarian, are all described . The life of Gerasimos, the last Macedonian hegoumenos of St. Panteleimon, is given in detail. Naturally, the biography of Fr. Jerome Solo­ mentsev, the true restorer of Russian monasticism on Mount Athos, is given. Ivan Solomentsev, as the monk was known in the world, had been a rich merchant in the province of Kursk. He had come relatively young to the Roly Mountain. Jerome spent sorne years with a few novices in a cell, and was then asked to be the confessor of the Russian monks of St. Panteleimon. One of his novices, Fr. Macarius Sushkin, became in course of time the first modern hegoumenos of the monastery of St. Pantelei mon. A good deal is writ ten about Fr. Timothy, in whose hermitage Parfeny had lived. This monk, a native of the province of Vollogda in northern Russia, had at a very early age entered the monastery of Valaam, in the Lake of Ladoga, where he received a grounding in hesychasm. « Under the guidance of various Staretz, Fr. Ti­ mothy practised the most sweet silence and the beneficient prayer

PARFENY AGGEEV

1 09

of the heart. So great was his love for the Lord and his attachment to prayer, that he did not wish to be separated from God for a single moment. Being convinced that discussions and conversa­ tions were often useless and separated the soul from God, he kept silence for the space of fourteen years during which time he suf­ fered many trials and sorrows. He gave no rest to his eyes, sleeping as little as possible. He worked all day, praying the while to God in his heart. Timothy did not interrupt his prayer during the night. He never went to bed, but would sleep a little standing, or more rarely, sitting. For this reason he often fainted during ser­ vice in church. He would frequently go alone into the forest, where he would remain fasting in the same place for two or three days, lost in contemplation )) ( Wanderings, Vol. IV, p. 2 7 1 ) . After twenty-five years in Valaam, Timothy went to Mount Athos to continue his austere life. Parfeny lived with him for a time and observed his customs. Timothy exorted monks most earnestly to adopt hesychasm. « It is a shame and a disgrace for a soldier in the service of the Emperor to neglect his duties )) ' Timothy was wont to say. « Moreover, the neglectful soldier will not escape punishment. It is equally dishonourable and shameful for a monk, who serves the King of Heaven, to be careless about the purity of his soul and to make no 'progress in contemplation and the prayer of the heart. The prayer of th heart not only purifies us of ali devilish thoughts and temptations, it also unites us with God. And why should we neglect this practice ? As monks we have a good part of the road behind us already. We have left the world, we are free of worldly cares, we have retired to solitude, we have renounced our own will. How can we j ustify, then, our lack of perseverance ? What is our goal other than to cleanse the interior man and to love God with heart and mind, attaching ourselves to Him by means of the unceasing prayer of the heart ? I t is only when we reach this stage of ceaseless con­ versation with God that we are true monks. Then the only and most sweet Name of our Lord Jesus Christ will be sweetly enthroned in our hearts and minds. Then we shall easily overcome our passions, and our purified hearts will be united with God. This form of prayer is the beginning and the source of all virtues )) ( Wanderings, IV, pp. 2 74-2 75) . Fr. Timothy once reported the following incident. « In Valaam there was a monk, my spiritua brother, who revealed to me that

110

S. BOLSHAKOFF

as he was standing in fervent prayer, his heart full of divine love, he fell into ecstasy. He was transfigured and taken up into heaven where he saw many angels and saints. He also saw many wonder­ fui trees laden with beautiful fruits. One tree, with fruit like apples, he thought to be more comely than the others. He was so attracted to this tree that he did not wish to leave it. A handsome youth, magnificently dressed and wearing a golden belt, approached him and asked, ' Man, why are you staring in wonder ? Do you wish to eat the fruit ?' The monk replied, ' Yes, if that is pos­ sible. ' The youth offered him an apple and told him to eat it. He then found himself in his cell again, standing in prayer. The sweetness of the apple, however, cannat be described. There is nothing in the world with which it can be compared. The sweet­ ness of this earth passes and is soon forgotten. The sweetness of the fruit of Paradise, however, still filled the monk's mouth ten years later » ( Wanderings, Vol. IV, pp. 276-2 77) . The things of this earth pass away and suffer alteration, but the prayer of th heart remains forever. It is a foretaste of heaven and of everlasting life. Mount Athos is itself to be likened to heaven. The writer of this article has stayed there for long periods and has been able to talk to many of the mystics. He keeps the memory of his stay as fresh, sweet and ever-present as the heavenly fruit of which Timothy writes. lt is obvious that this experience was shared by Parfeny Aggeev.

v

L'ATHOS ET LA VIE EUCHARISTIQUE

par M.-J. LE GmLLou, O.P. Istina, Paris

L

ES mouvements spirituels les plus actifs de l'Orthodoxie contem­

poraine prônent la communion fréquente ; ils en appellent pour fonder cette pratique à l'autorité d'un grand spirituel de la Sainte Montagne, Nicodème l'Hagiorite ( 1 748- 1 809) . Il n'est donc peut­ être pas inutile d'étudier la pensée des moines de l'Athos sur ce suj et à la fin du xv m e et au début du XIX e siècles : il s'agissait alors essentiellement de la question de savoir si quarante jours devaient ou non s'écouler entre chaque réception eucharistique. Une mise au point du Patriarche Grégoire V, le 23 août 1 8 1 9, concluait cette controverse en déclarant en substance : « Il n'existe aucune détermination de temps et il n'est nullement nécessaire d'attendre 40 jours ... Quiconque le désire et y est autorisé par son Père spirituel, peut communier même chaque semaine » 1• 1. LA CRISE

Le dégagement des grands principes concernant la communion fréquente se trouve lié à ce qu'on appelle la crise colyvite 2 , Selon l'opinion d'un certain nombre de moines (Néophite le Cavsokalyvite, Athanase de Paros, Nicodème l'Hagiorite, Macaire de Corinthe, 1. MANSI-PETIT, Conciliorum amplissima collectio, t. 40, col. 79-83. 2 . Sur cette crise, parmi les études les plus récentes : M.-J. LE GUILLou, Aux sources des mouvements spirituels de l' Église Orthodoxe de Grice, 1. La renaissance spiritudle du xvm • siècle, dans « !stina », 1 960, 1, pp. 1 2 1 - 1 2 5 ; Konstantin P. PAPOULIDis, Introduction à l'étude de Saint Nicodime l'Hagiorite ( 1 74 9- 1 809) . L'état spirituel de la Sainte Montagne dans la deuxième moitié du xvm • siècle, dans « Apostolos Andreas », n° 55 1 -554, 3 1 janvier - 2 1 février 1 962 .

1 12

M.-J. LE GUILLOU

Partenios Zographos, Chrisophore d'Arta, Agapios de Chypre , Jacques du Péloponnèse, Païsios l'ermite) , la célébration dominicale de la cérémonie des colybes - gâteaux de froment bouilli offerts à l'église en mémoire des défunts - , était inconvenante et pecca­ mineuse. Comment, en effet, pleurer les morts et chanter les an­ tiennes funèbres le jour de la résurrection du Christ, en infraction flagrante aux décrets apostoliques et à toute la tradition de l' É glise ? Cette crise qui ensanglanta l'Athos et menaça d'envahir l'Ortho­ doxie tout entière eut des incidences sur la question eucharistique, pour la raison très simple que les spirituels énumérés plus haut étaient les défenseurs de la communion fréquente. La discussion entre partisans et adversaires de cette pratique provoqua, dès 1 7 73, une intervention du Patriarche Théodose II. Celui-ci affirmait que, concernant la fréquence de la communion, il n'y avait pas dans l' É glise de directive déterminée : « Aux premiers siècles, les chré­ tiens communiaient chaque dimanche ; les chrétiens des époques postérieures le faisaient tous les quarante jours : que ceux donc qui, de nos j ours, se sentent dignes, agissent comme les premiers et que les autres prennent modèle sur les seconds ». L'assertion essentielle était finalement la suivante : il n'y avait pas de détermination de temps : « ce qui est d'absolue nécessité, c'est une préparation par la pénitence et la confession » 3• Le livre de l'ex-métropolite Macaire de Corinthe, publié sous le titre Encheiridion Anonymou Tinos ... (Venise) , qui s'appuyait sur le Breve Tratado de la communion quotidiana de Michel Molinos ( 1 77 5) , vint rallumer les débats ( 1 7 7 7) . La Liturgie, soutenait l'auteur, est essentiellement une assemblée eucharistique et le fait pour les fidèles de ne pas communier, ne peut se comprendre dans le cadre d'une vraie vie spirituelle. Aussi établissait-il, en s'appuyant sur l' É criture, les Conciles et les Pères, l'obligation de communier souvent. Il conseillait à tous les chrétiens de s' approcher de l'eu­ charistie non en fonction du temps mais selon la pureté de leur con­ science, à condition, bien entendu, de s'être confessé et d'avoir fait pénitence. A la suite de la parution de cet écrit, les accusations contre les partisans de la communion fréquente s'amplifièrent et se multiplièrent au point qu'on leur reprocha de traiter l'eucharistie comme n'importe quelle nourriture terrestre, voire même d'em-

3 . MANSI-PETIT, op. cit. , t. 38, col. 937-938.

L'A THOS E T LA VIE EUCHARIS TIQ UE

1 13

porter avec eux le Corps du Christ afin de communier plusieurs fois le jour. Le tumulte s'aggrava encore du fait que Nicodème l'Hagio­ rite publia en 1 783 une édition entièrement refondue et considéra­ blement augmentée du livre de Macaire (touj ours sans nom d'au­ teur) . Déféré au saint Synode, en 1 785, l'ouvrage fut prohibé comme contraire à la foi et scandaleux. La résistance des moines de l'Athos amena cependant l'annulation du décret de condam­ nation, par une lettre adressée à Macaire par le Patriarche Néo­ phyte VII ( 1 800) . Il. LA CONTINUITÉ DE LA TRADITION MONASTIQUE ORIENTALE Pour déterminer de façon précise les courants spiri tuels qui s'im­ posent aux moines de l'Athos au xvme siècle, résumons dans leur ordre propre les obj ections des adversaires de la communion fré­ quente, ramassées en treize chapitres par Nicodème l'Hagiorite : 1 ) quand ils voient un chrétien communier fréquemment, ils le ridiculisent en prétendant que c'est là une coutume propre au prêtre et que le chrétien qui veut communier ainsi doit devenir prêtre ; 2) ils soutiennent qu'il ne faut communier que tous les qua­ rante jours ; 3) ils interprètent faussement la pensée des Pères : ils soutiennent que la recommandation par ceux-ci de la communion fréquente vise simplement à ne pas éloigner complètement les chrétiens de la participation aux saints mystères. Celui qui avec piété et crainte de Dieu communie rarement s'approche, disent-ils, des saints mystères avec une ferveur supérieure à ceux qui le font plus souvent ; 4) certains disent que Marie l'ermite et tous les autres ermites et ascètes ont tout j uste communié une fois dans leur vie : cela ne les a pas empêchés de devenir des saints ; 5) ils répètent que la sainte communion, qui est chose auguste et redoutable, réclame une vie pure et angélique ; 6) d'autres, détournant le sens de la Parole de Dieu, invoquent l' Écriture : « As-tu trouvé du miel ? manges-en à ta faim. Garde-toi de t'en gorger, tu le vomirais )) (Pr. 25, 1 ) , pour condamner la communion fréquente ; 7) d'autres encore vont jusqu'à appeler hérésie le fait de com­ munier fréquemment ; ils déclarent : comme ceux qui ont reçu le 8

1 14

M.-J. LE GUILLO U

baptême en dehors de la tradition de l' É glise sont hérétiques, le sont aussi ceux qui pratiquent la communion fréquente ; 8) d'aucuns prennent prétexte des fautes véni elles de ceux qui communient souvent, pour les empêcher de continuer à le faire ; 9) à notre époque, expliquent-ils, la plupart des chrétiens com­ munient à longs intervalles, seul le petit nombre communie beau­ coup. Les saints Pères ont toujours posé comme règle que le petit nombre ne devait pas scandaliser le plus grand nombre. Il vaut donc mieux que les moins nombreux ne communient pas fréquem­ ment afin de ne pas entraîner le désordre dans l' É glise par le scan­ dale causé aux plus nombreux ; 1 0) il y en a qui assurent que, dans les documents ecclésiastiques, il est prescrit de communier trois fois par an ; 1 1 ) d'autres ajoutent que la communion fréquente n'est pas un dogme de foi ; 1 2) ceux qui sont scandalisés de ce que nous ne nous rendions pas à leurs vues, avancent les trois arguments suivants : a) les canons et les décrets dépendent de l'autorité des hiérarques ; b) il ne faut pas mettre en question les hiérarques, les maîtres et les pères spirituels, mais leur obéir en tout avec simplicité ; c) il faut se souvenir du mot de l 'Apôtre : « Obéissez à vos chefs et soyez-leur soumis » ; 1 3) pour obéir aux commandements du Seigneur, précisent quelques-uns, il suffit de communier deux ou trois fois par an. La lecture attentive des chapitres que nous venons de résumer nous permet de découvrir sans peine, en même temps que les fon­ dements de l'opposition à la communion fréquente, les divers courants spirituels qui s'entrecroisent à l'Athos. A. Tradition ecclésiale et communion fréquente. Pour Nicodème l'Hagiorite, le refus de la communion fréquente provient de toute évidence d'une méconnaissance de la tradition ( É criture et Pères) , plus exactement d'un manque de sens vécu de la tradition ecclésiale 4 • 4. Nicodème l'Hagiorite emploie l'expression Taç ygaqxiç. Il faut traduire : « ceux qui ne connaissaient pas les Écritures et les écrits des Pères ». Voir p. 1 38 de l'édition athé­ nienne ( 1 887) publiée par Konstantinos DouDAKIS. C'est à elle que nous renvoyons.

L'A THOS E T LA VIE EUCHARIS TIQ UE

1 15

La deuxième objection, que nous avons présentée plus haut, d'une importance maj eure - puisque, nous le savons, la querelle a tourné autour de cette limite de quarante jours - nous permet de saisir sur le vif cette incompréhension. Nicodème nous dit que ses ad­ versaires invoquent le 28 e Discours de S. Jean Chrysostome et l'institution par les Pères d'une période de quarante j ours pour se disposer à la fête de Pâques par le j eûne, la prière et la confession. Il ne fait pas mention dans son texte de la sanction prévue au monastère du Stoudion pour les moines qui, par négligence, res­ taient sans communier plus de quarante jours : « Celui qui reste sans communier au-delà de quarante j ours, sauf le cas de pénitence canonique, devra en dire le motif : s'il est prouvé que c'est le fait de la négligence, il subira une peine de quarante jours » 6• Mais en reprochant à ses adversaires de tirer à eux le texte de S. Jean Chry­ sostome sans souci du contexte, il leur dit en substance : « Si vous interprétez dans le sens que vous dites l'écrit du saint, pourquoi ne faites-vous pas dix carêmes dans l'année, selon l'habitude que vous avez de communier tous les quarante jours ? Si vous tenez qu'il faut se préparer pendant quarante jours pour la communion lors de la fête pascale, tenez tout autant qu'il faut répéter dix fois le carême dans l'année ». Nicodème rappelle avec vigueur S. Jean Chrysostome qui est pour lui le grand défenseur de la communion fréquente, et qui a réagi contre une réception eucharistique réservée à la seule fête de Pâques : « Pâques ne se distingue de la célébration quotidienne que par des tentures plus resplendissantes et une affluence plus drue du peuple chrétien. Sans doute, Pâques a le privilège d'avoir donné naissance au jour du salut ; mais, par rapport au mystère eucharistique lui-même, il ne j ouit d'aucune supériorité. Les deux mystères, au fond, sont identiques, car noùs y discernons la même vertu, la même grâce et le même corps >> 6• Comme l'a bien vu Nicodème l'Hagiorite, à la suite du grand docteur antiochien, le Christ est notre Pâque et Pâques est pour 5. S. THÉODORE STuDITE, Epitimia, n o 6, P.G. 99, 1 749 B. Sur la question de la com­ munion fréquente en Orient, on peut consulter : S. SALAVILLE, A.A. , Messe et communion d'apr�s les « Typika » monastiques byzantins du X• au XIV• sücles, dans « Orientalia Christiana Periodica », n° 1 3, 1 947, pp. 282-297 ; E. HERMAN S. J. Die hiiufige und tiigliche Kommunion in den byzantinischen Klostern, dans « Memorial Louis Petit », Bucarest, 1 948, pp. 202-2 1 7. 6. Cf. ln Epist. ad Tim, Hom. 5, 3 ; P.G. 62, 529-530.

1 16

M.-J. LE GUILLO U

chaque fidèle le jour où il participe avec une âme pure au mystère eucharistique. Aussi bien l'argument fondamental de Nicodème l'Hagiorite est-il toujours le même : « Celui qui a la conscience pure doit com­ munier chaque jour >>. La véritable tradition ecclésiale souligne que ce n'est pas l'observation des j ours et des époques qui importe mais la pureté de la conscience. Le pécheur n'est j amais prêt à com­ munier, pas davantage les jours de fêtes que les autres jours, car la fête comme telle ne sert de rien : « Le temps le meilleur pour com­ munier, ne cesse de répéter Nicodème, c'est la conscience pure » 7 • Respect et crainte exagérés dans la réception de l'Eucharistie n'ont pas de sens, car les baptisés qui gardent les commandements ne sont pas éloignés du genre de vie des anges, comme le dit l'Apôtre Paul : « Pour nous, notre Cité se trouve dans les cieux » (Phil., 3, 20) . B. Tradition vivante et traditions humaines.

Quand la tradition de l' É glise est aussi profondément affirmée, il apparaît clairement que traiter ceux qui communient fréquem­ ment d'hérétiques, c'est considérer tous les saints comme des héré­ tiques. De plus, dire que seuls les prêtres sont appelés à la communion fréquente, c'est oublier que ceux-ci se trouvent dans une situation analogue à celle des laïcs par rapport à la communion : ils ne dif­ fèrent des laïcs que par leur rôle dans la consécration eucharistique et leur rôle de médiation pour les hommes auprès de Dieu 8 • Des obj ections plus typiquement monastiques révèlent des cou­ rants anciens et puissants : Invoquer contre la pratique de la communion fréquente le texte des Proverbes est sans signification, pense notre auteur, car celui-ci , cité par S. Grégoire le Sinaïte vise la contemplation. Mieux vau­ drait d'ailleurs invoquer : « Mange du miel, mon fils, car c'est bon, un rayon de miel est doux à ton palais. Ainsi la science de la sagesse pour ton âme. Si tu la trouves, il existe un avenir et ton espérance ne sera pas anéantie » (Pr. 24, 1 3 - 1 4) . 7. NICODÈME, op. cit., p. 1 73. 8. Sur toute cette question, cf. l'interprétation canonique du canon 8 des Apôtres par Balsamon. Les laies ne sont pas tenus de communier. Voir HERMAN, S.J., op. cit., p. 209. Voir la définition de la dignité sacerdotale par Nicodème, op. cit., p. 1 38.

117

L'A THOS E T LA VIE EUCHARIS TIQ UE

Au cœur même du mouvement monastique, la vie érémitique vient soutenir les négateurs de la communion fréquente. A cette objection, Nicodème l'Hagiorite répond d'une manière assez bru­ tale : « Les ermites ne règlent pas la vie de l' É glise, et l ' Église n'a pas fait de canons pour les ermites » 9, car le juste n'a pas besoin de la loi pour faire bien. Il peut, certes, se trouver des ermites qui soient, par suite de l'impraticabilité des moyens de communications pour rejoindre un prêtre, dans l'impossibilité de communier, mais dans ce cas, le Christ invisible leur donne lui-même l'Eucharistie. Il ne peut s'agir chez les ermites d'un mépris de l'Eucharistie, car ce serait là méconnaître la tradition de l' É glise, comme le dit si bien Cabasilas. Celle-là est en effet sans ambiguïté : il suffit de consulter les saints canons des Apôtres et de l' É glise du Christ. Comme le disaient Basile et Chrysostome, il importe de communier tous les jours, quatre fois par semaine ou tout au moins chaque dimanche et fête. Il ne sert de rien d'invoquer le fait que la coutume de ne pas communier fréquemment est dominante 10• Prétendre qu'on ne doit pas scandaliser le grand nombre de ceux qui ne communient pas est une imposture, car le scandale consiste à faire tomber quel­ qu'un sur le chemin de la vérité. Communier fréquemment, c'est tout au contraire faire la volonté de Dieu, et cela n'est j amais raison de scandal e et ne peut entraîner de trouble dans l' Église, puisque l'ordre même de l' É glise dépend de cette divine volonté. Une conclusion s'impose : il faut, pour ne pas transgresser la loi de Dieu, récuser les traditions humaines, comme l'a enseigné le Christ. Nicodème déclare : « N'écoutez ni les moines ni les prêtres quand ils vous conseillent mal, que dis-j e : ni les moines ni les prêtres ! j e dis ni les évêques quand ils vous conseillent de faire, de dire, de penser ce qui n'est pas profitable pour votre âme L' Évangile n'est-il pas au-dessus des évêques qui sont soumis à ses lois ? aussi bien, affirme notre auteur, « les auditeurs formés aux É critures et à la tradition des Pères, doivent éprouver, dans la droiture de leur jugement, ce que disent les maîtres spirituels, garder ce qui est en accord et rejeter ce qui ne l'est pas. Ceux qui n'ont pas cette for-

»11•

9. NICODÈME, op. cit., p. 1 62 . 1 0 . Ibid., p. 200. I l . Ibid., p. 207. Voir aussi pp. 204-205, la grande diatribe contre les traditions hu­ maines.

1 18

M.-J. LE GUILLOU

mation doivent considérer l'arbre à ses fruits. En vérité, tout discours, toute œuvre, doivent être confirmés par le témoignage de l' Écriture inspirée. Il importe cependant de se soumettre aux hiérar­ ques en raison de leur dignité )), C. Continuité de la tradition monastique orientale. A travers cette analyse, nous voyons se manifester la continuité de la tradition monastique orientale. Nicodème l'Hagiorite s'appuie sur l' É criture et les Pères de l' Église : il connaît parfaitement l'enseignement évangélique. Il sait que, selon les formules des typika anciens, communier fréquem­ ment, c'est participer fréquemment à la vie, selon la Parole du Christ lui-même : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui )) ( Jn 6, 55-57), et que, selon la Parole de David « Ceux qui s'éloignent de vous périront )) (Ps. 72, 27) . Il a étudié les traditions apostoliques, les premiers Pères et il connaît de façon particulièrement approfondie les idées des Pères et spécialement de Clément d'Alexandrie, Cyrille d'Alexandrie, Basile, Jean Chry­ sostome, aussi bien que les traditions monastiques : il sait, par exemple, que l'abbé Apollonios recommandait à ses moines de « participer tous les jours aux mystères du Christ, de peur qu'en s'en tenant éloignés, ils ne s'écartent de Dieu )) 1 2• Il cite abon­ damment S. Théodore le Studite, pour lequel il n'y a d'autre règle pour la communion fréquente que celle de la pureté de l'âme. Des sanctions étaient prévues, on le sait, au Stoudion pour les infractions aux règles de la coutume monastique : « Si le jour de la liturgie, un moine ne communie pas, qu'il en dise le motif ; sinon, il devra rester à j eûn jusqu'au soir et faire cinquante mé­ tanies )) 13• « Celui qui de son gré s'abstient de communier, doit être séparé de la communauté pour un jour )) 1 4• Et nous avons rappelé plus haut la pénitence imposée à ceux qui restent sans communier plus de quarante jours. De cette époque cependant, les documents nous révèlent que la pratique de la communion était 12. Voir en particulier le grand texte du Typikon du monastère de la Theotokos Ever· getis, publié par DIMITRIEVSKIJ, Description des manuscrits liturgiques conservés dans les Biblio­ thèques de l'Orient orthodoxe (introduction et notes en russe, texte dans l'original) , t. I, Kiev, 1 895, pp. 6 1 9-620. 1 3. Sur ce sujet, cf. RUFIN, Historia monachorum, 7, dans P.G., 2 1 , 149. 14. S. THÉODORE STUDITE, Epitimia, n° 3 1 , dans P.G., 99, 1 753.

L'A THOS E T LA VIE EUCHARIS TIQUE

1 19

vraisemblablement seulement hebdomadaire. C'est de cette tradi­ tion monastique que l'Athos s'est nourri ; il en a sans doute d'autant plus intensément vécu qu'il a intégré en son sein les deux traditions monastiques qui ont toujours coexisté et qui remontent aux origines du monachisme chrétien : la tendance cénobitique centrée sur la liturgie et la tendance érémétique focalisée par la prière pure. La grande crise hésychaste avait permis de créer une sorte d'équilibre entre la spiritualité personnelle et la prière communautaire, et nous avons vu combien vigoureusement Nicodème rej ette la vie érémitique qui impliquerait mépris de l' Eucharistie. Avec toute la tradition hésychaste, il affi rme que dans les deux sacrements (Bap­ tême et Eucharistie) « se trouve tout notre salut, car l'économie de Dieu s'y est résumée » ct que le Fils de Dieu incarné illumine par la communion « ceux qui communient dignement au rayon divin de son corps qui est en eux, en éclairant leur âme, comme il illumine les corps mêmes des disciples sur le Thabor » 1 8 • La grande originalité des positions de Nicodème l'Hagiorite semble avoir été surtout de recommander la communion fréquente, sans affirmer la nécessité d'une confession préalable. Il retrouvait ainsi la position de S. Jean Chrysosto:ne, tout appuyée sur sain t Paul, qu'il connaissait parfaitem ent : il suffit de s'en tenir à la règle édictée par le grand Apôtre, réclamant des fidèles la pureté de conscience avec ferme propo s de ne plus pécher 1 7 • On aura remarqué, en effet, les paroles assez dures de Nicodème à l'égard des évêques, des prêtres, des moines, des directeurs spirituels qui empêchent les hommes de s'approcher de l' Eucharistie. Elles sont une protestation véhémente contre les dispositions de plus en plus parfaites exigées pour la communion : elles sont à interpréter non comme une condamnation simpliste de la tradition monastique constamment pratiquée à l'Athos et dans tous les monastères orien­ taux, et selon laquelle la communion n'est pas permise à tous sans réserve, mais comme une volonté de fidélité à la grande tradition orientale retrouvée dans sa pureté. On comprend cependant sans peine que, devant les affirmations de Nicodème l'Hagiorite paraissant minimiser le rôle du Père spirituel, le jugement patriarcal du 1 5 août 1807, puis celui du

15

1 5. Grégoire PALAMAS, Homélie 60, éd. Oikonomos, p. 250. 1 6. Grégoire PALAMAS, Triades, 1 , 3, 38, éd. Meyendorff, p. 1 92 . 1 7. In Ephes. Hom. 3, 4, dans P G , 6 2 , 28-29. .

.

1 20

M.-J. LE GUILLO U

12 août 1 8 1 9 ait insisté sur le Père spirituel, seul capable d'éprouver les dispositions de chaque communiant (1 Cor. II, 28 interprété dans le sens suivant : il est impossible de s'éprouver seul ; il faut se confier au jugement du Père spirituel) . Nous pouvons conclure : la pensée de Nicodème l'Hagiorite réflète la grande tradition orientale et ses fluctuations au cours des siècles ; elle marque le moment décisif où celle-ci se décante des scories de l'lùstoire et dégage sa ligne traditionnelle avant de con­ naître des développements nouveaux.

VI

LE MONT ATHOS ET LES SLA VES AU MOYEN ÂGE

par le Professeur Ivan

DUJCEV

Sofia

U

cours du moyen âge, pendant les siècles plus réc:ents et jusqu'en l'époque modern e, le Mont Athos a joué un rôle de tout premier plan dans l'histoire des Slaves méridionaux et orientaux. Il fut en effet un des centres les plus actifs des rapports entre les Slaves et Byzance dans le domaine de la vie religieuse, de la litté­ rature et des arts, tandis que les contacts politiques et économiques se réalisaient plutôt, et même exclusivement, à Constantinople et dans la région de Thessalonique. Groupés en communautés mo­ nastiques stables, parfois assez nombreuses, protégées et tolérées par le pouvoir spirituel et temporel de l'Empire pendant toute l'époque médiévale, les Slaves - Bulgares, Serbes et Russes y habitaient en nombre considérable. Les liens de la vie spirituelle les attachaient indissolublement à la grande unité athonite, sans les atteindre ou presque dans le..1r couscience nationale. Dans une ambi ance à p1 épondérance byzantin e, ces Sl a\ es réussirent ainsi à conserver, dans plupart des cas, leur physionomie ethnique. En étudiant l'histoire de la formation de la conscience nationale des Slaves méridionaux et orientaux, on ne peut dol!c, sous ce rapport, aucunem ent négliger le rôle du Mont Athos. Si pendant la renaissance des Bulgares et des Serbes aux xvm e -x1x e siècles, le contact entre les représentants des diverses nationalités effectué dans les monastères de la péninsule athonite a contribué à éveiller leur conscience nationale, ce même contact, au cours du moyen âge, a constitué un facteur i mportant quant à la formation de cette conscience. Sans nier l'influence de Byzance, exercée surtout dans le cen tre même de la spiritualité byzantine, on doit tout de même reconnaîti e que cette influence n'était ni toujours ni néces-

A

1 22

1. DUJCEV

sairement une force d'assimil ation et de d�nationalisation. Plusieur'> fois, bien au contraire, elle a stimulé le sentiment national chez les Slaves qui y rési daient. Le Mont Athos fut cependant, durant les longs siècles de son histoire, non seulement un centre religieux au sens strict du terme, mais aussi un lieu de fervente activité littéraire et artistique. Ce côté de la vie des moines athonites ne manqua pas d'influencer aussi les Slaves : les monastères et l es cellules de la Sainte Montagne où ils h abi taient devinrent de bonne heure les foyers d' une activité littéraire et artistique qui se transportait immanq uablement aussi dans les pays slaves respectifs. Dans ces domaines, l'influence byzantino-athonite, s'il est permis d'employer ce terme, eut des répercussions beaucoup plus lointaines : en subissant cette iunuence, on cherchait naturellement à imiter Byzance, mais au lieu de s'y arrêter, on allait de l'a"V ant en créant sa propre littérature et son art. Plutôt passifs, au commencement, dans le champ des rapports religieux, littéraires et artistiques, les Slaves au cours des demiers siècles du moyen âge, ne furent plus des disciples dociles, mais s'efforcèrent de rivaliser dans les divers domaines avec les Byzan­ tins. Ainsi arriva-t-on à plusieurs formes de collaboration hyzantino­ slave 1 et, par cela même, à la création d'une civilisation que l'on poun ait appeler aussi byzantino-slave. Parmi les centres assez nombreux de caractère laïc et ecclésiastique de cette collabora tion byzantino-slave, le Mont Athos occupera une place éminente. On doit donc dire que l'Athos, avec ses monastèr es grecs et slaves, eut, tant dans les rapports byzantino-slaves que dans l'histoire des peuples slaves eux-mêmes, une importance qui dépasserait de beaucoup les limites de la vie purement religieuse, en se mani­ festant de façon variée et d'une richesse souvent peu commune. Situé non loin de Constantinopl e et plus près encore de Thessa­ lonique, relié avec les deux villes principales de l'Empire par des communications assez faciles sur la mer et par terre, le Mont Athos resta, }Jendant la période de l'existence de Byzance, étroitement attaché à ses destinées et fut toujours un des foyers les plus éminents de la civilisation byzantine. Tout en reconnaissant ce fait, on ne peut oublier cependant la composition eth nique, parfois trop hété­ rogène, de sa « population )), Il él ait toujours byzanti n, sans doute, 1. Sur le problème en général v. 1 . Duji!Ev, Gentry vizantijsko-slavjanskogo ob§tenija i sotrudniCestva, dans « Trudy Otdela drevneruss koj literatury », XIX ( 1 963), pp. 107-1 29.

LE MO NT A THOS E T LES SLA VES A U MO YEN ÂGE

1 23

mais à côté des Grecs on y trouva aussi, pendant des siècles, depuis le moyen âge jusqu'en l'époque moderne, des habitants assez nom­ breux de diverses autres nation alités, et parmi eux des Slaves. Si la péninsule était reliée par la mer surtout avec Byzance et avec les territoires de la Grèce ancienne et moderne, au Nord pesait sur elle une parti e du monde slave, et ccci ne demeura pas sans effet . Déjà pendant la seconde moitié du v i e et la première moitié du vne siècle des Slaves, soit conquérants soit simples colons, s'étaient poussés vers le Sud et s'étaient installés jusqu'aux environs de la péninsule de l'Athos. É tablis, à la suite des grandes invasions, comme nous l'apprennent les Afiracula S. Demetrii Thessalonicensis 2, dans la région de la seconde ville de l'Empire, ils pénétrèrent aussi vers le sud-est, dans les territoires non d istants de l'Athos. Les témoignages toponomastiques, bien que très éloquents 3, ne suf­ fisent pas au point de vue chronologique, et doivent être complétés par les données des autres sources historiques. Comme habitants des régions avoi�inantes, l es Slaves dits Bulgares ava ient un accès plus facile à la presqu'île de la Chalcidique en général et aussi à l'Athos. Des témoignages écrits pour la période qui. va du début du VII e à la moitié du x e siècle nous faisant défaut, il faut tout de même, avec une grande probabilité, y admettre leur présence aussi pour cette période, comme simples colons et habitants pacifiques et laborieux. Les i ncursions et les sièges contre la ville de Thessa­ lonique, entrepr ises pendant la seconde moi tié du v r e et pendant le v n e siècl e ne leur avaient pas permis de s'emparer manu militari de ce centre byzantin, mais ils réussirent tout de même à y pénétrer par une voie pacifique. La présence des Slaves dans la v ille est attestée d'une manière explicite, pour la moitié du rx e siècle, par la déclaration de l'empereur Michel I I I (842-867) , dans ses paroles

2. Cf. le texte dans MIGNE, P.G., CXVI ( 1 864) coll. 1 204- 1 384 ; A. ToucARD, De l'histoire profane dans les actes grecs des Bollandistes, Paris, 1874, pp. 80-204. Pour des indi­ cations bibliographiques v. Gy. MoRAVCSIK, Byzantinoturcica, 1. Die byzantinischen Quellen der Geschichte der Türkvôlker, Berlin, 1 958, pp. 558-560. 3. Les indications les plus nombreuses ont été rassemblées et analysées par feu le prof. M. VASMER, Die Slaven in Griechenland, Berlin, 1 94 1 (Abhandlungen der Preussi­ schen Akademie d. Wissenschaften, Jg. 1 94 1 , phil.-hist. Klasse nr. 1 2 ) . Cfr. d'autres indications sur le problème dans Fr. Dô LGER-A. M. ScHNEIDER, Byzanz, Bem, 1 952, pp. 72-75.

1 24

I. DUJCEV

adressées à Méthode, le frère de Comtantin le Phi losophe (Cyrille) : Nam vos estis Thessalonicenses, et Thessalonicenses omnes pure Slovenice loquuntur 4• Et si l'on veut parler d'une griechisch-s!avische .�ymbiose comme base de l'activité des deux apôtres slave Cyrille et Méthode, on doit reconnaître que cette symbiose touchait a.1ssi en un certai n sens le Mont Athos. Ainsi, on connaît un chrysobulle de 95 7-958 de l'empereur Constantin VII Porphyrogénète (9 1 3-959) par lequel furent garantis les droits du monastère de l'Athos 6 sur ses possessions dans la presqu'île de Cassandra, entre autres sur Dobrodol et Dobrica, deux localités dont les noms sont incontestablement slaves 7• La présence de tels noms est une preuve de l a présence des Slaves dans le voisinage immédiat de l'Athos. On connaît aussi un docu­ ment, daté du 1 068, m\ sont mentionnés (( les confins >> des Bulgares (rwv BovÂyae îvwv) , descendants sans aucun doute des Slaves déjà nommés, dans la presqu'île de Cassandra 8 • Pendant la première moitié du x e siècle, les guerres entre Byzance et les Bulgares au temps du roi Siméon (893-92 7) ava ient permis aux Bulgares d'installer leur frontière méridionale loin vers le sud, presque dans les environs de Thessalonique 9• Pendant le règne de son successeur, le roi Pierre (92 7-969) , les frontières de l' É tat bulgare furent déplacées vers le nord. Il est évident que les mentions de 95 7-958, ainsi que du document de 1 068, ne désignent au­ cunement une front; èrc d' État, mais uniquement la présence d'une population d'origine slavo-bulgare non loin du Mont Athos. Il y avait aussi des Bulgares au nord de la péninsule athonite, comme cela est attesté par un autre chrysobulle, octroyé en 959-960 par l 'emperem Romain II (959-963) au monastère de Kolobu 1 0 , pour

5

4. Cité d'après la bonne traduction latine dans F. GRIVEc-F. ToM§ré, Constantinus et Methodius Thessalonicenses. Fontes, Zagreb, 1 960, pp. 223, 1 55 ( = Vita Methodii, cap. V) . 5. Fr. DoLGER, Ein Fall slavischer Einsiedlung im Hinterland von Thessalonike im 1 O. Jahr­ hundert, dans « SB d. Bayer. Akademie d. Wissenschaften, phil.-hist. Klasse », Jg. 1 952, Hf. 1 , p. 4. Cf. aussi 1. DuJ�EV, By::;antinoslavica, XIX ( 1 958) , pp. 30 1 -304. 6. Sur ce monastère v. les indications dans DoLGER, op. c., p. I l , n. 2. 7. Sur ces noms slaves v. mes notes : I.e., pp. 301 -302 . 8. v. GRIGOROVIé, oœrk pute§estvija po Evropejskoj Turcii, Moscou, 1 877, p. 67. Cf. Jord. IvANov, Bulgaritè v Makedonija, Sofia, 1 9 1 7, p. 1 34. 9. Voir l'inscription protobulgare datée du 904, trouvée à 22 km au nord de Thessa­ lonique : V. BE§EVLIEV, Die protobulgarischen Inschriften, Berlin, 1 963, pp. 2 1 5-2 19. J O . Fr. D6LGER, Regeslen der Kaiserurkunden des ostriimischen Reiches von 565-1453. 1. München-Berlin, 1 924, nr. 687, p. 88 ; Ein Fall, p. 1 2 : « Die Schenkung von 40 von allen

LE MO NT A THOS E T LES SLA VES A U MO YEN ÂGE

1 25

le compenser de ses possessions perdues à cause des « Slaves Bul­ gares », installés dans la région de la ville d'Hierissos ( -rwv èvcrxrJ­ vw Oévu.ov èx ûcre .ExÀa{Jwv BovÀ yaewv) . Il me semble plus ou moins inutile de discuter ici du mode d'établissement des ces « Slaves Bulgares », et de se demander s'ils s'étaient établis par leur propre volonté ou par un ordre du gouvernement byzantin, ce que du reste paraît peu probable. En tout cas, il est question d'une popu­ lation « bulgaro-slave » qui habitait ici d'une manière stable, et qui, disons-le, menaçait et endommageait quelque fois gravement les territoires voisins. La région de la Sainte Montagn e ne fut pas, semble-t-i l, épargnée. Un sigillion du protospathaire Théodore, daté de l'année 975 11, nous informe aussi des incursions entreprises par ces habitants bulgaro-slaves. Il existait donc, vers 959{60-975, une colonie « slavo-bulgare > > dans la région d'Hierissos 12, y établie fort probablement depuis l'époque des grandes invasions slaves au cours des vi e -vu e siècles. On connaît aussi un autre témoignage très important sur cette population, à savoir un accord entre les habitants de la ville d'Hie­ rissos et le monastère d'Iviron au Mont Athos 13, daté du mois de juin 982. L'acte a été signé par l'évêque de la ville d'Hierissos, Théodore, par l'higou mène de Lavra au Mont Athos et par quelques autres témoins. On y lit également en caractères grecs les signatures des quelques témoins slaves : Basil Stroimir (« fils de Stroimir » !) , Blasios « fils de Vladko », Nicolas « fils de Dêtko >> , et An toni os « Rl!nkavina », c'est-à-dire des Sl aves convertis et mentionnés par leur noms grec-chrétiens, mais fils de personnes qui portaient enco1 e leur noms purement slaves. Grâce à la christianisation accomplie parmi ces Slaves tant de la ôffentlichen Abgaben freien Zinsbauern ais Ausgleich für den Entzug von Bauernstellen, welche dem Kloster früher. . . übergeben, ihm aber von den dort eingesiedelten bulgarischen Slaven weggenommen worden waren ». D'après le prof. Dolger (ibidem, p. 19), il est question de « eine mit Sesshaftigkeit verbundene Einsiedlung ». 1 1 . Publié par le moine Joakim IBERITÈS, dans (( reTJYO(!IO Ç 0 IlaM.,vï.ç », 1 ( 1 9 1 7) , p . 787 sq. ; cf . DôLGER, Ein Fall, p. I l , n . 1 ; 1 2 , n . 4 e t p . 1 7. 1 2 . Cf. aussi Ph. MEYER, Die Haupturkunden Jür die Geschichte der A thoskloster, Leipzig, 1 894, p. 92 et n. 5 (sur la base de J. MüLLER, Slavische Bibliothek, 1, p. 148). 1 3 . J. lvANov, Bulgarski starini iz Makedonija, Sofia, 193 1 , pp. 2 1 -23 ; BUlgarite, pp. 1 231 24. - G. C. S ouu s, On the Slavic Settlement in Hierissos in the Tenth Century, dans « By­ zantion », XXII I ( 1 953), pp. 67-72 . - Fr. D (ôLGER), dans « Byzantinische Zeitschrift », XLV I I I ( 1 955) , p. 256.

1 26

1. DUJCEV

part du clergé de Thessalonique que par les soins des moines athonites ou par les autorités ecclésiastiques en Bulgarie, il fut établi aussi parmi eux une hiérarchie 9hrétienne. On trouve, dans le document cité, la signature slave, en caractères glagolitiques, d'un pt être évidemment slave dont le nom était, autant que l'on peut le déchiffrer 14 , Georges ou Grégoire. L'indication enfin d'un topo­ nyme d'origine certainement slave, comme « Gradiska » , constitue une preuve de plus de la présence, dans cette région, d'habitants slaves, déjà soumis à l'action missionnaire des Athonites. La christianisation de la population slavo-bulgare de la région d'Hierissos ne réussit pas encore à freiner ses hostilités, comme il en est témoigné par un diplôme du patriarche de Constantinople Nicolas II Chrysobergès (979-99 1 ) , daté du mois d'avril 989 16 • Le patriarche nous informe que le monastère de Gomatos, dédié à la Vierge, situé non loin du Mont Athos et soumis à l'autorité du gouverneur de la forteresse d'Hierissos, avai t été ravagé par les incursions (èxè'Jeol-'al ) surtout des Bulgares qui habitaient dans le v01smage. On pourr ait attribuer ces incursions au roi Samuel, comme j e l'ai fait il y a plusieurs années 1 \ mais l'indication de la lettre patriarcal e reste toujours un témoignage de la présence d'une population « slavo-bulgare >> dans le territoire immédiatement situé au nord de la péninsule athonite. La région d' Hierissos et les moines athonites qui s'y trouvaient continuèrent à être l'odj et des attaques des Bulgares, même pendant la seconde dizaine du xi e siècle, comme nous l'indique l a Vie d e saint Athanase l 'Athoni te 1 7 • 1 4. Voir dans IVANOV, Bulgarski starini, pp. 2 1 -22, des renseignements sur les essais à déchiffrer la subscription, avec des indications bibliographiques supplémentaires. 1 5. G. RoUILLARD-P. CoLLOMP, Actes de Lavra. É dition diplomatique et critique. 1 (897- 1 1 78), Paris, 1937, pp. 22-24 nr. 8. - V. GRUMEL, Les Regestes des actes du patriarcat de Constantinople. 1 . Les actes des patriarches. 2. Les regestes de 7 1 5 à 1043. Socii Assumptio­ nistae Chalcedonenses 1 936, p. 23 1 , nr. 802 . - Fr. DôLGER, Zur Textgestaltung der Lavra-Urkunden und zu ihrer geschichtlichen Auswertung, dans « Byz. Zeitschrift », XXXIX ( 1 939) , p. 47 ; ibidem, XLVI ( 1 953), p. 2 1 1 (à propos de la note de G. HoFMANN dans « Orient. Christ. P eriod. >>, XVII I [ 1 952] , p. 446 sq.) . Une autre mention des Slaves dans la région d'Hierissos, de 943, voir dans lvANOV, Bulgarité, p. 1 24. 16. 1. Dujbw, Prouévanija vilrchu billgarskoto srednovekovge, dans le « Sbornik de l'Académie des sciences bulgare », XLI, 1 ( 1 945), pp. 2 0-24. 1 7. Voir le texte chez 1 . POMJALOVSKIJ, Zitie prepodobnago Ajanasija Ajonskago, SPb 1 895, pp. 1 08- 1 0, §§ 249-25 1 . Sur ce témoignage v. aussi V. TÜPKOVA-ZAIMOVA, Svede­ nija za billgari v !titieto na sv. A tanasij, dans « Studia in honorem acad. D. Deœv », Sofia, 1 958, pp. 759-762 ; cf. mes observations dans « Byz. Zeitschrift », LII ( 1 959) , p. 1 84.

LE MO N T A THOS E T LES SLAVES A U MO YEN ÂGE

1 27

Le fait que le Mont Athos soit devenu un centre important de l'Orthodoxie et, d'autre part, le progrès de la christianisation des Bulgares, ainsi que des autres peuples slaves, contribuèrent à changer profondement Vattitude envers la Sainte Montagne et ses monas­ tères. Le phylétisme et le nationalisme étroits n'existant pas au moyen âge ni pendant les siècles qui s'ensuivirent, la Sainte Mon­ tagne accueillit bientôt aussi, peu de temps après la conversion au christianisme des Slaves méridionaux, les moines d'origine slave. De cette manière furent constitués les premiers monastères, skites et kellia habités par des slaves. Malheureusement, pour l 'histoire primitive du monastère bulgare de St-Georges, nommé Zograf (ou Zographou) , nous sommes contraints de recourir aux témoignages d'un document falsifié, probablement aux xv1 e-xvn e siècles, mais toujours sur la base de documents plus anciens, aujourd'hui dis­ parus : il est question du diplôme nommé « svodna gramota » (« diplôme composite ») , connu dans une rédaction slavo-bul­ gare 18 et dans une autre rédaction grecque 19• Or, selon ce docu­ ment, le monastère de Zograf aurait été fondé par trois frères d'Och­ rida, Moïse, Aaron et Jean Sélim, dont les noms rappellent les noms des « komitopouloi >> de la seconde moitié du x e siècle ( Moïse, David, Aaron et Samuel) , en 9 1 9, pendant le règne de l'empereur Léon VI (886-9 1 2) . Les renseignements cités doivent être considérés comme plus ou moins légendaires, surtout à cause des éléments anachroniques qu'ils contiennent. Il est à noter cependant que le monastère existait déjà vers la moitié du x e siècle et avait une position bien affermie car il avait déjà, à cette époq ue, une exis­ tence assez longu e. Quelque savant moderne 2 0 a voulu inter­ préter la signature d'un certain « Georges Zographos » sur le Typicon (Tragos) de la Sainte Montagne, rédigé en 972 par l'em­ pereur Jean 1 Tzimiscès (969-976) 2 \ com:ne celle d'un higoumène

18. Texte dans IVANOV, Bii.lgarski starini, pp. 537-546. 19. Texte grec : H. GELZER, Sechs Urkunden des Georgsklosters Zograju, dans « Byz. Zeit­ schrift », XII ( 1 903), pp. 523-529 ; A. SoLOVJEV-V. Mo § IN , Gréke povelje srpskich vladara, Beograd, 1 936, pp. 352-373. Voir aussi I. DuJ<'!Ev, Prinosi kilm istorijata na Ivan Asénja II, dans la « Spisanie de l'Académie des sciences bulgare », LXVI , 3 ( 1 943) , pp. 1 53-1 59. 20. IVANOV, op. c., p. 534. 2 1 . Voir le texte dans : I. Chr. CHATZIIOANNOU, Xevao{Jovlla xal TVntxa neel TOV 'Ayiov �Oeovç Twv àetpv?jaTwv {Jv?;avnvrov avTOX f!UTO f!WV . I. Athènes, 1 939, p. 1 3, 22. D'autres indications sur le document cité dans DôLGER, Regesten, p. 95, nr. 745.

1 28

I. DUJtEV

du monastère de Zograf. Un autre témoignage est bien plus sûr : la signature, en caractères cyrilliques, du hiéromoine Makarij , higoumène d e Zograf, apposée e n 980 e n bas d'un acte d e vente daté du 1 8 août 6488 980 22• Un acte en langue bulgare, mais traduit é videmment du grec et conservé j usqu'à présent uni­ quement en version, nous fournit le nom de l'higoùmène du monastère en 1 049, Jean de Selina 2 3, qui devrait être identifié avec le personnage homonyme mentionné dans le « diplôme com­ posite ». Higoumène, au début, du monydrion Selina, puis, après avoir uni ce dernier au monastère de Zograf, Jean de Selina a été élu higoumène de Zograf et est mentionné comme tel dans un acte grec de 1 049 24. L'histoire du monastère de Zograf, après cette date, peut être suivie avec beaucoup de détails, grâce aux documents assez nombreux dont nous disposons 2 5 • Des moines bulgares habitaient cependant non seulement dans le dit monastère, mais encore dans quelque skite et dans plusieurs kellia, fondées déjà pendant l'époque médiévale. La tolérance ethnique étant, à cette époque, incompa­ rablement plus grande qu'aux temps modernes, des moines bulgares, isolés ou en groupes plus ou moins nombreux, habitaient aussi dans certains autres monastères, skites et kellia grecques Où d'autres nationalités. Les Russes se sont établis au Mont Athos, comme moines, autan t que l'on peut en j uger 26, déjà vers le début du x i e siècle. En bas d'un acte grec, daté du mois de février 1 0 1 6 2 7, on trouve la signa­ ture du moine Gérasime, higoumène du monastère russe ( -rov 'Pwç) , identifié avec une grande probabilité avec le monydrion de Xy­ lourgou zs , dédié à la Vierge. C'est vers cette époque, au temps du =

22. IVANOV, BUlgarski starini, pp. 526-535. 23. lvANov, op. c . , pp. 535-537. 24. W. REGEL, E. KuRTZ, B. KoRABLEV, Actes de Zographou, dans « Vizantijskij Vremen­ nik >>, X I I I ( 1 907) , Prilotenie, pp. 7-9 ; cf. IVANOV, op. c., p. 537. 25. Une histoire critique du monastère de Zograf n'existe pas, bien que les té­ moignages ne fassent pas défaut. Quelques indications bibliographiques sont données par DuJ I!Ev, Gentry, pp. 1 2 2 - 1 24 ; p. 1 24, n. 1 03. La publication la plus récente (D. BoLlrrov, Bulgarski istoriéeski pametnici na A ton, Sofia, 1 96 1 ) n'est qu'une réédition d'un ouvrage ancien (publié en 1 943) et a un caractère de vulgarisation. 26. Pour les détails cf. V. Mo§IN, Russkie na Ajone i russko-vizantijskie otno§enija v Xl-XII vv., dans « Byzantinoslavica », IX ( 1947), p. 58 sq. 27. RoUILLARD-COLLOMP, op. c., pp. 50-52 nr. 18. 2 8 . Cf. MohN, op. c . , p. 63 sqq.

LE MO N T A THOS E T LES SLA VES A U MOYEN ÂGE

1 29

prince de Kiev saint Vladimir (979- 1 0 1 5 ) , que le fondateur du monastère des Grottes (Kievopecerskaja Lavra) à Kiev, Antoine, visita le Mont Athos 29• Grâce aux témoignages des divers documents, on peut suivre, avec beaucoup de détails, l'histoire du monydrion cité jusqu'à la moitié du siècle suivant. Il est nécessaire de relever cependant qu'il s'y forma bientôt un centre d'activité littéraire. On possède la liste d'un certain nombre de manuscrits en langue russe, qui faisaient partie, en 1 1 42, de la propriété du monas­ tère 30 : divers livres liturgiques, quatre synaxaires, les Ménées pour toute l'année, deux patéricons, des œuvres de saint Éphrem le Syrien, un nomocanon, un ouvrage de caractère hagiographique etc., en tout 42 livres manuscrits. Un peu plus qu'un quart de siècle plus tard, en 1 1 69, les moines russes de Xylourgou reçurent de la part du Protaton la permission d'occuper le monastère de St Pantéléimon, alors en état d'abandon 31• De cette manière la communauté monastique russe à Mont Athos tendait à devenir, non sans de sérieux obstacles cependant, un des grands monastères athonites. Grâce aux documents isolés q ui nous sont parvenus, on peut suivre épisodiquement l'histoire du monastère au cours des siècles 32 • Quelques événements d'une portée décisive, qui se déroulèrent durant la première moitié du xm e siècle - conquête de Constantinople par les Croisés en 1 204, anéantissement de

29. MoAIN, op. c., pp. 58-6 1 . A propos de la notice contenue dans la Vie de S. Moise l'Ougrin, selon laquelle vers 1 0 1 9 un moine-prêtre du Mont Athos visita la Pologne, Mo siN, op. c., p. 6 1 , admet qu'il est question non d'un Bulgare ou d'un Grec, mais pro­ bablement d'un Russe. Il faut rappeler cependant qu'en 1 0 1 8, après une guerre qui dura plusieurs années, les terres bulgares tombèrent sous la domination byzantine et qu'il y eut, en suite de cela, un exode des Bulgares dans les autres pays. 30. Une bonne analyse des témoignages v. chez V. MosiN, Russkie na Ajone i russko­ vizantijskie otnosenija v XI-XII vv., dans « Byzantinoslavica », XI ( 1 950) , pp. 32-38. 3 1 . Pour les détails v. MosiN, op. c., pp. 38 sqq., 56 sqq. 32. En général v. : Akry russkago na sv. Afone monasryrja sv. velikomucenika i celitelja Pan­ teleimona, Kiev, 1 873. - A. SoLOVIEV, Histoire du monastère russe au Mont Athos, dans « By­ zantion », VII I ( 1 933), pp. 2 1 3-238 ; abrégé en russe dans « Zapiski Russkago nau�­ nago instituta v Belgrade », VII ( 1 932) , pp. 1 38- 1 56. - V. MosiN, Zitie starca Isaii, igumena russkago monasryrja na Ajone, dans « Sbomik Russkago archeol. obs�estva v korol. Jugos­ lavü », Ill ( 1 940) , pp. 1 25-1 67. Cf. aussi la note de Fr. D6LGER : « B.Z. », XLV ( 1 952), p. 209. - Tout dernièrement 1. SMOLITSCH, Le Mont Athos et la Russie, dans « Le �illé­ naire du Mont Athos, 963- 1 963». Études et Mélanges, 1. Chevetogne 1 963, pp. 2 793 1 8, en donne aussi des informations sur l'histoire du monachisme russe à l'Athos au moyen âge.

130

I. DUJCEV

l'Empire et affernùssement des États des Slaves méridionaux récemment affranchis de la domination byzantine, invasion des Tatars et occupation des territoires russes en 1 223- 1 240 - ne pouvaient pas rester sans influer aussi sur le monachisme slave, russe en particulier, à la Sainte Montagne. Si les Russes se voyaient retranchés, pour une période assez longue, du Sud balkanique et du Mont Athos, les Slaves méridionaux y mettaient le pied plus soli­ dement encore. A la suite de ces événements, le monastère russe lia ses destinées assez étroitement pour quelque temps avec les moines serbes, puis avec les Bulgares. Des moines serbes s'étaient installés au Mont Athos, sans doute assez tôt, probablement peu après la conversion du pays au chris­ tianisme. L'histoire du monachisme serbe à la Sainte Montagne commence cependant à peine vers la fin du xn e siècle, avec la venue du jeune prince serbe Rastko, le futur fondateur de l' Église serbe autonome. La Vie de Saint Saba ( 1 1 75- 1 235) , composée vers 1242/43 ou en 1253f54 par un des ses contemporains, le grand écri­ vain serbe Domentian (ca. 1 2 1 0-post 1 264) nous fournit, à ce propos, des renseignements très importants 33• Le fils cadet du grand zoupan serbe Étienne Nemanj a (ca. 1 1 65- 1 227) , Rastko (Rastimir ou Rastislav) , nommé déjà très jeune gouverneur d'une région, entra en contact avec certains moines athonites venus demander l'aumône et, à l'âge de dix-sept ans, s'enfuit avec eux au Mont Athos, vers 1 1 92- 1 1 93. A en juger d'après ce qu'écrit l'écrivain serbe médiéval, le souverain serbe entretenait lui-même des rapports assidus avec les monastères de la Sainte Montagne : des moines athonites venaient chez lui pour recevoir des aumônes, ou il leur envoyait lui-même des secours à distribuer. Cette fois-là, vint par hasard (slouéi te se , nous dit notre auteur) avec les autres moines athonites, un moine d'origine russe provenant du monastère de St Pantéléimon. Le j eune prince, déjà suffisamment au courant de la vie des moines du Mont Athos, reçut de ce moine russe des informations nouvelles et s'enfuit avec son concours, à l'insu de son père. Arrivé à l'Athos, le j eune Serbe fut conduit par son pré­ cepteur au monastère russe de St Pantéléimon. Y étant découvert par des gens envoyés à sa poursuite par son père et ne se sentant pas bien protégé, il se transféra bientôt au célèbre mon astère de Vato•••

33. Voir l'édition de Dj. DANièu�, Z ioot svetoga Save. Napisao Domentijan, 1860.

Beograd,

LE MO NT A THOS E T LES SLA VES AU MO YEN ÂGE

131

pédi. Le témoignage d e l'auteur serbe reste cependant très im­ portant : il est hors de doute que les moines russes entretenaient des bons rapports avec les régions serbes et que, d'autre part, c'est au monastère russe que revient le mérite d'avoir converti le prince serbe au monachisme. C'est du reste dans le monastère de St Pan­ téléimon qu'il prit l'habit monacal, changeant son nom laïc en Saba, sous lequel il deviendra célèbre peu après. Il semblait né­ cessaire d'insister sur ces faits pour relever l'importance du monastère russe dans la vie spirituelle des Slaves méridionaux et j ustement des Serbes. Après une visite dans les autres monastères et des lieux mémo­ rables de la Sainte Montagne, le moine Saba s'établit donc au monastère de Vatopédi, où il s'initia à sa véritable vie monastique. Selon son biographe, Saba distribuait des secours reçus de son père, non seulement au monastère qu'il avait choisi pour sa demeure, mais aussi aux autres monastères athonites. Il faut noter surtout 34 l'envoi de la part du grand zoupan serbe d'une grande quantité d'or, de vases en or et argent pour le service liturgique, ainsi que d'autres obj ets précieux et même de chevaux pour le monastère de Vatopédi. Au dire de l'hagiographe, toute cette richesse rendit possible une grande <1-ctivité de construction, surtout au monastère de Vatopédi : construction de cellules monastiques, d'églises nou­ velles ou réparation des édifices déj à existants. La part de l'ex­ prince serbe à la construction de Vatopédi fut telle, nous dit son biographe, qu'on le considérait comme un « second ktitor >) du monastère. Toute exagération purement hagiographique mise à part, il faut admettre la contribution serbe pour le maintien des monastères athonites et tout particulièrement de Vatopédi à cette époque. Au printemps de 1 1 96, le grand zoupan serbe lui-même abdiqua le pouvoir pour rejoindre son fils au mont Athos 35• L'in­ fluence serbe et la pénétration des Serbes dans les monastères de la Sainte Montagne s'accrurent de plus en plus. En arrivant au Mont Athos, É tienne Nemanj a s'installa, lui aussi, au monastère de Vatopédi, chez son fils. On nous dit en outre que l'ex-roi apporta avec lui des dons précieux en or et 34. DANI�ré, op. c., p. 33. 35. Pour les détails v. aussi St. HAFNER, Serhisches Mittelalter. Altserbische Herrscher· biographien. 1. Stefan Nemanja nach dm Viten des hl. Saoa und Stefans des Erstgekr/Jnten. Graz 1 962 . Cf. aussi les observations de F. D(ôLGER) dans « B.Z. », LV ( 1 962), pp. 38 1 -2.

132

1. DUJCEV

argent, en étoffes et même des chevaux qu'il offrit au Vatopédi. En dehors de cette aide matérielle, on nous informe que certains des nobles qui accompagnaient l'ex-souverain vinrent renforcer le nombre des moines en prenant l'habit. L'hagiographe serbe af­ firme que, de cette manière, il fut possible de restaurer ce qui était détruit et de repeupler ce qui était désert à Vatopédi, et il y ajoute quelques indications concrètes 36• En conséquence de deux visites du moine Saba à Constantinople pendant le printemps et au début de l'été 1 1 98, on eut l'autorisation, confirmée par des documents octroyés par l'empereur Alexis III Angelos ( 1 1 95- 1 203) , d'occuper le monastère abandonné et désert de Chilandari 37, auquel, en qualité de résidence des moines serbes, furent reconnus tous les droits d'autonomie. Ce monastère devint dorénavant le centre du monachisme serbe au Mont Athos. En parlant des restaurations effectuées par Saba et son père Syméon- É tienne dans le monastère de Chilandari, l'écrivain serbe nous informe entre autres que les nouveaux habitants du monastère y transportèrent l'ordo ecclésiastique auquel ils s'étaient habitués à Vatopédi, ce qui témoigne de l'influence byzantine sur les moines slaves. Grâce aux documents des temps postérieurs, l'histoire de Chilan­ dari nous est assez bien connue 38• Autant qu'on peut j uger d'après les témoignages accessibles, Saba entretenait des bons rapports non seulement avec le protaton de l'Athos, mais aussi avec les autres monastères : on nous parle 39 des aides généreuses qu'il distribua aux monastères de Karakala, de Xiropotamou et de Philotheou. Vers la fin du xn e siècle, Saba se transféra dans un kellion à Kareia, auquel il donna, en 1 1 99, son typicon 4 0• Au 36. DANI�Ié, op. c., p. 40 sqq. 37. Voir les indications chez F. DôLGER, Regesten der Kaiserurkunden des ostromischen Reiches. I I . München u. Berlin, 1 925, p. 104 nrs. 1644- 1 646 ; il faut ajouter aussi les indications dans la Vie de saint Sava : DANI�Ié, op. c., pp. 46-48. 38. Documents : L. PETIT - B. KoRABLEV, Actes de Chilandar, « Vizant. Vrem ». XVI I ( 1 9 1 0) , Prilozenie. - M. LAsCARis, Actes serbes de Vatopédi, dans « Byzantinoslavica », V I ( 1 935-36), pp. 1 66- 185. - V . Mo§IN - M. PuRKOVIé, Chilandarski igumeni srednjega veka, Skoplje, 1940. - A. SoLOVIEV, Un inventaire de documents byzantins de Chilandar, dans « Annales de l' Institut Kondakov », X ( 1 938), pp . 3 1 -47. D'autres indications v. dans DuJ�Ev, Gentry, p. 1 24, n. 1 04. 39. DANI�Ié, op. c., pp. 65-67. 40. Le texte se trouve en version serbe moderne dans L. MIRKOVIé, Spisi sv. Save i Stevana Prvovenéanoga, Beograd, 1 939, pp. 29-34. Cf. aussi Z. TATié, Sihasterija (posnica) sv. Save u Kareji, dans « Glasnik Skopskog nau�. dr. », VII-VII I ( 1 930) , pp. 1 35- 140.

LE MO NT A THOS E T LES SLA VES AU MO YEN ÂGE

1 33

monastère d e Chilandari, il donna un typicon qui reproduisait les prescriptions du typicon du monastère de la Vierge Évergétès de Constantinople 41, avec lequel il avait déj à eu auparavant des relations amicales 42 • Bien que vivant dans une ambiance de ca­ ractère byzantin et de langue grecque, les moines serbes ne per­ daient pas leur conscience nationale. Il suffit de rappeler que le moine Saba, après la mort de son père, devant chanter pour sa commémoration les laudes matutinae (outr' njaa slavoslovia) , le fit, en s'excusant devant le prote lui-même, dans sa propre langue nationale (po svoemou iezykou) 43• La permanence, même assez prolongée, des Slaves dans les monastères du Mont Athos, n'eut donc pas comme conséquence nécessaire la dénationalisation de ces Slaves. En relatant l'histoire des Slaves au Mont Athos au cours des xnr e-xrv e siècles, il faut noter quelques événements d'une portée singulière. La bataille de Klokotnica, du 9J22 mars 1 230, entre l'armée bulgare et l'armée du despote Théodore Comnène, d/cida pour quelque temps aussi des destinées des Slaves à la Sainte Montagne. En écartant son ennemi et rival, le roi Jean II Asen ( 1 2 1 8- 1 24 1 ) ne tarda pas à se présenter comme protecteur des moines athonites. Immédiatement après la bataille, il se mit à organiser la vie ecclésiastique des territoires annexés et y nomma des évêques et des archevêques. Le patriarche Euthymius de Tir­ novo ( 1 375- 1 393) , en utilisant des sources probablement bulgares aujourd'hui disparues, mentionne cette activité du roi bulgare et ajoute, en appui de son affirmation, l'existence au Mont Athos, dans la Laure de saint Athanase et dans le Protaton, de chrysobulles octroyés par le souverain bulgare 44• On sait, d'autre part, que déj à vers la fin du mois de mars ou au début de mois d'avril, le roi Jean II Asen avait visité la Sainte Montagne. Sans discuter ici l'hypothèse formulée par quelque savant moderne, d'après laquelle le roi y serait allé pour chercher des religieux et en faire des chefs spirituels dans les territoires occupés par lui, il faut en tous cas relever l'aide qu'il donna aux monastères athonites. Ainsi, il oc­ troya un diplôme avec privilèges au monastère de Vatopédi, jusqu'à 4 1 . Le texte, en version serbe moderne, chez MIRKOVIé, op. c., pp. 35- 1 07 ; 1 7- 1 9. 42. Voir chez DANI�Ié, op. c., pp. 5 1 sqq., 53 sqq., 60 etc. 43. DANI�Ié, op. c., p. 70. 44. Vita S. Parascevae : E. KALUfNIACKI, Werke des Patriarchen von Bulgarien Euthymius (1 375- 1 393), Wien, 1 90 1 , pp. 69-70. - IVANOV, Bulgarski starini, p. 432.

134

1. DUJCE V

cette époque si lié aux Serbes 45• Nous savons en outre que Jean II Asen confirma, par un diplôme, les droits du monastère d'I viron sur le monastère d'Eleousa près de Strumica en Macédoine 46• D'après le témoignage du « diplôme composite » (svodna gramota) , cité plus haut, Jean I I Asen visita de même le monastère bulgare de Zograf et lui fit des riches donations 4 7 • Il n'est pas sans intérêt de rappeler ici la tradition existante à Zograf jusqu'à présent, qui considère Jean II Asen comme ' ktitor' du monastère, et commémore son nom pendant les services divins 48• A la lumière de ces témoignages, on peut admettre comme au­ thentiques les affirmations du dernier patriarche de la Bulgarie médiévale selon lequel Jean II Asen, pendant son voyage au Mont Athos, aurait octroyé des diplômes également à la Laure de saint Athanase et au Protaton. Euthymius, qui avait vécu pendant quelques années (après 1 365) au Mont Athos, était bien informé quant aux documents y conservés, surtout lorsque ceux-ci avaient un rapport avec les souverains bulgares. Nous savons enfin que le roi bulgare maintint encore des bonnes relations avec les monastères athonites pendant les dernières années de son règne. Grâce à un texte grec 49 dont l'authenticité a été très sévèrement critiquée 5 0 , quoique sans raisons suffisantes, nous possédons quel­ ques détails très intéressants. Malgré quelques anachronismes et imprécisions historiques, le texte en question pourrait nous aider à reconstruire les faits, au moins en partie. L'auteur anonyme, fort probablement un moine athonite de Vatopédi 51 où le texte a été découvert, mentionne, déjà dans le titre, l'expansion de l' É tat bulgare - bien entendu, après la bataille de Klokotnica - dans les territoires qui appartenaient j usqu'en 1 204 à l' Empire de Con-

45. Le diplôme fut dt5couvert et Mité par M. LASCARis, Vatopedskata gramota na car Ivem Asenja II, Sofia, 1 930. 46. V. LAURENT, Recherches sur l'histoire et le cartulaire de Notre-Dame de Pitil à Stroumitsa, dans « Échos d'Orient », 33 ( 1 934) , p. 25 ; p. 25, n. 1 5 ; p. 1 3 sqq. Voir aussi dans DuJ�V, Prinosi, p. 160 sqq. 47. Pour les d�ls v. DuJ�V, op. e., p. 152 sqq. 48. Pour les détails v. DuJ�V, op. c., p. 1 59, nn. 55-56. 49. Le texte chez MEYER, Die Haupturkunden, pp. 187- 1 89. 50. V. N. ZLATARSKI, Edin grücki jalsijikat, kojto se otnasja küm bülgarskata istorija, dans « Byzantinoslavica », I l , 2 ( 1 930) , pp. 2 3 1 -258. 5 1 . Cf. ZLATARSKI, op. c., p. 254 .

LE MO NT A THOS E T LES SLA VES A U MO YEN ÂGE

135

stantinople 52• On y indique, e n outre, l e désir d u souverain bulgare d'instaurer, c'est-à-dire de restaurer le patriarcat de la Bulgarie et les pressions faites sur l' Église à cette fin - évidemment sur le pa­ triarcat de Constantinople. Après avoir arraché « l'indulgence )) ('rà fv{J6atf1,()'1J) de la grande É glise 63, Jean Asen II proclama, en effet, un « patriarche local )) dans son pays. Sans nous arrêter ici à analyser en détail ces témoignages, il nous faut relever une autre indication fournie par la même source, à savoir que le roi bulgare nomma métropolite orthodoxe de Thessa­ lonique un certain Michel Pratanos 54• Or, ce métropolite chercha, par l'intermédiaire de l'évêque de Hierissos, à s'immiscer dans la vie des monastères athonites, en reconnaissant à son tour à cet évêque, dit le document, la dignité de métropolite. On parle aussi dans le même document des efforts du roi Jean II Asen pour étendre dans la région de Thessalonique et du Mont Athos le pouvoir spirituel de l' É glise de Tirnovo. Nonobstant toutes les faveurs qu'il avait largement distribuées, le souverain bulgare ne réussit pas à gagner à sa cause les moines athonites, pas même ceux des monastères envers lesquels il avait été particulièrement généreux comme, par exemple, de Vatopédi. Les athonites firent ici preuve d'opposition, autant contre le métropolite de Thessalonique reconnu par Jean I I Asen e t contre l'ingérence d e l'évêque d e Hierissos, que contre les velléités du roi de Tirnovo et sa qualité de chef de l' Église bulgare. La victoire bulgare gagnée près de Klokotnica en 1 230 avait pourtant éliminé un rival dangereux, même pour l'Empire byzan­ tin de Nicée, qui peu de temps après s'efforça de propager son influence dans la région de Thessalonique quant au pouvoir ecclé­ siastique. L'arrivée de Christophore d'Ancyra comme exarque du patriarche de Nicée-Constantinopole Germain II ( 1 222- 1 240) dans les territoires balkaniques 55, ne pouvait que renforcer l'opposition

52. Voir aussi le témoignage chez G. AcROPOLITA, Historia, Éd. A. Heisenberg, Lip­ siae, 1 903, pp. 42 , 1 5-43, 1 3 . 5 3 . ZLATARSKI, op. c . , p. 238, passim, traduit inexactement l e mot èv�&at p,ov par « damlk » (tribut) , payé à l' Église de Constantinople. 54. Tandis que ZLATARSKI, op. c., p. 244, considère Michel Pratanos comme un per­ sonnage fictif, L. PETIT, Les évOques de Thessalonique, dans « Échos d'Orient », V( 1 90 1 -2 ) , p. 3 1 , retient qu'il gouverna l e siège d e Thessalonique vers 1 2 30- 1 2 35 . .�5. E. KuRTZ, Christophoros von Ankyra als Exarch des Patriarchen Germanos II, dans « Byzantinische Zeitschrift », XVI ( 1 907), pp. 1 20- 142.

1 36

I. DUJCEV

des moines du Mont Athos. Il y eut des pourparlers 56, dont nous ne connaissons pas tous les détails, mais qui aboutirent probable­ ment à un compromis. Quand, dans la citadelle de Kallipolis, eut lieu une rencontre entre le roi bulgare Jean II Asen et l'empereur Jean III Vatatzès ( 1 222-1 2 54) , les moines athonites, nous dit-on, se présentèrent pour protester contre la nomination de Michel Pratanos et de l'évêque d'Hierissos et contre leur ingérence dans les affaires de la Sainte Montagne. Il n'est pas possible que ces moines aient été au nombre de trois mille, comme l'affirme le document de Vatopédi, mais leur présence à Kallipolis est con­ firmée par le Synodicon de l' Église bulgare 5 7 • A en croire le texte bulgare, la restauration, au concile byzantino-bulgare de Kallipolis en 1 235, du patriarcat de Tirnovo, fut effectuée par le concours des moines du Mont Athos. Si l'on veut coordonner les divers témoignages relatifs à cet événement, il faut admettre que le patriarcat de Tir­ novo aurait été reconnu par le patriarche Germain, par le clergé byzantin et surtout, ce que nous intéresse ici, par les moines atho­ nites, à condition de voir la Sainte Montagne soustraite à la supré­ matie de Tirnovo. Dans ses efforts de restaurer sa position dans la péninsule balkanique, l' Empire de Nicée ne pouvait nullement abandonner entre les mains d'autrui ce foyer de l'Orthodoxie qu'était la Sainte Montagne. A l'appui de ces revendications on cite, entre autres, un décret d'Alexis I Comnène de l'automne de 1 093 58• La fin de la prédominance bulgare au Mont Athos eut cependant un caractère plutôt j uridique et ne signifia nullement la disparition des moines bulgares des monastères athonites. La politique de l'empereur Michel VIII Paléologue ( 1 26 1 - 1 282) en vue d'une union avec l' É glise de Rome suscita, comme on le sait, une violente opposition de la part des athonites et, parmi eux, des moines bul­ gares qui demeuraient à l'Athos. Un curieux récit nous donne quelques informations très intéressantes à ce propos 59•

56. Voir les détails chez V. N. ZLATARSKI, lstorija na bUlgarskata durtava prez srédnite vékove, I I I , Sofia, 1 940, p. 353 sqq. 57. M. G. PoPRUZENKO, Sinodik carja Borila, Sofia, 1 928, p. 86. 58. Voir chez DôLGER, Regesten, II (München u. Berlin, 1 925), pp. 4 1 -42, nr. 1 1 7 1 , contre les doutes de ZLATARSKI, Edin grucki falsijikat, p . 2 4 7 e t n . 3 1 . 59. Voir l e texte bulgare chez lvANOV, Bulgarski starini, pp. 437-440, avec d'autres indications bibliographiques. Ailleurs je reviendrai sur ce document. Cf. aussi les textes

LE MON T A THOS E T LES SLA VES AU MO YEN ÂGE

1 37

Le texte fait mémoire, à la date de 1 0 octobre, du martyre de moines du monastère de Zograf au temps de l'empereur Michel VIII Paléologue, à cause de leur opposition à sa politique unioniste. Le scribe qui nous a laissé ce texte nous dit, dès le début, avoir découvert la narration en question dans certains « écrits anciens )) ' sans rien de plus, et sans préciser s'il disposait d'une source grecque ou slave. Après quelques mots d'introduction, il nous dit qu'en 1 2 75, c'est-à-dire peu de temps après la conclusion de l'Union entre l' Église de Rome et l' É glise de Constantinople (Lyon, 6 juillet 1 2 74) , à l'époque de l'« impie )) et « latinophron )) empereur « azy­ mite )) Michel VIII Paléologue, les partisans de l'Union avaient pénétré au Mont Athos et avaient attaqué, entre autres, le monas­ tère de Zograf, dont les moines opposaient de la résistance à la politique religieuse du gouvernement de Constantinople. Une tour qui, d'après l'auteur anonyme, aurait été construite au temps du roi bulgare Jean II Asen, fut incendiée. A la suite de cet incendie, fut détruite aussi l'église du monastère, où furent anéantis égale­ ment presque deux cent manuscrits. Un grand nombre de vases précieux, des vêtements liturgiques, des ornementations d'églises et d'autres obj ets de valeur furent en partie détruits, en partie pillées par les assaillants. A ce propos, l'auteur du récit nous dit que c'é­ taient là des donations faites au monastère j adis par les rois bulgares Siméon (893-92 7 ) , Pierre (92 7-969) et Jean II Asen. Mais ce qui fut pire, selon lui, c'est que périrent aussi vingt et un moines de Zograf ainsi que quatre laïcs qui se trouvaient avec eux. Dans le but de commémorer ces martyrs de l'Orthodoxie byzantine, l'au­ teur a mentionné leurs noms en y ajoutant quelques réflexions pieuses. Le récit anonyme qui comporte toutes les particularités d'un écrit contemporain des événements ou fut composé peu de temps après, témoigne d'une manière assez éloquente que des moines d'origine bulgare habitaient à cette époque au Mont Athos et, ce qui est encore plus intéressant, qu'ils ne dévièrent nullement de la politique religieuse générale suivie par leur confrères d'origine byzantine. Au cours de la première moitié du xiV e siècle, à la suite de l'ex­ pansion de l' É tat serbe aux temps du roi Étienne Dusan ( 1 33 1 grecs, mentionnés par

F.

HALKIN, Bibliotheca hagiographica graeca, III, Bruxelles, 1 957,

pp. 5 7-58, nrs. 2 333-2333b : « Patres Athonenses a lat inophil is occisi sub Michaele

VIII ».

1 38

1. DUJCEV

1 355) , il y eut, bien que relativement brève, une nouvelle période de prédominance et de forte influence slave sur les affaires de la Sainte Montagne. Au couronnement solennel du souverain serbe comme empereur (tsar) , le 16 avril 1 346, prirent également part, à côté du patriarche de Tirnovo et de l'archevêque de l' Église auto­ nome d'Ochrida, des représentants des moines athonites 6 0• Ac­ compagné de sa femme, la reine Hélène, sœur du roi bulgare Jean Alexandre ( 1 33 1 - 1 3 7 1 ) , Étienne Dusan visita la Sainte Montagne, vers la fin de 1 347 et au début de 1 348, y demeurant presque quatre mois 61, Dans le diplôme bulgare déjà cité (svodna gramota) , on parle d'une visite du souverain serbe au Mont Athos en 6859 1 35 1 , laquelle n'est pas confirmée par d'autres sources plus sûres 62 • En supposant ici une petite erreur dans l'indication chronologique (A. M. 6856 1 348 au lieu de 6859 1 35 1 ) , on pourrait admettre qu'il s'agit toujours de la même visite en 1 347- 1 348. Or, pour capter la bienveillance des athonites, le roi serbe leur concéda des donations et privilèges comme ils n'en eurent j amais, « nie haben die Athoskloster so weitgehende lmmunitatsrechte besessen wie unter der Herrschaft Stephan Dusans » dit une appréciation com­ pétente 63• Comme on l'a très bien relevé 64, les privilèges que le souverain serbe distribuait sans compter, furent achetés au prix de la reconnaissance et de l'appui de son pouvoir de la part des Athonites. Nous connaissons en effet un certain nombre d'actes d' Étienne Dusan, par lesquels il concéda une immunité totale aux monastères du Mont Athos : un chrysobulle général en faveur de tous les monastères (daté du mois de novembre 1 345) 66 ; un premier chrysobulle, du mois de janvier 1 346, en faveur du monas­ tère d'lviron 66 ; un second chrysobulle, du mois d'avril 1 346, en =

=

=

60. G. OsTROOORSKY, Gesch ich te des byzantinischen Stootes, München, 1 963, p. 432 . 6 1 . Voir pour les détails chez V. Mo�IN-M. PURKOVI�, Chilandarski igumeni srednjega veka, p. 72 sqq. ; T. FLORINSKIJ, Jrdnye slavjane i Vizantija vo vtoroj tetverti XIV v éka , I I . SPb 1 882, pp. 1 2 1 sqq., 1 34 sqq. 62. DuJI!Ev, Prinosi, p. 1 55. 63. OsTROGORSKY, Geschichte, p. 432 . 64 . G . ÜSTROGORSKY, K istorii immuniteta v Vizan tii, dans « Vizantijskij vremennik », XIII ( 1 958), pp. 87-9 1 . 65. A. SoLOVJEV V . Mo�IN, Grélce pove?ie srpskich vladara ( Diplomata graeca regum et imperatorum Serviae) , pp. 28-35. 66. Ibidem, pp. 36-4 1 . -

LE MO NT A THOS E T LES SLA VES A U MO YEN ÂGE

1 39

faveur du même monastère 67 ; un chrysobulle de la même date, en faveur du monastère de Philothéou 68 ; un chrysobulle de la même date, en faveur du monastère bulgare de Zograf 69 ; un chryso­ bulle du mois de mai 1 346, en faveur du monastère de Vatopédi 70 ; un chrysobulle du mois d'avril ou de mai 1 346, en faveur du monas­ tère de Xiropotamou 71 ; un chrysobulle de la même époque, en faveur du monastère d' Esphigménou 72 ; un second chrysobulle octroyé en faveur du même monastère entre le mois d'avril 1 346 et la fin .de 1 347 73 ; un troisième chrysobulle du mois de décembre 1 347, en faveur du même monastère 74 ; un chrysobulle de la même date, en faveur de la Laure de saint Athanase 75 ; un chrysobulle du mois de janvier 1 348 ( ?) , en faveur du monastère russe de St Pan­ téléimon 76 ; un second chrysobulle de la période entre le 1 er sep­ tembre 1 346 et le 3 1 août 1 347, en faveur du même monastère 77 ; un chrysobulle du mois d'avril 1 348, en faveur du monastère de Vatopédi 7 8 ; un prostagme, probablement de la même année, octroyé au monastère d'Esphigménou 79 ; un chrysobulle du mois de mars 1 349, en faveur du monastère de Dochiariou 8 0 ; un chrysobulle de l'année 1 352, en faveur du monastère de Xéno­ phon 81, etc., pour ne citer que les documents en langue grecque. Il est impossible d'énumérer ici en détail les actes rédigés en langue slave 8 2•

67. Ibidem, pp. 42-5 1 . 68. Ibidem, pp. 52-63. 69. Ibidem, pp. 64-7 1 . 70. Ibidem, pp. 76-83. 7 1 . Ibidem, pp. 84-93. 72. Ibidem, pp. 94- 1 03. 73. Ibidem, pp. 1 04-1 09. 74. Ibidem, pp. 1 1 0- 1 1 5. 75. Ibidem, pp. 1 1 6- 123. 76. Ibidem, pp. 1 24- 1 3 1 . 7 7 . Ibidem, pp. 1 32 - 1 3 7 ; i l est question d'un proj et, sans signature. 78. Ibidem, pp. 1 38- 147. 79. Ibidem, pp. 148- 1 5 1 . 80. Ibidem, pp. 1 68- 1 73. 8 1 . Ibidem, pp. 1 84- 1 89. 82. Voir par exemple les textes publiés par St. NOVAKOVIé, Zakonski spomenici srpskich drtava srednjega veka, Beograd, 1 9 1 2 , pp. 384-468, documents serbes de la fin du xn • jusqu'au premier quart du xv • siècle, en faveur du monastère de Chilandar ; pp. 468475, documents du xrv • et du xv • siècles en faveur du kellion de St Sava à Kareia ;

1 40

I. DUJCEV

Pour la même période, nous ne possédons, par contre, que des actes isolés d'origine bulgare en faveur de ces monastères 8 3, les autres étant fort probablement détruits 84 ou disparus. Tous ces actes prouvent cependant d'une manière incontestable la part considérable que les Slaves méridionaux, et surtout les Serbes, pour lesquels nous sommes infiniment mieux informés, ont eue sur les destinées de la Sainte Montagne et de ses monastères et kellia. En d'autres termes, ce sont là des témoignages de l'influence puissante des Slaves, au moins pendant certaines périodes historiques, sur la vie de la péninsule athonite. Les Byzantins l'ont évidemment ressenti et, autant que l'on peut j uger, ils ont cherché à réagir de quelque manière. Ainsi, le patriarche de Constantinopole Calliste ( 1 350- 1 354, 1 355- 1 364) , en signe de désapprobation contre la pro­ clamation arbitraire des Serbes concernant leur patriarche auto­ nome en 1 346, a excommunié, en 1 352, l' Église serbe et le patriarche nouvellement désigné 8 5• Dans l'esprit de cette décision du patriar­ che de Constantinople, il était défendu d'admettre au Mont Athos des personnes qui avaient reçu les ordres de la part des représentants de l'Église excommuniée. N'étant pas observée strictement pen­ dant la période du schisme, levée à peine en 1 3 75, cette disposition patriarcale fut confirmée en 1 368 par le patriarche Philothée ( 1 354- 1 355, 1 364- 1 3 76) 8 6 • Si à l'époque moderne de telles disposi­ tions, par exemple envers les moines d'origine bulgare, peuvent avoir de l'effet, il n'en était pas ainsi au xrv e siècle : le protos de la Sainte Montagne jouissait d'une autonomie relativement plus grande, soit par rapport au pouvoir ecclésiastique du patriarche de Con­ stantinople, soit par rapport au pouvoir impérial, et refusait parfois

pp. 475-490, pour le ' pyrgos' à Chrousia dépendant du Chilandar ; pp. 49 1 -504, pour la Laure de saint Athanase ; pp. 504-528, pour le monastère russe de St Pantéléimon ; pp. 528-533, pour le monastère de St Paul ; pp. 533-543, pour le monastère d'Esphig­ men ; pp. 543-548, pour le monastère de Zograf ; pp. 548-553, pour le monastère de Kastamonite ; pp. 553-556, pour le monastère de Xiropotamos ; pp. 556-567, actes grecs pour le monastère d'Iviron, Dochiariou, Philothée, Vatopédi. 83. Voir surtout le chrysobulle octroyé en 1 342 par le roi jean Alexandre au monastère de Zograf : lvANov, Bulgarski starini, pp. 587-590. 84. Indication dans DuJ�Ev, Prinosi, p. ! 55 sqq., 1 59. 85. K. jiRÛEK-j. RADONié, Istorija srha, I, Beograd, 1 922, p. 287. - ZLATARSKI, Edin grucki falsijikat, pp. 252-253, n. 44. 86. F. MIKLOSICH-I. MüLLER, Acta et diplomata graeca medii aevi sacra et profana, 1, Vindobonae, 1 860, pp. 555-55 7.

141

LE MONT A THOS E T LES SLA VES A U MO YEN ÂGE

d e s e soumettre. Des moines slaves, d'origine slave méridionale ou russe, continuaient à affluer dans les monastères athonites, à y demeurer et à y développer leur vaste activité religieuse et cul­ turelle. Vers la fin du XIv e siècle, après la libération des territoires russes de la domination tatare, le monastère de St Pantéléimon renoua ses rapports avec la Russie. C'est précisément vers cette époque que les régions bulgares tombèrent sous la domination turque (en 1 393 céda la capitale bulgare de Tirnovo et en 1 396 Vidin, capitale de Jean Stracimir) . Il est intéressant de noter que les moines du monastère bulgare de Ryla cherchèrent, pendant la seconde moitié du xv e siècle, commes leurs confrères serbes au xn e siècle, le concours du monastère de St Pantéléimon. On possède la copie d'un contrat conclu en 1 466 entre le monastère de Ryla et celui de St Pantéléimon 87• Le texte contient des allusions aux liens qui auraient existé dans le passé entre les deux monastères. Il semble d'autre part que les moines de Ryla avaient transporté, lors de la décadence de leur monastère au cours de la première moitié du xv e siècle, certains obj ets de valeur dans le monastère russe du Mont Athos. On déclarait en outre, dans ce contrat, avoir décidé le rétablisse­ ment de l'unité entre les deux monastères comme cela avait existé dans le passé. Le document, qui exigerait une analyse plus appro­ fondie en vue surtout de vérifier son authenticité, constitue en tout cas un témoignage intéressant des liens qui subsistaient entre le monastère de St Pantéléimon et celui de Zograf, également au début de la domination turque, sur la base de traditions plus an­ Ciennes. En qualifiant l'Athos de « capitale spirituelle de l'Orient chré­ tien », quelques précisions s'imposent. On a relevé déjà 88 toute l'importance du Mont Athos dans la vie spirituelle de l' É glise orthodoxe, et il n'est pas nécessaire de revenir sur ce problème.

8 7 . Voir l e texte e n version bulgare moderne dans 1. DuJ<\Ev, Rilskijat svetec i negovata obitel, Sofia, 1 947, pp. 284-287. Cf. aussi l'article de A. VAN RurJVEN, Le « Rossikon » ou monastère russe de St Pantéléimon au Mont-Athos, dans « Irénikon », XXX ( 1 957), pp. 44-59, qui m'est resté inaccessible. 88. V. KRIVO�EIN, Ajon v duchovnoj :lizni pravoslavnoj cerkvi, dans « Messager de l'Exar­ chat du Patriarche russe en Europe Occidentale », III, 1 2 ( 1 952 ) , pp. 5-23 Mount Athos in the spiritual life of the Orthodox Church, dans « The Christ. East », II ( 1 952), pp. 35-50 ; cf. F. D (ôLGER) , dans « B.Z. », XLVI ( 1 953), p. 454. =

1 42

1. DUJC EV

Cependant il faut attirer l'attention sur l'importance des monastères athonites dans l'histoire de la civilisation slave au moyen âge. Il y a bien longtemps qu'en parlant des rapports entre le Mont Athos et les Slaves méridionaux on a désigné la Sainte Montagne avec ses monastères comme « une grande école littéraire » pour ces Slaves 89• Au cours de toute l'époque médiévale, de nom­ breux moines d'origine slave, non entravés par des préjugés raciaux ou de quelque autre genre, demeuraient librement non seule­ ment dans les monastères et les kellia slaves, mais aussi dans les autres couvents, y déployant une fervente activité littéraire . On connaît assez bien l'activité littéraire de saint Sava et de son biographe Domentian au Mont Athos 9 0• Quelques-uns des plus grands écrivains bulgares du XIV e siècle ont passé des années dans les monastères athonites et y ont étudié et travaillé comme traducteurs et auteurs d'œuvres originales. Sans entrer ici dans le détail 91 , il faut nommer, plutôt à titre d'information, le patriarche de Tirnovo Théodose (qui gouverna l' É glise bulgare avant la moitié du xiv e siècle) , le patriarche Euthymius de Tirnovo ( 1 3 751 393) , qui par son activité littéraire excellait à cette époque parmi tous les autres écrivains slaves méridionaux et orientaux ; le métro­ polite « de Kiev et de toute la Russie » Kiprij an (entre 1 364- 1 373, années passées à Athos) ; son parent, le grand écrivain Grégoire Camblak ; Grégoire, l'auteur de la Vie de saint Romyle de Vidin, etc. A côté de ces personnages, dont nous connaissons bien l'activité, travaillaient aussi au Mont Athos un grand nombre de scribes et d'écrivains restés anonymes, mais qui nous ont laissé des manuscrits assez nombreux, conservés soit dans les monastères athonites 92 soit ailleurs 93• Tous ces écrivains étaient en collaboration littéop. c . , II ( 1 92 3 ) , p. 69. Voir les détails fournis par V. MosiN, 0 periodi;;acii russko-juirwslavjanskich literatur­ '!)'Ch svja;;ej X-XV vv., dans « Trudy Otdela drevnerusskoj literatury », XIX ( 1 963) ( Russkaja literatura XI-XV I I vekov sredi slavjanskich literatur) , pp. 85-87. Cf. aussi ce qu'écrit récemment D. DIMITRIJEVIé, L'importance du monachisme serbe et ses origines au mo­ nastire athonite de Chilandar, dans « Le Millénaire du Mont Athos », I ( 1 963), pp. 265-2 7 7 . Sur le problème de l'importance du Mont Athos dans la vie littéraire des Slaves au moyen âge cfr. G. A. ILYNSKIJ, Znaéenie Afona v istorii slavjanskoj pis'menrwsti, dans « ?:urnal du Ministère russe de l'instruction publique », 1 908, nr. I l , pp. 1 -4 1 . 9 1 . Pour les indications bibliographiques d . DuJŒv, Gentry, pp. 1 24- 1 2 5. 92 . Indications bibliographiques dans DuJ�Ev, ibidem, p. 1 26, n. 1 1 5. 93. Indications bibliographiques dans DuJ�Ev, ibidem, p. 1 26, n. 1 1 6 ; MosiN, op. c., p. 65 sqq. 89. jiREŒK-RADONié, 90.

=

LE MON T A THOS E T LES SLA VES A U MO YEN ÂGE

1 43

raire byzantino-slave soit d'une part entre Slaves ·eux-mêmes, - c'est-à-dire entre Slaves méridionaux et orientaux - et d'autre part, entre Serbes et Bulgares. Enfin, il ne faut pas oublier non plus l'importance de l'Athos dans l'histoire de l'art slave au moyen âge 94, Le problème des liens historiques des Slaves et du Mont Athos ne peut naturellement qu'être esquissé dans ces quelques dizaines de pages. Ce grand et important problème mériterait d'être étudié d'une manière fondamentale et sur la base des tous les témoignages disponibles. Il faut le faire cependant dans un esprit de grande probité scientifique et à l'abri des préj ugés dont on trouve les traces, malheureusement, même dans certaines publications récentes 96 • Et on le fera toujours à mesure où l'on désirera rehausser la signi­ fication de la Sainte Montagne dans l'histoire du monde chrétien au moyen âge et pendant les siècles plus récents.

94. Voir les indications bibliographiques dans DuJœv, op. c., p. 1 25, n. 1 1 3. 95. Voir les exemples donnés dans l'article de D. 1. DoENS, Monastères orthodoxes en Grèce, dans « lrénikon », XXXIV ( 1 96 1 ) , p. 346 sqq.

VI I

LES ROUMAINS ET LE MONT ATHOS par André SCRIMA Archimandrite du Patriarcat Œcuménique

ANS son Histoire de l'Athos, l'évêque russe Porphyre Ouspensky, pèlerin assidu des Lieux Saints, historiographe infatigable de l'Orient chrétien au x1x e siècle, après avoir rappelé les munificences des princes roumains envers les sanctuaires de l ' œcuménicité ortho­ doxe, formulait ce j ugement : « Devant ces faits, je me plais à affir­ mer qu ' aucun autre peuple orthodoxe n ' a rendu à l ' Athos autant de services que les Roumains » 1• L'affirmation avait de quoi surprendre car, à l'encontre des « autres peuples orthodoxes », seuls les Roumains ne possédaient pas sur la Sainte Montagne leur propre monastère. ( Le skite « Prodromos », la plus importante institution athonite rou­ maine, établie sur le territoire de la Grande Lavra, ne devait rece­ voir la confirmation de son statut de la part du Patriarcat œcumé­ nique qu'au mois de mars 1 876) . Cependant, en connaisseur averti de l'histoire et du paysage athonites, notre auteur ne pouvait guère manquer de rendre témoignage à une évidence proclamée - bien que discrètement, selon l ' esprit du lieu - par d ' innombrables inscrip­ tions, chrysobulles, icones votives, textes et documents divers. A peine saurait-on trouver sur l'Athos, à partir du xiv e siècle, période où s'accuse le déclin du pouvoir impérial, un coin ou une époque qui ne portent pas les marques de la générosité fervente des Seigneurs roumains, générosité où s'exprime la « Weltanschauung » religieuse de tout un peuple. En effet, il ne faudrait pas réduire au seul aspect matériel les relations multiples et articulées entre le Mont Athos et une nation qui, durant ces mêmes siècles, s 'efforce de dégager son être de la matière tourbillonnaire du moyen âge post-byzantin. Pour

D

1 . Istorija Afona, dans « Trudah Kievskoi Akad. », de l'édition moscovite) .

1 874

(réédité à Moscou ;

p. 334 10

1 46

A. SCRIMA

être correct, on devrait parler plutôt d'une véritable interaction grâce à laquelle l' Église et les pays roumains prennent conscience de leur place et affirment leur fonction spécifique à l'intérieur de l'unité orthodoxe. Astreints que nous sommes à un survol très rapide de notre thème, qu'il nous soit permis de signaler ici au moins les grands axes d'une histoire et de dégager les quelques événements majeurs où s'inscrit son orientation intime 2• 1.

-

DES ORIGINES AU xve SIÈCLE :

L'ATHOS FACTEUR D'ORGANISATION MONASTIQUE ET ECCLÉSIASTIQUE

Passons rapidement sur l'incident ayant marqué les débuts J-.isto­ riques de l'Athos, la pénétration des « bergers valaques » sur le territoire de la Montagne. Les décrets émis à cette occasion par les empereurs byzantins Basile I er (865) , Léon VI (91 1 ) , Constantin IX Monomaque ( 1 042-54) , en vue de sauvegarder la paix des moines, nous ont conservé cette première mention des Roumains sud-danu­ biens en relation avec l'Athos : leur présence y est attestée en outre par des éléments de toponymie athonite, et d'anciens actes des mo­ nastères Zographou et Esphigménou font état de Roumains parmi les bienfaiteurs ou les membres des communautés respectives 3• C'est

2 . Nous n'avons pas l'intention de donner ici une bibliographie exhaustive de notre thème ; signalons simplement quelques ouvrages fondamentaux : Ph. MEYER, Die Haupt­ urkunden Jür die Geschi&hte der Atlwsklôster, Leipzig, 1 894 ; Monchsland Atlws, hrsgb von F. DôLGER, München, 1 943 ; M. GHEoEoN, '0 A Ooç, rivap.vf}aetç, lyyerupa, GrJp. Etwaetç, Cnople, 1 885. Auteurs roumains (sauf mention spéciale, les ouvrages sont écrits en roumain) : M. BEZA, Traces roumaines dans l'Orient ortlwdoxe, Bucarest, 1 935 ; T. Booo­ OAE, L'aide roumaine à la Sainte Montagne de l'Atlws, Sibiu 1 94 1 (abondante bibliographie et statistiques) ; D. P. BoooAN, Actes diplomatiques slavo-roumains aux XIV•-XV• siècles, Bucarest, 1 958 ; G. D. CIORAN, Les relations des pays roumains avec l'Atlws et plus particu­ lièrement avec les monastbes Kutlrunus, Lavra, Dokiariou et S. Pantéleimon-Roussicon, Athènes, 1938 (en grec) ; N. IoRGA, Byzance après Byzance, Bucarest, 1 935 (en français) ; Io., Le Mont Atlws en relation avec les Pays roumains, Bucarest, 1 9 1 3 ; ID., Histoire de l'Église roumaine et de la vie religieuse des Roumains, 2 • éd., 2 vol., Bucarest, 1 929-32 ; Gr. NANDR is, Les documents slavons des monastbes de l'Atlws, Bucarest, 1 936. Mentionnons enfin des ouvrages plus récents : Le problème du Mont Atlws (sigle : PMA) , numéro spécial de la revue « Ortodoxia » du Patriarcat roumain, Bucarest (an V, n° 2 , avril-juin 1953) et Histoire de l'Église roumaine (en collaboration) 2 vol., Bucarest, 1 957-58 (sigle : HER) . 3. Cf. PMA, p. 238 et S. DRAGOMIR, Les Valaques de Serbie, Cluj, 1 920 ; Io., Valaques 1t Morlaques, Cluj, 1923. w

147

LES RO UMAINS E T LE MO NT A THOS

au xiv e siècle cependant que des relations organiques se nouent entre la Sainte Montagne et les pays roumains du nord du Danube. Si, pour l'Athos, l'époque est celle d'un surcroit de prestige et d'une expansion nouvelle, conséquences du triomphe hésychaste, pour les principautés roumaines, c'est le temps de la formation politique et ecclésiastique.

Les deux ordres de faits interfèrent souvent ; pour

mieux comprendre ce phénomène qui s'intègre, d'ailleurs, dans l'histoire d'ensemble du moyen âge oriental, il convient de rappeler l'importance particulière de ce

xiVe

siècle pour le monde orthodoxe

et ses rapports avec le Mont Athos.

En effet, c'est

à

travers le mo­

nachisme athonite que la tradition byzantine, au sens plénier du terme, atteindra désormais, après l'effritement de l'empire, les diffé­ rentes parties de l' Église orthodoxe. versalité et d'unité échoit ainsi

à

Une véritable fonction d'uni­

la Sainte Montagne : citons sim­

plement, en guise d'exemple, l'influence considérable qu'exerça sur l'unification de la vie liturgique de l'ensemble de l' Orthodoxie l'œuvre liturgique de l'abbé de la Grande Lavra, Philothée (le futur p atriarche de Constantinople) , précisant des points de rituel encore fluides, tout en s'inspirant pour cela de la pratique athonite

4•

Le

messager de ce nouveau rayonnement athonite pour les pays rou­

1406) . Il franchit le Da­ 1 364 et avant 1 370, et com­

mains sera le moine Nicodème (mort en nube

à

une date indétenninée, après

mence aussitôt son apostolat monastique.

Vraisemblablement appa­

renté aux dynasties serbe et roumaine, ce qui lui assure la sympathie et l'appui des Princes, s'interposant

à

l'occasion, en moine-diplo­

mate, entre le Patriarcat œcuménique et les autorités ecclésiastiques serbes, il préside, avec ses disciples,

à

la réorganisation de la vie

monastique en Valachie, en Moldavie, et, pour une part, en Tran­ sylvanie.

Selon la règle établie par Nicodème, les grands monastères

cénobitiques jouissent de l'exemption totale �t de l'autonomie interne

(autodespotia

en slavon :

samovlastiJa)

: preuve supplémentaire du ca­

ractère athonite du monachisme roumain au

XIv e

siècle car,

à

la

même époque, le monachisme slave suivait, au sud du Danube,

4. L'ordo (Lluha;tç) de Philothée (ami de Palamas, auteur en outre de plusieurs offices liturgiques, dont celui des « Pères du IV • Concile œcuménique ») a été édité par P. TREMBELAs, At T(!ÛÇ ÀttToveylat "aT(hovç èv 'AO�vmç "dX!t"aç, Athènes, 1 935, pp. 1 - 1 6 (d'après Cod. Pantéliimon 6277-770) . Voir aussi le Grand Evchologwn, Venise, 1 832 . Un autre moine athonite marqua la musique liturgique (composition et t héorie) post-byzantine : c'est Jean Koukouselis ( xn• ou xiV • siècle).

148

A. SCRIMA

les prescriptions du Nomocanon de Photius (traduit en slavon en 1 2 19) statuant l'autorité de l'évêque sur la vie monastique, complétées par le Zakonik d' Étienne Douchan ( 1 347) conférant au souverain poli­ tique le privilège de nommer les abbés dans les monastères de son pays. Parmi les monastères édifiés et organisés par Nicodème et ses disciples figurent Voditza, Tismana, Motru (Valachie) , Prislop (Transylvanie) ; par contre, les relations avec les monastères mol­ daves (Bistritza, Néamtzou) sont moins rigoureusement établies. Les fondations monastiques (cénobies et ermitages) se multiplient sur toute l'étendue des principautés roumaines et, selon la tradition classique, leur influence se manifeste aussi bien dans le domaine de la vie spirituelle et ecclésiastique que dans celui de la création cu l tu­ relle de leur pays. Un autre moine athonite, Chariton, ancien abbé de Kutlumus et, entre 1 3 76-78, prôte de la Sainte Montagne, est mentionné comme « métropolite d'Oungrovalachie » r. vers la fin de ce même x1v e siècle, qui voit ainsi une double présence athonite à l'origine de l'organisa­ tion monastique et canonique de l' Église roumaine. Il n'est pas inutile de rappeler également le nom de Grégoire Tzamblac, moine athonite, figure importante de cette période tardive du moyen âge byzantino-slave, et dont la vie présente par ailleurs nombre de points obscurs (son origine, par exemple : était-il valaque ? slave du sud ?) . Higoumène du monastère Néamtzou, esprit cultivé, prédicateur de la métropolie de Moldavie et médiateur entre celle-ci et le Patriarcat de Constantinople, métropolite orthodoxe de Lithuanie, ses armoiries sont retrouvées au Concile de Constance ( 1 4 1 4- 1 8) où il est présent en tant que délégué orthodoxe avec le titre d'« Archevêque de Kiev » 6• Les princes roumains inaugurent, d'autre part, leur politique géné­ reuse à l'égard de l'Athos. Ils continuent, de la sorte, la tradition des souverains byzantins jusqu'au j our où les empereurs russes, aux xvn e-xvme siècles feront valoir, dans un contexte différent, leur rôle de protecteurs de l'Orient orthodoxe. Nous nous contenterons de rappeler ici les noms des princes Vlaico, Mircea l'Ancien (en Valachie, au x1v e siècle) , Alexandre le Bon, Étienne le Grand (Mol5. Titulature byzantine de la Métropolie de la Principauté de Valachie (correspon­ dant en grand aux provinces actuelles de Muntenia et d'Oltenia) . 6. Cf. A. 1. jACIMIRSKIJ, Grigorij Camblak, St-Pétersbourg, 1 904 (interprétations par­ fois forcées) ; MELCHISEDEC, Grigorie Tzamblac, Bucarest, 1 864.

LES ROUMAINS E T LES MO NT A THOS

149

davie, xve siècle) . Malgré leurs riches donations et leur œuvre de fondateurs athonites (le monastère Kutlumus sera connu durant cinq siècles comme « la lavra des pays roumains ») , ils ne manifes­ tent, pas plus que la hiérarchie ecclésiastique, l'intention de reven­ diquer le droit de posséder un monastère roumain à l'Athos. Leur dévotion envers la Sainte Montagne, déjà assimilée dans la tradi­ tion populaire roumaine aux « Lieux Saints de l'Orienh> l'emporte sur un sentiment national au demeurant peu différencié. Cette dis­ crétion explique l'absence, jusqu'au xix e siècle, d'un établissement athonite roumain de quelque envergure, alors même que les signes de l'appui roumain accordé au Mont Athos ne cessent de s'accroître. II. - Aux xvi e ET xvn e SIÈCLES : LES PAYS_]tOUMAINS, L'ATHOS ET L'ŒCUMÉNICITÉ ORTHODOXE

Dans les premières années du xvi e siècle, le prince régnant de Valachie, Radu le Grand ( 1 495- 1 508) , invite l'ancien moine de Dionisiou, Niphon, Patriarche de Constantinople à deux reprises ( 1 486- 1 488, 1 496- 1 498) , exilé depuis à Adrianople, à se rendre en Valachie « afin d'y réformer les mœurs, enseigner la loi divine, se montrer père et pasteur du prince aussi bien que du peuple, leur vrai intercesseur auprès de Dieu ». Les sentiments du prince envers son hôte devaient changer par la suite, surtout quand celui-ci inter­ vint énergiquement au sujet du mariage illégitime de la sœur de Radu. Mais si son œuvre de réformateur, qui s'avéra d'ailleurs effi­ cace, tourne court (il quitte le pays en 1 505, deux ans après son arrivée, pour rentrer à l'Athos où il meurt peu après) , Niphon aura le temps de gagner un fils spirituel de choix, le prince héritier Néagoé Bassarab. Devenu en 1 5 1 2 prince souverain, celui-ci témoigne sa reconnaissance envers son saint maître (Niphon avait été canonisé vivae oraculo vocis) en ramenant solennellement ses reliques en signe de réconciliation posthume avec le pays qu'il avait quitté dans l'amertume. La canonisation officielle eut lieu le 15 août 1 5 1 7, lors de la dédicace de l'église du monastère Curtea-de-Argesh ; occasion à plusieurs égards digne d'être signalée, car les cérémonies se dérou­ lèrent en présence du Patriarche œcuménique Théolepte ( 1 5 1 4- 1 520) , entouré de plusieurs métropolites du Proche-Orient et des abbés des vingt monastères athonites ayant à leur tête le prôte Gabriel. On doit à ce dernier une précieuse Vie du Patriarche Niphon, riche

1 50

A. SCRIMA

en renseignements sur la situation politique et ecclésiastique des pays roumains L'influence de Niphon se poursuit à travers son fils spirituel : Néagoé écrit à l'intention de son fils Théodose un livre d'Instructions imprégnées par la doctrine hésychaste reçue de son maitre athonite. L'assistance roumaine au Mont Athos revêt, à partir du xvi e siècle une forme typique, celle des « Monastères dédiés >>. Les sou­ verains et les seigneurs féodaux du pays consacrent les revenus de certains monastères et églises à des monastères athonites déter­ minés (et, en outre, aux Lieux Saints de Palestine et du Sinaï). Les « jumelages» se généralisent, deviennent en quelque sorte une tra­ dition roumaine ( à telle enseigne qu'en 1 864, date de la séculari­ sation des propriétés monastiques, celles-ci représentent 8 % de la superficie totale du pays) 8• Ce qui n'empêche pas des gestes encore plus spectaculaires, tel celui du prince moldave Basile Lupu (le même qui accueillit en septembre-octobre 1 642 le Synode de .Jassy où fut promulguée la Conjessio Orthodoxa) , acquittant, entre 1 640 et 1 645, les dettes plutôt considérables de la Sainte Montagne et du Patriarcat de Constantinople 9• Le rayonnement « œcuménique» inter-orthodoxe des pays roumains à cette époque expliquerait le fait, assez rare pour qu'il mérite d'être cité, d'un métropolite de Moldavie, Barlaam, figurant en 1 639 parmi les trois candidats au trône œcuménique. Par ailleurs, les monastères dédiés et les métochia des Lieux Saints attirent en Roumanie de nombreux moines étrangers, facilitent les échanges de livres et de manuscrits, orientent les influences icono­ graphiques et artistiques maintiennent vivants l'unité de la tra­ dition spirituelle et le lien d'unité entre les Églises. (Au xvn e siècle, les imprimeries des monastères roumains sortent des livres en arabe 7•

10,

7. GABRIEL LE PRoTE , La vie et l'attivité de Saint Niphon, Patriarch8 de Constantinople, édition roumaine de Tite Simédra, Bucarest, 1 937. 8. Cf. PMA, p. 203 et passim. 9. Cf. HER, II, p. 20. Un autre prince roumain, Mihnea, fit don en 1 586, au Pa­ triarcat œcuménique du palais roumain - Vlah Serai - de Constantinople. C'est dans l'église de cette résidence qu'eut lieu en 1 589 le synode qui décida de l'établisse­ ment du Patriarcat de Moscou. Cf. HER, 1, pp. 382-383. 10. J. Strygowsky croyait pouvoir affirmer que l'art roumain de Moldavie avait exercé sur l'art athonite une influence encore plus grande que celle exercée par l'art athonite sur l'art roumain. Cf. PMA, p. 240.

LES ROUMAINS E T LE MO NT A THOS

151

pour les chrétiens du Proche-Orient) . Si l'on pense, en outre, aux relations en voie de développement depuis le xvx e siècle avec les É glises ukrainienne et russe, on comprendra le goût de dialogue et d'universalité qui tend à s'enraciner dans l' Église roumaine située à une confluence de courants, obligée, par cela même, à chercher dans la synthèse le moyen d'affirmer sa personnalité propre malgré la sévérité d'une histoire qui la lui conteste maintes fois. III.

-

xvm e -xxx e

S IÈCLES :

PAÏSIÉ ET LA SYNTHÈSE PHILOCALIQ.UE

Le renouveau athonite de la seconde moitié du xvm e siècle, associé aux noms de Nicodème l'Hagiorite et de Macaire de Corinthe, con­ sacré par la publication de la Philocalie, présente, en outre, d'étroites relations avec l'Orthodoxie roumaine. Nicodème cite dans la pré­ face de la Philocalie, le nom d'un prince roumain, difficile à iden­ tifier, Jean Mavrocordato qui permit, par sa libéralité, la publica­ tion du livre à Venise en 1 782. Cependant, quelques années aupara­ vant, un jeune étudiant ukrainien s'échappait de l'Académie théo­ logique de Kiev, et partait à la recherche du Père spirituel et du « lieu du cœur >). C'est le futur staretz Païsié Vélitchkovsky ( 1 7221 794) , qui gagne l'Athos après plusieurs années passées dans les monastères roumains. Au terme de son séjour de seize ans sur la Sainte Montagne, il rentre en Moldavie et devient bientôt l'Abbé des monastères Néamtzou et Sécou, groupant quelque mille moines de tous les pays orthodoxes. Il y organise notamment la vie litur­ gique et la traduction des textes patristiques (Philocalie y comprise) et veille à la transmission de la tradition spirituelle. Ses disciples russes porteront au cœur de la Russie et tout au long du xxx e siècle la paternité spirituelle, le startchestvo ; en Roumanie, son influence détermina en plus un important courant théologique et culturel appelé le « courant païsien )). Sur cette lancée, on constituera, jus­ qu'à la moitié du siècle passé, une bibliothèque patristique con­ sidérable en langue roumaine, comprenant en particulier les œuvres des Cappadociens, Augustin, Maxime le Confesseur, Isaac le Syrien, Grégoire le Sinaïte, Grégoire Palamas. La sécularisation des biens monastiques ( 1 864) , signe inévitable de l'avènement du monde moderne, affecte néanmoins la vitalité du monachisme rou-

1 52

A. SCRIMA

main et, d'une façon générale, ses rapports avec l'Athos 11• C'est pourtant dans cette seconde moitié du xrx e siècle que le skite céno­ bitique roumain Prodromos sera bâti sur la Sainte Montagne. En 1 9 1 2 , sa communauté comptait 1 00 membres, le nombre total des moines vivant à la même époque dans les skites, ermitages et colybes roumains sur l'ensemble du territoire athonite s'élevant à 350 12 • Faute de possibilité de recrutement, cette population mo­ nastique déclina, elle aussi, après la dernière guerre : aujourd'hui on donne comme chiffre approximatif 1 02 moines roumains à l'Athos, ce qui représenterait le groupe le plus important après celui des moines grecs 13• Dans les années quararite, un mouvement de renouveau monas­ tique s'est produit en Roumanie, soucieux d'intégrer la quête spiri­ tuelle de l'homme moderne. La tradition athonite n'en était pas absente, puisqu'une traduction roumaine de la Philocalie était pu­ bliée en même temps 14• Les circonstances défavorables, voire même adverses, empêchèrent cependant le plein essor de ce renouveau spirituel : la synthèse» reste encore à faire ou, du moins, à mani­ fester. «

1 1 . Les mesures de sécularisation prises par l'état roumain en 1 864 soulevèrent d'âpres polémiques. Cf. Collection des documents diplomatiques et des pi�ces officielles concernant la question des monastères dédiés en Roumanie, Constantinople, 1 864- 1 880 (en français) ; M. PoPESCU-SPINENI, Le procès des monastères dédiés. Contribution à l'histoire sociale roumaine, Bucarest, 1 936 (en roumain) . 1 2 . Voir la description détaillé dans PAM, pp. 267-276 (bibliographie) . Cf. égale­ ment 1. IRIMIA, Figures de Roumains athonites, Bucarest, 1 952 (en roumain) . 1 3. Cf. 1. DoENs, Monastères orthodoxes en Gr�ce, dans « Irénikon », 34, 1 96 1 . 1 4. Cf. U N MOINE D E L' É GLISE ORTHODOXE D E RouMANIE, L'av�nement philocalique dans l'Orthodoxie roumaine, dans « Istina », 3-4, 1 958.

VI I I

UNA MISSIONE ALL' A THOS DEL MONACO AZALE par Bruno LAVAGNINI Professeur à l'Université de Palerme

A battaglia di Lepanto (7 Ottobre 1 5 7 1 ) dà l'avvio ad un L nuovo orientamento della politica vaticana nei confronti del­ l'Oriente greco. Ne sono altrettante manifestazioni la fondazione in Roma del Collegio greco di S. Atanasio (creato da Papa Gregorio XIII con bolla del l 3- l - 1 5 7 7 ) , la istituzione, nel 1 595, della dignità di vescovo dei Greci di Roma ( coperta perà, a quanta pare, solo intorno al 1 6 1 2) e infine la costituzione nel 1 622 della Sacra Congre­ gazione di Propaganda Fide. In questo indirizzo si inserisce anche il rinnovato in teresse di Roma per i Monasteri dell' Athos. Nel 1 438/ 39 tre egumeni dell' Athos partecipano al Concilia di Firenze e sottoscrivono la balla di unione. 1 lora nomi sono ricordati da Silvestro SYROPOULOS, Historia concilii Florentini, Hagae, 1 660, Sectio III, cap. VII, cap. XV 1 • Essi sono Moses della Megali Laura, Gerontios del Pantocrator, e Dorotheos, egumeno di Vato­ pedi 2• questo gesto di unione è seguito un silenzio di più che un secolo e mezzo, mentre la « cortina di ferro » della dominazione turca, scendeva a separare l'Occidente latina dai fedeli di rita greco. In due apprezzati fascicoli degli « Orientalia Christiana )) 3

A

1 . La citazione è presso P. G. HoFMANN S. J., Athos e Roma, in « Orientalia Christiana », V-2, 1 925, p. 1 46, n. 2. Il tenore originale delle sottoscrizioni è riferito presso Jo stesso Hofmann nel documenta n. 2 . 2 . Non s i esclude che i l qui ricordato Gerontios possa essere invece rappresentante del monastero Pantocrator di Costantinopoli, come parve a An. HERGHES, Le monastère du Pantocrator à Constantinople, in « Echos d'Orient », 2 ( 1 899) 70-88, citato presso HoFMANN, in « Or. Chr. », VIII, ( 1 928) , p. 1 0, n. 1 . 3 . I l primo fascico1o già citato pubb1ica e illustra 2 9 document i. Altri 1 5 sono illu­ strati nel successivo opusco1o Roma und Athoskliister in Orientalia Chr. VIII, 1 926. V. anche 1'arfico1o A thos di C. KoROLEVSKI in « Dictionnaire d'histoire et de géographie écclé­ siastique », 5 ( 1 93 1 ) , p. 8 1 sgg.

1 54

B. LAVAGNIN

Padre Hofmann S . J. ha raccolto e illustrato documenti inediti pertinenti ai successivi rapporti fra Athos e Roma. Tali documenti disseminati - per il periodo successivo a Lepanto - tra il 1 693 e i l 1 736, illustrano le attività della Congregazione di Propaganda nel corso del secolo xv n per alimentare e incoraggiare manifesta­ zioni di adesione a Roma da parte di monasteri atoniti, dei quali si comprendeva la importanza per lo auspicato ravvicinamento a Roma dei Cristiani &eparati 4• Spiccano particolarmente nel contesta di queste attività le mis­ sioni affidate dalla Propaganda Fide ad ex-alunni del Collegio greco di Roma. La prima quella dello zantiota Alessandro Vasi­ lopoulo che effettuo un soggiorno di alcuni mesi all' Athos nel corso del 1 62 7 6• Nel 1 628 fu il suo collega Canachio Rossi a visitare minutamente moiti monasteri atoniti, come appare dalla interes­ sante relazione che ce ne conservata 6, dove si danno anche notizie su manoscritti e son riferite nel testo alcune iscrizioni greche. Note­ vole il successivo tentativo di far funzionare, dai 1 636 al 1 645, clap­ prima nella capitale monastica Karyes, poi dai 1 64 1 a Saloniki, una scuola cattolica ad uso dei monaci. Ma non nostro compito ripetere qui quanto stato fatto egregiamente da P. Hofmann e da P. Korolevski. Ci interessa bensi richiamare l'attenzione degli studiosi sopra un passo di Leone Allacci nel quale si fa menzione di una precedente missione atonita compiuta dai monaco Josaphat Azale. Nel corso infatti di una enumerazione degli alunni del Collegio greco che si sono in qualche modo distinti, egli viene ricor­ dato nel modo che segue 7 :

è

è

è

è

Iosaphates Azales Peloponesius, post exactum studiorum curriculum , ad erudiendos Monaclws Basilienses in Monasterio Sancti Salvatoris prope Messanam, missus est :

4. Caratteristico al riguardo « Il discorso di Mons. Ingoli, segretario di Propaganda, intomo ali' unione d'Athos » datato dai 1 628 e riferito da P. Hofmann al n. 1 5 del I fascicolo, pag. 1 66, dove tale pensiero è espresso nettamente : « E' opinione di tutti li prattici delle cose della Chiesa orientale, che se si guadagnassero li monaci del Monte Santo, s'aprirebbe una grande strada ali' unione di quella Chiesa con la occidentale ; e questo per il gran credita, ch'hanno detti monaci presso li vescovi e li popoli della Grecia ». S. Al V. si riferiscono presso Hofmann i documenti 7, 8, 9, 1 0, I l , ne! primo dei citati opuscoli, pag. 1 53- 1 56. Egli non ne riferisce tuttavia la relazione, assai interessante al dire di C. Korolevski e che si trova in S.R.C.G. vol. 264, fol. 375-377. 6. Presso Hofmann, V, n. 1 3, p. 1 58. 7. LEONIS ALLATII, De Ecclesiae occidentalis atque orientalis perpetua consensione libri tres. Coloniae Agrippinae, 1 648. I I I 7, 1 0, coll. 989-990.

UNA MISSIONE ALL' A THOS DEL MO NA CO A ZALE

155

indeque linguae Grecae Professor in Gymnasio Messanensi eligitur. Sacerdos postea factus, Montem Athum penetravit, ubi veritatem jidei doeuil : inde a suo Hegumeno ad Paulum quintum missus est, ut eum caput Ecclesiae agnosceret ac veneraretur.

8

Nel riferire e parafrasare il racconto dell' Allacci, il Rodotà lo completa aggiungendo : « Il fervoroso suo zelo non potendosi contenere dentro i coufini dei monasteri del vastissimo monte Atos, nè d'una sola provincia della Tessaglia, si pose a scorrere con molto coraggio una gran parte della Grecia. Ando alla Soria, penetro la Natalia, e giro per l' Asia minore. La sua predicazione era accompagnata dagli esempi d'austera e religiosa vita. Riscosse grande applauso dai popoli, i quali l'onoravano co' titoli speciosi di santo nostro maestro. Non contenta delle lettere greche, voUe etiandio imparare le lingue straniere, nelle quali, e particolarmente nella tur­ chesca, compose utili libri si dogmatici per togliere agi' intelletti la caligine degli errori, come istruttivi per regolare la volontà col tenore della vita » . Non sappiamo quale valore sia da attribuire a queste notizie, che non risultano confermate da altra fonte a noi nota. La cronologia del viaggio ali' Athos del monaco Josaphat rimane qui imprecisata, se anche dentro i limiti del pontificato di Paolo V ( 1 605- 1 62 1 ) . La precedente attività svolta dalla Azale a Messina consente tuttavia una ulteriore prccisazione. Risulta infatti da documenti già esistenti nell' Archivio di Stato a Messina, e andati distrutti dm·ante l'ultima guerra, che lo Azale fu dai 1 599 lettore di greco nello studio messinese, c non lo era più il 28-3- 1 604 perchè a tale data lo stesso ufficio risulta coperto da Leonardo Patè 9•

8. RooOTÀ, Storia del rito greco i n Italia, Roma, 1 758, III, p. 1 84. 9. Debbo la relativa indicazione al compianto amico e collega Michele Catalano, il quale av<-va ra.ccolto materiale per una storia dell' Università di Messina. In data 26-7- 1 95 1 , in risposta ad un mio quesito sullo A., Egli mi trasmetteva l'estratto che qui trascrivo di un documenta da lui esaminato nell' Archivio di Messina, e andato poi distrutto con altri, per uno spezzone incendiario, nel 1 943 : (( Per condotta stipulata in un atto non più esistente e datato 1 2 luglio 1 600 il (( Reve· rendo Josaphat Aczoli (sic) greco levantino Arcadiense (( fu nominato lettore di lingua greca nello (( Studium generale » messinese, che era stato aperto in quell' anno o nel­ l'anno precedente. La condotta fu stipulata per quattro anni con lo stipendia di 50 onze ail' anno. Per atti di altro notaio, non più esistenti, si ha, in data 28 marzo 1 604, che fu condotto nella stessa cattedra il noto Leonardo Patè. Sembra dunque che l' Azzale abbia insegnato !Ùl1 Università di Messina poco meno di quattro anni. Sul Patè il barone Arenaprimo raccolse notizie interessanti nell' art. 1 lettori dello Studio messinese dal 1 636 al 1674, in (( R. Accademia Peloritana », CCCL Anniversario dell' Università di Messina, Messina, D'Anùco, 1 900, pp. 248-252 ».

1 56

B. LA VAGNINI

D'altra parte da documenti di recente resi noti 10 risulta che lo stesso Azale era nel 1 6 1 2 Parroco dei Greci a Palermo e che in questa città venne a morte il 28 marzo 1 6 1 3 . Ulteriori precisazioni sono anche possibili circa la patria di Jo­ saphat che nel citato documenta è denominato « Arcadiense » , e altre volte è qualificato come Spartano. Egli viene infatti indicato come oriundo da Suurza nel registra d'ingresso del Collegio greco di S. Atanasio 11 • Tale località è da identificare col toponimo ZouRTSA, che dal 1 92 7 ha mutato il proprio nome in quello di K&:r:w l'f>ty a.Àeta 12 • Il villaggio, che conta ora circa 2000 abitanti, si trova al confine delle odierne provincie dell' Elide, dell' Arcadia e della Messenia, ma in antico si riteneva pertinente al « territorio d'Arcadia ». Con tale denominazione era conosciuta durante il dominio veneto l'intera regione da Olimpia sino alla Messenia e a Navarino. Nei registri di censimento veneti 1 3 del 1 689, fra le città, borghi e villaggi pertinenti a tale « territorio » , figura anche S uRZ A, che contava allora « Huomini 46, Puti 20, Done 5 1 , Pute 1 9, in tutto 1 36 » come alla lettera riferisce il documenta. Da quanta sin qui esposto è da ritenere che la missione all' Athos di Josaphat Atzales sia da porre tra il l 605 et il 1 6 1 0, più vicino �ut­ ta via alla prima data che alla seconda, se si pane mente che per 1 0. Cfr. lo studio di Papas Matteo Sciambra sulla Parrocchia greca di Palermo, in corso di pubblicazione nel « Bollettino della Badia greca di Grottaferrata ». Dai registri del Collegio greco, consultati dallo Sciambra, risulta che lo A. entro nel Collegio greco nel 1 587 e vi si trattenne per dodici anni, uscendone dunque soltanto per raggiungere la sede di Messina, dove fu inviato per essere maestro di greco a quei monaci. 1 1 . Tali notizie si attingono al citato studio di Papas M. Sciambra. 1 2 . La indicazione figura nell' indice Greece - Official Standard Names approved by the U.S. Board on Geographie Names - a cura dell' Ufficio di Geografia - Washington - Dicembre 1 960. 1 3 . Pubblicati da Sp. LAMBROS nel « Ll eÂ:rlov Tijç 'laTO(!t"ijç "al 'EOvoÀoyt"ijç 'ETateelaç », tom. 2 ( 1 885), p. 706. Debbo la indicazione alla cortesia e alla dottrina del prof. Leandro VRANoussi, Direttore dell' Archivio Medievale dell' Accademia di Atene. Per quanto concerne la grafia del nome, variamente riferita (ora Azzale, Azale, o anche Azalo) ritengo che la forma corretta sia Atzales. Cio risulta da quanto, in riscontro ad un mio quesito, mi scriveva, in data 2 1 -9- 1 95 1 il compianto collega ateniese Phaidon Koukoulès, circa la grafia del nome attestata nel Peloponneso. Egli mi diceva infatti di aver trovato 'IwavVTJV 'ATaaÀTJV, Nt"tHaov 'ATaaÀ1Jv, KwvaTavûvov 'ATaaÀ1JV in vecchie liste elettorali del villaggio TCtvTCwoCov:n:atva del comune di Therapne (La­ kedaimon) . Il derivato 'ATaaÂo:n:ovÂoç ricorre aitres! in liste relative a una frazione del co mune di Tainaron.

UNA MISSIO NE ALL' A THOS DEL MO NA CO A ZALE

157

testimoniaitza dell' Allacci egli si diresse all' Athos al termine del soggiorno messinese ( 1 599- 1 603) e che nell' intervallo fra tale missione e la sua nomina a parroco dei Greci in Palermo si devono collocare le peregrinazioni in Levante, delle quali si fa parola nel racconto del Rodotà, al quale fa eco Padre P. De Meester nella sua apprezzata monografia sul Collegio Pontijicio greco di Roma 14• Inserita in questa prospettiva cronologica la missione all' Athos del monaco Atzale viene ad acquistare particolare significato e rilievo, come la prima missione esplorativa ali' Athos fra quante ne furono compiute nel corso del sec. xvn, in vista di stabilire contatti propizi ad una adesione di quei monaci alla Sede apostolica. Se infatti scorriamo la citata raccolta di P. Hofmann constatiamo che due soli documenti (in Or. Chr., VIII, 1 928, nr. 1 e 2, p. 1 7 e p. 19) vi figurano anteriori al 1 605 : il primo, dell' 1 1 Luglio 1 593 è un breve di Papa Clemente Vlll che autorizza i monaci di Dochia­ riou a raccogliere offerte per il loro monastero, spogliato dai Tur­ chi ; nel seconda, in data 24 Gennaio 1 604, lo stesso Pontefice rac­ comanda alla generosità di Filippo di Spagna i monaci di Esfigme­ nou . Risulta altresi che nel Novembre del 1 599 i procuratori del monastero di S. Giorgio (o Zografou) sull' Athos presentarono nelle mani del Cardinale Santoro una profcssione di fedc cattolica 15 • Sullo sfondo di tali primi approcci si inquadra dunque il viaggio all' Athos del nostro Josaphat, e sarebbe interessante se dagli Archivi Vaticani potesse raccogliersi qualche indizio circa il mona­ stero o i monasteri visitati dallo Atzale durante il suo proficuo sog­ giorno, o la profcssione di fede cattolica dei monaci, o il breve che Paolo V avrebbe indirizzato allo stesso monastero 16 • Allo 14. Alle pp. 45-46, scrivendo : « Tra i religiosi usciti dai Collegio greco di Roma si ricarda josaphat Azale, che, nato ne! Peloponneso, era già religioso quando vi fu ricevuto. Dopa la sua ordinazione fu inviato a Messina. Da questa città fu diretto verso il Monte Athos. Paolo V accolse con particolare benevolenza la Jettera di sottomissione che l' Azale gli recava dall' Athos e valle anche assicurare i monaci della sua paterna sollecitudine nei !oro riguardi, rispondendo per mezzo di un documenta ufficiale. Josaphat Azale, dopa essere stato ricevuto dai Papa, ritornô al Monte Athos, ma aven­ dovi armai raggiunto il proprio scopo intraprese missioni analoghe in altre contrade della Grecia e dell' Asia Minore, missioni sempre coronate da successo e che gli valsera l'appellativo di « nostro santo maestro ». In nota l'A. richiama RoooTÀ , p. 1 83, 1 84 ; ALLATius, op. cit., I I I , cap. V I I , & X, col. 989, senza dare tuttavia . gli estremi dei documenti a cui allude. 1 5 . Cf. HoFMANN in « Or. Chr. », VIII, 1 928, p. 1 0, n. 5. 1 6. Cf. nota 1 4.

1 58

B. LA. VA.GNINI

stato delle cose, Josaphat Atzalcs è il primo a riprendere coi monaci dell' Athos il dialogo interrotto a Firenze, ed è degno di nota che fosse anch ' egli un alunno del Collegio greco. Il Seminario di S. Ata­ nasio cominciava dunque a clare i suoi frutti. Degli scritti « in lingua turchesca >> , di cui parla il Rodotà, nessun a traccia. Non sembra infatti che siano stati pubblicati 1 7 • Qualche traccia invece rimane del suo passaggio a Messina, dove trascorse almeno quattro anni come maestro di greco ai monaci di San Salvatore e lettore nel nascente Studio messinese : la traduzione dal greco in latino di un documento storico di notevole interesse, la lettcra nella quale Teodosio monaco narrava i patimenti e gli eroismi di Siracusa, caduta in mano agli Arabi nel Maggio dell' 878, mentre rinchiuso col suo vescovo nelle carceri di Palermo, ogni giorno attendeva la morte o la liberazione. Di tale lettera, a quanto sembra, lo Atzale fu il primo a tentare una traduzione latina, parzialmente nota in addietro attraverso eruditi siciliani del primo Seicento 1 8 , e che solo di recente si è rintracciata integralmente tra le carte di P. Cac­ tani, conservate nella Nazionale di Palermo 19•

1 7. Debbo tale precisazione al Dal1eggio, un esperto di bib1iografia caramanlidica, come da sua lettera in data 9-IV- 1 963. 18. Cf. G. MERCATI, Sul codice perduto della lettera di Teodosio Monaco Siracusano in << Per la Storia dei manoscritti greci etc. », Città del Vaticano, 1 935, p. 320 e sgg. 1 9. Cf. al riguardo il mio scritto Siracusa occupata dagli Arabi e lalettera di Teodosio Mo­ naco in « Byzantion », XXIX-XXX ( 1 959- 1 960) , pp. 267-2 79.

IX

CONTROVERSES ENTRE GRECS ET RUSSES

À L'ATHOS par le Dr. Antoine- É mile TACHIAOS Salonique

longue existence de la Sainte Montagne a connu nombre de LAtroubles. Les plus importants furent de nature idéologique et dus

à des motifs spirituels. Les controverses qui ont perturbé la paix de la cité monastique millénaire, se situent dans le cadr e naturel de la vie spirituelle de l'Athos, et sont liées à des causes qui la concernent. Ce fut dans la seconde moitié du xrx e siècle, que la paix de la vie hagioritique connut ses premières difficultés dans la controverse qui opposa moines grecs et russes, et qui se continua j usqu'à la veille de la Révolution d'octobre 1 9 1 7, date à laquelle prit fin l'influence diplomatique russe sur la Sainte Montagne. Les causes de cette controverse étaient très différentes de celles de jadis. Pour la première fois dans l'histoire de l'Athos, l'élément ethnique apparait à ce point aigu qu'il scandalise les moines et sème entre eux la discorde. Tandis que j usqu'alors, Grecs et Slaves vivaient à la Sainte Montagne en parfaite harmonie, s'adonnant en commun à la réalisation de l'idéal monastique, pour la première fois, leurs différences raciales commencer.t à jouer leur rôle et à briser les antiques liens spil ituels qui existaient entre eux. Ainsi, l'union entre moines grecs et russes n'est plus, et la coexistence au même lieu géographique, de deux peuples, commence à faire surgir un problème essentiel. Des liens spirituels existant depuis des siècles se dénouent, et un combat sans trève s'entame, qui non seulement ne respecte pas les principes chrétiens fondamentaux, mais au contraire, revêt dans la lutte des expressions manifestes de haine. Les données de cette histoire sont falsifiées de la façon la pl us invrai­ semblable, et les deux partis opposés concourent à la déformation de la réalité historique. Un gros dossier de documents diplomatiques,

1 60

A.-É . TA CHIAOS

livres, brochures et articles de presse parus j usqu'à la dramatique révolution russe de 1 9 1 7, a été rassemblé, qui nous présente dans toute son étendue cette pénible controverse ethnique, inédite dans l'histoire de la cité monastique. Dans les lignes qui vont suivre, nous nous proposons d'examiner la période qui s'étend de 1 839 à 1 870, pendant laquelle la contro­ verse russo-hellénique se développa au Monastère de St. Pantéléimon, ou Rossikon. Comme terminus a quo, nous prenons la date à laquelle les moines russes repeuplèrent ce monastère, et comme terminus ad quem, l'année où la controverse prit des proportions telles qu'on pouvait prévoir son triste développement. Dès l'année 1 870 d'ail­ leurs, la conjoncture change, du fait que les moines russes du mo­ nastère se trouvent dans une situation de supériorité absolue. Pour une grande partie de cette période, nous disposons de trois sources excellentes, qui malheureusement n'ont pas été j usqu'aujourd'hui exploitées comme il l'eût fallu. Ces sources sont les itinéraires a) du hiéromoine Anikita (dans le monde : prince Serge Sirinskij ­ Sichmatov) 1 , b ) d u moine Parfenij 2, et c) d u hiéromoine Sérafim 3• Peut-être ce que rapporte le moine Parfenij pourrait trouver des critiques sévères qui nieraient l'authenticité de certains passages, comme par exemple le discours prononcé au Rossikon lors de la

1 . Serge Alexandrovic Sirinskij- S ichmatov, jusqu'alors officier de la marine, fut congédié de ses fonctions et devint hiéromoine, sous le nom de Anikita. Dans années les 1834-36, il visita les lieux saints d'Orient et la Sainte Montagne. Il mourut en 1 837 à Athènes, où il occupait le poste de prêtre de l'église émigrée russe. Son journal de voyage a été édité par V. i'MAKIN, Putesestuie ieromonacha Anikity (v mire knjazja S. A. S-Sichmatoua) po sujatym mestam Vostoka u 1834- 1836 godach, dans « Christianskoe C tenie », 1 89 1 , 1 • partie, pp. 69- 1 1 7, 526-557 ; 2 • partie, pp. 187- 1 98, 3 1 7-336, 447-469. Pour la biographie d'Anikita, cf. la brochure 0 zizni i trudach ieromonacha Anikity, v mire knjazja S. A. Sichma­ toua, St-Pétersbourg, 1 853. 2. Skazanie o stranstuii i pute§estuii po Rossii, Moldauii, Turcii i Sujatoj Zemle postriunnika Sujatyja Gory Ajonskija /noka Parfenija, T. 1-IV, Moscou, 1 855. Les renseignements qui nous intéressent sont donnés dans les tomes I I et IV. 3 . Le hiéromoine Sérafim séjourna à l'Athos de 1 843 à 1 853, d'où il envoya à ses amis en Russie de très belles lettres sur la Sainte Montagne et la vie hagioritique. Tandis qu'il vivait encore, en 1 850, le monastère de St. Pantéléimon publia en deux volumes les lettres écrites jusqu'à cette année, sous le titre : Pisjma Sujatogorca k druziam suoim o Sujatoj Gare Ajonskoj. En 1 866, on édita toutes les lettres en trois volumes. En 1 9 1 3, parut à Moscou la 9 • édition en trois volumes, sous une seule pagination. C'est cette édition que nous avons sous la main .

CONTRO VERSES ENTRE GRECS E T RUSSES À L'A THOS

161

4•

réinstallation des moines russes Nous croyons que l a parfaite objectivité de Parfenij et son souci de fournir des renseignements précis, témoignent de la véracité des informations qu'il nous rap­ porte Les qualités fondamentales de son œuvre nous encouragent à utiliser cette source sans restriction.

5•

*

*

*

Les liens spirituels entre la Sainte Montagne et la Russie, qui remontent déj à au xr e siècle, furent toujours très étroits 6 • De temps en temps, ces liens se relâchaient pour des motifs étrangers à la vie spirituelle, mais dès que ces incidences extérieures cessaient, ils se renouaient avec la même intensité. Aussi bien les Russes en visite à la Sainte Montagne que les moines hagiorites qui se rendaient en Russie, se faisaient les fervents propagateurs du monachisme hagio­ rite dans ce pays, et captaient l'intérêt du pieux peuple russe envers l'unique cité au monde où le Saint Nom était sans cesse glorifié. Déjà vers le milieu du xvm e siècle, les liens spirituels de la Russie avec l'Athos furent revivifiés par l'illustre figure d'un moine de Poltava, Païsij Velièkovskij , qui vécut plusieurs années à l'Athos, en compagnie de moines moldaves et petit-russiens, et qui importa en Moldavie la tradition du monachisme hagioritique 7• Tout particuliè1 ement l'œuvre littéraire de Païsij, et surtout la rédaction de la Philocalie 8 slavonne présentaient en Russie la Sainte Montagne 4. Skazanie o stranstvii, I I • partie, pp. 1 39-1 59. 5. O.c., I I • partie, p. 1 46. 6. Cf. A. GoRSKIJ, 0 sno§enijach russkoj Cerkvi s s!ljatogorskimi obiteljami do XVIII stoletija, dans « Pribavlenija k izdaniju tvorenü svjatych otcov », VI ( 1 848) , pp. 295-369. A. V. SoLOVJEV, Istorija russkago mona§estva na Ajone, dans « Zapiski Russkago Naucnago lnstituta v Belgrade », 7 ( 1 932) , pp. 1 3 7- 1 56. Du même, Histoire du monastère russe au Mont-Athos, dans « Byzantion » 8 ( 1 933), pp. 2 1 3-2 38. V. Mo�IN, Russkie na Ajone i russko-vizantijskie otno§enija v XI-XII vv., dans « Byzantinoslavica » IX ( 1 947- 1 948), pp. 55-85. Présentent aussi de l'intérêt pour l'étude du monachisme russe à l'Athos, les Acta du monastère Rossi­ kan, publiés dans la collection des Acta praesertim graeca rossi&i in monte Atho monasterii, Kiev, 1 873. 7. Cf. Zitie i pisanija moldavskago starca Paisija Veliékovskago, 2 • éd., Moscou, 1 847. Cf. aussi S. CETVERIKov, Moldavskij starec Paisij Veliékovkij, Petseri, 1 938, et Starcy otee Paisij Veliékovskij i otee Makarij Optinskij i ich literaturno-asketiéeskaja dejatelnostj, Moscou, 1 909. 8. L'vÂ.Â.oy� be Tâiv leywv Tâiv p.van'Kâiv nadewv 'Kal avyy(!atpiwv Tfiç 'Ava­ TOÂ.t'Kfiç 'E'K'KÂ.r]!Jlaç. Sur la Philocalie, ses éditions et ses traductions, cf. UN MOINE DB L' ÉGLISE D'ORIENT, La prière de Jésus, Chevetogne, 1 95 1 , pp. 59-8 1 .

162

A.-É . TA CHIAOS

comme le havre de sérénité spirituelle que beaucoup désiraient, de ceux qui ressentaient l'appel à la vie hésychaste comme la vivaient les moines de l'Athos. Mais le plus heureux succès de Païsij pour renouer les liens entre la Russie et l'Athos, fut la fondation de la skite russe du Prophète É lie, qui s'érigea dès lors en noyau du monachisme russe à l'Athos 9• Cette skite était destinée non seule­ ment à revivifier le monachisme russe sur la péninsule hagioritique, mais aussi à l'étendre de façon inattendue vers la fin du x1x e siècle. Dans la skite du Prophète É lie, se continua, par intermittences il est vrai, mais en tout cas bien vivante, la tradition du monachisme athonite russe, et c'est là qu'il trouva les conditions favorables à son complet ressourceme!lt. En juin 1 835, le hiéromoine Anikita Sirinskij- Sichmatov arrive à la Sainte Montagne en pèlerin. L'arrivée de Russie à l'Athos d'une figure aussi éminente et aussi célèbre eut comme conséquence d'ouvr ir de nouveaux horizons d'expansion au monachisme russe. En premier lieu, Anikita visita la skite du Prophète É lie que les Petit-Russiens occupaient ; puis accompagné d'une quinzaine de moines russes, il se rendit au monastère de St. Pantéléimon où il appor ta l'icone de Métrophane Voronezskij , pour qui il avait une vénération particulière. Les moines grecs du monastère l'accueil­ lirent avec charité et déférence et firent don à la nouvelle confrérie russe, de l'église de St. Jean le Précurseur. Anikita gratifia le conseil 1 0 du monastère de 300 levas pour l'achèvement de l'église dédiée à saint Métrophane, puis il partit pour Jérusalem. Il en revint le 9 mai 1 836 : non seulement, il trouva l'église non ache­ vée, mais il dut encore constater que la paix ne régnait plus entre moines grecs et russes. Trompé dans ses espoirs, Anikita emmena les moines qui étaient venus avec lui et se rendit de nouveau à la skite du Prophète É lie 11 • Sur cette première rupture entre moines grecs et russes, le moine Parfenij nous fournit des renseignements éclairants. Aussitôt qu'Ani­ kita eut quitté le monastèr e, les moines russes commencèrent à traiter les Grecs avec dédain, et à prétendre que le monastère leur 9. Cf. Russkij ObSéeiiteij'!)l} skit svjatago proroka Ilii na scjatoj Ajonskoj Core, 4• éd., Odessa, 1 9 1 3. Cf. P. UsPENSKIJ, Vtoroe putesestvie po svjatoj Core Ajonskoj, Moscou, 1880, pp. 42 1 434. 10. « Christianskoe Ctenie », 1 89 1 , 1 • partie, pp. 1 1 2- 1 1 3 . I I . Ibid., 1 89 1 , 2 • partie, pp. 449-450.

CONTRO VERSES ENTRE GRECS E T RUSSES À L'A THOS

163

appartenait, qu'ils avaient pour supérieur u n prince russe 12• D'autre part, selon Parfenij , ce furent les moines des autres monastères qui incitèrent les Grecs du Rossikon à expulser Anikita, parce qu'ils voyaient en sa présence au monastère le danger que les Russes ne prennent de l'extension et ne s'approprient les terres d'autres monastères 13• Nous n'avons aucune raison de douter de la véracité des affirmations de Parfenij , mais nous croyons que ce n'était pas par chauvinisme que les moines des autres monastères manigançaient de la sorte. Tout d'abord, une lettre de l'higoumène grec de St. Pan­ téléimon, Gerasimos, adressée au métropolite de Cherson et Odessa, Gabriel, nous révèle qu'Anikita fut victime d'intrigues, apparem­ ment des moines petit-russiens : ce qui contribua à son départ 14• Aussi ne pouvons-nous affirmer qu'il fut chassé du monastère par les Grecs. Deuxièmement, il est impensable d'accepter comme cause de la controverse des raisons purement chauvinistes, car cette dissension même entre Petit-Russiens et Grand-Russiens - la seule qu'on connaisse entre ces deux peuples à la Sainte Montagne à cette époque - avait un caractère local 15• Si les Grecs des autres mo­ nastères ont conseillé à leurs compatriotes de chasser les Russes du Rossikon, c'était pour d'autres motifs bien arrêtés. Depuis 1 795, le monastère avait des démêlés en justice avec le monastère de

12.

Skazanie o stranstvii,

IV, p. 22 1 .

1 3. Anikita fit savoir aux moines

grecs de St. Pantéléimon qu'il avait la possibilité

de racheter les terres du couvent occupées par d'autres monastères : « Car j'ai comme amis des gens riches

Skazjnie o stranstvii, 1 4. Cf. P.

à St-Pétersbourg, et l'empereur lui-même me connaît

assez >>.

IV, p. 220 ; cf. p. 2 2 3 .

NASTUREL, Scarlat Calimachi et le monastir� de St. Pantéliimon, dans « Balkania»,

V I I I ( 1 945) , p. 1 86. 1 5. Pour les luttes entre Petit-Russiens et Grand-Russiens, cf. Skazanie

o stranstvii,

II,

pp. l l 7, 1 40, 1 52, 1 56- 1 5 7 ; IV, p. 220. L'inimitié entre Petit-Russiens et Grand-Russiens, comme on le voit, ne cessa jamais. L'archimandrite russe Spiridon la trouva dans toute

à l' Atbos à la moine orthodoxe russe. (Trad. son acuité

fin du siècle dernier

:

Mes missions en Sibérie. Souvenirs d'un

et introd. de P. Pascal), Paris, 1 950, p. 34 : << Ce couvent

(St. Pantéléimon) ne me plut pas : les moines restaient froids dans leurs rapports entre eux, et ce trait m' éloignait d'eux ». « Mon existence sur l'Athos, malgré toutes mes aspirations

à la vie ascétique, se heurtait extérieurement à de grands scandales. Ils

m'apparaissaient surtout en ce que les moines craignaient plus que tout l'oubli des diffé­ rences nationales. Pour le Petit-Russien, le Grand-Russien était satan, et pour le Grand­ Russien, le Petit-Russien, démon. En outre, pis encore, ih ries par provinces et par districts », p. 36.

se

divisaient tous en confré­

1 64

A.- É . TACHIAOS

Xenophontos pour des questions de limites de propriété ; ils se terminèrent en 1 802. Le résultat en fut que le monastère perdit sa skite qui appartint dès lors au monastère de Xenophontos 18• En 1 820, un autre démêlé surgit avec le monastère de la Grande Laure. La révolution grecque de 1 82 1 qui entraîna la décadence écono­ mique de la Sainte Montagne toute entière, trouva le monastère de St. Pantéléimon complètement épuisé économiquement et lui confér a le coup fatal. En 1 832, la dette du monastère se chiffrait à 240.000 grosia, qu'il lui était impossible de rembourser 17• Il était tellement menacé de ruine que les autres monastères de la Sainte Montagne attendaient chacun le moment de tirer profit de son total déclin pour se partager ses biens. La présence d' Anikita au monastère de St. Pantéléimon, qui apportait principalement de grosses sommes d'argent, fit échouer leurs proj ets. C'étaient là les vraies raisons de l'expulsion des Russes que les autres moines pour­ suivaient de leur inimitié, non à cause de leur nationalité, mais en raison des conséquences qu'allait entraîner leur arrivée pour le relèvement économique du monastère 1 8 • Le départ des Russes du monastère de St. Pantéléimon laissait le couvent au seuil de la décadence économique. En 1 837, l'higou­ mène russe Eugène d'Astrakhan fit son apparition à la Sainte Montagne ; il apportait avec lui une grosse somme d'argent dans l'intention de fonder un monastère russe. Dès que les moines du Rossikon eurent appris l'arrivée d'Eugène, ils se hâtèrent d'aller lui proposer de l'héberger dans leur monastère, mais celui-ci, con­ naissant les incidents qui étaient arrivés avec Anikita, déclina l'invi­ tation. Eugène s'efforça d'acquérir un des grands monastères de l'Athos, en invoquant l'appui du sultan de Turquie et du Patriarche de Constantinople, mais ses tentatives ne furent pas couronnées de succès 1 9• Au contraire, son audace et son orgueil contribuèrent à ce qu'après peu de temps, les Grecs athonites se portèrent au secours des Petit-Russiens de la skite du Prophète Elie afin d'en chasser l'higoumène grand-russien Paul avec tous ses compatriotes 20 •

16. 1 7. 18. 1 9. 20.

Cf. Pisjma Svjatogorca, 380. Cf. G. SMYRNAKis, Tà "Aywv "Oeoç, Cf. Skazanie o stranstvii, IV, pp. 220, Ibid., IV, p. 295. Ibid., IV, p. 2 2 7.

Athènes, 1 903, pp. 662-663. 2 2 3-224.

CONTRO VERSES ENTRE GRECS E T RUSSES À L'A THOS

1 65

Le comportement hautain de l'higoumène Eugène ne joua pas un rôle décisif dans les relations entre moines grecs et russes. Très vite, on l'oublia, et les moines grecs du Rossikon invitèrent, pom­ peusement cette fois, l'higoumène Paul et les moines grand-russiens à venir dans leur monastère en tant qu'hôtes perpétuels. Paul montra d'abord de la réticence : il craignait de subir le même sort qu' Anikita. Mais finalement il accepta l'invitation, et le 2 1 no­ vembre 1 839, les Russes revinrent définitivement au monastère 21• L'accueil que les frères grecs reservèrent aux moines russes fut empreint de solennité. Les manifestations d'une joie spirituelle indescriptible firent souhaiter de nouveau la cohabitation des deux peuples dans le même monastère et suscitèrent les espoirs les plus prometteurs pour l' avenir. Les moines russes s'exclamaient : « Tous aujourd'hui se réjouissent avec nous, Grecs et Bulgares, Serbes et Moldaves, parce que la Mère du Seigneur nous a apaisés. Seuls les Petit-Russiens pleurent et se désolent parce qu'ils nous ont expulsés injustement, outragés et calomniés >> 22• Le conseil des deux groupes prononça des discours pleins d'éloges à l' adresse de leurs compa­ triotes pour les exhorter à la compréhension mutuelle et à la charité fraternelle. Ces discours témoignent explicitement de l'absence de préoccupations nationalistes et d'opportunisme politique. L'higou­ mène grec Gerasimos , adressant la parole à ses compatriotes, le soulignait : « Les Frères et Pères qui n' aquièscent pas à vivre avec les Russes et à supporter leurs faiblesses, je les prie de quitter le monas� tère. De tels gens, je n'ai pas l'intention de les garder ici » 23• Il fit la même demande aux Russes : « Et vous, Frères et Pères Russes, supportez les faiblesses de nos Grecs, car nos Grecs aussi ont leurs faiblesses. En tant qu'hommes, pèchent tous ceux d'entre nous qui ont un caractère instable et brutal » 2 1 . ... « Et surtout, Pères, tâchez de vous accoutumer à nos rites et coutumes de vie cénobitique, de les suivre, d'imiter en tout les Grecs et de veiller à ne point provoquer de scandale entre vous. . . Et chaque jour instruisez-vous et en tout, prenez exemple sur nos Grecs » 25• L'higoumène russe Paul fit à ses compatriotes à peu près les mêmes exhortations : « Le Seigneur 21. 22. 23. 24. 25.

Ibid., Ibid., Ibid., Ibid., Ibid.,

II, II, II, II, II,

pp. 1 36- 1 58. p. 140. p. 1 53.

p. 1 54. p.

1 55 .

1 66

A.-É. TA CH/AOS

nous donna ces bienheureux vieillards, les Grecs bénis. Vraiment, nous sommes heureux, frères ! Car, alors que nous ne sommes pas dignes de lever les yeux vers de tels vieillards, le Seigneur nous porte à vivre avec eux et à tirer profit de leur vie exemplaire. Main­ tenant, mes frères, nous devons de nouveau nous instruire du monachisme. Bien que pour ma part, j e sois moine depuis trente­ cinq ans, j e n'en ignore pas moins les coutumes cénobitiques grecques ... A présent, mes frères, efforcez-vous vous aussi, de changer et d'oublier nos propres coutumes russes de vie en skites, et en tout imitez et suivez humblement les Grecs, en tout prenez exemple sur eux » 28 • C'est sur ces exhortations réciproques que se fondait la nouvelle symbiose des Grecs et des Russes au monastère de St. Pan­ téléimon et tous avaient le même idéal : la vie monastique à la façon hagioritique. La communauté helléno-russe du monastère commença sa nouvelle vie sous les meilleurs auspices, et personne à ce moment ne pouvait imaginer que cet esprit de charité fraternelle qui régnait alor s se perdrait un JOur. *

*

*

La v1e de la communauté gréco-russe se déroula presque sans heurt jusqu'en 1 870, bien qu'entretemps des incidents se produi­ sirent qui préludaient à la rupture définitive. Généralement les historiens de la crise gréco-russe à l'Athos attribuent presqu'exclu­ sivement les causes de la rupture au facteur politique. Nous croyons que cela n'offre qu'une vision unilatérale du problème. Outre le facteur politique, d'autres causes créèrent des conditions favorables à la mise en relief de ce facteur. Il vaut donc la peine de chercher à voir ce qui unissait les deux communautés ethniques du Rossikon et ce qui les séparait, de discerner à partir de quand, précisément, le nationalisme strict et l'opportunisme politique se mirent à jouer un rôle déterminant dans les relations entre moines grecs et russes du Rossikon. Au début du xrx e siècle, quand commença le renouveau du monachisme russe à l'Athos, il y existait déjà une tradition vivante de liens spirituels étroits entre Grecs et Russes. Le célèbre moine Païsij Velièkovskij avait favorisé les relations et son amitié avec les moines grecs, particulièrement avec le patriarche de Constantinople, 26. Ibid., II, p.

1 58.

CO NTRO VERSES ENTRE GRECS E T RUSSES À L'A THOS

167

Séraphim 1 er, qui vécut ses derniers j ours à l a Sainte Montagne, s'appuyait sur de fermes bases spirituelles 27 . D'autre part, la profonde estime des moines grecs à l'endroit de Païsij et sa réputation de grand maître spirituel à l'Athos montrent clairement que les hagiorites, loin de tout préj ugé nationaliste, cherchaient à fréquenter ces hommes spirituels, et à se faire instruire par eux, indépen­ damment de leur appartenance ethnique. Ce qui fit que plus tard saint Nicodème l'Hagiorite, qui avait eu écho de la valeur de Païsij , voulut quitter la Sainte Montagne et aller s'établir en Mol­ davie pour recevoir les enseignements de ce grand spirituel slave 2 8 • Ces liens spirituels entre moines grecs et russes non seulement, ne se relâchèrent pas à l'époque du renouveau monastique russe à l'Athos, mais au contraire nous les voyons se resserrer. Le moine Parfenij , pendant s a visite à l a Sainte Montagne remarque avec surprise que, tandis qu'une dissension existait entre Petit-Russiens et Grand­ Russiens, au contraire, il n'y avait entre Grecs et Russes aucune inimitié : « Et les Grecs et les Bulgares nous aiment ! Que Dieu les sauve )) 29• Le hiéromoine Sérafim témoigne de l'existence des mêmes liens, qui en quittant la Sainte Montagne le 1 er septembre 1 844, reçut des ma rques de l'affection que lui portaient les moines grecs : « Les Grecs eux-mêmes souffrent avec les Russes de notre funeste séparation. Nous sommes tellement apparentés (srodnilisj ) , si profondément attachés par des sentiments réciproques, étrangers à toute préoccupation et intérêt )) 30• Pareilles démonstrations émou­ vantes se répétèrent à son départ de la Sainte Montagne en mai 1 847 31• 27. Cf. Z itie i pisanija, pp. 35-36, 38 ; cf. la lettre de Païsij au starec Théodose, ib id. pp. 2 1 1 -234, et UsPENSKIJ, Vtoroe pute!estvie, p. 424. 28. Cf. la vie de Nicodème écrite par le hiéromoine Euthyme dans « FerJYO(!tor; o IlaÂap/ir;», IV ( 1 920) , p. 64 1 . Nicodème ne connut pas personnellement Païsij, mais l'admirait par la réputation qu'il avait laissée à l'Athos. Dans la lettre inédite de Nicodème au métropolite de Hongrovlachie du 26 janvier 1 805, égarée dans les archives du monastère d'lviron, nous lisons : "Exw l&amieav axéatv :n:eor; -rovr; d:n:o BAaxlar; àbeÂtpovr; povaxovr;, oewv mhov r; UrJpeia :n:oÂÂà lxov-rar; :n:eé:n:ov-ra povaxoir;, "al pvew­ btav, wr; Uye-rat, acflCov-rar; "aÂoyeet"�"· ijv àvepa$av-ro è" TOV véov tpWTIUToV njr; BAaxlar; Ilalatov è"elvov 'PTJ�tl -roii :n:avv cp yéea r; èb607Jaav, olpat, al oee"­ -roi "oÂ:n:ot -roii 'APeaap. Cf. MOINE THEOKLITos DwNYsiATrs, "Aytor; Nt"6b7Jpor; 0 'A ytO(!ÛTTJÇ. '0 pîo ç "ai TÙ leya TOV 1 749- 1809, Athènes, 1 959, pp. 1 0 1 , 1 25. 29. Skaz;anie o .rtranstvii, Il, p. 1 1 7. 30. Pisjma Svjatogorca, p. 256. 3 1 . Ibid., p. 449. ,

1 68

A.-É. TACHJAOS

Les liens entre moines grecs et russes se faisaient plus étroits encore dans les expressions de la vie spirituelle. Les pères spirituels des deux groupes avaient une profonde influence sur les moines hagio­ rites en général et se faisaient les hérauts vivants de la théorie selon laquelle la Sainte Montagne est la commune patrie spirituelle de tous les moines, indépendamment de leur appartenance ethnique. Des figures spirituelles comme le russ e Arsenij 32 et l'higoumène grec du Rossikon Gerasimos 33 jouissaient de la commune estime de tous les hagiorites. Les Russes qui venaient à la Sainte Mon­ tagne reconnaissaient la supériorité des moines grecs 34 et n'hési­ taient pas à déclarer la supériorité du monachisme hagiorite sur le monachisme russe 35• Quant aux Grecs, ils recevaient les Russes comme d'authentiques fr ères, fréquentaient leurs liturgies 38, et chaque fois que la nécessité l'exigeait, leur accordaient les églises de leurs monastères afin qu'ils y célèbrent en slavon 37• De leur côté, les Russes, surtout les Grand-Russiens, s'efforçaient d'apprendre la langue grecque 38, et les moines grecs le russe 39• Ces relations réduisaient au minimum les sentiments chauvinistes et assuraient partout la coexistence dans la paix des Grecs et des Russes à l'Athos. Seuls les Petit-Russiens de la skite du Prophète É lie continuaient à cultiver un esprit nationaliste qui d'ailleurs ne visait pas tellement les Grecs que les Grand-Russiens 4 0 • Au monastère de St. Pantéléi­ mon régnait une tout autre atmosphère comme nous le révèle

32. Cf. Skazanie o stranstvii, II, pp. 1 1 7- 1 2 1 . 33. Ibid., IV, pp. 260-264. 34. Ibid., IV, pp. 2 19, 243. 35. « Il nous faut reconnaître qu'à tout point de vue, l'ascétisme hagiorite est supérieur à notre ascétisme russe, si nous les considérons tous deux rigoureusement et en opposition ». Pisjma Svjatogorca, p. 332. 36. Cf. « Christianskoe Ctenie », 1 89 1 , I, p. 529 ; cf. Skazanie o stranstvii, IV, p. 242. 37. Pisjma Svatogorca, p. 392. Le métropolite grec Gerasimos, qui se trouvait être exarque patriarcal à la Sainte Montagne en 1 835 (Cf. K. DELIKANrs, Ilee'Y(!aqJtl(O Ç

"lT
dejateljnostj igumena russkago Pantelejmonovskago Monastyrja svjaséenno-archimandrita MakarijJ (Suikina), St-Pétersbourg, 1 895, pp. 1 34- 1 55. 39. Cf. Pisjma Svjatogorca, p. 193. 40. Cf. Skazanie o stranstvii, I I, p. 1 1 7.

CO NTRO VERSES ENTRE GRECS E T RUSSES À L'A THOS

1 69

( 1 847) encore le hiéromoine Sérafim : « Chaque fois que j e me trouvais ici (à la skite du prophète É lie) , toujours l'un des frères faisait observer ironiquement qu'au Rossikon, nous nous trouvions sous la coupe des Grecs et sous leur dépendance immédiate, alors que c'est grâce à nous uniquement qu'ils peuvent maintenir le monastère en vie. .. Si les Grecs nous opprimaient réellement, on se demande pourquoi nous aurions décidé de vivre au Rossikon ? Uniquement pour porter notre croix, quelque lourde qu'elle soit. Quel intérêt à vivre dans l'insubordination et dans l'indépendance ? En tout cas, il faut reconnaître sincèrement qu'auprès des Grecs et avec les Grecs, nous vivons dans une paix totale et dans des rela­ tions mutuelles fondées sur la sincérité et la charité chrétienne, de telle sorte que nous sommes étonnés et surpris de la chance que la Divine Providence nous a réservée. Il est loisible à chacun de dire ce qu'il veut. Pour nous, le Rossikon est un véritable paradis. Ce qui se passera ici avec le temps ne nous intéresse pas, car pour nous, seul le présent compte, tandis que l'avenir se trouve dans les mains de Dieu » 41• Ces paroles constituent le plus beau témoignage du degré de perfection auquel avaient atteint les rapports entre moines grecs et russes au Rossikon. Les Grecs n'exerçaient aucune pression à l'endroit des Russes, et ces derniers se comportaient avec des sentiments d'humilité et de gratitude envers les premiers, car ils les avaient accueillis dans le monastère que la pratique de la charité chrétienne avait transformé en paradis sur terre. *

*

*

La cohabitation de moines dans un même monastère engendre une foule de problèmes, surtout quand les moines proviennent de pays différents. La différence de mentali.té, de mœurs et de cou­ tumes, d'instruction et d'éducation se dresse en quelque manière en facteurs défavorables à une coexistence paisible à l'intérieur d'une même clôture. Il était donc naturel que la cohabitation de Grecs et de Russes au monastère du Rossikon présentât non seule­ ment les difficultés habituelles des autres monastères où résident des moines de même nationalité, bien que de provenance géographique peu différente, mais en outre elle suscit a des problèmes qui peu

à

41.

Pisjma Svjatogorca, pp.

408-409.

1 70

A.-É. TA CHIA OS

créèrent une situation insupportable. Ces difficultés se manifestèrent déjà dès les premières années de l'arrivée des moines russes au monastère. Les habitudes et la conduite des Russes paraissaient étranges aux Grecs, spécialement pour ceux que ni leur vie spiri­ tuelle, ni leur apparence ne distinguait 42• La façon de sonner les cloches chez les Russes 43, les différences dans le rite de célébrer l'office 44, les vêtements des Russes 46 de même que leur nourri­ ture 46 créaient du neuf dans la vie des hagiorites, dont beaucoup pouvaient croire que les Russes introduisaient dans le monachisme athonite de nouvelles coutumes. Les us des Grecs ne paraissaient pas moins étranges aux Russes, spécialement leur psalmodie qu'ils supportaient difficilement 47 • Plus les Russes se multipliaient, plus apparentes se faisaient ces différences. Et tandis que pour les autres nations de la Sainte Montagne, Grecs, Serbes, Bulgares et Rou­ mains, les us et coutumes étaient plus au moins communs - , car ces derniers conservaient les communes traditions et la mentalité byzantino-orientale - , les Russes, abstraction faite de leur homo­ généité ethnologique avec les autres slaves, se dressaient en un groupe distinct, et au lieu de se fondre dans la communauté hagio­ r ite, maintenaient au contraire leurs habitudes inaltérées. Les autres se conformaient à la tradition hagioritique, tandis que les Russes introduisaient leurs propres éléments culturels dans cette vie. Cela apparaît surtout dans les bâtiments russes de l'Athos, qui viennent rompre l'harmonie du style architectural dominant : byzantin et balkanique, et principalement dans l'iconographie, qui se basait presque exclusivement sur les modèles de l'art religieux italien du xv m e siècle. Le développement de l'iconographie russe à l'Athos ne fut pas accueilli avec faveur par les Grecs, qui la consi­ déraient d'un œil soupçonneux, et les plus ouverts d'entre eux aux problèmes théologiques ne cachaient pas leur désapprobation 48• A tout ce qui précède, on peut ajouter aussi l' attitude générale des Russes, qui pouvait susciter, chez les moines grecs de la Sainte Montagne, de la méfiance et des soupçons. Elles ne restèrent pas 42 . 43. 44. 45. 46. 47. 48.

Cf. Skazanie o stranstvii, IV, p. 220. Cf. Pisjma Svjatogorca, pp. 1 48- 1 49. Ibid., pp. 240-242. Ibid., pp. 243, 308-309. Ibid., pp. 392-393. Ibid., pp. 242-243. Ibid., pp. 292-296.

CO NTRO VERSES ENTRE GRECS E T RUSSES À L'A THOS

171

non plus inaperçues de quelques moines, les tentatives de visiteurs russes de dérober des manuscrits aux bibliothèques des monastères : nous en avons le témoignage dans une décision catégorique prise par le monastère de Dionysiou d'interdire l'accès de leur bibliothèque aux Russes 49 • Ce fut manifestement la cause de l'échec de la mis­ sion scientifique qu'entreprit le professeur Grigorovié, de l'Aca­ démie de Théologie de Kazan ; il visita la Sainte Montagne en 1 849, et ne trouva pas de moine disposé à l'aider 50• Bien qu'il soit vrai que les moines généralement ignoraient la valeur des manuscrits qu'ils possédaient 51 , l'intét êt suspect que leur pm taient les Russes ne leur plaisait pas. Un autre facteur qui contribua à la création d'un climat d'hosti­ lité envers les Russes, fut l'arrivée de Russie de nombreux pèlerins russes. Vers le milieu du x1x e siècle, les pèlerinages des Russes aux Lieux Saints et à la Sainte Montagne furent organisés systématique­ ment, et des navires russes déversaient régulièrement des centaines de pèlerins sur les rivages hagioritiques. Ainsi, par exemple, en juillet 1 844, débarquèrent au monastère de St. Pantéléimon environ 600 pèlerins russes 52• Ces arrivées de pèlerins, qui continuèrent par après 53, créent de l'inédit à la Sainte Montagne, où les pèlerins de Grèce et des autres pays balkaniques étaient chaque année très rares. De nombreux pèlerins russes, séduits par la vie hagioritique, restaient à l'Athos, décidés à vivre la vie monastique auprès de leurs compatriotes 54• Ils n'étaient pas rares ceux d'entre eux qui laissaient en Russie des affaires personnelles et familiales en suspens. La conséquence en était parfois que ces problèmes absorbaient j usqu'à la Sainte É, pistasie elle-même, laquelle opposait alors quelque déplaisir à ces entrées des Russes dans la vie monastique 55• Chez 49. Ibid., pp. 1 23- 1 25. 50. Ibid., pp. 264-265. 5 1 . Ibid., pp. 305-306. 52. Ibid., p. 207. 53. Ibid., pp. 448-450. 54. Les Russes étaient fort impressionnés par le fait qu'à l'Athos, il n'y avait pas de femmes ; aussi les excentricités apportées par le monachisme s'y montraient-elles dans leur plein épanouissement. Cf. Pisjma Svjatogorca, pp. 64-65. 55. Sur les raisons qui poussaient les Russes à s'établir sur la sainte Montagne, l'aspect de leur vocation monastique, et les problèmes qui se posaient aux autorités monastiques de l'Athos, cf. Pisjma Svjatogorca, pp. 330-344 ; cf. Letopisj russkago Sv. Andreevskago Skita na Ajone ( 1 84 1 - 1 863), St-Pétersbourg, 1 9 1 1 , pp. 88-89 et K. LEONTJEV, Sobranie sotinenii, t. V., Vostok, Rossija i Slavjanstvo, Moscou, 1 9 1 2 , pp. 82-84.

1 72

A.-É. TA CHIAOS

les Grecs, cet attrait pour les monastères, qui existait en Russie pendant le xrx e siècle, était pratiquement inconnu, ainsi que le développement vraiment étonnant du pèlerinage. De là naquit ce type spécial du pèlerin du monde orthodoxe (strannik) dont la seule fonction dans la vie est d'aller de mon astère en monastère pour vénérer les saintes icones et les reliques 58• L'ignorance de ce mouve­ ment donnait lieu à de fausses interprétations et souvent aussi à une compréhension erronée des désirs des Russes. Les pèlet ins retournant en Russie ne manquaient pas de raconter avec enthousiasme à leurs compatriotes, leurs impressions de la Sainte Montagne, et les plus érudits d'entre eux les publiaient dans des revues ecclésiastiques et dans les journaux. L'influence sur le pieux peuple russe était étonnante et entraînait non seulement un accroissement du flot des pèlerins à la Sainte Montagne, mais aussi des candidats au monachisme. Les « Lettres d'un hagiorite » du hiéromoine Sérafim trouvè1 ent un écho particulier : avec élégance et profonde piété, elles décrivaient et louaient la vie monastique à l'Athos 57• Ainsi, peu à peu le nombre des moines russes au monastère du Rossikon se mit à croitre. En 1 846 déjà, il comptait cinquante moines russes 58• En même temps, des aides financières venant de Russie commencèrent à arriver pour les moines russes. Cela avait son bon côté pour le monastère du Rossikon qui était noyé de dettes ; mais cela dissimulait aussi de nombreux dangers qui se révélèr ent par ap ès dans toute leur acuité. Si bien qu'en 1 843, on en arriva à solliciter auprès de l'empereur Nicolas J er l'obtention d'une aide économique pour le monastère, et que l'auto­ risation fut accordée aux moines du Rossikon de faire des collectes tous les trois ans en Russie 59• La quête commença à rapporter des revenus notoires 60 et le monastère connut un beau redressement économique. Pauvre j usqu'alor s, le monastère de St. Pantéléimon se mit très vite à rivaliser en richesses avec les autres couvents de la Sainte Montagne, grâce à l'argent russe 81. 56. En ce qui concerne la description de ces pèlerins, cf. W. H. DIXON, La Russie libre, (trad. E. Jouveaux) , Paris, 1 873, pp. 43-50. 57. Sur l'influence de ces lettres en Russie, cf. A. DMITRIEVSKIJ, Russkie na Afone, p. 95. 58. Cf. Pisjma Svjatogorca, p. 296. 59. Ibid., p. 63. 60. Ibid., p. 1 1 4 ; cf. A. DMITRIEVSKIJ, o.c., pp. 92-94. 6 1 . Ibid., p. 235. L'amour des moines russes pour l'argent et leurs efforts véhéments à le posséder appelaient la profonde déception du hiéromoine Spiridon, qui écrivit les

CO NTRO VERSES ENTRE GRECS E T RUSSES À L'A THOS

1 73

Les premiers facteurs qui influencèrent de façon décisive l'amé­ lioration des contacts entre moines grecs et russes de St. Pantéléimon étaient : a) l'accroissement notoire des moines russes et b) l'impor­ tante aide économique de la Russie. Des sentiments et des idées non explicités ou latents commencèrent de jour en jour à donner des signes évidents de leur présence. L'orgueil nationaliste des Russes n'acceptait aucun compromis. Le moine russe était parfaitement conscient de ce qu'il était citoyen d'un empire riche et puissant, et de ce que lui seul, au milieu de ses frèr es des autres pays balkaniques à la Sainte Montagne, était libre et non asservi aux Turcs. Ceci lui conférait un prestige particulier devant les autmités turques, et, tandis que les autres moines les redoutaient, lui les méprisait pro­ fondément 82• D'autre part, l'argent qui arrivait en abondance de Russie, donnait au moine russe des possibilités comme à aucun moine d'une autre nation à l'Athos. L'athonite russe était porté par un esprit de messianisme national. Avec une forte tendance à la contemplation mystique du pragma­ tisme historique, il voyait dans sa propre pr ésence à l'Athos une volonté de la Divine Providence. Les circonstances difficiles du renouveau du monachisme russe à la Sainte Montagne revêtent presque dans la conscience russe l'image des pénibles pérégrinations d'Israël. « Des peuples entiers trouvent à la Sainte Montagne un refuge dans les monastères et les skites. Seuls nos Grand-Russiens n'ont pas de vrai refuge pour eux-mêmes >> 63• Mais la Très Sainte Vier ge, « la protectrice éternelle de la Sainte Montagne tout en­ tière 84, apparaît à présent comme la protectrice insigne des moines

lignes suivantes sur les scandales qu'il rencontra au Rossikon : « Troisième scandale, le plus grave : l'argent, l'argent, toujours l'argent. Combien de fois, j'ai essayé de causer à cœur ouvert avec quelques moines, mais toujours je leur cédais, parce qu'ils se mettaient en colère. Je n'ai pas vu là-bas de grands saints. Si j'entrais dans l'intimité de quelques saints personnages, j'étais vite désenchanté, parce que, avec tous leurs exploits spirituels, il leur manquait le côté moral de la vie, et cela se voyait surtout dans leurs rapports avec

Mes missions en Sibérie, p. 36. 62. Cf. Pisjma Svjatogorca, p. 333. 63. Skazanie o stranstvii, II, p. 1 1 8. 64. La Très Sainte Vierge est regardée depuis

leurs proches ».

Sainte Montagne et de ses moines.

toujours comme la protectrice de la

Les hagiorites appellent la Sainte Montagne « le

jardin de la Très Sainte Vierge ». Selon la tradition, la Sainte Vierge veille sur la Sainte Montagne. Cf.

Socinenija prepodobnago Maxima Greka (édition de l'académie théologique 1 862, pp. 1 09- 1 1 5 ; cf. V. BARSKIJ, Tri drevnych skazanija o sv.

de Kazan) t. I I I, Kazan,

1 74

A.-É. TA CHIAOS

russes, et, en couronnant leur piété et leurs peines dans la vie monas­ tique, elle devient leur mère ». « Personne ne peut nous chasser de la Sainte Montagne, parce que, plus que toutes les autres nations, sur la Sainte Montagne, la Reine des cieux nous aime. Et cela, parce que nous sommes du pays le plus lointain, que nous avons quitté notre patrie heureuse, l'illustre et riche Russie, et les monas­ tères russes riches et paisibles. Nous avons quitté notre Père et notre protecteur, l'empereur et tsar de Russie, très pieux et aimé du Christ, et nous sommes venus sous le joug pesant des Turcs dans ce pays éloigné ; nous payons un lourd impôt aux Turcs et en plus, nous sommes sujets aux persécutions de la part de nos frères >> La Très Sainte Vierge punit les moines grecs de St. Pantéléimon parce qu'ils ont chassés les Russes qui vinr ent avec Anikita en 1 835 66 • Des légendes sur des apparitions miraculeuses de la Très Sainte Vierge à des moines grecs, où elle leur découvrait son amour parti­ culiei pour leurs frères russes, corroborent au mieux leurs opinions. Nous trouvons particulièrement typique ce récit d'une apparition à un moine grec, que les hagiorites russes racontent complaisamment déjà en 1 844 : en face du moine grec, apparaît le chœur des saints hagiorites qui monte de la terre jusqu'au ciel. Le coryphée en est la Très Sainte Vierge tenant un sceptre royal. Derrière elle sont rangés d'abord les Russes, puis les Bulgares et les Serbes, et enfin, les derniers de tous, les saints grecs. Le moine naïf s'étonne de ce que les Grecs, dont la Sainte Montagne est l'héritage se trouvent les derniers, et qu'aux premières places, on voit les derniers venus. Une voix du ciel donne la réponse à sa question : « C'est vrai que cet endroit vous appartient, mais c'est ce motif qui justement amoin­ drit la valeur de votre ascèse. Car tandis que vous vous trouvez paisiblement dans votre patrie, les Russes, nouveaux venus, endurent ici nombre de difficultés au milieu de vous, et c'est ce qui les grandit tout spécialement aux yeux de la justice divine » Ce récit est le témoin manifeste d'une nouvelle étape dans le développement de la croyance russe d'être l'obj et d'une prédilection spéciale de la Très Sainte Vierge. Ici la vie spirituelle intime du moine russe corn-

65•

87•

gore Ajonskoj,

Moscou, 1 895, et

Skazanija o zemnoj iizni Presvjatoj Bogorodicy,

1 897, où l'on trouve dans les pages 3 1 9-372 une bibliographie exhaustive. 65. 66. 67.

Skazanie o stranstvii, II, p. Ibid., II, pp. 1 42 , 1 5 1 . Pisjma Sf!iatogorca, p. 233.

1 1 9.

Moscou,

CO NTRO VERSES ENTRE GRECS E T RUSSES À L'A THOS

1 75

menee à échapper aux communes mesures, et il constitue de par sa nationalité un élément particulier dans l'ensemble des moines de l'Athos. Le facteur personnel diminue de plus en plus et la pro­ tection divine qui couvre le groupe ethnique russe dépasse les frontières de la réalité du monde présent. Il y a déjà une diffé­ rence spirituelle sensible entre les j eunes moines russes de l'Athos et les contemporains de Païsij Velickovskij et ce fait est digne d'inté­ rêt 6 8 • Ce dernier venait chercher à la Sainte Montagne l'hésy­ chasme byzantin authentique, et, tout empreint d'humilité, il s'est efforcé de pénétrer l'esprit du monachisme hagioritique 6 9• A présent les Russes se mettent à manifester clairement une fierté nationale, qui, en s'étendant aux couches idéologiques de leur vie religieuse, les a écartés non seulement de la tradition byzantino-hagioritique des Grecs, des Serbes et des Bulgares, mais encore de l'esprit du pr agmatisme historique dans lequel ils vivaient. Ces idées qui peu à peu créaient un fossé entre eux et les Grecs, croissaient de j our en jour systématiquement, jusqu'à ce que différents incidents extérieurs leur confèrent leur aspect définitif, conforme aux visées illusoires du messianisme slave. C'est sous cet appareil que nous trouvons les thém ies des hagiorites russes, peu d'années avant la révolution, dans le prologue d'une chronique de la skite russe de St. André 7 0 • Le prestige dont la Russie jouissait en Orient, en tant que grande puissance chrétienne, n'échappait pas à l'attention des hagiorites russes. Dans les pays d'Orient où les Russes s'installaient, ils étaient l 'objet d'une a ttention et d'égards particuliers 71 • La Russie est 68. Ce qui est étrange, c'est qu'un messianisme ethnique d'un tel aspect ne se présente ni chez les moines grecs, ni chez les Serbes, Roumains et Bulgares, qui vivaient dans l'enthousiasme fanatique que créaient les luttes pour la régénération ethnique de leurs pays. 69. Cf. G. FLOROVSKIJ, Puti russkago bogoslovija, Paris, 1 937, pp. 1 25- 1 2 7 . 70. « L'histoire d e l a Sainte Montagne n'entre p as dans l e champ d e nos recherches, mais puisque l'accroissement des Slaves sur la Sainte Montagne est lié étroitement à l'histoire de la fondation et du développement de notre skite, nous rappelerons pour la consolation et l'édification de nos compatriotes que le peuple slave, de tout temps, a été choisi par Dieu, pour servir de rempart à l'Orthodoxie en Orient. C'est ce qui apparaît dans l'épître du saint apôtre Paul aux Thessaloniciens, c.à.d. les Macédoniens, qui à cette époque étaient de sang slave, et plusieurs historiens estiment que vers 300 A. C. la plupart des Macédoniens étaient encore slaves, et même ils croient qu'Alexandre le Grand était de sang slave ». Letopisj Sv. Andreevskago Skita, p. 8. 7 1 . Cf. « Christianskoe C tenie », 1 89 ' , I, pp. 1 1 3, 534-53 7 ; II, pp. 467-469 ; cf. Pisjma Svjatogorca, p. 2 75 .

1 76

A.-É. TA CHIAOS

respectée non seulement par les Slaves de la péninsule balkanique, apparentés aux Russes, mais aussi par les Grecs qui dès les débuts comptaient sur son appui 72• Souvent les moines grecs, dans leurs kellia, suspendaient aux murs avec respect des portraits des membres de la famille impériale russe 73• Le moine hagiorite russe qui entrait dans la communauté monastique de l'Athos n'oubliait pas, ne fût-ce qu'un instant, son appartenance au pays des tsars, dont il était fier : « Oh ! Il n'existe pas parmi les plaisirs terrestres de joie plus belle et plus sai nte que d'avoir notre tsar ! C'est une joie universelle, pour les laïcs comme pour notre frère moine, car tous, nous sommes les enfants de notre père, le tsar, et les membres de la famille russe qui est sienne. Nous sommes russes aussi bien en R ussie que sur cette terre de l'Athos 74 ». Ces sentiments nationalistes et cette manière de voir des Russes de l'Athos ne pouvaient pas ne pas attirer l'attention de Saint­ Pétersbourg, surtout quand on vit le nombre de ces moines aug­ menter considérablement. Saint-Pétersbourg voyait avec faveur l'activité de la « Mission ecclésiastique Russe » à Constantinople, Jérusalem et Athènes et appuyait par tous les moyens l'extension de ces fondations ecclésiastiques, qui servaient indirectement les visées politiques de la Russie en Orient 76• Ainsi donc, les nom­ breuses arrivées de moines russes à l'Athos ouvraient de nouvelles voies aux vues expansionnistes de l'empire. L'Athos acquit un intérêt particulier aux yeux de Saint-Pétersbourg, dès que les infor­ mations sur la Sainte Montagne ne vinrent plus uniquement de moines pèlerins, qui plaçaient au premier plan la vie spirituelle de la cité monastique, mais lorsqu'elles é manèrent également de personnes capables d'apprécier la situation sous d'autres points de vue 76, Avec les simples pèlerins, on vit arriver à la Sainte Mon­ tagne des figures notoires de la hiérarchie nationale russe. Leur visite se chargeait d'une signification toute spéciale, car, d'une part, elle contribuait à l'affermissement des sentiments nationalistes des

72. 73. 74. 75.

Cf. Pisjma Svjatogorca, p. 373. Ibid., p. 3 78. Ibid., p. 1 50. Cf. M. METAXAKIS, To "Aywv vOeo ç "al 1] ewat"fJ :n:oJ.. t-rt"fJ iv 'Ava-roJ..ji, Athènes, 1 9 1 3. 76. Cf. v. g. les impressions de V. Davydov après sa visite au Rossikon chez A. DMI• TRIEVSKIJ , Jùtsskie na Ajone, p. 84.

CO NTRO VERSES ENTRE GRECS E T RUSSES À L'A THOS

177

moines russes, e t d'autre part, elle offrait aux visiteurs d e marque l'occasion d'apprécier les possibilités de raviver l'influence russe parmi les moines, en cet endroit si important du point de vue straté­ gique. Ainsi, en 1 845, la visite du grand-duc Constantin Nikolaeviè laissa sur les hagiorites russes une vive impression 77• Quatre ans plus tard, le consul de Russie à Constantinople V. P. Titov, visita la skite de St. André, accompagné de treize membres de la Mission russe, parmi lesquels le célèbre spécialiste de l'Orient chrétien A. N. Muravj ev, qui joua un rôle significatif dans le développement de cette skite 78• En 1 866 arriva à St. Pantéléimon le général N. P. lgnatiev. « Cette visite non seulement augmenta l'importance de ce couvent, mais lui donna l'occasion de devenir l'intermédiaire pour les relations bien connues entre la sainte Montagne et les délégués des administrations publiques de la Russie. C'est ainsi que ce monastère devint presque le contrôleur de certaines mesures qui eurent une influence sur la destinée de l'Athos même, bien que dans le passé, le Rossikon semble avoir quelquefois exercé ce rôle, mais pas avec la même force que maintenant )) 7 9• La renaissance du nationalisme des moines russes connut son apogée lors de la visite du grand-duc Aleksej Alexandroviè en 1 867 80• Le couvent de St. Pantéléimon se présentait déj à manifestement alors comme un couvent russe, et ceux qui y exerçaient un rôle de premier plan étaient exclusivement les hiéromoines russes Ieronim 81 et Maka­ rij 82• Ce dernier devint le r emplaçant de l'higoumène grec, Gera77. Cf. principalement le rapport de sa visite dans Russkij monastyrj sv, velikomu&nika i celitelja Panteleimona, Moscou, 1886 ( 7 • éd.) , pp. 1 26- 1 35. 78. Cf. Letopisj Su. Andreeuskago Skita, p. 98. 79. Russkij Monastyrj, p. 1 60. Sur les relations du Rossikon avec les autorités hagio­ ritiques, et spécialement sur sa collaboration avec les diplomates du gouvernement russe, cf. A. É. TACHIAos, To Tewgytavt"ov Z�7:1]p.a ( 1 868- 1 9 1 8 ) . Evp.{3o).� elç -,;�v lcrroglav T:ijç ewat"ijç :n:oÂtT:t"ijç iv 'Aylcp "Oget, Thessalonique, 1 962, passim. 80. Cf. Russkij monastyrj, pp. 1 35- 1 59. 8 1 . Ieronim était le père spirituel du Rossikon et le maître absolu pour la russification complète du monastère. Pour sa biographie, cf. A. DMITRIEVSKIJ, Russkie na Ajone, pp. 87 et sg. 82 . Ce fut le premier higoumène russe du monastère. Fils d'une riche famille, il se fit distinguer par ses vertus et ses dons spirituels, mais ses activités furent presque toujours dictées par Ieronim, sous l'influence duquel il vécut la plus grande part de sa vie. Les meilleurs renseignements biographiques sont ceux de 1. F. KRASKOVSKIJ, Makar ij Ajonskij igumen i svja!&nno-archimandrit afonskago Sv.-Panteleimonova monastyrja, Moscou, 1 889, et DMITRIEVSKIJ, o.c., qui est le plus complet et le plus aytématique.

1 78

A.-É. TACHIAOS

simos, qui dut demeurer en marge au point de n'être même pas invité à figurer sur la photo commémorative de la visite du grand­ duc 83 • Tous ces comportements et ces manifestations des Russes ne pouvaient pas ne pas attirer la défaveur des moines grecs. Les tentatives d'extensions successives des Russes sur la péninsule atho­ nite devinrent ainsi de plus en plus apparentes. Le nombre des moines russes se multipliait de jour en jour, au point que se posait spontanément la question de cette affluence, alors que dans leur pays, il y avait des centaines de monastères bien organisés. L'afflux était tel que, en 1 868, l'ambassadeur Ignatiev lui-même, qui avait favorisé l' extention des Russes à l'Athos, fut contraint de prendre des mesures pom contrôler leur séjour 84 • On en était à ces indices indéniables de la tendance à russifier les couvents grecs de l'Athos lm sque, en 1 860, l'archéologue et académicien P. 1. Sevastianov 8 6 qui résidait à St. André, fit des démarches, accompagnées d'impor­ tantes distributions de roubles, pour russifier le monastère de Kout­ loumousiou. Ce ne fut qu'en dernière instance, et sur l'intervention de l'ambassade grecque à Constantinople, que ces proj ets furent arrêtés, mais l'impression qui en résulta fut très défavorable 8 8 • Si les événements que nous venons de mentionner influèrent sur les contacts entre les hagiorites grecs et russes en général, ils influè­ rent encore beaucoup plus, comme on doit bien s'en douter, sur les moines grecs et russes qui cohabitaient à St. Pantéléimon. En juin 1 859, l'archimandrite Antonin Kapustin constatait déjà l'acuité du problème de cette coexistence. Tenant compte des différents points de vue énoncés alors sm le problème, il avait exprimé son opinion en écr ivant entre autres ceci : « La cohabitation des Grecs et des Russes à l'Athos, utile pour le monachisme russe dans son ensemble, ne peut certes être remplacée par rien. Cette cohabitation est aussi utile pour le monachisme grec )) 8 7 • Cette constatation de Kapustin révéla sa sagesse lorsque, peu après, la cohabitation fut devenue tragique. L'attachement des moines russes aux visées impérialistes Russkij Monastyrj, p. 1 4 1 . Tà "Ay10v �O(!oç, p . 2 08. Letopisj Sv. Andreevskago Skita, p. 203 et sq. G. SMYRNAKis, o.c., p. 1 94 ; cf. Chr. KTENA S, "Anavra -rà èv 'Ay lcp wO(!eL le(!à 'XaOw(!llp.a-ra, Athènes, 1 935, pp. 436-442. 87. Zametki poklonnika sl/iatoj gory, dans « Trudy Kievskoj Duchovnoj Akademii », Cf. Cf. 85. Cf. 86. Cf. 83.

84.

G . SMYRNAKis ,

1 860, 1 • partie, p. 1 65.

CONTRO VERSES ENTRE GRECS E T RUSSES À L'A THOS

1 79

de Saint-Pétersbourg transforma l'Athos, de lieu de pnere et de silence qu'il était, en un terrain de disputes politico-nationales. Les hommes spirituels, qui n'étaient du reste nombreux ni dans un parti ni dans l'autre, n'an ivèrent pas à conserver l'équilibre entre les deux nationalités, et la situation échappa jour après j our à leur contrôle 88• Le monachisme 1 usse du XIX e siècle, si florissant dans la vaste Russie, ne put malheureusement pas j ustifier par sa renaissance à l'Athos, les espoirs qu'il avait suscités. Il faut souhaiter pour­ tant que l'avenir puisse apporter un jour cette renaissance sans l'ombre de tendances nationalistes.

88.

Cf. A.

RILEY, Athos or the Mountain of the Monks,

Londres,

1 887, pp. 241-250.

x

SVILUPP I TEOLOGICI NELL' ARTE PITTORICA DELL' ATHOS del R.P. G. VALENTIN!, S.J. Palermo

A repubblica monastica del Monte Athos, il più grande complesso del genere in tutto il mondo cristiana, va anche giustamente rinomata come uno dei più grandi complessi artistici, specialmente pittorici, del mondo. Esso non puà esser catalogato se non nel grande capitolo che, per ragioni piuttosto di ispira zione e di stile che non geografiche, si chiama dell' arte bizantina. Tuttavia, dei cinque secoli della sua storia, soltanto il primo puà con una certa precisione portare il nome di bizantino, poiché solo esso, fra il sec. XIV et il xv, cade in epoca in cui ancora Bisanzio poteva essere, come la capitale dell' Impero, cosi anche la capitale dell' arte che da essa prese il nome. Vero è che l'arte bizantina non mori con la caduta dell' Impero. Possiamo anzi dire che, se non sempre stilisticamente, almeno concettualmente, l'arte bizantina in quei secoli di sopravvivenza giunse a certe mete di perfezione a cui non era giunta in epoca imperiale. Non accenniamo tanto alla raffinata eleganza dell' arte iconaria russa, né alla positiva e pregevole introdu zione di forme rinasci­ mentali, né ali' assun zione di validi concetti dai pensiero e dall' arte occidentale, come si verificà nei Balcani e ncllo stesso Monte Athos, e ancor più in V enezia e nei suoi stabilimenti per opera dei pittori detti « cretesi » . Si tratta principalmente della introdu zione di nuovi soggetti e dello sviluppo di antichi soggetti con più profonde o complete conce zwm. Di tale sviluppo non possiamo certo asserire che l'Athos sia

L

1 82

G. VALENTIN/

stato l'unico focolaio d'origine e forse nemmeno il principale ; talvolta per mancanza di sufficiente documentazione dell' arte post-bizantina d'altri paesi, talvolta per l'incertez za sulla precisa d atazione delle singole opere d'arte o della lora attribu zione ad autori sufficientemente noti per poterci guidare a rintracciare le origini 1• Sarà invece casa più sicura, e anche giudizio più completa sotta agni rispetto, definire il Monte Athos come un centra rac­ coglitore e distributore di tutte le correnti antiche e nuove del­ l'arte tardo-bizantina e post-bizantina. Basta ricordare la svaria­ tissima provenienza dei monaci che vi si ritiravano (gli stessi nomi di taluni monasteri, o almeno la lora storia l'attestano) ; inoltre, l'interessamento di sovrani o principi di vari pacsi ortodossi che vi mandavano i lora sussidi e i lora doni : si puà anche sup­ porre che vi mandassero lora artisti, e che questi stessi, o altri, ritornando ai lora paesi, vi ritornassero maturati da nuove le zioni e nuove esperien ze. Potremmo citare per esempio il casa ben controllato del pittore cinquecentesco Onofrio di Berati in Albania che vediamo attivo non solo in patria, ma anche a Kastoria e forse all'Athos 2• Va soprattutto ricordato un argomento di interpretazione gene­ rale e capitale per l'arte bizantina : i pittori per lo più erano preti, monaci o psalti, che, per divozione o per sopperire alle proprie necessità a cui l'altra professione non sopperiva, l'affiancavano con quella della pittura ; essi erano dunque introdotti e costan­ temente ispirati nell' arte lora dall' istru zione e suggestione poetica e melodica e coreografica della liturgia ; anche nel casa che fossero dei semplici laici, quella stessa rimaneva la lora fonte principale, ché altre difficilmente ne avrebbero potuto avere. ln centri come l'Athos, dave la vita liturgica fioriva nella sua interez za, dave la dottrina sacra era coltivata, dave tutto respirava nella tipica atmosfera ascetica e contemplativa, l'artista, ivi venuto

1 . Anche gli stessi affreschi dell' Athos (per non parlare delle icone e altre opere d'arte mobili) non sono tutti datati né tutti con precisione databili. - V. MILLET, Morwments de l'Atlws, 1, Les Peintures, Paris, 1 927. Di quest' opera ci serviremo corrente­ mente, come della meno incompleta, benché illustrata con tecnica antiquata e scadente. 2. Su Onofrio v. VALENTINI, Precisazioni intomo al pit tore albanese meta-bizantino Onofrio, nella riv. « Shêjzat » (Roma) , VI, 5-6 (mag.-giu. 1 962) ; sulla sua presenza ali' Athos riparlerô ivi in seguito, in base a considerazioni di indole stilistica.

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI T TORICA DELL' A THOS

1 83

a imparare o a lavorare, o ivi divenuto tale, non aveva nulla da invidiare alle condizioni degli artisti bizantini dell' epoca classica ; piuttosto, avendo sottomano esempi dell' ultima epoca bizantina in cui i soggetti erano trattati con tutti gli arricchimenti di contenuto e di forma che la tradizione aveva accumulati, era nello stato d'anima migliore per perfezionare ulteriormente, con quelle sole limitazioni che la teologia stessa o la liturgia post-bizantina si travo ad avere nel suo isolamento. Del resto non possiamo dire che i cretesi, ben più aperti ad acquisizioni di provenienza occiden­ tale, abbiano saputo farne degli arricchimenti organici e quindi artisticamente validi ; fa forse onorevole eccezione il Theotocopulo, conosciuto come Il Greco, benché si passa dire ch'egli abbia donato più dell' Oriente all' Occidente che non viceversa. Vorremmo osare, nella nostra analisi, mettere in rilievo quanta, non nello stile ma nel contenuto, si trova di nuovo nella pittura sacra del Monte Athos a confronta con la pittura classica bizantina, e, dave ci sarà possibile, mettere in speciale rilievo quello che ivi si trova asserito, per quanta sappiamo, per la prima volta. Il materiale potrà essere distribuito nelle seguenti categorie : concetti teologici, personaggi, storie bibliche, storie ecclesiastiche. Le conce zioni teologiche possono svilupparsi in certe speciali composi zioni, oppure nella presentazione con speciali attributi della Divinità, delle Tre Divine Persan e, dei personaggi aventi posizioni chiave nella storia della Rivelazione e della Redenzione. Una composizione evidentemente teologica, il cui soggetto è da parsi forse prima ancora della creazione dell' uomo, è quella nota in iconografia sotta il titolo di .Evva�tç -rwv 'Aaw,uâ-rwv, in cui si vede una folta schiera di angeli che portano l'immagine di Cristo, per lo più in un "eeâ,utov, comme lo si suol chiamare, o in un disco o in un piccolo scudo rotondo. L'idea di questa schiera potrebbe esser venuta da Gant., III, 7, dov'è l'accenno ai sessanta forti che circondano il letto di Salomone, il quale è stato assunta anche da Giacomo di KoKKtVo{Jacpoç e dai suai miniatori (sec. xn) per le illustrazioni degli Elao�ta di Maria (ivi più di uno degli angeli porta il Kegâ,utov, pero con una crocetta invece della figura del Cristo) ; del resto il Cristo portato in trionfo sulla scudo da angeli è una figurazione che risale sotta varie forme ad epoca paleocristiana, rispondendo al nato incisa -raiç àyyeÂtKaiç ... �o­ evcpoeov,uevov -rMeaw (Inno Cherubico) , e in varia modo sv iluppa­ tasi in seguito. Gli esemplari più vicini nel tempo e nella composi-

1 84

G. VALENTIN/

zione possono essere i seguenti : a) battistero di Parma, lunetta interna a fresco, sec. xrn : al sommo della lunetta in un semi­ cerchio convesso ali' ingiù, il Cristo del tipo Emmanuele e sui due montanti due mezze figure di angeli col bastone da messaggero, inchinati ; b) Venezia, S. Marco, musaico, sec. XIV ( ?) : due angeli di fronte affiancati, con scettro da messaggeri, sostengono fra loro a mezza altez za un xeea1uov a forma di valva di conchiglia con l'Emmanuele ; c) Mosca, Cattedrale dell' Arcangelo, grande icona di S. Michele e sue storie, 1 425- 1 450 ; in una delle storie, in comice, è pienamente sviluppato lo schema della nostra composi­ zione : i due centrali fra la folta schiera di angeli sostengono il xe(!af-ltov con l'Emmanuele, sotto il quale si vedono cherubini ; 1'idea forse viene precisamente dall' Inno Cherubico, e dalla processione dell' offertorio durante la quale si canta ; d) Mosca, Tretjakov, icona del sec. xv, forse di scuola rubloviana : un angelo in mezzo, a mani espanse in preghiera, ha innanzi al petto uno scudo a cerchi di tre colori con l'Emmanuele ; gli altri angeli con verghe da messaggeri lo circondano in numero di sei, atteggiando un lieve passo di danza ; i due sull' innan zi tengono in mano due cerchietti, forse due specchi. Si giunge cosi ail' epoca del primo esemplare athonita 3, quello della trapeza di Dionisiu ( 1 547) (fig. 1 ) ; la Synaxis qui sta al centro d'una più ampia composizione : in alto Cristo Pantocrator con globo in mano, in trono, affiancato da Uan-devra xeeovfJlf-l e circondato da sei folte schiere, due di sera­ fini e quattro di angeli, mentre ai suoi piedi stanno ai lati il sole e la luna guardando al suo sgabello che richiama il detto ëxwv vnonobtov <�v y?]v. Nella parte mediana, separata dalla prece­ dente da una specie di tetto a spiovente, sta la Synaxis ; schiera d'angeli molto folta, x ee &p wv con l'Emmanuele, benedicente a due mani e innanzi al petto il libro aperto con la scritta, se riu­ sciamo a decifrar bene la riproduzione, lyw elf-lt <à rpwç
SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI TTORICA DELL' A THOS

1 85

la prima volta che noi sappiamo, il titolo ora classico � crvva� tç rwv 'Aaw�t(hwv. Ai due lati, verso le estremità, si vedono cadere, a capo ingiù e mani congiunte protese innanzi come chi fa un tuffo nell' acqua, alcuni angeli caratterizzati dalla scritta rq nêCTov nl.yJta. Nel settore inferiore su una distesa di scogli dirupati che fa da sponda a una specie di lago con un mostro marino, si vede, indi­ viduato dai suo nome scritto, 'Ewmp6eoç, Lucifero abbattuto su un fianco con le braccia alzate sopra la testa ; l'epigrafe dichiara, se occorresse : ·a c5tà Ti7v Àawte6T 1J Ta 'Ewmp6eoç, cru6roç c5tà r�v ëJtae­ crtv - Bee).Ce{JovÀ uai yev6�tevoç uai Àey6Jtevoç. Abbiamo cosi tut­ ta la storia degli angeli creati come espressione partecipata della luce e della poten za di Dio, a[ L1 vv&�tetç 'l'WV oveavwv ; il loro ufficio di Àetroveyoi anche come messaggeri ( ayyûot) agli uomini della discesa di Dio fra loro ; quindi la rivelazione dell' Incarna­ zione che seconda alcuni sarebbe stata loro fatta, provocando la ribellione di Satana. La Synaxis quindi potrebbe intendersi come l'adunata degli angeli fedeli intorno a Michele servitore dell' Em­ manuele. Il seconda esemplare athonita è del Dochiarion del 1 568 : la scena della Synaxis vi campeggia ben sistemata in una nicchia, e, salvo il particolare che poi diremo, concorda con l'esemplare precedente ; ma sulla fronte dell' arco sovrastante la nicchia vediamo due angeli che a due mani tengono pendente e aperto il drappo conosciuto sotta nome di To ay tov Jtavc5�A.tov, quella tovaglia cioè che Cristo, non potendo accedere ali' invita del re Abgar, gli avrebbe mandata con su à xeteoJtot�rw ç impressa l'effigie del suo volta ; corrispondentemente, anche nel uee&JttoV il volta di Gesù non è del tipo Emmanuele, ma d'un tipo tendente a quello a barba appuntita in uso per il Mavc5�),tov. Se la precedente composizione puo essere definita la discesa del sopraceleste in terra, quasi a completare il circolo come nella scala di Giacobbe, la trasfigurazione e trasposizione dell' umana religione in sfera celeste è raffigurata dalla « Divina Liturgia » (� Oeta AetToveyfa) . Il primo esemplare che ne conosciamo è di Peé, l'antica sede del patriarcato serbo (opera del sec. xm o xiV) , del quale pero conosciamo dai Petkoviè 4 solo la parte centrale : spicca in essa l'altare rituale quadrato con sopra i consueti arredi sacri, coperto dai ciborio, da cui sembra pendere un àeTo!JJ 6eto'll

4. PETKOVIè, La Peinture Serbe au M.-A., Beograd 1 930 e 1 934.

1 86

G. VALENTIN/

a forma di brocca ; alla sua destra sta eretto, vestito da diacono, l'arcangelo Gabriele con in mano il calice medioevale a colla stretto, mentre dall' altro lata Raffaele ( ?) sembra tenere il disco col pane e distribuirne una merida, entrambi con le spalle rivolte ali' altare ; di fronte a Raffaele viene un altro angelo col ét.n lbtov, ed è supponibile che almeno un altro ne venga parimenti verso Gabriele ; le scritte danno i nomi degli angeli e caratterizzano l'altare e tutta la scena col titolo S (vE) TA TRAPE ZA ; si puà pensare a una trasformazione della più antica scena della « Comunione degli Apostoli » , in cui tutti i personaggi siano rappresentati da angeli. Anche Mistra nella Peribleptos (sec. xiV) ha una scena che credo di poter interpretare, dai settori di cui possiedo ripro­ du zione, come una Divina Liturgia oramai quasi completamente sviluppata : al centra, altare come sopra (senza àerocpoetov ) col Cristo da vescovo celebrante, rivolto pero verso il popolo ; acce­ dono un primo gruppo d'angeli ceroferari, un seconda compatto sotta il drap po lmrâcptoç in marcia serrata, segu ito da un terza gruppo con gli arredi sacri della messa coperti dai soliti veli minori ; i due primi gruppi in veste diaconale bianca e sciolta, il terza in veste presbiterale. Due altri esem p lari ne abbiamo nella Pres p a, regione una volta centrale dell' lm p ero e della Chiesa Bulgara ; il primo in S. Germano di Germen ( datato dal Peleka­ nides 6 del sec. XIV, ma che a me stilisticamente sembra piuttosto del xv inoltrato) ; dalla ri produ zione del citato autore si vede soltanto il Cristo da vescovo in corona, frontalmente ; ma, per effetto del taglio della riprodu zione non si vede l'altarc, mentre certamente manca il ciborio ; degli angeli, quelli a sinistra di chi guarda p artono dai Cristo processionalmente, coperti dall' epi­ tafia ; quelli di destra vengono ali' altare portando gli arredi del sacrificio (il primo, da diacono, ha il disco sul capo come nei Jt(!O'Y}ytaap, lva ) , mentre un altro li precede camminando ali' indietro col retïe� Qtov nella sinistra e probabilmente il fJvp,tar�ewv nella destra ; l'altro esemplare bulgaro sta nella chiesa della Madonna della Porpora nella Prespa Piccola ed è datato dalla stesso Pele­ kanides nel 1 524 : altare con ciborio ed evangeliario sopra il quale spicca una grande colomba ad ali alzate ; verso sinistra parte il Cristo da pon tefice con corona e scettro, preceduto dal gruppo 5. IIEAEKANL1H.E, At PvCavnvai 'E""ÀrJalat njç IIeéanaç.

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI T TORICA DELL' A THOS

1 87

d'angeli sacerdoti coperti dall' e pitafio e da altri, non meglio qualificati per il guasto dell' affresco ; a destra invece il Cristo pressa l'altare prende dal capo dell' angelo inchinato il disco, mentre, sempre per guasto dell' affresco, non si puo distinguere l'azione degli altri angeli ; entrambi gli affreschi prespani portano il titolo in greco ij Oeta Aen:ovgyla. Veniamo o ra ali' Athos. Del più antico esemplare, Grande Lavra, Katholikon, 1 535, possediamo riprodu zione soltanto del lato destro , ma dalla sua ricchezza possiamo arguire quale debba essere quella dell' altro lato : l'altare sta al centra sopra una nicchia, ma se ne vede quasi solo il ciborio con un 'Jta-ranh:aapa laterale tirato a metà ; il Cristo sta eretto di lato, in vesti pontificali, ma senza corona e invece con il nimba e il nome 0 QN ; con la destra benedice e con la sinistra tiene un rotolo awolto ; vengono due angeli da diaconi ceroferari e incensanti ; segue un altro con due étnttua e un terza col disco non prop rio sul cap o ma elevato fin so pra la fronte ; entrambi, sulla veste diaconale, a coprire le spalle portano un a�e quadrato con ricamato un mez zo epitafio ; dovrebbero essercene anche altri, ma, nella riprodu zione, la vista ne è preclusa da un pilastro ; l'iscrizione è parziale : . . . ayyéAwv ÀetToveyodilç neoauv­ (vovaw). . . Un seconda esemplare è di Stavronikita ( 1 546) : sta nell' abside dell' altar maggiore ai due lati dell' unica finestra ; la riprodu zione ci dà purtroppo soltanto parte del lato destro con il Cristo come sopra e due angeli ceroferari che vengono incen­ sando ; siccome di lato alla finestra vediamo un altare con ciborio e un Uœrr:dgvyov a sfondo, dobbiamo pensare che l'altare sia ripetuto dall' altro lato. Più comp leta riprodu zione c'è dell' esem­ plare di S. Nicola della Lavra ( 1 570) : sulla destra, il Cristo come sopra, benedice la processione avviata ; più vicini a lui, tre ( ?) angeli da preti incedono sotta l'epitafio, preceduti da altri due, dei quali uno p orta il nor�ewv col suo uaÀvppa e l'altro qualcosa che potrebbe essere o la À6YX 1J o la Àa{3fç ; dal lato destro Cristo riceve pressa l'altare, benedicendo a due mani, due angeli da dia­ coni ceroferari incensanti, uno con due étn{IJta e un quarto col disco sulla fronte ; questi due hanna le spalle coperte da due grandi àégeç, il primo ricamato con ?1"ea ranefvwatç (vedi sotta) , l'altro con me z zo epitafio ; fra sinistra e destra la scritta ogwv ro {Jfjpa rfjç reanÉC'YJç Kvglov - arfjOt re ipwv ?1v(Oewn)e "ai vevwv "arw X(etaro)ç yàe lvlJov Overat "a01JpÉeav / xai niiaat ra�etç rwv ayfwv ayyÉÀwv Àetroveytuwç neoaxvvovaw œoràv acp61Jea. Nel -

-

-

1 88

G. VALEN TINI

Dochiarion ( 1 568) , dalle riprodu zioni, il Cristo non appare ; in compensa le due teorie degli angeli sono più ricche e particola­ reggiate : quella di sinistra, a partire dal centro, ha i 3 ( 4 ?) angeli sacerdoti sotto l'epitafio ; altri 3 angeli sacerdoti innanzi a loro portano :rto-rr) e wv, disco (innanzi al petto, a mani velate) , e àYTtflit}Mtov ; siccome il terzo deve far vedere spiegato l'àvn,u�vatov, si rivolge frontalmente, e quindi quello che lo segue si arresta, rimanendo in marcia solo quello che sta in coda ; precede gli angeli sacerdoti un angelo diacono rivolto di tre quarti verso di loro con Ât{JavofJ�x'YJ e fJv,uta-r�etov ; dall' altro lato precedono la processione veniente verso l'altare quattro angeli diaconi, due ceroferari incensanti, due con xaU:,u,ua-r:a ricamati ad IJ.xea -r:a:rtelvwatç ed l:rtt-r:aqJtoç, l'uno con due Ua:rtdevya, l'altro col disco coperto sul capo ; seguono tre angeli sacerdoti dei quali il primo con :rto-r:�(JtoY appena velato, il secondo con disco velato sulla fronte, :rto-r�etov scoperto in mano e xaJ..v,u,ua sulla spalla destra, il terzo, rivolto all' innanzi con noT�(Jto'JI velato e xaJ..v.u.ua sulla spalla destra. La Divina Liturgia del Vatopedion (fig. 2) è del 1 584- 1 628 e sta non in abside come tutti i precedenti, ma nel cerchio a base della cupola ; qui il Cristo Gran Sacerdote appare solo sul lato destro ; l'altare con ciborio e con a sfondo un Ua:rt-réevyov reggente a braccia espanse due candele, è anche ornato da due lampade pendenti ; la teoria di destra è preceduta da un angelo, purtroppo tagliato a metà dal taglio della riprodu zione ; segue un angelo diacono ad weaetov incrociato come il diacono per la Comunione nella litur­ gia, e regge in alto, pendente a festone da due lunghe aste, un altro weaewv bianco con la scritta aytoç aytoç aytoç Kvetoç aa{Ja­ (chfJ) ; egli è rivolto di tre quarti verso i seguenti quattro angeli sacerdoti coperti dall' epitafio ; sopra tutta la teoria volano cheru­ bini e serafini ; a destra il Cristo, pontefice in corona, assistito da un piccolo angelo psalte, riceve il disco dal capo del primo angelo diacono che ha le spalle coperte dell' à�e. Più in là, in posizione frontale, un altro angelo diacono regge Tf!tX�(JtoY e fJv,uta-r�etov ; anche qui sorvolano la processione serafini e cherubini, dei quali i primi due protendono i ét:rtlow. Ultimo esemplare dell' Athos è quello di Karyès, che il teorico Dionigi di Furnà dipinse nella sua ceila ( 1 70 1 ) : ne conosciamo solo un a parte : in partenza dall' al­ tare, diretta verso destra, precede il Cristo una processione di cinque angeli tutti in cpeJ..Ov wv sacerdotale, dei quali i primi quattro portano :rtoT�(JtoY COn xaJ..v,u,ua, Âa{Jlç, evangeliario, croce

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' A R TE PI TTORICA DELL' A THOS

1 89

manuale ; l'ultimo sostiene sugli avambracci un drappo ricamato a grandi croci che potrebbe essere un wfJ,orp6etov o un àvn,_,�vawv. Dopo gli esemplari athoniti conosciamo solo quello di Kesariani che non porta nessuna novità se non quella d'altare con ciborio e pergola, nei due archi laterali della quale sta il Cristo ; in esso perà ritorna il titolo che incontrammo a Prespa, di ()ela Àetrove­ yla. Concludendo, la pittura athonita non ha effettuati su questo soggetto sviluppi concettuali, ma ha quasi codificata e autoriz zata la sua composizione col gran numero dei propri esem­ plari, l'ha arricchita di minuti particolari liturgici, e cosi ci for­ nisce un' eccellente testimonianza dello sviluppo storico della liturgia nei suoi tre secoli. Storico-ideologico è il contenuto del soggetto, semplice o com­ posta, che va in Oriente sotto nome di "Axea Tmtelvwcnç, e in Occidente di Pietà in una sua forma speciale. Consiste in un busto del Cristo, morto ma eretto, sorgente da un sarcofago, e talvolta sostenuto da Maria o anche da altri testimoni della Passione. Il primo esemplare che ne conosciamo è quello di Gradac in Serbia (verso il 1 2 76) : il Cristo è solo, col capo reclinato, in rude fattura ma in commovente espressione di quella estrema umiliazione che ha fornito il titolo al soggetto. Segue quello del pittore padovano Guariento (circa 1 350) , chiesa degli Eremitani : il Cristo è in una nicchia centrale, affiancato nelle due laterali, ma più in basso, dalle figure intere di Maria e di S. Giovanni Evangelista dolenti. Un ignoto marchegiano della fine del sec. xxv ne ha fatto un quadro, ora nella Pinacoteca Vaticana : è a due piani ; nel superiore, il Cristo a braccia incrociate sul petto è fiancheggiato dai busti di due angeli, parimenti a braccia incrociate in contemplazione ; nel piano inferiore un Gesù Bambino giacente, adorato a sinistra da due angeli genuflessi, e a destra da Maria inginocchiata a mani incrociate e da S. Pietro a mani giunte : abbiamo cosi la prima e la seconda ranelvwatç del Cristo. Nella S. Caterina di Galatina in Puglia, fatta erigere e riccamente decorare nella stessa epoca per i Latini della città che non rimanessero al disotto dei Greci, vediamo tutto intero il sarcofago col Cristo che mostra la piaga del costato, mentre dal retro due angeli l'affiancano piamente indi­ candolo. Masolino da Panicale ne fece una per la Collegiata di Empoli (fra il 1 423 e il 1 44 7) ; è un' alta pala a timpano sul quale spicca un medaglione con il Mavb�Àtov di Veronica, affiancato alla base da due simboli d'evangelisti ; nella p arte

1 90

G. VALEN TIN/

rettangolare, notevolmente alta, una gran croce, ai piedi della quale il sarcofago col Cristo sostenuto da Maria e da S. Giovanni che ne alzano e baciano le mani. Anche Sana di Pietro (attivo fra il 1 425 e il 1 48 1 ) ne dipinse una al centra del polittico di S. Giorgio in Montsummano ; il soggetto vi è divisa in tre medaglio­ ni distinti col Cristo, la Madonna e S. Giovanni. Seguendo la tradi­ zione instaurata in Padova dal Guariento, il padovano Man­ tegna ne dipinse due col Cristo e la Madonna che l'abbraccia sostenendolo e lo bacia con intensa passione ( chiesa del Santo e S. M. dei Servi) e una terza col solo Cristo sulla sfondo della Croce, a braccia pendenti che mostrano le ferite, mentre dal costato sgorga crudamente il sangue (circa 1 465 ; Museo Civico) . Anche Giovanni Bellini, imparentato col Mantegna, ne fece una circa il 1 460, ora a Brera ; essa è molto drammatica, realistica nella sua eleganza di forme, ed appassionata, restando percio quasi il tipo classico del soggetto ; il gruppo si staglia sul cielo d'uno sfondo panoramico, col Cristo smorto e affilato, Maria piangente che accosta il sua volta a quello di lui quasi interrogandolo (come negli araveo0eor6"ta : 'Jtwç aov ëc5v rà "aiiiioç ;) , mentre ne so­ stiene la mano piagata innanzi al costato ; Giovanni volge il capo di lata, come non sostenendo il tragico spettacolo. Tutti questi esemplari sono occidentali. Cominciano gli Orientali nel 1 524 con quello del catino d'abside della protesi di S. M. della Porpora nella Piccola Prespa : il Cristo solo, affiancato dalla lancia e dalla canna, con mani incrociate al petto e piaghe evidenti, e col capo umilissimamente inclinata a destra ; l'iscrizione è : fJ à'Jto"aO�iiwatç •l(r;ao)v X(etaro)v. Della stessa epoca supponiamo essere l'esem­ plare di Popâuti in Romania : la riproduzione dello Stefanescu 6 ci fa vedere solo il Cristo su uno sfondo di stelle, a mani incrociate su un busto anatomicamente scavato, con un' espressione in volta di intensissima ma calma umiliazione e accettazione. V engono finalmente ad affacciarsi gli esemplari dell' Athos con quello di Xe­ nofontos (fig. 3) , che è del l 544, essi pure in catino d'abside con la scritta fJ àno"aO�iiwatç ; atteggiamento, ana tamia ed espressione che molto s'accostano al precedente, senza raggiungerne la dram­ matica scarnezza ed intensità. Seguono a breve distanza due esemplari di Kastoria ; il primo è dei SS. Apostoli, 1 547 ; espres-

6. STEFANESCU, L'illustration des Liturgies dans l'art de Byzance et de l'Orient, Paris 1936.

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI T TORICA DELL' A THOS

191

sione molto simile a quella d i Popauti, m a u n p o ' più sentimentale ; particolari esclusivi : braccia calate ed espanse, corona di spine in capo, nimbo crociata col nome o &Jv, due lunghi chiodi infissi sui bracci della croce retrostante ; la scritta è anche qui f} ànouaO­ �Âwatç ; l'altro esemplare, del 1 552, sta in S. Giovanni Teologo, quasi in tutto simile, anche per l'anatomia, a quello di Xenofon­ tos ; l'iscrizione è, per la prima volta, f} auea r:anelvwatç. Si ritor­ na ali' Athos, nel 1 568, soltanto per un particolare dell' affresco della Deposizione di S. Efrem nel Dochiarion : il santo defunto tiene sul petto un quadretto con l' auea r:anelvwrltç, naturalmente senza speciale interesse, ma con quello storico di documentarci esser questo oramai divenuto soggetto classico. Si rientra in Italia, sempre nel sec. xvi, con l'icona italo-bizantina del Museo di Recklinghausen : Cristo come nei precedenti, ma più classica­ mente modellato, benché sempre con stilizzazione bizantina, naturalmente molto meno appassionato dei precedenti ; ai lati del capo di Gesù, due angioletti dolenti. Arriviamo ora in Russia, sempre nel sec. xvi, con un particolare dell' icona apocalittica nella Cattedrale dell' Annunciazione di Mosca : al centro, dai­ l'alto in basso, un Cristo Verbo come IlaÂatàç iJt-teewv, un Cristo­ Emmanuele-Creatore �O(!V!pO(!OVf-têVOÇ e un Cristo in auea r:anel­ vwatç, sostenuto dalla Madre. Sempre in Russia troviamo, del 1 620-30, l'icona di Procopio Cirine nel Museo Russo di Leningra­ do, ove il soggetto è sviluppato coi due angioletti dolenti e con ai lati una Madonna, staccata dai Cristo, piangente, due pie donne al seguito, e un S. Giovanni dolente con due apostoli. Sempre del sec. XVII è l'icona del Museo Bizantino d' Atene, sulla schema di Prespa, con anatomia seccamente rilevata, ma molto modellato e sereno ; corona di spine, angioletti dolenti, lancia e canna aperte a V, appoggiate alla croce. Lo schema apocalittico dell' Annun­ ciazione di Mosca è ripetuto in questo secolo nell' icona del Museo Russo di Leningrado. Ancora di questo secolo la Porta Reale dell' iconostasio di scuola di Stroganov, ora nel Museo di Reckling­ hausen, che nella parte superiore ripete sommariamente lo schema dell' Annunciazione di Mosca e del Museo Russo. Rientrando ali' Athos troviamo in Ivirôn un' icona che crediamo, per ragioni stilistiche, pure del Seicento : Cristo sostenuto da Maria che l'ab­ braccia gota a gota ; modellatura e fisionomia meno secche, ma buona espressione pungente di dolore ; altri particolari non ci risultano dalla riproduzione parziale che ne possediamo. Pure

1 92

G. VALENTIN/

ali' Athos e forse al secolo XVI crediamo di poter attribuire final­ mente la croce manuale lignea, scolpita in dimensioni da minia­ tura, ora nella matrice greca di Mezzojuso 7 : in un minuscolo riqua­ dro d'un centimetro di lata, la scena è abbastanza bene sviluppata sullo sfondo delle mura di Gerusalemme, con gli angioletti do­ lenti, con Maria che sostiene il Cristo ed è seguita da una pia donna, e un S. Giovanni appassionato affiancato a un discepolo ; la scritta è ij 'Ano"aOr]).watç. Concludendo, questo soggetto non ha avuto né origine né speciali sviluppi di considerazione nell' Athos, ma piuttosto una diffusione numerica che si è allargata anche fuori della penisola. Rientriamo nella congiunzione della terra col cielo con una com­ posizione senza precedenti del Dochiarion (fig. 4) ( 1 568) , ricavata dal seconda tropario dell' ode 1 di Cosma monaco Agiopolita nell' "OeOeoç del Grande Sabato : "Avw ae èv Oe6vcp + "al "ârw lv râq;cp (questi due versi sono anche riferiti in epigrafe nel dipinto ) rà vnee"6ap.ta + "al vrcox06vta + "aravoovvra .Ewrr]e p.ov, + + èc5oveiro rfj ve"(!WO'St O'OV . + vn ee VOV'JI we&Onç yâe + ve"(!OÇ Cwaett"wraroç ; in un' abside di protesi in alto si vede il Cristo Pantocrator benedicente in trono in un cielo con raggi e ali di serafino a sostegno ; sotto, in una gratta, si vede un sarcofago aperto col Redentore morto tutto fasciato nella sindone e col capo velato nel sudario a volto scoperto in direzione Oriente-Occidente a linea leggermente decussata, come di prammatica nelle scene funebri ; ai lati della gratta, due profeti, Giacobbe patriarca con la scritta : a"vp.(v)oç Aéovroç 'Iov c5a è" {3Aaarov rov èp.ov · àvaneawv è"o t­ p.r]Oet WÇ Aéwv "al WÇ (a)"VftVOÇ . r{ç èyeeeï avr6v ; dall' altro lata Isaia con la scritta : "al e ïc5op.ev avràv "al ov" elxev elc5oç ovc5e "a).).oç, à..Uà rà elc5oç avrov artp.ov. Un soggetto unico e irripetuto è quello dell' icona del sec. XIV, ora nel Museo Russo di Leningrado (fig. 5) , proveniente dal Pan­ tocratoros dell' Athos : S. Giovanni Battista in piedi, leggermente inclinato, mostra giacente a terra il sua capo reciso a Maria che, eretta, ripete il gesto d'accettazione fatto dal Figliolino che tiene in braccio. Un altro soggetto, non sorto, per quanta ne sappiamo, ma di-

7. VALENTINI, Opere esposte nella mostra d'arte bizantina in Piana degli Albanesi 1957-

1958, Palermo 1 958.

TAVOLA 1

1 . Cristo in mezzo ai cori celesti e caduta di Lucifero (Dionisiu ) . 2. La Divina Liturgia. Gesù pontefice riceve la patena ( Vatopedion ) .

TAVOLA

II

3. Cristo umiliato (Xenofontos) . 4 . « Lassù i n trono, quaggiù nella tomba » (Dochiarion) . 5 . S . Giovanni Battista e Maria (Pantocrator). 6. S . Pietro e S . Paolo s'abbracciano (H. Pavlos) .

S VILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI T TORICA DELL' A THOS

1 93

venuto molto caro e quindi moltiplicatosi nell' Athos, è quello dell' abbraccio dei due Corifei. Un primo esemplare sta in un avorio bizantino del sec. XI o x u, ora al Victoria and Albert· Museum di Londra, coi due Apostoli a persona intera. Quasi coevo il musaico della Palatina di Palermo, in cui c'è anche un assistente, sullo sfondo d'una facciata di chiesa ; l'iscrizione dichiara il soggetto : S. PAuLo RoMAM ADVENIENTI INDE S. PETRUS - CUM PAUCIS CHRISTIANIS OCCURRIT US Q.UE AD APPIAE FORUM ­ AC TRES TABERNAS Q.UOS CUM VIDISSET PAULUS - GRATIAS AGENS DEO ACCEPIT FIDUCIAM. Seguono ora gli esemplari dell' Athos. Del sec. XIV sembra essere quello dell' affresco rilevatissimo di Vatope· dion, di cui pero abbiamo solo le due teste ; del 1 556 è l'affresco della Cappella di S. Giorgio in H. Pavlu (fig. 6) , con le due persone monumentali di bel panneggio ; finalmente il Katholikon di Karakalos conserva una icona, la cui custodia metallica a sbalzo lascia vedere le due teste e le due mani molto ben modellate ed espressive, che richiamano la maniera di Teofane il Greco. La sopra ricordata croce manuale di Mezzojuso ha anche un' al­ tra composizione che, almeno nella mia raccolta di riproduzioni, non ha precedenti veri e propri né altri simili : su uno sfondo di mura di città, i due Corifei, di statura comparativamente gigan· tesca, tengono sollevata tra loro, al di sopra della porta della città, una costruzione a pianta centrale, coronata da cupola a lucer· nario e da una gran croce ; evidentemente è il simbolo dei due Corifei base e sostegno della Chiesa 8 (fig. 6B) . Sarebbe anche il caso di studiare le Apocalissi, in un solo quadro fuso o in più riquadri, che troviamo affrescate nella Trapeza della Grande Lavra ( 1 5 1 2 ) , nella Trapeza ( 1 547) e nel chiostro di Dionisiu, e in Xenofontos ; ma purtroppo non se ne hanno ripro· duzioni sufficientemente complete. Anche trascurando singole scene o simboli ricavati dall' Apocalisse fin da epoca paleocri· stiana, si hanno precedenti d' Apocalissi, intere o quasi, perloppiù nei manoscritti miniati, numerosissime in Occidente, specialmente a illustrazione dell' Apocalisse di Beato ; conosciamo anche una mini � tura costantinopolitana dell' Apocalisse di Massimo. Come vere e proprie pitture, conosciamo quella di S. Pietro al Monte di Civate (fine sec. XI) , quella di Pomposa (sec, xiV) , quella della

8. VALENTINI,

ibid.

194

G . VALENT/NI

Dormizione di Mosca (di circa il 1 500) che sembra di Dionigi, e una di Filadelfia in Asia Minore, nel S . Giorgio, di cui dà notizia e un disegno il Sotiriu tra i monumenti dell' Asia Minore 9• Diremo soltanto che non è difficile venga fatto del nuovo o del più ampio in un soggetto cos i ricco e fantasioso ; se mai, è difficile in esso sfuggire al mostruoso e al grottesco, il che ci sembra, dalle scarse riproduzioni in nostro possesso, sia abbastanza riuscito agli artefici dell' Athos. Un soggetto, non altrettanto ma certo abbastanza fantasioso, è quello del Giudizio Universale, che, dopo sommarie o parziali illustrazioni paleocristiane e alto-medioevali, comincià ad essere trattato con una certa frequenza e coerenza all' epoca dei terrori del Mille, in avori, miniature e altre opere d'arte minore, ma specialmente sulle pareti o portali occidentali delle chiese e nei narteci, sia in Occidente, sia in Oriente. Lo schema, che è, negli esemplari più compiti e tradizionali, in un rettangolo coi lati maggiori verticali (ma puà essere anche diversamente distribuito sui campi disponibili) è il seguente : A) Prima fascia alta : angeli come assistenti militari al Giudizio (questa talvolta si fonde con la seguente ; talvolta vi fanno comparsa uno o due angeli che tengono spiegato un rotolo con la mappa celeste) ; - B) Seconda fascia col Tribunale composto da : a) Cristo giudice su trono con la terra a sgabello dei piedi, di schema simile al Pantocrator, ma solitamente a mani espanse in modo che si vedano le ferite, l'una in gesto d'invito, l'altra di repulsa ; b) Maria � IlaeaxA.rJatç e S. Giovanni Battista in tJéf}atç (penso anzi che la iJ érJdtç voglia essere stata, nei tempi antecedenti, una rappresentazione essenziale del Giudizio) ; c) i dodici Apostoli, sei e sei, seduti in stalli come assessori, in vari atteggiamenti, di solito con libro o rotolo in mano ; - C) Sotto i piedi di Gesù l ' 'ETotpaala con prostrati ai lati Adamo ed Eva ; a destra (sinistra di chi guarda) santi, spesso distinti nei loro cori, a sinistra angeli col « segno del Figlio dell' Uomo » ­ D) Nella terza fascia, al centro la 'PvzoaTactla effettuata da S. Mi­ chele, a destra gli eletti che salgono al cielo, a sinistra il fiume di fuoco che, uscito di sotto i piedi del Giudice, convoglia i dannati verso il lago infernale, e più in là un' ampia scena di resurrezione dei defunti. - E) Al mezzo, ma non sempre, la morte del giusto o 9. :Eil THPIOY, Xetanavtxà fWYJpe'ia Tijç Mtxeaç Aala ç '

,

Atene,

1 920.

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI TTORICA DELL' A THOS

1 95

anche quella del peccatore ; a destra, l'ingresso dei giusti nel­ l'Eden, la cui porta sbarrata dal Serafino è per lo più aperta da S. Pietro ; nell' interno Maria come nuovo Eden in un giardino, il Buon Ladrone, primo entrato in Paradiso nel giorno della morte di Gesù, e finalmente Abramo (e talvolta anche Isacco e Gia­ cobbe) coi giusti in seno ; a sinistra scene infernali. Nell' Athos abbiamo quattro grandi affreschi di Giudizio Uni­ versale : Vatopedion ; Trapeza della Grande Lavra ( 1 5 1 2 ) ; Xeno­ fontos ( 1 544) ; Dionisiu, Trap. ; Dochiarion ( 1 578) . A confronto coi precedenti, non vi si trova gran novità, ma soltanto qualche particolare più accuratamente trattato ; per esempio, in Dochia­ rion (fig. 7) abbiamo le due dichiarazioni del Cristo sui motivi del premio e della condanna, scritte in evidenza, e i due gruppi rispettivi degli eletti e dei reprobi con la loro stupita risposta, pure espressamente scritta. In Xenofontos, di cui non so se abbia anche propriamente la scena del Giudizio, abbiamo la riproduzione delle sei opere di misericordia citate da Cristo come elemento di giudizio, narrate in altrettante scene distinte ; esse hanno qualche precedente nei Giudizi Universali scolpiti in portali ; per esempio, sullo stipite destro della porta del Giudizio Universale del Battistero di Parma (circa 1 200) . Una specie di derivato o di compendio del Giudizio Universale è il Paradiso a forma di rosa, di cui un primo esemplare di data e provenienza abbastanza chiara, è nel ricamo posteriore della cosiddetta Dalmatica di Carlo Magno del Tesoro di S. Pietro in Vaticano, che è di provenienza costantinopolitana e viene attri­ buita, mi sembra giustamente, al sec. XIV ; se ne siano esistiti altri esemplari sufficientemente antichi per poter pensare che Dante se ne sia ispirato per il suo paradiso, non mi risulta. Nella rosa sta il Cristo Pantocrator con la sinistra sul libro, lzwv 0e6vov oveavàv ual vnon6c5tov -r�v yi'jv, affiancato in MYJatç da Maria e S. Gio­ vanni ; tutto questo in un cerchio interno di più fitto disegno ; dietro le spalle del Cristo campeggia in alto su fondo di stelle la croce dell' 'E-rotp,aala ; nel cerchio esteriore concentrico, verso l'alto, cori di angeli, verso il basso cori di santi ; fuori del cerchio, in basso ai due la ti, la scena del seno d'Abramo e il Buon Ladrone. Complessivamente dello stesso schema sono due icone attribuibili, mi sembra, al sec. xvu : una, certo greca, conservata nel Museo di Recklinghausen e l'altra, non sappiamo se di fattura athonita, nel Dionisiu (fig. 8) ; entrambe portano il titolo di Ognissanti (ol éiytot

1 96

G. VALENTIN/

navuç) ; meglio fusa quella athonita, meglio eseguita nei particolari l'altra ; il Cristo in quella di Dionisiu soltanto, è coronato ; in entrambe, il grande scudo rotondo, su cui Cristo è r5oevrpoem5wwoç, è sorretto ai quattro angoli dai simboli degli Evangelisti ; Maria e S. Giovanni Battista della Deisis stanno fuori, naturalmente, dal cerchio costituito da questo scudo ; in Dionisiu l' 'E-r:otf-laala con Adamo ed Eva sta sotto, mentre la croce, passando dietro allo scudo, sorge a stagliarsi in alto, sorretta da due angeli e adorata da altri due ; nell' altra icona invece, la croce finisce coi bracci e senza testa sotto i piedi di Gesù mentre in alto, in un cielo con sole, luna e stelle, sta un arcangelo, probabilmente S. Michele ; in entrambe le icone, fuori del cerchio, negli angoli in alto, stanno i profeti Daniele e Salomone ; in entrambe tutto lo spazio in basso è occupato dall' Eden, in Dionisiu nell' ordine seguente : da si­ nistra (di chi guarda) a destra : seno d'Abramo con un solo bam­ bino in seno e folta schiera di altri intorno, Buon Ladrone, seno di !sacco (o di Giacobbe ? ) con vari bambini in grembo ; nell' altra icona : seno di Abramo con moiti bambini in grembo, Buon L adrone, seno di Giacobbe, pure con moiti bambini in grembo. Questa figurazione deve avere avuta una certa fortuna, poiché la vediamo ripetuta in una vignetta a tutta pagina dell' 'DeoMytov Miya dello stampatore greco-veneto Gliki del 1 746, per la festa di Tutti i Santi nella domenica dopo Pentecoste, con la scritta : -r:wv 'Aylwv Il&v-r:wv - o Oet6-r:a-r:oç - zoe6ç - -r:ov EvayyeÂlov - o àwl. ­ eav-r:oç - uaen6ç 1 0 • La porta del cielo con due sportelli a botola aperti, non è raro trovarla figurata in qualche ampia scena, specialmente al sommo delle Dormizioni di Maria. Il pittore della f/Jla).a della Grande Lavra ( 1 635) ne ha fatto un soggetto a sé nella calotta centrale della cupola (fig. 9) : circondata da un grande zoe6ç di angeli a volo, la porta si apre in un cerchio centrale, e gli sportelli ne sono tenu ti aperti da quattro angeli ; ali' interno, fitti fitti, altri angeli figurano il Paradiso. Non conosco né precedenti né epigoni di questa scena. Trovano qui il loro posto composizioni ricavate da celeberrimi -r:eonaeta o altre più grandi composizioni. Assumiamo per prima, per il contenuto e per la rarità, quella

10. VALENTINI, op. cit.

TAVOLA I I I

7. Giudizio Universale, parte centrale : il giudice sovrano (Dochiarion) . 8. Ognissanti (Dionisiu) . 9. Angeli in cielo (Lavra) .

'rAVOLA IV

1 0. L'Inno di Natale. Salomone, Michea e Abacuc (Dochiarion) .

I l . Maria adombrata dalla virtù dell' Altissimo e Visitazione (Lavra) .

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' A R TE PI T TORICA DELL' A THOS

197

della Trapeza d i Chilandarion ( 1 62 1 ) che c i sembra illustrare lo f17:tXrJeov del vespro di Na tale : Tt f1ot 1t(!Of1evéyxwtJev, Xetf1Û, · on wrpO'YJç bû yijç wç avOewnoç <5t' �!Jêiç ; · lxaurov yàe rwv vno o[ f10V yeVOfJéVWV X7:tr:ftJâ7:WV, . 7:�V evxa(!tf17:lav f1ot 1t(!Of1âyet · · "Ayye.Â.ot -rov vtJvov · o[ Oveavoi ràv 'Aadea · o[ Mâyot rà 15wea · · o[ IIottJéveç rà OavtJa · · � Tij ro .En�Âatov · · � Ee'YJfJOÇ r�v (/)ânnv · �tJeiç 15è · Mndea IlaeOévov. · '0 neo alwvwv Oeoç, · È.Â.érJf1ov �tJO.ç. Sotta un cielo a tre raggi in alto in mezzo, si vede Maria, giacente, ma piuttosto eretta sul suo giaciglio di porpora, come d'uso nei quadri del Natale, pero col Bambino in braccio ; ai due lati in alto, gli angeli ; a destra, a mezza altezza del giaci­ glio, i Magi ; a sinistra, i pastori ; ai piedi del giaciglio, a destra, la Terra, a sinistra il Deserta ; in basso, due schiere rappresentanti il genere umano coi suoi dignitari e i suoi sapienti. Le scritte sono in serbo, perché, com'è noto, serbo era il monastero e serbi i principi suoi xrlroeeç ; potrebbe darsi che nella pittura serba si trovasse qualche precedente, ma finora non ne conosciamo. C'è, che io sappia, un solo precedente, quello di Lica in Serbia (sec. xm) che è pero di fattura tu tt' affatto diversa. L'Athos ne ha poi un altro esemplare chiarissimo, anche con le relative iscrizioni, nel Dochiarion (fig. 1 0) . Pitt illustre e ben più spesso illustrato dalla pittura è lo 'AxâOtaroç YtJvoç di Romano il Melode. Non è ipotesi da rigettare facil­ mente che esso, almeno nella sua parte originaria formata dagli olxot (senza i X at(!ertf1tJol) , correntemente attribuiti a Romano, oltre al resto volesse anche commentare dei quadri a musaico in S. Sofia di Costantinopoli, o almeno che ne volessero commentare i primi dodici olxot che sono storici ; la divisione della composizio­ ne in f17:t:t(Jetç farebbe pensare che l'inno si cantasse in una grande processione che si soffermava innanzi a un paio di quadri con due o lxot per ognuna delle stazioni, pero senza sedersi, donde i titolo di 'Ax(Wtf1roç. (Se per caso i quadri fossero stati 1 2 , mentre gli olxot dell ' inno sono 24, si puo supporre che la processione, esaurite le prime dodici strofe, ripassasse nel medesimo ordine dinanzi ai quadri e cantasse le altre 1 2 ; e difatti queste ultime 1 2 strofe concettuali possono senza moita difficoltà adattarsi nell' or­ cline ai 1 2 quadri storici) . Le illustrazioni pittoriche che ne conosciamo in varie regioni (di quelle di S. Sofia nessuna traccia, e non fa meraviglia se si suppone che fossero nei narteci o comunque in posizione non molto elevata sulle pareti) , sono o bisogna su p · "

''

1 98

G. VALENTIN/

porre siano state tutte in 24 quadri distinti. I primi 1 2 presentano scarse differenze fra illustrazioni e illustrazioni, perché la maggior parte si riferisce a celebratissimi episodi dell' infanzia di Gesù, che già lungo il primo millennio avevano trovato una formula di composizione pittorica divenuta rituale ; invece gli altri 1 2 pre­ sentano maggior varietà, seconda che il pittore ha inteso il senso generale della strofa, oppure seconda che si è fermato con l'atten­ zione piuttosto ali' uno che ali' altro incisa di essa. La prima illustrazione che mi è nota è di Decani in Serbia ( 1 32 7 - 1 348) ; ne conosco dai Petkovic solo tre stanze : fuga in Egitto (st. XI) se­ conda lo schema rituale, con in più la vista della città egiziana, dai cui pinnacoli cadono gli idoli e dalla cui porta escono notabili ali' accoglienza ; Tnanavr� (st. XII) seconda lo schema classico ; stanza XVIII (awaat OO.wv ràv "oap,ov . . . ) col Cristo in nimbo a forma di mandorla o grande pavese, entro una grotta, in forma umanissima, con una sottile croce in mano che puà rappresentare la sua verga pastorale, adorato da uomini inginocchiati ai due lati. Del medesimo secolo XIV è l'Acatisto della Ilavayla rwv XaÂ"éwv di Tessalonica ; ne conosciamo due stanze : XII con una Hypa­ pante del solito schema rituale, e XIII con l'iscrizione Néav ldet�e xrlaw . . , e con un Cristo eretto al mezzo fra due schiere, delle quali l'una, a destra, di santi in figura adolescente (nuovo creato) al seguito di Gesù, mentre l'altrd, in figura di uomini maturi o anziani, gli presta omaggio . Di Markov Monastir, nella Serbia, verso il 1 370, è il terzo esemplare di cui conosciamo soltanto la terza stanza che raffigura l' Annunciazione, con Maria che attinge ad un pozzo a pianta cruciforme (come i fonti battesimali) , che è pure uno schema tradizionale, e l'angelo a volo ; Maria col gesto e con l'espressione del volto ben dimostra di stare interrogando. Segue l'affresco della Chiesa monastica di Voronet in Romania { 1 5 4 7 ) ; ne conosciamo 4 stanze : IV ( Ll vvap,tç rov Ttplarov) di cui perà vediamo soltanto la Vergine in piedi in modesto atteg­ giamento, verso cui si dirigono due dei tre raggi d 'un cielo incur­ vato e luminoso ; V, con l'Aanaap,oç di schema tradizionale ; VI (ZaÂ't]v . . . ) raffigurata dalla tradizionale scena del Rimprovero di Giuseppe ; VII ("H"ovaav o[ Ilotp,éveç . . . ) con Maria e il Bambino in un letto coperto di porpora, e due angeli che li assistono da testa, mentre due pastori e tre donne circondano il letto. Ancora in Romania anche Vatra Moldavitei, sempre nel sec. XVI, ha tutta una gran parete dedicata al grande inno ; lo Stefanescu ne .

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI T TORICA DELL' A THOS

1 99

dà una riproduzione con tutti i 24 quadri, che sarebbe troppo lungo descrivere, e anche non facile, data la scarsa chiarezza della riproduzione ; ci limiteremo pertanto a qualche richiamo, qualora analoghe scene athonite mostrassero con esse un'affinità. Intera dev' essere anche l'illustrazione, sempre in Romania, di Snagov, di cui lo Stefanescu ci dà le stanze da I a VI e da XIII a XVIII ; di Sucevita (fine sec. xvi) egli ciS dà i quadri da III a VIII, da XI a XVI, da XIX a XXIV. Le più antiche illustrazioni che conosciamo nell' Athos, senza pero poter asserire che siano di fattura athonita, sono in ricamo. Uno è l 'htt-reax�À.tov della Grande Lavra il quale porta il n. 4 nella edizione del Millet, che ne dà quadretti rispondenti alle prime 8 stanze. Nella prima c'è una comune scena d' Annunciazione ; nella Il, Maria eretta in atteggiamento di imporre una pausa chiedendo spiegazioni ; nella III, mentre Maria ha ripreso la filatura, l'angelo gesticola dando spiegazione ; nella IV, a differenza degli esemplari finora descritti, la scena è ridotta alla sola Maria inchiusa in una grande mandorla, eretta in atteggiamento d'orante, con sul petto un piccolo cielo luminoso ed entro il busto di Gesù Bambino (tipo [/À.a-rv-réea o più precisamente Ba-roç "ArpÀ.e"-roç) , mentre dall' alto il cielo s'in­ curva e manda tre raggi su di lei ; il quinto quadro ha un comune à.(Jna(Jt-t6ç ; il sesto un comune Rimprovero di Giuseppe ; il settimo ha la scena del Natale portata tutta in basso a destra per lasciar maggiore spazio sulla costa del monte ai pastori à.yeavÀ.ovvuç e alle loro pecore, e sull' alto in cielo agli angeli del Gloria e al­ l'angelo annunziatore ; Maria sta seduta e il Bambino è affidato a una delle due donne per il solito bagnetto ; l'ottavo ha solo i tre Magi a cavallo, in marcia su uno sfondo montano, mentre un cielo incurvato manda il suo più lungo raggio fino a una mangiatoia a terra a destra. Simile htneax�À.tov ha anche Stravronikita, il numero 5 del Millet, da lui più completamente illustrato con le scene IX-XXIV : IX, comune adorazione dei Magi ; X, i Magi di ritorno, sulla Porta di Babilonia, sembrano mostrare un' imma­ gine di Gesù al re e ai cittadini ; XI, comune fuga in Egitto con gli idoli cadenti ; XII, comune Hypapante ; XIII : sotto una grande nicchia, Gesù benedicente a due mani, affiancato da Maria e dal Battista in ?Jér}(Jtç ha innanzi a sé, come per mostrarceli, una schie­ ra di santi di vario grado, le cui teste allineate giungono al­ l'altezza del suo petto : questa è la nuova creazione ; XIV : Maria in trono tiene innanzi a sé sulle ginocchia Gesù Bambino, mentre

200

G. VALENTIN/

due gruppi di fedeli ai lati si dimostrano attratti dalla spettacolo (�lvov -roxov) ; il quadro è diverso da Vatra Moldavitei e da Snagov solo perché ivi Maria è in piedi ; XV ("O).oç rjv iv -roiç xc.hw, · Mt 'l'WV lf.vw ovb' oÀwç . ànijv) : il Cristo benedicente a due mani sta in alto in un cielo incurva ta di tre cerchi di diverso colore, e in bassa in mezzo a due schiere di apostoli, in piedi ; differisce da Sucevita solo perché ivi il Cristo in bassa è seduto in cattedra ; XVI : il Cristo seduto su sgabello tiene lezione agli apostoli che lo circondano ( �fÛV . . . avvbtaywv) ; simile, benché di disegno più ampio, Sucevita ; XVII ('PfJ-roeaç . . . àtpwvovç) : Maria in trona col Bambino e tre retori per lata, riconoscibili dal loro berrettone tradizionale, coi manoscritti in mano rimangono a bocca chiusa ; anche qui Sucevita è simile ma con più ampio disegno ; XVIII : prendendo lo spunto solo dai primo verso l:waat ()Üwv -rov x6ap,ov, l'idea di salvezza è resa con la tradizionale Discesa agli Inferi ridotta all' essenziale ; cos i fanno anche Vatra e Sucevita, natural­ mente con maggiore ampiezza ; XIX ( Teixoç el -rwv nae()évwv) : sulla sfondo, bastione turrito, e innanzi Maria del ti po 'Ob'YJyfJ-reta fra due gruppi di vergini, le une coronate (p,eyaÀop,ae-rveeç) e le altre semplicemente velate ; più ricco ma simile il quadro di Suce­ vita ; XX ("Yp,voç anaç �nii'l'at) : Cristo boevtpoeovp,evoç, exwv ()f!OVOV OVf!aVOV Xat V'ltO'ltobtoV 'l'�V yijv in gran pavese raggiante e rivolto benedicente a tre gerarchi e due aexovuç che vorrebbero mostrare il tentativo impossibile d'un inno adeguato ; XXI (
SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI TTORICA DELL' A THOS

20 1

dopo, nel 1 62 1 , la Trapeza del Chilandarion ebbe simile decora­ zione ; i quadri a noi noti sono : 1 : Saluto dell' angelo in gesto lirico e stupore di Maria ; entrambi in piedi ; II : Interrogazione di Maria all' angelo il quale perà non si vede ; III : Risposta del­ l'angelo, e Maria in atteggiamento di accettazione ; IV : Maria adombrata dalla virtù dell' Altissimo : bella scena molto significa­ tiva : lo sfondo è dato dai Tempio con due pinnacoli, e framezzo campeggiante sul cielo il simbolo radiante della divinità che spinge i suoi raggi fin sopra Maria ; questa è seduta su largo trona in atteggiamento accogliente, lasciando vedere fra i lembi del manto aperto una tunica chiara che ne vela il seno dove scende lo Spirito Santo, mentre due angeli ai lati le sostengono intorno un ampio festone a simboleggiare la virtù dell' Altissimo che l'adom­ bra ; VII : è resa con la scena tradizionale del Natale ; VIII : i tre Magi a cavallo sembrano condurre una specie di fantasia intorno a un angelo cavaliere ; IX : Scena tradizionale dell' Adorazione dei Magi ; X : i Magi giungono alle mura di Babilonia, sulla cui porta una figura femminile simboleggia la città. Anche la Tra­ peza della Gr. Lavra ha, nel suo Acatisto, una bella scena IV (fig. 1 1 ) . lnno 'Ent ao t x aïeet. E' illustrato in Molyvoklisia con un af­ fresco del 1 536 ; lo Stefanescu interpreta come illustrazione di questo inno il grande e complesso affresco della cupola di Humor in Romania che egli data 1 500- 1 533 ; ma, almeno dalla riproduzione che egli fornisce, non ci sembra tanto chiara come nemmeno l'altro in parete ibidem. Ne conosciamo anche un altro d 'una bella icona conservata nella Matrice di Mezzojuso in Sicilia, coi vari attributi espressi da una vignetta ciascuno 11 ; ma questa ci sem­ bra più tardiva dell' affresco athonita. In Molyvoklisia (fig. 1 2) , su uno sfondo chiara a steli di fiori o tralci esili alla maniera russa (naeabetae A.oyod) , si erge un massiccio tempio a moite cupole addossate fra loro (ijytaafléve vaé) ; sull' innanzi una schiera di angeli (àyyéA.wv To O'VO'T'Y}fla) a semicerchio circonda un gran disco di luce su cui in ricco trono ( Oeôvov ènol'Y}ae) campeggia Maria col Bambino incarnato (è� i]ç Oeàç èaaexwO'Yj, xat 'ltatb lov yéyovev) ; in basso ai due lati una folla di devoti dei vari ceti della Chiesa (àvOewnwv -rà yévoç) .

11.

VALENTINI,

ibid.

202

G. VALENTIN!

Veniamo ora alla rappresentazione della Divinità con speciali attributi, e anzitutto della Trinità. Tralasciando le sue diffusis­ sime rappresentazioni attraverso le figure dei tre angeli della tf>tA.o;evla d'Abramo e dei tre giovani nella fornace di Babilonia, come pure i tentativi di diretta figurazione ottenuti antropomorfi­ camente con la rappresentazione di tre personaggi distinti, o altri tentativi più fantasiosi, che non hanno luogo nell' Athos, vi trovere­ mo invece, a confronta con gli svariati tentativi orientali e occiden­ tali, che non è il caso di richiamare perché poco felici e decorosi, quello di Grigoriu (fig. l 3) che campeggia in una nicchia sormontata e in parte circondata da un vasto affresco che vorrà raffigurare il creato attraverso un panorama popolato di svariati animali : un ben modellato personaggio in tunica e mantello, piuttosto che tre teste ha tre facce d'una medesima testa, orientate verso tre dei quattro punti cardinali, e sei braccia, quattro espanse e benedi­ centi e due innanzi al petto, ravvicinate sotto l'apertura del manto, pure benedicenti ; la fusione vi è molto decorosa, tanto che quasi si rimane più avvertiti dell' entità di questa figura da parte della scritta fJ 'Ayla Tet àç che non dalla vista della figura stessa. Un' altra opera d'arte esistente nell' Athos, in Iviron (fig. 14) , l'èmftaVÎ�tov numerato al n. 3 dal Millet, fra una folla d'angeli, in un cerchio, ci rappresenta la Trinità riallacciandosi a un' altra tradizione pittorica, comune ali' Oriente e ail' Occidente, quella del Padre col Figlio in seno : (trascurando gli esemplari esclusivamente occidentali o chiaramente occidentalizzanti e specialmente ger­ manizzanti, del Figlio crocifisso tenuto sulle ginocchia per i bracci dal Padre) , l'eterna generazione vi è espressa dall' atteggiamento delle mani del Padre variamente poggiate sulla persona del Figlio, mentre lo Spirito Santo, sotto forma di colomba sta, fra il capo dell' uno e quello dell' altro come amore intercorrente fra i due, oppure sul petto del Figlio che per Esso ripete il gesto del Padre o uno analogo ; possiamo citare il musaico absidale di Grottaferrata (sec. x) ; la bellissima miniatura del Salterio British Museum Harley 603, f. 1 (circa il 1 000) densa di passione amorosa e d'esal­ tazione fra i tre personaggi ; la miniatura boema del Salterio d'Ostrov (verso il 1 200) , Praga, Biblioteca Capitolare di S. Vito) ; l'affresco della Kuvejtissa di Kastoria ; e quella cinquecentesca di Sucevi!a che, seconda lo Stefanescu, illustrerebbe 1''0 Movoy ev�ç ed ha il Figlio, non precisamente in seno del Padre, ma in un altro cerchio alquanto più in giù. In quella athonita, la cui riproduzione in

TAVOLA V

1 2 . lnno : « In Te giubila » (Molyvoklisia) . 1 3 . La Trinità (Grigoriu) . 1 6 . L'Emmanuele col libro in mano (Lavra) .

TAVOLA VI

14. Epimanikion : La Trinità fra i cori celesti (Iviron) . 1 5. La Sapienza servita dagli angeli (Chilandarion) .

203

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI TTORICA DELL' A THOS

Millet non è purtroppo abbastanza chiara, si vede distintamente la consueta posizione del Figlio in sena al Padre, ma non si riesce a rintracciare lo Spirito Santo. Il primo attributo del Figlio Divino quello di essere Sapienza del Padre ; per rappresentarlo, una tradizione balcanica ricorsa volentieri all' immagine salomonica « la Sapienza si costruita una casa e ha eretto sette colonne » ; circa il primo quarto del sec. xiV abbiamo l'esemplare di Decani, in cui si vede il palazzo, ma non è facile distinguere le sette colonne ; la Sapienza vi rap­ presentata come un angelo d'aspetto giovanile ; coeva e dello stesso aspetto è, nell' esemplare di Gracanica, la Sapienza servita da due ancelle con sulla sfondo l'edificio, a salaria con pergola di sette colonne ; della stessa epoca o quasi è l'esemplare di S. Cle­ mente d'Ocrida ; ivi la Sapienza, come sopra, già seduta alla tavola imbandita con le ancelle di servizio ; siccome la scena in una lunetta al cui centra (sopra la mensa inbandita) si apre una finestra, l'edificio a sette colonne si spinge in prospettiva da un lata, a sfondo, come un a trio. L'Athos possiede una tai scena, di­ pinta all' inizio del sec. XIV nel Katholikon di Chilandarion (fig. l 5) : l'edificio a sette colonne vi è come un baldacchino rettangolare sopra la mensa imbandita, e per un gioco di prospettiva, una delle otto sottili colonne che dovrebbero esserci, fatta scomparire, sicché se ne vedono sette ; la mensa servita da angeli, e di lata sta il profeta Salomone in piedi col rotolo della rispettiva profezia ; casa strana, qui la Sapienza ancora rappresentata come un angelo a tre teste, parimenti giovanile nimbato, a losanga col nome 0 DN, e al di sopra l'epigrafe 1] -reurv1t6a-ra-roç Movàç e la mano ne protesa verso il grande disco a cappa, in cui son visibili tre 1-œelbeç triangolari . Come V erbo di Dio, dopa ricordato che le manifestazioni della Divinità, se non sono figura te da semplici simboli (come la mano sporgente dal cielo) , nella tradizione pittorica cristiana comune sono sempre attribuite al Verbo, dalla creazione degli angeli al Giudizio Universale, diremo che nel Dochiarion ne abbiamo due esemplari, per i quali possiamo apportare, come precedenti più simili : miniatura nelle amelie di S. Giovanni Crisostomo (sec. xn, Bibl. Ambr. A. 1 72 . Sup. c. 263v) : mentre il Santo Dottore sta leggendo una sua amelia a clero e popolo, assistito alle spalle da S. Paolo, dall' angola opposto in alto, in un quarto di cerchio (cielo) , il Verbo, in figura di Gesù Uomo, gli tende una mano

è

è

è

è

è

è

è

è

è

è

204

G. VALEN TIN!

benedicente, dalle cui dita protese parte, un po' curvo a zampillo, un raggio che va fino alle mani gesticolanti del Santo ; Monreale, musaico, circa 1 1 70 : vi è figurato l'Arca dell' Alleanza mostrato a Noè e figli all'uscita dall' arca ; da un semicerchio (cielo incur­ vato) il Verbo di Dio in figura d'uomo sporge la destra indicando l'arca ; altrettanto fa in un altro musaico, indicando la scala apparsa a Giacobbe ; invece nei due affreschi del Dochiarion ( 1 568) che rappresentano l'uno le visioni di Isaia e di Geremia, l'altro quella di Daniele, il Cristo sta nel cielo incurvato sopra i rispettivi profeti, in figura di Pantocrator affiancato da due an­ geli 12, Attributo del Verbo, conseguenziale alla sua attività creatrice, è quello di Pantocrator, ossia Contenitore di tutte le case ; per lo più, nella vastissima tradizione pittorica pan-cristiana e anche athonita, l'idea è resa mostrandolo a mani espanse, l'una col libro, l'altra benedicente ; più raramente invece e per lo più in Occidente, assumendo l'immagine dell' uso delle corti imperiali, il Pantocrator tiene nella sinistra il globo, simbolo della potenza mondiale. Possiamo citare, d 'un tipo che tiene il globo con una mano in grembo o sul femore o comunque stretta alla persona, la miniatura francese del 1 300 « la Santa Abbazia » (British Museum Add. 39843, f. 4) , il ricamo di Canterbury dell' ini zio del sec. xvm del Victoria and Albert-Museum di Londra, il Pantocrator della testata dell' ancona di Mariotto di Nardo « Det beneditio­ nem » ( 1 394- 1 424) ; quello del trittico d'Antonio da Alatri ( 1 4251 450) in S. Maria Maggiore della medesima città, quello del retro della croce processionale dell' abbazia benedettina di Maguzza­ no, e finalmente quello di una bella icona della collezione Zineroni Casati in Milano. Del tipo invece più lirico, a braccia espanse e piu ttosto alzate, abbiamo la miniatura ricca di simbolismo del­ l'evangeliario del duomo di Bamberga (inizio sec. xi) col Panto­ crator in piedi appoggiato con la sinistra a un alberello e soste­ nente con la destra il globo ; la patena bulinata della chiesa monastica di Münster d'arte renana del sec. XIII, ci dà un Panto­ crator �O(!VCf!O(!OVf18VOÇ, lxwv fJe6vov OV(!av6v, COn sotta i piedi il leone e il dragone, con ampio gesto benedicente e il globo crociata tenuto alto nella sinistra. H. Pavlos dell' Athos ha una targa come

1 2 . V. sotto, figg. 32 e 33.

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE P/ T TYRCIA DELL' A THOS

205

una specie di « pace », nel quadro centrale della quale il Panto­ crator in trono ha un atteggiamento quasi uguale a quello della patena di Münster, ma capelli e barba piuttosto del tipo IlaÂ.atàç Twv 'Hp,eewv, il globo bianco, ed è affiancato, sulla comice, da Maria e S. Giovanni Evangelista, in LJ ér]O'tÇ ; la scritta IC XC è greca, ma l'arte risente di influenze occidentali nordiche del sec. XIV.

Il Verbo come Kve toç Twv LJ vvap,ewv, in un modo o in un altro compare, come si puà bene immaginare, molto frequentemente. Ma fa soggetto, per quanto sappiamo, d'un quadro a parte sol­ tanto nel settore superiore del già citato grande affresco della Trapeza di Dionisiu (fig. 1) che più sotto contiene la .Evva�tç Twv A awp,aTw v e la caduta degli angeli ; il Verbo anche qui è in trono come Pantocrator a braccia strette, benedicente e col globo nella sinistra ; appoggiano i montanti e la spalliera del trono nu­ merosi Umt'l'ievya Xeeovf3lp, l-eal .Eeearp lp,, e altri si stendono in una falange alla sommità, sotto la quale stanno ai due la ti quattro schiere d'arcangeli. Soggetto abbastanza diffuso è quello del Figlio Divino come Emmanuele, ossia come Dio con noi uomini ; è reso tradizional­ mente in figura umana di adolescente, sia solo sia con le altre Divine Persone, benché noi prenderemo in considerazione sol­ tanta l'Emmanuele solo, e all'infuori della .Evva�tç Twv 'Aawp,aTwv che abbiamo già trattata. Il primo esemplare a noi noto è l'en­ causto sinaitico pubblicato dal Sotiriu 1 3 al n. 8, e assegnato ai secoli v-vn ; veramente questo precede la costituzione del tipo tradi­ zionale, perché, pure portando il titolo o 'Ep,p,avov�À., è barbuto come i più tardivi IlaÀ.atàç Twv 'Hp,eewv. Dobbiamo quindi comin­ ciare la serie del tipo classico con l'affresco della Chiesa degli Anargiri di Kastoria che il Pelikanides 14 pubblica al n. 6, datandolo del sec. x-xi : la figura è di adolescente, le mani raccolte innanzi al petto, una benedicente, l'altra stringente il rotolo ; il titolo è o 'Ep,p,avoV1JÀ. ; simile e coevo quello della Panagia Mavriotissa, sempre a Kastoria ; al sommo della nicchia della protesi di Dol­ hestii Mari in Romania ( 1 333- 1 366) l'Emmanuele col libro nella sinistra è affiancato al IlaÂ.atàç Twv 'Hp,eewv ; pure in catino d'abside di protesi è l'Emmanuele di Ljuboten in Serbia ; a Verria '

13 . .EQ THPION, El"oveç rijç Movijç .Ewa, Atene 1 956- 1 958. 14. IIEAEKANILJH.E, Kae•oela, Sa1onicco 1 953.

206

G. VALENTINI

(Béeeota) nella Chiesa -rov Xeur-rov, d'epoca paleologa, l'Emmanuele col libro in mano sta in un disco sostenuto su un drappo da due angeli in piedi, nella cuspide dell'arco trionfale. La Lavra ( 1 535) ne ha uno molto bello (fig. 1 6) in una volta, éJoevrp oem1p,evo ç dai simboli dei quattro evangelisti e poco dopo Kutlumusion nel 1 540 ci offre la bella cupola il cui tamburo porta un xoe6ç di gerarchi, 'e la calotta l'Emmanuele ·di gentile fisionomia, col libro tenuto dalla sinistra sul femore e la destra largamente sporgente a benedire ; egli sta in un cerchio éJoevrpoeovp,evoç dai simboli dei quattro evangelisti, due in alto e due in basso, e lateralmente da due doppi cerchi alati (Ua:rt-réevya Xeeov(Jlp,) ; porta solo, come ti tolo, il nome '0 "Qv nel nimbo crociata. Qui s'inserisce l'Emma­ nuele della Panagia Maveuhnaaa di Kastoria (inizio sec. XVI ?) : sta in intradosso d'arco sopra un' Ascensione, in un riquadro in cui campeggia una grande stella a cinque punte, con un cerchio in mezzo e in esso l'Emmanuele con rotolo ; simile a Lavra e Kutlumusion l'esemplare di Dochiarion in cupola ( 1 568) ; l'ultimo è finalmente nella Portai tissa ( 1 7 1 9) ; sta sotto la cu pola « "Aaare -rq> Kve lcp lj.f1p,a "aw6v » al sommo dell' arco trionfale, in un cerchio raggiante, con rotolo in mano ; il titolo è espressamente o 'Ep,p,a­ vov�À. lncarnandosi, il Verbo assunse « quel che non era » , « forma di servo » , e percio vien chiamato 'Eue6p,oerpoç. Per render l'idea, la tradizione pittorica ha cercato talvolta di dargli una fisionomia ben diversa dall' adolescente Emmanuele, o dal fiorente giovane uomo che ne è la figura più corrente : portamento umile, fronte bassa, occhio sfuggente ; questo specialmente in certi misteri della sua vita, come quelli della Passione, o anche in altri in cui riluce la sua umiltà, per esempio nel Battesimo, di cui, fra gli idiomeli di S. Sofronio alla benedizione della KoÀ.vp,fJ�ea, è detto : 'ljÀihç, Kve te, p,oerpiJv éJovÀ.ov Àaf3wv. Non mi risulta che un Cristo di tal tipo figuri isolato, e quindi che abbia formato un soggetto classico a sé stan te ; tuttavia un particolare, edito sotto questo ti tolo, d'un affresco del Panselinos (fig. 1 7) , ce lo fa prendere in speciale consi­ derazione ; si trova nel Protaton e, com'è noto, va attribuito al sec. XIV ; corrisponde alla descrizione sopra data, benché lo sguardo, sempre sfuggente sotto l'arco abbassato delle sopracciglia non sia cosi atterrato, come avviene di vedere in alcune teste di Cristo nel Battesimo. Di Gesù fatto uomo è detto che « converso » con gli uomini ;

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI TTORICA DELL' A THOS

207

nell' bttrea x �Àwv di Stravronichita sopra descritto, per la stanza XVI, abbiamo appunto Gesù che conversa con gli uomini. Fra i tipi di Madonna 'EÀeov
208

G. VALEN TIN/

dell' epoca paleocristiana e dell' Alto Medioevo. La pittura bizantina perà a questa immagine diede una speciale accentua­ zione eucaristica in vario modo ma specialmente, per quanto riguarda anche l'Athos, inserendolo nella classica scena delle absidi maggiori o di quelle di protesi, chiamata il MûtŒfÛJç perché rappresenta idealizzata quella parte della liturgia che porta questo nome : da un lato e dall' altro vengono alcuni santi gerarchi venerabondi verso il centro, dove su un altare sotto ciborio stanno le sacre specie, con quella del pane ancora intera un istante prima di venir frazionata ; spesso e volentieri i pittori al pane sostitui­ scono una figura vivente di Gesù, per lo più come bambino perché meglio rispondente all' idea di àp:v 6ç , giacente sul disco, talvolta perà sorgente dal calice come se già fosse avvenuta l'immistione della flB(! lç, il nÂ'ry(!Wfla nlauwç. Anche la pittura athonita si serve frequentemente di una tale scena talmente suggestiva. Noi perà ci limiteremo a citare gli esemplari in cui l'Agnello eucaris­ tico figura sul disco come l'abbiamo descritto. Il tai modo ci troveremmo di fronte a uno dei rari casi in cui l'Athos avrebbe l'iniziativa o quasi, non sappiamo infatti se gli esemplari simili di Gracanica, Sv. Nikita e Lesnovo in Serbia siano precedenti a quello di Chilandarion. In Chilandarion due affreschi nel Katholikon (fig. l 9) ci fanno vedere chiaramente Gesù Bambino nudo sul disco, una volta scoperto e l'altra sotto l'àauelmwç. Vero è che non ab­ biamo una data precisa per questo affresco, vagamente attribuito di solito all' inizio del secolo x rv ; perà già nel 1 3 1 4 ne troviamo uno a Studenica con un Cristo che sembra barbuto, coperto da un drappo ricamato da una grande croce ; cosi pure in Decani il Cristo è barbuto, nudo con un perizoma, steso in grandi dimen­ sioni direttamente sull' altare ; in entrambi questi due casi è af­ fiancato, per quanto si vede dalle riproduzioni dello Stefanescu e del Petkovic, solo da due angeli con étnltnov ; in Ljuboten, circa il 1 337, affiancano invece l'altare già due gerarchi dei quali quello di destra sembra tenere in mano la Â6Y X 'f/ per praticare l'estrazione dell' àfivoç dal pane, che perà è già rappresentato come un Gesù Bambino, benché siamo solo alla protesi, dove di­ fatti è dipinto l'affresco. Gli altri esemplari che conosciamo se­ guono a notevole distanza in Serbia (Andreas) , in Bulgaria (Prespa Grande-Eleusa, Prespa Piccola-S. Giorgio e Madonna della Porpora) , a Kastoria (S. Nicola Dalla, SS. Apostoli, S. Nicola della Monaca Teologina) . Siamo circoscritti a una regione

TAVOLA

1 7 . Cristo « eteromorfo » (Protaton) . 1 8. Gesù Bambino giacente (Karyes) . 1 9. L'Agnello di Dio (Chi1andarion) .

2 1 . Cristo, sommo sacerdote (Lavra) .

VII

TAVOLA VII I

20. 22.

Gesù, ceppo della vite (Dochiarion) . L a scala d i Giacobbe con Maria i n alto (Dionisiu) .

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI TTORICA DELL' A THOS

209

abbastanza unita che attraverso il bacino del Vardar confluisce verso l'Athos e verso il Chilandarion come a sua capitale spiri­ tuale. E cosi il medesimo cammino deve aver seguito l'à�e pro­ babilmente ricamato nella stessa epoca in Serbia e conservato nel Chilandarion 15• L'unità della persona di Gesù nelle due nature, una celeste e una terrestre, una immortale e l'altra mortale, è asserita, come già dicemmo, nella classica frase dell' Inno Acatisto "0.4oç rjv lv Toiç "aTw, . "at TWV avw ovb' oÀoç . à:rtijv ; vedi quanto ne dicemmo sopra alla stanza XV dell' Acatisto dell' l:rtt-reaX�Àtov di Stavro­ nikita ; in forma ancora più drastica l'idea è espressa nella protesi di Dochiarion (fig. 4) dove si vede Gesù nel catino dell'abside, in maestà, mentre in basso lo si vede steso e fasciato nel sarcofago scoperto, con le scritte : avw ae lv 0e6vcp - "a-rw ( ?) lv -rarpcp, che evidentemente sono ricavate dal seconda tropario del canone di Cosma monaco Agiopolita per il Sabato Santo nell' ode 1 : "Avw ae lv 0e6vcp · "at "à-rw lv -rarpcp -rà T:rtee"odp,ta · xal V:rtox(Jovta . "aTaVOOVVTa . . . . D i Gesù autore del nuovo creato abbiamo già detto parlando dell' lrtt-reax�Àtov di Stavronikita alla stanza XIII. Gesù che comunica la grazia si è egli stesso raffigurato come una vite, di cui la linfa vivifica i tralci che sono i discepoli, e quindi tutti i fedeli. Non ne conosciamo alcuna illustrazione pittorica (salvo alcune sculture nei portali romanici, come nel Battistero di Parma) antecedente alle due che abbiamo nell' Athos : nella Trapeza della Grande Lavra, nel timpano d'una delle pareti minori, si vede un bel ceppo di vite con sopra Gesù benedicente a due mani, e i vari tralci diramanti con foglie e grappoli e con i vari Apostoli, ciascuno in una voluta ( 1 5 1 2) ; in Dochiarion (fig. 20) l'illustrazione è simile, ma più sviluppata in altezza, e col Cristo, pure benedicente a due mani, col libro aperto sul petto e la scritta 'Eyw elf1-t r] a.,_,:redoç - Vf1-eiç -rà "À�p,a-ra. II Cristo nella sua funzione redentrice e conciliatrice è definito da S. Paolo Gran Sacerdote. Percio è frequente nella tarda pittura bizantina vederlo rivestito delle insegne pontificali dell' epoca : aa""oç, wf1-orp6e wv, corona, l:rttyovauov ; siccome la corona vesco­ vile, seconda la tradizione, sarebbe stata concessa dagli imperatori ·

15. MILLET, Brodéries religieuses de style byzantin, Parigi 1 947.

2 10

G. VALENTIN!

ai vescovi a somiglianza di quella che portavano essi stessi, vi si vede aperta allusione anche alla regalità di Cristo, confortata anche da epigrafi come fliyaç àexueevç ;eat {3mnÂevç Twv {3aatÂev6vTwv. Ne abbiamo già visti esemplari nelle « Divine Liturgie » ; come soggetto a sé stante, crediamo poterne trovare due primi esempi a Kastoria, l'uno nella chiesa di S. Atanasio ( 1 38 1 ) con epigrafe illeggibile, e l'altro in S. Nicola Dalla con la scritta 6 BaatÂ.evç Twv {3aatÂ.ev6vTwv ;eat Ket'l'i}ç M;eatoç che pone l'ac­ cento sulla regalità, mentre del resto anche l'abito è più simile a quello imperiale (di stoffa di porpora) che non a quello vescovile ; in entrambi, il Cristo è seduto in trono in �Ér]IJtç ; del medesimo secolo (ma io lo riterrei alquanto più tardivo) è detto il Cristo dell' icona despotica dell' iconostasio della Dormizione di Mosca : il Cristo vi è in aa;e;eoç J'tOÂ.VIJ't'avewç, seduto in trono, con l'evan­ geliario appoggiato al femore e a destra un bastone vescovile a semplice tau, in Deisis ; tornando a Kastoria in S. Nicola Maya­ Âtov ne troviamo un altro, pure in Deisis che secondo il Pelikani­ des puo esser fatto al più presto nel sec. xv, benché a me sembri meglio attribuirlo alla fine del xvi ; purtroppo, il Cristo benedicente è guasto nella parte inferiore e altre caratteristiche non si distin­ guono ; l'epigrafe è : « o rpof3eeàç Kem] ç ». Nell' Athos troviamo due begli esemplari, entrambi in cupola ; l'uno di Xenofontos ( 1 544) , su un bel xoe6ç di angeli alternati alle finestre, senza corona, in solo busto, benedicente con l'una mano e sostenente con l'altra il libro aperto, la cui scritta purtroppo non riusciamo a leggere ; il aa;e;eoç è noÂvaTavewç ; fuori del cerchio e sopra gli an­ geli, da una parte si legge la scritta A TIO.E, A TIO.E, A TIO.E KYPIO.E. L'altro è in S. Nicola della Lavra (fig. 2 1 ) , �oevrpoeovl'evoç in un cerchio dai quattro simboli degli evangelisti, in corona e aa;e;eoç noÂ.vaTavewç ; la scritta è o BaatÂevç Twv {3aatÂ.ev6vTwv ;eat f-'Éyaç 'A exteeevç. Di Gesù superiore agli inni abbiamo già parlato descrivendo l'entTeaxt)Âtov di Stavronikita con l'Inno Acatisto. Venendo ora alla persona di Maria, essa ci è delineata anzitutto dalle figure dell' Antico Testamento che, a confronto coi tentativi di darne l'immagine fisica, con le storie evangeliche e co1 van tipi tradizionali diretti, hanno il vantaggio di rendere evidenti e ben distinti fra loro i suoi privilegi e le sue funzioni. Prima figura che incontriamo in ordine storico è la scala di Giacobbe. La visione del patriarca ha molti precedenti all' Athos

SVIL UPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI TTORICA DELL' A THOS

21 1

nella Storia dell' Arte, ma non espressamente riferiti a Maria : la stessa miniatura aU' omelia 1 di Giacomo di Coccinovafo del Vat. gr. 1 1 62 , f. 22v, pure apportando a scopo mariano la Scala di Giacobbe, Maria non ce la fa vedere, ma pone alla sommità della scala Gesù ; altrettanto fa la miniatura di Canterbury della Para­ frasi al Pentateuco di Aelfric, Brit. Mus. Claudius B.IV f. 43v, ( 1 025- 1 050) che pone Gesù come Verbo, imberbe, e cosi anche il musaico di Monreale (circa 1 1 70) che ve lo pone come Verbo Incarnato, e egualmente la miniatura inglese del manoscritto 78.A.6, f.4v del Museo di Stato di Berlino. Altri esemplari invece (portale maggiore del Duomo di Trani, 1 1 97- 1 250 ; la miniatura bavarese del 1 200- 1 225 pubblicata dal Boeckler, Vorgotische Miniaturen, 63 ; quella del Salterio della Biblioteca di Stato di Monaco, di provenienza inglese, databile 1 200- 1 235 ; la porta ageminata di S. Michele sul Gargano di fattura costantinopoli­ tana) non pongono nulla in cima alla scala. Nel Protaton, ancora nel 1 536- 1 540 l'affresco della Scala di Giacobbe è certamente apportato per la figura di Maria, ma non ce la fa vedere ; invece nel Katholikon di Dionisiu ( 1 54 7) (fig. 22) Maria del ti po IlÂa7:v­ Téea compeggia al sommo della scala in un cielo a tre fasce di vario colore. Segue poi il roveto di Mosè, figura di M aria che « rimase incombusta pur contenendo in sè il fuoco della Divinità » (v. sott, fig. 29) . Un episodio della vita di Maria, che non ho trovato altrove illustrato, è quello di Dionisiu ( 1 547) (fig. 23) intitolato bt-r:à Blj,_,a-r:a : si tratta, stando agli Apocrifi, dei primi sette passi fatti da Maria Bambina, a simbolo delle sette virtù che l'adornava­ no ; nell' affresco, la piccola Maria, in un giardino, viene lasciata camminare da sé da un' ancella, viene attesa da Sant' Anna che sta seduta ad accog1ierla a mani protese. Non conosco se non immagini più tardive di quella athonita di Maria fJ Zwoc5ôxoç Il'YJyfJ ; sta nel �aeeuu).ljatov di San Giorgio del monastero di S. Paolo (fig. 24) ed è del 1 555 : in una nicchia, Maria sorge maestosa dalla gran tazza d 'una fontana, tenendo il Bambino come Jl).a-r:v-r:éea, benché il Bambino, come di solito nel tipo, non benedica a due mani ma tenga un rotolo nella sinistra. Altri attributi e figure di Maria abbiamo già illustrato parlando dell' Inno Acatisto. Non ci dilungheremo a parlare qui di episodi della vita dei Santi che non ci fornirebbero sviluppi propriamente teologici. Accenne-

212

G . VALE NTIN/

remo solo all' immagine apocalittica degli lnnocenti sotto l'altare. Ne conosciamo un precedente in un quadro del 1 4 1 0, d'Andrea di Giovanni, in S. Lodovico d'Orvieto : ivi, sotto un Gesù con l'A­ gnello, circondato dagli angeli, dai quattro Evangelisti e da due cori di santi, gli Innocenti, come bambini, in due schiere, stanno a contemplarlo mostrando le loro ferite e alzando piccole palme. In Dionisiu invece (Trapeza, 1 547 ? o 1 603) (fig. 25) l'altare si vede chiaramente in alto, mentre tre angeli stanno coprendolo con una lunghissima tovaglia che scende ai lati molto giù, dove altri angeli ne ricoprono, come di stola candida, i vergini ; ma proprio sotto la mensa dell' altare e fra le colonnette di esso, sono distesi uno sopra l'altro corpi di giusti, che perà sono di varia età. Anche una icona russa della prima metà del sec. xvn pubblicata dal Kondakov, che illustra l'Inno 'Eni aoi xaiest, ha nella parte inferiore, sotto S. Giovanni Battista e fra cori di santi, una grotti­ cella con una folla compatta di fanciullini in tunichette bianche corte, che facilmente possono essere interpretati come gli Inno­ centi di Be tlemme. Venendo ora alle storie dell' Antico Testamento e cominciando con la creazione e caduta degli angeli, diremo che non è un sog­ getto frequente nell' iconografia. E' trattato fra il 1 026 e il 1 050 nel noto « Manoscritto di Caedmon » (Oxford, Bodleyana, Junius I l ) , nel modo seguente : nella fascia superiore della pagina un grande angelo mostra una hotp,aa{a ad altri angeli dei quali alcuni vengono a presentare corone regali ; in una seconda fascia, un altro grande angelo riceve delle palme dalle mani di sei angeli che gli stanno ai due lati ; nella terza, affiancato da angeli, si vede il Cristo con un fascio di verghe a spalla e con tre fulmini in mano vibrati verso il basso ; nella fascia inferiore, angeli deformi cadono a precipizio verso la solita bocca spalancata di mostro marino che figura l'abisso, entro cui sta Satana sdraiato e incatenato. Nella Cappella di S. Michele di S. Sofia di Kiev ( 1 1 08 ?) appare in un gran cerchio luminoso S. Michele a braccia aperte, e sotto si vedono corpi nudi non alati, cadenti a capofitto. In S. Donnino di Fidenza, all' interno, c'è un bassorilievo del sec. XIII con un Cristo giudice in mandorla, e sotto, in una specie di metamorfosi, in due piani, angeli, uno ancora alato e altri in varia forma tras­ formati in una specie di arpie, che nel piano inferiore vengono trafitti dall' asta d'un arcangelo che tiene una croce in mano. Nell' Athos abbiamo già descritta (fig. 1) la grande scena della Trapeza

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI TTORICA DELL' A THOS

213

d i Dionisiu ( 1 547 ? ) con gli angeli intorno al trono d i Dio e la .Evva�tç rwv 'Aawftarwv ; ai la ti di questa, si vedono precipitare a volo a capofitto come chi fa il tuffo, due piccoli angeli, con la scritta To :rteO'OV rayfta ; in basso, sopra la sponda rocciosa d 'un lago, è steso Satana a braccia insù col nome 'Ewacp6eoç ; nel lago sembra si possa scorgere una piovra con tante ali di mosca a il nomeBeeJ,. Cefl ovÀ, con l'epigrafe'O (Jtà rijv À.aftne6rnra'Ewacp6eoç ax6roç <5tà rijv e:rta(}O'tV - BeûCe{loÙÀ. xat yev6ftevoç xat À.ey6ftevoç ; ai lati altri angeli cadenti dei quali pero quelli di sinistra sono già nudi e deformi secondo il solito tipo dei diavoli. Le scene della Creazione, abbondanti nell' iconografia occi­ dentale, sono invece rare in quella orientale, facendo eccezione solo Palermo-Monreale e Venezia, province a cavaliere fra l'O­ riente e l'Occidente. Un particolare pero ci sembra parimenti trattato nelle due zone : la Nomenclatura, ossia l'episodio di Adamo che impone il nome alle creature sensibili. Un primo esemplare ci sembra quello della miniatura dell' Ottateuco Cod. 8 di Topkapu Saray f. 43 v. (sec. xn) ; prima di entrare con le altre scenette nella illustrazione del peccato originale, la miniatura con la prima di esse ci mostra un Adamo nudo fra due alberelli, e innanzi a lui, fra altri due, una specie di giraffa ; Adamo alza le braccia e gli occhi e sembra contemplare le creature. N ella cu pola della creazione di S. Marco di Venezia, del medesimo secolo o di poco posteriore, Adamo, indettato dai Verbo creatore, indica con una mano i vari quadrupedi, mentre l'epigrafe dice chiara­ mente che sta dando a ciascuno il suo nome ; ancora di quell' e­ poca è 1'affresco di Ferentillo, con l'epigrafe della Nomenclatura e Adamo fra gli animali sotto un volo d'uccelli, mostrandoli con una mano e carezzandone uno con l'altra. Non cos i chiara la scena del Sobor della Resurrezione di Romanov Borisoglevski, dove comunque si vedono due personaggi seduti in mezzo ad altre scene della Creazione e sotto di loro delle bianche silhouettes di vari animali su fondo scuro. Nel Dochiarion ( 1 578) (fig. 26) abbiamo la scena nitidissima, e se occorresse, dichiarata dalla scritta col relativo versetto del Genesi : Adamo nudo, seduto nel giardino alla sinistra che indica con la destra nel gesto benedicente tutta una folla d'uccelli, quadrupedi e rettili, in stile piuttosto ingenuo ma molto narrativo ; merita di essere meditato il gesto benedicente. Comunissima nella iconografia la scena del sacrificio di Caino e di Abele ; più rara invece quella della condanna di Caino, ed

2 14

G. VALENTINI

esclusivamente bizantina quella del compianto dei progenitori sulla salma del figlio . Già nel paliotto eburneo del Duomo di Salerno (sec. xn ) c'era un pannello, poi trafugato e ora al Louvre, in cui si vede il Verbo nel solito cielo incurvato sporger la mano a rimprovero dell' omicida che sta fuggendo con le mani contorte dalla scena del delitto che si vede a sinistra. La scena della con­ danna ce l'ha anche la Bibbia miniata da W. de Brailles, circa 1 230- 1 250 (Cambridge, Fitzwilliam-Museum 330) , col Verbo Redentore che intima la condanna del vagabondaggio ail' omicida. A Decani ( 1 327- 1 34·8) , in una lunetta, ci sono le due scene ai lati di un colle, l'intimazione della condanna e il trasporto dell' ucciso alla sepoltura alla presenza di un angelo, e inoltre, in quadro a parte, l'altra scena tragica della sistemazione del cadavere nel sepol­ cro. Nella Trapeza della Grande Lavra (fig. 27) le scene sono tre (oltre a quelle del sacrificio e del fratricidio) : nella prima e nella seconda il Verbo sporge da un cielo incurvato, interrogando Caino, in piedi col bastone in spalla, dove sia suo fratello, e poi condannandolo alla vita fuggiasca, mentre lui, a capo chino, braccia semiaperte e palme ail' ingiù, ascolta ; e finalmente Eva procom­ bente in pianto sul cadavere gonfio del figlio, mentre un angelo a volo viene a confortare Adamo che gli sta seduto da capo. Nel Dochiarion ( 1 568) c'è una imitazione, piuttosto grossolana, di quest' ultima scena. Anche il sacrificio d'Abramo è uno degli episodi più comuni, o ridotto al momento culminante e ai personaggi principali, oppure anche con l'aggiunta dell' asino e dei servi. Il miniatore del Cosma lndicopleuste Vaticano, già in epoca paleobizantina, aggiunge anche !sacco che in un primo tempo prende su il fascio della legna per portarlo al posto del sacrificio ; altrettanto, ma in sequenza longitudinale fa quello dei sermoni di S . Gregorio Nazianzeno verso l'anno 880 (Parigi, Nazionale, Greco 5 1 0, Omont XXXVIIa) ; nel Salterio di York, circa 1 1 75 (Glasgow, Hunteriana, U.3.2) , la prima scena è costituita da Abramo e !sacco seduti, con un angelo che viene a intimare l'ordine ; nella Bibbia Cantuariense di Roberto de Bello, in un piccolo med aglion e sono racchiuse le due scene del colloquio fra padre a figlio e del sacrificio. A Gracanica ( 1 32 1 ) , la prima scena in basso, come alle pendici del monte, è quella dell' ordine ai servi di restare e a !sacco di prender su il fuoco, e la scena del sacrificio è sopra il monte. Al Kutlumusion ( 1 540) le scene sono tre : intimazione ad Abramo per

TAVOLA IX

23. 1 pnmt satta passi di Maria Bambina (Dionisiu) . 24. La Madre di Dio, sorgente di vita (H. Pavlos) . 25. Trionfo dei Santi (Dionisiu) .

26. Adamo

e

gli animali (Dochiarion) .

TAVOLA X

27. Storia dell' uccisione di Abele (Lavra) . 28. Il sacrificio di Abramo (Lavra ) . 2 9 . I l roveto ardente (Lavra ) .

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI TTORICA DELL' A THOS

215

mezzo di un angelo, servi con l'asino ancor carico che si doman­ dano dove mai si andrà, e servi rimasti giù mentre Abramo prende Isacco per mano ; suppongo ci debba essere anche quella del sacrificio, ma il Millet non ce ne dà riproduzione. Tutt' e tre le scene appaiono nella Trapeza della Grande Lavra (fig. 28) . Del roveto di Mosè come figura di Maria abbiamo già parlato a suo luogo ; accenniamo ara soltanto che nella grande Lavra (fig 29) la scena è in tre momenti : ordine di fermarsi, Mosè che si scalza, Mosè che riceve i comandi di Dio ; nelle pitture ante­ cedenti troviamo invece solo una scena o al massimo due. Sansone in lotta col leone ci è presentato ripetutamente nel tessuto costantinopolitano pubblicato dal Talbot Rice in Arte di Bisanzio ; più stilizzato e mena drammatico, benché in affresco, è l'episodio nel naeex:xÀ1)mov di S. Giorgio di H. Pavlos (fig. 30) . Fra le storie di Elia, quella del sacrificio sul monte per ottenere la pioggia è rara ; ne abbiamo un esempio solo in Gracanica ( 1 32 1 ) con Elia che decapita i sacerdoti idolatri. Invece nella cp laÀa della Grande Lavra (fig. 3 1 ) , Elia sta in piedi innanzi al sua altare, su cui brillano le fiammelle scese dai cielo ; da questo calano tre raggi, di cui il più lunga termina con una mano indi­ cante ; dall' altro lata, stanno in ginocchio a mani velate i sacer­ doti atterriti ( 1 636) . Un unicum dell' Athos è invece la scena, sempre della medesima qJ{aÀa, di Eliseo che sana le acque di Gerico col sale (fig. 32) : alla presenza d'un gruppo di cittadini, egli, in piedi, versa il sale in una vasca. La scena di Elia nutrito dal corvo, di solito in una gratta, ampiamente diffusa nell' arte tardo-bizantina, specialmente russa ; trascurando i moiti esemplari posteriori accenneremo come ante­ cedenti a quello athonita, quello di Moraca in Serbia (sec. xm) , quello di Gracanica (o di Deèani ? - sec. xrv) . Dall' Athos pro­ viene l'icona del sec. xrv del Museo Russo di Leningrado, con una gratta aperta e movimentata (riproduzione Felicetti 1 00 B) , a cui è ispirata quella del sec. XVI del Museo Bizantino di Atene e, fra le russe, quella di Pskov di circa il 1 500 della Collezione Zciner Henriksen di Oslo ; ma nella Trapeza della Lavra troviamo anche un affresco con questo soggetto (fig. 33) . Le visioni di Isaia e di Geremia non sono rare. Citeremo qui come antecedenti soltanto quelle semplici, in cui si vede soltanto i l Verbo che appare al profeta ; per Isaia abbiamo la miniatura .

è

216

G . VALENTIN/

della Bibbia di Winchester che è di circa il 1 1 65 (Winchester, Cattedrale) col Verbo di Dio che consegna un rotolo sciolto al Profeta in abito di pellegrino ; per Geremia, la miniatura della Bibbia Cantuariense di Dover ( 1 1 50-79) , Cambridge, Corpus Christi, 3 f. 1 96) col Verbo che appare entro l'iniziale V conse­ gnando al Profeta un rotolo con la scritta : Prophetam in genti­ bus dedi te ; ancora della Bibbia di Winchester è la capitale R in cui, nell' occhio superiore, si vede il Pantocratore, e in quello inferiore Geremia col capo appoggiato a una mano e il rotolo disteso delle Lamentazioni. Nel Dochiarion (fig. 34) figura in una vela di volta quadrangolare ( 1 568) contemporaneamente la visione di entrambi i profeti : in un cielo incurvato su firmamento di stelle il Pantocrator in trono assistito da due angeli e due é�andevya ; in basso si alzano due colli dirupati fiancheggiando una valletta rispondente al cielo incurvato ; i due profeti stanno distesi in atteggiamento meditativo alle pendici dei due colli ; lsaia reca un rotolo steso con la scritta •Eyw elt5ov Tov Kv etov "aO�p, evo v lni 0e6vov Vtp?')Àov "al È7t?')(!p,évov xai 7tÀ'�(!'YJÇ M�'Y)Ç o o l"oç athov, e Geremia : •Eyw àuvlaaç elç oveavovç elt5ov M�av Oeov "ai ov t5 vvap,at É(!P,'Y)VEV
TAVOLA XI

30. Sansone lacera la mascella del leone (H. Pavlos) . 3 1 -32 . Elia davanti al sua altare e Eliseo che risana la acque di Gerico (Lavra) . 33. Elia nutritodalcorvo (Lavra ) .

TAVOLA XII

34. Visioni di Isaia e di Geremia (Dochiarion ) . 35. Visione d i Daniele (Dochiarion ) . 36. Diversi ammalati intorno a Gesù. (Dochiarion) . 3 7 . L a moltiplicazione dei pani (Dochiarion) .

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI T TORICA DELL' A THOS

217

(2a metà del sec. xm) non si vedono idoli, ma sembra che alcuni pinnacoli di torri stiano cadendo rovesciati da un terremoto. A Decani ( 1 32 7- 1 348) , dove la scena è più vasta e alla porta della città si vedono re e personaggi venire ali' accoglienza, minuscoli idoletti stanno anch ' essi cadendo snodati come persone vive. Nell' bttr:eax�Àtov 5 di Stavronikita (alla strofa Xl dell' Aca­ tisto) , la scena in piccolo spazio fa concorrenza a quella di Decani, mancando solo l'accoglienza degli egiziani. Al Battesimo di Gesù abbiamo pure già accennato (v. fig. 1 7) . Dal carcere Giovanni manda discepoli a interrogare Gesù, e Gesù risponde additando le sue taumaturgiche guarigioni ; questo è forse il momento a cui assegnare la scena delle varie guarigioni che talvolta appare nell' iconografia, con o senza gli inviati di Giovanni, ma sempre con pittoresco gruppo di malati e accidentati. Senza gli inviati ce l'ha il paliotto eburneo di Salerno (sec. x u ) , e più ampiamente una lunetta musiva di Chora (sec. xm ) , con la scritta o Xeu:mk lwt-tsvo ç r:à notx lÀa 1tav17 r:wv vo ctnt-t &.r:wv, e cos i, senza iscrizione e in due scene, l' Afendik6 di Mistrà un po' più tardi. Gli inviati di Giovanni figurano nei due Battisteri di Firenze c di Parma. Nel Dochiarion (fig. 36) , malati e accidentati, fra i quali si puà distinguere uno zoppo e uno con la mano arida, sono in gruppo, parte seduti e parte in piedi sulla destra ; Gesù li bencdice, assistito dagli apostoli ; dell' iscri­ zionc si puà lcggere solo o Xeun:àç lw . . . 7Wt xlÀwv v 6ctwv. Delle scene di Moltiplicazione dei Pani, trascuriamo i prece­ denti dove figura soltanto Gesù solo, o con gli apostoli, o col giovanetto, in atto di benedire il pane, e prendiamo in considcra­ zione solo quelli dove figura anche la più ampia scena della distri­ buzione, ed eventualmente della raccolta dei frammenti. L'evan­ geliario di Sinope (sec. vr ) ha la benedizione di pani e pesci e la distribu zione ; cosi anche il Greco 5 1 0 della Nazionale di Parigi (Omont XXXVc) . Il paliotto di Salerno ha solo la distribu zione. L'evangeliario Greco 54 della Na zionale di Parigi, del sec. X IV (Omont XCII 4) ha la benedi zione d'un tipo che si ripeterà, cioè con Gesù che tiene in mano una pila di pani tondi, ed alza gli occhi al cielo ringraziando ; ha inoltre Gesù che consegna i pani agli apostoli, e questi che in varie scenette successive li distribuiscono a vari gruppi (compreso uno di ragaz zini che si accapigliano) ; di lato una lunga fila di cofani di frammenti. Il deperito affresco di Kalenié ( 1 407- 1 4 1 3 ) ha la benedizione e la distribuzione,

218

G. VALEN TIN!

la Domneasca di Curtea, l'offerta o benedi zione, la consegna, la distribu zione a vari gruppi, la presentazione dei frammenti, in episodi successivi. Stavronikita, oltre alla distribuzione effettuata da tre apostoli a un gruppo seduto e a un bambinetto che s'avanza a chiedere per conta suo, ha un Gesù in piedi sulla sinistra che fa l'offerta del pane ed ha innanzi i cofani nei quali due apostoli versano i frammenti. Molto simile, anche nei particolari la scena di Dochiarion (fig. 37} ( 1 568) ; pero i cofani sono in due gruppi, innanzi a Gesù quelli pieni (pronti per la distribu zione ?) e dietro a lui quelli in cui un apostolo versa i frammenti. Della confessione di Pietro non son riuscito a trovare antece­ denti ; c'è in Dochiarion (fig. 38} ( 1 568) con un Gesù in piedi benedicente con un rotolo in mano e vari apostoli a sinistra che sembrano esprimere le varie opinioni, mentre S. Pietro a destra esprime la sua integra fede. L 'episodio della risposta di Gesù a Marta che si lagnava di Maria ha un solo precedente a noi nato, ed è di Gracanica ( 1 32 1 ) : inquadramento architettonico ; Gesù seduto con a destra gli apostoli in piedi e Maria seduta a terra ; a destra Marta che fa le rimostran ze, e dietro a lei, come in sfondo, una donna che emerge da un gruppo di persane additando Gesù ; quest' ultimo è evi­ dentemente o l'episodio della Madre di Gesù coi suai fratelli che lo cercava, oppure quello della donna che disse : Beato il ventre che ti porto, ed ebbe la risposta : Beati colora che odono il Verbo di Dio ; tutt'e tre gli episodi sono portati, come nella liturgia latina, anche in quella bizantina come pericopi evangeliche nelle feste della Madonna. Di questo quadro, il monastero serbo athonita di Chilandarion (fig. 39} ne ha una versione più semplice, avendo a disposi zione uno spazio più ristretto, ma con tutti gli stessi dementi essenziali, in disegno più morbido ed espressioni meglio parlanti ; è da attribuire al medesimo secolo e forse a un' influenza del Panselinos ; non sappiamo quindi se Gracanica sia uno svi­ luppo di Chilandarion o questo una ripresa del modello di Gra­ èanica. Gesù che ammaestra puo essere rappresentato in vari momenti. Nell' Athos troviamo un unicum : Gesù che si dichiara pane celeste ; egli sta nel mezzo sotta un ciborio da altare, (evidente richiamo alla mensa eucaristica) , benedicente, col libro aperto su cui le parole •Eyw elt-tt à ae·roc; 0 Cwv 0 Bi<. 't'WV oveavwv ; ai lati due gruppi di ascoltatori arcigni o commentanti o piamente

TAVOLA X I I I

38. 39. 40. 41.

L a confessione d i Pietro (Dochiarion) . Gesù con Maria e Marta (Chilandarion) . Gesù maestro degli Apostoli (Vatopedion) . Il paralitico di Betsaida (Kutlumusion) .

TAVOLA XIV

42 . La guarigione del sordomuto (Lavra ) . 43. L a guarigione del cieco nato (Dochiarion) . 44. Gesù guarisce l'idropico (Lavra ) .

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI T TORICA DELL' A THOS

2 19

s tupiti ; l'iscri zione è · o Xeta-ro ç t5tMaxwv -rovç lovt5alovç (Chilan­ darion, inizio sec. xxv) . Il discorso del Mandata della Carità è illustrato verso l'inizio del sec. xiv a Stara Nagori cino in Serbia con una bella e ampia scena su sfondo architettonico (il Cena­ colo) ; Gesù a sinistra è seduto su un trona, benedicente, col rotolo appoggiato al femore ; innanzi a lui, in un bel gruppo corn­ patta ed ampio, gli apostoli ascoltano in gesti meditativi e com­ punti. Molto simile in tutto è la scena coeva del Vatopedion (fig. 40) (Millet 89) ; solo che qui è meno ampia e ariosa, pero più vivace ed espressiva nel gesto degli apostoli ; lo stesso Vatopedion ripete il medesimo soggetto ( Millet 86) anche in altra forma : Gesù è seduto su un trona sotta un arco, coi piedi su uno sgabello arcuato, benedicente ; ai due lati si assiepano due gruppi di apostoli molto compunti ; la scena è formalmente ben raccolta per clare un' impressione della unione della carità ; nel seconda affresco il soggetto è dichiarato dalla iscrizione che riporta le relative parole del testa di S. Giovanni ; nel primo non appare epigrafe, ma l'ana­ logia con Stara Nagori Cino soccorre ail' interpretazione. Vari sono i paralitici guariti da Gesù, ma noi ci limiteremo a quello della Piscina Probatica, che è chiaramente illustrato nel­ l' Athos. Primo esemplare quello della miniatura dell' evangeliario di Egberto dei miniatori Gheraldo ed Eriberto (Reichenau circa 980) : con moita ingenuità, in alto a destra, senza nulla che la riattacchi al resto del quadro se non le minori proporzioni che fanno un po' di prospettiva, c'è la scenetta d'un uomo che ne immerge un altro tutto nudo in una vasca quadrata, mentre da un cielo incurvato scende un raggio sull' acqua ; in bassa, Gesù, seguito da tre apostoli stupiti, si accosta benedicendo il paralitico, che sta a destra sul giaciglio a materassino ovale, come quello che si suol vedere nelle N atività. A Monreale la Piscina è a sfondo nel mezzo, coperta di tegurium come le xoÀvp,{JijOeat degli atri delle chiese, e un angioletto vi scende ad agitarne l'acqua con la mano ; sull' innan zi, Gesù viene benedicendo da sinistra, accompagnato da tre apostoli, verso il paralitico, che già in piedi per andarsene col suo xea{J{JaToV a quattro gambe in spalla. Nel Chilandarion (ini zio sec. xxv) , la scena è in una lunetta ai due lati di una fi­ nestra : a sinistra, Gesù accompagnato da S. Pietro, con la persona leggermente curva per avp,naOeta, benedice verso il paralitico, che dall' altro Jato della finestra, CarÏCO già del SUO X(!a{J{JaTOV in spalla a gambe ali' insù, si rivolge verso Gesù ; a sfondo di esso

è

220

G. VALEN TIN!

una xo/..vflf3�0ea a larga ed alta sponda marmorea quadrilatera, co­ perta da un più stretto tegurium polistilo. Nel Kutlumusion ( 1 540) (fig. 4 1 ) la scena è la più sviluppata : sullo sfondo, tutta una fila di capanne in muratura, a forma di garitte, come le cabine d'una nostra spiaggia balneare, evidentemente preparate per ospitare i malati che attendono la discesa dell' angelo ; innan zi ad esse una piccola xo/..vflf3�0ea rotonda e scoperta ; di fianco a questa, a sinistra, un gran tavolaccio, non privo pero di qualche decoro, su cui tre malati a giacere, assistiti da un giovane infermiere ; da destra viene Gesù accompagnato dagli apostoli, benedicentf' con sguardo commosso al paralitico, che con giovanile gagliardia ha preso il xeaf3{3a-cov bilanciato sulle spalle, e sta andandosene non sen za rivolgere uno sguardo d'umile riconoscenz a al Taumaturgo. Un po' rara la scena della guarigione del Sordomuto, forse perché non facile da caratteri z zare. Nel sarcofago di Adelfia di Siracusa, sia Gesù sia il sordomuto sono in piedi avvolti nella toga, da cui Gesù, volto leggermente di lato, sporge la mano per toccare la bocca al sordomuto. Nella pisside eburnea del sec. v del Museo Civico di Bologna, il sordomuto in piedi ha un atteggia­ mento quasi di chi si sente mancare le ginocchia per sacro terrore, e Gesù con passo slanciato gli si accosta a toccargli la bocca. N el Katholikon della Grande Lavra ( 1 535) (fig. 42) invece, vediamo Gesù a sinistra, seguito da Pietro e Giovanni avvolti come spet­ tatori nei loro mantelli, che stende la mano <1Vf1'lta0�ç a toccare l'orecchio d'un sordomuto giovanetto, in tunica breve e x60oevot, che gli si china innan zi porgendogli ,l'orecchio, con gesto delle mani fra l'attesa e la sorpresa ; epigrafe : . . . xwcp6v. Abbastanza frequente la più drammatica scena del Cieco Nato. Nel Codice Purpureo Rossanense le scene sono due, una in cui Gesù unge gli occhi al cieco, e l'altra di fianco, in cui questo va a lavarsi in un' alta xo/..vflf3�0ea quadrangolare sotto lo sguardo d'una piccola folla. Simile lo schema nel Greco 5 1 0 della Na­ zionale di Parigi (Nazian zeno dell' 880, Omont XLVI a) ; man­ cano pero gli assistenti, e invece un angelo viene a volo a indicare la xo/..vflf3�0ea a pianta a croce. Il monastero Dionisiu dell' Athos possiede un evangeliario attribuito al sec. x, nel quale Gesù, af­ fiancato da tre discepoli, tende la mano a indicare il cieco, rispon­ dendo a Pietro che con la sua aria interrogativa sembra ancora chiedergli di chi la colpa di quella cecità ; il giovane cieco, in breve tunica e tascapane a tracolla, viene mendicando, guidandosi

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI TTORICA DELL' A THOS

22 1

col bastone. Nel paliotto eburneo del Duomo di Salerno (sec. xn) ritorna la doppia scena dell' unzione e della lavancia in una xoÀvflfh}Oea a fornello. A Monreale (fine sec. xn) c'è uno sfondo di due colline in prospettiva, e sull' innan zi la scena dell' unzione e quella della lavancia in un fiume scorrente. ln un avorio a moite scene del sec. xn-xm del Victoria and Albert-Museum di Londra, pure la doppia scena piuttosto semplice. Duccio di Buonin­ segna nella Maestà, ha pure la doppia scena su uno sfondo ricca­ mente architettonico. In Molivoklissia dell' Athos ( 1 536) , la scena è ampia, su sfondo solo di colline meteoriche ; Gesù, seguito dai discepoli, muove con passo vivace verso il cieco giovanetto, abbassandosi alquanto sulle ginocchia e curvandosi per ungergli gli occhi ; il cieco, in tunica breve, borzacchini e con bastone, è in atteggiamento d'attesa, e poi più in là sta lavandosi dall' altra parte d'una )(.OÀVf1{3�0ea marmorea a pianta a croce. Quasi uguale, salvo piccoli particolari stilistici, è la scena in Kutlumusion ( 1 540) . Diversa tutta la disposizione nel Theologos di Kastoria ( 1 552) : le due scene sono in due piani ; quella superiore, su sfondo archi­ tettonico, rappresenta l'un zione ; quella inferiore il ci eco che, an cora accompagnato, va verso una xoÂvf1f31J Oea a forma di calice. Nel Do­ chiarion (fig. 43) ( 1 568) , le due scene sono abilmente raggruppate in un quadro di scarsa larghez za : a sfondo mura di città ; nel mez zo, un dirupato colle meteorico consente di distinguere tre scene ; da dietro il colle a sinistra sorgono spettatori cinque apo­ stoli in gruppo, forse a ricordo della prima scena dell' interroga­ zione di Pietro ; innan zi al colle, nel mezzo, su prato fiorito con alberelli, Gesù C1Vf1naO�ç unge gli occhi del cieco giovane, in breve tunica e uose, che si curva sul suo bastone ; dietro il colle, a destra, il cieco si china a lavarsi in una xoÀvf1f31JOea che sorge a forma di tazza a labbro cruciforme di bracci tondi, da una vasca terragna quadrata. Facile a rappresentare l'Idropico, e quindi frequente la scena della sua guarigione. Nel Vangelo italiano del sec. VI detto di S. Agostino ( Cambridge, Corpus Christi 286 f. 1 29 v. ) , la scena è minuta, occupando solo l'angola d'uno dei quadretti, e non ci lascia vedere gran che. Più chiara è la scena nella miniatura costantinopolitana di circa 1'880 del Nazianzeno, Greco 5 10 della Nazionale di Parigi (Omont XXXVI b) : l'idropico seminudo davanti a Gesù, è riconoscibile come tale, più che per la grossez za, per la prominen za del ventre e per la schiena a dorso di cavallo.

222

G. VALENTINI

Nei SS. Anargiri di Teodoro Limnioti di Kastoria (sec. x-xi) , l'idropico è tutto nudo con le gambe lunghissime, ventre un po' gonfio e flaccido, appoggiato a due stampelle. A Monreale ( 1 1 74- 1 1 82) la scena è animata, su fondo architettonico, da due gruppi, uno con Gesù e uno col malato ; questi è seminudo in piedi, col ventre gonfio come un otre e prominente e la schiena arcuata ; Gesù lo prende per il polso e lo benedice. Nell' evange­ liario greco del sec. xm della Biblioteca Ambrosiana di Milano (D. 67 sup., c. 55 v.) c'è soltanto in vignetta a margine l'idropico tutto nudo, molto pingue e col ventre enormemente gonfio, in atteggiamento di supplicante. ln Sv. Nikita di Serbia ( 1 309- 1 320) , l'idropico, seminudo e scuro come un moro, ha un ventre che sembra un grosso bubbone, su cui Gesù pietosamente posa la mano. Nel Katholikon della Grande Lavra ( 1 535) (fig. 44) , su uno sfondo forse di mura d'un giardino, Gesù si china pure a toccare il ventre non eccessivamente gonfio del malato, il quale pero non ne puo sostenere il peso e si piega all' indietro sostenuto un po' da una stampella e un po' da un anziano accompagnatore. La vicenda di Giuda e del suo rimorso a volte è figurata con l'episodio dei denari riportati, a volte con l'impiccagione. La sola impiccagione ha l'avorio italiano del sec. v del British Museum, affiancato al Cristo in croce. In S. Apollinare Nuovo di Ravenna c'è Giuda che riporta il sacchetto di denari a un gruppo di sacerdoti che escono dal Tempio. Il Codice Purpureo di Ros­ sana ha entrambe le scene, nella prima con Giuda che versa i denari per terra innanzi al sacerdote seduto che li rifiuta. Nel dittico eburneo carolingio del gruppo di Ada del Duomo di Milano, pure entrambe le scene, con la differen za che Giuda tiene ancora i denari in mano. Nella situla eburnea milanese d'epoca ottoniana (circa 880) del Victoria and Albert-Museum di Londra, c'è solo il traditore impiccato, con due spettatori che lo guardano atterriti. Due sono i pannelli della porta di bronzo del Duomo di Benevento (fine sec. xn-inizio sec. xm) : Giuda se ne va dopo rimessi i denari su un desco a cui sono seduti due sacerdoti, e Giuda impiccato con un essere alato che gli tira giù le spalle, e il ventre crepato. ln S. Nicola Magaliù di Kastoria le due scene sono una sotto l'altra ; nella prima Giuda si china sul tavolo dei due sacerdoti e vi allinea i denari (sec. xv ? ) . ln Sv. Nikita di Serbia (circa 1 307) in alto tre sacerdoti sotto un tegurium, e Giuda di lato che lascia cadere i denari ; sotto, il traditore pen-

SVILVPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI TTORICA NELL' A THOS

223

dente d a un albero incurvato. Nel Dochiarion (fig. 45) , a destra Giuda versa a due mani il denaro sul tavolo, a cui siedono quattro sacerdoti con gesti di abominazione, sullo sfondo delle mura del Tempio ; a sinistra, Giuda pendente da un alberello incurvato. Rara la Coronazione di Spine, ma non soltanto recente. Il primo esempio infatti che ne conosco è quello del cimitero romano di Pretestato, ritenuto del sec. n, che rappresenta un soldato che colpisce con la canna la corona di spine, sul capo di un Gesù av­ volto in toga, eretto. Un sarcofago ad arcate del Museo Latera­ nense (sec. IV) ha Gesù in piedi, forse in manto di porpora, con un rotolo in mano e un soldato che gli pone una folta corona in capo quasi con un gesto d'omaggio. In S. Marco di Venezia un mu­ saico, a cavallo fra il secolo xn e il XIII, ci presenta di fronte Gesù umiliato pur nella sua alta a maestosa statura, in lunga clamide sulla tunica, corona di spine in capo, canna in mano con un rotolo pendente « spinis coronatus sum » , e cinque solda ti in piedi o inginocchiati ai due lati che lo beffeggiano come nelle scene di « Gesù schernito ». Nella Maestà di Duccio di Buoninsegna, Gesù seduto di fronte, in tunica, con la porpora buttata indosso e raccolta sulle ginocchia, abbandona in grembo le due mani, di cui una tiene la canna ; due soldati in piedi di lato gli calcano la corona in capo con le mani e coi bastoni ; a sinistra una folta schiera di Giudei guardano con astio misto a raccapriccio, mentre quattro di essi si inginocchiano intorno al paziente beffeggiando ; più in là a destra, Pilato è perplesso ( 1 308- 1 3 1 2 ) . L'Athos ne ha un esemplare nel Katholikon della Grande Lavra sotto il titolo di 'Ett7ta tyftoç ( 1 535) : è una scena molto grandiosa su sfondo archi­ tettonico ; l'effetto è dato specialmente dalla monumentale maestà del Cristo, eretto di fronte nel me zzo, senza alcun segno, nonché d'umiliazione, d'abbattimento ; porta sulla ricca tunica la cla­ mide affibbiata sull' innanzi, scostandone il lembo con la sinistra pendente e sostenendo con la destra, con gesto elegante, la canna come uno scettro ; un soldato gli tiene la corona sul capo, mentre gli altri si sono scostati sui lati quasi a far ala, e due di loro a suonare le lunghe buccine ; si stringono intorno a Gesù, in piedi, o inginocchiati, un gruppo di Giudei beffeggianti, fra cui uno alza un bastone per colpirlo sul capo. Simile, ma più chiara quella del Dochiarion che qui riproduciamo (fig. 46) ; meno chiare quelle del Chilandarion e di Dionisiu. Non ho nella mia collezione alcun esemplare della scena di Gesù

224·

G. VALENTIN!

abbeverato di fiele, se non quella del Katholikon del Chilandarion (inizio sec. XIV) (fig. 47) : la gran croce è preparata con un car­ nefice inerpicatovi in attesa che vi salga il condannato, mentre un altro pianta a martellate una zeppa per fissarne il piede ; un gruppo di Giudei sulla destra dà tumultuosamente consigli al pri­ mo, seppure non protesta per il titolo, che ancora pero non si vede ; sopra i bracd della croce, due angeli piangenti ; Gesù sta in piedi a sinistra, in sola tunica, con le mani pendenti e legate insieme per i polsi ; è volto verso un soldato che gli accosta il boccale del vino mirrato, ma rivolge ali' indietro il volto, rifiu­ tando di bere. Numerosi ovunque sono i quadri con l' 'Entr&.rptoç fhtifvoç. Noi sceglieremo gli esemplari che, come nell' Athos, hanno grande e numerosa scena e una linea formale speciale, che riscontriamo quasi solo nei Balcani. A Nerezi ( 1 1 64) il Cristo morto, con nel volto espressione di grave sonno, è steso col capo a sinistra di chi guarda e i piedi a destra, in linea lievemente decussata ( bvatç ) , come di prammatica nelle scene di uoÎp?]
TAVOLA XV

45. Il rimorso di Giuda (Dochiarion) . 46. L'incoronazione d i spine (Dochiarion) . 47. Gesù abbeverato d i fiele (Dochiarion) . 48. Gesù deposto dalla croce (Chilandarion) .

TAVOLA XVI

49. Sepoltura di Gesù Cristo (Dochiarion) . 50. Il S. Sepolcro (Dochiarion) . 5 1 . I l ristabilimento delle sante immagini ( Lavra ) .

SVILUPPI TEOLOGJCJ NELL' AR TE PI TTORICA DELL' A THOS

225

tutti in vari atteggiamenti di compianto ; in mezzo, ali' altezza del busto di Gesù, Maria, forse inginocchiata, è sostenuta da una donna e volge lo sguardo in alto con un gesto che richiama la strofetta iJ axeviJIJ6ovç Oe�vovç + btl rJè fJ 'Ayv·1 + f-lrJT(!txwç, iJJ 'lrJ­ aov, + hué�Jalvovaa + àv e{J6a . nwç X1Jt5evaw ae, YU ; dietro a lei, una donna alza le braccia al cielo, come gridando il suo com­ pianto ; tutto il folto gruppo forma una linea curva convessa al­ l'insù e rientrante ai lati ; nel suo mezzo ritroviamo l'elisse del precedente, formata dai braccio di Gesù e da Giovanni e conti­ ouata dal dorsa di Nicodemo ; in senso opposto, con la convessità in giù, sono delineate due linee, una dalla cresta delle colline e un' altra, meno accentua ta, da una folta schiera d 'angeli 0erJvot5oiJv­ T e ç . Anche Giotto (circa il 1 308) segue questo tipo nella sua Pietà della Cappella degli Scrovegni di Padova : orientamento come a Nerezi, Cristo col busto sulle ginocchia della madre e i piedi su quelle di Maddalena ; due donne ad alzarne e baciarne le mani, una di qua e una di là della salma ; quella di là forma la solita elisse, benché non cosi evidente ; Giovanni è in piedi, ma chinato, gettando indietro le braccia ; altre donne coi discepoli, pure in piedi ; dorsa della coUina saliente verso accidente ; quattro angio­ letti 0erJvot5oiJvuç in linea curva convessa ali' insù. Nel Chilan­ darion, Katholikon (inizio sec. xrv ) (fig. 48) , la scena è vastissima e ricchissima, disposta in un catino d'abside : al centra si staglia ancora la croce nuda ; sotta, la salma, su gran lastra di marmo, è rigida in posizione appena decussata, col capo irrigidito e ripiegato all' in­ dietro ; la Madre è seduta di profila a sinistra, e si curva ad appog­ giar la gota al suo volta rovescio ; Giovanni nella consueta posi­ zione ; la forma elittica qui comincia a gancio con le linee del corpo di Maria piegato in due, prosegue col braccio di Gesù e col dorsa e femore di Giovanni, è poi ripresa dal dorso e femore di Nicodemo curvo ai piedi di Gesù ; dietro la salma, dalla parte del capo, una donna alza le mani in alto lamento, e dalla parte dei piedi Giuseppe è appoggiato alla scala con cui ha deposto il Morta dalla croce ; di lato, a sinistra, folto gruppo di donne accoccolate e in piedi, piangenti ; dall' altro lato, altro gruppo, tutto in piedi, staccandosene un discepolo che dà istruzione a un lapicida che lavora nell' interna del sepolcro ; la linea delle creste delle colline è convessa ali' ingiù e cosi la linea d'un cielo incurvato e luminoso al somma ; fra questo e le colline schiera di sei angeli OerJvot5ovvu.ç che giungono fin sotta i bracci della croce ; entra il cielo incurvato,

22 6

G . VALENTIN/

schiera d'angeli volanti in attesa della venuta del Trionfatore della morte. Una tardiva icona del Dionisiu, non eccellente formalmente, conserva tuttavia alquanto l'elisse, benché spez zata, fra la persona di Maria e quella di Giovanni, dai braccio netta­ mente flesso di Gesù ; la donna a braccia alzate sta di lato, e un' altra se ne vede che per il dolore si lacera le gate ; titolo, invece di btt'lïl!ptOÇ Oeijvoç come nei precedenti, è !j ayla Ka01]A.watç. Piuttosto frequente la scena della Sepoltura variamente trattata e in vari momenti ; ci verranno in taglio solo gli esemplari che trovano rispondenza nell' Athos, e cioè quelli che hanna la prepa­ razione del sepolcro, e quelli in cui si vede solo il trasporto al sepolcro e non la �fJbevcrtç in esso. Già abbiamo accennato alla scenetta secondaria dell' l:rtt Ta!ptoç Oefjvoç del Chilandarion : una grotticella con apertura ad arca, un lapicida con martello a penna, che sta dando gli ultimi tocchi all' interna di un' arca marmorea, e fuori un discepolo che gli dà istruzioni, curvo su un ginocchio, e indicando col dito. Il trasporto al sepolcro ci è mostrato una prima volta in una miniatura d'un manoscritto bizantino della Biblioteca Palatina di Parma dell ' inizio del sec. XI : a prima vista si direbbe un l:rttTU!ptoç Oefjvoç ; ma guardando bene si scorge che Maria e i due discepoli da piedi, benché in ginocchio, sono in movimento per introdurre il corpo nella scura bocca del sepolcro ; sopra di questo tre Marie in attesa ; croce a sfondo con un giro d'angeli Oe17vobovv-reç ; titolo : o ev-ra1p taap.6ç. Agli Anargiri di Kastoria (sec. x-xi ) , simile la scena, ma senza la croce e con i movimenti di Maria, di Giovanni e di Nicodemo che dimostrano evidentemente il movimento profondamente acca­ sciato nel passo, che nella precedente poteva sembrare stazione a ginocchio ; accompagna il movimento la linea delle colline di sfondo, dietro le quali sorgono due pie donne piangenti e due angioletti Oe1Jvobovv-reç pure in movimento nella stessa direzione e ritmo ; medesimo titolo. L'evangeliario di Ecmiadzin del miniatore Prete Tommaso, 1 05 7 (Biblioteca Patriarcale 362 G) , ha la scena schematica come un disegno quasi astratto : sepolcro ridotto a un rettangolo chiuso da semicerchi ai due lati minori e due discepoli che portano il corpo irrigidito e già fasciato. A Monreale (sec. xn ) la scena è più completa, essendoci aggruppati anche Maria, Giovanni e pie donne piangenti e sopra angioletti 0e1Jvobovv-reç ; il corpo è già fasciato, ma ancora flessibile. Nel­ l'avorio del sec. xn-xm del Victoria and Albert-Museum di Londra

SVILUPPI TEOLOGICI NELL' AR TE PI TTORICA DELL' A THOS

22 7

la scena torna ad essere schematica, con due soli discepoli e corpo rigido. ln Gracanica ( 1 32 1 ) , i portatori del corpo rigido e fa­ sciato sembrano tre, essendovi S. Giovanni a sostenere i piedi ; nell' interno è visibile l'arca marmorea ; dietro i portatori Maria a capo d'un xoeoç di donne OefJVO�OVGat in piedi. ln Koporin ( 1 4 1 21 42 7) è Maria che porta il corpo, fasciato ma ancora un po' fles­ sibile, dalla parte del busto, camminando tutta curva, mentre Giovanni e Nicodemo lo portano da piedi e Giuseppe l'attende alla porta del sepolcro ; dietro le collinette tre pie donne e angeli OefJvo�ovvreç. Astrattiz zante la miniatura etiopica dell' evangeliario di Zara Jacob ( 1 434- 1 468) : sepolcro a semplice quadrilatero, due discepoli in lento cammino, portanti il corpo rigido e tutto avvolto, anche il volto ; cielo incurvato con le facce dolenti del sole e della luna. In Curtea de Arge!} la scena è doppia : 'Ertmirpwç Oeijvoç ed EvrarptaGp,oç in una lunetta ai due la ti di una finestra ; il primo conserva un po' della linea formale dell' elisse ; nel secondo, Maria curva e i due discepoli, con passo concitato, portano il corpo fa­ sciato al sepolcro, la prima chinandosi a baciarne il volto ; dietro ad essi camminano OefJvo�ovGa ttre pie donne. Nel Dochiarion ( 1 568) (fig. 49) portano il corpo fasciato e appena flessibile, con passo faticoso, Maria che si china a baciarne il volto scoperto, Nicodemo e Giovanni ; i tre passano fra un grande blocco marmoreo dove è stata effettuata la �fJ�evGtç e l'arca marmorea, che sporge dal sepolcro e da cui sorge in attesa Giuseppe in tunica breve ; dal­ l'avvallamento fra due colline, sorgono col busto due donne OefJvo�ovGat, e sopra di esse scende a volo un angioletto in direzione del sepolcro. Titolo : o èvrarptaGp,oç ; sopra la scena, in una fascia dipinta, in tre medaglioni, tre profeti, Sofonia, Giacobbe e David coi rotoli delle profezie che si sogliono riferire alla sepoltura di Gesù. In tutte queste pitture, l'orientamento della narrazione è da sinistra verso destra, come normale (Oriente-Occidente) , facendo eccezione solo la prima. La Gr. Lavra ha solo la preparazione del sepolcro. La scena di Pietro (e Giovanni) al sepolcro ci appare una prima volta in una vignetta marginale dell' evangeliario del sec. x di Dionisiu : una grotta appena accennata, con intravisto un sarco­ fago ancora coperto dal suo coperchio a cuspide ; Pietro, chino in movenza scattante, vi si affaccia. La scena con entrambi i disce­ poli già abbastanza antica, apparendo nella custodia argentea della croce di Papa Pasquale (8 1 7-824, Museo Sacro della Biblioteca •

è

228

G. VALENTIN/

Vaticana) : sepolcro a cupoletta, aperto con visibili gli à(J6vta ab­ bandonati ; Giovanni già arrivato che li indica, e Pietro che soprag­ giunge ripetendone il gesto. A De cani ( 1 32 7- 1 348) il sepolcro è aperto in un minuscolo poggetto roccioso, e nell' arca si vede ancora -rà à06vta xelt-teva, xai -rd aovMewv, o ?]v bti Tijç xeq;aA.ijç av-roiJ, OV f-LB'tà 'tWV à(Jov{wv XBtftévWV àJ...J... à XWf!iç ÈVU'tVAtyftÉVOV elç lva -r6nov. Giovanni è rimasto fuori al di là del poggetto ; mentre Pietro, entrato, si china sugli à06vta con mani espanse e alzate in gesto di stupore. Nel va6ç del Xenofontos ( 1 544) , su uno sfondo di alti monti meteorici, si vede solo il sarcofago col coperchio rovesciato al di là ; dentro, gli o06vta ben avvolti e conservanti ancora la forma del corpo, mentre il aovcMewv è sempre dentro, ma un po' discosto ; Giovanni è entrato nell' arca, e per toccare amorosamente gli uni e l'altro, si è chinato d'impeto, come lo dimostra il lembo del mantello svolaz zante sopra le sue spalle ; Pietro invece s'è accontentato d'appoggiare una tibia della gamba piegata all' orlo dell' arca, e, lievemente inclinato, fa gesto di stupore con le mani alzate ed espanse ; titolo : neoç -rov -raq;ov éA.evatç llheov xai 'lwavvov. Nel Dochiarion ( 1 568) (fig. 50) , fondo di colline meteoriche ; « o aywç Taq;oç » come una grotticella, ma con l'arca tutta fuori, à(J6vw ancora avvolti, ma non tanto ben deline­ anti la forma del corpo che c'era, pero ancor gonfi come allora ; aovMewv ancora avvolto a turbante e rigonfio ; Pietro col gi­ nocchio sull' orlo, nel consueto gesto di meraviglia, Giovanni più in là col capo reclinato e un pio gesto della mano al petto ; iscri­ zione 0 aytoç ... -racpoç - "EbeaftOV lJÉ't(!OÇ xat 'JwaVV1JÇ xat dbov l'à o06vta xel(pe)va ( ?) . Infine, nella storia della Chiesa ha rilievo speciale la restaura­ zione delle sante immagini, � 'A vaa n} J...w atç -rwv aen-rwv xai ay{wv elx6vwv ; questa è figurata nel Katholikon della Grande Lavra, 1 535 (fig. 5 1 ) ; è in due piani ; in quello superiore, un gruppo di gerarchi, fra i quali uno in mitra latina, di monaci e monache (delle quali una con piccola icona in mano) circondano due mo­ naci (gli studiti Teodoro e Teofane ?) che sostengono nel mezzo un' icona del Pantocrator benedicente ; nel piano inferiore, a figure in grande statura, due angeli diaconi sostengono una grande icona dell' Odigitria su un neoaxVV1J'tcl(!tov, affiancati da un lato dall' imperatrice Irene in corona, manto, tunica imperiale, con croce manuale e col figlioletto Costantino innanzi a sé, pure con gli attributi imperiali ; dall' altro lato un patriarca, un ve­ scovo e altri in noÀva-raveta.

Xl

L'ARCHITECTURE DU MONT ATHOS par Paul M. MYLONAS, M. Sc. , Dr. Arch. Professeur d'Architecture à l' École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, à Athènes

PAYSAGE

paysage du Mont Athos est imposant, romantique, transcen­ LEdant, peut-être un des p lus beaux de la Grèce et du monde

entier. Côtes gracieuses ou sauvages, collines douces ou abruptes, bois touffus, ruisseaux et sources abondantes, profils montagneux sensibles ou à pic, et la pyramide du Mont Athos dominant de haut la Mer É gée, composent un « sortilège du paysage >>, qui a sans doute attiré l'anachorète dès les premières périodes du chris­ tianisme. C'est une chose bien connue qu'en ce pays, la sensibilité a toujours présidé au choix des sites sacrés. Sommets ou prairies, ravins ou cavernes, ont toujours offert le lieu choisi pour la fon­ dation des sanctuaires, tant chez les Grecs de l'antiquité que chez les Byzantins. Le paysage a continué, de tout temps pour le Grec, à être le décor approprié pour lui suggérer le désir d'une élévation de l'âme, d'un climat mystique. L'inapprochable et inabordable de la presqu'île athonite, orages, tempêtes, côtes abruptes, dis­ tances énormes ne sont que des qualités pour les couvents et les ski tes, c'est-à-dire pour des habitants qui posent comme implication primordiale l'isolement et l'éloignement, la fuite, mai3 aussi la sécurité contre tout danger de guerre et de rapine. Les couvents devaient faire un choix entre les places naturellement fortes, pour garantir la sécurité des habitants, ainsi que celle des grands trésors qu'ils renferment d'habitude.

230

P . M. MYL O NAS

HABITAT

En cette presqu'île oblongue, existent actuellement vingt monas­ tères souverains, douze skites et sept cents cellules, kalyves, kathis­ mata et ermitages. D'habitude les couvents se trouvent près de la côte ; dix d'entre eux sont sur le littoral : Dochiariou, Xenophontos, Rossikon, Grigoriou, Dionysiou, lviron, Stavronikita, Pantokra­ tor, Vatopédi, Esphigménou ; cinq sont peu éloignés de la mer : Simonospetra, St . Paul, la Grande Lavra, Karakallou, Chilandar et cinq vers l'intérieur, entre les montagnes : Zographou, Konssta­ monitou, Xiropotamou, Koutloumoussiou, Philothéou, qui sont disséminés de part et d'autre de l'épine dorsale de la presqu'île. Des sommets boisés surplombent toujours les monastères, leur garantissant une eau courante fraîche, le bois nécessaire et la sécurité . Les skites, dont huit sont idiorrythmiques ou archétypes, S t e Anne, Kapsokalyvia, St. Demetrios, Prodrome d'lviron, St. Pan­ téléïmon, Nea Skiti, St. Demetrios du Lakkos, Xenophontos de l'Annonciation, sous forme d'agglomération de cabanes, et quatre cénobitiques : Bogorodica, Prophète É lie, Prodromou, St. André ou Saraï, sous forme de couvents, se trouvent disséminées, cinq à la partie Sud de la presqu'île, quatre au centre, et trois plus au Nord. Les cellules, les kalyves et les kathismata, sous forme de fermes isolées, de grandeur et de composition différentes, se trouvent par toute la région accessible du Mont Athos. Enfin les ermitages, sous forme de cabanes ou de cavernes aménagées, se trouvent aux points les plus éloignés et inaccessibles, surtout vers la partie Sud. Là-bas existe sur une région escarpée une agglomération inouïe de tels ermitages, séparés entre eux par d'immenses rochers et ravins, communiquant par des sentiers impraticables, le célèbre et terrible Karouli. En dehors de ces agglomérations, toutes habitées par des moines, rien de pareil n'existe, sous aucune forme, excepté la bourgade de Karyès, capitale du Mont Athos, située au centre de gravité de la presqu'île, habitée par les moines et provisoirement par quelques laïques, comme les membres des services civils, des commerçants, ouvriers, muletiers, e tc.

L'ARCHITEC TURE DU MO NT A THOS

231

ORDONNANCE GÉNÉRALE DU GROUPE MONASTIQUE

On pourrait dire que l'aspect actuel des couvents est presque celui qui a toujours été. Y prédisposent trois éléments caractéris­ tiques : l'uniformité que présentent anciens et nouveaux couvents, soit à l'Athos, soit dans tout l'Orient chrétien, la fondation de plusieurs couvents sur la Sainte Montagne pendant la période du système cénobitique, et enfin la nécessité d'une pareille disposition. La différence entre couvents idiorrythmiques et cénobitiques n'a pas influencé visiblement la composition architecturale parce que cette différenciation se présente après la constitution des mo­ nastères, qui s'opéra pendant l a période cénobitique. D'autre part, les couvents de régime idiorrythmique, fonctionnent pendant les jours officiels comme cenobia et demandent par conséquent une disposition et une composition cénobitiques. Le problème architectural du couvent consiste dans l'orga­ nisation d'un espace sûr et fonctionnel pour une « vie commune )) et un « culte commun )), Le résultat est simple, unitaire et orga­ nique, semblable à celui d'une ville forte, antique et médiévale, ou encore pareil au principe fermé, abrité et introverti, de la maison grecque antique, mais naturellement sur d'autres dimen­ sions. L'apparence extérieure des couvents du Mont Athos a un caractère nettement défensif. Les murailles présentent vers l'exté­ rieur et aux étages inférieurs des surfaces pleines, et sont renforcées par des tours carrées de distance à distance (par exemple la Grande Lavra, Dochiariou, et les nouveaux bâtiments d'Iviron, où cette disposition est tout-à-fait formaliste) , par les créneaux avec chemin de ronde (Lavra, Xenophontos) , des bastions, des mâchi­ coulis et des archères. Les bâtiments des couvents se j uxtaposent pour former le rempart et laisser à l'intérieur une cour centrale, petite ou grande, vers laquelle sont tournées leurs façades. Com­ plètement dégagée au milieu de la cour, et à la place d'honneur se trouve l'église couventuelle, le katholikon, facilement accessible et constituant le centre des pensées et de toutes les activités. L'enceinte est d 'habitude de forme quadrilatère ou presque, selon les possibilités offertes par le terrain (Xiropotamou, Xeno­ phontos, Dochiariou, Philothéou, Karakallou, Konstamonitou) ou polygonale, toujours d'après la morphologie du terrain. Ainsi

P . M . MYLO NAS

232

Chilandar possède actuellement une enceinte presque trian­ gulaire, celle de la Grande Lavra est un hexagone allongé, celle d'Iviron un hexagone concave, celles de Simonospetra, Dionysiou, Grigoriou sont de forme polygonale irrégulière, mais parfaite­ ment closes. Il est possible que des élargissements ultérieurs aient doublé la surface du complexe et de la cour, comme peut-être à Chilandar ou à Lavra ; comme ils ont pu créer une seconde cour indépendante à Grigoriou. Aux endroits où les bâtiments présentent une solution de continuité, l'interstice est rempli par une muraille qui complète l'enceinte (Lavra, Philo­ théou, lviron, Xenophontos, Koutloumoussiou, St. Paul) . Cette j uxtaposition de bâtiments pour des raisons défensives est pareille à celles des villes fortes du moyen âge, ou aux agglomérations fortifiées de la Mer Egée (village Mesta de Chios) ou à la casbah nord-africaine. Le caractère fortifié des couvents de l'Athos était renforcé encore davantage par la construction d'un immense donjon servant de guet ou de dernier retranchement aux moines assiégés. Ce visage de la période médiévale des monastères est représenté, mieux que tout autre exemple, par le fortin, depuis longtemps déserté, et par conséquent laissé intact, de l'arsenal de Karakallou, dont l'entrée se trouve bien au-dessus du sol ; l'accès était obtenu, selon toute évidence, par une échelle en bois, por­ tative, dont l'emploi était entièrement sujet aux besoins et volontés de ses habitants. A GE DES BATIMENTS Les bâtiments qui se trouvent aujourd'hui au Mont Athos sont de différents âges. Le plus ancien est l'église du Protaton, à Karyès, qui date d'avant la période de saint Athanase. Ensuite viennent les katholika de Lavra, de Vatopédi et d'I viron qui) ont été bâtis avant l'an mil. Les autres bâtiments, excepté peut-être la chorde dite de saint Athanase, à Lavra, ont été bâtis entre le xrn e et le xrx e siècle, et appartiennent pour la plupart au xvn r e . C 'est d'ail­ leurs pour cela qu'ils ressemblent aux grandes maisons de Pelion et de Kastoria. Du point de vue du style, nous pouvons dire que la plupart des bâtiments monastiques du Mont Athos appartien­ nent au style de l'architecture populaire de la Grèce du Nord.

L'ARCHI TECTURE DU MO NT A THOS

233

ENTRÉES

A l'exemple de. la majorité des places fortes, les entrées des couvents du Mont Athos sont arrangées par pylônes comprenant un espace intermédiaire couvert, nommé « diavatikon » )) ( (Jta­ {lanxov) ; les vantaux des portes sont massifs, bordés par des lames de fer dans le sens horizontal, et de gros clous. Les portes sont fermées à clef tous les soirs, et les clefs sont déposées chez l'higou­ mène ; de même, chaque porte est renforcée par une poutre en bois, le « zygos )) ( Cvyoç) , coulissant dans des encastrements corres­ pondants, compris dan s les murs de refend, tout en restant en contact avec la paroi intérieure des vantaux. Le complexe mo­ nastique n'a qu'une seule entrée, rarement une poterne dite « parapylis )) (naemtvUç) ou « paraporti )) (naea:rt6en) (la Grande Lavra, Xenophontos, Grégoriou, Esphigménou) . Le « diavatikon )) de l'entrée est couvert par une voûte en berceau ou une voûte d'arête, et est surplombé par une tour haute (Dochia­ riou, Pantokrator) ou un groupe de cellules, une « corda )) (1 viron, Xiropotamou, Rossikon) . Souvent au-dessus du « diavaticon )) est placée une chapelle (Lavra, Vatopédi, Karakallou) , érigée après coup, comme réaménagement de la tour d'entrée (Kara­ kallou) . Ce pylône double est complété par une seconde enceinte (Chilandar, Dionysiou) , comprenant également murailles, cré­ neaux et tours latérales (Lavra, Vatopédi) , de façon que la ligne d'entrée dégénère et se brise, devenant tortueuse, compliquée et inexpugnable. Les tours construites au-dessus des entrées des couvents, sont garnies de mâchicoulis ( Ka-rax6(n:ea, tPovtii ç ) surplombant exacte­ ment la porte d'entrée (Dochiariou) . Il est possible que devant les portes était disposé un fossé (Vatopédi, Lavra) sur lequel la communication était obtenue par un pont-levis. Un dispositif de protection avec mâchicoulis, créneaux et chemin de ronde se trouve à la poterne de Lavra. Des porches dont la toiture repose sur des colonnettes par l'intermédiaire d'arcades (baldaquins) et qui se rencontrent souvent devant les portes d'entrée, sont des additions postérieures (Dochiariou, Xénophontos, Lavra, Pantokrator, Va­ topédi, Chilandar) . Des couvents reconstruits récemment, ont des portails classiques (1 viron, Philothéou, Koutloumoussiou) . En dehors de l'enceinte et près de l'entrée, sont érigés des

P. M. MYLONAS

234

pavillons en bois (kiosques) (Lavra, Vatopédi, lviron, Chilandar, Dochiariou, Pantokrator, Zographou) ; sous leur toit, le visiteur trouve un refuge, en attendant le permis d'entrée ou l'arrivée d'un moyen de départ. Dans quelques exemple ; , ces kiosques sont combinés avec une fontaine (Koutloumoussiou, Karakallou) , et dans ce cas-là ils sont du type baldaquin à coupole. LA COUR En passant sous l'entrée du couvent, on accède à la cour, c'est-à­ dire à un espace libre et ouvert, situé à l'intérieur du monastère, au pourtour duquel sont disposées les cellules. Les cours des couvents de l'Athos répètent en général la forme de l'enceinte, et leur grandeur est en rapport direct avec leur importance, en sorte que l'épaisseur des bâtiments circonscrits ne dépasse j amais la somme de la largeur du couloir et d'une ou de deux pièces, ce qui est fonctionnel. De cette façon, les cours de Lavra et de Vato­ pédi sont énormes, tandis que celle de Dionysiou est presque inexistante, se confinant à trois dégagements découverts contour­ nant le katholikon. Au centre de la cour se trouve le bâtiment indépendant du katholikon ; quand celle-ci est plus spacieuse, elle comprend en surplus d'autres constructions également in­ dépendantes, comme le réfectoire, le trésor et des chapelles. Aux couvents de l'Athos, les bâtiments annexes et ceux de l'en­ ceinte sont postérieurs au katholikon. Ce serait donc inexact d'a­ vancer que le katholikon est posé au centre de gravité de la cour, ce sont plutôt les bâtiments du couvent qui entourent le katholi kon comme point central. Aussi, aucun rapport n'existe entre la forme de la cour et l'orientation du katholikon. Les cours pré­ sentent une pente pour l'écoulement naturel des eaux pluviales. Elles sont dallées ou pavées. Des cours étendues comme celles de Lavra et de Vatopédi, ne sont que partiellement dallées. Aux parties dallées, l'évacuation des eaux se fait par des conduits fermés ; par contre aux endroits non dallés, les rigoles sont à ciel ouvert. Les cours dans leur ensemble sont très soignées et propres, conservant quelques éléments de l'art des j ardins, héritage des temps de j adis.

L'ARCHITECTURE DU MO NT A THOS

LE

«

235

KATHOLIKON ))

L 'église centrale de chaque couvent s'intitule au Mont Athos Katholikon >> ( xa0oÀ.tx6v) ou « Katholikos Naas >> ( xaOoÀ.txoç Na6ç) ; disposé au centre de gravité du complexe, au milieu de la cour, il est entièrement dégagé. Rarement, par raison de manque d'espace, et dans des couvents construits au bord de précipices, un des côt és, toujours celui qui est orienté vers le couchant, se trouve en contact ou se combine avec les autres bâtiments du monastère (Simonospetra, Dionysiou) . Cette position dégagée dans la cour, le grand soin mis à sa construction et le manque de parties en bois, expliquent suffisamment la raison pour laquelle les ka­ tholika sont parvenus intacts. Le type architectural des katho­ lika de l'Athos est particulier, « haghioritikos >>, ( aytoeett'txoç t'vnoç) découlant du type cruciforme inscrit composé, de l'école de Constantinople, augmenté de trois adjonctions qui forment ses caractéristiques fondamentales : le triconque, les « litai >>, et les chapelles latérales. Le katholikon de Lavra est, au moins en sa partie inférieure, le plus ancien de l'Athos. É difié par saint Athanase l' Athonite en 963, il a servi de modèle à tous les autres. Un peu plus tard sa coupole s'est effondrée, et le dallage de marbre porte encore la marque de cet accident (fait qui démontre que le dallage au moins, remonte au temps de saint Athanase) . Sa coupole a été refaite vers l'an mille et ses dimensions sont les plus grandes de la 6.25 rn) . Le triconque est formé par la Sainte Montagne (d création de deux absides latérales, ajoutées aux murs Nord et Sud de la partie centrale de la nef, affectées aux deux groupes du chœur, d'où le nom de « chorostasia >> (xoeoat'aata) ou « choroi » (xoeol) . Cette disposition, découlant des besoins liturgiques, comprend d'excellentes qualités esthétiques. La distance entre les quatre supports et les murs voisins est minime, tandis que le diamètre de la coupole, et par conséquent l'ouverture des arcs-doubleaux et formerets est proportionnellement grande ; par conséquent nous avons l'impression que la coupole, amplement éclairée, se balance au-dessus de la croisée du transept. De même par le moyen des absides équidistantes et à concavité centripète, l'espace intérieur s'amplifie ; la limitation circulaire se fait sans brusquerie et en même temps la diminution dans le même sens et en coupe, selon

«

=

236

P. M. MYLONAS

une ligne courbe, à partir de la coupole vers les culs-de-four des absides du chœur et du sanctuaire, crée, vue du dehors, une silhouette pyramidale extrêmement agréable à voir. Vue de l'intérieur, l'impression est d'une belle unité d'espace, et en même temps d'une hiérarchie de volume, qui fait ressortir d'une façon éclatante le caractère transcendant de l'espace sacré. (Le katho­ likon de Stavronikita ne possède pas d'hémicycles de chœur, et dans celui de Dochiariou, ils sont compris dans l'épaisseur des murs latéraux, sans présenter une saillie vers l'extérieur) . Les narthex se d�doublent en intérieur et en extérieur, et ont deux étages de hauteur. Le katholikon de Vatopédi ( xr e s.) conserve mieux que tout autre ce schéma archétype. C'est au nouveau katholikon de Chilandari ( 1 293) érigé par des artisans spécialement mandés de Constantinople, d'où l'influence visible de l'école de la capitale (c'est-à-dire décoration des façades au moyen d'éléments compris dans la construction, ouvertures trilo­ bées arrivant jusqu' au sol, symétrie géométrique, attention extrême donnée à la construction même et à son fini) , qu'apparaît pour la première fois la « Li ti » ( At-r�) , imposée pour des raisons litur­ giques, copiée après coup par tous les autres, même par Lavra, à la suite des aménagements effectués au xrx e siècle. La « Li ti » est le narthex intérieur du katholikon d'un couvent, servant à la célébration de certains offices, agrandi j usqu'à devenir égal ou même supérieur à l'église proprement dite. La « li ti » est de forme rectangulaire ; par ses deux colonnes centrales, symétriques à l'entrée, elle est partagée en six compartiments, couverts par une ou deux coupoles et cinq ou quatre voûtes d'arête. Le narthex extérieur peut être à étage ouvert, comme à Vatopédi, à étage fermé (Dochiariou) , grand et spacieux comme la « Li ti » propre et même avec deux colonnes, comme à Chilandar, ou encore surajouté ultérieurement à rez-de-chaussée vitré (Lavra, 1 viron, Koutloumoussiou) . Des chapelles accolées au Nord et au Sud de la « Li ti » sont d'habitude du type simple à croix inscrite et à coupole . Au katholikon de Xénophontos la chapelle est triconque. A celui de Grigoriou, Iviron, Dionysiou, Koutloumoussiou, Pantokrator, de part et d'autre de la « prothesis >> et du « diakonikon », s'ajoutent deux pièces, les « typik aria » ( -rvm"aeui) de plan rond intérieure­ ment et octogonal vers l'extérieur, à coupole sur tympan haut ajoUTé de fenêtres. Dans ces deux pièces se placent, en correspon­ dance, la prothesis et le diakonikon, ce qui a comme résultat la

L'ARCHITEC TURE DU MO N T A THOS

237

disparition des deux niches flanquant l'abside centrale du sanc­ tuaire, sur le mur Est. A l'extérieur, la décoration du katholikon est obtenue par le jeu des éléments constructifs (Chilandar, Xiropotamou, Dochia­ riou) ou par la peinture (rouge byzantin : Lavra, Vatopédi, Kout­ loumoussiou, Dionysiou) , par des décors en céramique et en briques (Chilandar, lviron) , par des faïences ( lviron, Chilandar, Kout­ loumoussiou) . A l'intérieur, la décoration architecturale est ob­ tenue par de beaux dallages en marbre et mosaïque (Lavra, Vato­ pédi, lviron, Chilandar, Xénophontos, Skite St. Demetrios) , des plaquages de marbre au mur, pareils à ceux de St. Luc en Phocide (à 1 viron et Lavra) , ou des plaques de faïence appliquées aux murs des absides des chœurs (Lavra, 1 viron) , des colonnes de marbre et des chapiteaux paléochrétiens, et des iconostases riches. Les iconostases ( TÉfmÀov) existantes sont toutes de date plus ou moins récente ; en majorité ou sont en bois sculpté et doré, datées des xvn e -x IX e siècles, ou en marbre, des XIX e -xx e siècles ( Kastamonitou, Lavra, œuvre du grand sculpteur moderne Yan­ nouli Chalépa) . Dans quelques églises anciennes, se conservent des vieilles iconostases byzantines, mais camouflées, derrière les iconostases nouvelles. Elles sont en marbre, de faible hauteur, avec de belles colonnettes minces, et de charmants chapiteaux (Lavra, lviron, Vatopédi, Chilandar, Xénophontos, Koutloumous­ siou, etc. ) . Le caractère transcendant de l'espace intérieur ne pourrait être intégré seulement avec des moyens architecturaux et sans l'alliance de la peinture, qui ajoute la phantasmagorie de la cou­ leur sur toutes les surfaces intérieures. La peinture byzantine ne peut pas être vue indépendamment de l'architecture qui en a besoin, et de la liturgie qui l'inventa. La peinture raconte la passion divine, symbolise le dogme et matérialise sur les surfaces savantes de l'architecture la vision artistique du lieu divin et la plénitude morale de l'exhortation religieuse.

ÉGLISE DU PROTATON Cette église située à Karyès, capitale fédérale du Mont Athos, est indiscutablement la construction la plus ancienne sur la Sainte Montagne, remontant à la période précédant saint Athanase l' Athonite, et siège du Protos, d'où son nom.

238

P . M . MYLO NAS

Cette église, telle qu'elle se présente aujourd'hui, constitue une exception unique : de plan carré, à trois absides cylindriques, accolées au chevet, et à narthex à l'étage vers l' Ouest ; à l'inté­ rieur, des murs créent un espace central cruciforme, et quatre pièces d' angles. La toiture rappellait celle des basiliques ; la partie correspondant à la nef centrale est surhaussée, percée de fenêtres ; la couverture des deux collatéraux a été interrompue réçemment par la reconstruction du service archéologique, par deux toits à frontons transversaux, rappelant le mode de couverture des églises de type cruciforme inscrit. Dans ce dernier cas, les toits transver­ saux correspondent aux branches du transept. La combinaison d'un plan cruciforme d'une part, correspondant aux frontons et aux grandes fenêtres géminées des façades latérales, et d'autre part la toiture surhaussée, comme dans les basiliques, et les fenêtres hautes de la nef centrale, rendent impossible le classement de cette église en aucune catégorie connue de l'architecture byzan­ tine. Il serait plausible que cette forme dénote une transformation pendant quelque période de réparation. L'église du Protaton fut agrandie par saint Athanase en l'époque où celui-ci entreprenait la construction du katholikon de Lavra. Elle fut ruinée par les l'union des É glises vers 1 280, et fut « hénotiques >> , partisans de reconstruite pendant le règne d'Andronic Paléologue, avant 1 328. Il est possible que saint Athanase ait opté pour le plan cruci­ forme à coupole, bien que l'épaisseur des murs soit trop mince pour un tel jeu de forces latérales, et que sa forme actuelle ne re­ monte qu'aux réparations du xrv e siècle. L'iconostase est en mar­ bre, du type bas byzantin, datée du x e siècle. La toiture actuelle est en béton armé et en tuiles romaines (byzantines) , reconstruite en 1 955 par les soins du service de restaurations de l' É tat, elle rappelle bien les constructions en bois, tant aux sections que dans les couleurs. Le bâtiment entier se penche légèrement de l'Ouest à l'Est ; ainsi le dallage de la nef centrale a une pente de 29 cm. de la porte d'entrée de la nef à la porte sacrée de l'iconostase. Les murs intérieurs penchent aussi ; ainsi aucune des surfaces intérieu­ res, couvertes des merveilleuses fresques de Manuel Panselinos, ne sont verticales.

L'ARCHITECTURE DU MO NT A THOS

2 39

LES CELLULES

Les appartements des moines s'appellent « Kellia >> (xeA..1.la) ou « Kellai » ( xéUat) et constituent des bâtiments à plusieurs étages dénommés « chordes » (x6et5at) ( mot qui dérive du latin chorda qui signifie corde de cercle ; ainsi les bâtiments des cellules, étant des cordes de cercle, encerclent la cour centrale et le katho­ likon) , accolées à l'enceinte extérieure, avec façade sur la cour. Les fenêtres ouvertes vers l'extérieur n'existaient pas à l'origine ; les cellules des étages supérieurs ayant cette disposition ont été ajoutées à une période ultérieure. Les « chordes » s'ouvrent vers l'intérieur par des portiques appelés hiliakos (1].1.tax6ç) ou em­ volos (lp,f3oÂoç) . Les supports de ces portiques superposés sont en bois, à architrave horizontale (Lavra) , ou en maçonnerie de pierre ou de brique, également à architraves (Xiropotamou, Koutloumoussiou) r appelant vaguement les columbaria romains. Les cellules proprement dites sont des pièces rectangulaires exiguës ; leur porte et leur fenêtre sont du côté du portique. Une excellente image de cette disposition nous est donnée des ruines de l' É cole Athonias, au-dessus du couvent de Vatopédi, où chaque cellule, de dimensions minimes, est à porte basse, à plafond bas et possède une cheminée. Actuellement les cellules sont au contraire des pièces spacieuses, à vue vers l'extérieur. Aux couvents idior­ rythmiques, les moines occupent en plus des pièces avoisinantes, composant de petits appartements. Les façades intérieures des « chordes » sont souvent décorées par des céramiques, des j eux de briques et des plats rhodiens. Presque toujours, une inscription de fondation sur chaque « chorde » rap­ pelle la date de construction du bâtiment. Cette date peut être taillée sur une plaque de marbre incrustée dans le mur de la fa çade (Koutloumoussiou) , ou formée par un j eu de briques entre arcatures (Lavra, Vatopédi, Xénophontos, Xiropotamou, Chilan­ dar, Pantokrator) , ou taillée sur une simple pierre de la façade. Une telle date à Lavra peut être lue seulement d'une fenêtre avoisinante et au moment ou le soleil effleure la surface, donnant le relief nécessaire. Une autre date, à Lavra, cette fois-ci au katho­ likon, est formée par le j eu de rayons, séparant les vitres d'une fenêtre. Et encore une autre date, aussi à Lavra, cette fois en dallage, est formée de beaux cailloux ronds et noirs sur un fond de

240

P. M. MYLONAS

cailloux blancs, le tout formant une de ces mosaïques de cailloux, très habituelles aux iles de l'Archipel. La construction légère des chordes de cellules suit le mode anti­ sismique populaire en Grèce : rez-de-chaussée en pierre, étages en bois emplastré, mode qui est caractéristique à l'architecture de la Grèce du Nord, comme on le voit à Kastoria ou à Pelion, et qui est due à des raisons fonctionnelles et statiques. Les reconstructions successives, les extensions, les réparations ont donné aux monastères un aspect d'architecture organique (pour nous servir du terme cher à Frank Lloyd Wright) , où chaque membre du corps archi­ tectural pousse quand il le faut et où il le faut, comme les branches d'un arbre. Cette variété est pourtant soumise à un ensemble intégral, tant du point de vue morphologique que géométrique, fait qui explique le dynamisme artistique de ces fa çades si sereines et si nobles. Ces fa çades énormes (pour donner un exemple : la façade sur la mer du monastère de Vatopédi a une longueur totale de 220 m., c'est-à-dire plus grande que la fa çade principale du Louvre, qui a une longueur de près de 1 80 m.) sont si élégantes et si légères parce qu'elles se servent d'éléments morphologiques très petits, à l'échelle humaine, d'éléments qui se hissent sur des murs solides, très hauts. Ces façades se partagent en parties plus petites par des replis, des contreforts, des angles, et sont colorées très vivement. Elles nous donnent une image des possibilités de com­ position d'un grand édifice dans le style populaire macédonien au moment où nous n'avons pas d'exemples pareils dans la Grèce du Nord. Elles nous donnent l'image et la sensation d'un palais de contes de fées, la sensation et l'atmosphère du céleste et du rêve. LES R ÉFECTOIRES

Le réfectoire s'appelle reâneCa ; il occupe un bâtiment spécial et est considéré comme le plus important après le katholikon. Le repas collectif constitue le dernier acte de la messe, et pour cette raison les moines des cheno bia se rendent du katholikon au réfectoire en ordre régulier. Par conséquent le réfectoire se situe en général face él:U katholikon, de l'Est à l'O uest, excepté à Stavro­ nikita,Karakallou, Dionysiou, Grigoriou, Simonospetra ou l'exiguïté de l'espace exige une position face au mur Sud du katholikon, parallèlement à celui-ci, et est orienté de l'Ouest à l'Est. Dans les

L'ARCHI TEC TURE DU MO N T A THOS

24 1

grands couvents (Lavra, Vatopédi, Iviron) , le réfectoire con­ stitue à lui seul un bâtiment isolé dans la cour et au rez-de­ chaussée. Le grand réfectoire de Lavra est supposé le plus ancien de l'Athos, et son dallage, les murs et les fameuses tables de marbre, datent vraisemblablement de l'époque de saint Athanase, qui l'aurait bâti en même temps que le katholikon. Il est recouvert d'un beau toit en bois, certainement de date plus récente, puisqu'il découpe les belles fresques de Théophane du xvi e siècle, auxquelles aurait répondu, un toit antérieur plus haut peut-être que celui da­ té de 1 5 1 2 sur la façade. La minceur des murs de la trapeza de Lavra, et leur grande distance excluent une voûte en berceau comme toiture du bâtiment. Pourtant, des peintures en formes circulaires, sur bien des plafonds de réfectoires athonites peuvent être des réminiscences de constructions voûtées. Également de plan cruciforme sont les réfectoires de V atopédi et de Xiropotamou ; il est par contre en « tau » à Pantokrator, à Dionysiou et à Dochia­ riou ; les autres sont de forme oblongue et de proportions appro­ ximatives de 1 : 3. Leur couverture est une toiture de bois. Le fond du réfectoire est au dos de la table de l'higoumène et est aménagé en abside unique ou accolée de deux absidioles ; la table de l'higou­ mène est posée sur une petite estrade légèrement surélevée. Le réfectoire de Lavra a son dallage en pente vers l'entrée ; ceci facilite l'écoulement lorsque les tables sont lavées à grandes eaux. Accolés aux réfectoires se trouvent des espaces annexes, em­ ployés comme offices, souvent même la cuisine et le four à pain. Dans les grands monastères , ces deux derniers éléments sont con­ struits comme bâtiments isolés (Lavra) mais toujours près du réfec­ toire. Les magasins de provisions, principalement des liquides, s'appellent bozûa ou bozsui et occupent des pièces à rez-de­ chaussée ou au sous-sol, jouissant de la fraîcheur naturelle de ces lieux. Dans ces sous-sols spacieux, des j arres énormes sont à demi enterrées dans du sable, tout comme dans les magasins de Knos­ sos, ou dans ceux des grandes maisons d'Hydra. Cet aménage­ ment assure non seulement contre le bris mais aussi contre le changement de température qui varie d'heure en heure.

16

242

P. M. MYLONAS

PHIALES, COUVRE-PUITS, FONTAINES

Les phiales (qnaÀat) sont des bâtiments spacieux, petits et gracieux, construits dans le voisinage des katholika, et d'habitude entre le katholikon et la trapeza. Tous les couvents du Mont Athos possèdent des phiales, excepté ceux de Stavronikita, Kara­ kallou, Dionysiou, Grigoriou, Simonospetra, Konstamonitou. Celle du Rossikon, n'est qu'une fontaine à cuvettes superposées, qui appartenait au beau kellion des frères Joasaph à Kapsokalyvia, et fut offerte au grand monastère russe en cadeau à la fin du XIX e siècle. En général, les phiales adoptent le plan circulaire à péris­ tyle, octogonal ou décagonal, rappelant la tholos antique et sup­ portant une coupole. Par exception la phiale de Vatopédi a un double péristyle et celle de Dochiariou est rectangulaire. Au milieu du péristyle circulaire se trouve une fontaine de marbre, au centre de laquelle est disposé un petit jet d'eau. Les coupoles des phiales sont historiées à l'intérieur, et l'espace circulaire est enfermé dans des balustrades en plaques de marbre sculptées, de colonne à colonne, excepté deux entrecolonnements vis-à-vis, formant portes. Les phréatostégasmata ( 'Peea-roO"Teyaap,a-ra) , ou couvertures de puits sont des constructions ouvertes aux côtés, à colonnes ou piliers, à voiltes ou toiture en bois, abritant les puits et ceux qui s'en serviront. Il y a beaucoup de qJ(!BaToO"Tey aap,a-r a sur la Mon­ tagne, comme par exemple deux à Chilandar et deux à Vatopédi, qui sont situés aussi bien dans l'enceinte des monastères qu'en dehors, près des kiosques, pour servir aussi aux passants et aux kelliotes habitant en dehors des murs. Les fontaines ou Krenai (krinai) se rencontrent à l'intérieur ou à l'extérieur du monastère et se classent en deux catégories. Les plus simples parmi elles, ne sont que des blocs en ma çonnerie, présentant une alcôve arquée du côté de l'orifice et un évier en marbre à sa base. Les plus complexes se composent du même bloc prismatique en ma çonnerie, comme dans le cas cité, mais précédé de deux colonnettes gracieuses supportant une coupole qui couvre l'évier. L'orifice de la canalisation est bordé d'une dalle de marbre, portant des inscriptions et des reliefs (lviron) , et peut être en lui­ même une véritable œuvre d'art (Koutloumoussiou) .

L'ARCHITECTURE DU MO N T A THOS

243

TouRs Elles se distinguent en tours-fortifications et en tours-clochers. Ces dernières sont placées auprès du katholikon comme bâtiment indépendant (Xénophontos, Koutloumoussiou, Chilandar, Vato­ pédi) ou attenantes au narthex du Katholikon ( Pantokrator, Dochiariou, Vatopédi) ou encore placées sur le narthex et dans l'axe de l'église (Karakallou, Philotheou) . Ces tours sont de plan carré, à ouvertures simples ou géminées aux derniers étages, où les cloches sont suspendues. Les sons de cloches sont souvent composés (carillons) et, à cet effet, les cordes des battants des cloches se concentrent en des pupitres spéciaux de façon que le sonneur préposé puisse s'en servir facilement, usant des mains et des pieds. Au clocher de Pantokrator, existe encore, mais hors d'usage aujourd'hui, un mécanisme léonardesque intéressant, fournissant un battement rythmique. Les toits des clochers sont actuellement à quatre versants. Pourtant, les croquis de Barsky ne montrent que des toitures à coupoles, très proches de la belle toiture à coupole recouverte d'ardoises du clocher du couvent de St. Luc en Phocide. Les tours-fortifications étaient construites à l'endroit le plus haut du monastère (Karakallou, Chilandar, Vatopédi, Dochiariou, Lavra, St. Paul) mais actuellement en contact avec les murs de l'enceinte. La tour indépendante des Amalfitains en plein milieu du couvent, et le joint continu entre les murs de la tour et les murailles adjacentes (Lavra, Karakallou) , peuvent servir de preuve qu'au début, ces tours étaient indépendantes, fait qui accentuait leur effet défensif. Ces tours sont très hautes : (Karakallou) , h. 25.80 rn ) en maçonnerie très soignée, et à plusieurs étages. Les étages sont fait en voûtes (Karakallou) ou en planchers de bois (Thessalonikeus, Chilandar, etc.) . L'étage du rez-de-chaussée, qui ne communique pas avec l'extérieur est une citerne d'eau potable. L'entrée surélevée, conduit à l'étage supérieur. Le dernier étage a toujours une chapelle. De cet étage on peut sortir sur la terrasse par une mansarde. La terrasse est pavée d'ardoises, a une inclinaison forte pour faire couler l'eau de pluie, et est entourée de créneaux. L'avant-dernier étage donne sur des mâchi­ coulis. Les tours de Karakallou et de l'arsenal d'lviron sont de véritables chefs-d'œuvre d'architecture militaire médiévale.

244

P. M. MYLONAS

ARSENAUX Les chantiers des couvents, appelés arsanas (àeaavaç) ou tar­ sanas (-raeaavaç) probablement par corruption du latin arsenal (une inscription cite àeaevaç) , servent dans les voisinages de la rade servant de port occasionnel, et sont utiles à abriter des barques du monastère. Les « arsanas » sont de plan oblong, à entrée voûtée du côté de la mer, pour faciliter le passage de bâteaux assez im­ portants. L'« arsanas » est complété obligatoirement d'une tour fortifiée, surplombant la construction, de petites dimensions à Dochiariou, Simonospetra, etc., et immense à Iviron. Au port mi­ nuscule de Lavra, qui se nomme Mandraki, la tour fortifiée est située sur un ilot rocheux, entouré d'une enceinte forte à laquelle on accédait par un pont-levis, tandis que les « arsanas » se trou­ vaient dans le petit port, au bord de la mer. SKITES

Les douze skites sont partagées en deux groupes, les cénobi­ tiques et les idiorrythmiques. Les quatre skites cénobitiques sont toutes slaves, et ne diffèrent en rien, en ce qui concerne l'ordonnance architecturale, des couvents souverains : la même enceinte des bâtiments, la même cour, l'église centrale, la trapeza, les magasins. Les huit skites idiorrythmiques, d'autre part, ont la disposition d'un village : c'est une agglomération de maisonettes champêtres, de kellia disséminées autour de l'église principale, qui s'intitule « kyriakon » ( "veta"6v) . Les kyriaka des ski tes sont en tout semblables aux katholika des monastères ; avec clochers, liti, chœurs, et iconostase sculptée. Le kyriakon de la ski te de St. Deme­ trios, dépendante de Vatopédi, a un dallage fort intéressant, pareil aux dallages très recherchés des grands couvents. Auprès du kyriakon, se trouve le réfectoire nommé trapeza, et l'hôtellerie nommée aussi kyriakon et archontariki, comme dans les couvents. Ces trois grands bâtiments de la skite, l'église, le réfec­ toire et l'hôtellerie, et une place publique, sont groupés et forment le centre religieux et social de l'agglomération. Les pèlerins et les visiteurs sont logés à l'hôtellerie, et l'higoumène de la skite ap pelé dikaios, leur sert aussi de maître d'hôtes. Le dikaios et les autres moines de la ski te vivent à part, dans leurs

L'ARCHITEC TURE DU MO N T A THOS

245

kellia, et leurs petites villas dans les champs nommées calyvai (xaÂv{Jat) . Ils sont organisés en familles de trois ou plusieurs moi­ nes. Ces maisons ont toujours une chapelle, un réfectoire, une bibliothèque, et une ou plusieurs chambres pour visiteurs, l'hôtel­ lerie du kellion, c'est-à-dire, une organisation très minuscule des prototypes du couvent. Les kellia (xe)..).. la) et cathismata (xaOÜJt-ta-ra) , sont des villas champêtres, habitées par des familles de moines, qui appar­ tiennent directement à un couvent, même s'ils en sont très éloignés. Ils peuvent être très grands, avec fortifications, comme Mylopo­ tamos ou St. Basile (qui était un des anciens couvents, mainte­ nant déchu au rang de kellion) , très riches comme Molyvoklisia ou Danielaioi, ou très petits et modestes comme la plupart des maisonnettes de moines parsemées sur la Montagne. Toutes ces habitations sont organisées comme les kalyves des skites, c'est-à-dire avec chapelle, réfectoire, hôtellerie, biblio­ thèque. La plupart des moines qui habitent ces habitations solitaires sont des agriculteurs qui vivent de la terre ou des pêcheurs qui vivent de la mer. Il y en a aussi qui sont des artisans, sculp­ teurs en bois ou peintres, relieurs, calligraphes ; dans ce cas, leur kellion a une chambre à part, un atelier, pour ce travail spécial. LEs ERMITAGES ( hésychasteria et asketeria) Dans les ermitages, on trouve la forme la plus austère de la vie ascétique. Les ermitages sont les unités architecturales les plus petites et les plus modestes sur la Montagne. Elles se présentent sous deux formes : ou bien ce sont des cavernes et des trous dans les rochers, surplombant des précipices effroyables et inaccessibles, qui ont été aménagés d'une manière ou d'une autre, ou bien alors ce sont de petites cabanes situées sur des rochers à pic ou dans des crevasses de la montagne et absolument invisibles. Les ermitages qui sont encore habités sont groupés ou bien à Karouli et Katounakia dans le désert, région à pic, effrayante, inaccessible et inhospitalière entre le Mont Carmel et la skite idiorrythmique de Sainte-Anne, ou bien dans la région également inaccessible située entre la skite cénobitique roumaine du Prodro­ mou et la ski te idiorrythmique de Kapsokalyvia. Naturellement aux temps plus anciens, les ermites étaient disséminés sur toute

246

P. M. MYLO NAS

la Montagne, et nous avons trouvé de leurs cavernes inoccupées à proximité des grands monastères. Aux temps païens, les cavernes étaient les antres du dieu Pan et des divinités de la terre, et en tout cas des lieux saints. Ceci s'ex­ plique peut-être psychologiquement, à cause du sens transcen­ dant et infini de leur espace vide, qui est dft probablement aux formes et dimensions « non-finito » , à l'obscurité pleine de mystère et à l'acoustique résonnante de ces lieux, ainsi qu'à la mémoire infaillible du subconscient, qui remonte à l'habitation primordiale et aux ancêtres antédiluviens. Le monde grec a continué à consi­ dérer les cavernes pendant l'ère chrétienne, comme munies de pouvoirs surnaturels. C'est de la superstition en plein christianisme, mais c'est aussi un besoin de cette « Weltanschauung » médiévale érigée sur l'irrationnel, le transcendant et le rustique. Les cavernes les plus simplement aménagées, n'ont qu'une clôture en muraille, avec une seule ouverture, pour le passage de l'ermite, de la lumière et de l'air. Au dedans, on peut voir un petit autel en pierre, blanchi à la chaux, extrêmement simple, où il y a une icone sur bois ou une fresque ; un lit de branches et d'herbes dans un coin ; une citerne où s'égoutte l'eau des rochers ou, moins encore, une cruche d'eau qu'on va remplir au loin. Les cavernes-ermitages prennent souvent un aménagement plus élaboré. Nous citons celle de St. Athanase près de la skite du Prodromou et celle de St. Nil, au-dessus de Kapsokalyvia, qui abritent des cabanes plus ou moins bien fournies et munies en tout cas d'une chapelle décorée. Encore celle dite du Gendarme à Karouli, qui, surplombe un précipice affreux, s'étend tout le long du rocher sur une largeur minimum et une longueur de 40 rn, et abrite une chapelle, deux chambres, un entrepôt, un w.c., et une magnifique véranda, avec la vue la plus étonnante, la plus sublime au monde. Tout cela bâti à la main : des escaliers creusés dans le rocher, des murs en pierres sèches, une charpente frêle et minime, des feuilles de tôle rouillées, couvertes de pierres contre le vent. Le tout fier, hardi, élégant, qui aurait suscité l'envie de tout architecte moderne 1 • 1 . Pour les illustrations qui peuvent aider à la lecture de cet article, cf. Je texte complet qui en a paru dans l'ouvrage cité plus haut, p. 1 7, et la traduction grecque du même dans Nea Estia, 1 963, pp. 1 92- 1 93.

XII

MOSAIQUES ET FRESQUES DE L'ATHOS par le Professeur A. Xyngopoulos, de l'Université de Thessalonique

ES décorations murales - mosaïques et fresques - des églises nous ne remontent pas plus haut que le xn e siècle, à l'exception des deux petits panneaux en mo ­ saïque du catholicon de Vatopédi qui, nous allons le voir, pa­ raissent dater du xi e siècle. Nous ne savons donc rien de la dé­ coration primitive des églises qui appartiennent aux grands monas­ tères fondés au temps de saint Athanase de l'Athos : Lavra, lviron, Vatop�di et autres. Ces catholica dont les fresques ont été plus d'une fois renouvelées, ne laissent plus voir aucune trace des pein­ tures qui les ornaient lors de leur fondation. Toutefois le réper­ toire iconographique de ces premiers décors ne devait pas être dif­ férent de celui des églises contemporaines se trouvant hors de la Sainte Montagne, étant donné que ce répertoire, après l'iconoclasme, était, du moins dans ses parties essentielles, le même pour toutes les églises du monde byzantin. Quant au style de ces décorations perdues, on est contraint de s'en tenir à des hypothèses qui peuvent s'appuyer sur le style des deux panneaux en mosaïque du catho­ licon de Vatopédi qui, nous le verrons bientôt, semblent contem­ porains de la construction du couvent. Les fresques dont Saint Atha­ nase l'Athonite et ses contemporains ont fait orner les églises des monastères fondés par eux à la Montagne Sainte étaient sans doute exécutées dans un style très comparable à celui des deux panneaux de Vatopédi, style qui, d'ailleurs, ne diffère pas du style des mosaï­ ques et des fresques de cette époque parvenues jusqu'à nous. Mais venons-en aux documents picturaux existant aujourd'hui au Mont Athos en commençant par les mosaïques, qui sont les plus anciens .

L athonites parvenues jusqu'à

A. XYNGOPOULOS

248 1 . Les Mosaïques

Les seules mosaïques murales qui subsistent à l'Athos sont cel­ les du catholicon du monastère de Vatopédi. Elles se trouvent en trois places différentes : 1 . Dans le naos, au-dessus des deux colonnes qui, du côté Est, soutiennent la coupole ; elles figurent ici la scène de l' Annoncia­ tion, séparée en deux panneaux : à gauche l'Archange Gabriel, à droite la Vierge debout. L'exécution de ces deux figures est presque complètement linéaire et stylisée. Le rôle du modelé y est minime, voire inexistant. Tout dans ces figures est rendu par le trait qui forme les contours et dessine les détails. Les plis dans les vêtements sont d'une raideur qu'on pourrait dire géométrique. L'archaïsme et la forte stylisation de ces deux figures nous permettent de les dater du temps de la construction de l'église, c'est-à-dire des pre­ mières années du xi e siècle, peut-être avant 1 022, année à la­ quelle le fondateur ne se trouvait plus en vie. La présence de ces deux panneaux en mosaïque dans le naos, parmi les fresques de 1 3 1 2 qui ont remplacé la première décora­ tion de l'église, pose des problèmes très difficiles. La première déco­ ration de l'église était-elle toute en mosaïque ? Sinon, pourquoi a-t-on exécuté en mosaïque seulement la scène de l'Annonciation ? Il serait, je crois, assez difficile d'admettre que la première décoration était faite toute entière de mosaïques qui auraient disparu, sauf les deux panneaux, et auraient été remplacées par des fresques. Il se­ rait, à mon avis, beaucoup plus vraisemblable de supposer ou que le programme de la décoration comprenait une combinaison de m o­ saïques et de fresques, combinaison que nous trouvons au xi e siècle à S ainte-Sophie de Kiev, ou que la décoration en mosaïques fut interrompue pour des raisons que nous ne connaissons pas, peut­ être par la mort du fondateur, et achevée par des fresques . De ce dernier cas nous avons, au xiv e siècle, un exemple analogue, la décoration de l'église des S aints-Apôtres à Thessalonique. Entre ces deux hypothèses j e ne saurais dire laquelle est la plus vraisem­ blable. Je voudrais toutefois attirer l'attention sur un fait très in­ téressant qui ne me paraît pas sans rapport avec notre problème . On sait en effet que l'église de Vatopédi est dédiée à l'Annoncia­ tion de la Mère de Dieu. Ne pourrait-on penser que l'exécution en

MOSA !Q UES E T FRESQ UES DE L'A THOS

249

mosaïque de cette scène, qui est en même temps la première des douze fêtes dont la représentation ne manque dans aucune église byzantine, ne pourrait-on penser que c'est une allusion au fait que l'église s'honorait du nom de cette fête ? Qu'une telle supposition soit assez vraisemblable, nous le montrerons par deux exemples pris dans cette même église de Vatopédi : d 'une part les deux petits reliefs avec les figures de Gabriel et de la Vierge sur la magnifique porte de bronze du catholicon, don, suivant la tradition, de l'em­ pereur Andronic II Paléologue ; d'autre part les mosaïques de l'exo­ narthex, représentant la même scène, qui nous occuperont tout à l'heure. Toutefois le problème attend encore sa solution. 2 . Au-dessus de la porte qui de l'exonarthex ouvre sur l'esonar­ thex la scène représentée est une Déi sis : le Christ assis sur un trône entre la Vierge et Saint jean le Pr écurseur, tous deux étant debout dans l'attitude de la prièr e. De part et d'autre de la porte sont représentées les deux figures qui composent la scène de l' Annon ­ ciation, à gauche l'Archange Gabriel, à droite la Mère de Dieu assise. La Déisis ne présente plus la raideur et l'exécution linéaire des deux panneaux du naos que nous venons d'examiner. Le trait n'y joue plus un rôle prépondérant. Les formes sont rendues par un fin modelé, les plis souples soulignent d'une manière heureuse les corps enveloppés par les vêtements. Tout cela montre que la mosaïque de la Déisis appartient à une époque différente et certainement plus récente de celle de l'Annon­ tiation du naos. A sa datation probable, peut nous aider, en de­ hors du style, l'inscription en mosaïque qui encadre la composition. Il y est question de l'higoumène Joannikios grâce aux soins duquel a été faite cette mosaïque. Or Joanniklos est un personnage qui ne nous est pas inconnu. Un higoumène de Vatopédi portant ce nom est mentionné vers 1 094 et c 'est sans doute le même personnage qui fut Protos de l'Athos vers 1 1 1 0. C 'est donc vers les premières années du x n e siècle qu'il faut placer la scène de la Déisis. Avant de laisser cette mosaïque, il nous faut ajouter que dans l'inscription qui l'accompagne il est dit que Joannikios a restauré « en cubes d'or et de couleurs resplendissantes », c 'est-à-dire en mo­ saïque, ce qui était « sans beauté et abimé par le temps ». I l y avait donc là une première décoration qui devait remonter sans doute à l'époque de la fondation de l'église. La teneur de l'inscription,

250

A. XYNGOPOULOS

bien que n'étant pas très claire, nous laisse toutefois supposer que cette première décoration était exécutée très probablement en fres­ que. De beaucoup postérieures à la Déisis sont sans aucun doute les deux figures qui se trouvent au-dessous d'elle, de part et d'autre de la porte, et qui représentent l'Annonciation. Leur style, très différent, est pénétré par le souffle du grand art du temps des Pa­ léologues. L'Archange à la marche rapide et la Vierge assise la main devant la poitrine appartiennent d'ailleurs à l'iconographie de cette dernière période de la peinture byzantine . Je crois qu'on pourrait dater ces deux figures - l'Archange et la Vierge - de la fin du XIII e ou du début du XIv e siècle, c'est-à-dire du temps de l'empereur Andronic II Paléologue qui, on le sait, fit de nombreuses donations au monastère. C'est d' ailleurs sous son règne et très pro­ bablement à ses frais que furent exécutées, en 1 3 1 2, c omme nous allons le voir, les fresques du catholicon. 3. Enfin à l'extrémité sud de ce même exonarthex de Vatopédi, au-dessus de la porte de la chapelle dédiée à saint Nicolas , on voit la figure de ce saint en buste. Malheureusement cette mosaïque est fort abimée. Il semble toutefois qu'elle appartienne à la même époque que les deux figures de l'Annonciation du narthex déjà dé­ crites. Pour terminer l'énumeration des mosaïques subsistant au Mont Athos, il faut encore mentionner les deux panneaux qui se trouvent au couvent de Xénophontos. Ils appartiennent vraisemblable­ ment au xn e siècle et représentent les deux saints milit aires, saint Georges et saint Démétrius, debout dans l'attitude de la prière, tournés l'un à droite et l'autre à gauche, vers le Christ en buste figuré en haut au coin. Ces panneaux sont maintenant deux icônes portatives encadrées et accrochées au mur de la nouvelle église du monastère. Leurs petites dimensions ( 1 ,25 X 0,60 rn) donnent vrai­ ment l'impression de deux mosaïques portatives. Mais il est bien probable que ces deux panneaux étaient autrefois des mosaïques murales décorant une ancienne église, peut-être l'ancien catholicon du couvent qui semble dater des temps byzantins. Le monastère de Xénophontos est d'ailleurs mentionné déjà au xi e siècle. Les peintres qui, en 1 544, exécutèrent les fresques de l'ancien catholi­ con, ont représenté au bas de la voûte du sanctuaire, au-dessus des deux colonnes orientales, ces mêmes saints, saint Georges et

MOSA lQ UES E T FRESQ UES DE L'A THOS

25 1

saint Démétrius, dans une attitude très proche de celle des mosaï­ ques en question . Ont-ils remplacé par des fresques les mosaïques arrachées de leur place ? Les mosaïques avaient-elles été arrachées à une époque plus ancienne ? Nous ne pouvons le savoir. Le pro­ blème attend donc sa solution. I I . Les Fresques

Les quelques mosaïques qui existent au Mont Athos et que nous venons d'examiner ne sont qu'une exception parmi le grand nom­ bre des fresques qui décorent les murs des grandes églises, des cha­ pelles et des réfectoires athonites. La fresque est le genre typique, pourrait-on dire, de la peinture murale de l'Athos. Dans les pages qui vont suivre nous passerons en revue par ordre chronologique les groupes des fresques les plus i mportants, ce qui nous permettra de suivre l'influence des divers courants artistiques dans l'art de la Montagne S ainte. A. LE xu e SIÈCLE. Comme nous l'avons déjà dit, les plus anciennes fresques qui exis­ tent à l'Athos ou du moins qui y sont aujourd'hui connues, ne remontent pas plus haut que la fin du xn e siècle. De cette époque, en effet, nous compterons les restes de deux ensembles décoratifs, à Vatopédi et à Rabdouchou. A Vatopédi sont conservés deux fragments de fresques dont l 'un représente Saint Pierre et Saint Paul s'embrassant, et l'autre, re­ trouvé par M. M. Chadzidakis, le buste d'un apôtre. Ces figures, fortement stylisées et d'une exécution presque complètement liné­ aire, proviennent, d'après l'opinion pertinente de M. S. Radojèié, de la décoration du vieux réfectoire du couvent faite vers 1 1 9 7-98 aux frais d' Étienne Némanj a et de Saint Sabbas. Rabdouchou est aujourd'hui un petit kellion qui a succédé à un petit couvent de ce nom mentionné déjà au milieu du xn e siècle. L'église, qui est celle de l'ancien monastère, garde encore quelques peintures, parmi lesquelles les plus intéressantes sont les figures des deux apôtres, saint Pierre et saint Paul, debout. Le style, de ces fresques présente des similitudes indiscutables avec celui des frag-

225

A. XYNGOPOULOS

ments de Vatopédi déjà mentionnés : même exécution linéaire, mê­ me stylisation, même sévérité des formes. Il n'y a pas de doute que la décoration de cette église a été faite vers la même époque que celle du vieux réfectoire de Vatopédi, c'est-à-dire vers la fin du xn e siècle, ou peut-être peu après, par d'autres artistes qui pourtant travaillaient suivant les mêmes procédés picturaux. Le style de ces deux décorations athonites - réfectoire de Vato­ pédi et église de Rabdouchou - nous le retrouvons à la même épo­ que dans des monuments hors de la Montagne Sainte. M. Radojèié l'a reconnu dans un fragment de fresque à �aint-Georges de Ras en Yougoslavie, fondation d' É tienne Nemanj a datant des environs de l'an 1 1 80. Comme les fresques du vieux réfectoire de Vatopédi ont été faites, nous l'avons vu, aux frais de ce même prince, M. Radojèié a pensé avec raison que ces deux décorations sont dues au même peintre ou du moins au même atelier. Mais, cette manière picturale, nous la retrouvons aussi, vers la même époque, dans l'é­ glise de la Vierge Coubelidiki à Castoria, en Macédoine occiden­ tale, où une grande tête de S aint Nicolas présente, au point de vue du style, des similitudes frappantes avec les monuments déj à cités. Toutes ces constatations nous permettent de conclure que ce style linéaire et décoratif ne caractérise pas exclusivement les peintures athonites. Il est une des formes de la peinture telle qu'elle s'exer­ çait, du moins en Macédoine, vers les dernières années du xn e siècle. Il est donc , à mon avis, peu vraisemblable d'admettre que les fresques de Vatopédi et de Rabdouchou ont été exécutées par des moines athonites. La proche parenté du style de ces peintures avec les fresques de S aint-Georges de Ras et de Castoria nous per­ met de penser que les artistes qui ont travaillé à la Montagne Sainte étaient venus du dehors, d'un grand centre, peut-être de Constan­ tinople ou plus probablement de Thessalonique. B. L'ÉPOQUE DES PALÉOLOGUES. 1. Les ensembles.

Le xn1 e siècle n'ayant laissé aucune trace d'activité artlst que au Mont Athos, nous sommes obligés de descendre j usqu' au XIv e pour examiner les très importants ensembles de fresques qui y re­ présentent le grand art du temps des Paléologues. Les ensembles les mieux conservés de cette époque sont au nombre de trois : Prota­ ton, Chilandari et Vatopédi.

MOSA !Q UES E T FRESQUES DE L'A THOS

253

a) Protaton, L'église du Protaton à K aryès, une des plus vieilles et des plus vénérables de l'Athos, construite avant le x e siècle et agran­ die au temps de saint Athanase l' Athonite, fut gravement endom­ magée par un tremblement de terre ou par une incendie vers le troisième quart du x m e siècle, sous le règne de Michel VIII Paléo­ logue. Le monument fut restauré et décoré de nouvelles fresques dans les premières années du xiv e siècle, au temps d'Andronic I I Paléologue. Une légende que nous rencontrons dans les textes, déjà au début de xvn e siècle, attribue cette décoration au peintre thes­ salonicien Manuel Pansélinos. Les fresques du Protaton, très bien conservées, n'ont pas subi de repeints postérieurs, comme les au­ tres décorations contemporaines que nous verrons bientôt. Elles ont gardé leur fraîcheur première telle que nous la retrouvons dans les monuments contemporains de Thessalonique et de la Macédoine byzantine et serbe. L'église du Protaton étant une basilique, elle offrait de grandes surfaces qui ont permis au peintre d'y déployer avec une habileté surprenante de longues frises racontant la vie du Sauveur et de la Vierge. Non moins intéressantes sont les figures isolées. La frise où sont représentés les ancêtres du Christ contient des physionomies bibliques d'une maj esté grandiose. Les i mages des saints militaires surprennent par leur vif réalisme et celles des nom­ breux ascètes aux visages consumés par les veilles et les prières, par les longs jeûnes et les macérations, visages dans lesquels brillent des yeux pleins de profonde méditation, attirent l'admiration du spectateur. b) Chilandari. L'église de ce couvent serbe, fondation du kral Mi ­ loutine, fut ornée de fresques vers 1 300 . Elle garde toute sa dé­ coration, très riche en scènes représentant les faits évangéliques, la vie de la Mère de Dieu et d'autres compositions. Malheureusement toutes ces fresques ont été repeintes en 1 804. Mais, comme l'a déjà remarqué Gabriel Millet, le peintre de 1 804 a repris, couleur sur couleur, la vieille décoration . Nous avons par conséquent aujourd' hui les compositions anciennes, mais sans la fraîcheur de leurs premiè­ res couleurs. Heureusement les quelques figures qui ont échappé au repeint nous donnent une idée de l'harmonie de leurs coloris et de leurs fin modelé. L'artiste qui a exécuté ces fresques appar­ tenait sans doute à la même école que le peintre du Protaton, mais ses tendances et ses préférences étaient différentes. Au lieu des lar­ ges et volumineuses figures du Protaton, qui caractérisent d'ail­ leurs la plupart des peintures contemporaines en Macédoine byzan-

254

A. XYNGOPO ULOS

tine et serbe, il préfère les corps élégants aux proportions élancées. Dans les scènes, il aime une multitude souvent exagérée de person­ nages serrés autour des figures principales. De cette manière il sait donner à ses compositions une vie intense. Les scènes qu'il peint sont pleines de mouvement et de réalisme. c) Vatopédi. D'après l'inscription existante, l'église fut peinte en 1 3 1 2 . Mais, de cette décoration, seule une très petite partie est restée intacte, car la plupart des fresques ont été repeintes à plusieurs re­ prises, en 1 652, 1 739, 1 789 et 1 8 1 9 . Toutefois, dans les parties qui ont été le moins touchées par ces interventions, en particulier la série des scènes de la Passion déployées aux murs de l'ésonarthex, on peut étudier le style et la technique du peintre de 1 3 1 2 . Ce­ lui-ci est un artiste qui a, à un très haut degré, le sens de la réa­ lité et du drame. Par l'expression des visages, par les gestes, par le mouvement souvent très vif il sait rendre tout le tragique de la Pas­ sion divine. 2. Décorations fragmentaires et disparues.

Les trois grands ensembles - Protaton, Chilandari et V atopédi que nous venons de passer en revue, n'étaient pas les seuls qui re­ présentaient à la Montagne Sainte la peinture du temps des Paléo­ logues. Des fragments conservés et des inscriptions copiées par les voyageurs du xrx e siècle attestent que les fresques exécutées au xrv e siècle dans les églises athonites étaient très nombreuses. a) Au monastère de Pantocrator, fondé en 1 363, subsistent, dans l'église, quelques fragments de sa décoration première qui ont échap­ pé aux restaurations successives de 1 536, de 1 847 et de 1 854. Une Dormition de la Mère de Dieu, un buste de saint .Jean-Baptiste faisant autrefois partie d'une Déisis et quelques autres fragments nous permetent de discerner les caractéristiques et la grande pein­ ture du temps des Paléologues. L'ampleur et le volumineux des figures rappellent le style du Protaton, mais sans la perfection de ce monument. b) A Lavra la décoration du catholicon qui a précédé la décoration de 1 535, celle qu'on voit aujourd'hui, pose un problème très inté­ ressant. Dans une chapelle de ce monastère on a retrouvé un frag­ ment de fresque fixé sur une plaque de plâtre et représentant la figure de Saint Nicolas. Il s'agit d'une peinture de très haute qua­ lité dont l'exécution et l'art sont vraiment saisissants. Cette figure

MOSA]Q UES E T FRESQUES DE L'A THOS

255

étonnante a des similitudes indiscutables avec les fresques du Pro­ taton attribuées, comme nous l'avons vu, au peintre thessalonicien Manuel Pansélinos. La ressemblance du style et de la technique de ce fragment avec les fresques du Protaton est telle qu'on ne pour­ rait douter que celui-ci soit l'œuvre du même atelier, sinon de la même main. Que faut-il en penser ? L'artiste qui a fait les fres­ ques du Protaton, le présumé Pansélinos, a-t-il travaillé aussi à La­ vra ? Une vieille légende que nous rencontrons dans les textes pour la première fois au xvm e siècle rapporte que Théophane le Crétois qui, en 1 535, décora le catholicon de Lavra était un disciple de Manuel Pansélinos. C'est là assurément une absurdité, car presque deux siècles et demi séparent Théophane de Pansélinos. Mais je crois que sous cette absurdité se cache un fait réel : la décoration de Théophane en 1 535 succéda, semble-t-il, à une plus ancienne, exécutée vers le début du XIV siècle par le même atelier ou le mê­ me peintre qui a travaillé au Protaton, c'est à-dire par le supposé Pansélinos. Avec le passage du temps ce fait réel entra dans le domaine de la légende, qui tra nsforma ainsi Théophane en disciple de Pansélinos. c) Le xv e siècle. Des artistes continuant la tradition de l'art des Paléologues ont travaillé dans la première moitié du xv e siècle aux monastères athoni­ tes. On sait en effet par les textes que le catholicon du couvent de Kostamonitou a été orné de fresques en 1 443, ceux de Saint-Paul en 1 447 et du Vieux Rossicon en 1 45 1 . De ces décorations ne sub­ siste aujourd'hui qu'un tout petit fragment à Saint-Paul dont nous parlerons tout à l'heure. Quant aux fresques du Vieux Rossicon, disparues avec l'église qui les contenait, le voyageur russe Barskij qui visita l'Athos en 1 744 les compare à celles de Chilandari et les attribue à Manuel Pansélinos. Il s'agit certainement d'une er­ reur, car cette décoration a été faite environ un siècle et demi après Pansélinos, mais la comparaison que fait Barskij avec Chilandari nous est très utile. Elle nous prouve que les peintures du Vieux Rossicon étaient des œuvres appartenant à la tradition artistique des fresques du xiv e siècle. Pour les fresques de Kostamonitou, datées de 1 443 , nous ne sa­ vons rien. La vieille église du monastère de S aint-Paul fut démolie en 1 839. Mais nous pouvons avoir une idée assez juste de sa déco­ ration d'après un fragment de fresque conservé au couvent. Ce fragment, sur lequel on voit la figure de saint Athanase l' Athonite,

256

A. XY NGOPOULOS

nous permet de constater l'évolution de la peinture des Paléolo­ gues, évolu tion qui tend vers la stylisation rythmique et décorative . On s'en rendra compte en comparant cette figure au portrait de saint Athanase, dans les fresques du Protaton, qui fut probable­ ment le prototype de l'artiste de S aint-Paul. En effet, les formes larges et plastiques du Protaton sont devenues, dans le fragment que nous étudions, presque géométriques. La figure a perdu la vie, le modelé savant et le réalisme qu'on admire dans le portrait du Pro­ tatou. Il est certain que le peintre exécuta les fresques de Saint Paul suivant les tendances de son époque, caractérisée s surtout par la lutte entre le modelé et l'exécution linéaire. Cette lutte, que nous voyons apparaître sur quelques peintures murales dès la fin du xrv e siècle, se terminera par l a prédominance presque absolue du trait. Ces observations pourraient nous permettre, je crois, de penser que les fresques perdues de Kostamonitou et du Vieux Rossicon de­ vaient être exécutées dans un style très analogue à celui du fragment de Saint-Paul. d) Les artistes des fresques athonites. Avant de laisser la période des Paléologues, qui se termine avec la chute de Constantinople en 1 453, il serait utile, j e crois, d'exa­ miner brièvement la question des peintres qui ont exécuté les fres­ ques déjà décrites. Ces artistes étaient-ils des moines athonites ? Nous n'avons aucun indice permettant de répondre par l'affirmative. Au contraire : la vieille légende attribuant les fresques du Protaton à Manuel Pan­ sélinos de Thessalonique nous incite à penser que les peintres des décorations athonites venaient de l'extérieur, comme ceux des fres­ ques du xu e siècle dont nous avons parlé plus haut. Mais d 'où venaient-ils ? Encore une question à laquelle il est assez difficile de donner une réponse définitive. Comme nous l'avons déjà re­ m arqué, les fresques du Protaton, de Chilandari, de Vatopédi et le fragment de Lavra appartiennent au même style que celles des très nombreuses églises conservées en Macédoine et en Serbie. Les simi­ litudes sont si frappantes qu'il est impossible de nier le lien qui existe. Or le problème se présente maintenant sous un autre aspect. Ces peintres qui ont travaillé en Macédoine, en Serbie et au Mont Athos, de quel centre artistique venaient-ils ? On pourrait supposer que ce centre était Constantinople. Il est vrai que les vies serbes d' É tienne Nemanj a et de saint S abbas parlent des artistes venus de Constantinople, vers la fin du xu e siècle, pour décorer les fonda-

MOSA lQ UES E T FRESQ UES DE L'A THOS

25 7

tions pieuses des deux princes, entre autres S aint Georges de Ras et le réfectoire de V atopédi. Mais, à côté de ces artistes venus de la capitale, les mêmes vies memtionnent aussi des peintres thessalo­ niciens, dont elles louent l'habileté. On sait d'autre part que depuis le xni e siècle et surtout au xiv e Thessalonique fut, après Constan­ tinople, le grand centre artistique, d ans lequel le style de la pein­ ture créé dans la C apitale se développa d 'une manière différente. C'est précisément ce style thessalonicien que nous retrouvons dans les fresques de l'Athos et d ans celles de la Macédoine. Il serait donc, à mon avis, assez naturel de penser que les artistes des fresques athonites étaient venus de Thessalonique. Il y aurait ainsi dans la légende sur l'origine thessalonicienne du peintre qui décora le Protaton, le prétendu Pansélinos, un fond de vérité historique. Cela nous permet de considérer comme provenant de Thessalonique les autres peintres qui ont travaillé au temps des Paléologues à la Montagne S ainte. C. LES PEINTRES CRÉTOIS A L'ATHOS. De la deuxième moitié du xv e et des premières années du xvi e siècle nous ne connaissons à l'Athos, du moins jusqu'aujourd'hui, aucune reste de peinture murale. Il faut descendre j usqu'en 1 5 1 2 pour rencontrer la première œuvre datant d u xvi e siècle. I l s'agit de la fresque occupant le tympan au-dessus de la porte qui, au Protaton, conduit du narthex au naos et représentant la Dormition de la Mère de Dieu. C 'est une peinture très médiocre, montrant la pleine décadence du grand art qui , au temps des Paléologues, produisit tant des chefs-d'œuvre. On a souvent daté de 1 5 1 2 les fresques du réfectoire de Lavra. Mais, comme nous allons le voir, ces peintures sont certainement postérieures à cette date. Elles ont été exécutées très probablement par Théophane le Crétois. Les fresques de la petite chapelle de S aint Jean le Précurseur, au-dessus du narthex du Protaton, sont datées par une inscription de l'année 1 526. Leur v aleur artistique assurément n'est pas très grande. Mais elles sont très intéressantes d'un autre point de vue. Elles nous montrent la transition entre la vieille tradition artisti­ que mourante et le nouveau style crétois qui était déjà parvenu à sa pleine maturi té. Ce style crétois fait son apparition à l'Athos, si l'on considère les monuments conservés, vers le second quart du xvi e siècle et, à par-

258

A, XYNGOPOULOS

tir de ce moment, s'y impose d'une mamere absolue. Les nom­ breuses décorations des églises et des réfectoires datant du xvi e siècle qui marque la troisième grande époque de l'art à la Montagne Sainte, sont exécutées par des maîtres originaires pour la plupart de Crète et travaillant suivant les principes de ce nouveau style. Théophane le Crétois.

C'est à cette époque précisement que vient à l'Athos Théophane le Crétois, le plus grand représentant de cette peinture. La première œuvre datée que nous connaissons de lui à la Montagne Sainte est la décoration du catholicon de Lavra, terminée en 1 53 5 . Théo­ phane, qui auparavant, en 1 52 7 , avait travaillé au couvent de Saint­ Nicolas des Météores, donna à ce grand ensemble de l'église de Lavra le meilleur de son talent. Il a, pour ainsi dire, codifié le style crétois dans la peinture murale. La décoration du catholicon de Lavra est devenue le prototype pour les contemporains de Théo­ phane et pour la postérité. Au couvent de L avra nous trouvons encore les fresques du réfec­ toire, qui ne portent ni date ni signature. Ces très intéressantes peintures sont malheureusement chargées de nombreux repeints qui nous empêchent d'étudier aisément leur style, qu'on ne peut entre­ voir que dans quelques petites parties restées plus ou moins intac­ tes. On a cru, comme nous l'avons dit plus haut, que ces peintures dataient de 1 5 1 2 . Cette datation s'appuyait sur l'interprétation er­ ronée qu'on donnait au texte du Proskynitaire de Lavra, publié par le moine S abbas en 1 780 à Venise . La décoration du réfec­ toire présente un style et une technique identiques à ceux du catho­ licon. Il n'y a pas de doute que ces fresques sont aussi l'œuvre de Théophane. Quant à leur date, on ne serait pas, je crois, très loin de la vérité en les plaçant à peu près immédiatement après 1 535, année de la décoration du catholicon. Après Lavra nous retrouvons Théophane au monastère de Sta­ vronikita dont il décora le catholicon en 1 546, aidé par son fils Siméon. Les parties de ces fresques qui ont échappé au repeints postérieurs nous m ontrent le même art et le même style que celles de Lavra. A Stavronikita toutefois nous voyons la personnalité artistique de Théophane dans sa pleine m aturité. L'auteur des fresques du réfectoire de Stavronikita soulève pour nous le même problème qu'à L avra. Cette décoration est anonyme . Mais le style et la technique tels qu'ils apparaissent dans les par-

MOSA IQ UES E T FRESQ UES DE L'A THOS

259

ties récemment nettoyées, nous permettent d' attribuer également ces fresques à Théophane . Un moine Théophane décora en 1 563 le narthex du vieux catho­ licon au monastère de Xenophontos. On a voulu identifier ce peintre avec Théophane le Crétois. Mais cette identification est tout-à-fait impossible, car des indications récemment tirées des Archives de Venise nous ont appris que Théophane le Crétois mourut à Candie en 1 559. Ce qui caractérise l'art de Théophane et, plus généralement, la peinture crétoise, est son esprit ascétique et sévère. Dans les com­ positions comme dans les figures isolées, on ne trouve plus le mouve­ ment animé du temps des Paléologues. Les gestes sont calmes et atténués. La couleur présente aussi d'importants changements. Les tons clairs et joyeux des fresques des Paléologues cèdent la place aux coloris foncés. Les visages sombres dont une petite partie seule­ ment est éclairée par une lumière vive, les vêtements aux plis raides m arqués par quelques lignes lumineuses, les fonds presque noirs qui entourent les figures, tout cela crée une atmosphère d'austérité et de recueillement qui convient à une église de monastère. A l'époque de la domination turque la peinture murale qui ne s'exerçait plus que presque exclusivement dans les couvents, devait s'adapter à l'es­ prit monac al. Dans les compositions de Théophane on a signalé quelques in­ fluences occidentales. On a pu reconnaître l'imitation de quelques œuvres italiennes dont Théophane semble avoir pris connaissance par des gravures qui, à cette époque, circulaient en grand nombre. Il est vrai que dès le xv i e siècle l'art orthodoxe avait déjà co mmencé à être influencé par l'art occidental. Mais au temps de Théophane cette influence était encore très limitée. Les maîtres de la peinture crétoise, et surtout Théophane, savaient adapter le peu qu'ils em­ pruntaient à l'Occident aux principes de leur art de façon à le rendre presque insensible. C 'est plus tard, au xvn e siècle, que l'emprunt aux œuvres occidentales deviendra plus fréquent et, pour ainsi dire, plus systématique. Théophane ne fut pas le seul Crétois qui travaillât à cette époque à la décoration des églises athonites. Bon nombre de ses compa­ triotes y ont déployé aussi leur activité et leur talent. De ces mai­ tres un seul nom nous est parvenu, celui de Zorzi qui peignit, en 1 54 7, le catholicon du monastère de Dionysiou. Les peintres des autres couvents, ceux par exemple de Koutloumousiou ( 1 540) , de la

260

A. XYNGOPOULOS

chapelle de Saint-Georges ( 1 555) au monastère de Saint-Paul, de Dochiariou ( 1 568) etc. sont restés anonymes. L a seule décoration de cette époque qui ne soit pas due à un Crétois est celle de la cha­ pelle de S aint-Nicolas au monastère de Lavra, exécutée en 1 560 par Frangos Catelanos originaire de Thèbes en Béotie. Le style de Catelanos, qui avait décoré en 1 548 l'église du couvent de Barlaam aux Météores, est bien celui des Crétois, mais dans sa mise en œu­ vre, l'artiste en apparaît assez indépendant. Il suit sans doute Théo­ phane, surtout pour l'iconographie, mais avec plus de réalisme. Ses emprunts à la peinture occidentale sont plus nombreux et plus mani­ festes que dans les compositions de Théophane . En même temps Catelanos introduit dans ses peintures de vieux motifs qu'il a cher­ chés dans les œuvres du temps des Paléologues. Enfin son coloris rappelle également très souvent la peinture occidentale. D. LA D ÉCADENCE. La floraison de la peinture murale crétoise à l'Athos ne dura pas longtemps. Vers le dernier quart du xvr e siècle on voit le com­ mencement de sa décadence. Les peintres n'ont plus la force de se renouveler. Ils ne font que copier presque machinalement les créa­ tions de Théophane et des autres maîtres crétois qui ont travaillé à l'Athos. Ils partiquent la peinture d'une manière plutôt routi­ nière. Aux xvn e et xvr n e siècles la décadence devient de plus en plus accentuée, comme nous le prouvent les décorations exécutées à cette période. Elle est d'ailleurs solidaire de la décadence général e des monastères athonites pendant ces deux siècles. Les peintres perdent peu à peu même leur habileté à imiter les œuvres des maîtres crétois du xvr e siècle qu'ils ne paraissent plus comprendre. Dans leurs fresques, la vieille tradition orthodoxe se mêle d'une manière absurde aux motifs tirés des gravures occiden­ tales. Ces peintures prennent ainsi un caractère de plus en plus populaire et baroque. Mais dans cette décadence générale nous remarquons, vers le début du xvn r e siècle, un mouvement artistique qui doit retenir notre attention. C 'est un mouvement de retour à la vieille peinture du temps des Paléologues et surtout des maîtres thessaloniciens du début du xrv e siècle. Le représentant le plus connu de ce mouve­ ment est l'hiéromoine Denys né à Phouma, petit village dans les montagnes d' Agrapha en Grèce continentale.

MOSA ]Q UES E T FRESQ UES DE L'A THOS

261

Denys de Phourna était un peintre très médiocre qui avait ap­ pris son art au Mont Athos. La médiocrité de son talent nous est prouvée par les fresques qu'il avait exécutées en 1 7 1 1 dans la petite chapelle de sa maison à Karyès, fresques restaurées par lui-même en 1 73 1 , ainsi que par quelques icônes portatives. Mais Denys est surtout connu par son livre fameux, le Manuel d'iconographie chrétienne, comme l'ont intitulé ses traducteurs Didron et Durand, bien que la traduction la plus proche du titre grec soit Le Guide de la peinture. Ce livre curieux, terminé en tre 1 728 et 1 73 3 , contient deux parties différentes. Dans l a première, Denys expose les procédés techniques de la peinture. Dans la seconde, il décrit les compositions iconographiques qui doivent être peintes sur les murs des églises et des réfectoires : scènes de l'Ancien Testament, de l' �� ­ vangile, des vies des saints, compositions tirées de psaumes et d'hym­ nes ecclésiastiques. Enfin description des traits de chaque saint etc . Dans l'introduction de son livre, Denys expose sa théorie : Les peintres doivent copier, comme il a fait lui-même, les fresques du « célèbre Pansélinos >> , c'est-à-dire les fresques que le maître pré­ sumé avait exécutées, nous l'avons vu, au début du xrv e siècle au Protaton de Karyès. Il paraît toutefois assuré que, sous le nom de Pansélinos, Denys et ses contemporains entendaient toutes les pein­ tures faites au Mont Athos par des maîtres macédoniens du temps des Paléologues. Mais quelles étaient les raisons de cette brusque rupture avec la peinture crétoise qui, bien qu'en pleine décadence, continuait à être pratiquée à l'Athos ? Cette tendance au retour vers les vieux prototypes est un phénomène presque général au temps de Denys, à cela près que la plupart des peintres de cette époque imitent les fresques crétoises du xvr e siècle. Mais il y en a quelques-uns, et c'est ce qui nous intéresse ici, qui ont recours à des œuvres plus anciennes, à des icônes portatives du temps des Paléologues. Il paraît très probable que cette tendance du retour vers le passé doive s'expliquer par le besoin que sentaient certains peintres consciencieux de renouveler un art tombé en décadence, un art qui ne leur donnait plus satisfaction. Mais le retour de Denys aux peintures macédoniennes pourrait aussi s'expliquer par la re­ cherche du naturel dont les peintres de cette époque éprouvaient impérieusement le besoin. La plupart des hagiographes, surtout à partir du xv n e siècle, se tournèrent, pour satisfaire ce besoin de naturel, vers l'art occidental qui leur procurait des modèles en abon­ dance. Denys, bien que les estampes occidentales ne lui furent pas

262

A. XYNGOPOULOS

inconnues, comme le montrent certaines fresques de sa chapelle, chercha le naturel dans les peintures macédoniennes des Paléologues : celles-ci, il est vrai, sont plus proches de la nature que les créations des maitres crétois du xvi e siècle. Le mouvement de Denys n'eut que peu d'adeptes au Mont Athos . L'un d'eux pourtant qui, en 1 72 1 , décora la chapelle de Saint-Démé­ trius à Vatopédi en imitant l'iconographie et la technique des fres­ ques du Protaton, était un artiste assez doué, beaucoup plus habile que Denys. Après le départ, en 1 734, de D enys pour son pays natal, ce mouve­ ment de retour à l'art des Paléologues s'éteint. La peinture mu­ rale à l'Athos devient, nous l'avons dit, de plus en plus populaire et baroque. La décadence est complète . Les quelques fresques exé­ cutées au XIX e siècle sont intéressantes seulement par leur naïveté et leur verve purement populaires.

XIII

MANUEL PAN SÉLINOS par Alexandre EMBIRrcos Genève

L

E plus grand fresquiste de la Sainte Montagne, Manuel Pansé­

linos, décora le Protaton de Karyès au début du xrve siècle. On ne sait rien de lui sinon qu'il était originaire de Thessalonique. Les siècles accumulés ont tiré un voile d'oubli sur ce que furent les particularités de son existence et de sa carrière d'hagiographe 1 • Mais que nous importe, après tout, sa biographie puisqu'il nous reste de sa main les immortelles peintures que l'on peut admirer dans ce Protaton justement fameux. Lorsqu'on pénètre dans l'enceinte si simple à la fois et si grandiose de l'église, on est saisi d'emblée par le mouvement et la vie des fresques qui ornent ses murs. Mouvement intense de caractère dra­ matique, groupes admirablement composés qui s'enchevêtrent en combinaisons tumultueuses, inextricables et pourtant intelligibles. Contemplons un instant le dynamisme extraordinaire de l 'As­ cension (figure 1 ) , cette torsion des corps, cette violence des gestes. La frénésie des Apôtres, électrisés par le Miracle, contraste avec l'émotion toute intérieure des Anges au regard attendri qui en­ cadrent la Mère de Dieu . Veut-on une scène plus calme : c'est Jésus au Jardin des Oliviers (figure 2) . Combien est harmonieuse la répartition dans l'espace de ces groupes de dormeurs fraternellement emmêlés ; et quelle note poignante se dégage du puissant sommeil qui terrasse les disciples alors que leur Maître veille dans l'angoisse ! Il existe des cas où la recherche de la vérité intime des êtres n'empêche pas notre peintre de s'attarder sur les aspects purement 1 . Le terme « hagiographe » signifie en grec peintre religieux. Nous croyons que nous pouvons faire usage de ce mot ici, puisque c'est le grec qui doit faire loi en matière d'art byzantin.

264

A. EMBIRICOS

matériels de ce qu ' il évoque : habillement, caractère physique des personnages et nombreux autres détails extérieurs où se complaît son don d'observation . Telle, cette Prédication de Jean, dont on appréciera le pittoresque quelque peu rude (figure 3) . Cette pour­ suite du naturel qui va jusqu'au réalisme, n'enlève rien à la noblesse de l'œuvre parce que c'est l'âme de l'artiste elle-même qui est éle­ vée. Nous avons parlé de la recherche de la vérité intime des êtres car la justesse et la profondeur de la psychologie sont une des parti ­ cularités les plus distinctives du génie de cet artiste. Il convien­ drait cependant d'établir ici une discrimination. Pansélinos veut-il nous révéler les traits permanents d'un caractère : alors le suj et est pris dans un état statique, et cette aptitude à lire jusqu'au fond des âmes trouve une merveilleuse occasion de s'exercer dans les effigies isolées de personnages sacrés, sorte de portraits en pied ou en buste, d'où l'action est exclue. Nous possédons au Protaton, toute une série de « portraits » pa­ reils qui sont d'un vérité impressionnante : tel Saint David de Thessalonique (figure 4) , superbe fauve de l'ascétisme, au visage osseux, aux sourcils touffus, à la longue chevelure soulevée d'un souffle mystique, qui plonge son regard puissant dans nos yeux et semble être revenu d'un autre monde, où la chair consummée par la mortification et la prière ne l aisse brûler que la flamme immor­ telle de l'âme. Mais le maître du Protaton nous dépeint également ses héros impliqués dans quelque action. Alors son attention se concentre sur le sentiment passager qui les domine, et ce sentiment est rendu avec une rare vivacité. Cet aspect particulier du don psychologiqu e de Pansélinos se manifeste dans ses compositions, et ce n'est pas une des moindres vertus du naturalisme thessalonicien que d'avoir su abandonner, quand cela s'imposait, le souci d'exprimer la domi­ aante psychique d'un personnage - objectif habituel de la peinture byz antine - pour aborder la vérité fugitive du moment. Bien que passagère, cette vérité ici n'en est pas moins profonde ; aussi toute sentimentalité convenue ou superficielle est-elle éliminée de ces scènes. L'expression de saint Jean (figure 5) , dans la scène du Cruci­ fiement, est caractéristique à cet égard . Ce pauvre visage, décom­ posé par l'amour et la pitié, ce geste d'acceptation d o uloureuse à peine esquissé, nous disent l'émotion intense et déchirante qui étreint le di s ciple bien-aimé devant la mort du Maître auquel il s'était

ci .s

ëu

..( 1

....:

:F w . 3.

-

Prédication de Jean le Précurseur (Détail) .

FIG. 4.

-

S. David de Thessalonique.

F IG. 5. - Crucifiement (Détail : S. Jean) .

MA NUEL PA N$ÉLINOS

265

voué en entier. Derrière Jean, le Centurion, frappé d'un effroi sacré, n'est pas campé avec moins de discernement et de force. Et que dire de la prestance de ce vieux militaire, habitué au com­ mandement et endurci dans le métier des armes ! Mais quoi ! Pansélinos ne serait, en quelque sorte, qu 'un drama­ t urge du pinceau, et n'exercerait son talent qu'à rendre les vérités terrestres ? A vrai dire, son inspiration s'élève bien au dessus des contingences d'ici bas ; mais seule la couleur est capable de nous livt er le côté spirituel de ce génie. Surprenante couleur qu'il faut admirer sur les lieux mêmes, car nul procédé technique n'est encore assez subtil pour la reproduire :. immatérielle, lumineuse, elle enlève aux objets leur opacité et l eur poids, et les imprègne d'un fraîcheur et d'une allégresse qui ne sont pas de ce monde. Cette miraculeuse palette transcende les réalités humaines que chérit l'intelligence du peintre, et les transpose dans le domaine des cho­ ses célestes. L'œil se délecte parmi ces étoffes de transparence hyalines, ces amples ondulations saumon clair, vert d'eau, gris olivâtre, j aunes d'or, fleur de pêcher, aurore, ces tâches de clarté intense qui se dégradent insensiblement. Dominant ce chatoiement, des robes éclatantes de blancheur, froncées d'irisations grises ou glauques, nous montrent, derrière leur diaphanéité cristalline, le mouvement des corps. Ces j eux d'une lumière divine allègent à tel point la matière que cell e-ci, vibration colorée, finit par se confondre avec la vibration éthérée de l'esprit. Ainsi, ce peintre en état de grâce, n'a pas besoin, comme les Crétois, ses successeurs loin tains, pour conférer à ses créations le caractère transcendant qui est le propre de la peinture byzantine, de formes allongées, sévères, ascétiques. Voyez ses personnages : Comme tous les « macédoniens » il les campe avec des carrures larges, trapues, il accentue leur matérialité, le côté fruste de leur aspect. Il se passe de contraintes et de poncifs liturgiques, de sil­ houettes schématisées, désincarnées. L'effort de l'intellect, la volonté d'abstraction ne lui sont pas nécessaires pour arriver à la spiritualité, dans laquelle il se meut comme dans son élément naturel. Et c'est parce qu'il s'élève sans effort vers les choses para­ disiaques et qu'eUes lui sont comme connaturelles, qu'il peut, du haut de sa vraie patrie, le ciel, sans rabaisser la qualité séraphique de sa peinture, se pencher avec tant d'intérêt et de clairvoyance sur les vérités humaines. Nous aurions beaucoup encore à dire sur certaines particularités

266

A. EMBIRICOS

de sa verve : architectures d'allure grave et noble, aux tons mauve ou gris-bleuté, flanquées de vigoureuses colonnes aux couleurs irréelles, et percées de baies qu'éclairent de merveilleuses illuminations orangées venues de l'intérieur des édifices ; science des contrastes dans le coloris ; usage opportun de tâches foncées :__ outremer ou pourpre vineuse - pour rehausser la clarté fondamentale du chromatisme ; dégradés si délicats qui modèlent le facies lumineux, presque sans ombre, des saints militaires ; bonté et douceur ou force et autorité qui émanent des visages : la bonté et la douceur pour les ascètes contemplatifs, la force et l'autorité pour les pa­ triarches aux barbes en cataracte, aux crinières hérissées, aux regards terribles ... Mais tout cela nécessiterait un livre. Contentons­ nous, ici , de rappeler que, dans la peinture byzantine tardive, Pansélinos représente, par excellence, la béatitude de vivre en Dieu, (béatitude que les Crétois remplaceront par la contrition et la tristesse) , et que sa religio:1, loin des rites tyranniques et des maus­ sades austérités, est faite de joie confiante et d'amour. Ce peintre prestigieux est peut-être la plus haute cime de la renaissance grecque des Paléologu es. Et si cette époque fut vrai­ ment une renaissance, c'est non seulement parce qu'elle imita les formes antiques, non seulement parce qu'elle eut le sens de la réalité et de la liberté en art, mais surtout parce qu'elle connut, fut-ce de façon i mparfaite et fugitive, la joie de vivre, joie, qui, chez un esprit religieux comme Pansélinos, se transforme en exultation spirituelle.

XI V

CON TRIBUTION À L' ÉTUD E D E L A PEINTUR E MURALE DE L A VRA par Grigore NANDRI� Londres

question de la relation entre la peinture murale du Mont LA Athos et celle des églises de Bucovine, dans la Roumanie

du Nord, a préoccupé depuis longtemps les historiens de l'art néo-byzantin, mais il leur manque encore des études analytiques pour montrer les similitudes et les divergences sur lesquelles on pourrait fonder les opinions. Alors que Strygowski affirmait avec enthousiasme, que « ce n'est pas le Mont Athos qui a influencé l'art moldave, mais au contraire la haute culture de la Moldavie (la région du nord-est de la Roumanie) avec ses trésors artistiques qui a exercé une influence profonde sur toute l'évolution de l'art athonite ))' le savant français Paul Henry s'est montré réservé et n'a pas cru devoir accepter la conclusion du savant viennois, qu'il croit exagérée 1 • Concernant le thème iconographique de l'Arbre de Jessé et des philosophes grecs, dont nous allons nous occuper dans cet essai, P. Henry a écrit que, bien que « la composition de l'arbre de Lavra soit exactement du même modèle qu'en Moldavie ))' que « l'iden­ tité de la tradition se révèle également dans les détails ))' et que « l'arbre de Voronets (en Bucovine) , comme toute l'iconographie de ce monastère, représente quelque chose de plus pensé, de plus composé, et par là semble-t-il, de plus primitif que tous les en­ sembles contemporains )) ' « l'on ne saurait dire que la Trapeza de Lavra ait fourni aux peintres de Bucovine un modèle, mais il est

l. P. HENRY, L'arbre de Jess/ dans les lglises de Bucovine. Institut Français de Hautes É tudes en Roumanie. II. Mélanges 1928. Bucarest, 1929.

268

G. NA NDRI$

assez probable que ceux-ct se sont inspirés d'un original grec commun » 2• Le même savant français, qui a consacré les meilleurs années de sa vie à l'étude de l'art byzantin dans les églises de Bucovine , définit cet art dans les termes suivants : « L'art moldave se présente donc, non seulement comme une école particulière, mais comme un résumé, un aboutissement, une synthèse des écoles précédentes. Et l'on voit du même coup l'intérêt puissant que présente dès lors l'iconographie moldave pour tous les spécia­ listes de l'art byzantin, qui y retrouvent une école-type du xvr e siècle » 3• Et il constate, une page avant cette citation, que « l'in­ justice du silence généralement gardé par les historiens sur les trésors artistiques de la Moldavie n'est pas due à une indigence de monuments, mais tient uniquement à ce que ces richesses icono­ graphiques n'ont guère encore été explorées >> 4 • Nous allons essayer, dans les pages que suivent, de faire une étude d'un détail iconographique, qui montre une relation indé­ niable entre la peinture murale du Mont Athos et celle des églises de Bucovine, et indique la direction de l'influence. Nous nous proposons de présenter d'abord les faits. Le thème iconographique de l'arbre de Jessé et des philosophes grecs associés à ce thème, a été développé, dans la peinture murale de Bucovine, d'une manière dont on ne retrouve rien de semblable ailleurs dans les pays d'art byzantin. Il appar aît sur les parois de cinq églises en B ucovine, dont les fresques datent environ de 1 500 à 1 600. Il y a dans cette région seize églises couvertes totalement ou partiel­ lement de fresques. Celles de Voronets sont considérées comme les plus anciennes 5 • Sur le Mont Athos, ce thème se trouve dans la Trapeza de Lavra et (sans les philosophes) sur la paroi Nord du narthex à Dochiariou. Les peintures de la Trapeza de Lavra sont datées de 1 535 /6 (en­ tièrement retouchées plus tard) . D ' après Talbot Rice la peinture du Katholikon est de 1 535, tandis que celle de la Trapeza est de 2. Ibid., pp. 24-26. 3 . P. HENRY, L'iconographie moldave du XVI• siècle. Institut Français de Hautes Études en Roumanie. Mélanges 1 930. Paris, 1 93 1 . p. 1 6 . 4. Ibid. , p. 1 5 . 5 . Cf. I . D. �TEFANEsau, L'évolution de l a peinture religieuse e n Bucovine e t en Moldavie. Nouvelles Recherches. Paris, 1 929.

269

LA PEINTURE MURALE DE LA VRA

1 5 1 2 » 6• L'église de Dochiariou a été peinte en 1 568 (retouchée en 1 842) . Paul Henry nous apprend que « . . . le Mont Athos et la Bucovine, seuls en pays d'art byzantin, offrent un développement aussi vaste de l'arbre de Jessé » 7 • Dans la même monographie, nous lisons : « La composition de l'arbre de Lavra est exactement du même modèle qu'en Moldavie )) 8 et « l'identité de la tradition se révèle également dans les détails )) et « L'arbre de Dochiariou représente au Mont Athos un stade de l'évolution de la formule de Lavra, comme Suceava ou Sucevitsa montrent l'évolution du modèle consacré par VoronetP) 1 0 • Paul Henry est enclin à croire que le thème suit un modèle inconnu et a été probablement transféré en Bucovine du Mont Athos, « mais il nous faut insister, inversement, sur ce fait que nous ne connaissons pas directement l'origine de ces traditions elles­ mêmes, aucun monument ne nous l'ayant conservée, et que les fresques de Bucovine en semblent plus rapprochées. . . La Bucovine a donc connu une tradition dont l'Athos, au moins dans les monuments actuels, ne semble pas avoir la même idée. Les scènes symboliques sont plus intelligibles en Bucovine qu'à la Sainte Montagne )) 1 1 • Il faut encore remarquer que l'iconographie de Bucovine ne suit pas exactement l' Hermeneia de Denys de Fourna ou d'autres interprétations connues jusqu'aujourd'hui 12• Le thème de l'arbre de Jessé a été associé à des figures symboli­ sant la prophétie de l'incarnation de Jésus-Christ avant sa nais­ sance et l'identité de la parole divine avant et après l'incarnation. Dans la peinture de Bucovine, le nombre des philosophes et des sages grecs a été agrandi j usqu'à quatorze. Leur noms et leur nombre varient dans chaque peinture et il y a parmi eux douze formes de noms qui jusqu'à présent n'ont pas été déchiffrées. Les noms de ces philosophes ne sont pas lef> mêmes que ceux qu'on

9

6. TALBOT RicE, Byzantine Art, Pelikan, 1962 , pp. 1 1 7-1 2 7 . 7. P. HENRY, L'arbre de Jessé, p. 2 . 8. Ibid. , p. 24. 9. Ibid., p. 25. 10. Ibid., p. 27. I l . P. HENRY, Les églises de la Moldavie du Nord, 1930, p. 235. 1 2 . Le thème est très ancien dans l'iconographie chrétienne et, pour son histoire en Occident, on peut trouver des renseignements dans Emile MÂLE, L'Art religieux au XII• si�cle en France, Paris, 1 924, p. 1 64 sq.

2 70

G. NA NDRI$

trouve dans les herménies. Quelques-uns n'apparaissent dans aucune herménie connue jusqu'aujourd'hui. Les historiens de l'art ont déclaré les noms indéchiffrables, comme étrangers et non-grecs, et ne s'en occupent pas. Souvent même, ils omettent de les citer là où ils apparaissent. Parmi les dou ze philosophes grecs rangés dans une série hori­ zontale, à la racine de l'arbre de Jessé dans la Trapeza de Lavra, il y a ainsi un nom énigmatique qu'on lit A I!\AHA ou AIAl\ltiA 13• Qui est ce philosophe grec qui prend sa place à côté de Philon, Cléanthe, Solon, Pivogoras, Socrate, Homère, Aristote, Palinos, Sivila, Platon, Plutarque ? Comme on le voit, il y a encore deux philosophes qui se cachent sous des formes étranges. Pivogoras a été déjà repéré en Pythagoras à Voronets et à Humor en Buco­ vine 14 • Il ne faut pas expliquer cette forme par une étymologie populaire, en associant le mot avec le slavon n H & O « bière » 1 5 , mais par le changement phonétique du grec-byzantin () en slavon f qui a été sonorisé en v en roumain. La confusion graphique entre le cyrillique a et o ne fait pas de difficulté. Cette forme slavo­ roumaine apparaît ainsi comme un anachronisme dans le Pan­ théon des philosophes grecs sur le Mont Athos. Quant à Palinos ( Ot\l\IHO' ) qui apparaît parmi les philosophes grecs dans la Trapeza de Lavra, il est le même que le Galinos ( r"'-MtNOv ) représenté à Arbanassi dans l'église de la Nativité, dans la série des philosophes grecs 16• A. Grabar nous a dit : « On sait, en effet, que des peintres venus de Roumanie, travaillaient au XVIII e siècle à Arbanassi, près de Tirnovo. Leurs œuvres signées sont conservées >> 17. Rien ne nous empêche d'ailleurs d'admettre une influence plus ancienne venant du nord du Danube. La date de Grabar, xvm e siècle, doit être une faute d'impression, car à la page 2 79 du même ouvrage il date la peinture de l'église de la Nativité d' Arbanassi comme étant du xvii e siècle. 1 3 . G. MILLET, Monuments de l'Athos. 1 . Peintures, 1927, p. 1 5 1 ; Paul HENRY, L'arbre de Jessl, 1929, p. 2 2 . 14. V. GREcu, Darstellungen altheidnischer Denker und Schriftsteller i n de r Kirchenmalerei des Morgenlandes. Académie Roumaine, Bull. de la Sect. Hist., Bucarest, 1923. 15. P. HENRY, L'arbre de Jessl, p. 19. 1 6. A. GRABAR, La peinture religieuse en Bulgarie, Paris, 1 928, Album, planche Li l l . 1 7 . Ibid., p . 29 1 note 5.

LA PEINTURE MURALE DE LA VRA

27 1

En tout cas, nous avons affaire au même nom à Lavra et à Arbanassi. Il n'apparaît nulle part ailleurs, que je sache, sous cette forme. Je propose d'identifier Palinos, Galinos avec Apollon(ios) . Du point de vue épigraphique il n'y a pas de difficulté à faire déri­ ver n b. M1 N OC de �n�l\.\()N I�e . Le nom Apollon (ios) apparaît non seulement dans les herménies 18, mais aussi dans la peinture des églises : dans le narthex de l'église Nicolas-Spanos sur un îlot du lac I anina en É pire, et très probablement aussi, sous une forme déformée dans les fresques de Bucovine. Le nom d'Apollon (ios) est confondu avec le nom du dieu de l'antiquité grecque Apollon et sa place parmi les prophètes grecs de l'incarnation est j ustifiée aussi par la légende des sages d'Athènes. La négligence des peintres concernant la transcription des noms des philosophes grecs est évidente. Souvent ils considéraient les noms comme des ornements, introduits par les apprentis, qui ne les copiaient pas correctement. Parfois c'étaient les livres populaires en grande circulation qui déformaient les noms propres, surtout ceux qui étaient moins familiers. Ces déformations sont communes dans la peinture néo-byzantine des églises de Bucovine. On a compté douze noms énigmatiques parmi les philosophes grecs. Je crois les avoir déchiffrés tous, avec plus ou moins de certitude, et dans ce que suit je vais faire usage de ces déchiffrements pour identifier le philosophe de Lavra qui se cache sous la forme Dialid, Didlid. Chaque forme de philosophe grec est accompagnée de l'épithète Elin ( �/\� 1'1 ) , ce qui ne veut pas dire « greo>, mais « païen, non­ chrétien ». Nous trouvons à Voronets-Bucovine la forme �Al-i N +riAMA (ainsi lue par V . Grecu) . Cette forme, telle qu'elle apparaît sur la reproduction photographique, peut être lue aussi bien QriMIA que <>rt.\1-JA , avec un ô superposé. Sur la paroi de l'église de St. Georges-Suceava, le nom apparaît comme r. JIHJl'h lu par V. Grecu, Thgilid, Glid. On a ici la même confusion facile entre le grecocy­ rillique � et 0 Il faut remarquer que la peinture est très abîmée. É pigraphiquement, un O riAI-IA peut représenter sans difficulté •

18. Denys de Fourna . éd. Didron pp . 148- 1 50 ; manuscrits de l'Académie Roumaine Nr 1 808 et Nr 1 283, cf. V. GREcu, Versiunile rom4ne�ti ale ermeniilor de picturd bizantind. Codrul Cozminu1ui , 1, 1926, pp. 107-1 74, ap . P. HENRY, L'arbre de Jessl, p. 23.

2 72

G. NA NDRI:j

O f i O I;JA en considérant que dans les lettres r et A sont effa cés les éléments graphiques qui les transforment en p et en n. On obtient de cette façon le nom Oripid, qui n'est autre que Euri­ pide. Le changement de eu- en o- est conforme aux tendances phonétiques d'une labialisation régressive du e. Il y a des exem­ ples qui montrent ce changement dans l'onomastique roumaine. Le grec Eustafios est devenu Ostaji, le grec Eudokia est deve­ nu Odochia, Dochia, le grec Eufrosine est devenu Fruzina ( < Ojrozina) . Dans les deux derniers cas, le o- initial a été conçu, en roumain comme un article indéfini et a été éliminé. Un cas similaire d'étymologie populaire, qui s'explique par le milieu monacal, est le nom de !ieu Molodia, un village dans la Bucovine du Nord, qui malgré sa résonnance n'est pas slave. On appelle, sur le Mont Athos, omologia (op, oÀoy la) l'acte juridique de pos­ session conclu entre le monastère et les moines concernant un terrain, une maison, situés sur le domaine du monastère respectif. Dans l'onomastique mentionnée ci-dessus, la voyelle initiale o­ a été regardée comme un article indéfini en roumain et le g mouillé comme un d palatalisé. De cette façon, on a créé une onomastique Molod{a, qui, malgré sa résonance slave, est d'origine grecque. L'histoire appuie cette dérivation par la présence d'un monastère dans le voisinage où le nom Mdndstiri�te près de CernduJi prouve son existence d'autrefois. En identifiant le nom du Elin Thgilid, Thilid, Ogilid, Glid avec Euripide nous ne nous sommes pas basé seulement sur des combina­ tions épigraphiques. Les considérations épigraphiques sont soutenues par la comparaison de toutes les séries des prophètes grecs dans la peinture des différents monastèr.es de Bucovine et même d'autres pays. La méthode comparative nous a aidé dans le déchiffrement épigraphique. Le nom du tragédien grec apparaît, avec Socrate, Aristote et Platon, dans le contexte iconographique de l'Arbre de Jessé dans la peinture du réfectoire du monastère Maria Petritzos à Backovo en Bulgarie, d atée de 1 623 19• Euripide apparaît aussi en Russie à Nikolaevsk dans l'église Viazicky, sous la figure du Sauveur. Avec lui on voit Ermis, qui est Hermes Trismegistes, le prophète de la Trinité 20 • Le Podlinnik de Stroganoff ( 1 672) 19. Cf. N. BEES, dans « Byz.-Neugr. Jahrbüchen>, IV, 1 923, ap. V . GREcu, o.c. p . 3 . , 20. I:vprpwv la. Vatic. gr . 2200, vm •-zx • siècle. Cf.Th. BusLAEv, Soéinenija 2, St. Ptbg, 19 10, p. 377, ap. V . GREcu, o.c., pp. 28-29.

LA PEINTURE MURALE DE LA VRA

2 73

donne les noms suivants des philosophes : B alaam, Thucydide, Hermès Trismegistes, Aristote, Platon, Euripide, la Sibylle de Perse, la Sibylle de Liub (Libia) e n Afrique 21• Ces considérations nous permettent d' admettre la présence d'Euripide sur les fres­ ques de Bucovine à côté de Sophocle et d'autres sages-prophètes, contrairement à l'opinion de V. Grecu. De même la présence d'Apollonios et de Chilon n'est pas à éliminer de la peinture murale de Bucovine. Ce qui est surprenant dans le cas de Dialid, Didlid, c'est la coïncidence d'erreur dans les déformations de Lavra et de Bucovine (Voronets et St. Georges-Suceava) . Elles ne peuvent pas être accidentelles. Il est prématuré de tirer des conclusions concernant la relation entre la peinture murale de Bucovine et celle du Mont Athos, en se basant seulement sur cette coïncidence dans l'erreur. Mais il faut retenir le fait que la forme de Voronets est plus ancienne que celle de Lavra et qu'un Grec ne pouvait pas ignorer le tragédien Euripide et déformer son nom d'une telle manière. Pendant des siècles, des relations très intimes ont existé entre les monastères du Mont Athos et les Principautés rou maines. Dans chaque monastère de la Sainte Montagne, on trouve des signes de la générosité de princes roumains. Avec l'aide financière et les objets d'art qui venaient des pays roumains, arrivaient sans doute aussi des artistes qui s'étaient formés dans les écoles de Bucovine, où l'on pratiquait la peinture murale depuis plus d'un siècle. On ne peut pas établir leur nationalité et cela n'a pas d'impor­ tance, parce que l' art byzantin est en premier lieu un art orthodoxe, et que les caractéristiques nationales sont secondaires. Dans le Katholikon de Lavra, sur le trône de saint Athanase, le fondateur du monastère, se trouve une icone le représentant et portant une inscription qui mentionne le Grand Voevod rou­ main Vladislav. Pas loin de Lavra, à lviron, dans le narthex de la chapelle Portaïtissa, on voit représentées les figures de Th ulis, Solon, Chilon-le-philologue, Platon, Aristote, Sophocle, Thucydide et Plutarque 22• Dans l'intérieur de cette chapelle se trouvent beaucoup d'œuvres d'art en relation avec les pays roumains. On y voit un grand portrait de Théophane, métropolite de

2 1 . P. HENRY, L'arbre de Jessé p . 24. 22. A. BEES, dans « Byz.-Neugr. Jahrb. », IV, 1923, pp. 107-128.

2 74

G. NA NDRI$

Ungrovlahia, à côté de d eux portraits des princes roumains. L'icone de la Vierge Portaïtissa est de type roumain, comme la Vierge de Chilandar, celle-ci identifiée par une inscription détail­ lée. La légende de la Portaïtissa, peinte dans le narthex, qui la montre arrivant par mer de quelque endroit du Nord peut con­ tenir un noyau de vérité historique. Le second monastère où l'on trouve l'arbre de Jessé est Dochia­ riou. Ce monastère a été reconstruit et doté de tout ce qui est nécessaire pour la vie des moines par les princes roumains. On ne trouve pas ici sous l'arbre de Jessé, peint sur la paroi Nord dans le narthex, le thème des prophètes grecs. Mais si on examine la reproduction de l'arbre à la page 240 de l'ouvrage de Gabriel Millet, Monuments du Mont Athos. 1. Peintures, on observe que le mur, sous la ligne de Jessé dormant, est blanchi. Il est bien possible que les philosophes grecs se trouvent ici sous la couche blanche. L'influence de la Bucovine se manifeste ici aussi dans les curieux contreforts du Katholikon de style byzantin. Les contreforts sont communs dans l'architecture des anciennes églises de Bucovine. Considérant la chronologie de la peinture athonite, aussi im­ parfaite qu'elle soit, on ne peut pas éliminer la possibilité d'un échange d'artistes entre les pays roumains du nord du Danube et le Mont Athos, qui était avant tout un lieu de prière et de pèle­ rinage et non un atelier de création artistique. L'arbre de Jessé de la Trapeza de Lavra, la mère des autres monastères de la Sainte Montagne, est un témoignage d'un pareil échange.

xv

UN ÉPITRACHILlON ROUMAIN INCONNU DU MONASTÈRE DE KARAKALLOU par Petre �· NA ST UREL Bucarest

QN

est loin de connaître par le menu tous les aspects des relations séculaires des principautés roumaines avec le Mont Athos. Cela est vrai notamment des largesses de toute espèce et sans nombre dont les Roumains gratifièrent les hagiorites de­ puis le xrv e siècle, il y a six siècles de cela. Aux subsides an­ nuels alloués à tous les monastères de la Sainte Montagne par les voévodes valaques et moldaves, aux multiples constructions qu'ils y édifièrent, il convient d'ajouter les icones, les manuscrits, les vases sacrés, les vêtements liturgiques que princes, boyards, ecclésiastiques, petites gens, envoyèrent pour fleurir « le jardin de la Mère de Dieu ». La plupart de ces trésors ont péri avec le temps. Mais il en existe encore beaucoup, dont les inscriptions trahissent indubitablement l'origine, bien qu'un petit nombre seule­ ment en ait été étudié. Tel est le cas de la pièce que nous essayons de présenter ici. En 1 9 1 4, quelques semaines avant que n'éclatât la première guerre mondiale, le président de la Société historique roumaine, Emmanuel E. Kretzulesco, mettait sur pied, et à ses frais, une petite expédition de recherche scientifique au Mont Athos 1• Parmi les objets d'art et les documents photograplùés ainsi au mois de mai de cette année bientôt tragique - objets et documents inté­ ressant l'histoire roumaine et plus particulièrement celle des rap­ ports de la Valachie avec la Sainte Montagne - il y avait aussi un épitrachilion du monastère de Karakallou. 1. Nous devons ces précisions et la photographie de l'étole de Karakallou à la cour­ M. Nicolas Em. Kretzulesco, à qui nous réitérons tous nos remerciements.

toisie de

276

P. $. NAS TUREL

Cette broderie, don du voévode de Valachie Mathieu Basarab et de la princesse Hélène, son épouse, comme en fait foi l'inscrip­ tion qui y figure, n'a jamais été signalée 2 • Son intérêt historique et surtout artistique la rend digne, on le verra, d'être portée à la connaissance des spécialistes. La photographie dont nous disposons nous permet de recon­ naître le schéma iconographique suivant : A

<

2

4

6

8

1

3

5

7

1 1

10

12

c

9

11

B

A) probablement un médaillon (invisible sur la photographie) re­ présentant par exemple le Christ en grand prêtre (p,éyaç àex œ ee v ç ) 2 ) Apôtre Paul 1 ) Apôtre Pierre Jean le Théologien 4) )) Marc 3) )) André )) 6) )) Luc 5) )) Mathieu 8) Simon )) 7) l ü) Jacques )) Barthélemy 9) )) 1 Thomas )) 2 ) 1 1) Philippe )) B-C : Inscription. L'inscription (libellée en slavon, tout comme du reste le nom de chacun des saints personnages représentés sur cette étole) a le contenu suivant :

eïlà ntTP4+H" CbnoUrH ÎC7 1'11 oiTfiW€,0MO 11 fC000 (0)�AJCt ) JI tro lAÜ44,.11 &t. h-t-Tto,/3 - r- H ·H· Autrement dit : « Jean Mathieu le voévode et sa princesse Hé­ lène ont fait cet épitrachilion l'an 7 1 58 )) (c'est-à-dire en 1 649/ 1 650) . La photographie montre encore cinq beaux glands à anneau ciselé au bas de cette broderie. 2 . G. MILLET, J. PARGOIRE, et L. PETIT, Recueil des inscriptions chrétiennes de l'Athos, Paris, 1 904, ne soufflent mot de cet épitrachilion, bien qu'ils aient récolté au monastère de Karakallou une ample moisson d'inscriptions grecques et slavonnes. Mais ce n'est pas là un cas isolé, quand on songe aux lacunes de leurs recherches et aux regrettables suspicions dont certains Athonites entourent les savants désireux de connaître et faire connaître leurs trésors d'art et d'histoire. Marcu Beza non plus ne signale pas cette étole.

PLANCHE 1

PLANCHE II

UN ÉPI TRA CHILIO N RO UMAIN

2 77

L'étole, nous l'avons déjà noté, se trouvait en 1 9 1 4 au monastère de Karakallou 3 • Il est regrettable que son inscription slavonne ne précise pas si elle fut donnée à ce couvent vers 1649- 1 650 4• Il se pourrait, en effet, que l'objet ait été aliéné de quelque monas­ tère valaque, comme cela s'est produit bien des fois au cours des âges avec nombre de trésors appartenant aux couvents dédiés aux Lieux-Saints de l'Orthodoxie grecque. Rien ne s'oppose néanmoins à ce que cet épitrachilion soit effectivement un don du couple princier en faveur de l'Athos. Des moines de Karakallou se ren­ contrent précisément dans nos parages - en Moldavie, il est vrai - en 1 658 quand ils réussirent à obtenir à titre de stavropégie patriarcale l' église Saint-Nicolas, à Ismail 5• Ils auraient donc pu se présenter aussi à la cour de Valachie vers 1 649 ou 1 650, d' autant plus que le prince Mathieu Basarab avait (et son épouse aussi du du reste) réputation de pieux et infatigable bâtisseur et restaurateur d'édifices religieux. Et, en effet, il a laissé loin derrière lui, dans ce domaine, les voévodes qui le précédèrent ou qui lui succédè­ rent 6 • Mais, même si la broderie de Karakallou a le mérite d'attester l'existence de relations entre ce monastère et la Valachie sous le règne du voévode Mathieu Basarab 7 , son intérêt primordial res­ sort moins de l'histoire, qu'il ne touche au domaine de l'art. C'est en effet une pièce rare, car on ne connaît présentement aucune broderie somptuaire due à la libéralité de Mathieu Basarab et de 3. Précisons que le photographe de 1 9 1 4 a noté à l'encre au dos de la photographie la provenance de la broderie : 'En11:eax�Àtov Tijç Movijç Kaea)eaÀov et indiqué le numéro d'ordre du cliché (Cy 59) . 4. Au-dessus des icones des Saints Pierre et Paul, on distingue encore sur la photo­ graphie les jambages d'une inscription slavonne que même le secours d'une loupe ne nous a pas permis de tirer au clair : il pourrait y avoir là la précision dont nous déplo­ rons l'absence dans le texte de l'inscription brodée au bas de l'étole. 5. T. BoooGAE, Ajutoarele romtne§ti la mtndstirile din Sjtntul Munte Athos, Sibiu, 1 940, p. 260. 6. C. C. GmREscu, Matei Basara b cel mai mare ctitor bisericesc al neamului nostru, dans

Inalt Prea Sfinfitului Arhiepiscop §i Mitropolit Nicodim, Patriarhul Romtniei, Prinos la sarbdto­ rirea a optuci de ani de vtrsta, Bucure$ti, 1 946, pp. 167- 1 76. Pareille activité implique, évidemment, une grande abondance d'objets religieux indispensables au bon fonction­ nement de ces fondations pieuses. Il s'est surtout conservé des pièces d'orfévrerie, des manuscrits et quelques icones. 7. T. BoDOGAE, op. cit., p. 242 déclare textuellement à propos de Karakallou « n'y avoir pas trouvé de trésors ou de livres de prix provenant de chez nous ».

2 78

P. !j. NAS TUREL

la princesse Hélène. C'est tout juste si l'on a signalé pour le début de son règne un épigonation dont l'inscription slave, inédite 8, fait mention d'un de ses grands boyards, le grand ban Hrizea de Balteni 9, et de son épouse, dame Gherghina. Cette pièce litur­ gique appartient aujourd'hui à un musée de Sofia. Ces deux broderies sont donc les seuls témoins connus que nous ait laissés la broderie somptuaire valaque du temps de Mathieu Basarab 1 0 • 8. Une piètre photographie de cet épigonation figure dans M. BEZA, Urme rom(ne§ti

tn Rdsdritul ortodox, 2 • éd., Bucarest, 1 937, p. 1 60. Cette broderie est conservée dans un

musée de Sofia. Elle représente au centre la Descente aux Limbes ( CI>C.KF(f) C ( tll.ftf

X ( FICnh co ) et un symbole d'évangéliste à chaque coin. Son inscription slavonne est la suivante :

��n� H · X PH.34-&EMHI< Hl· S4N · H · lt<�n4H H U4 iro rE r r H H 4

(dans l e bas) ; l a date est brodée a u milieu : f:l, /\1;1\('))

.3. fM. A .

(Autrement dit :

« Messire Hrizea le grand ban et sa Dame Gherghina. L'an 7 1 44 », c'est-à-dire 16351636) . Voir aussi C. C. GIUREscu, Istoria Romtnilor, III-2, Bucarest 1946, p. 1 0 1 5 et plus haut, notre note 6. 9. V. Lista dregdtorilor din sfatul domnesc al Tdrii Romlne§ti tn secolele XV-XVll, dans « Studii §i materiale de istorie medie », IV, Bucarest 1960, p. 568. 1 0. Il est tout à fait douteux, selon nous, que l'épitrachilion à inscription grecque de Démétrius Varthos, de 1 639, soit un travail de facture roumaine. Une planche en couleur de la partie inférieure dans V. DRliGHICEANU, Catalogul colecfiunüor Comisiunii Monumentelor Istorice, Bucarest, 1913, pp. 1 1 1- 1 1 2 . Le hasard d'une lecture nous per­ met de préciser que cette broderie (déposée aujourd'hui au Musée d'art de la R.P.R. à Bucarest) provient du monastère Negru Vodll. de Cîmpulung-Muscel ; v. G. Mor­ SEscu, Odoarele mtndstirii Negru Vodd din Ctmpulung, dans « Buna Vestire», I, n° 5, no­ vembre 1 922, Ctmpulung-Mwcel, p. 16 et 1. Rll.utEscu, Ctmpulung-Muscel, p. 1 34. L'ou­ vrage de Drll.ghiceanu étant quasiment introuvable, voici, à l'intention surtout des spécialistes étrangers, la notice qu'il a consacrée à cet épitrachilion : « Formé de deux pans (omophorion) d'atlas rouge cerise, doublé de soie bleue, réunis par des boutons d'argent ajourés et dorés, une bordure en orfroie entoure les deux pans à l'intérieur desquels (dans des registres formés d'arcades trilobées reposant sur des colonnettes, exécutés en fils d'argent et séparés les uns des autres par des motifs décoratifs en fil d'or) sont représentés, de bas en haut, les SS. Athanase, Nicolas, Jean Chrysostome, Basile, Luc, Marc, Jean, Mathieu, Pierre, Paul, l'archange Gabriel et la Mère de Dieu (scène de l'Annonciation) ; à l'extrémité supérieure, la Crucifixion. Les vêtements, les orne­ ments, les livres sont faits de fils d'or et d'argent ; sept glands en soie rouge sortant d'anneaux en fil d'argent, terminent la partie inférieure de l'épitrachilion. Dimensions : 1 ,35 rn x 0,30 m. Inscription : To naeov èmreaxlJ.wv vmiexet "TrJIU:l.�tOV TOV • èv Ceeevatv èJ.axtarov L11)p:TJT(]lov rov Bde8ov ,axJ.8' .Eenrep.flelov. C'est-à-dire : « Cet épitrachilion est la propriété du plus petit d'entre les prêtres, Démétrios Varthos, 1 639, septembre ». Cet ecclésiastique nous est totalement inconnu. Nous n'ajouterons rien de plus à la notice de Drll.ghiceanu, n'ayant pu voir de nos yeux cette étole (Bde8or; est probablement l'hypocoristique de Bae8o).op.aior;, Barthélemy) .

UN ÉPITRA CHILIO N ROUMAIN

279

C'est dire le naufrage impressionnant qui a emporté au fil des ans presque toute la production de broderies valaques d'une épo­ que particulièrement féconde dans le domaine des créations d'art. Qu'on nous permette, faute de mieux, de coucher sur le papier les observations que la photographie de l'épitrachilion de Mathieu Basarab nous a permis d'effectuer. Disons tout d'abord que c'est un travail roumain. Le mot petrafil est une variante roumaine (à côté de (e)petrahil, (e)pe­ trahir, patrafil, patrahir, etc.) de epitrahil 11 qui dérive du grec hu­ Teax �À.tov, populaire neTeax�À.toV 12 par le slavon n�TfAXI-if\'b 13• On sait que la palatalisation des labiales est un phénomène normal en roumain, par exemple : a Ji, a hi (être) , jiard, hiard (bête sau­ vage) , fier, hier (fer) , Fierea, Hierea (nom d'homme) , etc. 14 Le phénomène inverse que semble attester patrafir à côté de patrahir est probablement refait par analogie et influencé en outre par le mot trandafir, - rose - (du grec TeavnfqmÀ.À.ov ) . Le pho�étisme r < l est dû, on le sait, au passage de l intervocalique à r, suivi de la chute de la voyelle muette finale u 15• On peut considérer dans ces conditions la forme petrafi l de l'inscription brodée sur notre étole comme la preuve que l' artiste qui l'a exécutée était un Roumain. Ce que confirme du reste l'orthographe Mb.TU du nom du prince, à côté de celle de l'apôtre Mb.�t � . Par sa technique, cette broderie se rattache manifestement (à en juger, répétons-le, d'après la photographie) au courant du xvi e siècle et du début du xvu e 16 • Ce qui n'est plus guère le cas dans la Mol1 1 . H. TIKTIN, Ruméinisch-deutsches Wèirterbuch, Bucarest, 1906 (s.v. patrahil) . 1 2. S. SALAVILLE , Liturgies orientales, Paris, 1932, p. 1 58. 1 3. Fr . M IKLO SICH, Lexicon palaeoslovenico-graeco-latinum, Viena, 1862-1865 (s.v . OETN X H /\'\. ) . lt O HTr4Y.H I\b et 14. Al. RosETTI, Limba romtnii tn secolele al XII-le-a al XVI-lea, Bucarest, 1956, pp. 100- 103. 15. I DEM p. 1 14. 16. De nombreux exemples dans G. MILLET, Broderies religieuses de style byzantin, Paris, 1939- 1947, passim ; y ajouter pour le xvn • siècle l'étole de 1 606 de Stroe et Sima Buzescu pour leur monastère de Stàne�ti (cf. M. RoMANEscu, Patrafirul Buze§tilor de la Banja (Boka Kotorska) , dans « Arhivele Olteniei », XVII, 1938, pp. 1 - 1 8 ; P. � - N àsTUREL, Un patrafir de la Preda banul Buzescu giisit tn Grecia, dans « Mitropolia Olteniei )), XIII, no• 1 0-12, 196 1 , p. 704) ; celle donnée au monastère de Màrgineni par le voévode Radu �erban en 1 607 ou 1 608 (cf. C. NicOLESCU, Broderiile din Tara Romtneascii tn secolele XIV­ XVIII, dans « Studii asupra tezaurului restituit de U.R.S.S. )), Bucarest, 1958, pp. 1 32,

P. $. NAS TUREL

280

davie de Basile Lupu 1 7 • Brodés sur un fond de fils d'or, les saints qui décorent l' épitrachilion de Karakallou dénotent une bonne dose de naïveté charmante de la part de l'artiste dont l' aiguille s'est efforcée - avec assez de bonheur, avouons-le, de les distinguer les uns des autres, qui par l'attitude, qui par le costume, tous par les traits du visage. Nous ne saurions préciser la part qui revient au modèle qu'il avait sous les yeux. Mais le « conservatisme >> que trahit l'iconographie de cette pièce laisse à penser que cette broderie n'innove guère. Le fait est que cet épitrachilion n'est pas l'avant-coureur du cycle des étoles de la fin du xvn e siècle ou du début du suivant, fruits des largesses d'un �erban Cantacuzène ou d'un Constantin Brancovan ou encore des membres de leur 1 33 ; P. �· NâsTUREL, op. cit., p. 704) , et, enfin, l'étole de Preda Buzescu, de 1 602- 1 6 1 0 étudiée par M. THÉOCHARis, Un épitrachilion valaque a ux Météores, extrait d e « Revue des études roumaines », II I-IV, Paris, 1957, pp. 29-37 (voir aussi P. �· NâsTUREL, op. cit., pp. 699-708) . On leur ajoutera dans une certaine mesure un rideau d'église du début du xvn • siècle représentant la Crucifixion, don du même Preda Buzescu (voir C. NrcoLEscu, op. cit., pp. 1 3 1 - 1 32 et P. �· NâsTUREL, op. cit., pp. 700-703). 1 7. Voir avant tout l'article fondamental de Dinu C. GIUREscu, Con tribu fii la studiul hroderiilor de la Trei /erarhi, dans « Mitropolia Moldovei �i Sucevei », Ia�i, 1960, XXXVI, n° 3-4, pp. 2 1 5-238. Ce dernier a toutefois laissé de côté une étole dont les mé­ daillons peuvent être rapprochés, du point de vue de la technique, de l'étole de Mathieu Basarab. Son inscription a la teneur suivante : Cl.H

nETf�XÈ/\ tl.//TCOrH iw BoiCHA" P cono.M " rcocno)""A� trô ��UCJAOC I � : g,rtT(Ol/ srrtls A côté de .

ces broderies, sur fond de velours, on trouve aussi des broderies sur atlas, telle l'étole de toute beauté de 1 642 du métropolite de Moldavie Varlaam, dont voici l'inscription :

CbH �mrr r4'AHA t"bTCOfH· J:.t rM4 h1 Une médiocre

// M HTfOOMHT C�'14CCK H : 1: Mt'> >To_. .fP'H. reproduction - l a seule probablement ! - dans l e livre de St. PETRE scu,

Odoarele de la Neamfu §i Secu, Bucure�ti, 1 9 1 1 , p. 1 1 0 (photographie du milieu) . Cette dernière rappelle techniquement une étole plus ancienne exécutée, peut-être à Con­ stantinople, en 1 6 1 3, pour un métropolite de Macédoine ; voir P. �. NasTUREL, Un épitrachilion inédit de style byzantin : l'étole de Clément, métropolite de Philippes (1613), dans « Acta antiqua Academiae Scientiarum Hungaricae », X, fasc. 1 -3, Budapest, 1962, pp. 203-2 10. (Nous sommes aujourd'hui en mesure de rectifier notre affirmation de la page 206 quant aux signes accompagnant les saints brodés sur l'étole de 1 6 1 3. Une autre étole de Secu - voir St. PETRE scu, op. cit., loc. cit., photo de droite - en présente un certain nombre, dont plusieurs rappellent ceux de l'épitrachilion de Clément. Serait-ce à dire que ce second épitrachilion de Secu est plus ou moins contemporain de celui de Philippes ? La question mériterait d'être élucidée en raison de la beauté de cette pièce) . La photographie de l'épigonation de Hrizea de 1 635 semble suggérer un rapprochement du point de vue de la technique avec l'étole de ce Clément et celle du métropolite Varlaam.

UN ÉPITRA CHILIO N RO UMAIN

28 1

famille ou de leur cour 1 8• Il continue tout bonnement la tradition byzantine que la Roumanie a doublement héritée, on le sait, de Constantinople et des pays slaves des Balkans, tout en assouplis­ sant la majesté hiératique au profit de l'humain. Mais ici la tradition, en d'autres termes, est à bout de souffle. Notons encore un élément que nous n' avons point rencontré ailleurs. Ce sont les pieds trifides des graciles colonnettes surmon­ tées d'arcades curieusement, si ce n'est gauchement trilobées (et un tantinet en zig-zag) 1 9• Les supports mêmes de ces piliers fluets ressemblent à des bases de flambeaux du genre de ceux façonnés en bois à l'usage des petites églises de la campagne roumaine. Quant aux écoinçons, d'une modestie de bon goût, qui surmon­ tent chaque arcade, l'art roumain ou d'ailleurs ne paraît pas en avoir conservés d'identiques 2 0 • Nous renonçons, de peur de nous fourvoyer, à faire la moindre incursion dans le domaine de la bo­ tanique pour en déterminer l'espèce. Enfin, on aura sans doute remarqué la délicatesse des boutons de métal filigrané de l'étole du prince Mathieu. Avec leur forme de poire ils constituent eux aussi un élément à part dont l'histoire, qui reste à écrire, de l'orfèvrerie dans les Principautés danubiennes se devra de toucher un mot un jour 21 • Nous ne saurions en dire davantage de cette broderie qui ne se révèle à nous qu'à travers une photographie déj à affaiblie par le temps. Telle quelle cependant, cette pièce a droit d'ores et déjà de prendre rang dans l'histoire des arts somptuaires de tradition byzantine de la Valachie et aussi au futur Corpus des broderies du Moyen

18. Nous ne saurions faire état ici du prétendu épitaphios du métropolite É tienne de Hongrovalachie, fait en réalité de pièces et de morceaux remontant les uns à 1 66 1 1 662 (symboles des évangélistes e t inscription roumaine), les autres a u xvm • siècle. En attendant la parution du travail que nous lui avons consacré, on consultera, mais avec circonspection, V. DRilGHICEANU, Un epitaf al mitropolitului $tefan din anul 1652 (sic ! ) , dans « Buletinul Comisiunii Monumentelor Istorice », XXII, Bucarest, 1 929, pp. 29-33. 19. Notre documentation s'appuie avant tout sur les travaux de G. Millet, G. A. Soteriou (Ketf!�Àta rov ol�tOVf!EVt�tov Ilaretaexelov, Athènes, 1937), L. Mirkovié, D. Stojanovié, M. Théocharis, N. Iorga, M. A. Musicescu, C. Nicolescu, St. Petrescu. 20. Voir la note précédente. 2 1 . Dinu C. Giurescu a bien voulu nous informer que les collections du Musée d'Art de la R.P.R. à Bucarest ne connaissent pas de pareils boutons.

P. fj. NAS TUREL

282

âge roumain 2 2 • C'est elle qui permettra de préciser un jour ce qu'était cet art dans le second quart du xvu e siècle. La chose n'est en effet guère faisable présentement, car les photographies de cet épitrachilion de 1 649- 1 650 et surtout de l' épigonation de 1 6 35- 1 636 sont loin de satisfaire aux exigences de la science. Aussi espérons-nous que la présente note saura inciter quelque passionné fureteur d'archives et de sacristies à rechercher cet épi­ trachilion à Karakallou et à le publier comme il se doit. Et aussi à faire connaître d'autres trésors roumains demeurés ignorés . . 2 3 .

*

*

*

EPIMÉTRON Notre article était déj à à l'impression quand l'extrême obli­ geance de M e u e Maria Théocharis nous a valu une excellente photographie de la partie inférieure de l'étole de Karakallou (notre planche I I ) , provenant de la Collection chrétienne et byzantine

22. L'entreprise en est assumée par M. A. Musicescu, de l'Institut d'histoire de l'art de l'Académie de la R.P.Roumaine. 23. Qu'on nous permette de consigner ici (pour la faire rentrer dans le circuit de la science) une intéressante information relative à une autre broderie roumaine de l'Athos pratiquement inconnue. Al. ÜDOBESCU, Vozduch s vy§irym izobrafeniem polofenija Spasi­ telja vo grohl, poiertvovannyj 1601 g. v russkij Tichvenskij monastyrj i najdennyj v Bistrickom monastyré v Valachii. Tirage à part de « Drevnosti. Trudy Moskovskago Archeologireskgo Ob�
p.(rrr:)eonoÂiT1JÇ Tijç aytWTUT1JÇ fl1JT(!011:6ÂEWÇ Aao6txelaç

Il

re1JY6(!toÇ BaTW11:E-

6tv6ç. 'Ev lTEt ,ax�B' lv6tXTtWVOÇ C' Il 'EyéveTo TO. naeov TOVTO ll.p.qnov 6td 6andi iV1J r; Tijç èxÂap.n(!OTaT'Y}Ç 6op.v�TCaç (domni/a : princesse, en roumain) xvellfaç 'Po�dv6eaç BvyaT(!OÇ Toii Baat).{ov Il floef366a elç aldmov p.v1]p.6avvov.

Pour un autre exemple de broderie roumaine inconnue et signalée elle aussi au Mont Athos, voir notre article en collaboration avec Ion-Radu Mircea, De l'ascendance de Des­ pina, épouse du voévode Neagoe Basarab : A propos d'une inscription slavonne inédite, dans « Ro­ manoslavica », X, 1 964 (sous presse), où il est question d'un rideau d'iconostase d'une « paréglise » de Lavra offert par la princesse Despina et sa mère Donca (xv i • siècle) et dont on ne sait plus rien aujourd'hui.

UN ÉPITRA CHILIO N RO UMAIN

283

de l' É cole des Hautes É tudes et pour laquelle nous lui exprimons ici notre plus profonde gratitude. Notre aimable collègue athé­ nienne nous informe du même coup que les fêtes du Millénaire du Mont Athos lui ont fourni l'occasion de présenter à Venise, au début de septembre 1 963, une communication intitulée La bro­ derie d'or au Mont Athos, où elle a parlé aussi de cet épitrachilion et de quelques autres donations roumaines, dont la broderie offerte au métropolite de Laodicée 24• La reproduction photographique que M e n e Théocharis nous a également envoyée de cette dernière pièce prouve que cet af.Uptov est en fait un épitrachilion et non pas un voile. Nous l'avons mise à profit pour rectifier ci-dessus (note 23) la transcription de l'inscription fournie par Odobescu.

24. Cf. M. THEOCHARis, ' YnoqJQaqJal xevT7JTWV lnl àp.1plwv -roii �A8w. 'Ene-r7Jelç 'E-rateelaç BvCavuvwv L'nov6wv, 32 { 1 963) 496-503.

XVI

L' ÉTAT A CTUEL DU MONT ATHOS 1 par le Professeur

HAMILCAR S. ALIV IS \TOS

de l'Académie d'Athènes

remercie cordialement la Communauté vénérable de Cheve­ J Etogne et celle de St-Georges à Venise du grand honneur qu'elles

m'ont fait en m'invitant à participer à ce remarquable festin spiri­ tuel préparé dans cette glorieuse ville de Venise qui a bien souvent été, jadis, le lieu de rencontre de courants importants de la pensée orientale et occidentale, comme bien des souvenirs historiques, res­ tés intacts, en témoignent encore. De ceux-ci, je mentionne seule­ ment les trésors de la pensée grecque, conservés dans les manus­ crits des célèbres bibliothèques de la ville, les icones byzantines, ainsi que la communauté grecque, encore vivante, de Saint-Georges des Grecs. Notre réunion a été préparée avec un grand soin à l'initiative de la communauté bénédictine de Chevetogne, bien connue dans les milieux orthodoxes comme se vouant à la recherche des trésors spirituels et surtout liturgiques de l' É glise Orthodoxe. Examinés sous une lumière moderne, plusieurs de ceux-ci forment de liens importants entre l' É glise Orientale et celle de l'Occident, liens pré­ cieux pour leur union qui, dorénavant s'impose d'une manière per­ emptoire. Cette réunion, occasionnée par la célébration du jubilé du Mont Athos, outre son importance réelle, je la considè. e aussi comme le signe d'un changement de climat dans la vie de l' É glise. Car l'es­ prit œcuménique, dominant aujourd'hui dans le monde chrétien, impose des contacts qui, il y a quelques années à peine, auraient parus impossibles.

1 . Conférence donnée à Venise, lors des fêtes célébrées par les moines d'Occident à l'occasion du Millénaire du Mont Athos.

286

H. S. ALIVISA TOS

Ces contacts, ayant un point de départ pur et en touts points au-dessus de tout soupçon, visent à l'examen des différences ex­ térieures de nos deux É glises, et à l'effort d'éloigner et de neutra­ liser rationnellement les irrégularités et les différences existant entre elles, pour retrouver et amener à la lumière l'unité écclésiastique qui subsiste, au fond, intacte et inébranlable, telle qu'elle a été déterminée par le Seigneur et qui, justement parce qu'elle a été déterminée par Lui, et par Lui seul, est et reste imperturbable, même si nous avons des difficultés à reconnaitre son existence. Or, si l' É glise d'aujourd'hui veut en réalité paraitre conséquente à sa mission dans le monde, elle doit, de toutes manières, écarter les obstacles accumulés pendant les longs siècles du moyen âge par l'ignorance, la petitesse et l'esprit seculier. La méconnaissance de sa position et de sa mission dans le monde qui en est résultée a presque effacé de la conscience ecclésiastique la seule chose néces­ saire exigée par le Christ (Luc, X, 42) , qui n'est autre que l'amour et la conception pure en tous points de l'essence objective de la mission de l' É glise. Et pour ne pas m'éloigner du caractère de la célébration d'au­ jourd'hui, accentué par l'ambiance de l'élément monastique qui nous entoure, je n'ai qu'à penser par combien de questions mini­ mes et indignes de sa sainte mission fut occupé le monachisme pen­ dant tout le moyen âge, aussi bien, certes, que par d'autres, d'une grandeur et d'une importance considérables accomplies pour la gloire de l' É glise. L'idéal monastique chrétien, dont la réalisation commença en Orient, s'est acclimaté d'une manière prodigieuse en Occident. Cet idéal qui, indépendamment de sa forme, est le même de ce côté-ci comme de l'autre, a fréquemment été corrompu par des influences venues le plus souvent du dehors. Or, j e suis convaincu que le schisme même aurait pu être re­ poussé par le monachisme uni, s 'il n'avait été adopté par lui, étant donné que les raisons qui l'avaient provoqué, quoique reçues par les É glises, étaient d'ordre séculier et, par conséquent, inadmis­ sibles de la part du monde spirituel que, par son essence, le mo­ nachisme représente. Malheureusement ce dernier n'a pas su résister à la tentation et, tant en Orient qu'en Occident, les divers ordres monastiques adoptèrent les conceptions plutôt séculières de leurs É glises et sui­ virent leurs divisions. Sans enfreindre à la règle de l'obéissance,

L'E TA T A C TUEL DU MO N T A THOS

287

l'unité existante aurait pu être conservée par le monachisme uni, si celui-ci avait tenu à distance les raisons séculières qui avaient suscité le schisme. Je sais que, vu l'esprit médiéval qui, en plusieurs points, con­ tinue encore à dominer, je demande peut-être trop et que, aujou rd 'hui encore, l'état d'esprit prédominant aurait entraîné le monachisme à agir de la même manière. Mais je suis certain que si le contraire avait eu le dessus, une telle attitude, sans nullement avoir la signi­ fication d'une disposition révolutionnaire vis-à-vis de l' É glise offi­ cielle, aurait au contraire eu pour résultat de la tenir en éveil contre toute tentation de déviation de son caractère, et contre l'adoption de tendances séculières. Et cela aurait été d'une importance capitale si le vrai monachisme, ne considérant pas la personne dans les hommes (Math., XXII, 1 6 ; Marc, XII , 1 4 ; Luc, XX, 2 1 ) et étant conscient de la vraie signification de l'envoi des apôtres deux à deux dans le monde (Marc, VI, 7) , avait pu repousser la prédominance de l'esprit séculier dans l' É glise et devenir non seulement le rocher contre lequel le démon de la division serait venu se briser, mais aussi la pierre de touche de l'intégrité de la spiritualité de l' É glise. Or, le monachisme en Orient et tout particulièrement les moines du Mont Athos ont, fréquemment, fait preuve de pareilles disposi­ tions et ont opiniâtrement et d'une manière efficace repoussé des tendances fallacieuses qui n'avaient pu trouver place dans la paix imperturbable de l'entourage monastique. Et cela sans l'ombre de vélléités anarchiques. Ainsi, une telle attitude a été observée pendant les disputes des iconoclastes et, tout récemment encore, par le refus de changer de calendrier. Indépendamment du fond de la question et de l'at­ tachement au vieux calendrier, fut-il même erroné, le nouveau a été repoussé, non pas tant parce qu'il était tenu par les moines comme erroné, mais partout parce qu'il avait été imposé à l' É glise par le pouvoir séculier. La question du calendrier est ici en vérité assez comique ; elle dépend surtout de l'éducation supérieure do­ minant dans l'esprit de l' É glise elle-même qui aurait pu accepter un troisième et un quatrième calendrier, pourvu qu'ils fussent basés sur de données scientifiques indiscutables. Mais le fait d'avoir été imposé par l'esprit du siècle l'a rendu irrecevable par nos moines. D'autre part c'est une chose consolante que la célébration du millénaire du Mont Athos ait été acceptée avec enthousiasme par

288

H. S . AL/VISA TOS

le monachisme oriental et ait même trouvé un écho dans le mona­ chisme occidental. La réunion d'aujourd'hui en est la preuve. Elle est le symbole d'une solidarité digne de louanges, existant malgré toutes leurs différences, dans la vie monastique de l'Orient et de l'Occident, solidarité qui, je le souhaite, marquera le commence­ ment d'une ère nouvelle dans les relations des deux É glises, inau­ gurée par l'initiative de leurs ordres monastiques. Veuillez excuser cette introduction qui fait digression, mais mon amour pour l'idéal monastique et rna foi en lui me donnent l'assu­ rance que celui-ci, s'il est observé d'une manière absolument pure, pourrait opérer des miracles. *

*

*

Et maintenant permettez-moi de vous dire en peu de mots quel est l'état actuel du Mont Athos. Ce sujet m'a été proposé pour une plus sûre comparaison entre l'état existant aujourd'hui et celui d'au­ trefois. Vous pensez bien qu'il est extrêmement difficile de décrire avec exactitude l'état actuel de l'Athos sans encourir le danger de mal­ entendus et de désillusions sur des personnes et sur des faits et sans donner peut-être prise à d'injustes jugements. Cette difficulté est accrue par la bibliographie contemporaine sur le Mont Athos qui, s'appliquant surtout à présenter par de moyens techniques vraiment parfaits, les beautés naturelles superbes et les trésors artistiques de l'Athos et de donner des illustrations sur la vie monastique dans sa forme particulière, n'approfondit point ses recherches sur la présentation de la vie spirituelle intérieure, dif­ ficile à être perçue par les touristes ordinaires et inabordable aux visiteurs de passage qui ne peuvent ressentir qu'un intérêt exté­ rieur limité. Malgré les trésors superbes du passé, présentés par l'appareil photo­ graphique, combien d'autres n'échappent-ils pas, cachés comme par un voile de brouillard dans la demi-obscurité des sombres églises et des chapelles byzantines, à peine aperçus à travers le nuage épais de l'encens qui flotte continuellement dans les enceintes sacrées, aux heures même où aucun office sacré n'est célébré. Nous appuyant sur certaines observations extérieures et sur des indices fugitifs, nous énonçons à la légère des opinions sur l'état actuel de la vie monastique de l'Athos et de l' É glise Orthodoxe en général.

L'2 TA T AC TUEL DU MO NT A THOS

289

L'argument le plus fréquent sur la décadence de la vie monastique de l'Athos, c'est le nombre statistique de ses moines qui, sans doute présente aujourd'hui une diminution frappante, surtout si on le com­ pare à celui d'époques antérieures, même peu éloignées de la nôtre. Mais cet argument positif, ainsi que d'autres observations, bien cor­ rectes en elles-mêmes sur l'état actuel du Mont Athos, ne consti­ tuent pas un critérium suffisant pour juger de la question. Car, en premier lieu, la vie monastique de l'Athos, sauf dans certains de ses détails, ne doit pas être examinée séparément de celle de l' É ­ glise Orthodoxe en général et surtout de celle de l' É glise hellénique. On sait que dans l' É glise Orthodoxe un seul ordre monastique existe. C'est pour cela que l'idéal monastique est le même partout où il apparaît et où on le cultive. Cet idéal consiste, d'une part, dans la volonté inflexible et sévère d'observer sans dévier les trois vertus monacales, la virginité, la pauvreté et l'obéissance et, de l'autre, dans la communion mystique avec Dieu, de qui seul dé­ pend le don de persévérance et de patience pour l'observance de ces trois vertus et dans la communion avec Lui par la prière sim­ ple, mais continue du « Kyrie eleison », pour demander le « p,éya V.eo ç >> (la grande miséricorde divine pour la rémission des pé­ chés et l'assurance d'être reçu dans le royaume de Dieu) . Cet idéal monastique, toujours le même, n'a j amais cessé d'exister et continue jusqu'à présent à être poursuivi par la communauté monastique qui y aspire, fût-elle grande ou petite, cultivée ou sans culture et naïve. Aucune décadence ne peut trouver de place dans cette pour­ suite, à moins qu'il ne s'agisse d'une dégénérescence de l'idéal. Or, une simple visite dans un centre monastique quelconque suffit pour constater que cet idéal subsiste intact et inaltérable. Les monastères, comme vous le savez, ne sont rien autre que des retraites pour la poursuite de cet idéal. I ls sont, par conséquent, des lieux de recueillement et de prière pour la remission des pé­ chés de celui qui prie, mais aussi pour le pardon des iniquités du peuple qui se trouve hors de leurs enceintes sacrées. Or, les monas­ tères de l' É glise Orthodoxe,qu'ils soient grands ou petits, pauvres ou riches, centres de spiritualité ou de foi naïve, n'ont j amais cessé d'avoir ce caractère,et aucun changement extérieur n'est venu al­ térer leur nature inchangeable, caractérisée par la qualité de leur fidélité, plus ou moins grande, à cet idéal. Si, au cours des siècles, divers monastères, tant en Occident qu'en Orient, surtout pendant le moyen âge, se développèrent et devin-

290

H. S . ALIVISA TOS

rent de centres théologiques importants, ce fait, bien qu 'en soi d'une importance capitale pour l' É glise, ne constitue pas un élément es­ sentiel de la vie monastique, et il ne faut pas le considérer comme un signe de grandeur de l'i déal monastique, car cet élément, déve­ loppé ultérieurement, n 'est pas indispensable pour former et encore moins pour maintenir dans sa vigueur l'idéal monastique . Si un moine, à côté de ses vertus monacales et ses méditations, cultive aussi la science théologique et se hausse à des sphères supérieures et parfois aux plus hauts sommets du savoir scientifique, même pro­ fane, tant mieux pour lui . M ais si tel n'est point le cas, sa perfec­ tion monacale, pourvu qu'elle existe, n'est nullement amoindrie. Tandis qu'au contraire on pourrait considérer comme un signe de dégénérescence de l'idéal monastique, l'élévation intellectuelle et scientifique, atteinte au dépens de cet idéal et menant à son amoin­ drissement. Les jugements portés sur la décadence de la vie monastique sont donc inexacts et sans fondement, s'ils ne se rapportent qu'à des signes extérieurs, tandis qu'il ne faudrait porter attention qu'à l'ob­ servance et à la pureté de l'idéal monastique. *

*

*

Nous arrivons ainsi à l'état existant actuellement au Mont Athos et il ne nous reste qu'à examiner les raisons qui ont provoqué la décadence apparente des centres monastiques et le déclin évident de leur épanouissement, tel au moins qu'il avait existé auparavant. Ces raisons sont les suivantes : 1 °) L'asservissement durant de longs siècles, au plus barbare des jougs, de toutes les parties de l' É glise Orthodoxe, exception faite de l' É glise russe. Ce joug a surtout pesé sur les parties de l' É glise hellénique. Dès les vu e et vm e siècles déjà, mais surtout après la prise de Constantinople en 1 453, cet asservissement qui, pour cer­ taines régions de l' É glise Orthodoxe et surtout pour le Patriarcat de Constantinople, dure encore aujourd'hui, a paralysé toute la vie ecclésiastique et, par conséquent tou te la vie monastique qui, jus­ qu'alors, fleurissait dans toute sa vigueur. De centaines de monas­ tères renommés ont été supprimés et dévastés, après avoir été pillés et profanés, tandis que dans ceux qui furent sauvés, une atmosphère de peur et d'instabilité prévalut, créant des conditions de vie ne permettant plus une régénération. Outre les sources et les infor-

L' É TA T AC TUEL DU MO NT A THOS

29 1

mations historiques, nous avons, hélas ! une expérience récente de la manière peu civilisée avec laq uelle le joug turc s'appesantit sur l' É glise, telle qu'elle apparut pendant les événements de Constan­ tinople de 1 955. Malheureusement les intérêts matériels des puissances chrétiennes européennes ont permis la continuation jusqu'à nos jours, dans les territoires chrétiens, d'un statu quo honteux. Or, ce ne sont pas simplement les saintes églises et les bâtiments des couvents construits avec tant de dévotion par les Pères d'heu­ reuse mémoire qui furent détruits et profanés, mais toute la vie spirituelle qui dépérit et s'effaça. Des milliers de pères trépassèrent dans le martyre, mourant dans l'amertume, non seulement pour leur mort injuste de martyrs, mais aussi pour l'extirpation graduelle de la vie angélique de ces saints lieux, où j adis elle fleurissait. Vous, en Occident, vous n'avez, heureusement, pas goûté de près l'amertume et vous n'avez pas connu de près les horreurs de ce fléau divin. Manquant donc d'une expérience suffisante, vous n'êtes pas en état d'esti mer à sa juste mesure la signification et le prix d'un tel sacrifice. Mais vous devez comprendre pourquoi ces con­ ditions, qui avaient duré plus de quatre cents ans, contribuèrent à la décadence de la vie monastique et à l'extinction presque totale de ces centres spirituels que furent j adis les couvents. Pourtant c'est un fait vraiment digne d'admiration que, pendant toute cette période d'horreurs, dans les monastères qui subsistèrent, la vie liturgique - et vous, vous êtes en état d'estimer sa signifi­ cation - ne disparut pas, même momentanément. On ne doit pas oublier que, malgré ce qu'on dit sur la décadence des monastères, en ceux du Mont Athos, surtout mais aussi en ceux des autres centres monastiques, la tradition liturgique, unique dans son genre, y est conservée. Et cette tradition constîtue la gloire de l' É glise Orthodoxe. Avec la sainte messe, dans ses divers types, comme centre et comme une couronne autour d'elle, les divers offices du cycle journalier, hebdomadaire, mensuel et annuel, et les cérémonies religieuses y sont pratiquées, même par de religieux illettrés, dans le rituel le plus strict et le plus parfait. Là seulement ceux qui s'occupent de questions liturgiques trouvent les rites exécutés dans toute leur per­ fection et dans toute leur magnificence. Cette perfection est un reste de la gloire de l'Orthodoxie, bien vivant pour ceux qui, comme vous, connaissent la valeur et l'importance de la liturgie. Elle se-

292

H. S. ALIVISA TOS

rait seul suffisante, ne fût-ce que comme un élément de la tradition, pour témoigner de l'immutabilité de la vie monastique qui conti­ nuera, bien après les mille ans de sa durée, à perpétuer éternelle­ ment dans les siècles la gloire de l' É glise. Les cas ne manquent pas, d'autre part, de personnalités d'une spiritualité supérieure et d'une disposition vraiment mystique dans leur contemplation qui, malgré la désolation intellectuelle exis­ tante, se réfugient dans les couvents par besoin spirituel personnel et, avec une patience d'ermite, continuent la tradition qui est en danger de disparaître. Pendant toute cette période obscure, des questions ecclésiasti­ ques d'une importance secondaire ou même de troisième ordre, ne cessèrent de naître, rappelant les divers courants spirituels d'épo­ ques passées (comme par exemple la question du blé cuit qu'on offre en mémoire des morts « -râ 'XoÂÂv{Jo » , celle des messes de com­ mémorarison célébrées le dimanche etc.) . 2 °) La décadence, commencée dès le moyen âge, à cause des raisons déjà exposées, se rencontra, pendant et après les deux guer­ res mondiales contemporaines, avec les nouvelles conditions de vie créées par celles-ci. Une de leurs caractéristiques principales est la· prépondérance absolue des théories matérialistes, soit sous la forme du capitalisme, soit sous celle du marxisme. Ce nouvel état de choses ne fut pas favorable pour attirer les jeunes gens vers la vie monastique. Et en effet, ils l'évitent d'une manière décisive. Ceux qui parfois se réfugient dans les monastères, ne sont point, toujours, hélas ! attirés par un idéal et des motifs supérieurs et, à cause de cela, n'y sont pas admis avec facilité et y restent difficilement. Ceci ne signifie pas qu'il n'y ait plus aujourd'hui des jeunes gens ayant la vocation. Mais ceux-ci sont plutôt attirés par les diverses organisations religieuses où ils réussissent à satisfaire leurs tendan­ ces pieuses et leurs besoins spirituels, sans considérer nécessaire l'isole­ ment dans un couvent. Cette constatation, bien que remarquable si elle est considérée sous un point de vue religieux général, envisa­ gée du point de vue monastique étroit, est plutôt regrettable, car elle prouve que même les j eunes gens ayant de dispositions reli­ gieuses, préfèrent aujourd'hui la vie des villes à la vie pleine de restric­ tions des couvents. Certes, comme nous l'avons déjà dit, bien des hommes mûrs sont parfois attirés par les monastères et surtout par les ermitages et les

L'É TA T A C TUEL DU MO N T A THOS

293

lieux de retraite du Mont Athos, et on peut espérer qu'ils seront le levain qui fera lever toute la pâte. (/, Cor. V, 6) . 3 °) Fréquemment, hélas ! la politique a contribué à corrompr e l'idéal monastique. Selon de rumeurs persistantes, c'est un secret commun que la politique de certains pays a considéré les centres monastiques de l'Athos comme un bon point de départ pour l'ex­ tension de ses desseins et pour servir à des intérêts et à des pro­ fits politiques. C'est à cause de cela que, tandis qu'au Mont Athos, justement, l'état monastique ne refusait pas l'admission de moines de nationali­ tés diverses, dont le caractère national était totalement soumis à l'idéal monastique, le mauvais exemple laissa s'accentuer d'une ma­ nière excessive le caractère national des moines. D 'autre part il est encourageant de constater que la communauté russe, restée peu nombreuse, repousse aujord'hui les efforts qui serviraient à des fins politiques. Il n'est que trop évident où une telle politique pourrait conduire si elle continue. 4°) Le principe moderne de la liberté individuelle, très juste en soi, a encore contribué quelque peu à la corruption des mœurs monastiques. Nous avons même des cas de moines peu conscien­ cieux, qui invoquent l'autorité judiciaire pour défendre leur liberté individuelle contre les exigences imposées par les règles monastiques. Bien rares sont, il est vrai, les juges qui, dans leurs sentences, don­ nent raison aux tendances subversives de ces moines dégénérés, mais le fait seul d'individus cherchant à exploiter les idéals de la civilisa­ tion actuelle au dépens de la vie monastique, est suffisant pour dé­ montrer qu'un certain relâchement de l'idéal monacal peut aussi provenir de ce côté-là . 5 °) Les deux guerres mondiales et l'état de guerre existant presque continuellement en Grèce depuis 1 9 1 2 jusqu'à une époque récente, ont eu une influence excessivement forte sur le monachisme, car les jeunes gens, occupés presque sans discontinuité à faire la guerre et élevés dans l'atmosphère créée par les résultats soCiaux néfastes de celle-ci, trouvaient et continuent toujours de trouver difficilement la voie qui mène vers les couvents. Les idées communistes d'autre part, se propageant depuis 1 9 1 7, surtout parmi les É tats orthodoxes, eurent comme une conséquence immédiate d'éloigner de la vie monastique les jeunes gens, attirés par l'idéal communiste plutôt que par celui de la vie monacale,

294

H. S. ALIVISA TOS

le premier contenant des éléments beaucoup plus attrayants pour la jeunesse que le second. Il est d'ailleurs hors de doute que l' É glise n'a pas su faire face au communisme ni le combattre avec une disposition purement chré­ tienne et avec les moyens spirituels nécessaires pour parvenir à réagir contre l'attraction éprouvée vis-à-vis de celui-ci . La prédominance du matérialisme a nettement influé sur l'idéolo­ gie monastique. Mais il est hors de doute que le matérialisme, tel qu'il se manifeste dans le capitalisme, avec lequel l' É glise s'est quel­ que fois alliée, a contribué à empirer l'état des choses. C'est un titre d'honneur pour l' É glise romaine que les Papes, depuis Léon XIII jusqu'au Pape Jean XXIII, par leurs encycli­ ques célèbres sur le régime social, ont posé ces questions à leur juste place, repoussant ainsi le blâme de la justification facile du matéria­ lisme capitaliste. 6 °) L'antagonisme ecclésiastique de la prépondérance d'une É glise sur l'autre qui, jusqu'à une époque récente et sur bien de points jusqu'à nos jours même, n'a cessé de se développer, a eu des résul­ tats funestes pour les sentiments religieux en général et pour l'idéal monastique en particulier. Cet antagonisme illicite et antichrétien, manifesté par le prosélytisme exercé illicitement et d'une manière peu chrétienne par une É glise aux dépens de l'autre, est une pleine méconnaissance des paroles du Seigneur que « tout royaume divisé contre lui-même sera ruiné et toute ville ou maison qui est divisée contre elle-même ne pourra subsister » ( Math. XII, 2 1 ) . Il a in­ flué d'une manière désastreuse sur l'âme de la jeunesse chrétienne laquelle, malgré une catéchisation ecclésiastique obstinée et de mau­ vais aloi, a commencé à se demander où se trouve enfin la vérité et s'est éloignée positivement de la vie monastique qui, pour elle, représente, dans toute sa rigueur, l'exclusivité religieuse des É glises. Ceci n'est peut-être pas directement évident, mais influe incontes­ tablement d'une manière indirecte sur la jeunesse orthodoxe, sur celle du moins qui est aujourd'hui attirée par les idées libérales. Les É glises doivent, à mon avis, prêter une attention spéciale à ce point et chercher à trouver et à mettre en pratique des mesures et des méthodes efficaces, non seulement pour sauver la situation, mais surtout pour se sauver elles-mêmes d'un état de choses qui, s'il con­ tinue, mènera à un désastre. *

*

*

L' É TA T A C TUEL DU MO NT A THOS

29 5

C'est une chose bien consolante que le Conseil Œcuménique d'une part et le Concile du Vatican et le Pape Jean XXI I I de s ainte mémoire de l'autre, ont frayé une voie nouvelle qui aidera non seulement à faire cesser cet antagonisme illicite, mais mènera aussi à l'union de toute la famille chrétienne et de l'Église, qui a encore une mission bien importante à remplir dans le monde . Qu'on n'oublie d'ailleurs pas que, pour les Églises chrétiennes, la concentration de leur attention sur le fait de la régénération et du réveil de l'esprit conquérant des autres grandes religions ( Is­ lamisme, Judaïsme, Hindouisme, Bouddhisme etc.) est de beaucoup préférable à l'antagonisme illicite de l'une envers l'autre, antagonis­ me qui, considéré sous un point de vue purement chrétien, est inadmissible et doit être repoussé. Car la renaissance actuelle de ces religions coûtera cher au christianisme. Il est vraiment désolant que deux véritables calamités pour l'hu­ manité, les deux guerres mondiales contemporaines, avec leurs consé­ quences désastreuses qu'il est inutile d'énumérer, car nous les avons tous subies, et aussi la menace terrible suspendue sur le monde par le mauvais emploi des armes des nouvelles inventions prodigieuses ont été nécessaires pour que les hommes prennent conscience - et une conscience incomplète - de la nécessité impérieuse d'un arran­ gement pacifique de leurs différences et de leurs intérêts, afin d'évi­ ter une destruction totale. Et tandis que les « enfants de ce siècle » se rendirent enfin compte de la nécessité d'une entente afin d'éviter la destruction, « les en­ fants de la lumière, » les Églises du Christ, se sont obstinées dans un antagonisme qui a subsisté et subsiste encore aujourd'hui pour des seules raisons séculières. Ce n'est que depuis le développement du Mouvement Œcumé­ nique, qu'une ère nouvelle s'est inaugurée en vue d'une entente entre les diverses É glises, afin qu'elles puissent arriver à un accord chrétien pour le bien de l'humanité. La belle parabole de l' Éco­ nome injuste (Luc, XVI , 1 , 1 3) est un enseignement superbe pour l' Église, et la méthode suivie jusqu'à présent, fidèlement décrite dans Math. XII, 25-2 7 et sèvèrement condamnée dans Math. XXI II, 1 5-22, est erronée et vouée à l'échec et ne doit plus être répétée. C'est pour cela que le Pape Jean XXI II est digne de toute re­ connaissance, car il a vraiment frayé une voie nouvelle en prenant l'initiative bénie d'inaugurer une période nouvelle dans les rela­ tions des diverses É glises entre elles. Je n'ai pas le moindre doute

296

H. S. ALIVISA TOS

que les moines et leurs ordres peuvent plus que tous autres aider à cela par l'intégrité de leur idéal qui, comme il a été déjà dit, est le même en Orient qu'en Occident. L'état de choses existant dans l'univers est aujourd'hui tel qu'il doit être envisagé par l'unité et que le but visé doit être poursuivi, non pas avec mollesse, mais avec un esprit de combat, tel qu'il est décrit par Paul, dans sa lettre aux É phésiens (VI, 1 0-20) et par l' É vangéliste Jean dans l'Apocalypse. Cette constatation est suffi­ sante pour démontrer que les moines, imbus de l'idéal monastique qui contient en soi l'indissolubilité de l'unité, sont plus que tout autre qualifiés pour entreprendre une telle lutte et pour poursuivre la réalisation de l'union, avec l'assurance que, selon la promesse de Jean (/ Jean, V, 4) la victoire appartient à la foi vraie et sincère, pourvu qu'elle existe. *

*

*

Cette régénération de l'idéal monastique et de son influence effi­ cace, qui aidera à résoudre aussi le grand problème du schisme, je l'attend pour bien de raisons diverses et surtout pour les suivantes : 1 ° ) Une disposition marquée et un effort réel pour donner de nou­ velles forces à la vie et à l'idéal monastique dans toute l' É glise Orthodoxe, qu'elle soit libre (comme elle ne l'est qu'en Grèce) ou non, et une sollicitude remarquable pour atteindre ce but. Je men­ tionne, comme exemple, l'effort positif poursuivi au Mont Athos par l'École Athonias, pour préparer les bourgeons nouveaux de la vie monastique et l'effort artistique pour la renaissance de l'art de la peinture d 'après les anciens modèles byzantins, effort dont il est inutile de relever l'importance. Un signe bien significatif de cette régénération, c'est la floraison remarquable de la vie monastique dans deux pays orthodoxes par excellence, la Russie et la Roumanie, où, à cause du régime politique y existant, on aurait pu s'attendre au contraire. Ce désir général et cet effort de rénovation de la vie monacale est illustré par le vif mouvement religieux, constaté actuellement chez les j eunes gens appartenant à diverses organisations religieuses, en Grèce par exemple, dans le Liban et la Syrie qui, considérées du point de vue de leurs principes et de leurs points de départ, sont des organisations ayant pour but la recherche de l'idéal monastique.

L'É TA T A C TUEL DU MO NT A THOS

297

2 °) Des marques officielles données en Grèce par le Patriarcat Œcuménique, le Saint-Synode de l'Église de Grèce et le gouverne­ ment hellénique, qui contribuent, avec une aide positive et même matérielle, au relèvement et à la rénovation, non seulement des bâtiments monastiques, mais aussi de l'état spirituel des couvents. Bien des évêques en Grèce s'occupent du rétablissement de vieux monastères tombés en ruine et, à l'ordre du jour du Saint-Synode, la réorganisation des couvents figure comme une question impor­ tante. 3 °) L'organisation de la célébration du millénaire de la fondation de l'Athos, suivie avec un respect manifeste et un enthousiasme religieux dans toute la Grèce et dans les autres pays orthodoxes, où le Mont Athos est vénéré comme le lieu saint par excellence de la piété monastique et comme la citadelle de la pure pensée ortho­ doxe. C'est à cause de cela que cette célébration a pris le caractère d'une vraie croisade pour le réveil du monachisme et de l'idéal monastique et qu'elle fut acceptée comme telle par la conscience orthodoxe. 4°) Il sera peut-être intéressant pour vous d'apprendre qu'un Co­ mité de personnalités ecclésiastiques et laïques, nommé pour la ré­ vision et la réforme de la législation ecclé siastique en Grèce, dont j 'ai l'honneur d'être le Vice-Président, compte parmi les principaux projets de loi qu'il prépare l'élaboration d'une loi sur les couvents et les moines et nous espérons que, par ce projet de loi, de nouvelles bases seront posées pour la réforme de la vie monastique en Grèce. 5 °) Dans cette vive tendance pour le relèvement de la vie mo­ nastique, je vois une réaction consciente contre l'effort contempo­ rain pour le déracinement des sentiments religieux profondément enracinés dans le peuple grec, ainsi que dans tout peuple orthodoxe, qui tous ont considéré les monastères comme des lieux saints, ser­ vant avant tout à conserver dans sa pureté la piété et la religion orthodoxes. Et enfin : 6 °) Le grand respect pour les reliques saintes de l'Athos et de tout monastère en général, considérées par le peuple grec, non pas comme des objets de musée, mais comme de symboles sacrés d'une conscience orthodoxe profondément religieuse. Ce n'est pas sans une grande émotion que je voudrais mentionner que tout récem­ ment encore un vrai ralliement des habitants eut lieu à Athènes et

H. S. AL/VISA TOS

2 98

dans les provinces, non point empreint d'un caractère de fanatisme religieux populaire, quand on apporta du Mont Athos une relique contenant un morceau de la vraie croix du Seigneur et une icone byzantine de la Mère de Dieu . Les fidèles vinrent par milliers, de­ puis le Roi jusqu'au dernier des croyants, pour vénérer ces reliques sacrées, puisant dans cet acte, suivant les antiques croyances pieuses, un soulagement religieux et le sentiment de recevoir une bénédic­ tion. Dans tout ceci il me semble donc voir une disposition réelle et des efforts conscients pour le relève ment et la réfor me de la vie et de l'idéal monastiques et des couvents en général, devenus les princi­ paux gardiens de la piétt antique. Je sais que la même chose se passe dans les monastères de l'Occident, mais j 'ignore si le peuple y ressent aussi une vénération semblable pour ces symboles sacrés de croyances religieuses immuables. *

*

*

En résumant ce qui vient d 'être exposé, je désire insister sur trois points concernant l'état actuel du monachisme du Mont Athos et de l'Église Orthodoxe en général : 1 °) Tandis qu'il est vrai que, malgré les efforts pour attirer des jeunes gens à la vie monastique, une diminution incontestable du nombre des moines est constatée par la statistique et qu'une déca­ dence au point de vue de la science théologique ne peut pas être niée, car la plupart des monastères ne sont plus des centres de cul­ ture théologique, néanmoins il n'est pas j uste de parler d'un dé­ clin de l'idéal monastique, car celui-ci se conserve intact. Indépen­ damment du nombre des moines et de leur éducation théologique, les couvents continuent d'être de saints lieux de prière, de vie ascé­ tique et de contemplation mystique et témoignent par conséquent d'un attachement profond à l'idéal monastique. 2 °) La tendance vers l'état monastique et vers l'austère vie des couvents, dûe précisement aux mêmes motifs individuels et per­ sonnels que dans les époques antérieures, n'a j amais cessé d'exister. Peut-être les raisons qui actuellement poussent à un éloignement de l'idéal monastique, raisons qui autrefois n'existaient pas, la ren­ dent-elles aujourd'hui plus forte encore. C'est pour cela qu'on ren­ contre actuellement, surtout dans les ermitages et les retraites des

299

L' É TA T A C TUEL DU MO N T A THOS

ascètes, au Mont Athos et ailleurs, de vieux anachorètes d'une grande culture et d'un puissant rayonnement ascétique, qui préservent et perpétuent la tradition antique. 3 °) L' É glise et la société chrétienne orthodoxe ont encore aujourd'­ hui une conscience profonde de la valeur que la vie monastique a pour l' É glise. C 'est pour cela qu'un tel zèle et un tel effort pour sa régénération et son rétablissement dans ses vieilles aspirations et ses anciens fondements sont déployés , tant en premier lieu au Mont Athos, que dans tous les centres et les ordres monastiques des pays orthodoxes . Qu'on n'oublie d'ailleurs pas que tous ces efforts pour donner de nouvelles forces à la vie monastique, constituent un effort humain, mais qu'il faut encore l'action divine toute puissante, dont l'aide et la coopération sont assurées car, comme l'Apôtre Paul nous as­ sure « tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu » ( Rom., VIII, 28) . *

*

*

En ma qualité d' O rthodoxe, je vous remercie de l'initiative de cette réunion solennelle à l'occasion du jubilé du millénaire de la fondation des grands centres de l'ascétisme du Mont Athos. Et, considérant cette célébration dans les cadres et l'atmosphère de l' Œcuménisme, comme le symbole du commencement de l'aboli­ tion du vieil état des choses et de la création de conditions nouvel­ les qui ne seront pas simplement semblables aux anciennes, mais marqueront un retour à l'état primitif et aux principes fondamen­ taux de l'unité religieuse et de notre É glise chrétienne et catholique, j e souhaite que cette célébration commune serve de point de dé­ part vers une nouvelle direction. Celle-ci puisse-t-elle aider à la solution définitive et telle qu'il faut qu'elle soit, de la question péni­ ble qu'est le schisme pour le monde chrétien et pour 1' É glise catholique, et réunir les É glises, au nom du Christ, par les liens sacrés de l'amour et de la compréhension mutuelle, pour la gloire de Dieu. Il serait digne et juste, qu'après l'ouverture de la voie par le Pape Jean XXIII, l'initiative de suivre cette direction nouvelle soit assumée par le monachisme qui a des fondements fermes et indis­ solubles, reposant sur un idéal monastique unique. En reconnaissance de l'initiative bénie prise par le saint Monas-

300

H. S. AL/VISA TOS

tère de Chevetogne, c'est à ses moines que reviendra l'honneur d'avoir formé l'avant-garde de ceux qui ont assumé la tâche de faire cesser le schisme. Ceci, en dernière analyse, n'intéresse pas les deux sœurs ainées, l' É glise Romaine Catholique et l' É glise Ortho­ doxe exclusivement, mais la Chrétienté entière et l' É glise du Christ. Car je suis sûr que si le schisme cesse d'exister et si le grand jour de l'union vient, toutes les autres différences religieuses disparaîtront automatiquement, parce que c'est de là, au fond, que toutes elles dérivent. Je soutiens ceci, car je suis convaincu que si le schisme n'avait pas existé et si, lorsque la grande révolution religieuse, celle qu'on appelle la Réforme, fit son apparition en Occident, si, dis-je, les É glises avaient été alors unies, l'influence de l'esprit de l' É glise Orientale aurait écarté la Réforme et lui aurait donné une autre direction, faisant d'elle une Contre-Réforme plus puissante et la détournant de la déviation qui créa la séparation et une division sans fin qui dure jusqu'à nos jours. Permettez-moi, en finissant, de formuler le souhait ardent que notre réunion prochaine se fasse par la reconnaissance mutuelle de certains principes qui, automatiquement, auront comme résul­ tat la réalisation du vœu de notre Seigneur : « afin que tous soient un » ( Jean, XVIII, 20) .

XVII RÉFLEXIONS SUR LES RYTHMES ET LA FONCTION DE LA TRADITION A THONITE

par André SCRIMA Archimandrite du Patriarcat Œcuménique

EPUIS mille ans, une languette de terre de la péninsule chalcidi­ D que, devenue la sainte Montagne de l'Athos, occupe en secret ce coin de la Méditerranée orientale à la manière d'un silence et d'une énigme. Elle n'en attire pas moins, surtout depuis l'éveil de la con­ science historique, l'attention de l'historien dont seul l'effort patient et connaturel à son objet saura défricher des notions et des valeurs prises autrement dans une trame d'intemporalité. Enfin, l'inévitable décalage des mentalités et des comportements sociaux survenu à notre époque entre ce qui se « développe rapidement» et ce qui « tarde à suivre», livre parfois l'Athos en proie à un goût plutôt équivoque de pittoresque et d'exotisme dont la limpidité du regard fait habituellement les frais. Trois voies d'approche, entre autres, de la réalité athonite : si nous avons tenu à les nommer, c'est pour mieux situer celle qui sera ici la nôtre, et dont l'ambition ne va pro­ bablement pas sans quelque candeur. A l'intérieur d'un aperçu forcément très bref, nous voudrions donner de notre thème, comme une vue très simple et centrale, telle que ses multiples aspects s'or­ donnent, que ses effets divers puissent y trouver spontanément leur place, que l'orientation organique mais sous-jacente de la tradition athonite apparaisse, pour finir, non pas certes en pleine lumière, mais du moins en transparence. Empressons-nous d'ajouter que nous serons obligés de suggérer et d'évoquer là où l'on aurait parfois aimé poursuivre davantage l'analyse, les références, la discussion : de fait, cette approche synthétique ne saura que fournir une pâle transposition, sur le plan théorique, de l'esprit unifiant et des struc-

302

A. SCRIMA

tures vitales qui ont conféré à l'Athos une étonnante continuité de destin non moins qu'une exceptionnelle fonction d' Église. Il reste que nous risquons d'éveiller de la sorte au moins trois dangers négligeables ; qu'il nous soit permis de les conjurer en les signalant. Il y a certes, en premier lieu, la concision et son revers l'obscurité. Sous l'angle d'incidence qui sera celui de notre exposé, elles pro­ mettent de se trouver particulièrement renforcées du fait même de l'extrême densité de la tradition monastique orientale, tradition qui entend par ailleurs se maintenir dans un mouvement et une conson­ nance symboliques assez éloignés de la fixité autrement maniable des concepts élaborés per viam abstractionis. On ne saurait échapper au péril qu'en s'efforçant d'organiser le champ de ses notations. Ce qui ne manquera pas d'entraîner le soupçon d'extrapoler. On évite mal, nous en sommes conscient, l'impression de s'essayer ainsi à de fameux bonds in probando. Aussi devrions-nous préciser qu'une partie des repères critiques de nos affirmations a déjà été donnée ailleurs et que le reste suivra 1• Mais surtout, nous voudrions éviter le reproche de marquer des divergences là où nous rencontrerons une pluralité positive, des diffé­ rences légitimes, des nuances complémentaires, somme toute, si l'on peut dire, la même unité qui s'exprime autrement. Dira-t-on jamais assez jusqu'à quel point la connaissance de la spiritualité monastique de l'Orient (et sans doute faudrait-il en dire autant de celle de l'Oc­ cident) ménage la certitude de l'imprescriptible unité, non pas seu­ lement de deux courants spirituels parmi d'autres, mais de des deux Églises, orthodoxe et catholique, dont ils connotent l'intime, l'es­ sentielle interpénétration ? Hors de ce sens de l'unité (parfois diffi­ cile à assumer, car il faut entrer dans la « composition du lieu » de l'autre) , aucune considération du monachisme oriental ne recevrait sa pleine lumière. Ceci dit, rappelons, un instant, ies circonstances qui accompagnè­ rent l'émergence historique de la Sainte Montagne. A-t-on assez remarqué jusqu'à quel point celle-ci coïncide avec une charnière, plus exactement avec un partage des temps ? Partage des temps s'il en fut, que cette période complexe située aux abords de l'An Mille. Célèbre surtout en Occident, l'époque offre néanmoins à la 1 . Cf. L'avènement philocalique dans l'Orthodoxie roumaine, dans [stina, nos 3 et 4, 1958. Dans un ouvrage d'ensemble, à paraître sous le titre Thèmes et structures en spiritualité comparée, nous reprenons la discussion sur certains points simplement touchés ici.

RYTHMES E T FO NC TIO N DE LA TRADITIO N A THONITE

303

morphologie de l'histoire l'occasion de dresser entre chrétienté orien­ tale et chrétienté occidentale un parallélisme où la différenciation joue déj à sa part. Nous n'allons certes pas - est-il besoin de le dire ? �, réifier ce jalon chronologique de valeur premièrement sym­ bolique, autour duquel, entre les xvi e et x1x e siècles divers histo­ riens ont cru pouvoir entretenir la légende d'une petite apocalypse vécue dans la terreur et les bouleversements 2• N'empêche que la période ainsi dénommée exprime, d'une façon significative, le senti­ ment d'un nouveau départ. En schématisant à l'extrême, sans toute­ fois faire violence aux faits, ni à leur interprétation consacrée, on aura d'un côté la rupture des niveaux, maintes fois décrite, du moyen âge occidental. Le temps, pour avoir accompli, si l'on peut dire, une première lente gestation durant les siècles précédents, se dilate, entre en expansion indéfinie, aspire, afin de mieux remplir sa fonc­ tion, à de multiples « renaissances >>. Les institutions sociales et poli­ tiques de la civitas christiana s'affermissent ; les cités dialecticiennes, sises à l'Occident, abritent les universités où la théologie et l'esprit du temps s'interrogent réciproquement, tandis que dans la profon­ deur des consciences germe l'inquiétude nouvelle, et combien fé­ conde parfois : la foi va-t-elle jamais rattraper le temps ? Saura-t-elle jamais s'intégrer dans ce qu'on ne tardera pas d'appeler l'évolution de l'humanité, l'évolution tout court ? Tournons-nous du côté de Byzance. Ici, pas de bouleversement perceptible, pas de solution de continuité sensible. Le millénarisme, s'il faut toujours en parler, avait virtuellement consommé ses at­ traits, sous ses formes violentes, aux premiers siècles du millénaire, et la parousie était, pourrait-on dire, quotidiennement vécue, anti­ cipée, assimilée dans la transparence de la liturgie et de la vie sa-

2. A l'origine de cet état d'esprit (rétrospectivement amplifié par les travaux des historiens dont Michelet ne fut pas le moindre) il y eut, en partie du moins, les inter­ prétations erronées de l'Apocalypse et des Prophètes, consignées dans les écrits d'Abbon de Fleury (cf. Apologeticus, P.L. CXXXIX, col. 47 1 ) ou d'Odon de Cluny. Cf. ERMINI, La fine del mondo nell' anno mille e il pensiero di Odone di Cluny, dans « Historische Viertel­ jahrschrift », 1 932 , pp. 29-36. Pour la bibliographie, cf. U. CHEVALIER, Topobiblio­ graphie : art. Mille (l'An) , col. 1 945- 1 946 ; F. DuvAL, Les terreurs de l'an mille. On connaît, en outre, la fameuse phrase de Glaber (Hist. I I I, IV) : « La troisième année après l'an mille il arriva que, presque partout dans le monde, mais spéciale­ ment en Italie et dans les Gaules, on se mit à bâtir les églises. [ . . . ] C'était comme une émulation d'un peuple à l'autre. On aurait cru que le monde, secouant ses vieux hai lions, se revêtait partout de la blanche robe des églises neuves ».

304

A. SCRIMA

cramentelle, dans l'intériorité de la vie spirituelle. Le monde « bar­ bare », par ailleurs, est loin de présenter à la chrétienté orientale, en ce temps, les mêmes problèmes de métamorphose et d'adaptation qu'il pose à l'Occident, à la chrétienté latine depuis déj à plusieurs siècles. L'Empire d'Orient n'en éprouve pas moins, à l'époque, des transformations décisives. Disons, pour faire court, que l'univers byzantin entre en contraction. Ainsi que l'écrit Ostrogorsky, « un rétrécissement sensible de l'horizon politique avait marqué la crise de l'iconoclasme, qui coïncidait avec le recul le plus fort de l'idée d'empire universel et la ruine de la puissance byzantine en Occi­ dent » 3• Pour des raisons différentes, et pour citer le même auteur, l'universalisme de l' Égl ise romaine sous ses nouvelles formes de mani­ festation, « perd pied en Orient et Léon III avait déjà fait le pre­ mier pas en ce sens en soumettant à la juridiction de Constantinople la plus grande partie de la péninsule des Balkans et l'Italie du sud » 4• D'autre part, entre Nicéphore Phocas, Tzimiscès et Basile II, l'âge héroïque de Byzance s'achève : l'année de la bataille de Mantzin­ kert ( 1 07 1 ) , qui livra aux Turcs seldjoucides l'hinterland anatolien et syrien, voit aussi, à l'autre bout de l'Empire, Bari tomber au pou­ voir de Robert Guiscard. Cette double poussée convergente amorce la dislocation du corps historique de Byzance ; à deux siècles d'inter­ valle chacune, la conquête par les croisés et l'occupation par les Turcs de la ville impériale la parachèveront. Au moment qui nous retient, à la jointure des millénaires, l'apogée précède de peu le déclin. C'est précisément l'époque de la fondation athonite ; d'un mot dont nous reconnaissons volontiers le caractère abrupt, nous dirions que c'est l'époque où, pour se survivre, le temps de By­ zance s'intériorise : il se prépare à devenir essentiellement tradition. Or, pour cela, il s'agissait aussi bien d'assumer de cette tradition les données fondamentales déjà existantes que de les conserver, les enrichir et les transmettre plus loin. Sans même penser au surcroît récent de prestige acquis aux moines durant les disputes iconoclastes, à la protection (assez équivoque, devrait-on dire, parce que compor­ tant des p rivilèges économiques excessifs) d'un Nicéphore Phocas, et d'autres potentats byzantins, c'est au corps monastique que revenait normalement, en Orient, le ministère de la tradition sous son aspect de spiritualité vécue et de magistère prophétique. Nous n'avons 3. G. ÜSTROGORSKY, Histoire de l' État byzantin, Paris, 1 956, p. 246. 4. ID., loc. cit.

RYTHMES E T FO NC TIO N DE LA TRADITIO N A THO NITE

305

pas l'intention d'entreprendre ici (bien que ce que nous venons de dire nous y engagerait) une analyse phénoménologique du mona­ chisme oriental, ceci surtout en raison des distinctions et des préci­ sions préalables auxquelles pareil projet oblige. En effet, s'il est légitime de varier les angles de recherche et d'estimation, et de con­ sidérer le fait monastique à partir de points de vue déterminés (histo­ rique, au sens strict du mot, sociologique, moral, etc.) , sa réalité totale, tout comme son unité intime n'en continueraient pas moins à faire problème (surtout en ce qui concerne l'Orient) et à inviter, par delà les discussions de détail, à une révision des méthodes d'ap­ proche. Sans quoi on risquerait d'aboutir insensiblement à une que­ relle de langage dominée par des options inhibitrices qui feraient s'évanouir l'objet même de leur explication ; alors que l'effort de­ vrait tendre à dégager une méthodologie cohérente, capable de rendre compte, autant que possible, de la totalité du phénomène 5• L'étude de l'histoire et de la spiritualité athonites nous paraît, à ce propos, particulièrement précieuse, car elle met nécessairement en évidence le caractère fondamental du monachisme oriental dans son ensemble : celui-ci est avant tout une tradition. Sans ignorer, cela va de soi, les prescriptions institutionnelles et canoniques, l'état mo­ nastique se définit essentiellement pour l'Orient, comme une trans­ mission (paradosis) des réalités vivantes et personnelles communi­ quées précisément sous le mode d'une tradition organiquement rat­ tachée à la tradition intégrale de l' Église. Les formes de vie maté­ rielle, les structures spécifiques élaborées au cours des âges monas­ tiques (et qui marquent la continuité créatrice avec le « temps auro-

5. Rappelons, pour respecter les convenances, les classiques de l'histoire du mona­ chisme : K. HEUSS!, Der Ursprung des Miinchtums, Tubmgue, 1 936 ; H. KocH, Quel/en zur Geschuhte der Askese und des Miinchtums in der alten Kirche, Tubingue, 1 933 ; S. ScHI­ WIETZ, Das morgenliindische Miinchtum, Mayence-Môdling bei Wien, 1 904, 1 938. On pourrait consulter avec profit les ouvrages plus récents qui, sans en renouveler nécessairement la problématique, apportent des considérations et une bibliographie supplémentaires : par ex., Théologie de l'état monastique (collectif), Paris, 1 96 1 ; L. BoUYER, La Spiritualité du Nouveau Testament et des Pères, Paris, 1 960 (et le deuxième volume, La Spiritualité du Moyen Age, Paris, 1 96 1 ) . Autres aperçus, brefs mais pertinents chez Ernst BENZ, The Eastern Orthodox Church, New York 1 963 (original allemand, Hambourg, 1 957), p. 85 seq. A notre avis cependant, une des plus remarquables restitutions de la spiritualité monastique orientale et byzantine, reste l'ensemble de l'œuvre du R.P. Irénée HAusHERR, depuis La méthode d'oraison hésychaste, dans « Or. Christ. », Rome, 1927, jusqu'à Noms du Christ et voies d'oraison, Rome, 1960.

306

A. SCRIMA

rat » de la tra dition) , demeurent ainsi étroitement associées les unes aux autres - cénobitisme, érémitisme, vie lauriste -, ouvertes les unes aux autres : ecclésial de par �a nature, le monachisme oriental est coextensif à la vie de l' Église perçue dans son unité et dans sa pluralité concrètes. C'est dans ce fait qu'il faut chercher, à notre avis, la raison première de sa souplesse interne, du manque de cloi­ sonnement rigide entre ses cadres institutionnels, aspects qui ne laissent pas de dérouter une recherche insuffisamment avertie 6• Une tradition monastique intégrée à l' Église d'une façon « immédiate », pourrait-on dire, en vertu de ses éléments essentiels - liturgie, spiri­ tualité vécue, dogme -, requiert moins, on s'en aperçoit peut-être, des « fondateurs » au sens rigoureux du terme, que des « Pères )) et des « témoins )) de son esprit. La « Règle )) elle-même y conserve le sens fondamental d'une « voie )) de vie ( « typikon )) ) évoluant avec celle-ci à la lumière du discernement du Père spirituel et du consen­ sus Ecclesiae, sans se figer en un texte immuable plaqué, en quelque sorte, sur du vivant. « Droit canon - droit coutumien) dira-t-on, si l'on entend parler le langage juridique ; mais aussi, « magistère de la sainteté )) à côté et à l'intérieur du magistère ordinaire 7• On comprend dès lors les difficultés salutaires rencontrées par tout effort de définition exhaustive d'un monachisme en qui il faut savoir re­ connaître, en premier lieu, une catégorie synthétique de vie spiri­ tuelle, un « style ))' un « esprit eschatologique )) au sens où ce terme exprime la destination essentielle de l' Église, sa présence toujours plus intensive dans le mystère du Dieu Vivant. C'est là le principe de cohérence intime de l'état monastique, depuis la réflexion théolo­ gique par lui élaborée, jusqu'à sa relation avec le monde. Le Mont

6. L'étonnement-type est d'habitude provoqué par les rapports entre la vie céno­ bitique et la vie érémitique à l'intérieur du monachisme oriental. Arnauld d'Andilly n'y échappa point, puisqu'il ressentit le besoin de faire précéder d'un « advertissement » le 2 7 • degré de l' Échelle de S. Jean, celui précisément qui traite du Sacré repos du corps et de l'dme (hisychia) : en intuitif, il s'efforçait de dégager le sens fondamental pour la vie monastique des rapports en question et dont la nature relève d'un autre domaine que celui des prescriptions juridiques. Le même étonnement reçoit, cependant, une orien­ tation différente, et le plus souvent rétrécissante, si l'on ne dépasse pas le stade d'une approche livresque de la tradition orientale. 7. C'est, vraisemblablement, depuis le Concile in Trullo (cf. Canon 12 et 48) que l 'évêque se rattache formellement, en Orient, à l'ordo monasticus. L' Église est censée signifier ainsi l'unité antinomique entre l'institution et l'eschatologie, le sacerdoce et la prophétie.

RY THMES E T FO NC TIO N DE LA TRA DI TIO N A THO NITE

307

Athos laisse ainsi prévoir, dès la première heure sa fonction singu­ lière à l'intérieur de la chrétienté orientale : à la fois tournant et nouveau départ de sa tradition monastique, l' Église d'Orient lui confiera, durant plusieurs siècles de son histoire, une partie de son ministère d'unité et d'universalité 8 • Si en effet le monachisme atho­ nite constitue, aux yeux du basileus byzantin, la « garde spirituelle », la nvevpanx� rp eoveà de l'empire déclinant, la mise en forme de la Sainte Montagne devait lui permettre d'accueillir les divers courants, filons, et lignées spirituelles du premier millénaire de l' Église, dont elle marque ainsi, en quelque sorte, le point d'abou­ tissement. La tradition athonite strictement définie prend son dé­ part en parfaite continuité, comme de droit, avec la tradition mo­ nastique tout court. Ce qui plus est, elle la prolongera également en raccourci matériel alors que ses institutions sombrent ailleurs sous la marée musulmane : malgré l'exiguïté du terrain, les formes clas­ siques (voire même légèrement aberrantes, comme les girovagues) y trouveront un pied-à-terre, depuis l'ermite absolu jusqu'au puis­ sant cenobium, en passant par la laure et l'idiorythmie. Ceci n'étant d'ailleurs que le cadre extérieur, sans doute nécessaire, d'une vie propre dont la cohérence intime se manifestera aussi bien à travers les rythmes de sa croissance interne, que lors de son apparition au grand jour de l' Église. Trois composantes principales qui sont égale­ ment autant de lignes de force, permettront, nous semble-t-il, de dé­ gager brièvement à la fois le contenu de la tradition athonite et ses motivations profondes. Il s'agit de l'expérience, vécue et réfléchie, du rapport grâce-liberté, d'abord ; de l'approfondissement de la tra­ dition théologique des grands conciles œcuméniques, ensuite ; du sens de la paternité spirituelle, enfin. Lignes de force qui, loin de se

8. L'histoire du monachisme orthodoxe se laisse aisément diviser en cycles de déve­ loppement organique : des origines à 45 1 (concile de Chalcédoine, intégration ecclé­ siale du monachisme) ; de 45 1 à 1 453 (chute de Byzance, fin de la période byzantine strictement définie) ; de 1 453 à nos jours (expansion et formes nouvelles dans les pays de l'Europe centrale et orientale) . Profilée sur ce schéma chronologique, l'apparition de l'Athos marque un événement « transcendant )>. La Sainte Montagne dominera désormais l'évolution historique du monachisme oriental, coupant à travers le temps et l'espace impartis à l' Église d'Orient. Ce n'est pas diminuer l'œuvre de S. Athanase l'Athonite que de voir en lui principalement l'ordonnateur d'un cadre institutionnel - exceptionnel, à coup sûr, puisqu'il s'agit de l'enceinte athonite - sans que son œuvre revête, pour autant, le caractère d'une réforme ou d'un approfondissement de la spiritualité traditionnelle.

308

A. SCRIMA

maintenir parallèles, se correspondent, s'entrecoupent et convergent suivant une ordonnance significative qui pourrait rendre compte, croyons-nous, du déroulement de l'histoire athonite. 1 °) Certes, l'habit ne fait pas le moine : on trouverait rarement un principe autour duquel l'unanimité se fasse aussi facilement qu'autour de celui-ci. La question reste cependant posée : qu'est-ce qui fait, dès lors, le moine ? Depuis son aurore au premier désert, le monachisme oriental ne cessa jamais de la ruminer. C'est qu'il en avait trouvé la réponse et que celle-ci ne lui donnait plus guère de répit : c'est la prière qui fait le moine. Déroutante de simplicité, la formule recèle cependant un sens radical de la vie d'oraison au point que celle-ci devient interchangeable avec « vie spirituelle » dans sa diversité et sa plénitude. S'il fallait chercher les origines de cette tradition première, ses témoins n'hésiteraient pas à invoquer tout naïvement l'injonction évangélique à la prière perpétuelle et peut­ être, surtout, l'exemple vivant du Christ qui, du baptême à l'ascen­ sion, accomplit les grands actes du mystère de Dieu en état de prière : la prière monastique se doit d'épouser l'économie de l'ln­ carnation, la voie « théologique » du Kyrios devenu Pneuma (cf. I I Cor. 3 , 1 7) . Les témoignages n e manquent pas à cet effet e t ils re­ vêtent souvent l'élégance presque littéraire du paradoxe qui sied aux secrets de l'Esprit. Ainsi ces apophtegmes du désert : « La me­ sure de prière pour le moine, c'est de prier sans mesure ». - « Le moine qui ne prie que quand il prie, un tel moine ne prie pas du tout » 9 • Ou encore, cette formule plus élaborée par laquelle Évagre le Pontique rachète peut-être - non sans ce que nous considére­ rions aujourd'hui comme une ambivalence dans l'expression - son « intellectualisme » : « L'oraison sans distraction est la plus haute in­ tellection de l'intelligence », alors que Jean Cassien fait de la prière le synonyme de « moine » : « ... que [l'âme ] monte chaque jour vers les sublimités des réalités spirituelles, jusqu'à ce que toute [la vie du moine] , tout le mouvement du cœur, deviennent une prière unique et ininterrompue » 10• Car il ne faut pas oublier le témoignage scru­ puleux de Cassien, dont le prodigieux itinéraire spirituel joint l'Orient à l'Occident. Il est parti cueillir au désert thébaïtique la science de 9. Hyperech. Sent., 95, PG 79, 1 482D ; Everget., 1 4, ch. 8, 1 96 1 , p. 45. 1 0. ÉVAGRE, De oratione, 35 ; CAssiEN, Coll. X, 7 (cf. Conférences, Sources chrétiennes 54, pp. 81-82) .

RYTHMES E T FO NC TIO N DE LA TRADI TI O N A THON/TE

3 09

la prière spirituelle ; les ermites la lui livrent : « Nous croyons aussi, mon Père, que cet art divin qui nous apprend à nous tenir insépara­ blement attachés à Dieu, a aussi ses principes et ses fondements qu'il faut bien établir d'abord et bien affermir. C'est un secret que nous ont transmis les rares survivants des Pères du premier âge ( antiquis­ simorum patrum) et que nous ne livrons de même qu'au petit nombre des âmes qui ont vraiment soif de le connaître )) 11• Retenons ces paroles où le destin futur de l'Athos se trouve, en partie du moins, inscrit. Axe de la tradition monastique orientale, cette science se­ crète 12 de la prière l'est surtout parce qu'elle engage l'homme vivant (car tout comme il y a un Dieu des philosophes « selon le monde )) ' il y a aussi un homme des philosophes auxquels elle reste étrangère) : grâce à elle, l'être créé explorera jusqu'au bout sa condition réelle, sa finitude, sa corrélation vivante avec le mystère de Dieu. Ainsi se forgent graduellement, au long d'un parcours traditionnel où l'héritage reçu est sans cesse redistribué, les acquisitions nouvelles incorporées, l'équilibre d'ensemble réajusté, le vocabulaire tech­ nique et les schémas opératifs de l'oraison monastique. Au moment où l'Athos l'accueille, elle implique en effet une anthropologie assez élaborée, doublement polarisée pourrait-on dire, si l'expression était de mise. Le premier point d'application de l'acte de prier étant la liberté, assimilée à l'esprit au sens élevé où ce terme est conver­ tible avec celui de centre de responsabilité et de détermination per­ sonnelle (l'autexousia des Pères grecs) , les moines d'Orient en avaient depuis longtemps expérimenté et creusé l'état actuel : l'inconstance et la naturelle dissipation, d'où la recherche du recueillement et de la concentration ; la faculté mytho-poétique, d'où la nécessité de la sobriété, de la nêpsis (état éveillé de l'esprit) ; le fond d'angoisse surmonté dans l'abandon de tout souci terrestre (de toda sollicitud terrena, dira plus tard saint Ignace de Loyola en retrouvant les pa­ roles de l'hymne chérubique) 13 ; la vaste capacité d'oubli surtout,

1 1 . CASSIEN, Coll. X, 10 (cf. loc. cit ., p. 85) . 1 2 . lt(!V:rtT� p,eÂÜrJ ou �tev:rr:-r� leyaala. Cf. 1. HAusHERR, Noms du Christ et voies d'oraison, Rome, 1 960, p. 1 67 et passim. 1 3 . Exercices spirituels, 1 er sem., 2 • ex. , annot. 20. Pour le contexte néotestamentaire de cette formule, cf. Luc, 2 1 , 34 : neoaéxeu bè éav-roiç p,� :rr;o-re flaerJOwaw vp,wv aL �taeMat ev p,eelp,vatç {Jtwn�taiç et Philip. 4, 6 : 6 �tV(!toÇ lyyvç, p,r]6év p,ef!t· p,va-re. ..•

3 10

A. SCRIMA

d'où l'exigence du souvenir perpétuel de Dieu 14• La préoccupation d'une pureté et d'une continuité d'ordre spirituel (pas uniquement moral) dans la vie de prière, ne pouvait pas manquer d'attirer l'at­ tention sur un problème ontologique, celui de la déchirure fonda­ mentale de l'être intérieurement et extérieurement à réunifier. N'est-ce pas dire que l'effort de la liberté doit accueillir la grâce convergente pour que l'unité essentielle puisse se reconstituer ? Si le premier relève, en termes traditionnels, de l'esprit, la seconde est saisie d'a­ bord par le cœur, centre originaire et tréfonds de l'être. Point n'est besoin de chercher ici les racines bibliques, voire même encore plus lointaines, dans la Religionsgeschichte, de cette notion de cœur 16 : qu'il suffise de nommer la doctrine et l'expérience de la catanyxis ( « compunc­ tio cordis ))) constante de la vie monacale de l'Orient qui la maintient tournée vers son second pôle, le cœur, le véritable lieu de paix (hé­ sychia) 1 6 • « Faire descendre l'esprit dans le cœun) : cette expression énigmatique, voire même obscure, exacte cependant puisqu'elle con­ note la réparation de la faille fondamentale de l'être, représente le grand legs du premier millénaire de la vie monastique au Mont Athos. Il devait y trouver, non pas sa conceptualisation systéma­ tique (Grégoire Palamas n'allait-il pas récuser l'intellectualisme de

14. Pour le « souvenir de Dieu », cf. 1. HAUSHERR, op. cit., p. 123 seq. La fixation sur une piété psychologique du « Nom de Jésus » entraîna au XIX • et au début du xx • siècle, la querelle de l'onomatodoxie dans l'Église russe où, par ailleurs, une forme de piété eucharistique, assez peu étudiée jusqu'ici, était en train de se manifester (Jean de Cronstadt) . Cf. à ce sujet, B. ScHULTZE, Der Streit um die Giittlichkeit des Namens Jesu in der russischen Theologie dans « Orient. christ. per. », 1 7, l 95 l , p. 32 1 -394 et Untersuchungen aber das Jesu-Gebet, ibid., 1 8, 1 952, pp. 3 19-343 (Littérature), ainsi que 1. SMOL ITSCH , Das Russische Miinchtum, 1 952 (Littérature) . Certaines présentations récentes de la Prière tk Jésus (par ex., UN MoiNE DE L' ÉGLISE n'ORIENT, La prière de Jésus [L. Gt], Chevetogne, 1 963) persistent dans cette ligne dont on aura quelque peine à trouver le fondement dans la tradition de la prière hésychaste. A ce propos, cf. 1. HAusHERR, op. cit., p. 1 1 8. 15. Pour un aperçu général, cf. Le Cœur ( É tudes carmélitaines, 1 950) . De même, on consultera avec profit, malgré une terminologie très personnelle, Mm• LoT-BORODINE, La doctrine du cœur théandrique et son symbolisme dans l'œuvre de Nicolas Cabasilas, dans « !ré­ nikon », 1 934 ; L'anthropologie théocentrique de l'Orient chrétien comme base de son expérience spirituelle, « Irénikon », 1 939. Signalons encore l'excellente introduction de J. GouiL­ LARD à la Petite Philocalie de la Prière du Cœur, Paris, 1 953 et A. GuiLLAUMONT, Le cœur chez les spirituels grecs... , dans « Dict. de Sp. », col. 228 1-2288. 16. Cf. 1. HAusHERR, Penthos. La doctrine tk la componction dans l'Orient chrétien, Rome, 1 944 (OCA 1 32) ; Mm • LOT-BORODINE, Le mystère du don des larmes dans l' Orient chrétien, dans « La Vie spirituelle », } er sept. 1 936 (suppl. ) .

RYTHMES E T FO NC TIO N DE LA TRADI TIO N A THONITE

31 1

la spiritualité en répétant sans cesse « notre piété est dans les réa­ lités, non dans les paroles )) ?) , mais une mise en forme et une ex­ plicitation théologique. Sans doute, une lente maturation avait pré­ cédé ce moment et, comme de règle, elle coupe à travers floraison et décadence. En effet, après l'élan initial consécutif à la fondation de la grande Lavra, l'Athos s'enlise, à partir du xu e siècle, dans la routine, la richesse matérielle, l'anarchie : c'est la croisade hésy­ chaste de deux moines venus d'ailleurs, l'italiote Nicéphore le Soli­ taire et Grégoire le Sinaïte, qui lui rappellera, à la fin du xm e siècle, l'obligation monastique par excellence de réintégrer le lieu du cœur Leur réforme ne demeura pas d'ailleurs contenue dans les limites des cercles monastiques. Au terme de quatre siècles de vie, la tradition renouvelée de l'oraison contemplative aboutit, sur la Sainte Montagne, à une controverse théologique, d'où une nouvelle orientation s'ensuit pour elle.

17•

2 °) Dans ce domaine, comme dans tout autre, on résiste mal à la tentation de dresser des analogies, surtout quand celles-ci aident à jeter un certain éclairage sur les imperceptibles infléchissements de l'histoire de l'esprit. Nous avons fait mention de Cassien et de sa quête auprès de nouveaux habitants du désert égyptien. Rentré en Occident, sa mission secrète n'aurait-elle pas dû être la trans­ mission de cette science de la prière qui consacra plus tard la sin­ gulière vocation de l'Athos 1 8 ? Or, dès ses premiers pas sur le sol de la Gaule, l'ancien pèlerin de l'Orient se heurte à un illustre ad­ versaire et c'est précisément sur le terrain du rapport nature-grâce. Saint Augustin est, en effet, le témoin de ce grand moment histo­ rique, polémique et apologétique à la fois, où les deux concepts se nouent en Occident. C'est lui qui mena d'abord le combat anti-

1 7 . C'est dans ce contexte que s'insère l'épisode de Maxime le Causocalybe, sorte de fou pour le Christ, poursuivant la voie hésychaste dans l'incompréhension de son milieu athonite. C'est lui que rencontre Grégoire le Sinaïte lorsqu'il fait son apparition sur la Sainte Montagne. La vie de Maxime, écrite par Niphon, a été transcrite par E. Kourilas - qui s'est acquis un réel mérite dans le domaine de l'historiographie atho­ nite - et éditée par le P. Halkin dans les « Analecta Bollandiana », t. LIV, 1 936. (On possède au total quatre biographies de Maxime le Causocalybe dont les martyro­ loges orientaux commémorent la fête le 1 3 janvier) . 1 8 . Pour la scientia spiritalis chez Cassien, cf. Col. X, 1 0- 1 1 , 1 6- 1 7 ; Col. IX, 25-27, 3 1 -32. Quelques brèves mais intéressantes annotations chez J. -C. Guv, Jean Cassien, vie et doctrine spirituelle, Paris, 1 96 1 , p. 54 seq.

312

A . SCRIMA

manichéen, puis le combat anti-pélagien, et dans ce combat sur un double front une tension s'installe entre ces notions, elles acquiè­ rent un indice de psychologisation et de subjectivité qu'on retrou­ vera toujours, par-delà saint Thomas, jusqu'au jansénisme et jus­ que dans la réflexion philosophique courante. Dans un climat doc­ trinal subtilement dominé (que ce soit p our l'entériner, la mettre en question ou la rectifier) par la disjonction augustinienne entre l'ordre de la création et l'ordre du salut, la perception théologique de la grâce tend à revêtir, du moins dans sa formulation, soit un caractère d'objectivité notionnelle (ceci pour ce qui est du rapport grâce-nature) , soit (et ceci touche alors au rapport plus particu­ lièrement spécifié grâce-liberté) le caractère d'un conflit entre un libre-arbitre irrévocablement diminué et le fatum divin que serait devenue la Grâce 1 9• Si malaisé qu'il soit d'évoquer en quelques paroles trop rapides la tradition orientale à ce même propos, rappelons-en au moins la préoccupation foncière : ramener sans cesse tous les points de doctrine théologique au centre et à leur enracinement dans le mys­ tère de l'Incarnation et de la Trinité. Ceci représente une constante caractéristique de l'Orient chrétien, également illustrée par la ré­ flexion théologique, la vie liturgique et l'expérience spirituelle ( experientia magistra !) des moines 20• La création y apparait comme ontologiquement ordonnée à l'Incarnation, celle-ci ouvrant elle­ même la voie à la déification infinie des êtres. La corrélation na­ ture-grâce se situe et se maintient en Orient, aussi bien lors de ses premières articulations théologiques (1v e s.) , qu'au long de

1 9. Relevons quelques repères bibliographiques d'un thème aussi vaste qu'indéfini­ ment renouvelable : H.-1. MARROU , Saint Augustin et l'augustinisme, Paris, 1 955 ; H. RoN­ DET, Gratia Christi, Paris, 1 948 ; Harry A. WoLFSON, Philosophical Implications of Pelagian Controversy, dans « Proceedings of the American Philosophica1 Society », 1 03 ( 1 959) ; G. DE BROGLIE, Pour une meilleure intelligence du « De Co"eptione et Gratia », dans « Augusti­ nus Magister », tome III, Paris, 1 955 ; G. DE PLINVAL, Aspects du déterminisme et de la liberté dans la doctrine de saint Augustin, dans « Revue des Ét. Aug. », 1 ( 1 955) ; Bernhard STOECKLE, « Gratia supponit naturam ». Geschichte und Ana(yse eines theologischen Axioms, Rome, 1 962 ; R.-A. GAUTHIER, Saint Maxime le Confesseur et la psychologie de l'acte humain, dans « Recherches de Théologie ancienne et médiévale », 2 1 (1954), pp. 5 1 - 1 00. 20. On ne saura jamais assez souligner l'étroite association entre la tradition monas­ tique et la tradition conciliaire pour l' Église d'Orient. C'est là le fait qui, pour une part décisive, confère à la théologie élaborée en milieu monastique un sens directement ecclésial.

RY THMES E T FO NC TION DE LA TRADITIO N A THONITE

3 13

son explicitation ultérieure, dans une ambiance de réalisme spiri­ tuel où les dilemmes issus de l'augustinisme risquent souvent de faire figure de pseudo-problèmes. Pour cerner de plus près la posi­ tion orientale, nous allons emprunter quelques lignes à une excel­ lente présentation de la théologie de saint Maxime le Confesseur, mais qui pourrait définir, dans l'ensemble, la doctrine de l'Orient en cette matière : « Alors qu'en Occident la « nature » distinguée de la « grâce » ou « surnature », désigne assez tôt un principe de vie et une tendance fondamentale de l'être humain plus ou moins « antisurnaturelle », la spiritualité maximienne ne semble voir dans rpvŒt Ç et v:rcèe rpvŒtY que deux phases d'un développement unique. La nature, pour lui comme pour la plupart des Pères grecs, c'est l'homme-image de Dieu, c'est-à-dire la nature abstraite de nos théologiens, plus leurs « dons préternaturels ». En conséquence, suivre la nature signifiera, dans l'ascèse occidentale, aller à l'en­ contre de la grâce ; mais, chez Maxime, travailler dans le sens de la grâce, à refaire l'image divine. Notre loi de la nature est presque la loi du péché ; pour Maxime, elle désigne à peu près nos exigences de la grâce. « Contre nature >>, dans la spiritualité grecque, s'ap­ plique à la passion et au péché [ . . ] Quant à la qualification de « sur­ naturel », elle est réservée à ce qui touche directement à la déifica­ tion. [Ce qui lui permet de dire dans Ambigua, 28 , 64] « L'homme [ ... ] demeurant homme tout entier, âme et corps, par la nature, et devenu tout entier Dieu, âme et corps, par la grâce » 21 • La question qui se pose donc au xrv e siècle athonite, à l'intérieur de ce que l'on appelle la controverse palamite, du nom de son cé­ lèbre protagoniste, revêt un caractère théologique au sens strict du mot. Théologie vécue, bien sûr, car, nous le répéterons à satiété, elle est coextensive à une problématique ou, pour mieux dire, à une tradition ascétique et contemplative. Or, voici que, pour en expli­ citer la teneur dogmatique, le monachisme athonite opère une nou­ velle fois la jonction entre cette tradition monastique et la tradition ecclésiale et conciliaire : l'événement nous paraît de taille puisque .

2 1 . MAXIME LE CONFESSEUR, Centuries sur la Charité (« Sources Chrétiennes ») , Paris, 1 945. Traduction et introduction de Joseph Pégon, p. 43, n. 1 . Signalons aussi : Mme L oT-BORODINE, La doctrine de la déification dans l'Église grecque jusqu'au XI• siècle, dans « Revue de l'Histoire des religions », 1 932- 1 933 et La doctrine de la grâce et de la liberté dans l'Orient grec, dans « Oecumenica », 1 939.

314

A. SCRIMA

c'est grâce à lui que le Mont Athos prend, en quelque sorte, la re­ lève des conciles œcuméniques interrompus pour l' Église orthodoxe avant la fin du premier millénaire. Ceci mérite bien quelques mots d'explication. Si l' Église orthodoxe se plaît à se définir comme « l' Église des s ept Conciles », c'est, premièrement, en raison de la plénitude de foi universelle que ceux-ci manifestent à ses yeux. Sans doute, un flotte­ ment se fait jour, chez certains auteurs orientaux entre le xi e et le xvi e siècles, quant au nombre des conciles œcuméniques, le plus souvent sous l'empire de considérations polémiques 22 • Cependant, dans la mesure même où l'éloignement d'avec l'Occident s'accuse, la conscience ecclésiologique ne cesse d'approfondir en Orient le sens catholique des sept conciles œcuméniques. L'Occident avait connu jadis un symbolisme des quatre conciles majeurs 23, symbolisme moins pratiqué ' dans l'Orthodoxie du fait précisément de l'immé­ diate continuité des trois conciles suivants, conciles dont l'enjeu et la problématique ne touchèrent, à vrai dire, qu'indirectement la chré­ tienté occidentale. C'est le « septénaire » qui tend à assumer désor­ mais, à l'intérieur de sa tradition, une valeur exemplaire pour le destin historique de l' Église. Les références bibliques ct néotesta­ mentaires 24 vont nourrir presque une « mystique des Conciles » qu'il faut se garder, toutefois, de durcir. Dans leur unité de dessein théolo­ gique, les sept Grands Conciles du premier millénaire représenteraient une sorte de « sabbat » ecclésial ; par la suite, l' Église écartelée entre l'Orient et l'Occident, vit une période durant laquelle on ne peut pas parler, en toute rigueur des termes, d'un « huitième Con­ cile œcuménique >> : celui-ci serait le Concile de l'unité retrouvée,

22. Cf. M.juGIE, Theologia dogmati&a christiarwrum orientalium, 1, Paris, 1 926, p. 663 ; Le nombre des conciles œcuméniques. . . , dans « Échos d'Orient », 1 9 • année, n• 1 1 5 (janv. 1 9 1 9) , p. 305 ; V. GRUMEL, L'union des Églises et le nombre des conciles œcuméniques,

lo.,

dans « L'Unité des Églises », janv.-févr. 1 933, pp. 5-7. 23. Pour la « valeur de quaternité », voir le matériel rassemblé par le R.P. Y. CoNGAR, La primauté des quatre premiers conciles œcuméniques, dans « Le Concile et les Conciles », Paris-Chevetogne, 1 960, p. 1 0 1 seq. 24. « Les sept Conciles sont pour l' Église les sept sceaux de l'Esprit ». « Tous les fi­ dèles confessent qu'il y a sept conciles saints et œcuméniques, et que ceux-ci sont les sept piliers de la foi du Verbe divin sur lesquels lui-même bâtit sa sainte maison, l' Église catholique répandue dans tout le monde », proclamait déjà Jean I I , Métropolite de Kiev ( 1 080-89 ) . Sur celui-ci, cf. L. PETIT, dans « DTC », t. VIII, col . 802-803.

RYTHMES E T FO NC TIO N DE LA TRADITIO N A THONITE

315

la Pâque de la réconciliation 25• Car autant et davantage que des formations dogmatiques, le temps des conciles marque , si l'on peut dire , des cycles doctrinaux où s'incarne le mystère (ou l'économie) de Dieu au fur et à mesure de son assimilation fpar l' Église. Il est donc légitime d'en esquisser la « dialectique ». Le premier concile - de Nicée, 325 - pose essentiellement le mystère de la consub­ stantialité du Père et du Fils, prémice éternelle de l'Incarnation. Le dernier concile - toujours de Nicée, 787 - affirme, contre l'icono­ clasme, la consubstantialité de l'image du Fils incarné et de l'homme : l'incarnation pénètre intégralement celui-ci. Entre ces deux termes, il y avait eu C halcédoine - 45 1 - et le dogme de l'union des na­ tures, mais surtout, dirions-nous, vu le thème qui nous intéresse, le sixième concile œcuménique - Constantinople, 68 1 - suscité par la controverse monothélite et qui donna à saint Maxime le Confes­ seur l'occasion d'approfondir le dogme de l'union des natures jus­ qu'à la communion dans l'ordre d'agir : agir incréé de la part de Dieu, agir créé de la part de l'homme. Avec le deuxième concile de Nicée - septième concile œcuménique - le cycle christologique est virtuellement achevé ; sans majorer ces points de repère, on peut dire que la théologie byzantine effectue, à partir de ce moment, le passage vers son cycle pneumatologique. La spiritualité de la déification prend la relève du dogme de l'Incarnation. (C'est tout le sens de la vie et du message d'un saint Syméon le Nouveau Théologien, contemporain des commencements athonites, et, à un autre degré, d'un saint Grégoire le Sinaïte) . La question palamite, survenue après quelques siècles de mûrissement latent, et portant sur la réalité théologale de la grâce et son insertion dans l'être créé, faisait progresser l'assimilation dogmatique de la personne du Fils à celle du Saint-Esprit 26 • Karl Barth dit quelque part que l'aspi2 5 . V. Soloviev se fit l'interprète, dans sa célèbre nouvelle sur l'Antéchrist ( Trois entretims, Pa ris, 1 91 6) , d' un se ntiment re lativement ré pandu à l' intérieur de l'Église orientale, e t d ont l 'origine e st à c hercher p récisément d ans c ette « théologie d es sept conciles ». 2 6 . Sur ce lieu théologique particulièrement important pour l'étude de la spiritua­ lité, voir M.-J. ScHEEBEN, Dogmatique, 3 vol., Paris, 1 877- 1 88 1 , vol. I I , pp. 6 1 9-64 1 . Nous y avons touché d'une façon plus ample dans u n ouvrage précédent, Esquisse d'une anthropologie apophatique se lon la tr adition spirituelle or ientale (en roumain), Buc arest, 1 956 (pro manuscripto), p. 78 seq. La vie et la doctrine de Grégoire Palamas, ainsi que la controverse palamite dans son ensemble, ont fait dernièrement l'objet de plusieurs études dont il convient de men-

316

A . SCRIMA

ration secrète de tout théologien est de donner un jour une théo­ logie du Saint-Esprit, et on comprend cet aveu et ce soupir 27• Le xrve siècle athonite suggère peut-être, à sa manière, une voie de réponse : si l'on ne veut pas glisser vers la fiction intellectuelle, cette difficile théologie de l'Esprit ne se laisse pressentir qu'à travers une théologie spirituelle, autant dire qu'elle est la condition de toute théologie essentiellement inséparable d'une saisie vivante des réa­ lités de Dieu, distincte en cela d'une théologie systématique mise en statut scientifique 28• La doctrine des énergies incréées, manifestée lors de cette crise théologique, reprend la problématique des sept conciles œcuméni­ ques là où le dernier l'avait laissée. Il est intéressant de constater combien les principaux tenants en ont eu la conscience et l'ont claire­ ment formulée non sans une curieuse nuance de se sentir en avance sur leur temps. Tel le début de ce document capital qu'est le Tome hagioritique : « Les doctrines qui, aujourd'hui, sont un héritage com­ mun, qui sont connues de tous et ouvertement annoncées, n'étaient, sous la Loi ancienne, que des mystères accessibles par avance aux seules visions des prophètes. D'autre part, les biens que les saints annoncent pour le siècle à venir constituent les mystères de la société évangélique, car l'Esprit rend les saints dignes de la vision et ils reçoivent ces biens et les voient par avance en qualité de prémices » 29• tionner en premi er lieu celle, de caractère historique, du R.P. Jean MEYENDORFX, Introduction à l'étude de Grégoire Palamas, Paris, 1 959 (bibliographie) . Parm i les travauF publiés par des auteurs orthodoxes, rappelons ceux du P. K. KERN (L'anthropologie de S. Grégoire Palamas, Paris, 1 950, en russe), de VI. LossKY ( Essai sur la théologie mystique de l'Église d'Orient, Paris, 1 944) , les articles du R.P. Georges Florovsky. Signalons en outre, bien que moins accessibles, les essais de synthèse théologique entre­ pris dans ce même domaine de l'hésychasme, en Roumanie : R.P. D. STANILOAE, La vie et l'œuvre de S. Grégoire Palamas, Sibiu, 1 938 (avec la traduction de plusieurs inédits) ; In . , Cours de théologie ascétique et mystique, Bucarest 1 947 (pro manuscripto) ; Théo logie dog­ matique et symbolique (en collaboration) , 2 vol., Bucarest 1 958. 2 7 . Cf. à ce propos Heinrich Orr, Linguaggio e comprensione, in « Demitizzazione e imagine », convegno a cura di Enrico Castelli, Padova 1 962, p. 8 1 seq. 28. Le passage d'un style théologique à l'autre implique d'ailleurs en Occident, au XIII • siècle, une prise de distance marquée à l'égard des thèmes orientaux traditionnels qui feront, au siècle suivant, l'objet du développement théologique palamite. Ainsi, en 1 24 1 , le Chartularium Universitatis Parisiensis, cf. M .-D. CHENU, Le dernier avatar de la théologie orientale en Occident au XIII• siècle, dans « Mélanges Auguste Pelzer », Louvain, 1 947, pp. 1 59- 1 8 1 ; H. S. DEN IFLE e t E . CHATELAIN, Chartularium Universitatis Parisiensis, Paris, 1 889. 29. Cf. M. juGIE, art Palamas, dans « DTC », XI, col. 1 75 •

RYTHMES E T FO NC TIO N DE LA TRADI TIO N A THO NI TE

317

Et moins d'un siècle plus tard, lors d'un dialogue mal engagé malgré une bonne volonté qui ne faisait pas complètement défaut, Marc d' Éphèse déclare à Florence, en revendiquant pour sa thèse une position progressiste : « Il ne faut pas s'étonner, dit-il, de ne pas rencontrer chez les Anciens la distinction claire et nette entre l'es­ sence de Dieu et son opération. Si, de nos jours, après la confir­ mation solennelle de la vérité et la reconnaissance universelle de la Monarchie divine, les partisans de la science profane ont créé à l' Église tant d'embarras à ce sujet et l'ont accusée de polythéisme , que n'auraient-ils pas fait autrefois pour prendre en défaut nos docteurs ? A ceux qui avaient peine à admettre la distinction des hypostases, il ne fallait pas imposer la distinction des opérations » 30• Nous sommes obligés de parcourir rapidement et, si l'on peut dire, par les cimes, une histoire dont le contenu prêterait à des analyses autrement révélatrices. Au point de vue où nous avons convenus de nous maintenir, le tournant du xrve siècle athonite livre, néan­ moins, une triple signification : il approfondit davantage la relation intériorité-transcendance, constitutive de toute expérience spirituelle, en explicitant et précisant le réalisme traditionnel dans la doctrine de la grâce ; il affirme le fondement dogmatique (pour ne pas dire mystérique) du pluralisme des personnes, élément central de la vie en Église ; il prélude enfin, ayant explicité et personnalisé à sa ma­ nière le sens de l'adoption filiale, à la manifestation d'un autre élé­ ment discret de sa tradition : la paternité spirituelle. Mais ce der­ nier fut surtout le fait du tournant suivant de l'histoire athonite situé à la fin du xvm e siècle. 3 °) Comme pour les autres réalités athonites, on pourrait re­ monter le filon génétique de la paternité spirituelle jusqu'aux sources du monachisme, au désert. La notion d'« abbas >> y commença, en effet, sa carrière avant que de la poursuivre ailleurs dans les grandes cénobies 31• A considérer les faits d'un peu plus près, on serait bien tenté de dire qu'elle exprime, au fond, plus qu'un élément de tra­ dition : c'est la tradition elle-même qui se définit ainsi pour ces moines comme l'assimilation vivante d'un esprit, de l'Esprit. La tradition intérieure de l' Église, devrait-on dire, pour être plus exact et pour préciser tout de suite qu'il n'y a aucune place ici pour un 30. ID., loc. cit. 3 1 . Voir J. DE PuNŒT, art Abbé, dans « Dict. de

Sp. », col. 49-57.

318

A. SCRIMA

conflit d'importance avec la Tradition tout court ou pour une dis­ tinction de nature avec celle-ci, l'intériorité dont nous parlons étant celle d'une position et d'une fonction spécifiques. Si la tradition hésychaste a su éviter les écueils de maint prophétisme, si elle n'a pratiquement jamais été guettée par l'illuminisme, c'est très pro­ bablement en raison de son christocentrisme, de son sens sacramentel et liturgique 32• Il faudrait parler, une fois de plus, de l'héritage de Maxime le Confesseur dont la Mystagogie associe déj à indissoluble-

32. Notons rapidement, puisque ce n'est pas le lieu de nous y arrêter, l'intérêt que présenterait une étude parallèle des mouvements « spirituels » se succédant en Occident entre le X I 0 et le xv • siècle, et le développement contemporain de la tradition hésychaste en Orient. Les intuitions « pneumatologiques )) que l'on trouve à l'origine de divers courants occidentaux s'engagent très tôt dans la revendication violente d'une réforme ecclésiastique et sociale : on aboutit ainsi à une immanentisation, partant à une sécu­ larisation du sens eschatologique impliqué dans ces mouvements. La spiritualité hésy­ chaste continue, par contre, à approfondir une tradition théologique et à assumer une fonction ecclésiale : sa voie reste celle d 'une intériorisation sacramentelle de l'eschato­ logie. La différence est particulièrement significative avec la doctrine de Joachim de Flore dont le milieu monastique n'était pas sans évoquer celui de l'Athos. Cf., à cet égard, W. BoussET, Beitrage zur Geschichte der Eschatologie, dans « Zeitschrift für Kirchen­ geschichte )), XX (1900) pp. 103- 1 3 1 , 262-290 ; E. BENz, Die Kategorien der religiiisen Geschichtsdeutung Joachims, dans « Zeitschr. für Kircheng. ))1 1 93 1 , pp. 24- 1 1 1 ; In., Eulesia spiritualis. Kirchenidee und Geschichtstheologie der franziskanischen Reformation, Stuttgart, 1 934 ; E. BuoNAIUTI, Gioacchino da Fiore : i tempi, la vita, il messaggio, Rome, 1 93 1 ; (du même, l'introduction et les notes critiques au Tractatus super quatuor evangelia et les Scritti minori) ; H. GRUNDMANN, Studien über Joachim von Floris, Leipzig et Berlin, 1927 ; j . TAu­ DEs, Abendlandische Eschatologie, Berne, 1 947 ; K. LôwiTH, Weltgeschichte und Heilsgeschehen, 2 • éd., Stuttgart, 1 953 ; j. RoHR, Die Prophetie im letzten Jahrhundert vor der Reformation ais Geschichtsquelle und Geschichtsfaktor, dans « Historisches Jahrbuch))1 XIX, Munich, 1 898, pp. 29-56, 423-%6. Le XIX • siècle russe et polonais connalt, à son tour, un messianisme « pneumatolo­ gique)) (S. Krasinsky reprend le thème de l'« Église de Jean )) par opposition à celle de Pierre et de Paul), exprimé souvent en termes de philosophie de l'histoire ou de programme social, auquel succède, avec L. Karsavine un système théologique défini. Dans son article, Uroki otretchennoj very (Les le;ons de la foi répudiée), publié dans « Evrazijsky Vre­ menni k ))1 IV ( 1 925), Berlin, pp. 82- 154, il rend le Filioque responsable de la totalité des divergences entre l'Orient et l'Occident chrétiens, parce que signe d'une « involution pneumatologique )), Cette ligne de pensée a été continuée par VI. Lossky dans ses écrits. Pour la relation entre théologie sacramentaire et théologie spirituelle à l'intérieur de la tradition byzantine et hésychaste, on pourra consulter Mm• LOT-BORODINE, Un mattre de la spiritualité byzantine, Nicolas Cabasilas, Paris, 1958 ; K. KERN, « Homotheon) et ses synonymes dans la littérature byzantine, dans « L' Église et les Églises )), II, Chevetogne, 1954, pp. 15-29.

RYTHMES E T FO NC TIO N DE LA TRADITIO N A THO NI TE

319

ment vie ascétique, contemplation e t liturgie sacramentaire, recti­ fiant ainsi le fragile symbolisme aréopagitique ; il faudrait men­ tionner également Nicolas Cabasilas dont l'œuvre, au siècle de la controverse palamite, représente le complément liturgique et ecclé­ sial de l'hésychasme ; de Macaire de Corinthe et de Nicodème l'Ha­ giorite, rénovateurs dans la seconde moitié du xvm e siècle, de la vie sacramentelle sur la Sainte Montagne et dans l'aire grecque limi­ trophe 33. C'est précisément l'ambiance où devait se produire l'évé­ nement récapitulant de façon remarquable la tradition athonite : l'apparition de la Philocalie. X e siècle : fondation de l'Athos, thèse ; xive siècle : la contro­ verse hésychaste, antithèse ; xvm e siècle : la synthèse philocalique. Nous n'allons certes pas succomber à la facile tentation de dialec­ tiser une vie spirituelle : en dégageant ce rythme ternaire de la tra­ dition athonite, nous voudrions signaler uniquement les étapes d'une progression incontestable et d'un épanouissement dans l'ensemble de la vie ecclésiale. Les promoteurs de cette restauratio philocalica au seuil du x1x e siècle croient à leur entreprise et ont une claire con­ science quant à la portée de leur œuvre. La préface de la Philo­ calie, publiée à Venise en 1 782, préface due à Nicodème, le pro­ clame non sans enthousiasme : « Le livre qui parait, nous dit-il, est le trésor de la sobriété, la sauvegarde de l'intelligence spirituelle, le guide mystique de la prière de l'esprit, le modèle éminent de la vie active » 34• Oui, car en cet instant la tradition athonite pense pouvoir et devoir assumer le temps, se poster dans les zones, de plus

33. A bien des égards, le tournant du xvm • siècle athonite constitue, compte tenu du décalage de temps, le symétrique de celui du xiV• siècle. Si celui-ci, nous venons de le voir, a fait l'objet de maintes études poussées, on ne saurait en dire autant quant à l'autre, dont l'unité de sens et d'action est pourtant remarquable. On trouvera, certes, à son sujet, des articles publiés dans différents dictionnaires et encyclopédies ; sous un titre prometteur (Aux sources des mouvements spirituels de l'Église orthodoxe de Grjce : la renaissance spirituelle du XVIII• sijc/e « Istina », no 1 , 1 960, pp . 95- 1 28), le R.P. M.-J. LE GuiLLOU a rassemblé plusieurs dates et références. Mentionnons cependant les ouvra­ ges indispensables pour une meilleure intelligence des événements de l'époque et de leur signification en ce qui concerne la tradition hésychaste : A. M. jACI� IRSKY, La renaissance byzantino-slave du mysticisme et de la littérature as•étique, Kharkov, 1 905 ; In., Recherches, dans la « Collection de langue et littérature de l'Académie des Sciences de Pétersbourg », tome 79, 1 905 ; Les vies des Pjres ascjtes du XVIII• et du XIX• s. ( 1 2 livres, s.d.), Édition du Monast. S. Pantéleimon. (Tous les trois en russe) . 34. Philocalie, Préface, p. IV, col. 2 .

320

A. SCRIMA

en plus nombreuses, où se fait sentir le besoin impérieux d'une spiri­ tualité vécue à l'intérieur même des métamorphoses du siècle. Si Nicodème l'Hagiorite, en convoquant dans les pages de la Philo­ calie ce véritable « concile des Pères », met à la disposition de l' É glise un instrument à triple portée : méthode d'oraison, livre du Père spirituel, compagnon de route sur les chemins de l'apostolat cha­ rismatique, son destin moderne, s'il nous est permis de parler ainsi, reste associé au nom du staretz Païsié Vélichkovsky ( 1 722- 1 794) . Il incarne le type du Père spirituel pour son temps : né à Poltava, en Ukraine, il accomplit d'abord le traditionnel pèlerinage monastique où les futurs startzy poursuivent en Orient la quête révélatrice du Père spirituel qui leur transmettra le précieux charisme de la pater­ nité 35 ; il accède ensuite à l'Athos d'où, au terme d'un séjour de 1 6 ans, il rentre en Roumanie et devient l'abbé du grand monastère de Néamtzu, en Moldavie. Il veille, à vrai dire, sur un monde mo­ nastique complet de quelque mille cénobites, lauriotes et ermites avec lesquels il accomplit l'œuvre de sa vie. Il y rétablit la règle monastique, corrige l'office, répand la science de la prière du cœur, organise une puissante imprimerie et commence le travail de tra­ duction et de publication des écrits des Pères. C'est là que la Philo­ calie sera traduite en slavon et orientée vers sa destinée russe. Elle paraît à Saint Pétersbourg en 1 793, sous le titre de Dobrotolioubié 3 6, mais, fait encore plus important, sa parution est suivie de l'arrivée en Russie des disciples du fameux staretz. Certes, le Mont Athos

35. Cet itinéraire spirituel, une fois objectivement situé dans les récits hagiographiques orientaux, aiderait à comprendre maints aspects caractéristiques, quoique parfois dé­ concertants, du monachisme oriental : ainsi, par exemple, les fugues successives d'Atha­ nase l'Athonite à la recherche du Maître, et J'épisode de l'habit de son Père Michel Maleïnos, par lui approprié, afin de signifier ainsi la prise en possession de sa part d'hé­ ritage spirituel. (C'est tout une « spiritualité de l'habit » dont on trouve les fondements scripturaires dans la transmission du charisme prophétique d' Élie à Élisée, II Rois, II, 1 2 , et le type monastique traditionnel dans la Vie de S. Antoine) . Quant à Païsié Vé­ lichkovsky, son premier séjour en Roumanie ( 1 742-46) lui permit de rencontrer ses premiers maîtres, les ermites Michail de Traïsteni, Onuphre de Carnul, et surtout Ba­ sile, le staretz de Poiana Marului, qu'il devait retrouver à J'Athos et duquel il reçut l'habit. Sur la vie et la doctrine de Païsié, S. GETVERICOV, Paisié, sa vie, sa doctrine, son influence.. . , Monastère de Néamtzu, 1 943 (en roumain) . 36. En 1877, l'évêque Théophane Govorov en donne une traduction russe, qui connut par la suite plusieurs éditions (la 5 • en 1 9 1 3), publiées sous l'égide du monastère russe de l'Athos.

RYTHMES E T FO NC TIO N DE LA TRADI TIO N A THONITE

321

avait depuis toujours envoyé ses spirituels en fondateurs ou réforma­ teurs aux terres orthodoxes 37, tout comme il avait formé et éduqué ceux qui venaient d 'ailleurs. Cette fois-ci, pourtant, le projet du staretz Païsié et de sa postérité spirituelle centrée en Russie sur le fameux monastère d'Optina, s'avère plus large. Relevons, tout d'a­ bord, ce passage où Païsié situe lui-même, on ne peut plus clairement, sa mission : « Sachez que l'œuvre divine de la sainte prière spiri­ tuelle fut l'occupation constante de nos anciens Pères théophores et que, semblable au soleil, elle a resplendi parmi les moines aussi bien dans de nombreux ermitages que dans les monastères où l'on pratiquait la vie cénobitique, au Mont Sinaï, chez les solitaires de l' Égypte et du désert Nitrique, à Jérusalem et dans les monastères situés aux environs de cette ville, bref dans tout l'Orient, à Constan­ tinople, au Mont Athos, dans les îles de l'archipel et enfin en ces derniers temps, par la grâce du Christ dans la grande Russie » 3 8 • Il admet aussi que la pratique de la prière du cœur peut être re­ commandée aux laïcs, qu'elle ne serait pas incompatible même dans ses formes les plus mystiques, avec la vie dans le monde et une cer­ taine activité culturelle 39• Cependant, ce qui demeure au centre de l'hésychasme païsien, c'est la paternité spirituelle. Son but pro­ fond, c'est de personnaliser la foi, d'assurer la plénitude du mystère du Christ dans chaque âme baptisée en Lui, de marquer, silen­ cieusement, une nouvelle modalité de présence spirituelle dans un monde qui inaugure son angoisse « moderne ». Projet chrétien, s'il en fut, qui rejoint, à un autre palier de l'histoire, les sources de la paradoxe, s'ef­ tradition hésychaste : « hésychaste est celui qui, force de circonscrire l'infini de l'esprit dans la petite demeure de son corps » 40•

ô

37. L'expansion monastique dans l' Église orthodoxe demeure, à partir du

X I ' siècle, relation constante avec l'Athos qui, sans cesse, attire et envoie au loin ses mission­ naires spirituels. Rappelons brièvement ici les nmns d'Antoine, fondateur du mona­ chisme russe, S. Sabba (xn •-xm • siècle) , père du monachisme serbe, S. Nicodème, organisateur du monachisme roumain (xiv • siècle), Maxime le Grec (xvi • siècle) . 38. La doctrine du staretz Paisié sur la prière du cœur, dans CETVERICOV, op. cit., p. 230. 39. In., op. cit., pp. 205-230 ; 300-342, passim. 40. C'est une définition formelle de l'état d'« homme spirituel ». Sans vouloir la faire nécessairement concorder avec son homologue occidental, rappelons la fameuse sentence analysée jadis par le P. Hugo Rahner (Stimmen der Zeit, 1 947, pp. 32 1-337) : Non coerc�ri a maximo, eontineri tamen a minimo divinum est. en

3 22

A. SCRIMA

La spiritualité hésychaste assume, en outre, à cette époque, en la portant à la conscience de ses contemporains, la tension consti­ tutive de l' Église orientale, peut-être devrait-on dire de l' Église tout court. Malgré leur totale fidélité et leur attachement sans équi­ voque aux institutions et formes d' Église, ces spirituels n'espèrent pas le salut par les institutions sociales et n'identifient pas la victoire de l'Agneau avec le concept de civilisation chrétienne. Ils prennent sur eux le côté silence, mystère eschatologique de la vie de l' Église, si bien qu'il leur faut, en quelque sorte, vivre sous le coup d'une rupture des temps historiques. D'ici le thème du pauvre de Dieu et du pèlerin, constitutif de la tradition hésychaste et qui renaît au xrx e siècle 41. Mentionnons enfin une incidence autrement actuelle, datant tou­ jours de ce xrxe siècle en voie d'« hégélianisation rapide », s'il nous est permis de parler ainsi. La tradition hésychaste avait fidèlement perpétué à travers les âges le sens vivant du mystère Père-Fils opposé, mais pour l'éclairer et la résoudre, à la relation maître-esclave. De cette dernière, Hegel et sa postérité philosophique devaient faire un concept-clef pour la réflexion et une idée-force sur le plan de l'action ; le premier était inclus dans l'actualisation conséquente de la théologie du baptême, fondement scripturaire de la spiritualité hésychaste dont la déification est le sommet. Il serait aisé d'en re­ constituer, à coups de citations patristiques et hymnographiques, le trajet depuis ses origines pauliniennes, en passant par les Alexan­ drins et les Sinaïtes, pour arriver à Syméon le Nouveau Théologien, à Grégoire le Sinaïte et à leurs héritiers 42• Au xrx e siècle pourtant, cette notion centrale de toute tradition spirituelle devient l'enjeu d'une crise de l'histoire universelle : l'ami des startzy d'Optina, Dos­ toievsky, dans ses Frères Karamazov, le proclame avec une force où passent des vérités venues d'ailleurs 43• Il y a là comme un combat invisible (autre thème hésychaste) assumé, au point de départ, par

4 1 . Les récits d'un pèlerin russe (trad. française Jean Gauvain, Paris-Neuchâtel, 1 943), publiés à Khazan vers 1 865, proviennent vraisemblablement du Mont Athos. 42. La « filiation dans l'Esprit » constitue l'axe théologique de la spiritualité hésy­ chaste, encore plus nettement mis en lumière après le renouveau philocalique des xvm •­ XIX 0 siècles (cf. S. SYMÉON LE N.T., Sermo, 57, 2 ; GRÉGOIRE LE SINAÏTE, Chapitres sur les commandements et les dogmes) . 43. L e type d e l'homme-révolté, Smerdiakov, l e serf-parricide, es t présenté en con­ traste avec l'enseignement d'Isaac le Syrien sur la filiation spirituelle.

RYTHMES E T FO NC TIO N DE LA TRADI TIO N A THONITE

3 23

le staretz Païsié et ses disciples, le point d'aboutissement se situant au-delà de notre perception actuelle 44• Nous allons conclure ici, sur trois points : 1 °) La fonction première et constante du Mont Athos nous a paru être celle d'une synthèse et d'un rayonnement. Située normale­ ment, d'abord dans l'ordre de la vie spirituelle strictement définie, elle épousa néanmoins, en vertu de la souplesse interne du mona­ chisme oriental, unitaire dans ses formes variables, la vie de l' Église dans son ampleur. Après la multiplication des autocéphalies au sein de la chrétienté orientale surtout, les moines de l'Athos ont exercé dans l' É glise une fonction d'unité et d'universalité 46• 2 °) Outre son apport à des points déterminés de doctrine théo­ logique, c'est en grande partie grâce à la tradition athonite que l' Église d'Orient maintint vivant le sens d'une théologie des réa­ lités prévalant sur la spéculation concernant le conditionnement de la théologie. Une fois de plus, on pourrait prendre comme repère idéal le clivage du xm e siècle : si la théologie occidentale s 'applique, à partir de cette époque-là, à une réflexion sur ses instruments de recherche et d'expression formelles conditionnant son assimilation, préoccupation qui tend à devenir parfois son objet principal, la tradition athonite s'apprête à approfondir et à prolonger l'héritage du premier millénaire. Pour elle, la théologie ce sera toujours l'in­ telligence spirituelle du mystère de Dieu, et les mouvements de re­ nouveau théologique, touchés par la Philocalie, du x1x e et du xxe siècles en Russie et en Roumanie, ne se départiront pas de cet es­ prit, alors même qu'ils s'ouvriront aux problèmes de leur temps. 3 °) Nous touchons ainsi aux limites, si l'on peut dire, de la spiri­ tualité athonite. Limites extérieures (historiques, culturelles, termi­ nologiques) , celles précisément dont dépend actuellement la possibilité de la saisir, de la goûter, de l'assimiler en lui reconnaissant une place

44. Nous avons tenu à toucher à cet aspect de la spiritualité hésychaste pour rappeler la fonction de présence au monde de la tradition athonite, fidèlement assurée au x1x • siècle par une nouvelle génération de Pères « neptiques ». C'est en partie grâce à eux que cette tradition demeure jusqu'à nos jours une réalité v ivante et non pas uniquement un objet d'études historiques. 45. Ils jouissaient, jusqu'au seuil de notre siècle, d'un passe-partout d'office dans l'ensemble de l 'Orthodoxie.

324

A. SCRIMA

à l'intérieur de la tradition universelle de l' Église. En ce sens, elle ne laisse pas d'inviter à une collaboration élargie, à une osmose spiri­ tuelle et théologique : il ne saurait y avoir que le travail en commun, la joie commune, l'effort communément partagé de l'Orient et de l'Occident pour y aboutir de nos jours. Dans son silence, cependant, la spiritualité athonite, où qu'elle ait poussé aujourd'hui, pourrait bien nous déconcerter une fois de plus, nous qui formulons ici ce vœu. Sa fidélité première et dernière ne l'astreint-elle pas à une obligation autrement haute, celle de demeurer un témoignage caché, « ad perpetuam Dei memoriam » 46 , donec veniat ? Ile de - Halki (Istanbul) , 26 :3 1 août 1 963.

46. CASSIEN, Coll. X, ch. X.

XVIII

PAROLE CONCLUSIVE DEL CONVEGNO DI VENEZIA di Sua Eminenza il Cardinale Giovanni URBANI Patriarca di Venezia

' riservato a me l'onore e la gioia di concludere questo congres­ E sa, che rimarrà storico, e nella storia di questa isola della spe­

ranza, e nell' Ordine inclito dei Padri Benedettini, penso anche nella comunità di Monte Athos ; e questo onore io lo sento come un dovere : erede di quel patrimonio sacra che fece grande Venezia nei secoli, sento di dover, verso l'Oriente, continuare l'opera dei miei padri, e se oggi le navi veneziane, le nostre galee, non solcano i mari d'Oriente per i commerci, rimane grande nella storia di Venezia, e quindi del nostro tempo, questa missione, di essere una porta spalancata ai fratelli d'Oriente, di costituire un arca fra i fratelli d'Oriente e i fratelli d'Occidente, perché s'avveri la parola di Cristo, che suggellava la stupenda commemorazione fatta questa mattina, ut sint unum, che tutti i fratelli in Cristo siano uno. E a questo impegno, mi è grata il dirlo, i nostri teologi veneti stanno già lavorando ; sono armai tre anni che professori dei nostri studi teologici del Veneto consacrano un periodo delle lora vacanze allo studio delle Chiese orientali ; io spero che presto potranno essere portati anche a conoscenza di un più vasto pubblico i risul­ tati di questi studi, e quando, poco fa, sentivo come speranza e desiderio che continuassero questi incontri, io faccio mio questo desiderio e questa speranza, e spero proprio che quanta abbiamo qui iniziato passa e debba continuare, in quello spirito di frater­ nità cristiana che in questi giorni ha fatto sentire, a tutti voi che siete qui riuniti, come molto, molto, è quello che ci unisce : e certa­ mente questo molto, se saremo umili, se sarema pazienti, se sarema fiduciosi, se ci ameremo veramente in Cristo, ci permetterà di superare anche tutto quello che ancora ci dovesse dividere. È' stato

326

CARDINALE G . URBA N!

fatto, con molto garbo, da chi mi ha ceduto amabilmente la presi­ denza poco fa : ma è mio dovere unirmi ai ringraziamenti che sono stati rivolti, e ai buoni Benedettini di Chevetogne, e ai nostri Bene­ dettini di S. Giorgio, e alla Fondazione S. Giorgio, e lasciatemi aggiungere, anche a tutti voi, fratelli in Cristo che siete qui con­ venuti portati dal desiderio di conoscere : conoscere è il principio, è il termine dell' amore, non ci si pua amare se prima non ci si conosce, e quando si dice l'ultima parola dell' amore è perché ci si è conosciuti, cosi che si è avverata la parola di Cristo, « come Tu Padre in me e io in Te, cosi essi in noi, consumati nell'unità ». Voi avete lavorato in questi giorni, e se io volessi raccogliere il vostro lavoro in una sola frase, direi che voi avete seminato ; in questa dolce isola verde, in questo autunno carezzevole, forse anche un po' capriccioso, e forse anche in questo vi è un'indica ­ zione di provvidenza, dopo i giorni pesanti di ieri e dell' altro ieri, accompagnati da scrosci di pioggia, la stupenda giornata di oggi è quasi augurio che si avveri anche per noi la parola della sapienza antica, « andavano e seminavano nel pianto, tornarono a mietere nella gioia ». Venga presto il giorno della mietitura e sarà gioia grande nei nostri cuori. È' stata una seminagione fedele (ci è stato ricordato anche stamane) una seminagione fedele alle indicazioni di Papa Giovanni, che noi abbiamo risentito con commozione nel cuore nelle parole di Papa Paolo VI all' Abbazia di Grotta­ ferrata, in un discorso che credo abbia profondamente commosso tutti coloro che, da tempo, pregano e sperano nella unità dei fra­ telli in Cristo. Seminare, seminare abbiamo detto, con attesa fiduciosa, e mi pare che questo seme si esprima innanzi tutto come una testimonianza : il Monte Athos, con la sua storia millenaria, con i suoi periodi di gloria e i periodi di ombra, il Monte Athos, con quella visione storica che ci è stata questa mattina con tanta schiettezza ma anche con tanto calore di fede e di speranza ricor­ dato, il Monte Athos è una testimonianza stupenda, di storia reli­ giosa, di arte cristiana, di poesia ; e non potrebbe essere altrimenti, nella terra di Grecia. Ma soprattutto è una testimonianza di spiritualità. E pareva a me stamane, ascoltando le parole tanto sagge della relazione, pareva a me che ritornasse un testo di Paolo, nella prima ai Corinzi, là dove ricorda il miracolo antico, quando al popolo di Dio, errante nel deserto, assetato, Mosè batté la rupe e l'acqua sgorgà ; commenta Paolo, vedendo in quel fatto antico il mistero del futuro, « petra erat Christus ». Bene, mi pare che

PAROLE CO NCLUSIVE DEL CO NVEGNO DI VENEZ/A

327

su questo Monte Athos, questo immenso blocco di pietra che si estende nel mare a sfidare le burrasche dei secoli, ci sia Cristo e che da quella roccia scenda questa spiritualità che da un millennio alimenta le anime assetate di Dio, assetate di virtù, assetate di ascesa, onde noi ci siamo accostati, in questo congresso, a questo monte santo, ed abbiamo anche noi domandato, facendo giumella con le mani, di poter bere, perché sappiamo che questa è acqua che scende da Lui, da Cristo , di bere quell' acqua che sale, come fontana perenne, alla vita eterna. San Benedetto - e siamo in atmosfera benedettina, - chiama la vita monastica, e quindi l'ideale monastico di cui in questo convegno tanto è stato ra­ gionato, « dominici schola servitii », la scuola del servizio al Signore ; ebbene, quali lezioni ci lascia questo congresso ? Pur­ troppo, se questa è stata una scuola, io sono stato il più negligente degli scolari. Perché, proprio per carpire la firma, son venuto all' ultima lezione. Diro, a mia giustificazione, che ha un signi­ ficato anche di provvidenza, che non sono potuto venire prima, non solo per imp egni pastorali che urgono nella mia vita, ma non sono potuto venir pri ma, perché quando voi cominciavate il grosso congresso, anch'io ne cominciavo uno a Trento ; un congresso internazionale di studi storici, che si riallacciano a quel grande Concilia di cui ricorre il quarto centenario, un congresso dove i fratelli separati erano accanto a noi, dove noi cercammo quella unione che dal la verità sale alla giustizia e all'amore, come qui voi avete cerc ato nella verità la giustizia e l'amore. Ero quindi spiritualmente presente ; devo dirvi poi che devo alla cortesia di Padre Lustrissimi che mi ha aggiornato, e ho seguito con molto interesse ; e per non essere proprio uno scolaro negligente fino in fondo, stanotte ho dedicato alcune ore a scorrere, non solo la vita del nostro caro S . Atanasio, ma anche il bel volu me che l'Abbazia di Chevetogne ha preparato per questa circostanza. E quanti bei pensieri mi sono fioriti nell'animo ! Ve ne dico qualcuno, e ri­ manga come ricardo, e se volete anche come modestissimo contri­ buto a questa fraterna e cristiana riunione. Mi pare che tutti noi impariamo da questi monaci, dalla vita monastica, dall' ideale monastico, l'amore alla solitudine ; notate bene, dico solitudine non isolamento, che è ben diversa la cosa. Il monda d'oggi, è stato detto, è un mondo dilacerato dall'egoismo e dalla noia ; è un mondo stanco, e sembra che nello sforzo delle conquiste scienti­ fiche, il mondo non abbia più cap acità di risorse spirituali. Si è

328

CARDINALE G. URBA N!

detto anche che il mondo di oggi, allargandosi e restringendosi insieme, diventa un mondo corale perchè ormai tutto sta diven­ tando comune. Ebbene, il mondo di oggi nasconde un grande pericolo, ed è il pericolo di non saper più capire la solitudine, la solitudine che non è, lo ripeto, isolamento : l'isolamento è proprio dei superbi e degli egoisti ; e non è neanche narcisismo quel ripie­ garsi sopra sé stessi, magari alla moda di Sartre, quel tormentare sé stessi, in fondo per accarezzare sé stessi. E la forma più para­ dossale e più disumana di accarezzare sé stessi è quella di tormen­ tarsi. Ma una parola è risuonata qui, proprio all' inizio, la parola di un maestro, cui va in questo momento tutto il nostro affetto e il nostro augurio, e che noi vorre mmo vedere qui accanto a noi ; vedremmo forse spuntare da quei suoi occhi, cosi tersi e chiari più del cristallo che aiuta la sua vista, vedremmo sgorgare le lacrime. Vi diceva Carnelutti nel suo saluto, la parola di Agostino, in te ipsum redi : ecco la solitudine. La solitudine vuol dire proprio questo : non è né vuol essere egoismo né disprezzo degli altri, ma un rientrare in sé stessi, per svuotare sé stessi. Oh la dottrina di Giovanni Della Croce come ritorna qui bella ; per svuotare sé stessi, di tutto quello che di brutto, di cattivo, di marcio, di pas­ sionale, di indegno insomma, della hestia che abbiamo tutti, sa­ p ete, dentro di noi, perchè lddio ci riempi di sé stesso. Rientrare in sé per svuotare sé stessi e per trovarvi Dio, secondo la parola di Agostino che continua quella che vi è stata citata, « Signore, ch'io conosca me per disprezzarmi, che conosca Te per amarti » . Ecco la solitudine. Il monaco cerca la solitudine, non per dis­ prezzo ai suoi fratelli, né per l'egoismo delle sue comodità, ma cerca la solitudine perchè vuole trovare Dio e nella luce di Dio vedere tutti i fratelli, e saperli amare bene : i fratelli che sono vicini a lui nel cenobio, che sono vicini a lui nella casetta eremitica, i fratelli che sono lontani, i fratelli che sono entrati nel mistero dell'al di là, tutti nella luce di Dio. Una seconda lezione mi sembra che ci venga dai Monte Athos, ed è il gusto del silenzio. Anche qui, come bene si diceva questa mattina, dallo studio particolare del monachesimo del Monte Athos si passa al monachesimo in genere, si passa all'ideale della vita monastica. Ebbene, certa­ mente, vi sono i voti della vita comune, vi è lo studio, la cultura, la legge divina, ma mi pare che sia una caratteristica proprio questo : il gusto del silenzio. Purtroppo noi viviamo in un mondo che ha perduto il senso del silenzio ; e anche Venezia che è la città

PAROLE CO NCLUSIVE DEL CO NVEGNO DI VENEZIA

329

del silenzio, viene disturbata, la sera, girando le manopole della radio e della televisione. Il silenzio : sembra proprio che il mondo di oggi abbia condannato il silenzio. Quando noi assistiamo a questa realtà, che i mezzi della tecnica moderna, quelli che ci danno un senso di ebbrezza e che ci permettono di vincere lo spazio e in un certo senso il tempo, passano sul nostro capo con un rumore assordante ; e quando l'uomo non è più capace di incatenare le forze della natura, avviene una esplosione. Ma c'è il rimedio : il gusto del silenzio, che non è il nulla (anche qui ci vorrebbe il nostro Carnelutti) , che non è il nulla. E a farci capire che non è il nulla, mi pare venga una parola dello Spirito Santo : spiritus Domini replevit orbem terrarum, lo Spirito di Dio riempie tutto, e dà a tutto una sua voce, un suo timbro ; non solo il silenzio è la pausa fra due parole, ma se noi facciamo silenzio, sentiamo la Parola, il Verbo di Dio, la Parola di Dio. E in questa parola di Dio, noi vediamo riflesse, non tanto le parole degli uomini che sono un suono che presto si disperde, ma le realtà, quelle realtà che noi appena appena sappiamo intravvedere nella vita dell'uomo. Il silenzio, che non è dispetto - c' è anche il silenzio del dispetto - che non è il silenzio dell' orgoglio di chi non si degna di parlare con gli altri, che non è il silenzio dello scimunito, ma il silenzio dell'adora­ tore, tibi silentium laus. Innanzi al sole che sorge sul nostro mare, innanzi allo spettacolo del sole che muore sulle nostre montagne, innanzi al cielo stellato - e quante volte io penso, in questo mil­ lennio, i monaci del Monte Athos l'avranno sentito, questo silen­ zio - muore sul labbro persino la preghiera. Perché tibi silentium laus, è il silenzio che diventa preghiera, che diventa contempla­ zione, che diventa adorazione, e che insegna - ed è la terza le­ zione - l'impegno della preghiera. Preghiera non solo personale, la contemplazione, ma l'impegno della preghiera corale, l'opus Dei, direbbero qui i nostri buoni Padri Benedettini ; e come sono stato felice quando poco fa, nella relazione, ho sentito fare proprio il pane­ girico della preghiera liturgica sul Monte Athos, e ricordare come un prezioso tesoro che passa e si tramanda di età in età nelle chiese ortodosse, la liturgia, la preghiera corale. Vedete, dicevo in prin­ cipio, che il mondo di oggi è un mondo corale ; ma è un mondo stonato : si, è vero, tutti cantano, ma gli urlatori del giorno d'oggi ! E se andate più in là degli urlatori, poveri ragazzi che cercano di guadagnarsi il pane, andate a guardare la condizione storica, la condizione sociale, le condizioni politiche di questo mondo, sareste

330

CARDINALE G. URBA N!

tentati di dire : ma questo si, si è un caro, ma quante stonature in questo cora ! Ebbene, la preghiera liturgica è veramente la preghiera corale, dave all' accento d'ognuno risponde l'accento di Cristo, e la preghiera della vecchiarella si confonde con la preghiera del teologo, in Cristo, e la preghiera dell'uomo d'affari si confonde con la preghiera del mistico, in Cristo, e la preghiera del peccatore si confonde con la preghiera del giusto, in Cristo. Oh cari monaci del Monte Athos, oh cari monaci Benedettini, oh voi tutti che avete lasciato il monda per poter pregare più di noi, meglio di noi, ma insieme con noi, quanta vi siamo grati, quanta vi siamo grati ! E un augurio sia lecito anche a me : il Santo Padre ha voluto ricordare questa sua spirituale partecipazione con la sua bendizione, con il dona di una medaglia, e con quella Icone che rimarrà, proprio a ricordare a tutti che bisogna ritornare alla Fondazione Cini, che bisogna ritornare a quest'isola della speranza. Ma lasciate che il mio augurio lo veda proprio qui nel petto, sul cuore di questo Eccellentissimo che mi sta accanto : la Madonna. Non la chiamiamo forse spes nostra, la nostra speranza, la Madonna : in quest'isola della speranza l' augurio ch'io lascio a voi non puo essere che l' augurio di Maria, speranza nostra. Leggendo stanotte quel libro, ho letto in modo particolare - quello si l'ho letto più attentamente - il messaggio della Santa Montagna al monda d'oggi del dottore Konstantopoulos : ebbene, egli conclude quel sua intervento con queste parole : « uomini d'oggi, ritornate alla semplicità antica >> . E a me pare che proprio questo ci richiami alla Madonna : non ha detto forse il Signore « se non diventerete come i bambini, non entrerete nel regna dei cieli ». 1 bambini : sono fratelli, malte volte, sono i figli dello stesso cuore, hanna lo stesso sangue, eppure non è mica che vadano sempre d'accorda ; qualche volta bisticciano fra di lora, quando son piccoli, e quando son grandi poi... Ebbene chi li mette d'accorda ? La mamma, la mamma li mette d'accorda. Forse facendo dei grandi ragiona­ menti, forse facendo delle elucubrazioni ? No, la mamma li mette d'accorda prima di tutto con la sua pazienza, poi con la sua fi­ ducia, infine con la carezza della sua bontà. E cco l' augurio : che la M adonna, cui noi tanta vogliamo bene, che la Madonna, che si trova non solo in agni chiesa e in agni comunità, ma direi ad agni balzo del Monte Athos, la Madonna che tutti portiamo nel cuore, la Madonna che specialmente nella Chiesa orientale ris­ plende proprio sul cuore di colora che sono i maestri, i pastori,

PAROLE CO NCLUSIVE DEL CO NVEGNO DI VENEZ/A

331

i padri, l a Madonna compia lei, questo miracolo ; e come tutti ci ebbe nel sua cuore là sotta la Croce, cosl. ci riporti tutti nel sua cuore affinché, essendo nel cuore di Lei, ritorniamo tutti ad essere uno nel cuore di Cristo. Scusandomi di queste cosl modeste conclusioni, non saprei suggellarle se non invitandovi tutti ad una preghiera antica, antica, prima che fossero le comunità del Monte Athos, prima ancora che Benedetto andasse su verso Montecassino, verso Subiaco, prima ancora che lasciassero il monda, stomacati del monda, i monaci che andavano nella Tebaide, pro­ prio, quando ancora palpitava, si puà dire, il cuore di Cristo in colora che l' avevano vista, ecco, nella Chiesa si pregava cosl. : « Come gli dementi di questo pane - ed era la liturgia nel mo­ mento più solenne - come gli dementi di questo pane, sparsi sulle montagne, furono raccolti per divenire un sol tutto, cosl. sia raccolta la Tua Chiesa, dalla estremità della terra nel Tua Regna, perchè a Te, o Signore, la gloria e la potenza per Gesù Cristo nei secoli. Sei Tu, Signore omnipotente, che hai creato l'universo per la gloria del Tua nome, sei Tu che hai data agli uomini cibo e bevanda, perchè ne godano e te ne rendano grazie ; ma a noi hai data un cibo e una bevanda spirituale e la vita eterna. Grazie a Te, gloria a Te nei secoli ; ricordati di liberare la Tua Chiesa da agni male e di renderla perfetta nel Tua amore ; raccoglila, la Tua Chiesa dai quattro venti, questa Chiesa santificata nel regna Tua, perchè a Te è la potenza e la gloria nei secoli, venga la Tua grazia e passi pure questo monda. Amen.

XIX

SAVANTS REÇUS

À LA BIBLIOTHÈQUE DES MANUSCRITS DE LA GRANDE LAVRA (1897 -1961) * par

XI. 1897 1 6 .XI . >> » 28.XI. IV. 1 898 1 9.VI I . 1 899 VI I I . » 16.XII. » IV. 1 902 » VI . 7 . I X. » » l 8.1X. LVI I . 1 903 28.VII . » » 22. 1X. 9.VI I I . l 904 6.VI I . 1 905 20. 1V. 1 906 -

le

Géron PANTÉLÉIMON LAVRIOTIS

Eduard Freiherr von der Goltz (Berlin) . Georg Wobbermin. Rudolf Knopf. Gabriel Millet et Jules Ronsin, peintre. Kirsopp Lake (Oxford) . Alexej A. Dmitrievskij (Kiev) . Alfred Schmitt (Berlin) et S. V. Kougéas. Caspar René Gregory (Leipzig) . Kirsopp Lake. Heinrich Gelzer (]ena) . Vladimir N. Benesevic (St-Pétersbourg, Académie Imp. ) . Euth. Diakovskij (Kiev, Séminaire ecclésiastique) . Vasileios Antoniadis (Chalki) . Dragutin N. Anastasijevié, étudiant à Munich. 1. Karabinov (St-Pétersbourg, Académie ecclésiastique) . Kirsopp Lake. Paul Marc et Franz Marc {Munich) .

( * ) Cette liste nous a été envoyée en grec par le Géron Pantéléimon (Ntavos) La­ vriotis, bibliothécaire de la Grande Lavra Hagiorite, en avril 1 962. La plupart des noms des savants non grecs étaient écrits en grec (p.ex. Aovflo{lî"oç Meey ti pour « Louis Bréhien> ) . Nous avons traduit la liste et omis quelques noms moins connus ainsi que les indications anonymes, comme : « 1 930 'lovJ.. w ç : Elç PovpJivoç Ka01]y1)­ n]ç. 1 957 'A:nelJ.. . 23 : Llvo Teef!avol, 6 ûç 'laTeoç :naOoJ..6y oç l" BeeoJ..tvov », dont le R.P. n'avait pas pu lire les noms. Même incomplète, cette liste ne manque pas d'in­ térêt et nous remercions vivement le R.P. Pantéléimon pour sa peine et pour sa colla­ boration aux volumes dédiés au Millénaire de son vénérable Monastère. ( Note de l' Éd.)

334

G. PA NTÉLÉIMON LA VRIO TIS

22.VI.

» »

19.1X. 1 5 . 111. 2 0.1X. IX. 2 .VI . 4.VI . 30.VI I . 6.X. X. 9.IX. l l .IV. l l .VI I .

1 909 1915 1 92 1 1 930 193 1 » >>

» »

1 932 1 933 »

6.VI I I . » 27.VI I I . » » 2 l .X. 1 9. IV. 1 934 » 20. 1V. 1 935 1 8.V. 2.VI I . » 24.VI I. » 1 3.VI I I . » 1 2 . IX. » X. » 5.VI I . » 2 5.VI I . 1 936 5-8.X. » 2-5 . 1 1 1 . 1 93 7 » 3.V. 2 l .V I I . » 30.VI I I . » l O. I X . » 1 938 20. 1 1 . » 26. 1 1 . 1 5- 1 7.V » 1 0- 1 4.VI I . » 26.VI I I . » 30.X. » 2 1 -2 3 . X I I . » 24.VI . 1 939 1 2.VII. » 30.VI I I . » 1 2.VI I . 1 94 1 2 3 .V. 1 947 8.VI I I . l 949 29. I I I . 1 950

- Ant. Preobraz enskij (St-Pétersbourg) . - P. A. Lavrov. - Martin Sprengling (Chicago) . - Métropolite Sophronios Léontopoleos. - Robert P. Blake (Harvard) . - Gabriel Millet et Louis BréhieT. - Antonios Sigalas (Salonique) . - Charitonidis (Salonique) . - Kirsopp Lake (Harvard) . - Christos Metallidis. - Carsten H oeg (Copenhagen) . - P. Chrysostomus Baur O. S.B. (Seckau) . - Marcu Beza (consul roumain à Londres) . - Higoumène Isidoro (Croce) et P. Lorenzo Tardo (Grotta­ ferrata) . - Kirsopp Lake. - Friedrich Benz (Halle) . - Paul Lemerle (Institut français, Athènes) . - Vasile Grecu (Cernâuti) . - Arthur W. Hill (botaniste) . - D. Evangelidis (Salonique) . - Elpidio Mioni (Padoue) . - Archim. Evangelos Antoniadis (Athènes) . - Gheorghe D. Tsioran (Cioran) (Bucarest) . - Silvio Giuseppe Mercati (Rome) . - Kurt Weitzmann ; Anatole de Meibohm (Prague) . - Emmanouil Tsoustakis (Salonique) . - Stilpon Kyriakidis (Salonique) . - K. Weitzmann et A. de Meibohm. - Stéphane Binon (Athènes) . - David Wallace (Oxford) . - Andreas Phytrakis (Athènes) . Pavlos Kyriazis. - Stilpon Kyriakidis. - Walther Eltester (Berlin) e t Konst. Kallinikos. - A. Wolfmaier (Freiburg i.B. ) . - Stéphane Binon. - Emmanouil Pantelakis. - L. Iasonidis. - Konstantinos Karampelas. - Louïzos Louïzidis (Athènes) . - Henri Grégoire (Bruxelles) . - A. Petros Pampazis (Athènes) ; Louis Delatte (Liége) . - Ioannis Papadopoulos. - Franz Dôlger (Munich) . - Sokratis lordanidis . - Emmanuel Amand de Mendieta. - Jacques Bompaire (Athènes) . -

SA VANTS REÇUS À LA GRANDE LA VRA 27.VI I . » 1 7. IX. » 4.IX. 1 95 1 1 7.X. » 16.VI. >> 5.VI I I . l 952 » 29.X. 25. 1 1 1 . 1953 1 7 . IV. » 1 5 .VII . >> 2 3.VI I I . » 25. IV. 1 954 » 20.VI . » 25.VI. VII. » l 8.VI I . » 1 3 .IX. » 1 5.VI. 1 955 6-B.VI I I . » 16.VIII. » » 1 7.1X. 24-2 7.IX. » 24-28. IX. » 1 5 - 1 7.VI . 1 956 2 .VI I . » 8.VI I . » 1 4.VI I . » 18-20.VI I . » l O.VI I I . » 17.IX. » 24. IV. 1 957 » 20-25 .V. » 8.VI . 23-25.VI. LVI I.

» »

7 - 1 2 .VI I . » 1 6-1 7.VI I I . » 2 1 -29.V. 1 958 » 26.VI. l l .VI I . » LVI I I . » 29.VIII. » 1 5 . IV. 1 959 LVI I . » 1 2- 1 5.VII. »

335

- Nikolaos Tomadakis (Athènes) . - Boris Bobrinskij (Paris) . - Kurt Weitzmann (Princeton) . - Marcel Richard (Paris) . - Stig Rudberg (Uppsala) . - Rev. Morton Smith (USA) . - Jacques Lacarrière. - Ernest Saunders (Evanston, Ill. ) . - Oliver Strunk (Princeton) . - Marcel Richard ; Grigorios Novak A.A. (Ath ènes) . - Nikolaos Kakoulidis. - Emm. G. Protopsaltis (Athènes) . - G. P . Kournoutos (Athènes) . - Horace G. Lunt (Harvard) . - Stilpon Kyriakidis et Charalampos Frankistas (Salonique) . - Charles W. Whittaker (Southampton) . - 1. Georgakopoulos. - S tylianos G. Kapsomenos, Agapitos G. Tsopanakis et Linos N. Politis (Salonique) . - Oliver Strunk (Princeton) . - Thomas Niggl O.S.B. (Ettal) . - Jean Kirchmeyer S . I . - J. Darrouzès et Antoine Wenger A.A. (Paris) . - Ioannis Ph. Koukoulès et Marcel Richard (Paris) . - Bertrand Bouvier (Genève) . - Joseph Croquison O. S.B. (St-André-lez-Bruges) . - Ioannis Mamalakis (Athonias) . - Lazaros Psaltopoulos. - Vasileios Laourdas et Georgios Theocharidis (Salonique) . - Stergios Sakkos (Salonique) . - Jean Meyendorff (Paris) . - Karl Eller. - Jacques Bompaire et André Guillou. - Chrysostomus Dahm et Bernhard Ludger O. S.B. (Maria Laach) ; Stéphane Repo (Finlande) . - Linos N. Politis (Salonique) . - Joseph Croquison O.S.B. ; Apostolos Vakalopoulos, Stephanos Papadopoulos, Stergios Sakkos (Salonique) . - Marcel Richard et Radoslav Kati6é. Georgios Galavaris (Princeton) . - André Guillou et Lazaros Psaltopoulos. - Linos N. Politis. - Evangelos Theodorou. - Gheorghe Moisescu (Bucarest) . - Jean Meyendorff (Paris) . - Schmidt-Jorg (Bonn) . - Panagiotis K. Christou (Salonique) . - Marcel Richard (Paris) . -

336 LVI I I . >> 1 7. X . » 26.X. » S. VI. 1 960 6.VI. » l l .IX. » 14-1 7.IX. » 2 l . IV. 1 96 1 » 1 4.V. 4.VI I . » 2 0.VII. » 25.VII. » » 9.IX.

G. PA NTÉLÉIMO N LA VRIO TIS - Grigore Nandri� (Londres) . Lazaros Psaltopoulos. Emmanuel Amand de Mendieta. - Ioannis Karagiannopoulos (Athènes) . Stergios Sakkos (Salonique) . - Stéphane De Vos O.S.B. ( Chevetogne) . - Julien Leroy O. S.B. (En-Calcat) . - Ioannis M. Fountoulis (Salonique) . - Richard Burgi (New Haven, Conn. ) . - Antonios-Aim. Tachiaos (Salonique) . Ioannis P. Tsiknopoulos (Morphou, Chypre) . - Stamatios Karatzas (Hamburg) . - Timothy Ware (Angleterre) . -

-

-

-

xx

BIBLIOGRAPHIE DE LA SAINTE MONTAGNE DE L'ATHOS par Irénée D oENS Chevetogne

INTRODUCTION

essai de bibliographie générale de la Sainte Montagne AUCUN n'a été tenté jusqu'ici. Les bibliographies existantes, soit séparées

soit parues à la suite de livres ou d'articles (Langlois, Korolevskij, Kourilas, Amand de Mendieta, Dolger, Bé'YJç, Mavovaa"aç, ' etc. ) , n'ont tenu compte que d'une partie restreinte d e l a littérature athonite et n'ont guère renseigné sur ce qui avait été publié sur le Mont Athos dans les langues slaves et en roumain. Il suffit de jeter un coup d'œil sur la bibliographie présente pour constater que l'intérêt porté par ces peuples à la Sainte Montagne a été considérable. Les liens spirituels qui ont uni les peuples h éritiers de l'empire byzantin et leurs princes si généreux à la « Citadelle de l'Ortho­ doxie » et au « Kliros terrestre de la Theotokos )) semblaient indes­ tructibles et paraissent aujourd'hui encore devoir surmonter toutes les vicissitudes politiques. Les occupations étrangères (ottomane et allemande) ont respecté sa situation privilégiée et unique au monde. Là, par un renoncement radical, le chrétien pouvait et peut encore pratiquer toutes les formes de l'ascèse. On peut voir, dans cette bibliographie, un témoignage de la propension bien connue des Russes pour les pèlerinages aux Lieux­ Saints. Constantinople et l'Athos formaient des étapes importan­ tes sur la route maritime vers la Palestine. Les principaux éta­ blissements russes athonites avaient construits des podvoriés ou hô­ telleries (procures) très vastes aux escales principales d'Odessa et d'Istanbul-Galata, et à Saint-Pantéléimon même, pour l'héberge-

338

1. DOENS

ment des nombreux pèlerins. Des services réguliers de bateaux reliaient Odessa à l'Athos et à Jaffa. La révolution soviétique a marqué un arrêt très net pour tout ce mouvement. Les Russes de l'émigration continuèrent la tradition dans la mesure de leurs faibles moyens et furent invités souvent à soutenir leurs moines hagio­ rites, dont le nombre n'a fait que décroître depuis plus de cin­ quante ans. Il est symptomatique et triste à la fois de devoir consta­ ter que le livre probablement unique paru en Russie soviétique sur la Sainte Montagne a été un livre antireligieux sous le titre « Fabri­ que de saints ou la Sainte Montagne de l'Athos » (n ° 1 5 1 5 ) , publié à Moscou en 1 924. Depuis lors, pendant une trentaine d'années, l'« Athos russe )) ne semble guère exister pour les Soviets. Cet intérêt a repris vie surtout depuis 1 954. En 1 964 un effort fut fait de la part de l'URSS pour obtenir l'admission au Rossikon de 1 8 moines o u novices originaires d e c e pays (cf. Irénikon, 1 96 1 , p . 349 et 1 964, p. 255 s.) . Le danger du panslavisme, spectre qui semble avoir plané sur la Sainte Montagne pendant plus d'un demi-siècle, paraît bien définitivement écarté. Dans la partie slave de la bibliographie, la contribution russe est de loin la plus importante. A côté de cela, l'« Athos russe )) a répandu en Russie et parmi les pèlerins, en plus de deux revues d'édification spirituelle (n °8 469 s. et 1 1 50) , toute une littérature du même genre, basée sur la spiritualité monastique traditionnelle ou dirigée contre le raskol et les sectes russes, ou contre l'« ounia )). L'attention des Serbes s'est presque entièrement dirigée vers leur monastère national de Chilandar, vers ses deux fondateurs, les saints Sava et Syméon et vers ses trésors artistiques et littéraires. Les Bulgares doivent beaucoup aux initiatives de quelques moines de leur monastère Zographou et son état très précaire n'est pas un des moindres soucis des chefs de l' É glise bulgare. Cela vaut aussi pour les établissements roumains dispersés sur la Sainte Montagne, dont le principal est la skite Prodromul, qui n'a jamais réussi à devenir une « moni )) souveraine, bien que les hospodars roumains aient été pendant des siècles parmi les princi­ paux bienfaiteurs de beaucoup de monastères athonites. Nul peuple ne doit autant à ses moines hagiorites au point de vue spirituel que la nation géorgienne. L'activité traductrice des moines d'Iviron, surtout pendant le premier siècle de son exis­ tence, a été considérable. Durant plus de trois siècles et demi, ils se sont maintenus à la tête de leur monastère. Un essai de le ré-

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS

339

occuper, tenté à partir de 1 868 avec l'aide russe, a finalement échoué. Aujourd'hui ils sont absents de la Sainte Montagne. Les liens intimes et stables qui ont lié la Sainte Montagne à Constantinople et à la Grèce n'ont pas besoin d'être démontrés. La partie grecque de la bibliographie a été donnée à part. D'ac­ cord avec les trois Révérends Pères É pitropes Lavriotes Veniamin, le Géron Hierotheos et le Proïgoumenos Kallistratos (lettre du 15 mars 1 963) , elle a été dédiée à tous les moines passés et présents de la Grande Lavra de Saint Athanase. Parmi les noms des Hagio­ rites, ce sont ceux des Lavriotes que l'on y rencontre le plus sou­ vent et parmi eux c'est le métropolite Evlogios Kourilas de Korytsa en Albanie ( 1 93 7- 1 939, entré à Lavra en 1 898, retiré à Athènes et décédé à Stratoniki le 2 1 avril l 96 1 ) qui y occupe la première place, tant par la qualité que par le nombre de ses écrits concernant l'Athos. Relativement peu de livres grecs ont été édités sur la Sainte Mon­ tagne elle-même. La petite revue << "Ayto ç IlavÀo ç ,) o Eneono-rap.l-rnç publiée par les soins de feu l'higoumène Seraphim d'Hagiou Pavlou, n'a eu qu'une existence éphémère ( 1 950- 1 959) . A l"A ytoeem x� BtPÀto O�xrJ, commencée en octobre 1 936 par le lavriote Spyridon Kampanaos et M. Sotirios Schoinas, ont toujours collaboré beau­ coup d'hagiorites. De tendances paléoïmerologites, elle reflète sans doute l'opinion d'une bonne partie des athonites. On en a signalé quelques articles qui peuvent avoir un certain intérêt historique. Une nouvelle revue bimensuelle, '0 oqw ç Feny6(!toç, a com­ mencé de paraître en 1 964 sous la direction du kathigoumène Vis­ sarion de Grigoriou. Notons ici l'article 1 80 du Katastatikos Chartis de 1 924-26 : « Seule la Hiera Koinotis possède le droit absolu de la fondation d'une imprimerie sur la Sainte Montagne ». Ainsi on trouve dans cette bibliographie hagiorite un reflet d'un aspect important de l'histoire nationale ecclésiastique des peu­ ples grec, géorgien, slaves et roumain, concentrée sur un point de rencontres multiples et d'interactions durables, parfois aussi de frictions inévitables. Elle nous rappelle aussi que nombre de pro­ blèmes ont agité, parfois gravement troublé, la quiétude monas­ tique proverbiale de la Sainte Montagne. Après la querelle fort ancienne autour de l'hésychasme, on peut mentionner celle des kollyvades et de la communion fréquente ; elle fut suivie d'une double insurrection contre la domination turque, de l'expansion russe progressive, des discussions au sujet des monastères dédiés aux Lieux-Saints (en Roumanie et en Russie) et expropriés par les

340

1. DOENS

gouvernements, de l'hérésie des onomatolâtres, de la question de l'internationalisation soulevée après l'occupation grecque. Enfin le problème toujours pendant des kelliotes et des zélotes, celui de la raréfaction des vocations monastiques et de l'admission des sujets non grecs, et la question de la modernisation de l'Athos, tout cela trouve un écho dans la littérature athonite récente. L'intérêt des archéologues et des savants est constamment suscité par la pré­ sence à l'Athos d'un nombre considérable de manuscrits, de di­ plômes précieux et d'œuvres d'art très diverses. Ces trésors ont attiré bien des missions scientifiques. Comme il était naturel, la description des manuscrits grecs a été surtout l'œu­ vre de savants hellènes assistés en cela par des moines des monas­ tères respectifs. Les nombreux diplômes publiés par eux se trouvent souvent très éparpillés. La publication systématique des Actes de l'A­ thos inaugurée en 1 903 par le Vizantijskij Vremennik fut le fruit d'une collaboration franco-russe. Elle fut reprise ou continuée surtout par des étrangers (français, allemands, roumains et yougoslaves) . L'historien se souviendra aussi du fait que les légendes pieuses tien­ nent une part importante dans la vie quotidienne et religieuse des hagiorites. Quant aux personnalités athonites connues dans l'histoire nationa­ le ou littéraire des différents pays, on a essayé d' indiquer surtout la bibliographie qui peut avoir une certaine importance pour l'his­ toire de l'Athos et de son rayonnement. La bibliographie signale une longue série de relations plus ou moins étendues des pèlerinages ou voyages et séjours faits à la Sainte Montagne. Il y a presque un siècle, Victor Langlois avait dressé une liste de voyageurs occidentaux, russes, serbes et géor­ giens (n° 9 1 8, pp. 1 09- 1 1 7) . St. Stanojevié a rassemblé les don­ nées sur les voyages des Serbes à l'Athos (et aussi de plusieurs Russes) entre les années 1 758- 1 935 (n° 1 6 18, pp. 44-98) . Pour les Roumains (du xiV e au xx e siècle) ce travail a été accompli par Maria Vulcu, il y a vingt-cinq ans (n° 1 808) . Pour les Bul­ gares on peut renvoyer aux travaux de M. Kovaèev (nos 844-853) et pour les Russes à ceux de A. N. Muraviev (n ° 1 1 35), de Khi­ trowo (n° 805) , de l'archimandrite Leonid Kavelin (nos 964-977) et de N. F. Kapterev (n os 788-790) . Ici encore on peut constater comment la révolution soviétique a marqué un arrêt net aux tra­ vaux scientifiques russes si fructueux concernant l'Athos. Beaucoup de brochures ou d'articles comme les relations de

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS

341

voyages des pèlerins et voyageurs peuvent sembler d'importanc e minime ou même nulle. Le lecteur ou le chercheur qui s'y arrêtera, voudra bien y voir un signe de l'intérêt universel porté à divers degrés et pour des motifs souvent divers, au passé de la Sainte Montagne, aux manifestations de sa vitalité, à sa signification spiri­ tuelle et à son avenir. Les répertoires bibliographiques des plus grandes bibliothèques du monde comme ceux du Library of Congress, du British Museum ou de la Bibliothèque Nationale de Paris ne les ont pas dédaignés. Mais tout en essayant de rendre cette bibliographie aussi complète que possible, on s'est bien rendu compte de ce qu'une partie des livres et surtout des articles de revues resterait inaccessible. Ceci vaut surtout pour ce qui a été publié dans les langues slaves, en roumain et en géorgien. D'autre part, un triage s'imposait dans ce qui a été écrit à propos du Millénaire de l'Athos et de ses fêtes. A cause du nombre limité des pages disponibles, on n'a pas pu donner en traduction les titres slaves et roumains des livres et des articles. Les travaux de réelle valeur scientifique et durable ont été marqués d'un astérisque. Toutefois, l'absence de ce signe n'impliqur: pas qu'une œuvre manque d'intérêt ou de valeur. Pour augmenter l'utilité de Ja bibliographie, on s'est efforcé de donner des indications sur le nombre exact des pages des livres et des articles, mais cela n'a pas toujours été possible. Celui qui doit souvent contrôler des données bibliographiques sait avec quelle facilité des erreurs ou des inexactitudes s'y glissent. Cela vaut aussi pour le travail présent. Pour les périodiques, le chiffre romain après l'année, laquelle est mise de préférence entre parenthèses, indique le tantième tome de cette année même. Ce fait est assez fréquent pour les revues russes dont certaines, comme les Tru4_y Kievskoj Duchovnoj Akademii comp­ taient jusqu'à quatre tomes par an. L'emploi d'une longue liste double de sigles était inévitable dans ce genre de travail. Les contributions brèves, nombreuses et plus ou moins régu­ lières de quatre périodiques : Cerkovnyj Véstnik, Cerkovnyja Védo­ mosti et leurs Pribavlenija, Christianskija Drevnosti i Archeologija et /ré­ nikon, se trouvent réunies (dans l'ordre chronologique) au nom de la revue respective. Quand on a eu connaissance de plusieurs éditions du même livre, le fait a été indiqué. On remarquera que les chiffres cursifs (p.ex. n° 1 53) renvoient à la bibliographie grecque. Ici, contrairement à

342

I. D OENS

l'usage habituel en Grèce, on n'a pas placé l'abréviation a( eUb eç) avant, mais après le nombre de pages des livres. Le fait que l'or­ thographe du roumain et de plusieurs langues slaves a été modifiée, même plusieurs fois, depuis un siècle ne facilite pas la transcrip­ tion des titres. On n'a pas cru pouvoir « moderniser » l'orthographe des titres anciens, comme cela se fait souvent actuellement. Ainsi on trouvera le même mot écrit différemment, p. ex. român et romfn, llto et leto. L'index permettra une consultation rapide. Sans le concours bienveillant de plusieurs personnes, un tel tra­ vail n'aurait pas été réalisable. Parmi elles on doit citer celles qui ont droit à un témoignage spécial de reconnaissance : le T.R.P. Higoumène Archimandrite Ilian et le R.P. Bibliothécaire Kiril de Saint-Pantéléimon (Rossikon) , le R.P. Bibliothécaire Pantéléimon de la Grande Lavra, le R.P. Dometie Trihenea de la Biseridi Sf. lpatie près de Vatopédi, le Dr. Nicolas Antonopoulos, le Dr. Atha­ nasios Kominis, le Dr. Léandre Vranousis, directeur des Archives Mé­ diévales de l'Académie d'Athènes, le Dr. Jen6 Varalljai Csocsan (tous à Athènes) , le professeur M. I. Manousakas et le Dr. Antonios-Aimi­ lios Tachiaos (Salonique) , l'archimandrite Gorazd et le professeur Ivan Duj èev (Sofia) , le professeur C edomir S. Draskovié (Beograd) , M11e Vera Vorobjeff d e la bibliothèque d e l' Université d'Helsinki, la direction et le personnel de la bibliothèque de l'Institut Pontifical Oriental (Rome) , de la Biblioteca Marciana (Venise) , de la Gen­ nadeios Vivliothiki et de la Bibliothèque du Parlement (Athè­ nes) , de la Bibliothèque Vaticane, des bibliothèques de l'Institut français d' É tudes byzantines et de l'Institut byzantin, de la Bi­ bliothèque Nationale (Paris) et du British Museum, les confrères de Montserrat (Catalogne) . Un tribut de gratitude spéciale doit être of­ fert au professeur Paul Lemerle (Sorbonne) qui, par l'in termédiaire de sa collaboratrice, M 11 e D. Papachryssanthou, a permis la consulta­ tion de son fichier athonite composé en vue de l'élaboration des regestes des Actes de l'Athos. Le dévouement inlassable du Dr. Petre � . Nasturel de l'Institut d'études sud-est européennes de l'Académie de la République Populaire Roumaine (Bucarest) nous a valu beaucoup de précisions et d'indications précieuses pour un bon nombre de titres roumains. Pour lui vaut bien le « last not !east ». Le 20 avril 1 963, lors de la séance commémorative des fêtes du Millénaire à l'Académie d'Athènes, en présence d'une nombreuse délégation athonite, l'académicien professeur Panagiotis Bratsiotis annonça à la fin de son discours panégyrique que le Comité des

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS

343

fêtes avait mis cent mille drachmes à la disposition de l'Académie comme prix d'un concours pour le meilleur travail sur l'Histoire de la Sainte Montagne. Puisse la présente et modeste contribution, qu'un moine de l"Eanéeta voudrait présenter en hommage au:t moines hagiorites actuels, aider à la réalisation de cette œuvre à la fois vaste et difficile. Qu'elle nous rappelle aussi que l'idéal monastique de l'Orient et de l' Occident chrétiens reste identique malgré la divergence des réalisations historiques. Les moines de l'Occident et de l'Orient ont vécu ensemble en paix et comme frères pendant plus d'un siècle sur la même Sainte Montagne, au moment tragique où s'achevait la rupture entre les deux É glises, byzantine et latine.

E YN TMH:l:ElE

AA - 'AvaroÂt"àç 'Aan)e. Kil. ABt - 'Ayweemm) Bt{3J.w81J""J . B6J.oç. ABME- 'Aexeïov rwv BvCavrtvâiv MVI'}pelwv rfiç 'EUd.IJoç. AE - 'AexawJ.oyt"1} 'EqnJpB(Ilç. li.. l. - li.vev lrovç. AEKLJ - 'Aexeïov 'E""ÂTJataO'Tt"ov "al Kavovt"ofJ A t"alov. 'A8 - 'A8fjvat. A eAre - 'Aexeïov €'Jea�et"ovAaoyearpt"of5 �eal FJ.waat"ov €'JT}aaveofJ. 'AJ. - 'Ak�dvbeeta. dvdr. - dvdnmov. AO - wAywv "Oeoç. AOA - wAytov "Oeoç "A8wç. Ail - 'A8wvt"1} IloÂtrela. 'E:nl rfi xtJ.terTJetbt rov Ao. e 1 963, 8•. Ail@ - 'AQtO'TorÉÂetov IlavemO'TfJptov eeaaaÂovl""JÇ. AilE - • wAywç IlavÂoç • 6 ETJeo:noraplTTJç. dextp. - dextpavbelrTJç. Ath- - ath-68t. Bev - Beverla. B - B&J.oç. Bov" - Bov"ovQÉO'TtoV, BX - BvCavrtvà Xeovt"d = VV. F - Féewv. r" - 'EMTJVtm} Bt{3Âtoyearpta 18001863 . . v:no ATJpTJretov :1:. r"tVI'I "al BaÂB(IlOV r. Mé�a. Ileaypa­ reiat rfiç 'A�plaç 'A8T}vâiv. Topoç 11 oç . T. A' ( 1 800- 1839). T. B' ( 1840-1855). T. r' ( 1 8561863). 'A8fjvat 1 939, 1941 "al 1 957, 4•, xv n-476, x n -5 00 "al xx-625 a., 10928 det8pol. Fil - FQTJyoewç 6 IlaJ.apiiç. @. LJIEEE - LJeJ.Tlov rfiç 'lO'Toemfiç �eal 'E8voÂoyt"fiç 'Erateelaç rfiç 'EMd­ boç. LJ XAE - LJeJ.rlov rfiç X(!tO'Ttavt"fiç Xet'AexatoÂoyt"fiç 'Erateelaç •

=

-

ABRÉVIATION S

O'Ttavtm} 'AexatoÂoyt"1} 'Erateela. LJeJ.rlov . . . EA - 'E""ÂTJO'taO'Ttm} 'AJ.fJ8eta. Kil ELJ - 'EMT}Vt"1} LJT)ptoveyla 1 95 4 [d(> . 239]. ELJLJLJLJ - 'E:nt8echeTJGtç AT)poalov At­ "alov "al LJ tot""}Tt"ov LJ t�Calov. EE - 'E""ÂTJGtaan"1} 'Em8eche'TJatç. .

.

Kil

EEB:l: - 'EnerTJelç 'Eratedaç BvCav­ nvâiv :l::novbâiv. EE€'J:l:IIA - 'E:ntO'TTJf.tOVt"1} 'E=TJelç rfiç @eoJ.oymfiç :I:xoJ.fiç rov Ilav­ e:ntO'TT}f.t{ov 'A8T}vâiv. EEA - 'Ekv8eeovbd"TJ 'Ey�CV"Âo:nat­ bt"àv Ae�t"&v. EE(/>:1: - 'E:ntO'TT)f.tOVtm} 'E:rtBTT}QlÇ (/>tÂoaorpt"fiç :I:xoJ.fiç. el". - el"&veç. 'E" - 'E""ÂTJGta. 'EJ.E - 'EMT}Vtm} 'Em8eche'TJatç. 'EU - 'EMTJVt"d. EM:l: - 'Erateela Ma�eebovtl'âiv :l::novbâiv. 'Eep - 'EepoV:noJ.tç. ET - 'E""ÂTJataart�Coç Tv:noç. E(/> - 'E""ÂTJGtaO'Tt"àç (/>aeoç. 'Erp - '0 'EqnJpÉ(Itoç. HX - 'H:netewn"à Xeovt"d. 'H:nE - 'H:netewnm) 'EO'Tla, €'J - €'JeaaaÂOV�TJ. @eo - @eoÂoyla. @HE - €'JQTJG�Cevn"1} "al 'H8t"1} 'Ey­ �Âo:natbela. ee - eeiP''"d . @XE - €'JQTJa"evnm) "al XetO'Ttav&1'1} 'Ey�CV"Âo:nawela. IBilM- 'IB(Id, BaatÂtm} �eal IlaT(!taQ­ Xtm} MovfJ. IBil:l:rM - 'leed, BaatÂ&"{J, Ila­ T(ItaQXt"1} "al :l:raveo:n'T}yta"Tj MovfJ. lE - 'IB(Ià 'EmUTaala.

345

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS

'lee - 'leeoaoAvp.a. [E(!o6. - ieeo6ui�ovoç. ie(!op.. - [E(!Op.6vaxoç. IK - 'leeà Kotv6T:1JÇ. IM- 'IE(!à Mcm1 . /MM � 'leeà MeyiaT:1J Mov�. /I/J:y;M- 'leeà IlaT:etU(!Xt�f} �1 J:mveo:n1JytwdJ Mov�. œ � 'leeà J:'llv�tç. lEM - 'leeà �al J:e{laap.la Mov�. IEMM- 'leeà �al J:e{laap.la MeylaT:1J Mov�. K - Kaevat. Ka8 - Ka8oÀt��. �81Jy. - �a81}yovp.evoç . KAO - Kaeval 'Aylov v oeovç. Kil - KwvaT:avnvov:noÀtç . K:n - • KwvaT:avnvov:noÀtç •. K:nE�J: - '0 èv KwvaT:avnvov:noÀet 'Ellf}Vt,Wç �tAoAoyt�àç J:vlloyoç. KeX - K!!1Jn�à Xeovt�d. M - Mov�. M= - M=e6ovt�d. MF - Meaatwvt�à Feap.p.am. MEE - MeydA1J 'Ell1JVt�f} 'Ey��Ao:nawela. MH - M�oov1�àv 'Hp.eeoAOytov. P,1JT:e. - P,1}T:(!O:nOÀLT:1JÇ. p.ov. - p.ovaxoç. NE - Nioç 'Ell1}vop.v�p.wv.

NEE - NeoAOyov 'E{36op.a6tala 'E:nt8edJ(!1Jatç. KI/. NEa - Nia 'EGT:la. NEaAO - Néa 'EGT:la, hoç 37, T. 74 ( 1 963 XetaT:oVyewa) T. 875, 283 a. 'Atptif!wp.a GT:o "Ay wv w oeoç. NJ: - Nia Eunv. 'Oe8 - 'Oe8o6o�la. Kil. OJ: - 'Oe866o�oç J:�érptç. :nae. - :naed(!T1Jp.a. :nee. - :neelo6oç. :neo1Jy. - :neo1Jyovp.evoç. :ne. - :necfJ 1JV. :newT:o:ne. - :newTo:neea{Jvueoç. IITFII - IlaV1Jyvet�àç Top.oç ... Fe1Jyoelov 1:oii IlaAap.a (à(!. 585). IIXAE - Ile=n� Tijç XetaT:tavt�ç 'AexmoAoyt�ç 'Eml(!elaç. Poo - Pa6dp.av8vç. PM - Pwp.avàç 6 MeAcp<56ç . 'Ev Ilaetalotç. a. - aeAlç .q aûl&ç. J:l - J:e{laap.la 'leed. J:p. - Ep.v!!V1J . J:y;. - J:mveo:n1}yta��. 1:. - T:eVXOÇ. T. - Top.oç. tp. - tpVÀÀov. �E - 'H �wvf} Tijç 'E��À1Ja{aç. X· - xaeT:1Jç.

AAR MSI-Analele Academiei Române. Memoriile Sectiunii Istorice. Bu­ cure�ti. AB - Analecta Bollandiana. Bruxelles. Actes - Actes de la conférence à Moscou 1948 ( n• 8). AIK - Annales de l'Institut Kondakov. AR BSH - Académie Roumaine. Bul­ letin de la Section historique. Buca­ T:est. ARIVSLA - Atti del Reale Istituto Ve­ neto di Scienze, Lettere ed Arti. Venezia. ARPM - (Izdanie) Afonskago Russkago Panteleimonova Monastyrja. BA - Berg Athos. BAG - Louis Petit, Bibliographie des Aco-

louthies grecques. Subsidia hagiogm­ phica, 16. Bx 1 92 6 , 8•, XL-308 p. BAN - B111garskata Akademija na Nau­

. ••

=

•••

=

kite

BAW - Bayerische Akademie der Wis­ senschaften. BCH - Bulletin de Correspondance Hel­ lénique. Athènes. BCMI - Buletinu1 Comisiunii Monu­ mentelor Istorice. Bucure�ti. BÉFAR - Bibliothèque des Écoles Fran­ çaises d'Athènes et de Rome. Paris. Beo - Beograd. BIIRHT - Bulletin d'Information de l'Institut de Recherche et d'His­ toire des Textes. Paris.

346

1. DOENS

BNJ - Byzantinisch-neugriechische Jahr­ bücher. Athen. Bo - Bogoslovlje. Beograd. BOŒ - Bulletin d'Orientations Œcu­ méniques. Beyrouth. BOR - Biserica Ortodoxà Românà. Bu­ cure�ti. BP - Bàlgarski Pregled. Spisanie za sla­ vjanska filologija. Sofia. BROA - (Izdanie) Bratstva Russkich Obitelej na Afone. BS - Bogoslovska Smotra. Zagreb. Buc - Bucure�ti. BV - Bogoslovskij Vestnik, izdwaemyj Moskovskoju Duchovnoju Akade­ mieju. Sergiev Posad. BX - Bv�avnvà Xeovt"d VV. Bx - Bruxelles. ByDi - Byzantinische Diplomatik (Diilger, n• 469). Byz - Byzantion. Bruxelles. ByzSl - Byzantinoslavica. Praha. BZ - Byzantinische Zeitschrift. München. CàrkV - Càrkoven Vestnik. Sofia. CC - La Civiltà Cattolica. Roma. ChC - Christianskoe Ctenie, izdavaemoe pri Sanktpeterburgskoj Duchov­ noj Akademü. SP. ChEVM - Chersonskija Eparchialjnyja Vedomosti. Odessa. CIOIDR - Ctenija v Imperatorskom Ob§œstve Istorii i Drevnostej Ros­ sijskich pri Moskovskom Universitete. Moskva. CMOLDP - Ctenija v Moskovskom Ob· §œstve Ljubitelej Duchovnago Pro­ svMI!enija. Moskva. CO - Der Christliche Osten. Würz­ burg. COH - Het Christelijk Oosten en Her­ eniging. Nijmegen. COV - Cerkovno-ob§œstvennyj Vest­ nik. SP. COVG-Der Christliche Orient in Ver­ gangenheitund Gegenwart.München. CP - Constantinople. Cultura - Cuttura moldoveneascti fn tim=

pul lui :jtefan cel Mare. Colegere de �tudii îngrijita de M. Berza. Editurà Acad. R.P.R. Buc 1 964, 4•, 686 p. CV - Cerkovnyj Vestnik, izdavaemyj pri Sanktpeterburgskoj Duchovnoj Akademii. SP. CVM - Cerkovnyja Vedomosti, izda vaemyja pri Svjatej§em Pravitelj­ stvuju§rem Sinode. SP. DACL - Dictionnaire d'Archéologie chrétienne et de Liturgie. Paris. DB - Duchovnaja Beseda, izdavaemaja pri Sanktpeterburgskoj Duchovnoj Akademii. SP. D Ct - Du§epoleznoe Ctenie. Moskva. Dejanija - Dejanija sove§tanija (n• 376). DHGE - Dictionnaire d'Histoire et de Géographie Ecclésiastique. Paris. DK - Duchovna Kultura. Sofia. d.r. - drugi razred. DTC - Dictionnaire de Théologie catho­ lique. Paris. ECQ - Eastern Churches Quarterly. Ramsgate-London. ÉO - Échos d'Orient. Paris-Bucarest. GB - Glasul Bisericii. Bucure�ti. GDSS - Glasnik Drutva Srpske Slovesnosti. Beograd. Glasnik - Glasnik. Slu�beni list srpske pravoslavne cerkve. Beograd. GPStO - Golos Pravoslavii. Stimme der Orthodoxie. Berlin. GSAN - Glas Srpske Akademije Nauka. Beograd. GSKA - Glas Srpske Kraljevske Aka­ demije Srpska Kraljevska Aka­ demija. Glas. GSkND - Glasnik Skopskog Naufuog Dru§tva. Skoplje. GSUD - Glasnik Srpskog U renog Dru§t­ va. Beograd. H. - Heft. HC - L'Hellénisme Contemporain. A­ thènes. HJ - Historisches Jahrbuch. Kiiln. HTR - Harvard Theological Review. Cambridge, Mass . =

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS

lAN - Imperatorskaja Akademija Nauk. ib. - ibidem. IBAI - lzvestija na BiHgarskija Archeo­ logiteski Institut. Sofia. IBID - lzvestija na Balgarskoto lstori­ tesko Druzestvo. Sofia. IC - Istoriski Casopis. Organ istoriskog Instituta SAN. Beograd. IIAO - lzvestija Imperatorskago Ar­ cheologiteskago Ob�œstva. SP. IIDS - Izvestija na Istoriteskoto Dru­ festvo v Sofija. IKZ - Internationale Kirchliche Zeit­ schrift. Bem. IOAIEKU -lzvestija Ob§testva Archeo­ logii, Istorii i Etnografii pri Imp. Kazanskom Universiœte. IORJSIAN - lzvestija Otdelenija Rus­ skago Jazyka i Slovesnosti Imperator­ skago Akademii Nauk. SP. IPPO - Imperatorskoe Pravoslavnoe Pa­ lestinskoe ObUestvo. IRAIK - lzvestija Russkago Archeolo­ giteskago Instituta v Konstantino­ pole. IRJa - lzsledovanija po Russkomu Ja­ zyku. lzdanie otdelenija russkago jazyka i slovesnosti lAN. SP. lsV - Istoriteskij Vestnik. SP. lzd. - lzdanie. JAZIU - Jugoslovenska Akademija Zna­ nosti i Umjetnosti. Zagreb. JF - Juznoslovenski Filolog. Beograd. JGOE -Jahrbücher für die Geschichte Osteuropas. München. JIC -Jugoslovenski Istoriteski Casopis. Ljubljana-Zagreb-Beograd. JOBG -Jahrbücher der Osterreichischen Byzantinischen Gesellschaft. Wien. JTS - The Journal of Theological Stu­ dies. London. Karamanlidika - S. Salaville et E. Dal­ leggio. Karamanlidika. Bibliographie ana(ytique d'ouvrages en langue turque imprimés en caractères grecs. T. 1 : 1584-1850. Athènes 1 958, 8 •, XI325 p., 1 1 3 n••. kn. - kniga.

347 knj . - knjiga. KP - Konstantinopolj. LEGRAND - Legrand, Émile. Biblio­ graphie hellénique ou description rai­ sonnée des ouvrages publiés en grec au dix-huitième siècle. Œuvre posthume complétée et publiée par Mgr L. Petit et H. Pemot, 1-1 1 . Paris 1 9 1 8- 1 928. Lo - London. LROPT - Listok Russkago Ob§testva Parochodstva i Torgovlja. Odessa . M - Moskva. MA - Mont (Monte, Mount) Athos. MBan - Mitropolia Banatului. Timi�oara. MEPREO - Messager de l'Exarchat du Patriarche Russe en Europe Occiden­ tale. Paris. MMA-Le Mülénaire du Mont Athos 9631963. Études et Mélanges. 2 vol. Chevetogne 1 963 et 1 964, 8°, 450 et 502 p., ill., carte. MMB - Monumenta Musicae Byzanti­ nae. Copenhagen. MMS - Mitropolia Moldovei �i Su­ cevei. la�i. MOb - Missionerskoe Obozrenie. Du­ chovnyj polemiko-apologiteskij zur­ nal. Kiev. MO!t - Mitropolia Olteniei. Craiova. MVM - Moskovskija Vedomosti. N.F. - Neue Folge. NGM - The National Geographical Ma­ gazine. Washington, D.C. NN - Niznyj Novgorod. Novakovié - Novakovié, Stojan. Srpska bibliografija za noviju knjizevnost 17411867. Biograd 1 869, 8°, XXIV-644 p., 3291 n°8• NRB - Noua Revista Bisericeascli. Buc. N.S. - Nouvelle Série. Nova(ja) Serija. New Series. OBFG - Osterreichische BHi.tter für freies Geistesleben. Wien. OC - Orientalia Christiana. Roma. OCAn - Orientalia Christiana Analecta. OCP - Orientalia Christiana Periodica.

348 Od - Odessa . O MO - Osterreichische Monatsschrüt für den Orient. Ort - Ortodoxia. Bucure�ti. Otd - Otdi'l(enie). P - Paris. PBE - Pravoslavnaja Bogoslovskaja En­ ciklopedija (A. P. Lopuchin). Petro­ grad. PDPI - Pamjatniki Drevnej Pisjmen­ nosti i Iskusstva (Ob§restvo Ljubitelej Drevnej Pisjmennos ti). SP. PKJIF - Prilozi za Knjifevnost, Jezik, Istoriju i Folklor. Beograd. PO - Patrologia Orientalis. Paris. Pog - Pogorelov, Valerij. Opis na sta­ rité petatani bulgarski knigi ( 1 8021 877 g.). Sofia 1 923, 8°, VI-795 p., 1 646 n°•. PPO - Palestinskoe Pravoslavnoe Ob­ §restvo. PPS - Pravoslavnyj Palestinskij Sbor­ nik. SP. PrCVM - Pribavlenija k Cerkovnym VMomostjam. SP. Prib - Pribavlenija k izdaniju tvorenij svjatych otcov v russkom perevode. Moskva. PrO - Pravoslavnoe Obozrenie. Moskva • PrS - Pravoslavnyj Sobesednik, izda­ vaemyj pri Kazanskoj Duchovnoj Akademii. Kazanj. PSp - Periodiresko Spisanie na Balgarskoto knifovno drufestvo v Sofija. PVM - Petrogradskija VMomosti. RA - Revue Archéologique. Paris. RAM - Revue d'Ascétique et de Mystique. Toulouse. RBA - Revue de Bibliographie Ana­ lytique. Paris. RByz - Revue Byzantine. Vizantijskoe Obozrenie. Jurjev. RDM - Revue des Deux Mondes. Paris. R ÉB - Revue des Études Byzantines. Paris. R ÉH - Revue des Études Historiques. Paris.

1. DOENS

R ÉR - Revue des Études Roumaines. Paris. RHE - Revue d'Histoire Ecclésiastique. Louvain. RHSEE - Revue Historique du Sud­ Est Européen. Bucarest. RI - Russkij lnok. Po�ev. RIAF - Revista pentru Istorie, Archeo­ logie �i Filologie. Bucure�ti. ROC - Revue de l'Orient Chrétien. Paris. ROJ - The Russian Orthodox Journal. Wilkes Barre, Pa. RSISA - (Izdanie) Russkago Svjato­ Iljinskago Skita na Afone. RSP - Rukovodstvo dlja Seljskich Pastyrej. Kiev. RuA - Russkij Archiv. Moskva. RV - Russkij Vestnik. Moskva. SAN - Srpska Akademija Nauka. SAOSA - (lzdanie) Svjato-Andreevskago Ob§l'diteljnago Skita na Afone. SBAWPhK - Sitzungsberichte der Bayerischen Akademie der Wis­ Philosophisch-histosenschaften. rische Klasse. München. SBN - Studi Bizantini e Neoellenici. Roma. SIPPO - Soob§b:nija Imperatorskago Pravoslavnago Palestinskago Ob§œ­ stva. SP. Sk - Skoplje. SKA - Srpska Kraljevska Akadeinija. SP - Sankt-Peterburg. SpBAN - Spisanie na Bâlgarskata Akademija na Naukitê. Sofia. Spomenik - Srpska Kraljevska Akade­ mija (Srpska Akademija Nauka i Umetmosti) . Spomenik. Filol.-istor. i filos. nauke. SPVM - Sanktpeterburgskija VMomosti. SRAOKJ - Sbornik Russkago Archeo­ logiœskago Ob§restva v Korolev­ stve Jugoslavii. Beograd. SSS -Slownik Starozytnosci Slowian­ s kich. Warszawa.

349

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS SVSQ - St. Vladimir's Seminary Quar­ terly. New York. SZ - Svetosavski Zbornik. Knjiga 1 . Rasprave. Knjiga II. Izvori. Beo 1936 et 1 939, 8•, 392 et 256 p. SKA. Posebna lzdanja, knj. 1 14 et 125. Dru�tveni i istoriski spisi, knj. 47 et 50. TB - Teodorov Balan, A. Balgarski =

knigopis

za

sto godini 1 806-1 905.

Sofia 1909, 8•, 1 667 p., 1 5258 n••. TKDA - Trudy Kievskoj Duchovnoj Akademii . Kiev. TU - Texte und Untersuchungen zur Geschichte der altchristlichen Lite­ ratur. Berlin. TUS - T'bilisis Sabelmcip'o Universi­ tetis Sromebi. Travaux de l'Univer­ sité de l' État à Tiflis. UZIKU - Urenyja Zapiski, izdavae­ myja Imperatorskim Kazanskim Uni­ versitetom. Kazanj. v. - voir. V C - Voskresnoe Ctenie. ;· urnal, iz­ davaemyj pri Kievskoj Duchovnoj Akademii. Kiev. VIMOIDR - Vremennik Imperator-

skago Moskovskago OMrestva Istorü i Drevnostej Rossijskich. Moskva. VR - Vera i Razum. Charjkov. VV - Vizantijskij Vremennik. SP. vyp. - vypusk. ZChK- Zeitschrift für Christliche Kunst. Düsseldorf. ZIFFISpU - Zapiski Istoriko-Filolo­ gireskago Fakuljteta Imperator­ skago Sanktpeterburgskago Univer­ siteta. ZIJKSN - Zbornik za Istoriju, Jezik i KnjiZevllost Srpskog Naroda. Beo. ZKG - Zeitschriftfür Kirchengeschichte. Stuttgart. 'J. MNP - 7urnal Ministerstva Narodna­ go Prosvesœnija. SP. 'J. MP - Zurnal Moskovskoj Patriar ­ chü.

ZRNIB - Zapiski Russkago Naufuago Instituta v Belgrade. ZRVI - Srpska Akademija Nauka. Vi­ zantolœki Institut. Zbornik Radova. Beograd. ZVOIRAO - Zapiski Vostofuago Ot­ delenija lmperatorskago Russkago Archeologireskago OMrestva. SP.

1 . PUBLI CATIONS GRECQUES Toiç èv 1:fj 'lee� Meyün n Aave�,t Movd.Covtn 1:ov Kve lov Mvtnatç EvAa{Jwç 'Arpteeovmt.

1. A.A. - Oi new1:o1 "aenol 'l:i}ç 'AOwvtadoç. AllE ( 1 956) 1:. 56, 2 1 -23. 2. A.M. , yeap.p,auvç 'l:ijç lK AO. - 'E""À1Jatarm"T} 'AOwvtàç axoA1]. AilE ( 1 955) 7:. 55, 1 79-1 84. 3. 'AyanrJÛdrJç, ;E, l. - 'H àvaavy"(!07:1Jatç 1:ov AO. EL1 55 1 -554. *4. 'AyyeAa"oç, BaeAaap, fiOV. T(!1J'Y0eta1:1JÇ. - 'H èv AOA lM 'I:OV aylov re'YJ'YO(!lov J300-J92J, fiB'I:à 35 Û"OVWV. @ 1 92 1 , 8°, 204 (], 5. - Tà èv E> per:oxwv • "Aytoç Feweywç • . Fil 6 ( 1 922) 378-38 1 . 6. - 'laTO(!I"al àA1]9etal. @ 1 926, 8°, 2 6 (], * 7. - wEyyearpa 'l:'i')ç iv AO lM 'Oalov T(!1J"/O(!lov. T. A'. 1. wEyyearpa yevt"a. II. "Eyyearpa povaa7:1J(!ta"ov Maovç. E> 1 929, 8°, 140 a. , X· la. 'AyyÉÀov, AÀ"fJÇ. - Tà xeovt"à 'l:ijç 'Ailwvtadaç. L1 o"lflt0 [a'l:oelaç njç axo­ Aijç pè {Jd.arJ àvé"dor:a "el11eva. NEaAO 84-105. 8. AO. KavovtxT} vopoÀoyla. AEKL1 5 ( 1 950) 55-57. Ba. AO. Kavovtan"al L1 tar:a�etç a) neel TOV "BÀÀIWTI"OV CrJr:1]par:oç . {3) neel neoar:aalaç [. "BiflfJÀlWv, {Jt{JAtollfJ"WV "al dexetwv 'I:Oii AO. 'Oeil 22 ( 1947) 222-232. 8{3. AO. Me1:a{Jaatç nar:etaext"ijç è�aexlaç. 'Oeil 22 ( 1 947) 1 66- 1 76, 26 (195 1 ) 346-356. 9. AO. Nopt"TJ avamatç av1:oii. AEKL1 9 ( 1 954) 1 65-1 68. JO. AO. '0 rveoç r:ijç 'EAAadoç. MrJVtala 'A"eonoÀIÇ. IIA1]e1JÇ neetyeatpi} tÀÀ1)­ VI"WV XW(!WV, T. 6ov, 'lovv. 1 936, péeoç e', 1 63-26 1 . 11. 'AytO(!BÏ'I:at. - 'Emar:oAT} TWV ayweetTWV navr:wv neoç 'I:OV {JaatUa Mtxa-YJA IlaÀatoÀoyov OfiOÀ0"/1JTt"1], anevdovr:oç TOV'I:OV ivwaat TOVÇ ,Ir:aAovç naea­ A6ywç pell' ljpwv' pévovmç è"elvovç; à&oellwTovç; navTn TWV arpwv aleé­ aewv. BA. de. 678, n• 1 650 "a l ARSENIJ, n• 9 1 . 12. 'AyweelTfJÇ. - 'H nven6À1)(]1Ç 7:ijç èv "Ailrp povijç TOV 'Aylov IlavÀov. 'EAA1)­ VI(]f10Ç 5 ( 1 902) 54-55, 12a. 'Ayweel7:1JÇ. - Tà AO "al fJ nvevpan"1] Tov àvaavy"e6T1J(]IÇ. AilE ( 1 952) T. 24/25, 353-36 1 . 13. 'Ayweem"à ai7:1]par:a. e 1 9 1 5 , 8°, 1 6 (], [Ka7:' ÈVTOÀTJV 7:ijç lK. ' 0 yevt"àç 'Enl­ 'l:eonoç Toii AOA èv e Koapaç 'AywnavÀh1JÇ : (], 16]. 14. 'Aytoeun"!} Bt{JÀtoll1]"1J· M1Jvtaiov è""À1Jataan"àv "al llerJa"evn"àv neeto­ dt"6v, neetÀap{JaVOV "/BVt"WÇ àvé"dO'I:OV ayweetTt:k:!}V ".À.n. iJÀrJV, olov àve"­ dO'I:OVÇ 'A"oÀovlllaç ay{wv, Kav6vaç; naea"À1Jn"ovç; "al pl} "al dAAa aorpà ànorplléypam ay{wv àvdewv, naÀato'l:éewv "al vewdewv, weta"6peva elç TOVÇ "wdt"aç TWV Movwv. 'E"dtdopév1) vnà kW'I:fJ(!lOV N. ;Exowâ. [ ' 0 ûdoç Tov lr:ovç A', 1936/37 :] A. B. M1Jvtaiov è""À1Jataan"àv neetodt"6v. Ileeté•

1. DOENS

352

xov dve"66Tovç 'A"oÀovBlaç dylwv "ai Àotm}v 'E""À1Jata(]Tt"�v "ai Berr a"evn"�v fiÀ'fJV ÛÀ1Jp,p,ÉV1JV i" •wv 6tatp6ewv Kw6i"wv Tâiv leewv Movwv wii dyiov lfeovç vABw ABt. 'Ayweem"� BtP..l.wBIJ"'fJ· B..l.. à(!. 269, 397 "al 679. 'Aytoeem"àv f}p,eeo..l.6ywv. B..l. . .Eci.ppaç, àe. 656. 15. • "Aywç IlaiiÀoç • 6 ErJeo:nomp,lT1Jç. .d tp,1'}Vtai1Jv :neew6t"àv n)ç iv AOA 1. "owoPta"ijç p,ovijç TOV 'Ay. IlavÀov èmp,eÀelq. TOV "a81'}yovp,évov avTijç àe­ X'Il· .Eeeatpûp, ( 1 950-1 959) = AilE. 16. 'AyÀaeeyoii, Nt"1Jtp6eoç, p,ov. 'Ayweel•'fJç. - 'E:nt(]ToÀai i� "ABwvoç (tP'). 'E).­ À1Jvtap,oç 16 ( 1 9 1 3) 2 75-284, 407-4 1 7, 473-480, 667-677, 1 7( 1 914) 33-49, 1 1 1-122, =

385-391 , 483-498, 1 8 ( 1 9 1 5) 53-63, 1 2 1-130



• 17. 'A6ap,avTlov, 'A6ap,avnoç. - 'laTO(!ia TOV vA8w "ai TOV ev aVTtil p,ovaxt"oii ptov. 'H p,ovax'"� "otvwvia. Tà p,v'fJp,Ûa "al fJ TÉXV'I'J• MEE 2 ( 1 92 7) 341-356. 17a. 'ABavaata61Jç, Nï"oç. - '0 "O).vp,:n;oç Tijç 'OeBo6o�iaç. NEaAO 147-1 59. np. 'ABavaata61'}ç-N6paç, e. - Ilaea:nUovTaç TOV "ABw - AO. NEaAO 247-249. 18. 'A8avci.awç, Aaveu.bT'fJÇ. - Ileoa"vv'I'J•aetov "ai 6611yoç 'leear; Movijç Meyl(]T'fJÇ Aavear; •oii AO. 'AB "al AO 1 936, 8°, 72 a. 19. - 'Ayweem"ci.. Kâi6t� ). 54. Pa6 ( 1 936) •· 1 2 , a. 10, •· 1 3 , a. 1 2 , •· 14, a. 1 2 . 20. - 'Ayweem"a. 'E" •oii Kw6. D 56 •fiç PtP..l.toBIJ"'fJ' lM Aavear;. Av• 2 2 ( 1 937) •· 5, a . 6-7. 21. - 'Ayweetn"a. 'E" TOV Meyci.Àov reeovn"oii. AvT ( 1 937) T. I l , a. 1 1- 1 2 , T. 12, a. 10, T. 1 3, a. I l . 22. - KaTci.Àoyoç JlE(!t"OÇ xevaopovUwv. ABt 4 ( 1 939/40) 92-95, 145-148, 196-200 [Ileei..l.wtr; Toii "Kam..l.6yov TWP iv •til 'Aexeüp . . . ", àe. 372]. 23. 'ABavaawç, d(!xtp,. IlaVTO"(!aTO(!Il'OÇ. - 'H 'Ieeà 'Emamaia TOV AO. rii 6 ( 1 922) 292-297, 309-3 1 1 . 24. - .Exéaetç àaTvvop,laç AO "ai 'Ieeaç 'EmaTaaiaç. Av• 43 1-432 .

25. - .d vo "aniÀoyot TWV ev Kil "ai e X(!'I'JP,anaanwv i:ntT(!O:!ZWV TOV AOA. rii 7 ( 1 923) 1 20-127.

• 26. -

'Avaye� Twv yeap,p,adwv "ai V:noyeap,p,aTéwv Tijç IK Toii AO (17901929). rii I 3 ( 1 929) 2 1 6-22 7, 264-279, 329-346, 38 1 -390, 508-530. 26a. 'A81'}vay6eaç A'. - Mljvvp,a [Kveta"� Tijç 'OeBo6o�laç 1963] . NEaAO 2-3. 27. 'A8wtT1JÇ, A. ['!).. M:naa6é"aç] - 'H èv vAIXp p,o� Toii dy. IlavuÀe{Jp,ovoç. Etll 1 3 ( 1 914) 594-605.

28. 'A8wvtàç leean"� axo.l.lj. Fil 18 ( 1934) 1 1 3-1 1 5. •28a. 'ABwvt"� IloÀtTela. 'Eni •ii XtÀtET'fJ(!l6t Toii AO. AIIB. 'Emp,eÀelq. IlavaytWTOV K. XeqaTOV. e 1 963, 8°, 7 1 2 a. , el"· · 2 X· 28P. ABwç. Ild:nveoç-Aaeovç, Fevt"� Ilay"6ap,toç 'Ey"v"Ào:nat6ela, T. A', 'AB 1 963 , 780-82 0 . 29. Al iv reweyiq. JlOVa(]T1'}(!t�ai "'ljaetç. EA 2 ( 1 88 1 /2) 1 1 3. 30. A l èv e è:ni •ii XIÀIET1J(!l6t TOV AO ÉO(!Tal. rii 46 ( 1 963) 99-147, el". 31. Al è:ni Toii AO éoe•aan"ai i"61JÀWaetç i:ni •ii XtÀtET'fJ(!lÔt avToii. 'E" 40 ( 1963) 42 1-430, el". 31a. Al :naeà •til IIavemaT'fJJlÜp €JeaaaÀovl"'fJÇ tpWTO')'(!atplat à8wvtTt"âiv èyy(!dtpwv. EEBI 32 ( 1 963) 560-561 . 32. 'A"oÀov8la Q,ap,aTt� "ai iy"WJliOV TWV oalwv "ai BeotpO(!WV :naTÉ(!Wl' f}p,Wv, TWV iv AO TOV vABw 6taÀap,!pUVTWV. Ivyy(!atpÉVTa p,èv v:no TOV ev p,ovaxoïç è..l.axla-rov Nt"o6{Jp,ov 'Ayweehov Ileo-reo:nii "ai dEtwaet Tijç 'Ieeü.r; "ai "01v

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, 1

33.

34.

35.

353

vfiç l:vvd�ewç ndvTWV nov /lOVaaT1j(!la)tWV TOV AO IlaTÉ(!WV, viiv bè :Te(!WTOV TV:TeOIÇ i"boOévTa vnà TOV Tvnoyedtpov reweyiov MeJ.. taTayoiiç. Ll tà avv­ beollfi• Tljç ae{Jaa11-iaç Ofl1jYV(!EWÇ Twv iv �AOcp IlaTÉ(!Wv. Elç "otll1}v Twv /lOVaxwv, )tai ndVTWV TWV oe0or56�wv Ï.aÏ)tWV xecanavwv wtpéi.etav. 'E(!/lOV­ noi.tç 1847, 8°, 128 a. ,. 1 niv. T" 4496, BAG p. 229-230. - id. r5taÏ.afl1pdVTWV. l:vyyeatpévm 11-ÈV vnà Nt)tor5fJflOV TOV 'Ayweehov, )(al è"r5o0évm Tà :Te(!WTOV vnà reweyiov Mei.taTayoiiç, viiv bè Tà bevueov TvnwOévm vnà ,AfJee"iov leeo!lovdxov TOV i" TOV leeov )(Otvo{Jiov TOV 'Pwa­ at)tOV, TOV iv Tiji lie et TOV �AOw. ,Ev TÉÏ.et bè neoaeTÉIJI'] )(al 1] à"ovï.ovOta Tfiç aylaç k)tÉ:J"e1jÇ Tfiç vneeayiaç eeoTO)tOV )tai àemaeOévov Maeiaç /lE'tà bvo i.6ywv elç T�V allT�V ÉO(!Tf}v. 'AO 1 869, 8°, 72 +55 a. BAG p. 230. 'A"oï.ovOia iJ.aflaTI"� flE'tà iy"WflLOV TWV oaiwv )tai OeotpO(!WV naTÉ(!WV TJ/lWV t'WV iv up AO r5taÏ.afl1pÛV'tWV . avyyeatpeïaa p.èv vnà Nt)tor5f}p.ov TOV 'Ayto­ eehov )tai i"r5o0eïaa Tà :Te(!Wt'OV vnà Teweyiov Mei.tamyovç, Tà bwueov r5è vnà 'Af3ee"iov tli(!OflOVâxov, viiv r5è Tà T(!hov vnà Kwva't. x. LIOV)(Q)(7] TOV i" Kai.ap.wv (neoa"VV1jt'OV). 'AO 1 897, 8°, 64 a. BAG p. 230. 'A"oï.ovOia Q.a!J.aTI"� )tai {Jioç t'WV oaiwv )tai Oeotp6ewv naTéewv !JflWV TWV iv Trp AOA iv Tfi leet1 a"fJ'trJ Tfiç Oeoneoflf}TO(!OÇ aylaç �AVV1jÇ btaÂafl1pdVTWV oaiwv p.èv uaadewv, oatoâOi.wv r5è èwéa, neoaeTé07j dè "al 1] àvaaTdatpoç à"oï.ovOia. 'E"r5tr5eTal Tà newTOV vnà Xaeaï.dflnOV p.ovaxov )tai Kwvamv­ Tiov lseollovdxov "ai Tljç avvor5taç avToii i" Tfiç "ai.vf317' 'H Kol#1jatç Tljç eeoTO)tOV )tai Ll wvvatov TOV Movaxou i" Tfiç lseaç l:"f}T1jÇ Tfiç eeoneoflfJTO(!OÇ 'Aytaç AVV1jÇ. AOA . 'AO 1 929, 4°, 1 14 a. B).. EEBl: 9 ( 1 932) 1 1 2 . 'A"oï.ovOia eiç T à �A�t6v ianv. 'H naeouaa à"oï.ovOia netptÏ.on6V1jTat naeà TOU àotr5tflov r5tbaa"dï.ov Bever5i"Tov 'Ieeor5ta"6vov Tou i" Tou Pwaat"ou lseoîi )t0tvo{3iov, evi.a{3eiq. Tfi neàç 't�V Kveiav eeoTO)tOV, ahf}aet TWV TOV Ilew'tdTOV 'E""Â1jataan"wv, )ta'tà t'à , aWÏ.1j'. Msuyeâtp1j iv Tep 'AytWVVflCfl n0(!EI t'Ov �AOw. Nuv n(!WTOV i"MdeTal bandvn l:utpdvov K. k)taOdeov TOU i; 'AIJ7jvwv. Elç )tOIV�V WtpÉÏ.etav TWV anavTaxov 'Oe0oi56�wv Xetanavwv. 'AO 1 854, 8°, 24 (J. T" 6 1 59. BAG p. 1 5 1 . - id . . . �AOw, l"r5oatç devTÉ(!a. Ilaeà Tou iï.axiaTov iv flOvaxoïç 'Iwa�tp K. l:"aOdeov Tou i; 'AIJ7jvwv :rceoa"vv1jTou. Elç "ow�v . . . xetanavwv. 'AO 1867, 8°, 24 u. BAG p. 1 5 1 - 1 52 . - id. . . . X(!IUTiavwv. Tà deVTE(!OV r5 è vnà l:dfJ{Ja leeopovdxov TOU bt. TOÜ 'lfJ7Jem"ov "eJ..ï.iov Twv 'Ayiwv 'Avaeyvewv nÏ.1jalov Toii IlewTdTov. 'AO 1890, 8°, 23 a. BAG p. 1 5 2 . 'A"oï.ovOia TOV ayiov 'AOavaaiov TOV i v T ij) AOcp. K 1 935, 80, 108 u. 'A"o).ovOia nÏ.f}(!1jÇ p.e'tà naea"Â1jTI)t0U "av6voç Tfiç ' Yneeaylaç Ll eunolV1jÇ 1j!J.WV EJsoT6"ov "ai 'AemaeOévov Maeiaç Tfiç inovop.aCo!lÉV1jÇ Iloemldaa1jç Tfiç xaT' i�aieeTov T(!6nov tp(!oveou "ai neocndnr5oç Toii 'AytwvvflOV �oeovç Toii �AOwvoç. . . 'Enotf}IJ7j iv AO vnà Tseaai!lov Movaxov Mexeaytavvavhov . . . nHi51j è"r5tr5emt t' à n(!Wt'OV )(aT' lyX(!IUIV Tljç fM '/{Jf}ewv, vnà 1/Jti.oiJéov Movaxov 'Ayweehov. 'leeàv 'Havxamf}gwv • 'H IloeTaînaua ». KAO 1 959, 8o, 62 a. Bi.. àe. 697. < 'A"oï.ovOia > t'OV oaiov OsotpO(!OV na'teàç fJp.wv eeotplÏ.OV ToV fl1!(!0{3Ï.vTOV TOV iv Tij) IlavTO)t(!a'tO(!IVij) "eJ..ï.icp TOU ayiov Baat}.eiov àu"f}aaV'tOÇ )tai uÂetw­ OivTOÇ. Ilol1jp.a Nt"odf}p.ov Toii 'Ayweshov. = K. Ll ov"d"'1'• Méyaç l:vva­ �aetaTf}ç . . . 11-fiva 'lovï.wv. 'AO 1 893, a. 490-499. BAG p. 283. ...

n

36.

37.

38.

39. 40.

41.

.

n

1. DOENS

354

-#2. 'A"oÀov6la Mt"(!Oii 'Aytaapoii "aTà TfJV Ta�tv Toii AO pe-rà TWv Xe7JatpwTÉ(!WV etlxwv Toiç 'leeeiiaw Id{J{Ja leeopovaxov. 'A6 1890, 8 •, 43 a. 43. 'A"oÀov6ta TOV PVfJIJ.OaVvoV "aTà TfJV Tcl�tv TOii AO. 'A6 1889, 8°, 22 a. 44. 'A"oÀov6ta VE"(!Watpoç TWV povaxwv. K 1 935, 8°, 64 a. 45. 'A"olov6{a TOii oatov "al 6eorpoeov :naT(!àÇ f}prov Nellov TOV véov pveo{JÀVTOV "al 6avpaTOveyoii Toii "aTayopévov i" "wponolewç Tijç lltlonovvfJaov Toii 'Aytov IliTeov Tijç Kvvovelaç "al àa"fJaaVToç iv Tij> AO . . . iyedlfi7J . . . 13anavn Toii :navoatwTaTov iv leeopovaxotç "vetov lleo"on{ov 'ArweeiTov (avpna­ T(!ufnov Toii dytov) Toii i" Tijç lBIIM Toii tPtlo6iov . . . è�e13&67] . . . 13anavn ITvÀtavoii B. KwTaaetl3ov. Xûe L1oat6éov. VA6wç 1 847, 8°, 34 a. BAG p. 2 1 1 . r" 4499. 'leeà 'A"olov6la - {Jl. ITérpavoç, de. 697. 46. 'A"oÀov6lat TOV oa{ov "al 6eorpO(!OV naT(!OÇ re'YJYOetov Toii "TiToeoç Tijç èv A OA liM TOV Fe7Jroetov "al Tijç dy{aç oawnae6evopd(!TV(!OÇ 'AvaaTaalaç Tijç 'Pwpalaç pe-rà impVTJpoa'llvov neàç Tovç "TlToeaç Tijç povijç Àoyov, Tvnotç è"l3o6eiaat èmpeÀÛ� yÉ(!OVTOÇ Baelaàp TOii re'YJYO(!IUTOV. e 1 92 1 , 4°, 2 rp. , 1 16 a. BAG p. 99- 1 00. 47. 'A"oÀov6lat Toii oalov "al 6eorpoeov :naT(!OÇ f}pwvilpwvoç TOV pveo{JÀVTOV "TiTo­ (!OÇ Tijç iv AOA lM Itpwvoç Ilheaç neoaén 13è "al fJ 'A"oÀov6ta Tijç dytaç èvl3o�ov Mveorpoeov laanoaToÀov Toii XetaToii Maelaç Tijç May13al7Jvijç, èm­ pelel� Toii "a67]yovpévov Tijç lM Ilpwvoç IliTeaç d(!XII"av13ehov 'lt(!WvVpov. 'A6 1 924, 4°, 204 a. Bl. EEBI 9 ( 1932) 1 14-1 1 6 "ai à(!. 364{3. 48. 'A"ea6wtTTJÇ. - MneoaTà aTà ilyw ÀeÎlpavo Toii veopd(!TV(!OÇ Ilaxwp.lov. AilE ( 1 953) T. 34/35, 530-540. 49. (( "On "eelaawv f}péea pla iv Taiç avlaiç aov v:nèe X1Àtal3aç )). AvT T. 36/37, 553-564, T. 38/39, 589-602 . 50. 'Amaioç. - reappaTa 'AyiO(!EITI"a. 'E:ni Tijç iv Tfj Ileea{Jevn"fi Ivvl3taa"É1j!EI TOii AovMvov Elaax6Ela7JÇ "atvorpavoiiç :noÀITI"ijç Tt(!OTaaewç, onwç Tà AOA u6fj vnà TfJV :neoaTaatav TWV 'Oe6ol3o�wv KeaTWV Pwaalaç, Bovlyaelaç, Iee{Jlaç, Maveo{Jovvlov, Povpavlaç "al 'Elldl3oç "al vnà TfJV nvwpaTI�V 13t"awl3oalav TOii Ol�vpev. IlaT(!IU(!XOV. 'A6 1 9 1 3, 8°, 34 a. Bl . n• 33 . 51. 'Ale{JlCoç, Feedatpoç. - AO. Ta�Ell3t, èvTv:nwaetç pov, llaaxa 1954. 'A6 1 954, 8°, 48 a. 52. 'AU�avl3eoç, BaTo:natl3woç. - 'E" Toii dexetov Tijç liMM BaTonatMov. Fil 4 ( 1 920) 631-635, 6 ( 1 922) 86-87, 140-144, 1 95-197, 282-283. 53. - 'Emyearpai leeaç povijç BaTonatMov. Mr 2 ( 1 934/35) 209-2 1 1 . 54. 'AU�avl3eoç (Evpoerponovloç), AavetroT7JÇ. 'H èv Tfi Pwpovvt"fi {Jovlfi avC1j­ T7Jatç neel Tijç èv Tij> 'AytwvVp.cp voeu I"1jT7JÇ TOii Ileol3eop.ov. EA 1 ( 1 88 1 ) 1 7-20, 33-35. Bl. de. 472. 55. - 'Avayearpf] Toii :neetexopévov xeteorearpov Tijç lM MeylaT7JÇ Aaveaç èv "A6cp [Toii 6492 984]. EA, :neelol3oç B', ëTOç A', T. B' ( 1 885/86) 453-457, 504-507. 56. Bwyearpla Kvetllov AaV(!IWTOV. EA, nee. B', 4 ( 1 886/87) 1 14-1 2 1 . 57. 'Avayearpf] xeteoyedrpov Tt:Vxovç Tijç iv vA6cp lM MeylaT7JÇ Aaveaç (de. 139). AvT 168-1 72 . 58. 'lwaf]rp Tvevo{Jov. AvT 207-2 1 5 . 59. Ileel Tijç arpeayil3oç Tijç lK Toii AOA . AvT 409-4 1 3 . 60. - Ileel Toii èTvpoloyt"oii Tijç U�ewç « Aaveaç o. EA , T. 1 1 ( 1 89 1 /92) 4 1 3-4 1 5, 1 2 ( 1892/93) 39-40, 46-47. •••

-

-

=

-

-

-

-

BlBUOGRAPHlE DE L'A THOS, 1

61. 62. 63. 64. 65.

-

355

'Avé"60T1J èmaToÂTj Eùye11 iov w ii Bov).ydeewç. AvT 76. 'Avayeaqn} uvxovç Tijç lM MeyiaT1JÇ Aaveaç. AvT 1 34-135. �E).eyxoç àva"et{Jelaç. AvT 1 75 . 'Avé"6om atyiÂÂta àqJoeawm TTJP LaToeiav wii AOA . AvT 230-23 1 . 'Avé"6om atyiÂÂta. AvT 320-32 1 , 346-348, 356, 363-364, 37 1-372, 380, 386-387, 13 ( 1 893/94) 56, 62-63.

66. - AetTOV(!Y"'à "al 6uiqJO(!a iaTO(!t"à èg èyy(!dqJWP Tijç èv �AOtp lM MeyiaT1JÇ Aaveaç. AvT 1 70-1 72 . 67. - Aoytot 'Ayweûmt. AvT 180-182 [Koa,uaç AavetcbT1Jç], 197 [ 'lwdllli1J Ç Na­ Oavaij). neea{Jvueoç] , 206-207 [EvOV,utoç AaveteoT1Jç], 229 [lJawç 'AOavdawç 6 "TlTwe]. 68. - Xeva6{3ovÂÂov 'lwdvvov liaÂatoÂoyov avTO"(!aTO(!OÇ 'Pw,uaLWP àvé"6oTov. NEE 2 ( 1 892 /93) 201-204. 69. - 'Avé"60TOll xeva6{3ovÂÂoll 'lwdvvov TOV B' Tâ'lll liaÂatoÂoywv aVTO"(!aTO(!OÇ 'Pw,ualwv vLoii Mavovij). "al èyyovov Toii nednov. AvT 342-343. 70. - lleel Tijç Xta"ijç ol"oyevelaç Ka).oOéTov. AvT 40 1-403 . 71. - lleel Toii wAOw [.Ev).).oyij Tâiv àml Tâiv àexawTaTwv xeovwv vqJ' 'EU,P.wv not1JTâiv, iaTO(!t"âiv "ai yewyedqJwv ,uéxet Toii .d ' alâivoç ,ueTà XetaTèw yea­ !pdvTwv neel TOV WAOw] . AvT 88 1-883, 904-906, 926. 'laToet"d. AvT 987-

988, 1 007- 1008, 1 02 1 - 1 023.

72. - wEyyeaqJov av,u{Jt{Jaan"èw 6taqJoeaç Twoç èP Ket'JTlJ yeyovoç "aTà To ,axnC', ,U1]Pi 10f3elwç (sic). NEE 3 ( 1 893/94) 23-24. 73. - WEyy(!aqJOll èmaTaalaç :lt(!OÇ ol"o6o,uijv TOV èv l:d,utp leeoii TOV ayiov Mtxaij). L'VPd6wv ,a'P.uC', èv .U1JPl 'loVPltp. AvT 25. 74. - 'Enla1],ua {JvCavnvà ëyy(!aqJa [ànoyeaqJal TWP èv A{J,uvtp (1405) "al X�t6t"fi "T1J,UaTWll "al TWll naeoi"Wll Tijç MeylaT1]Ç Aaveaç]. KnErf)l: 25 ( 1 895) 16 1-168.

75. - 'H "aTà TOP @' alâiva "aTaaTaatç Toii "AOw. EA 1 5 ( 1895/96) 205-206. 76. - 'laTO(!t"à è" TOV vn' à(!tO,uoii 135 Tevxovç Tijç lM MeyiaT1]Ç Aaveaç. lleel TWll rf)edyywv . nwç èaxta01] 1] 'E""Â1]aia Tijç 'Pcb,U1]Ç àno TWll Teaadewv liaT(!tU(!XWP Tijç Kilewç "al TWP Âomwv. EA 16 ( 1 896) 1 1 8-1 1 9. 17. - 'Avayeaqn} uvxovç Tijç Èll AOtp {3t{3Âto0t'J"1JÇ Tijç lM MeyiaT1JÇ Aaveaç vn' à(!tO,uov 171, Oéa. B'. AvT 222-223, 230-23 1 , 247-248. 78. - 'EmyeaqJal 6Vo àexaiat èg AOA. KnErf)l:. IIaedeT1J,Ua Toii T. 24/26 ( 1 896) 18. 79. - 'EmyeaqJal èv AOA . AvT 1 28-1 29. 80. - 'Avayeaqn} avyyeaqJâiv "al 61],uoatev,uaTWP e�oamevTaeTiaç 1874-1898. Kil 1 898, 8o, 34 a. *81. - 'AOwfnç L'Tod. BX 5 ( 1 898) 483-493, 6 ( 1899) 448-459, 9 ( 1 902) 1 22-1 37. 82. - To MvÂonom,uov. KnErf)l: 28 ( 1 899/ 1 902) 22 7-228. 83. - 'H èP "AOtp lM MeylaT1] Aavea "al al :lt(!OÇ aVTTJll avTO"(!aTO(!I"al 6weeal "al neovo,uiat. AvT 29 ( 1 902/05) 107-1 20 [è61],uoatetl01] Tqi 1 907). 84. - 'Avé"6oTa naTeta(!X'"à yed,u,uam è" Tâiv àexelwv Tijç lM Aaveaç. EA w

23 ( 1 903) 4 1 9-422 , 446-44 7 , 507, 5 14-5 16, 522-524,24( 1 904) 34, 182-183, 196-1 97,2 162 1 7, 254-256, 263-265, 297-298, 333-336, 351-352 . 85. - 'laTO(!t"à Kvneov è" Tâiv àexeiwv Tijç ,uollijç MeylaT1JI; Aaveaç. EA 24 ( 1 904) 7 1 -73, 85-87.

86. 'A).égav6eoç (AaCael61]ç), AavetwT1JÇ. - Ol"ovo,utaaa 7j Kvela Kov"ovÇé).taaa. 'AO 1 956, 4°, 46 a. , el".

1. DOENS

356

87. - 'Ob11yoç 'Aylov O eovç AOw. 'AO 1 957, 8°, 205 a. , el�t. 88. - AOA . XtAtET11f!tÇ dnà Tfjç newT11ç aytOeumeijç leeanoaToAijç ( 7 Ma e Tlov 961- 1961). KeX 14 ( 1 960) 452-456. *89. - wAOwç. 'Aywveç 'Kat Ovula& 1850-1855. "Eyyearpa Ma'KEt5ov&'Kijç 'Enava­ CJTaCJewç. 'AO 1 962 , 8°, 2 1 5 a. , el". *90. - To AO p.eTà Tij v oOwp.avt'Kij v 'KaTa'KT11CJIV. EEBJ: 32 ( 1 963) 1 1 3-26 1 . 'AJiaT . 'AO 1 963, 8o, 149 a. 90a. 'AAe;iov, J:nveoç. - 'E�e�eA11ataan;eà yeyov6m 1963. 'AO 1 964, 8 •, 1 74 a. , Û'K. 91. 'AAca�et6CoyAov, J:aflflaç J:. - "Aywv ·oeoç mec xl p.ovllÂÂÎrpc l:Tewp.viTCa p.TJ­ TeonoAÎT11 J:wrpe6vwç irpivt5 c xaCeEdeei. Bè J:mp.noA naTecyl 3vt5Cov 'lwa­ 'Killp. irpivb l xaC(! Il t:Â il(!tViJI ueoCep.Ei' xaAl p.ovuavvirpt • 'AvaToAij • yaCéTaCJTJ uèe p.ovxaeeirpt J:ciflflaç J:. 'AAca'Kt6CoyAov ( Kil) 190 1 , 8°, 11'-!96 u. (nEel Tov AO : u. 1-79). 92. 'AAcflcCiiToç, 'Ap.lA'KaÇ J:. - "Aç neoué;wp.llll TO AO. MeTaf3oAal dna(!aÎTTJTO I 'leal p.ETafloAal neetnal. To Xae ovp.evo J:nin 12 ( 1 962) T. 1 32 , u. 7 �tal 22, T. 1 33, u. 7 �tai 18. 92a. - Tà T(!ÎnTvxov nieaup.a. NEuAO 37-47. 9j. Ap.aVToç, KwvuTaVTiJIOÇ 1. - II60ev TO ovop.a Tij<; p.OJiijÇ XeAavt5aelov ; 'EAA 3 ( 1 930) 535-537. 'Avciyvwup.a. . . flA. IJ'vxae11 •• de. 766. 'A ,ale Eacç Twv flA. KTEviiç, de. 424. 93a. 'Avaumulov, 'lwavV7JÇ E. - '0 OevAovp. ll VOÇ Otwyp.oç TWV 'AytoelltTWV vnà Tov McxaiJA H' IIaAawA6yov �tai Tov 'lwcivvov Bi�e�tov. Ali, 1 963, 207-257. 'AvaT. @ 1 963, 8•, 5 1 CJ. 94. 'A vauû j Aw m ç 1. Naov Toii IIewTaTov. Ali E ( 1 956) T. 60, 132- 1 34. 95. 'Avt5eeat5 11 ç , Feweywç J:. - "Aycov "Oeoç. Fil 10 ( 1 926) 47-48. 96. 'Avmeavovt�tal iv ieyua & eJI Tfl lM Tov XtAtavt5 aeiov . 'OeO 8 ( 1 933) 1 1 8-1 2 1 , 9 ( 1 934) 270-2 7 1 . 97. 'AvTloxoç, J:nvelt5wJI . - ' Yn6p.V11P.a neel TWV iv Povp.avlq. p.OJiaUT11ela'KWll 'KTTJ­ p.aTWV Trov dylw, Tonwv. 'AO 1 90 1 , 8°, 46 a. 98. 'AvTWJitat511ç, Kwv. - Feweyt�tfJ benaloevCJIÇ Elç TTJV 'A8awccit5a uxoA�v. Ali 3 ( 1 952) T. 52 , 87-9 1 . 99. 'AvTWVIOÇ, leeop.. [Bu1atovit] . - ' H t56;a TOV @Eoii elvat 0 '111CJOVÇ. e 1913. * 100. 'AvTwvonovAoç, Nt'KoAaoç 'AO. - H uvvmyp,aTI'KfJ neoaTaula Toii dyweem'Koii �taOeCJTwTDç. ( .d taTetM). 'A8 1 958, 8•, 298 a. BA. n• 80. 100a. 'AVTwvonovAoç, J:mp,aTioç A. - l:TfJA11 Tijç p,ovijç Tov • Zwye arpov ». 'EAA11vtup.oç 2 ( 1 899) 39-40. 101. 'AvwTÉea ÈntCJ'K{autç inl TOV A8w ijTOI t5t11Y7JC11l1Ç neel TWV aytwv 'Kal Oavp.a­ Toveywv �tai iv AOrp t5 o;au0etCJWV El'KOVWV Tijç @eoTO'KOV �tai aÂÂ.wv 'Ayiwv. Kil 186 1 , 8°, 11 ' - 11 5- [4] a. , 2 1 niv. BAG p. 1 5 1 . F�t 854 1 . BA. n• 98. 102. 'AvwTéea . . . 'Aylwv alç neoaeTiO'Yj uvvTop.oç neecyearpij Twv leewv p.ovwv 'Kal CJ'K11TWV TOV AO vno K. II. IIaeau�tevonovAov . 'AO 1899, 8°, 1 75 CJ. , Û'K. BAG p. 1 5 1 (J:VVTOp.OÇ neety(!arp1j : CJ. 145-157). 103. 'AvwTiea ... TOV AO vno IIaïulov Movaxov ' O oov n aTeov (dyweeiTov). AO 1932 , 8°, 226 a. , lll�t. Av;. de. bet5 . 6. 104. 'AvwTÉea ... Û'KOVWV Tijç vn. @eoTOltOV �tai aÂÂ.wv 'Ayiwv. "E'Kt5ouu; F' Èn11V­ ;1111-év11 �tai flllÂT1Wp.iv11 vno Koup.ii �tai 'AeéOa TWV Mo vaxw v . KAO 1957, 8o, CJT '-120 a. , lll�t. "



•••

w

.••

'





357

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, 1

105. 'A�twTlb 'f/ ç, Ilh:eoç. - To AO · 6eyavwatç "ai awtaala avrov. IlavaOfJVata 2 5 ( 1 9 1 3) 1 79- 1 83. 105a. 'AnaVT'f}atç lc5ubrov elç c5taT(] t{3àç Pwaawv neei TWV "a()' fJpliç i""Â'f}ataaTt"WV neayparwv. 'A() 1902 , 8°, 55 a. 105{3. 'AnavT'f}atç rwv 'AvaroÀz"wv 'Oe9oc56�wv 'E""Â'f}atwv "ai 'Aylwv T6nwv neoç ro 'Yn6pv'f}pa rijç 'Hyepovt"ijç Kvf3eev1Jaewç rwv 'Hvwpévwv 'Hyepovetwv B).axlaç "ai MoÀc5af3laç, neei TWV Feat"t"WV MovaaT'f}(]lwv. Kil 1 863, 8 °, 95 (], 106. 'Ano rrJv c5e
-

1. DOENS

358

123a. Bae&i.'X1JÇ, dextf.l. K. - Ll uUoyoç neel 'fOV A O. WOenrJ�. l-roç LI' ( 1 964) 253-254. 124. BaefJoJ.o,.,aioç, Kov'fÂOVfJOVatav6ç. - 'Yn6!JV1JfJU la'fO(!t'XOV neel -rfiç 'Xa'fà -r-YJv XaÂ'X1}V fJOVfiç -rfiç @eo-r6-xov. Kil 1 846, 8• [4)-188 a. r-x 4481 . BaeJ.aa.,.,, fJOV. re1JYO(!tU'f1JÇ, (3).. 'AyyeM-xoç, à(!. 6 'Xal 46. 125. BaeJ.&,.,oç, Ftcûey1Jç. - �Aywv wOeoç YAOwç 963-1963. Elaaywyf} : A. Evyy6:novJ.oç. 'AO 1963, 4•, 103 a., el-x. B).. n• 1 769. 126. Baa{J.ewç, :n(!01JY. .E'1J(!O:no-ra!J1JV6t;. - 'AnofJV1JfJOVWfJUW -rfiç elç MvnJ.fJvrJv È�oelaç n:ôv dyweem:ôv :nadewv av�Jf3aa1JÇ -xa-rà -rà l-roç 1917. K 1 932, 8°, 77 a. 126a. BaatÂelov, Ilavoç I. - Ll ww11toç 6 leeofJ6vaxoç • 6 È'X f!>oveva la-roewy(!atpoç •. @HE 5, 1 964, 60-8 1 , el-x. * 127. BbJç, Ni-xoç A. - �A6wç fi AO. B'. 'H fJOvaan� noÂt-rela. EEA 1 ( 1 927) 41 l -440 . 128. BeJ.avu5tcû-r1Jt;, àeX'f.l· 'leCe'Xtf}J.. - KvetJ.J.oç 6 Aavetcû-rrJç. Ef!> 1 ( 1 908) 34 1-347. 129. - 'H �wl'X1Jatt; -roii AO 'tJ.aee-roç. - Tà AO lvavn -roii Pw,.,aw'XaOoJ.t-xtafJoii. 'E" 40 ( 1 963) 389-395. 'Ava-r. 'AO 1 963, 8 •, 29 a. * 134. BJ.axoç, �ta-x. Koa,.,a.ç 'Aytoeel-r1Jt;. - 'H xeea6v1Jaoç -roii AOA "al al èv a6-rfi fJOval -xal ol fJOvaxol :naÂat -re 'Xal viiv . MeÂé-r1J la-roet� 'Xal 'X(!tn'Xf}. B 1 Y03, 8°, -xy'-37 6 a. BJ.. M. 1. F(e�ecûv), à(!. 172. 135. Bo).{�ç, ee,.,. - 'AvÉ'X�O'fOÇ à).).1J).Oy(!atpla neel -rfit; ÉÂÂ1JVt'Xfit; 'XOtVO'f1J'fOÇ -rfit; To-xaraç. EEBl: 22 ( 1 952) 75-8 1 . 135a. BvCav-rlov, K. - Tà neeltp1JfJO AO fJÈ -rà àve'XÛfJ1J'fU :navaexata 'XEt!Jf}Âta 'fOV, To Xaeov,.,evo l::nln 12 ( 1 963) -r. 1 38-9, 1 5-16. r.l:.l.E. = reeaatfJOÇ l:fJV(!VU'X1JÇ 'le(!OfJOv. 'Earpty!J6Vh1JÇ. B).. l:fJV(!V6.'X1JÇ, à(!. 666. 136. Fa{3etf}J., àeXtfJ. -xa01Jy. lM Ll wvvalov. - Aavaaixàv -roii AO. B 1 953, 8°, 1 1 5 a. , el-x. 137. - Tà KaeovJ.ta "al -rà Ka-rovva-xta. ELI 487-491 . 138. - Néoç E6eeyenv6ç, neetéxwv �t1JYfJ!Ja-ra -rwv ôalwv -xal Oeotp6(!WV Ila-réewv IJfJwv è-x -roii IlaJ.awii E6eeye-rtvoii, fJE'fatp(!aaOév-ra elç -r-YJv d:nJ.fiv �taÂe'X-rov naeà Feweylov -roii PIJ-roeoç, atlv a6-roiç -xal l-reea �t1JYfJ!Ja-ra avyxe6vwv :na'fÉ(!WV. B 1 95 1 , 1 9542, 8°, 72 a. [a. 56-69 : dyweetn'Xa ) . 139. - f!>wv-YJ (3owv-roç È'X -rfiç È(!f}fJOV. B 1 9551, 8°, 92 a. [a. 85-90 : lleel 'Aylov YOeovç). 140. - 'Ava�JvfJaetç -xal voa-raJ.ylat. e 1 958, 8°, 1 64 a. 141. - 'Anav-rrJatç èm(3ef3J.1JfJÉv1J [elç -ràv " Zankof) . 'E" 36 ( 1 959) 1 57-1 59. 142. - 'H èv AO lM -roii dylov Ll wvvalov. 'A(} 1 959, 8°, 222 a. , el-x. 143. - 'H p,ovaxt� Cw-YJ -xa-rà -ro1lç dylovç Ila-réeaç. 'E:nl -rfi X tÂtE'f1J(!l�' -roii AO. 'AO 1 962 , 8°, 1 60 a. [a. 149- 1 54 : 'Aywee m-xàç p,ovaxtap,6ç] . .•

·

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, I

359

144. - Xdetv Tijt; dA71Belaç. ABt 27 ( 1 962) 375-377. 144a. - 'Havxaat:'l](!ta "al i(!71P.71t:IJeta t:oii AO. NEaAO 63-66. 145. Fa{3(!t'I]Â, Emveovt"7jt:tav6ç. - IlwÂ7jt:d(!toV lyyearpov t:ijt; lM flJtÂoBéov [ I533). Fil 2 ( 1 9 1 8) 3 7 1 -374. 146. - Ll taBIJ"71 t:oii detp.v'l]at:ov Ilat:(!tdexov 'leeep.lov A' t:oii "al "t:lt:o(!ot; B' t:ij' lM t:oii Emveovt"IJm. Fil 3 ( 19 1 9) 564-572. 147. - �Eyyearpa p.ovijç Emveovt�t:a. Fil 4 ( 1 920) 169-1 73, 224-229, 304-308, 43 1433, 472-474, 596-60 1 , 739-742 , 5 ( 1 92 1 ) 1 5- 1 7, 336-339, 508-5 1 2 , 858-860. 148. - F(!dp.p,am t:oii detp.vfJGTov :rr:at:(!tdexov Fe1/YO(!lov E' :rt(!O' n}v p.ollfJv t:oii Emveovt"IJt:a. A!}t: 203-206. 149. - l77jp.etwp.am :rr:eey. "wM"wv t:ijç lM t:oii Emveovt"!Jt:a. A!}t: 262-266. 150. - .E7jpetwp,at:a xaet:rf>wv "wM"wv t:ijç lM t:oii Et:aV(!OVt"IJm. A!}t: 406-4 1 2. 151. - Erp(!ayi�eç "al è:rr:ty(!dp,p.at:a t:oii Ilewt:dt:ov t:ijt; lK "ai t:wv K' leewv Mo­ vwv t:oii AOA . Fil 6 ( 1 922) 1 1 3-1 2 1 , 1 76-1 8 1 . 152. - EtylÂÂtov Ilat:(!tdexov 'leeep,lov A' :rt(!ot; ÛJV p.ollfJv t:oii Emveovt"IJt:a. Fil 6 ( 1922) 397-399. 153. - EtylÂÂtov Ilat:(!tdexov KvelHov A' t:oii Ao�deewç :rt(!Ot; n}v p,ollfJv t:oii Emveovt"IJm. Fil 7 ( 1 923) 269-2 7 1 . 154. - Fedp.p.a "71(!6{3ovÂÂov ��· o� 1) JE t:oii AO avp.{3t{3dl;et . . . [ 1591]. Avt: 272-273. 155. - '0 :rr:veyoç t:oii Ilewt:dt:ov t:oii AOA "ai :rr:aÂatàv :rr:eei a!}t:oii y(!dp.p.a. Fil 8 ( 1 924) 1 60-1 63. 156. Tà elÂ7jt:d(!ta t:ijç p.ovijt; Emveovt"IJm. Avt: 425-429. 157. - 'H 'Emamala t:ijt; lK t:oii AO. Fil 12 ( 1 928) 331-348, 441-458. 158. - 'H 'E:rr:tcJt:acJla t:ijt; lK t:oii AOA "ai ol d:rr:o t:oii lt:ovç 1783-1928 XC!71!J.at:l­ aavuç lmcJTdt:at. e 1 928, 8°, 37 (]. 159. - K7j(!6{3ovÂÂov p.ovijt; Et:aV(!OVt"IJt:a [ 1586]. Fil 14 ( 1 930) 70-72 . 160. 'lcJt:O(!t"à lyy(!arpa t:ijç lM Et:aV(!OVt"IJm. Fil 1 5 ( 1 93 1 ) 230-233, 270-2 74, 1 7 ( 1 933) 1 1 3-1 16. 161. - 'E" t:oii V:rr:' detB. :rr:e(!y. "w�t"ot; (alwv X) t:ijt; {3t{3Ato81J"71t; t:ijç lM t:oii Et:av­ eovt"IJt:a. A!}t: 28 1-285. 162. FaÂÂijt;, Aewvl�aç LI . - To AO. 'Evw:rr:waett; - lcJToela - B(!ii ot. 'AB 1 936, 8°, 1 1 0 (]. 163. Fat:6:rr:ovÂot;, LI. - A l d"t:al t:oii AO cJt:o 1821. Pa� 16 ( 1 93 1 ) t:. 5, I l . 164. Fe�ewv, MavovTJ 'lw. - KvelUov Aavetwt:ov Ilat:(!ta(!Xt"ov Xeovt"ov viiv :rr:ew­ t:ov l"�t�6p.evov. 'ABIJvatov l. t;' ( 1 877) 3-52. 164a. -Al {Jat:o:rr:e�wal a"ijt:at. Ewt:.fJ(! 1 ( 'AB 1 877/78) 30-3 1 . 165. - Llvo dvé"�om yedp,p,am :rr:e el t:ijç 'A8wvtd�ot; 'A"a�7jp,laç. EA, lt:ot; 3 ( 1 882/83) 686. 166. - Xeovt"à t:ijt; :rr:at:(!ta(!Xt"ift; d"a�7111-laç. 'lcJTO(!t"al el61Jaett; :rr: eel t:ijt; p,eyd­ Â7jt; t:oii yévovç axoAijt; 1454-1830. Kil 1 883, 8o, 2 70 a. 167. - A6ytot "al {Jt{JÂto8ij"at t:ijç lv �A/hp p.ovijç t:wv 'lfJIJewv. EA 4 ( 1 883/84) 478. • 168. - '0 �A8wç. 'Avap.viJaetç, lyyearpa, G7jp,EtwcJett;. EA 5 ( 1884/85) de. 2-23. 'Avdt:. Kil 1 885, 8o, 356 a. BA. 1. Destounis, ZMNP ( 1 885) 349-375. 169. - 0e6�W(!Ot; & "aÂÂty(!drpoç t:ijt; p,ovijt; t:oii 'Earptyp.évov. EA 8 ( 1887/88) 391393, 9 ( 1 888/89) 78-80, 94-96, 101-104, 1 09-1 1 2 . 170. - "Aytov �Oeoç. '0 flJdeoç t:ijç 'Avat:oÂijç. 'Ey"v"Âo:rr:at�t"ov 'Hp.t:(!OÂ6ytov t:oii lt:ovt; 1902. Kil 1 90 1 , 1 2°, a. 1 57-1 86 (a. 1 84-186 : Xeovt"àv p.ovaxt"àv -

-

360

171.

/. DOENS

-

dvayedq>ov -rovr; dexarodeovç fjyovp,ivovr; -roii Èv Moax� Me-roxtov njr; Èv WAOcp Movijç TCOV 'lfJfJewv). m. . n° 1 60 1 . ' Ynèe -rijr; la-roetar; -rijç iv A O p,eyta-r7Jr; -roii ciytov 'AOavaalov Âavear;. EA 2 2 ( 1 902) 239-242 .

172.

-

'H xeea6v1)aOç TOV AOA. EA 24 ( 1 904) 1 63- 1 64, 1 83-186, 228-232 , 33 7-339, 25 ( 1 905) 29-33 [ = {JtfJÂwxetala TOV op,wvvp,ov {JtfJÂtov TOV Koap,ü. Bldxov] .

173. - WAytov woeor; - noeor; leeov. AvT 226-227. 174. - Xeovoyeatpla Tijç iv nAOcp p,ovijç TCOV 'lfJfJewv. Av-r 539-540, 546-548, 587588, 32 ( 1 9 1 2) 14-16, 22-24, 3 1 -32, 39. 'Avd-r. Kil 1 906- 1 9 1 2 , 8°, 96 a. 175. - 'Aexeïov ixxÂ7Jataanxijç lar:oetaç. T. A'. Kil 1 9 1 1 , 8°, 288 a. [a. 262-270 : lyyeaq>a pe-roxtwv -rijr; Mey. Aavear;] . 1 75a. - IleoaOfJx7J elr; -ràç neel Kovxov!;ÉÂ7J naeat56aetr;. EA 33 ( 1 9 13) 36-3 7. 175{1. - eeoôweov 'AytavvlTov TOÂP.1Jelat. EA 35 ( 1 9 1 5) 1 1 1 - 1 1 2 , 1 1 9, 1 35-137. 1 341 36, 142-144, 1 50- 1 52 , 1 65-1 67.

176. - Ileoôeop,ot -rijr; 'AOwvtdôor; 'Axaô7Jp,lar;. EA 36 ( 1 9 1 6) 3-5. 1 76a. - Ba-ronatÔIVOV xalxoyeâq>7Jp,a. AvT 92-95 . 176{1. - 'Evéeyetat newïp,ot ne or; ava-raatv 'AOwvtâôoç dxaô1Jp,lar;. EA (28. 2 . 1 9 1 7) 29-30. 177. - 'Ayweeimt Âoywt tpwn1;6p,evot. EA ( 1 9 1 8) 23 1 , ( 1 9 1 9) 68-70, 88-89. 178. - Ila-retaextxal 'Eq>7Jp,eetôer; ix -rijr; fJp,edear; ixxÂ7Jataanxijç la-roelar; 15001912. Méeor; a' (1500-1660). 'AO 1 926, 8°, (a. 1 - 1 2 0). - Méeor; {J' (- 1706), 'AO 1 937 (a. 1 2 1 -208). Méeor; y' (-1764), 'AO 1 937 (a. 209-320), elx. 179. - 'Ayweemxà p,e-roxta iv 'En-ravfJacp. Max 1 ( 1 940) 384-387. • IBO. Fevtxol xavovtap,ol TOV AOA xaOà d:no dexaw-râ-rwv xeovwv ôt' ÛÔIXWV neovo­ ptwv tpéeovTat [-rvnwOévuç viiv TO new-rov iv Éxa-rov àvTtTV:rtOIÇ �et0p,7]p,Évotr;] . Kil 1 9 1 1 , 4°, 64 a. [ neoax iôwv p,i 248 ae0ea neor; p,eÂÉT7JV xal elaaywyi)v -reononotfJaewv vno TWV lM] . • Jal. Fevtxol xavovtap,ol -roii AO (AOw), iv Kaevair;, -rfi 31 'Ox-rw{Jelov 1911. ('Yneed­ vw : '0 Ila-retâex7Jr; Kwv fnoÂewr; 'lwaxelp, im{Je{Jawi) [246 aeOea] . Kil 1 9 1 2 8°, 4 0 a . [ a . 40 : 'E;eô607] xa-rà c[)e{Jeovâewv TOV 1913. 'EmamTOVVTOÇ TOV 'Em-reonov Kwv /:noÂewr; Kvetaxoii Zaxaeiôov -roii E7Jeonomp,7Jvoii] . 182. Fevvââtor;, P,7JTeon. e. - 'H IIlrM TOV dy. L1wvvatov TOV iv 'Olvp,:ncp. rii 1 -

=

( 1 9 1 7) 5 1 5-528, 545-560, 593-604.

183. Fevvâowr;, p,7J-reon. 'HlwvnoÂewr;. - 'H iv AO ôwe06ôo;or; avaxê1jltr;. 'OeO 5 ( 1 930) 1 83-20 1 .

'H p,ovi) -roii Ba-roneôtov xal fJ ixei avaxem:op,Év7J otoe06oo;or; im-reonfJ. Av-r 2 3 1 -234. 185. - To leyov Tijç ôweOoôo;ov neoxamexnxfiç im-reo:nfiç TOV AOw. Av-r 327-

184.

-



330.

186. - 'la-roetxà a1Jp,etwp,am ix -roii AO. 'OeO 2 2 ( 1 947) 267-270. 187. r7Jp,ëtwp,am TOV Tt;wv Ko{Jû neel AO. 'OeO 27 ( 1 952) 354-358 . 188. reeâatp,or;, leeop,. - IIeoaXVV7J7:Û[!tOIJ 'I:OV AOA. K 1 924, 8°, tr;'-186 a. , elx. • 189. Feeâatp,or;, p,ov. Mtxeaytavvavh7Jr;. - KarâÂ.oyoç xe�eoyeâtpwv xwôtxwv Tijç {Jt{JÂw0fJx7JÇ TOV Kvetaxoii -rijç xarà TO 'Aytwvvp,ov noeor; 'I:OV AOw 1. xal MeyaÂwvvp,ov rxf}7:7JÇ Tijç 'A y. eeop,f}-roeor; wAVV7JÇ [p,e-rà mvâxwv avvm­ xOév-rwv vno Kwva-ravrlvov A. Mavâq>7J]. EEBr 29 ( 1 959) 87- 1 92 , 30 ( 1 960/6 1 ) 453-560tô'. 'Avâr. 'AO 1 96 1 , 8 ° , 2 3 4 a. 190. - 'AxoÂovOta evxaeta-rfJewç inl rfj XtÂtêT1J!!lÔt TOV dytwvvp,ov "Oeovç WAOw. 'Ex 40 ( 1 963) 4 1 7-420. -



BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, /

361

191. Feweya).aç , r. K. - "AOwç. Teo).oyt'Xwç. MEE 2 ( 1 927) 328, MEE EvJm).{j­ ewp,a 1 ( 1 958) 259-26 1 . 192. Ttov:nTJç, /. - Ll t'Xaau'X1} 15t'Xa tol5oata J.tovaaTTJ(!ta'Xwv àexwv AO. TtJ.tTJTI'Xoç T. vnèe 'Avrwvlov ZTJMjp,ovoç. 'AO 1 939, a. 33-48. 193. - 'H ànovop,1} rijç 15t'XataaVVTJÇ iv AO. AEKLI 4 ( 1 949) 3-27.

• 193a. r'Xavuiraaç, KwvaravTivoç A. - 'H {JM . aTTJ a tç 'Xal 1] x).welç Tijç xeeaovf]aov TOV AO. Ail, 1 963, 509-678, 2 1 Û'X. 194.

T'X l'Xa ç , "Eee e . - • Kai Oà l;f}awp,ev 'Xal Oà rà 15 taTTJI! fJ awp,ev • . KwvaravTivoç Baat).evç.

'AO 1 9 1 3, 8°, 26 a.

195. rvwp, oi5 6TTJ atç TOV avU6yov TWV Oeo).6ywv 'Xa07JYTJTWV neel TijÇ iaxarwç iwpa­ vtaOelaTJÇ iv AO naeà TOÏÇ e waaotç J.tOvaxoiç 'Xatvotpavoiiç 15tl5aa'XaUaç :nee i

196.

197.

Tijç Oe6TTJWÇ TOV dv6p,aTOÇ $ 'lTJaoiiç •• , 'XaT' ivro).1}v Tijç ay. 'Xai ieeaç J:vv615ov [iv XaÂ'X ?J 30. 3. 1913] . EA 33 ( 1 9 1 3) 1 23- 1 2 5 . BÂ. de. 566. rovl5aç, Mtxaf]Â. - Bvl;avua'Xà yeap,p,ara Tijç iv "A Ocp lM TOV q>,).ot.ltov. 'A tp t E . (!WT{jf!tOV yedp,(.-ta e eol5 weaç IlaÂawÂoylvTJÇ Tijç q>,).avOewnTJVijç TOV ETO'IJÇ6885 ( 1 376). LI XAE, nee . B', 2 ( 1 925) 3- 1 7, 1 :ntv. - Bvl;avrta'Xà lyyeatpa rijç èv "AOcp lM roii Ba ron el5tov. ' OetaJ.tàç roii 15ean6rov LI TJP,TJTelov roii IlaÂawÂ6yov, d:no).vt.lelç 'XaTà p,ijva 'lm)Âwv rijç t' ivl5t'XTtW­ voç roii 6970 1462 hovç. Avr 3 ( 1 926) 35-48 . BÂ. 'A07Jvii 26 ( 1 9 14) 2 73-2 76. - Bvl;avua'Xà lyyeatpa rijç èv "AOcp lM roii Baronel5tov. EEBJ: 3 ( 1 926) 1 1 31 34, 4 ( 1 92 7) 2 1 1 -248. BÂ. A. EtyaÂaç, 'E).). 1 ( 1 926) 4 1 9-426 . Te dftfta Tijç lK roii AOA [ 1 1.5. 1908] . EA 28 ( 1 908) 269-2 70. m. 2 7 ( 1 907) 736reTJYOetoç, neOTJY· AavetWTTJÇ Ile wumaTaTTJ Ç . - Ile oatpWVTJatç n(!OÇ TOV :ne6e 15eov Tijç Kv{Jegvf}aewç " J:otp. E. Bevtl;tÂov [ 31. 12. 1950] . AilE ( 1 95 1 ) , r. 9/ 1 1 =

• 198. 199. 200.

·

147- 1 50.

201.

Te 7JYOe tov, IlaiiÂoç. - 'H il5evatç Tijç 1l(!WTTJÇ 'A0wvui<5oç axoÂijç.

KaO 1 6

( 1 943) de. 535.

202.

T(! t Ta6novÂoç , Taaoç. - TeTJ YO(!toÇ 6 E', 6 nare taexTJ Ç TOV lt.lvovç. LllEEE 1 4 ( 1 960) 1 64-230.

203. - 'Iee 60eoç 'lfJTJelr7Jç 6 Ilûo:novvf}atoç. EEBJ: 32 ( 1 963) 94- 1 1 2 . 203a. - "AVV7JÇ 'Ay{aç, E'XfJTTJ. eHE 2 , 1 963, 844-846.

204. rev anoç , IlavaytwT7JÇ. - 'H 15taxeieta7J TWV 15aawv 'Xaaravtaç arà AO. BNJ 1 8 ( 1 945/49) 9- 1 5 . B).. Ll aat'X1} l;w1} 1 ('AO 1 933) T . 3, 2-7. 205. LI . J:. - 'A va'Xe t{Jet a t neel TOV A O. 'E" 30 ( 1 953) 8 1 -83. [dyy).tart : A criticism of Fr.

Basil Krivocheine's Paper. The Christian East, N.S. 2 ( 1 952 /54) 1 68- 1 7 1 ] . BÂ. àe. 423. 206. Ll aft aÂaç, Nt'X6).aoç M. - 'AOwvt'Xa. EE, nee. LI ' , 5 ( 1 883) 1 20- 1 2 2 , § 429. 207. Llavtf}Â, ftOVaXOÇ aytoy(!atpoç. - 'laTO(!t'X1} ftE).tT7J 1lE(!t Tijç àvatpv elaTJÇ f5t atpO(!<Ï Ç

èv rfi 'Xar' "AOw lM roii ' A ytov IlavreÂEf}ftovoç rijç èmÂeyo(.-ttV7JÇ Pwaat'XOV ftETa�V 'E).).f] vwv 'Xai Pwaawv Ila Tt(!WV 'Xai n ee i Tijç è�EÂ{�ewç avrijç im­ Ot'XaaOelaTJÇ 'XaTà rà XtÂtoaràv o'Xm'Xoatoaràv i{JI5oft"'"oaràv ntJmTOV lroç vnà TWV na re taex eiwv Kwvjn6Âewç naTetaexwovTOÇ TOV nare taexov 'lwa­ 'XÛp, roii B ov . Ilareat 1 92 7, 8°, 7 1 a. 208. Llavtf}Â, f!OV. ' Ayto ee lTTJ Ç . - q>wv1} è� AO 15tà r1}v neoaexij 0i'XO'IJP,EVt'X1}V J:vvol5ov [èv Karovva'Xlotç roii AO]. Ileteatevç 1 926, 1 2 °, 36 a. 209. Lla:n6vu, Kwvaravûvoç ( Kataae toç) . - 'laroet'Xoç 'Xard).oyoç àvl5 ewv èmaf]­ p,wv ( 1 700- 1 784), èv : K. N. J:d.Oaç, Meaatwvt'X?} Bt{JÂtoOfJ"TJ · T. 3, Be1•erla 1872, 7 1-200.

210.

- Kijnoç xaelTwv, TOVT' ian, Bt{JÂtov :neetixov T1}v :neetol5ov TOV rtp,lov �v).ov

L DOENS

362

Tov Cwo;rr;o wv l:Taveov, Tov �v TfÎ IBM Tov ErJeonoTd.Jtov, TfÎ o1Jan b Tq:i ciytWvVJtqJ �oeet TOV �A8wvoç "ai aJ.J.a Otd.tpoea, avvu8évm ;rr;aeà Kwvamv­ Tlvov .d anovu Tov JtETOVOJtaa8évToç Kataae lov [ 1757-aenT. 1 765) . 'E"­ otooTat Tà n(!WTOV v;rr;à Fa{J(!t�J. l:otpo"J.éovç, JteTà neoJ.oyov , yJ.coaaae{ov ";.;rr; · 'A8 1 880, 1 2°, J.o'-302 a. 2ll. - Ted.;rr;eCa ;rr;vevJtan"� Kataaelov .d a;rr;ovu. �HTot {Jl{JJ.oç neetéxovaa laTO­ r!'"ovç, ijBt"oVç, "ai �Y"WJttaan"ovç J.6yovç tJe"a;rr;évu, avvuBévmç elç {)6�av eeov, "ai cbtpéJ.etav TWV àvaytvwa"OVTCOV. Nvv n(!WTOV Tvnotç �"oo8eiaa tJtà {Ja;rr;d.vt]ç Tov �J.axtmov �v leeoJtovd.xotç Ma"aelov NToveJto'ÛarJ ErJeonoTaJttVoV Tov �" Klwv. 'EveTlt]atv 1 778, 1 2°, 3 1 2 a. [a. 2 70-3 1 1 : Tà xevao{JovJ.J.a TOV ETJeonoTd.JtOV] . LEGRAND n• 939. 212. - 'A;rr;aelBJtf](JtÇ TWV OVOJtar1TWV vawv "al Jt0!1WV Tljç Ilavay laç Hurmuzaki [n • 695), pp. 2 77-3 1 1 . Ileei TOV axoJ.elov Tov AO alT�aet TOV ;rr; a;rr; éi Fa{Jet�J. : =

lb 3 1 1 -3 1 7.

212a. Lf aa"aJ.d."1'J Ç , r. A. - 'H avvTayJtaTt"OTfJÇ Tfiç à;rr;a yoewaewç elaotJov yvvat"WV elç Tà AO. NEa ( 1 5. 1 . 1964) T. 877, a. 98- 1 1 0. 213. DAwKINs, R. - 'EerJJtiTat �;rr;l Tov �A8w. E.d 574-5 75. 214. DÉcARREAux, Jean. Mè Tovç JtOvaxovç Tov AO. 'E" 40 ( 1 963) 409-4 14. 214a. - 'A;rr; à necoToyovo JtOVaxtaJtà aTà JtOVaxtap.à TOV �ABw. NEaAO 1 7 1 - 1 82 . 215. Lf eJ.aJ.fiç, Ùf!X'P.· Ev8Vp.toç. - Mvela neei Kaevwv AO. Ae;rr;Top.ee�ç é"Beatç ;rr;e ei Tov �A�tov ianv. 'Ev TéJ.et 'H 'A"oJ.ovBla "al nef}i Twv uaad.ewv àexayyeJ.t"wv fJp.vwv. K 1 924, 8°, 32 a. BAG p. 1 52 . * 216. .d eJ.t"d.V1'Jç, KaJ.J.lvt"oç. - Ileetyeatpt"àç "aTd.J.oyoç Twv i v Toiç "wlh�t Toii naTetaf!X'"ov àexetotpVJ.a"elov awl;oJtévwv ima�p.wv i""Â1'Jataan"wv iy yed.tpwv neel TWv èv �A 8cp Movrov ( 1630-1863). KameuaBeiç "eJ.evaet Tfiç A. e. II. TOV Ol"ovp.evt"OV IlaTetaexov 'lwa"elp. TOV F'. Kil 1 902 , 8°, vm-344 a. 217. Lf evTd."TJÇ, BaatJ.ewç. - 'H oweyd.vcoatç Tfiç p,ovaxt"fiç ;rr;oJ.tTelaç TOV AO. E.d -

­

52 1-534.

218. Lf1']p.aeaç, K. e. - eeotpd.vovç TOV i� 'Ayed.tpcov {Jloç .d tovvalov TOV è" cflovevii . 'EJ.J. 10 ( 1 930) 2 1 3-272. 219. 'H axoJ.� TOV AO aTà 1800. 'EJ.J. 15 ( 1 957) 141-1 7 1 . 220. Lf1']p,1'JTf!O;rr;ovJ.oç, Feweywç. - IleetwTJatç elç AO. 'AB 1 896, 1 900•, 8°, 3 2 [ + 1 2) a. 221. Lf �p,tTaaç, M. - Ma"eoovt"d.. 'Aexata yewyeatpla Tfiç Ma"eoovlaç. Méeoç B'. Tonoyeatpla. 'AB 1 874, a. 435-479 : 'A"T�, �ABwç, AO. 222 .d tap,avTonovJ.oç , l:nvettJwv K. - .d td.J.e�tç neel • Tfiç l;wfiç "al TWV BrJaavewv TOV AO . "al ovo ml"at(!Ot J.oyot. B 1 930, 12°, 47 a. 223 .d tovûatoç, leeop. . , 0 �" cfloveva. - 'EeJt1'JVÛa TWV l;wyed.tprov , WÇ neàç T�V �"""'1'J­ atar1Tt�V l;coyeatplav , V;rr;à .d tovvalov ToV leeop.ovd.xov "ai l;wyed.tpov, Tov i" cfloveva Twv 'Ayed.q>rov (avyyeatpeiaa b � A8covt Tq:i 1458). Nvv Tà newTOv TVnOtÇ è"oo8eiaa oa;rr;d.vn Tfiç i!�JeTÉf!aÇ TV;rr;oyeatplaç "al 'A8avaalov r. Zcoatp.ci. 'AB. , Tvnotç cfl. Kaeap,nlVrJ "al K. Batpci, 1 853, 8°, t' -2 66 a. [ 'E"{J· TOV ;rr;J.amoyed.tpov Kwvamnlvov l:tp.covloov) . r" 5967. 224. - . . . Tq:i 1458). "E"ooatç OEVTÉf!a V;rr;à 'AvéaT1'J Kwvmavnvloov. 'A8 1 885, 8°, 264 a. 225. - 'Ef!Jt1']Ve{a Tfiç l;coy(!atpt"fiç TÉXV1'JÇ i" Xetf!OY(!d.tpov TOV t1']' alwvoç è"Oo8e'iaa "aTà Tà necoTOTVnov avTfiç "elp,evov v;rr;à A. Ila;rr;a{Jo;rr;O.VJ.ov-Keeap.éwç. Tw­ xoç newTOV i"w;rr;co 8èv {Ja;rr;d.vn TOV p.a"aelTov Tf!1JYO(!lov eeotJw eov Tché1itschew. liETeovnoJ.tç 1 900 , 8°, "'-128 a. •



BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, I

363

* 226. - 'Er;y.t'YJVÛa -rijç Cwyeaqmeijç TÉXV'YJÇ "al ai "V(!tat aVT1JÇ àvé"bo-rot nYJyal, l"bu5op,ÉV'YJ p,t-rd neo.i.6yov vVV TO new-rov :rr,},:f} (!7]Ç "aTà TO new-r6-rv:nov av-rijç "Ûf..!BVOV v:nà A. lla:nabo:novÀov-Keeap,éwç ba:navatç Tijç AvTO"(!aTO(!t"ijç Pwat"ijç 'AexawÀoyt"ijç 'Emtetdaç. IIe-reov:noÀtç 1 909, 4°, va'-353 a. 227. DoELGER, Franz. - 'H p,ovaau?dj :noÀtTÛa -roii �AOw. Evv-rop,o ç ia-roela. ELJ 565-567.

Tà AO "al fJ a'YJp,aala aVTOV btà TfJV BvCavuvf}v la-roelav. rn 42 ( 1 959) 1 741 87 "al IITFII 88- 1 0 1 . 229. Llov"aç, E-rea-rijç. - D t TOIXOY(!arpleç TOV AO. ' H Ma"ebovt"fJ axoAY} TOV XIV "al fJ K(!'YJTI"fJ axoAY} TOV XVI alwva. '0 A lwvaç p,aç ( 1 948) 'P· 7' 205-2 1 2 . 230. Llvo{JovvtWT7JÇ, K. 1. - Tà xeovt"àv aYJp,elwp,a TOV "wbt"OÇ 4410 Tijç povijr; -rwv 'IMewv -roii �AOwvoç. EE@EJIA 1 ( 1 924 /26) 1 24- 1 26. 231. - Ai è""À'YJataau"al elb?]aetç TWV fleaxéwv xeovt"WV TOV En. Aap,neov. EEBE I l ( 1 935) 3-1 5 . 23/a. Ll we60eoç, f.-11JT(!O:n. IIetY"'YJnOvv?]awv. - ' H noeela TOV :na-retaexov elç T O AO "al elç -rf}v 'EAAaba 18 'Iovvlov - 8 Avyova-rov 1963. 'OeO 38 ( 1 963) 3 1 7-378, el". (Méeoç A'). 'Avd-r. [6A6"À7Jeov] Emp:novÀ 1 964, 8 °, 1 1 4 a. , el". 232. Elb?]aetç è� �AOw. EA 33 ( 1 9 1 3) 4 1 6-4 1 7. 233. 'E" -rwv "etp,7]Àlwv -rijç lM -roii dy. IIavÀov. Tà -rlp,ta bwea l17JÀovalov 'Ap,tptAoxlrp, 15. 10. 1880). EA 228. -

=

1 ( 1 880/8 1 ) 63-64.

243. ( 'Eeyaalat àvaaT'YJÀCÔaewç "al aueewaewç {JvCavuvwv f..!V'YJP,ÛWV elç TO AO. BA. EEBE 26 ( 1 956) 437, 28 ( 1 958) 599, 29 ( 1 959) 525-526, 30 ( 1 960/6 1 ) 688] . 243a. 'Ee1Jp,lT'YJç. - ' H "Ào:n� -roii 'Ieeoii Evayyûlov è " -rijç povijç -roii IIav-ro"ea­ -roeoç ( 'Ema-roÀ� è� AO, 6. 2. 1899). 'EÀÀ7]Vtapàç 2 ( 1 899) 96. 244. 'Eawuet"OÇ Kavovtapàç Tijç IEMM TOV Ba-ro:neblov. e 1 9 1 5 , 8°, 13 a.

1. DOENS

364

245. 'EaWTt(!LXOÇ Kavovtap.oç Tijç I.EMM TOV BaTonatMov 1927. Ka{Jd).).a 1927, 8°, 16

(],

246. 'EaWTt(!LXOÇ Kavovtap.oç TOV iv AOA leeov xotvo{Jlov TOV oa{ov re!'JYOelov. e [ 1 927 ] , 8°, 25 (], 247. 'EaWTt(!I1!0Ç Kavovtap.oç Tijç /IBM • TWV 'IfJTJewv ' · e 1915, 8°, 9 (], 248. 'EawTE(!t1!oç Kavovtap.oç Tijç 'Ieeii.ç Kotvo{Jlov Movijç Tov Kwvamp.ov{Tov. 'E1!­ lW3omt oandvatç Tijç Movijç inl Tjyovp.evtlaç .Evp.ewv TOV Kwvamp.ovlTOV àextp.avoelTov. 'AO 1 929 8°, 32 a. 249. 'EawTt(!t1!oç Kavovtap.oç Tijç lM MeylaT!'JÇ Aaveaç. K 1933, 16°, 48 a. 250. E-ôyévwç, leeevç. - 'H Zwoooxoç Ili'}YTJ 1!al Tà leeà avTijç neoaaenjp.am. 'A O 1 886, 8°, 364

(],

251. Evyévwç, p.ov. - Ileetyemp1J lp.p.eTeoç Tijç iv wAOcp leeii.ç xal ae{Jaap.laç Aaveaç Toii BaToneolov fi neoatTÉOrwav iv np TÉÀtt 1!al ovo non]p.aTa Toii avTov. 'AO 1 89 1 , 8°, 30 a. 252. E-ôo61!tp.oç, neo!'Jy. E!'Jeonomp.l'}voç (Il. Ll oveovvTa1!1'}ç) o KefJç. - Katadewç Ll an6vuç. rii 6 ( 1 922) 530-54 1 , 568-569. * 253. - 'H iv AOA leed, f3aatÀt1!fJ, naTetaeX'"fJ 1!al aTaveonl'}ytax1J ae{Jaap.la p.ov1J TOV SI'}(!OTt:OTap.ov 424- 1925, p.tTà 14 elx6vwv. e-.Eéeem 1 926, 8°, 208 (], * 254. - KaTaÀoyoç àvaÀvuxoç Twv xeteoyed!pwv 1!w0lxwv Tijç {3t{3Àw0fJxTJÇ Tijç iv AOA leeii.ç xal ae{Jaap.laç {JaatÀtxijç xal naTetaextxijç p.ovijç Toii ETJeonoTd­ p.ov. e 1 932 , 4°, TJ'-2 1 2 (], 255. - 'H elç AO inlaxe!ptÇ Tr.iiv p.tÀr.iiv Tijç LI. BaÀxavtxijç Ll taaxbpewç [ 12. 1 1. 1933] . rii 1a ( 1 934) 25-34. 256. E-ôeeyealat TWV Pwp.ovvwv neoç Tàç p.ovàç TOV AOA xal neoç linaaav TfJV 'Ava­ ToÀ{Jv. MtTdlj!eaatç ix Tijç 'ExxÀT}ataauxijç Pwp.avtxijç 'Eij!TJf.LEf!{Ooç • '0 'Oe06oo�oç '' · Bovx 1 88 1 , 8°, 1 5 a. 'EawT. Tiûoç : E-ôeeytrJiat Tr.ii v Pwp.ovvwv iv np lieu "AOcp (ànoandap.am i� àexalwv iyy(!d!pwv). BÀ. n•• 524a, 1 282, 1 502 xal EA 1 ( 1 88 1 ) 1 64-1 66. 257. E[-ôOVp.wç] , Ll wvvauiTTJÇ. - To nÀijeeç xtlp.evov Toii imee Tijç iv AO Toii wAOw lM TOV dy. Ll wvva{ov xevao{JovÂ).ov TOV a'ÔTOX(!UTO(!OÇ TeaneCovVTOÇ 'AÀt­ �lov r' Tov MeyaÀov Kop.VTJVOV iv lut 1375 [ = 1374 ] . Ilovuax1J 'EaTia 1 ( 1 950) 1 95- 1 98.

* 258. - .Evp.nÀTJ(!Wp.aTtxoç xaTaÀoyoç ÉÀÀT}Vtxr.iiv xeteoyed!pwv lM Ll wvva{ov 'A­ ylov "Oeovç. EEB.E 27 ( 1 957) 233-2 7 1 , 387-390. {JÀ. KvetaxiOTJç, àe. 441. 259. E-ô).6ywç, 'AywnavAlTTJç. - wEyyeaiPa Tijç p.ovijç 'Aylov IlavAov. Néa 'Enox1J 1 ( 1 926) 678-680, 704-707, 726-72 7, 765-766, 786-787.

260. E-ôaTeaudOTjÇ, IWij!(!OVtoÇ, necpTJV AtovTon6AtWÇ. - 'Ayto(!ELTLXWV KwOlxwv rJT}p.ttwp.am. Fil 1 ( 1 9 1 7) 49-62, 145- 160, 374-384, 4 1 3-432 , 457-472 , 561 -568, 6 1 7-624, 755-76 1 , 2 ( 1 918) 84-90, 167-1 69, 3 ( 1 919) 552-563, 624-639.

261. - Meyd).Tj BaTontOLVfJ oweed. rii 2 ( 1 9 1 8) 568-569. 262. - Tà evetax6p.eva Mdexov TOV 'E!j!ÉrJOV iv Tfi {3t{3Ato0fJxn TOV BaToneO{ov. A-ôT 734. * 263. - xal 'AexdOwç, leeoo. BaToneOtv6ç. - KaTaAoyoç Tr.iiv iv Tfi lM BaToneOlov ànoxetp.Évwv xwOlxwv [ 1-1536] . Catalogue of the Greek Manuscripts in the Library of the Monastery of Vatopedi on Mt. Athos. Harvard Theological Studies, I l . Cambridge, Mass . Paris-London, 1 924, 4°, m-2 77 a. 264, - Keexveaixov neotxoavp.lj!WVOV TOV lE' air.ii voç. eeo). 3 ( 1 925) 47-50.

365

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, 1

*265. - 'Aytoeem"wv "wM"wv "a-râAoma (204 7- 21 1 6) . Paris 1925, 4o, 77 a. BA. J;:n.veir5wv, àe. 679. 266. - '0 Kap:n.aviaç E>e6qnAor;. HX 2 ( 1 92 7) 54-97, 245-268. 267. - 'laTOQt"à UTjpetwpaTa. 'AytoQEtul(àV ijpeeoAoytov 1 928, 'AO 49-87. 268. - 'Ia-roet"à fJVT/!JÛa -rov vAOw. 'EAA 2 ( 1 929) 333-384 ( A'. 'E" -rov àexsiov -rfjç iv AO Meyia-rTjr; Aavear;) 3 ( 1 930) 45-68 ( B'. 'E" -rov àexeiov -rfjr; povijç Ba-ro:n.eMov). 269. - J;vp:n.A�ewfJa aytoQEtTtl(WV "a-raA6ywv Ba-ro:n.er5iov "al Aaveaç. (MVTjfJÛa a ywAoyt"â). 'Aytoeem"� Bt{3AwO�"TI• 4. Paris 1930, 4°, u-124 a. BA. KovelAaç, Ka-râAoyoç, àe. 397. 269a. - E>eo-ro"âetov. T. A'. (MvTjp,eia aytoAoyt"â). 'Ayweem"� Bt{3AtoO�"TI• 7-8. Chennevrières-sur-Marne. 1 93 1 , 4 °, ta-r' - 341 a. 269{3. - ElefJoÀoytov. (MvTj!Jeia aytoAoyt"â). 'Aytoeem"� Bt{3Ato0�"TI• 9. Av-r. 1 932, e' - 268 a. 270. - Ne6rpv-roç 6 MaveowiT11ç fJT/Teo:n.oUTfiÇ Nav:n.â"-rov "al AeTfiÇ. PM 1 =

·

=

·-

v

( 1 932/33) 1 6 1 -249.

271. -

'Iee60eoç IleAo:n.o'Vv�ator; o 'If311el-r11ç "al Me06r5tor; 'AvOea"lTfiÇ o iÇ 'Iwav­ vlvwv. Av-r 257-3 1 5 . 272. - '0 àetOpàç -rwv 'Ayweem"wv fJovwv iv -rfl àexat6Tfln. Av-r 439-440. 273. - 'lwâvli1jÇ 0 Kovl(ovCÉÂfiÇ, 0 Mata-rwe, "al 0 xeovoç Tfjç à"pijç TOV. EEBJ; 14 ( 1 938) 3-86.

274. - Nt"6r5f1fJOÇ o 'AytoeeiT1jr;. Ma" 1 ( 1940) 38-57. Ev-raÇlar;, 'AOavaawr;, :n.e6er5eoç -rijr; 'Em-reo:n.fjr; avVTaÇewç -rov véov Ka-raa-ra­ n"ov Xae-rov -rov AO. BA. Ileoaox�. àe. 650. 275. - Tà "Aytov voeoç. Xetauavt"àv 'HpeeoA6ywv 1 926, 198-206. 276. Zal(V07]VOÇ, Ll tovvatoç A. - 'H Aauvt"� imyearp� TOV ayiov AaveevTlov. 'EAA 9 ( 1 936) 29-3 1 . BA. EEBJ; 1 1 ( 1 935) 385-408. 277. - vE"Oeatç :n.e:n.eayfJÉvwv -roii "év-reov BvCavnvwv 'Eeevvwv r5tà -r�v :n.eeior5ov 1 Ll e"efJf3elov 1960 - 31 Ll e"ef.'f3elov 1961. 'E:n.e-r11elr; BaatAt"ov 'lr5evpa-ror; 'Eeevvwv 3 ( 1 96 1 ) 85-87 : Al :n.aeà Tql IlavemaT1jfJÜp eeaaaAovl"fiÇ rpw-royea­ rpiat àOwvm"wv iyy(!ârpwv. BA. n° 145 1 . 278. - Tà AO oe06r5oÇoç l(OtiiOTfiÇ "al l(EI!TQOrpvyeç eo:n.ai. NEaAO 1 83-1 88. 279. Zap:n.aOar;, KovAf1r;. - Tà "Aytov voeoç. 'AO 1 956, 8°, 1 14 a. , 1 96 1 ", 8°, 1 24 a. , Ûl(. (IlE(!tyQarp� TOV f.'è fJtÙ aia07]Ttl(� r5ta8Ea1j. Ll eVTE(!1j Ël(r50a1j Ut!!J:n.E:n.A1j­ (!W!JÉV7]). 279a. - XafJÉvoç a-r� Covy"Aa. NEaAO 265-266. 280. Zaxaetar57Jç, Kveta"6ç, ET/eo:n.oTafJT/Voç. - .rvv-ropoç :n.eetyearpi} -roii :n.eel -rwv iv Pwpav{q. "TflfJUTWII fJOVaGTfl !? 'a"oii CT/T�fJaToç . . . à:n.à -rov 1421-1913. e 1916, 12°, 50 a. Zaxaelaç, {3A. Ileoa"vvf1-rdewv, àe. 649. 281. Zé:n.oç, Ll flf.'�TQWÇ A . - vAOwç. Ei"oveç "al :n.aear56auç. MEE 2 ( 1 927) 356-36 1 . 282. Zeef3al(OÇ, "aOm•. tPtA68eoç. - 'A:n.aVTfiTt"� ima-roAi} :n.eàç -ràv oawAoytwTaTOV povaxàv 'Af3ée"wv 'Ayweei-r11v :n.eel "atvo-rofJtwv "al éoe-raapov -rfjç xtAte­ Tflelr5oç -rov AO (30. 1. 1963) . ABt 28 ( 1 963) 323-337. 283. Zeef36ç, 'lwaVV1jÇ KA. - Ileàç Tà AO. o.r 1 ( 1 958) 76-78, 9 1 -92 , 1 23-125, 139-140, 1 57- 1 58, 191-194, 2 18-220, 243-246.

284. Ze(!ÂiVT1jÇ, II. - Ll taO�"TI Ma"a(!lov 525-527.

ima"o;n,ov

IloAvavijç.

rii

8 ( 1 924)

1. DOENS

366

Z7Jvo{3toç, {3A. Néov avyyvÂwv, àe. 522. 285. Z�a7Jç, 'AU�avoeoç A. - '0 Ka•aa•an"àç Xae<7JÇ •ov AO. MEE 2 ( 1 927) 337-339. 286. Z�a7Jç, Eva


25 ( 1 932), 30 ( 1 937), 31 ( 1 93a), 33 ( 194{)).

290. 'H èiy"vea •ijç 'OeOooo�laç. "Ioevatç "al "a•aamn"àv 'Ieeoo .EvvOéaf.'ov Z1]­ ÂwuiJv 'AyweemiJv Movaxwv [ 16. 4. 1926, •fi 'Aylq. "al MeyaÂn liÉf.'1tTrJ]. 'A(} 1 926, ao, 23 a. [<à "amamn"àv èxet 22 èieOea] . 291. 'H otaf.'ae•vela
145-147, 1 68-1 7 1 .

295. 'H KowoT7JÇ •ov AO. • Kn • ( l a96) àe. 2 1 7, 220, 223 [na'l:etaeX'"à èyyewpa avaet f.'E Tlç naeaooaetç TOV. 'H f.'eyaÂo­ neéneta
302. 'H eiç oawv àva"�ev�tç Nt"oO�fAOV •ov 'AytoeeiTov. 'E" 32 ( 1 955) 1 37-1 39. 303. 'Hf.'tayoeel•7Jç. - Kotvo{3wv ij lotoeevOI-'ov ; AilE ( 1 95 1 ) • · 16/ 1 7, 243-246. 303a. e. B. - 'H XtÂt6T7Jelç TOV AO
-



1 962 , 926-928.

306. -

Tà AO ànouÂei èievrJaw ij "aTatpaatv Tijç àv9ewnlv7JÇ vn�ewç ; 'E" 40 ( 1 963) 375-378.

306a. - Tà AO wç tpoewç "al wç naeaywv noÂmafAov. Ail, 1963, 259-279. 30 7. eeo"Â7JTOÇ, f.'OV. Ll wvvataT7JÇ. - Tà AOA. ELI 468-482 . 308. - MeT�v o1Jeavoii "al yijç. 'Ayweem"àç f.'Ovaxtaw!Jç. 'A(} 1956, 4 •, 1 42 a. , el". 309. - Tà AO "al 1j Oémç 1:ov èv •fi 'Of!Oooo�lq.. Ll ln•vxa 'OeOooo�iaç 1 /2 ( 1 957) 1 90-200.

BIBUOGRAPHIE DE L'A THOS, 1

367

31 0. - "Aywç Nt'lt6ÔTJJlOÇ 6 'AytoeehTJç. '0 {Jloç 'Ital T à leya Tov 1 749-1 809. 'AO 1959, 8°, 379 a. 311. - Tà AO ev 'ltwôVvq>. ABt 27 ( 1 962) 293-303. 312. - 'AOwvt'ltà li.vOTJ. wAe8ea 'Ital JlllÂBT�JlaTa. 'Eni Tfj XtÂtBTTJ(!lôt Toii AO. 'AO 1 962, 8 °, 373 a. 312a. - 'AOavdawç 6 'A8wvÎ1:TJÇ. @HE 1 , 1 962, 509-5 1 5. 312{3. - Tà v6T}Jla Tijç XtÂtBTTJ(!lôoç wii AO (ôtdAe;tç, Ilaevaaaàç 21. 11.1962). 'E'it 40 ( 1 963) 379-386 ABt 28 ( 1 963) 305-320. 313. @eoTO'itU(!IOV O'itTWTJXOV ijwt 'ltav6veç O'itTW elç ÛJV vneeaylav @eoT6'1tOV Tijç lM '/fJ�ewv n}v OaVJlaTOV(!YOV IloeTatTtaaav JleÂOV(!YTJ8ÉVTBÇ JlÈV naeà Ôta­ tp6ewv, àvaÂWJlaat ôè 'Ital anovôfi Tvnotc; e'ltooOivTeç naeà Toii navoatwTaTov lB(!OJlOVUXOV 'itV(!lOV Ilae8ev{ov '/{JT}(!iTOV 'ltat 1'l(!OaJlOVa(!/Ov, iv cp 1'l(!OaBTÉ8Tjaav 'Ital ol ôvo naea'ltÂTJTt'ltol 'ltav6veç éJ -re Jll'lt(!oc; 'Ital 6 Jltlyac;. 'lee 1 907, 8°, 48 a. 314. @eoTo'ltaç, Ftweyoç. - Ta;îôt aT� MiaTJ 'AvaToÂ� 'ital aTo AO. 'AO 1 96 1 , 8°, 2 1 9 a. (a. 1 1 3-199 : 'Oôot1'lO(!t'lto Toii AO). 3Ua. - 'H wE(!TJJlOÇ. NEaAO 259-262 . 315. @eoxdi!TJ, Maeîa. - 'Atptll(!WTt'ltal emyeatpal inl à}ltplwv TOV WAOw. @eo 28 ( 1957) 452-456, 6 nlv. 315a. - 'Ynoyeatpal "eVTTJTWV enl à}ltplwv TOV wAOw. EEB2: 32 ( 1 963) 496-503, tc;' nlv. 316. @eoxaeioT}c;, Feweytoc; 1. - Llvo vÉa lyyeatpa àtpoewvTa elc; T�v Néav Mo�v f9ea­ aaÂovl'ltTJ<;. Ma'lt 4 ( 1955/60) 3 1 5-35 1 . 317. - 2:VvTOJlOÇ laToela TOV AO (ÔtaÂegtç). EM2: 23. e 1 958, 8°, 23 a. BÂ. n ° 1 683. 318. - WAyvwam Tonoyeatpt'ltà Tijc; @eaaaÂovl"T}c;. 'Eg àve'ltô6wv eyy(!dtpov Tijc; iv AO JlOVijç Ll wvvalov. Ma" 5 ( 1 96 1 /63) 1-14. 319. - Ol TCaJlnÂa"wvec;. 2:vJlfJoÂ� elc; T�v {Jvl;av-rw�v Jla"eôovt'it�V neoawnoyea­ tplav Toii /LI ' alwvoc;. A!}T 125-183. 320. - LIT}Jl*(!IOÇ Ll ov'ltaç Ka{JdatÂac; 'Ital li.ÂÂa neoawnoyeatpt"à e; àve'ltÔ6Tov xevao{Jot!Uov KavTa'ltoV/;T}VOV. 'EU 1 7 ( 1962) 1-24. 321. - Mla ota�"TJ 'Ital Jlla ôt'ltTJ {JvÇavnv�. 'AvÉ'ItOoTa BaToneowà lyyeatpa Toii /LI ' alwvoc; neel Tijc; JlOVijç Ileooe6JlOV Beeolac;. MaH. Ilae. 2. e 1962 , 8°, 96 a. 322. f9WJliÏÇ, JlOV. Xevaox6oc;. BoÂlç ega'ltovnaOeiaa e" TWV e(!T}JlTJTTJ(!iwv TOV AOA 'itaTà wii Âanv6tpeovoc; 'AOavaaiov leeoJlovaxov B�nov 'Ital Tijc; a)ac; avToii. Ll andvatc; TWV oe8oo6gwv 'AOT}vwv-Ilet(!atwç. K-'AO ( 1 927) 8°, 40 a. 323. 1.1. - 'AextJlavôehTJc; Xeva6aTOJl OÇ AavetwTTJ<;. EA 29 ( 1 909) 6-8. BA. 28 ( 1 908) 542-543. 324. '/a'itw{Joç, àeX'Jl· BaTonatôtv6ç. - 'H iv M6am avvootldJ {Jt{JÂtoO�"TJ uii v xeteo­ y(!dtpwv. 'EmTOJl� Toii vnà Toii àeXtJlavôehov BÂaOTJJlleov t?waataû e'ltôo8ÉvToc; 'itamÂ6yov TOV TJl�JlaTOÇ TWV 'EÂÂTJVI'itWV Xlli(!OY(!UtpWV Tijc; ev Tij) KeeJlÂ{vq> {Jt{JÂw8�'1tTJÇ. M 1 896, 4°, 8' -75 a. 324a. - Tà ev M6am avvoOt'itOV a'ltWOtpVÂa'lttOV. EA 18 (1898) 260. 325. - MVTJJlÛa xetanavt'ltijç TÉXVTJÇ ev wAOq> [ {Jt{JÂtO'it(!taia TOV KoNDAKOY, Pamjatniki n° 829) . EA 22 ( 1 902) 560-562 , 570-577, 23 ( 1 903) 73-77. 326. 'la'ltw{Joc;, JlTJT(!01'l. 'l'ltovlov. - WE'It8eatc; 1'lll(!L Tijç elç AO ema'ltÉipewc; TOV Ma'lt. IlaTetaexov Tijc; 2:ee{Jtac;, "· Bt'ltevTlov. 'OeO 3 1 ( 1 956) 95-1 0 1 . 327. 'lyPanoc;, leeoJl. e" Toii iv FÂwaatq. "eÂÂlov Ilavaylac; c Keavtac; •· ' H ndAa1 =

-

=

•.•

-

368

1. D OENS

à�l'daaaa èv dyteuvvwp �O(!tl Toii A6w teeà a��T11 n.waaiaç. AEKA 6 ( 195 1) 78-106. 328• •leCe�t�À, l'fJT(!Olf. eeaaaÀtWTtr5oç. - Evae{J�ç noeda teeaexov. ,EvTvnwaetÇ TOV l'fJTf!Olt. eeaa. è� 'Ayiov �oeovç. (/JE 1 9.9. 1 936. - Tà AO WÇ TOV(}I­ au�àv "évTeov. AvT 1 2 . 1 . 1 939. = vEeya �al iJI'ieat. B', B6).oç 1 948, 8 •, 144- 1 50 "al 285-286. I "Eeya �al iJI'ieat. 'E�r5ir5oTat èmf1eÀeiq. 'HMa A. Miaaa. T. A', 1 947, T. B', 1 948, T. r', 1 949, T. A', 1 95 1 . 691 + 83 1 + 5 1 0 + 248 a. ] . 328a. - Bae6oÀof1aioç 6 ll'fletoç. IIdvmtvoç 32 ( 1 940) 106- 1 07. 329. 'lee66 eoç , r. A ox uaeiTfi Ç. - Tà fiOVvr5ewv TOV KaÀÀty(!drpov. 'E"r5ir5oTat r5a­ navn Tijç èv AO El ET. fiOVijç Toii A oxetaeiov. 'A6 1929, 8°, 1 20 a. 330. 'lt(}WVVfiOÇ, llfiT(}Olf. Por5on6Àewç. - reeaatf10Ç Mt"(!aytawaviT1jÇ, lvaç è�Àe­ "TOÇ è""Àflataau�àç avyyearpevç. Ali E ( 1 956) T. 58, 73-78, T. 59, 1 14-1 20. 'Oe6 31 ( 1 956) 23-36. 'lwa�ell' 'lflflehflç) . - 'AnavTfl atç elç Tov " A. Afll'fiTf!lifJ­ 331. 'lalflweoç, fiOV. [ a�fiV fi neel flte6vonot�aewç Toii AO. El' 1 9 1 3 , 8°, 30 a. B).. n • 439. 331a. 'laTOf!l"� ë"6eatç Toii f10VaaT1j(!ta�oii CfiT�flaToç. Résumé historique de la ques­ tion des couvents dédiés. KII 1 882 , 8 •, 33 a. ( iÀÀ1jVtaTl "al yaÀÀtaTi] . 332. 'lwa"Ûfl fiOV. 'l{J1j(}iT1jç. - 'lflt6yearpoç r5ta6��11 naT(}IUf!XOV refiYO(!iov E'. r11 1 ( 1 9 1 7) 233-234. 333. - real'l'a TOV "vfleev�TOV Tijç 'E).).dfloç Kanor5iaT(}ta neàç TOVÇ fiOVaxovç Toii Ao [21. 8. 1830] . AvT 235-236. 334. - JiagaiT1jatç TOV aytWTaTOV f11jT(}01fOÀiTov 'Hea�).daç "V(!OV ewfiW(!OV TOV KetTonovÀov. AvT 350-37 1 . 335. - Mavov�À TOV 1IaÀatoÀ6yov neàç TOIJ vtôv TOV 'Avfle6vt�OIJ A ean6T1jV et�fiÇ. AvT 541 -542 . 336. - 'EmawÀ� TOV ol�ovp.evt�oii naT(]tdexov refiYO(!iov TOV E' up ).oytwTaTCp xaeTorpvÀa�t �veicp Nt"f1rp6ecp lflfleiTn. AvT 589-590. 337. - lleàç T�v a. èm Teon�v nov ànatT�aewv [ 10.5. 1846, A wvvaiov AavetwTov] . AvT 605-608. 338. - '0 "vfJeev�Tfi Ç Tijç 'E).).dfloç neàç Toùç èv AO navoatwTaTovç "a01jyovl'évovç "al Aomovç naûeaç [ 20. 9. 1828] . AvT 75 1 . 339. - 'H p.ov� Toii Ttfllov 1Ieor5e6p.ov èv Beeeolq.. AvT 795-796. 340. - EtyiÀÀtoV neel nov fiOVWV Ko).o{Joii, Jio).vyveov "al AeovTiaç eeoflweov 'Aanaa6ij Toii Mayaxa. AvT 787-788. 341. - 'Arptt(!WT�(!tOV liiTeov Ee{JaaToii A ov�onovÀov [ 1292] . AvT 789-79 1 . 342. - MoAv{JtJ6{JovÀÀov ol"ovp.evt"oii naTgtaexov 'Haatov [ 1325] . AvT 833-835. 343. - 'Ayweem"à àvd).e"ra. FII 2 ( 1 9 1 8) 26-28, 1 6 1 - 166, 252-258, 435-436, 499-502 , 3 ( 1 91 9) 1 0 1 - 1 06 : EtylÀÀwv N�rpwvoç Toii naT(!tdexov (1312) negl avwvol'iaç wiiAO. 344. - 'H {Jt{JA w6�"11 Nt"1jrp6eov TOV eeoT6"11 "al ij Kotv� TOV Févovç ExoA�. AvT 272-285. 345. - A vo èmygarpal elç TOIJ nveyov TOV èv KaÀaflaeiq. f16Toxiov Tijç lM lMewv. rii 5 ( 192 1 ) 1 1 3-1 14. 346. - Atl mndevfl at ç dytoeetTwv [ 1821- 1824]. AtlT 1 14- 1 1 6. 347. - 'laTOf!t"à ëyyearpa [Toii vavaexov Kavdefl 12. 5. 1839] . AvT 3 1 5-3 18. 348. 'H eeaaaÀovl"fl neà 500 èTwv 1421- 1921. AvT 844-85 1 . 349. - 'Ayt0(}6tTI"� noÀtTeia • '0 VA6wç •, liT . A', T. e' �al aT'. e 1 92 1 , 8°, 56 a. 350. 'H fiOV� TWV BÀaTafiwv �al "av"iov r5t ' ov ëmev 6 XgtaTàç ènl Tijç yijç. rii 6 ( 1 922) 557-565. �

"

·

=

,





-

=

-

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, 1

351. -

369

'E-x Tou àexetov Tijc; èv AO lM TCîiv 'IMewv. BvCavnval t'ha8ij'Xat. 'Oe8 5 ( 1 930) 6 1 3-6 18, 6 ( 1 93 1 ) 364-37 1 . 'H 'Ieeu;a6c;. Fil 1 7 ( 1 933) 1 2-16, 69-72 , 1 1 6- 1 1 9.

352. 353. 'Iwm·vllJ1Jc;, 'lw. II. - Ti à:rdpetvev elc; To AO ; Ma,:eà aeteà l11JpetwpaTwv. Ma,:elJovla 22.8 - 3. 10. 1 954. 354. 'Iwavvov, IléTeoc;. - '0 llJevT�c; Tijc; 'AOwvtalJoc; axoÂijc;. KaO 3 ( 1 93 1 ) àe. 44. 354a. KaCaC1Jc;, N. - Ol -xlvlJvvot Tou AO. 'EU1Jvtapàc; 16 ( 1 9 1 3) 56 1 -583. 354p. KaCaVTCa-xlJc;, Ni-xoc;. - ETà KaeovÂta [cino T�v c 'Ava'Poeà aTov Feé,:o »] . NEaAO 241 -243 . 355. KateofP'!! ac;, Kwamc;. - AOwc; ,:al Ban-xav6v. MEE 2 ( 1 927) 36 1-362 . 356. KaUlac;, KwvaT. M. - Tà AO. EA 45 1 -452 . 357. KaÂÂtyac;, àf!X'P· Ew'Pe6vwc;, ,:a01Jy. Tijc; povijc; Tou 'Aylov IlavÂov. - 'A8w­ vtàc; i)Tol, EvvTopoc; 'JUlf!IYI!a'P� TOU AO AOwvoc;. Ileeutxovaa vnopv�pam na­ Âata Te ,:al véa, avÂÂexOévm è-x lJtafP6ewv àexalwv awCopévwv vnopv1JpaTwv èmpûet� -xal qnÂon6vcp anovlJfi . . . AO 1 863, 8°, [1]')-1 1 8 a. 358. KaÂÂtaToc;, àextp. - 'OlJotnoet-xà Tou dy. Eappa àextema-x6nov EeePlac;. NE -





35 ( 1 940) 9 1 - 1 1 2 .

359. KaÂÂlrpewv, B. A . - Tou àotlJlpov lJtlJalJ'XaÂov ewlJwe�TOV 'Iwavvlwv (1804) f}yovpévov XI21Jt-taTlaavToc; Tijc; povijc; TOU Earptypévov, vn6pv1Jpa neel Tijc; povijc; Tou Xetpaeeov. AA 20 ( 1 88 1 ) 309-3 1 1 . 360. KaÂoyee6novÂoc;, N. - Néat àn61petc; neel Tijc; ÛXVlJÇ TOU AO. NEa T . l-xTa'XTOV, Xeta·rovyevva 1 933, 20-29. * 361. KaÂO'XVf!lJÇ, KwvaT. A. AOwc;. E>épam àexatoÂoylac; -xal TÉXV1Jc;. 'Enl Tfi XIÂIBT1Jf!llJt (963-1963). 'AO 1 963, 4°, 36 1 a. , 76 + XI I nlv. 361a. - 'Et;éxovm pemPvCavnvà Tt!pnÂa Tou AO. Ail, 1 963, 3 1 3-345. 362. KapnoveoyÂovc;, A . - 'AeX'Il· XetaTorp6eoc; Kuvaç. NEa 3 ( 1 929) 5 1 6-5 18. * 363. KavOVIlJflOl Tijc; IK [ 104 aeOeaJ , 'leeaç A tl1/!VIava{ov Evva!;ewc; [ 20 aeOeaJ -xai A mÂijc; TOiaVTlJÇ [ 15 aeOea] , è-xlJtlJ6pevot elc; TVnov vnà Tijc; IK 'Aytov "Oeovç "AOw. AO 1933, 1 2°, 5 1 a. 363a. Kavovtapàc; ènl TCîiv èeyaatwv Tijc; è'XTa'XTov peyaÂlJc; TemÂijc; Evva!;ewc; Tou AOA. ABt 15 ( 1950) 1 57- 1 6 1 . 364. Kavovtapàc; TWV vnà TOV ol-xovpevt'XOV Oe6vov leewv povalJTl}fllWv. Kil 1 864, 30 (}, 364a. KavnwT1Jc;, àextp. AvyovaTivoc; N. - Tà AO. Mt-xeà uvxlJ, 6ov. 'AvaT. è-x Tijc; « Xetanavt-xijç Ent8aç •· 'AO 1 964, 1 6 °, 32 a. 364p. Kavwv naea'XÂlJTI'XOÇ elc; Tove; dy{ovc; Maelav T�V MaylJaÂlJV�V, Elpwva TOV pveoPÂVTlJV -xal TOV OlJtoV 'Ieewvvpov. tPtÂonOV1JOelç vnà 'Ieewvvpov pova­ xou EtpwvoneTelTov èv lut 1896. 'AO 1 924, 8 °, 16 a. BÂ. àe. 47 ,:al BAG •

- •

p. 1 80.

365. KaeaPo'Xve6c;, MtÂnalJl]c;. - Tou AO Tà (j{-xata -xal neov6pta. 'Avaa-xev� TOU vnopv�paToc; Pwawv TIVWV 'XeAÂtWTWV povaxwv 'XaTà TOU neovopta'XOU 'Xa­ OelJTWTOÇ Tou AO. Kil 1 9 1 3 , 8°, 0'-[ 1 0)-40 a. [ 'EawT. Tlûoc; : CARAvOKY­ Ros, Milt. - Les droits et privilèges du MA. Réfutation du mémoire de certains moines kelliotes russes contre les privilèges du MA] . 365a. - Tà lJ t,:ata Twv èv Povpavl� poval1T1Jf2lwv. Kil 1 9 1 3 . 365p. KaeavT1Jv6c;, N. - XtÂteT1Jf2lç Tou AO ,:al pvan-xà ,:ovlJvÂta. EvC*1Jl1tc; ( 1 964) '/av. 365y. KaeavTwvl}c;, 'AvTeéac;. - Kav6vec; Cwijc; lJTo AO. NEaAO 1 37-147. 366. Kaeanac;, N. E. - 'EvTvnwaetc; ànà To AO. AilE ( 1 95 1 ) T. 40/43, 638-648.

370

1. DOENS

367. K(aewunÉIJ1JÇ), M. - 'OMya nvà neei -r:ijç povax'"ii• noAtnlaç I:wa, IlaJ.at­ aTiv'T}ç "al AO. NI: 1 5 ( 1 920/2 1 ) 640-662. 368. KaeoJ.lô'T}ç, IlavJ.oç. - 'H ivea-r:waa "ani.a-r:aatç iv -r:tj) AO. 'E-r:ateela « '0 'E}.­ A7Jvtap6ç •. 'AO 1 896, 8°, 122 a. 369. - PwpalKYJ "al {Jvl;av-r:wiJ avy"A1JTOÇ èv TqJ AO. 'Aepov{a 1 ( 'AO 1 900) 38-4 1 . 370. Kaena8wç, E. - Nt"6Ô7Jpoç 6 'Ayta(JÛT7JÇ. 'E" 1 3 ( 1 935) 50-5 1 , 60, 66-67, 75-76, 83-85, 92-94, 99-100.

Kaatpa-r:'T}ç, Te1JYOIJWÇ. - 'Evae"n]etoç }.6yoç (29.3. 1963]. NEaAO 1 06- 1 07. 371. Ka-r:à -r:ijç "a"oôo�ov neei -r:ijç OeoT'T}TOÇ TOV àvopa-r:oç 'l'T}aovç ôtôaa"aÂiaç. EA 370a.

33 ( 1 91 3) 1 87-1 92 .

* 372. Ka-r:a.Âoyoç -r:wv è v -r: tj) 'Aexeùp -r:ijç IK àno"etpévwv Tvm"wv -r:ov A O , Xevao­ {Jovllwv BJ.axt"wv "ai K7Jeo{JovJ.J.wv, I:tyt.ÂA{wv, IPeepavtwv "ai ôwtpoewv allwv èma�pwv 'Eyy(}atpwv. I:vv-r:axOeiç vnà Tijç nev-r:ape.Âovç 'Em-r:eonijç ànonJ.ovpÉV1JÇ è" -r:wv IlavoatoAoytw-r:a-r:wv 'Avnneoadmwv, Ba-r:oneôtov Ileo7Jyovpévov " EvJ.oy{ov, .d oxewelov Ileo7Jyovpévov " .d avt�A, 'Aylov Ilav.Âov Téeov-r:oç " 'Iwaaatp, I:wveovt"�-r:a (si c) Féeov-r:oç " Fa{J(}tTJ "ai re1JYOIJ{Ov Féeov-r:oç " I:ntpavov. .d andvn TOV Il(}O'T}}'OVpÉvov 'Aôewvov Ba-r:oneôtvov. 'Ev Kaevaiç AO -r:fl 23 Avyova-r:ov 1920. 'AO 1 92 1 , 8°, 29 a. ABt 4 ( 1 939/40) 92-95, 145-148, 1 96-200 : KaniAoyoç pefJ'"àç -r:wv . . . èyyea­ tpwv). 372a. Ka-r:ci.Âoyoç "vetw-r:éewv avyyeappa-r:wv ànà -r:ov 1903-1961 M1JTIJonoJ.lTov Koev­ -r:aaç EiJJ.oytov KovetJ.a. 0e=t"à 36 ( 1 963) 1 93-2 1 6. 373. Ka-r:aaeoç, pov. Ne"-r:aewç. - 'H Iloe-r:atnaaa -r:ijç lM -r:wv 'IMewv. AO 1 952, 8 •, 40 a. 374. Koptv'T}ç, 'AOavaatoç. - ' Ypvoyeatpt"à elç oawv 'A6avdawv -r:àv 'A6wvh7Jv. EEBI: 33 ( 1 963) 262-3 1 3 . BÂ. n• 82 7. 374a. - 'H XEt(}O}'(}atpoç naeaôoatç TWV ôvo àexatoTÉ(JWV {Jlwv oatov 'AOavaatov -rov 'AOwvhov. AB 82 ( 1 964) 396-407. 375. Kopv'T}voç, 'Iwavv'T}ç 6 - Ileoa"VV7JTaewv -r:ov AO -r:ov wAOwvoç. I:vyy(}atpÈv pÈv "al -r:vnw8Èv, inl -r:ijç ya.Â7Jvo-r:aT7JÇ ijyepovlaç -r:ov eilae{Jea-r:a-r:ov i"Â.ap­ neo-r:a-r:ov "al Vtp'T}Â.OTUTOV AiJOév-r:ov "al ijyepovoç nda'T}Ç Oilyyeo{JJ.axlaç Kvelov 'lwavvov Kwva-r:antvov Baaaaea{Ja Boe{J6vôa. 'Atpteew8Èv ôè, -r:ql n;avtE(}WTclTip M'T}T(}01t0Ahn Oilyyeo{JJ.axtaç Kvetcp eeoôoatcp. I:novôfl "al ôandvn TOV è�oxw-r:d-r:ov 'la-r:eov Kvetov 'lwavvov TOV KopV7JVOV. wlva ô{­ ôw-r:at xdetapa TOÏÇ wae{Jéat ôtà tpVXt"-Y}v ailwv aWT'T}(}iav. Tvnotç 'Av8lpov 'leeopovdxov -r:ov è� 'lf11Jelaç. 'Ev -r:fl povfl -r:ov I:vvayw{Jov ,atpa'. [Elç -r:à -r:ÉÂ.oç : 'Empûelq. "ai ôwe8waet 'lyvaTlov 'leeopovaxov -r:ov tPw-r:tdvov]. 1 70 1 , 8°, 1 52 a. , el". LEGRAND n • 8. 376. - l�. B. DE MoNTFAUCON, Palaeographia graeca, Paris 1 708, f •, pp. 44 1 -509 (pÈ Â.anvt"-Y} pndtpeaa'T} : Proscynetarium Sancti Montis Athos) ; pp. 433-440 : In Ioannis ·

·

·

·

·

=

Comneni descriptionem Montis Atho praefatio.

377. - Ileoa"VV'T}Tcl(}WV -r:ov AO TOV WA6wvoç, 1t(JOTE(!OV pÈv, naeà TOV 'E�oxw-r:a-r:ov 'Ia-r:eov Kvelov 'Iwavvov -r:ov Kopv7Jvov, "ai avyyeatpÈv, "ai elç -r:vnovç è"­ ôo8èv, viiv ôè, novcp, "al impûelq. 'lyva-r:{ov leeoôta"ovov Keptl;ov, -r:ov i" Movep{Jaalaç, .d we8w8èv, "ai, p6v7Jç -r:ijç 'leeaç -r:wv 'IMewv povijç, neetyea­ tpela'T}ç nae' aiJ-r:ov à"(}t{JÉaTE(}OV Te "al Ôte�oÔt"WTE(}OV, pe-r:a-r:vn;w6Èv, .d a­ n;avn -r:ov Ilavoatw-r:d-r:ov, "al I:e{Jaaptw-r:d-r:ov 'Aytov Ileo7Jyovpévov -r:ijç ail-r:ijç leeaç BaatÂ.t"ijç "al Ila-r:etafJX'"ijç -r:wv 'I{J�ewv povijç, Kvelov Xeta-r:o-

371

BIBUOGRAPHIE DE L'A THOS, 1

tpO(!OV, TOV è� 'Iwavvlvwv. "OIJTLÇ 'HaL Tn navaxedvup TOV Beov A6yov M1JT(!t, evÀa{Jwç aVTÙ àvaT{fJT}IJL. 'Eveûnaw 1 745, 1 2 °, ( 1 2 tp.j-1 1 0 IJ. LEGRAND n ° 334. 378. - Il(!OIJ'HVV1JTU(!LOV TOV AO .TOV AfJwvoç avyyearptlv naeà 'Iwdvvov TOV Ko­ fJV1JVOV, pe-rà OLe�OOL'HWTÉ(!aÇ :ltE(!LY(!atpijç Tijç 'Ieeuç TWV 'lfJIJewv Movijç naeà 'Iyvaûov 'leeoota'HOVOV Kep,tl;,ov TOV È'H Movep{Jaa{aç, vvv oè èmpeÀwç àva­ TVnwfJtlv 'HaTà TTJV Tov 1745 e'Hooatv. 'Evednaw 1 857, 1 6°, "1]'-98 a. (a. ta'­ u5' : {Jwyearp{a TOV avyyearpÉwç vnà 'Iwdvvov Bûovoov]. r" 7367. 379. - Il(!OIJ'HVV1JTU(!LOV TOV AO "AfJwvoç avyyearpèv vnà TOV è�OXWTUTOV laT(!OV 'HV(!iov 'Iwdvvov TOV Kop,V1]VoV. Nvv otl peTà :ltUIJ1]Ç èmp,ûeiaç àvafJeweTJfJtlv, 'Hat àvaTvnwfJÉv. "E'HOOIJLÇ oevTé(!a. Beveda 1 864, 1 2°, 94 (]. 380. - Il(!OIJ'HVV1JTU(!LOV TOV AO TOV "AfJwvoç avyyearpèv :lt(!WTOV vnà ToV È�OXWTÛ.­ TOV laT(!OV "velov 'Iwâvvov Tov Kopv1Jvov, vvv oè peTà nÛ.I11JÇ èmpûeiaç àvafJewe1J0Èv 'Hat àvaTvnwfJèv vnà Kwvamvdvov x. L1 ov'HÛ.'H1] (:1t(!OIJ'HVV1]Toii) Tov è" KaÀap,wv Tijç Meaa1Jvlaç. "E"ooatç vewTÛ.T1J. 'A(J 1 890, 1 2°, 96 a. 380a. - Tà Ileoa'HVV1JTÛ.(!LOV Tov AO [ElaaywyiJ] . NEaAO 23 1 -232. 381. Kop,v1Jv6ç, IlaVToÀÉwv. - 'H èv AO 0(!1JI1'HWTL'HTJ E(!LÇ. EtP 1 1 ( 1 91 3) 361 -372 . 382. KovtoÛ.(!1JÇ, Feedatpoç. - Tà 'Aytcbvvpov "Oeoç 'Hal ol 'HV(!LOt naeâyovnç àva­ oel�ewç 'Hal Ù'HTLVO{Jo).[aç aVTOV ènl xlÀta ET1J. 'A(J 1 963, 8°, 58 (]. 383. KovToytÛ.VV1JÇ, II. M. - 'EvTVnwaetç ànà Tà AO. 'Aycbv (ètp. 'AOT]vwv] tp. 5 1 9-534 •

( 1 9 1 1 ;)

384. KovToyÀovç, tPwT1JÇ. - 'H TÉXV1J Tov "AfJw. 'Avnyeaqr(J "al àvaavy'H(!OT1JI11J tPwT1J KovToy).ov. Tà ;vÀr.>yearpfJpaTa èrptÀonxvfJOT]aav àn' Tàv Ayyûo 6Jeoowe6novÀo. 'A(J 1 925, 1 5 nlv. 385. - KaÀo'Halet aTà "Oeoç. ELJ 543-547 "al NEaAO 252-255. 386. - "AfJwç. El'Hovoyearpla. BHE 1 , 1 962 , 955-959. 386a. Koevaed"1Jç, 'Iwâvv1}ç K. - .ETotxeia V1J:ItTL'Hijç tpvxo).oy{aç. Ali, 1 963, 427-489. 387. Koevdeoç, Bépoç. - Tà AO. Ol aytot xwelç p,da'Ha. 'A(J 1 933, 1 946', 1 2 °, 72 a. 388. Koeop1]Àêiç, reweywç L1 1]p1JT(!iOV. - KaTà Tà 'Oe).cbrpta 'Hal TÙV àywva. MEE •

2 ( 1927) 36 1 .

389. Koapti.ç, pov. - Tà naeàv pa(!TV(!LOV TOV dylov èvoo;ov peyaÀopÛ.(!TV(!OÇ TOV X(!LIJTOV reweylov TOV T(!O:ItaLOtpO(!OV acbCeTaL àvan6anaiJTOV èv Tfj leeij. {JaatÀL'Hfj 'Hal naT(!taf!X'"fi p,ovfj Toii dylov IlavÀov Tov èv TqJ "AfJrp. 'AvTB· reârp1J è; àexatoTÛ.T1JÇ ànaea).).d"Twç newToTvnov pep{Jedv1Jç .EcbCeTat èv Kovdovpovatav 'HeÀÀiqJ TWV Elaooelwv avwfJev TWV Kaevwv. Tfi 30 .Ee­ nnp{Jelov 1871 Kaeéatç. Niiv B'HO{oeTaL naeà TOV i).axlaTOV Koapa. pova­ xoii B'H Tijç Néaç .E'H'/]T1]Ç 'Aytov Ilav).ov È'H Tijç KaÀV{J1JÇ TOV 'Aylov Feweytov. + 'Ynopv1Jpa neel TWV nplwv OW(!WV TWV pâywv èv Tfj TOii 'Aylov IlavÀotJ 'Ieeq. Movfi Tfj iv T AfJrp eveta'Hopivn. 'Eep 1 880, 8 °, 34 + 10 a. 390. Koap,U.ç, 'AywnauÀiT1Jç. - L1 tdtpO(!OL ÈVTvncbaetç. Kn 6 ( 1 892) rp. 3 7, 47, 60, 1 6 1 , 1 79, 1 80, 2 08 . 391. [t Koapti.ç, otd'H. 'AytonavÀiT1Jç] . - Xeovoyearpt'HTJ 'Hal To:noyearpt'HTJ IaToeta Tov AOA. AilE T. 1 /2 ('lot5vtoç 1950) - T. 69 (Mdenoç 1 959) elç nti.v T. B).. ( 1 952) T. 28/29, 427. 391a. KoT(!WV1JÇ, Ùf!X'P· 'AyafJâyye).oç. - '0 Movaxtapoç. 'Eni Tfj XLÀLET1J(!lot Toii AOA. 'AfJ 1 963, 8 °, 156 a. 392. KoTatavoç, .ET. A. - Tà a{JaTOV TOV AO ànà :nOIVL'Hijç ànotpewç. 'Aepev6:notJÀOÇ 8 •



( 1954) 724-732 .

392a. Cottea, 'Aeaévwç. - KivTea Tijç 'Aytaç {Jpwv 'AvaToÀt'H'Ijç 'OefJoooEov 'E'H-

372

1. DOENS

"Â:fJalaç T} EO.J.my� Tâiv 'HavxaaTâiv Movaxâiv 'AyweetTâiv d1)Âad� : 'Ano­ J.oyla "a1:à Tâiv véwv "atvoTop,taTâiv, oïnveç ànea"oea"taav T�v 'Ieeàv 'E""Â1Jataan"�v Ilaeadoatv, 1:ov iJ.ax taw v iv p,ovaxoiç 'Aeaevlov Cottea vno1:a"n"ov Tov EhotpvÂa"Tov Movaxov Tfjç E"�T1JÇ 'Aylov BaatJ.elov 'Aylov YOeovç yAOw . KaTà p,eTatpeaatv i" 1:ov Povp,avt"ov nJ.ovnaOeiaav dtà neoa01)"âiv "ai V:rtOa1)p,eu.haewv . . . " T.Â. 'AO 1 925, 8 •, 98 a. BJ.. n• 5 1 5. 393. Kov"ov�1)ç, dtd". 'IO."wf3oç. - ' Yp,voJ.oyt"a. '0 BaeOoJ.. op,aioç Kovûovpovatavàç 0 wlpf3etoç . IIO.vmwoç 32 ( 1 940) 24-2 7 (i" TOV neetodt"OV • 'Oe06!5o�oç llaea1:1)!?1) 1:* •). 394. KovelJ.aç, EvJ.6ywç Aave u o T1)Ç . - 'laTOQt"àv lyyeatpov rE"Oeatç I. Atvaeda"1) neàç B. KanodlaTe t av nee l povaxâiv BaTonedwâiv . . . "al "EIIJ1)Uwv, 1821]. 'EJ.E 8 ( 1 9 1 5) 470-47 1 . 394a. - Tà AO. 'H p aOvTéea 0e1Ja"EVTt"� a1)paala avTOV iv Tql 'EÂA1)VI"tP WEOvu. 'EOvt"� Zw� 1 ( 1 91 6) 1 1 - 1 2 . 394{3. - 'Avé"ÔOTOÇ avJ.J..oy� naeotp,tâiv i� aywee m "ov "wôt"oç. Aaoyeatpla 5 ·

( 1 9 1 6) 553-560.

394y. -

Tà Kav ao "aJ.v{3ta. Ileetyeatp� Tfjç iv YAOcp l:"�T1JÇ Tâiv Kavao"aJ.vf3lwv . 'EJ.E 1 0 ( 1 9 1 7) 32 7-329, 343-344, T. 1 2 1 , a. ; 394ô. - Tà ��T1)pa TOV AO-nâiç lxovat Tà neaypaTa. E"eln 14.4. 1 9 1 7 . 395. - Evpf3oJ.� Elç T�V laToe lav Tfjç iv wAOq> lM TOV d y . re1Jroelov. rii 6 ( 1 922) 261-268, 357-365, 5 1 0-5 1 7, 570-577 [ = {3 t{3J. w"e'ata 1:ov àe. 4]. 395a. - 'AexatOT1)Ç atpeaylôwv iv WAOcp "al Œ1)paala TWV Âé�EWV xeva6{3ovÂÂov, àe­ yve6f3ovJ.ov (sic), "1Jeof3ovÂÂov ".T.Â. AvT 443-448, 478-480. 395{3. - Tà AO. Tà p,ovaaT�Qta , 0 Bv � avnvàç :rtÂOVTOÇ "al 1) ôe éiatç avTâiv. 'Ep­ neoç, 'AO 1 -9 'IovJ.. 1 923. * 396. - 'laToela TOV àa"1)Ttapov. 'AOwvimt. T.A ' . e 1 929, 4°, 1)'-248 a. * 397. - KaTaÂoyoç Tâiv "wM"wv Tfjç leeaç E"�T1)Ç Kavao"aJ.vf3lwv "al Tâiv "aJ.v­ {3âiv avTfjç avvmxOelç vnà EvJ.oylov Kove tJ.a AavetwTOV "al è"ôtôopevoç IJETà neoJ.eyopévwv "al mva"wv vnà l:wtpeoviov EvaTeaTtaôov. 'AytOQEITt"� Bt{3J.w 0�"1J • 5. Paris 1 930, 4°, ô'-149 a. 398. - '0 " Bevt�ÉÂoç èv AOcp . '0 b'tpWV1]0elç laTOQt"àç J.6yoç "al al inla1)p,Ot Ô1)ÂWŒEIÇ. Tà ax6J.ta TOV TV:rtOV. e 1 930, 8°, 3 1 a. 399. - " YOJ.wv "al av"otpavnâiv àva leeatç . Fil 14 ( 1930) 1 1 7-127. 400. - Evpf3oJ..� Elç T�v i""Â.1)a t aan"�v la1:oelav Tâiv p1)TQon6J.ewv €1eafvl"1JÇ "al Eeeewv . Te ta àvé"ôom naTetaeX'"à atylJ.J. ta. AvT 323-33 1 . 401. - IIeoaJ..aJ.tà inl Toiç iy"awlou; Tfjç 'AOwvtadoç leean"fjç ExoJ.fjç. AvT 522-526. 401a. - wAOwç-.d eJ.tpol. 'EJ.E ( 1 930) Ll e"· • T. 2 78, 26-29. * 402. - Tà dywee m"à àexeia "al o "aTaÂoyoç Tov Iloetpvelov Ovanéva"1J· EEBE ·

w

7 ( 1 930) 1 80-222, 8 ( 1 93 1 ) 66-109. Tà oeta"à �1)T�pam iv wAOcp "al TO "VQOÇ TWV ima�pwv iyyeatpwv. rii 1 5 ( 1 93 1 ) 1 9-23, 65-73, 1 20-1 30. 404. - 1Ieoa0�"1) Elç TO neel OQta"âiv �1)1:1)paTWV iv yAOcp . AvT 236-238.

403. -

405. - MovaxoJ.oy{a neel TOV iv AOcp "otvof3lov. Tà aina Tfjç naea"p,fjç TOV "OI­ vof3lov iv wAOcp "al 1] àno"aTaamatç avTOV iv AaveQ "al BaToneMov ènl 'Ieeeplov Ttf> 1574. 'H ôeaatç Tov 'AJ.e�avôeelaç EtJ.{3éaTeov "al àvé"ôo1:ov atylJ.J.wv. 'Evalatpa. Ttp1Jn"àç 1:opoç inl Tfj imaT1)povt"fj 35eT1)QlÔt Tov Ma". 'Aextema"6nov 'A01Jvâiv Xevaoa1:6pov. 'AO 1 93 1 , 8°, 1 05-123. 406. - €1e6"Â1)TOÇ 0 IIoJ.velÔ1)Ç "al TO Âw"wpa aVTOV èv reep av lt;t (è� àve"doTOV w

BIBUOGRAPHIE DE L'A THOS, I

3 73

"cMt"oç). '0 tptÂeÂÂ1)VtO',UOÇ TWV ree.uavwv. ee 3 ( 1 932) 84-149, 4 ( 1 933) 1 291 99, 5 ( 1 934) 69-162. 'A va-r. 'AO 1 935, 8 °, ta' -306 a. 407. - Tà .uweàv l!Âaç. '0 dve"t5o-roA6yoç la-reàç l::n:ve{t5wv Ka,u:n:avaoç AaveuÔT1JÇ èAeyx6.uevoç WÇ Âoyo"Â6:n:oç "al :n:ÂaO'TOy(!atpoç. e 1 933, 8°, 63 0'. 408. - KV(!tÂÂoç :ll(!01JYOV,ut:VOÇ AaV(!UVT7JÇ xeovoy(!atpoç, 6 Koewvaioç, 6 IleÂo:n:ov­ ' v?jO'tOÇ è" Mt"eo.uav7JÇ -rwv KaAa,uwv. 'AO 1 935, 8°, 7] - 1 80 a. * 409. - LJ aavvo,ula "al yew:n:ovta :n:aÂat TE "al viiv. �AOwç tpâiç èv a"6ut 1] t5aat"q xAwelç "al 1] "aÂÂteeyov,uÉv1'} PAaO'T1JO'IÇ ev �AOrp. Tà yew:n:ovt"à eit51]. 'AO 1 935, 8°, 266 0'. 410. - Tà "EI,U7]Âa(!xeia "al 1] PtPAtoO?j"7J -rfiç ev �AOrp .uovfjç Mey(O'T7JÇ Aaveaç èv "tvt5vvrp. EEBl: 1 1 ( 1 935) 306-345. 411. - '0 l!ywç l:dtpavoç èv 'At5etavov:n:6Âet. Ila-reta(!Xt"àv amveo:n:?jywv "al ,ue-r6xwv -rfiç Meyta-r7Jç Aaveaç -roii �AOwvoç. l:v.uPoAq elç -rqv la-roetav -rwv ayto(!Etn"WV ,ue-rox(wv. 0(! 6 ( 1 935) 247-30 1 . 41 1a. - A l :ll(! OÇ dvaOeW(!1']0'tV TWV e""Â1JO'taO'Tt"WV PtPUwv yev6,uevat d:n:6:n:et(!at ev Tfj 'Oe0ot56�rp 'AvaToÂt"fi 'E""Â7JG(g.. Nl: 30 ( 1 935) - 36 ( 1 94 1 ) [ 39 aeOea] . *412. - �AOwç. '0 ,uovaxt"àç ptoç. BXE 1 ( 1 936) 487-6 1 5 . BA. de. 842. 412a. - BAtPeeà la-roeta elç �AOwva d:n:ot57J.uoiivwç ey"etTov leeaexov -rfiç 'EAAa­ t5oç. ET 24. 1 0 "al 5( ;). 1 2 . 1 936 28.2 . 1 937. (]lE 1 0.9 "al l . l 2 . 1 936 · 1 0. 1 . 1 93 7. 413. - Ka-raÂoyoç aytO(!Etn"WV XEt(!OY(!UtpWV. eeo 14 ( 1 936) 42-52 , 1 14-1 28, 330•

·

·

347, 15 ( 1 937) 239-248, 361-366, 16 ( 1 938) 74-79, 1 73-1 80, 249-26 1 , 350-354, 2 1 ( 1950) 269-291 , 325-338, 506-525.

413a. -

Tà lt5taheea tO'TO(!t"à "al à�to0'1J,Uelw-ra yvwe ta,ua-ra é"aGT1JÇ -rwv ,uovwv TOV AOA. A'. 'H ,ueyaÂ7J Aavea TOV aytov 'AOavaatov. ET 25. 1 . "al 28.2. 1 937.

414. -

Tà AO "al 6 vaàç -roii Ilew-ra-rov. 'H 'AOwvtàç 'Ieean"q ExoA?j. 'E""Â1J­ ataan"àv Bfi.ua 1 5. 1 . 1 937. 415. - '0 'Ayweet-r7Jç. Ilwç :n:eay,ua-ro:n:otei -rà lt5avt"àv a'll w ii. ABt 13 ( 1 948) 1 821 85, 14 ( 1 949) 25-26, 9 1 -93, 1 57-1 59, 226-228, 15 ( 1 950) 22-24, 97-99, 1 73.

415a. -

Tà "et,u?jÂta -roii Ol"ov,uevt"oii Ila-retaexetov "al -roii Ilew-ra-rov -roii AO. 'OeO 24 ( 1 949) 146-168, 22 7-245, 404-405. 416. - Ol Orwaveol TOV AO v:n:à Tà tpâiç Tfiç èmGT?j,U7JÇ. E(]l 48 ( 1 949) 228-244, 327346, 49 ( 1 950) 56-59, 1 1 5-1 28.

416a. - Niot "aOea-rwn"ol àywveç ev 'Aylrp �Oeet. ABt 15 ( 1 950) 73-82. 416P - �Eeya "al ?].uieat Tfiç èv AO • t1 we0o66�ov 'Em-reo:n:fiç "• ev Otpet Tfiç .ue­ ÂETW,UÉV1JÇ và avvüOn e"eï :ll(! OO'vv6<5ov. AvT 30 1 -3 16, 16 ( 1 95 1 ) 5-20. 416y. - 'H avvmy,uan"q "a-roxvewatç -roii Oea,uoii -rfiç • t1 t:n:Âfiç l:vva�ewç " '0 " BevtÇÉÂoç ev �AOrp. l::n:ovt5ata yvw,uot56T1JO'IÇ. Av-r 79-94. 41 7. - eeot5CÔ(!1JTOÇ :ll(!01JYOV,UEVOÇ AaV(!IWT1'}Ç 6 "w&"o yeatpoç . BZ 44 ( 1 95 1 ) 343-346. 417a. - 'lO'TO(!tat "al dvi"t5om AO èeavtaOévm e" TWV :llE(!ty(!atpÉVTWV "wM"wv. Beo 23 ( 1 952) 1 1-18, 1 6 1 - 1 68, 329-341 , 497-504, 24 ( 1 953) 2 1 -28, 323-344, 497·

·

503, 25 ( 1954) 24-3 1 , 260-268, 353-363, 26 ( 1 955) 37-56, 1 86-196, 375-387.

418. - '0 Oeta,upoç -roii v:n:èe -rfiç c t1 tdfiç l:vva�ewç • dywvoç èv �AOrp. . . Tà :n:aea­ Âet:n:6,ueva. ABt 1 7 ( 1 952) 286-303. 418a. - 'H è:n:l0'1J,UOÇ Ânavela -rfiç Ilavay(aç c �A�t6v èO'TtV • ABt 18 ( 1 953) 63-72. 418p. - Tà "év-reov -rwv àexatwv ?javxaa-rwv, 1] a"?jT1J -roii MayovÂa èv �AOrp "al 6 :n:a-retaex1'Jç KaUta-roç 6 A'. Av-r 1 2 7- 1 34, 1 99-207, 2 75-2 79. 418y. - Tà avxvà èv Kae vaiç TOV AO � avxaa-r �e ta TOV 'Aytov 'Ovovtpe lov. �AUa ·

1. DOENS

3 74

�avxaaT�eta TovTov elç Tov JiavTo)eeaToea, ErJeo1wTapov )eal ÛJV pov�v A tovvalov. ABt 19 ( 1 954) 1 5-22 . 4186. - Tà �avxauT�etov Toii 'Aylov 'Ovotllf!e lov elç Tàv Mt)eeàv wAOwva fj 'Avnd­ Owva. 'Ev Toiç oelotç Tijç povijç TOii 'Aylov A tovvalov, TO newTonÂ.aapa Tijç viiv peyaÂ.rJÇ povijç. A t}T 83-90. 41 8e. - Tà )eÉvTeov Twv 'HavxaaTâiv. '0 Mt)eeoç wAOwç Toii 'Ayiov A tovvalov. At oeeta)eat let6eç TWV 6-vo t)eaTéewOev f.lOVWV. AvT 1 49- 157, 2 2 1 -228. 4J 8Ç. - 'Ayâiveç a)eÂ.rJeol TÜIV ?)avxaaTÜIV )eat )eeÂ,Â.tWTÜIV neoç Tàç povaç. '[aTo­ e t)e� nÂ.aaToyearpia TWV 'AytonavÂ.tTÜIV. AvT 282-289, 376-384. 418rJ. - Tà TÉÂ.oç TOii )eeÂÂ.tWTt)eOV vnopv�paTOÇ. ABt 20 ( 1 955) 50-58, 9 1 -97. 4188. - Tà rpoeoJ.oyt)eoV C�TrJpa èv wAOrp )eal al è;eyéeaetç Twv 'E;aeTrJpau)eÜIV. At}T 97- 1 08, 1 8 1 - 1 88. 41 8t. - 'H el)eoatneVTatTrJelç Toii PtPAtoOrJ)eaetov Tijç Aaveaç yéeovToç liaVTe­ Âe�povoç Toii Kvnelov. At}T 1 48- 1 50. 418)e. - -E)eev8poç )eaTaamatç èv 'Aylrp woen At}T 1 88- 1 89. 418Â.. reedatpoç KaeaPéJ.aç )eQ t 'IwaVVfJÇ KoV)eOvÇÉÂ.fJÇ 6 newTopaÎaTwe. 'HnE 4 ( 1955)306-307. 419. KovevoiiToç, r. II. - Tà AO ( laToela )eal OeiiÂot}. NEaAO 4-36. 419a. KoveovarJç, I'miieoç. - FerJyoelov Tov IIaJ.apii TÉaaaeeç àvé)elloTot èmaToÂ.al neàç AO. EEBI' 32 ( 1 963) 333-376. 420. K(omeovpnaç), I'(wT�(ItoÇ) x. Tà AO vnà èOvt�V énrnptv. 'AO 1 900, 8°, 1 1 5 a. 421. - 'H èv AO lM TOV dylov FerJYOelov. rii 6 ( 1 922) 242-247. 42la. Ko1pl6rJç PaÂ.Â.rJç. - I'Taveol elç Tov wAOwva, avÂÂ.eyévuç )eal laToerJOévnç f.lETd C�J.ov naeà TOii P.K. Mè neoJ.oyov TOii N. K. MovTaonovÂ.ov. 'AO 1 963, 4 •, 11' -25 a. 422. Kean)eàv èv6tarpéeov èltà -rà AO. Ali E ( 1954) -r. 45, 48-5 1 . 423. KetPoaétv, leeop. BaalJ.ewç. - 'AyweetTt)ea. 'AnavTrJatç elç Tàç « 'Ava)eet­ petaç • . 'E)e 30 ( 1 953) 1 50-1 5 1 . BA. de. 205 )eal 876. 423a. Ket)eWVfJÇ, Xeia-roç e. - ·o 'AytoeetTt)eOÇ povaxtapoç. rii 47 ( 1964) 1 4 1 - 148, 1 88- 1 98, 269-276. 'AvaT. @ 1 964, 8 •, 41 a. 424. (Kuviiç, deX'f.l· Xeta-rorpoeoç). - 'Avaleeatç -râiv èv up dnà 12 Matov -reéxov-r oç l-rovç elç TTJV lieeaPemt)e-YJv I'vv6taa)et1ptv -rov Aov6lvov vnoPÂrJOÉvn vno­ ftv�p.aTt -râiv Pwaawv KûÂ.tw-râiv dvarpeeopévwv dvn)eavovt)eWV )eal dva­ Teenn)ewV TOV oÂ.ov ?)pwv )eaOeaTWTOÇ neoTaaewv, vnoPÂrJOEiaa vnà -rijç )eaO' �piiç IK Toii AO, FaÂÂ.taTl pèv Tjj at}-rfi IIeeapevn)eii I'vv6taa)eÉ1jltt, Toiç ènl Twv 'E;wuet)eWV ' Ynoveyoiç Tâiv MeyaÂ.wv Avvapewv, )eal Toiç èv EJeaaaÂ.ovl)en )e. )e. IIeo;évotç Tâiv at}Tâiv M. Avvdpewv, tÂÂfJvtaTl 6è Tjj A. 'E;oxoTfJTI Tqi IIeoMerp Tijç 'Hpedeaç I'ep. KvPeev�aewç )e.)e. 'EJ.ev8eelrp BevtÇÉÂ.q> )eal Tql ènl TWV 'E;wTeet)eWV 'Ynoveyqi. e 1 9 1 3 , 8°, 27 a. BÂ. de. 608 )eQt 1 4{)8. 425. - 'YnopVrJf.la -rijç IK TOii AOA vnoPÂ.rJOèv Tjj A. e. JI. Tql Ol)eOVf.ltVI)eql Ila­ Tetaexn Kvelrp Feepavqi Tql E' )eal Tjj neel at}Tàv 'Aylq. )eQt leeéi I'vv66rp "eÂ.watt Tijç IK. Kil 1 9 14, 8°, 36 a. [K-reviiç, WAnavm . . . a. 39 : • 'YnopVrJpa -râiv 'Ell?jvwv )etÂÂ.tw-râiv V1loPÂ.rJOèv 6tà Tijç KotvOTfJTOç, dÂ.Â.à f.l� dnoamUv elç Tà Ol". JiaTetaexEiov, 1914 •]. 426. - Ol èv -rfi 'AOwvtaClt axoJ.fi Clt6a;avuç dnà -roii 1847-1916. Fil 2 ( 1 91 8) 1 14-1 16. * 427. - Newueat nrJyal neàç "aOoetapàv TWV Oeapâiv TOV AOA. At}-r 362-366, 489--

-

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, 1

3 75

492 , 557-56 1 , 3 ( 1 9 1 9) 670-685, 793-808, 889-895, 4 ( 1 920) 264-267, 378-380, 447-454, 488-490, 563-569, 6 1 5-626, 695-7 10, 775-779.

428. - '0 naretaex'lç L:eeacpt:ip, o B' ual rà ivravOa ue.V.lov avrov rà imxÂ1]0èv L:e­ eaywv. rn 5 ( 1 92 1 ) 1 34- 1 3 7, 238-243. 429. - 'Avéxt5om xetp,t)Â.ta. '0 èOvop,a(lTVÇ ref/YO(ltOÇ 0 E' xal TO p,éya aVTOV xal Tijç 'ExuÂ.17alaç neàç elet)vevatv rov AO t5tacpéeov. 'leeàç L:vvt5eap,oç ( 1 5 .9. J 92 J ) T. 22, 2-4. 430. - Tl ocpdÂ.et Zva :nea;n 0 dyto(lEtTtXOÇ p,ovaxtap,àç lJ:nwç awOfl xal avOtç XÂel­ aOfl. rn 6 ( 1 922) 2 1 7-224. 431. - 'H elç AOA i:nlaxe:yn ç rov vop,aexov EJeaaaÂ.ovlx17ç [ r. Ilaeaaxevo:novÂ.ov rq> 1922] . Avr 32 1 -328. 432. - Tà èv AO leeà xa 0tt5evp,am xal o t5té:nwv avrà ôeyavtap,oç. 0 1 925, 8o, 48 a. 433. - 'H èv AO IBnL:rM Tov L1 oxuaelov xal al :neà rà t5ovÂ.ov lOvoç v:n17eealat avTijç (963- 1921). 'AO 1 926, 8°, 1 1 9 a. , elx. 434. - Xevao{JovÂ.Â.ot Â.oyot rijç iv �AOcp lBIIL:rM rov L1 oxuaelov. EEBL: 4 ( 1 92 7) 285-3 1 1 .

435. - L:tytÂ.Â.u.bt517 xai l!Ua :naretaextxà lyyeacpa rijç iv "AOcp lBnL:rM rov L1 o­ xetaelov. Avr 5 ( 1 928) 1 00-1 29. 436. - Tà yeap,p,ara iv AO xai � MeyaÂ.17 rov Xetarov 'ExxÂ.17ala. Ol xamt5twyp,ol rwv Â.oylwv d ytoeetrwv xai rà {JaatÂ.evov ixei :naxv uai ieefJwt5eç axoroç. 'A(J 1 928, 8°, 1 20 a. * 437. - '0 newroç rov AOA uai � « MeyaÂ17 Méa17 • iJ « L:vva;tç • · EEBL: 6 ( 1 929) 233-28 1 .

4 38. - Tà xetp,qÂ.tagxeia rfjç èv AO lM rov L1 oxetaglov. EEBL: 7 ( 1 930) 1 04- 1 32 . 439. - ' H avyxeovoç 'AOwvtàç axoÀ.?} x a i ol i v avrfl t5tt5a;avreç à:nà TOV 1845-1916. 'A(J 1 930, 8°, Ae'- 148 a. * 440. - "A:navm Tà èv AO leeà xa0tt5evp,ara elç 726 iv lJ).cp àveexop,eva, xal al :neoç TO t5ovÂov lOvoç V:n1]eealat avrwv. 'AO 1 935, 8°, 9 1 2 + 2 a. 441. Kvewxlt51]ç, L:TlAnwv xa i EvOVp,toç, p,ov. L1 wvvataT1]Ç. - "Eyyeacpa rijç lM Tov dylov L1 wvvalov àcpoewvra elç àyvcbarovç vaovç rijç 0eaaaÂoPlX1]Ç. Max 3 ( 1 953/55) 363-376.

442. - 'H A;aywy1] xeteoyeacpwv A; 'Aylov "Oeovç. Avr 4 ( 1 955/60) 532-533. 443. Kvetaxo:novÂoç, p,ov. 'AOavdawç 'Avt5. - To i;axovarov :neoaxvv17raewv. To a:nt)Âawv rov dy. 'AOavaalov rfjç lM Meylarqç Aaveaç rov AOA. B 1 955, 1 6°, 24 a. 444. KvetÂÂ.oç, ix L:p,vev17ç. - Ileoaxvv1]raewv rov {JaatÂtuov, :naretaextxov arau­ eon1]ytaxov re xai ae{Jaap,lov Eeeov p,ovaar17elov rov L1 oxuaeelov, roii iv rqi dytwvvp,q> "Oeet rov �AOwvoç. L:vvreOèv . . . :naeà rov :necf!11v p,eydlov IlewroavyxéUov rijç rov Xetarov MeyaÂ17ç 'ExxÂ17alaç KvelAAov rov ix L:p,vev17ç èv cp neoaeré817aav èv rq> TÉÂet elç xavclw :naeaxÂ1]nxoç elç n}v v:neeaylav @eoTOXOV r1]v Oavp,aroveyov roeyoi;:nt)xoov, xal elxoatréaaaeeç oluot rwv Oelwv 'Aexayyélwv. Tv:notç t5è vvv :newrov ixt5o0èv imp,eÂel9 xai cptloTlp,cp t5a:navn rov :navoatoÂoytwrdrov dylov àextp,avt5elTov, "al "a01]yovp,évov Tfjç L:Aop,:nol;laç "velov xvelov ra{Jet?}Â TOV L:p,vevalov "al xotvo{JtaTOV TOV aVTOV leeov p,ovaarqelov. Bovu 1 843, 4•, 1]'-53 a. ne 3895. BAG p. · 1 53. B). : 'Op,tlta elç l'à Ela6t5ta Tfjç @eol'o"ov Kal :naea"Â17n"oç uavwv "ai o[ "15' ol"ot l'WV :nap,p,eylal'WV m;wexwv Mtxa'I}Â xal ra{Jet'I}À ieeavtaOénwv i" Tfjç p,ovijç Tov L1 oxuae lov dylov "Oeovç lJre è:nea"écp9qv ·

•••

1. DOENS

3 76 TO 1904 T�V pov�v TaVT1JV,

32 a. BAG p. 1 53-1 54.

..•

reweytoç A. BoVTÉ(!1JÇ leeevç

..•

'AO 1 9 1 1 , 8 •,

445. KwvaTaVTonovÂoç, KwvaT. E. - Tà p-ljvvpa Toii AO neoç T�v ènox-lj paç. NEaAO 67-72 . BÂ. n• 83 1 . 445a. AaCae l<51]t;, II. - Meaatwvtxà Maxe<5ovlaç. 'AnoaToÂ� elç AO. 'AexawÂo­ y txàv Ll ûTlov 1 8 ( 1 960) [ 1 962] 23 1 , nlva� 203 . 446. Aap:rtclX1JÇ, r. - MeUTat, èeyaalat xal :rtE(!tf}y-ljaetç TOV lTOVÇ 1901. LI XAE 4 ( 1904) 79-84 [elç AO]. 447. Adpneoç, Envel<5wv II. - wExOeatç Envel<5wvoç II. Adpneov LI. f/1. ' Ytp1JY1JToii, :rt(!OÇ T�V BovÂ�v nov 'EU-Ijvwv, neel Tijç elç TO AO ànoaToÂijç avwii xaTà To Oéeoç Toii 1880. 'AO 1 880, 8°, 32 a. BÂ. n•s 389 xal 907-908. 448. - Envet<5wvoç II. Adpneov èmaT1Jpovtxal èv AO leevvat. 'AA-IjOeta, lToç A', (Kil 1 880/8 1 ) 56-58, 90-9 1 , 1 1 3-1 14, 1 72-1 73, 203-204.

449. * 450. -

451. 452. * 453. -

454. 455. 456. 457. 458. 459. 460. 461. 462.

-

463. -

Keexveaïxà àvéx<5oTa èx xeteoyedtpwv AO, KaVTa{Jetylaç, Movdxov xal Keexveaç. AO 1 882 , 8°, 84 a. KaTaÂoyoç Twv èv Taiç {Jt{JÂtoO-Ijxatç AO ÉÂÂ1)Vtxâiv xwMxwv. Topoç A'. Bt{JÂwOfixat IIewTaTov, 'Aylaç wAvvf}ç, 'Aylov IIavÂov, Xt.'.tavmetov, Zw­ yedtpov, KwvaTapovlTov, FerJyoelov, EevotpâivToç [ 866 xete6ye.J. 'AO 1 888, 8°, 1)'- 1 94 a. IIeel Twv naÂtpVJ-IjaTwv xwMxwv Twv ci yweemxâiv {Jt{JAwll1]xâiv. 'AO 1 888, 8°, 20 a. IIÂovmexeïa ànavOlapam èv ciytoeetTtxqi xcb<5txt Tijç povijç Ll wvvalov. 'AO 1 888, so, 25 a. KaTaÂoyoç Tâiv èv Taiç {Jt{J1w0-ljxmç Toii AO ÉÂÂ1Jvtxâiv xwMxwv. Catalogue of the Greek Mss on Mount Athos. Cambridge 1 895 / 1 900, 4•, T. A', vm-438 a. T. B', x-597a. Feweylov Toii A lTwÂoii MvOo t xal ànoandapaTa Toii Enavéa è� ciyweetuxâiv xwMxwv viiv To :rt(!âiTov èxdtd6peva. LIIEEE 5 ( 1 896), 8°, 122 a. IIeoaOijxat elç T�v ÉÂÂ1JVtx�v {Jt{JÂtoy(!atplav. NE 2 ( 1 905) 209-225. Tà AO xal o[ KaTaÂwvtot. NE 6 ( 1 909) 3 1 9-32 1 . Tà 8vopa Twv povâiv KaeaxaÂÂov 1'} KaeaxaÂÂfi. NE 8 ( 1 9 1 1 ) 236-237. TOV(!XIXOV lyy(!atpov neel <5vo ciyto(!EITIXWV povâiv. AvT 362-364. Tà IIdT(!ta Toii AO. NE 9 ( 1 91 2 ) 1 1 6-1 6 1 , 209-244. 'Ayto(!EtTtxà ànoandapaTa Pwpaixijç laTO(!Îaç. AvT 32 1-342 . Kâidt� Nupdx1J xal ciytoeemxâiv yeappdTwv. NE 1 0 ( 1 9 1 3) 489. LJ exaT(!{a d1JpWd1) {j.apaTa peTà povatXWV a1Jpelwv EV ayto(!EITIXqJ xwdtXI Tijç povijç Tâiv 'l{J-Ijewv. NE 1 1 ( 1 9 14) 423-432 . CARLYLE xal HuNT KaTaÂoyoç Twv {Jt{JÂtoOTJ xâiv "AOwvoç. NE 16 ( 1 922) 42 1-

426.

464. - k1)pEtwpaTa neet TIVWV xwMxwv Tijç povijç BaTO:rteMov. AvT 427-440. 465. - 'Ayweemxd. NE 1 8 ( 1 924) 353-36 1 . 466. Aap1pld1]ç, '0<5vaaevç. - Bwyeatptxà Twv àdûtpâiv Ll wvvalov, ldevToii Tijç èv AO povijç xal 0eodoalov pfJT(!O:rtoÂlTov TeaneCoiivToç. AEKLI 1 8 ( 1 963) 1 0 1 - 1 24.

467. Aaovedaç, BaalÂuoç. - Ke1Juxà lyyeatpa elç Tàç povàç Toii AO. Ke1Juxà IIaÂatoy(!atptxd, 1 9. A'. Mov� Ll wvvalov. KcX 9 ( 1 955) 479-489. 468. - M1JT(!otpdvovç Bloç Toii 6alov Ll tovvalov Toii 'AOwvlTov. 'A exeïov IIovTov 2 1 ( 1 956) 43-79.

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, 1

377

469. - AO ànà TOV 9avciTov Eiç ÛJV Cw�v. Fil % ( 1 963) 135-145. 'AvdT. e 1 963, 8°, 20

(],

469a. Aoyo9ÉT7]Ç, IwT. - 'H XtÀtET7](]lr5a Toii AO. Tà t nvEVftaTtHo yeyovàç • Toii lrovç. 'Em9eW(]1}l11} TÉXV'YJÇ 18 ( 1 963) 433443. 470. AovfJaetç, NtH6Àaoç I. - 'H IlvÀ1} TOii Oveavoii (AO)•. - �A9wç, 7} nvÀ1} Toii ov­ eavoii. Tà p{jvvpa TOii AO 1l:(]OÇ TO nae6v•. 'A9 1 956', 1 9622, 8°, 1 09 (]. 4 70a. - 'H atwn-Y} Toii �Oeovç. NEaAO 249-25 1 . 471. AvHovc57]ç, Id).wç 'Eppavov{j).. - �A9wç. FeoyearptHwç. MEE 2 ( 1 927) 328332.

471a. -- vA9wç. Newueov 'EyHvHÀonatdtHov Ae�tHov ( 'HÀtoii). T. 1, 632-643. 472. M. LI.X. - 'H neei Toii povaGT1}(]taHoii iv •ti PwpovvtHfl fJovÀfl avC�T'YJGIÇ. 'A).{j9eta 1 ( 1 880/8 1 ) 309-3 1 5 . 473. Mdyev•oerp, 'Iwdvv'YJÇ. - �A9wç. @eoÀoyta. @HE 1 , 1 962 , 930-933. 474. MaHd(]toç, 6 Tetywv1}ç. - IleoaHVV7]Td(]toV •fiç BaatÀtHfiç Hal Ie fJaaplaç Mo­ vfiç MeytaT'YJÇ 'Aytaç Aaveaç •oii 'A y. 'A9avaatov •oii èv •0 �A9cp, avvu9Èv pÈv naeà MaHaetov Kvdwviwç, TOV ÈH xweaç Xavtwv, Toii T(]IYWV1], TOii Hal Tfiç avY:fiç Movfiç IHevorpvÀaHoç, Tvn:OIÇ dè viiv 1l:(]WTOV ÈHc5o9èv, èmpeÀÛQ Hal dandvn •oii IlavoatwTdTov Kvetov Ieeytov 'Ieeopovdxov, Toii ÈH TaVT'YJÇ •fiç 'Ay. Aavear;. 'EveTln aw 1 772 , 1 2°, tç'-62 a. LEGRAND n• 768. 475. MaÀa{JiTaç, @. - "Aytov �Oeoç. 'A9 1 943, 8°, 78 a. 476. MapaÀdH7]Ç, 'Iwdvv1}ç II. - 'H èyHaTda.aatç •fiç viaç IK. AilE ( 1 955) T. 53, 1 1 5- 1 2 1 .

* 477. - Nia arotxeia axenHà p è T�v ènavda.aatv Tfiç XaÀHtdtHfiç T o 1 821. LIIEEE 14 ( 1 960) 406-549.

478. -



Ll t{jy7]GIÇ neei AO èv Hat(]ql •fiç ènavaaTdaewç Toii 1821

••

Ail@ EEfPI 7

( 1 956) 2 1 7-237.

* 479. - 'H ÈnavdaTaG'YJ GTYJ XaÀHtt5tHYJ TO 1821. 'H GVf!f!ETOXTJ TWV aytO(]EITWV Hat o (]6Àoç Toii 'Epp. Ilannâ. @ 1 962 , 8°, 1 1 1 a. 480. - Ll oat9iov KwvaY:apovlTov, Niot• ' Yn6pv7]pa Twv veorpavwv leeopa(]TV(]WV Hat oatopa(]TV(]WV. Fil 46 ( 1 963) 33 1 -342 . 481. Mavdrp7]Ç, KwvaY:. A. - I7]pelwpa neei TWV avpnÀ1}(]Wf!aTIHWV Ham).6ywv TWV XEt(]OY(]drpwv Tfiç lM Ll wvvatov. EEBI 27 ( 1 957) 387-390. 481a. MavtaT6novÀoç, Ù(]XIf!. Fe'YJYO(]IOÇ. - '0 ÉO(]Taapàç Tfiç XIÀIET1}(]lt5oç Toii AOA. Kdïeov 1 964, 8 •, 1 2 2 a. , elH. 482. MavovaaHaç, Mavov�). I. - IvpnÀ'YJ(]Wf!aTt:�
484. - Al {Jt{JÀto9fi:Kal TOii AO. a) Xete6yearpa :�
1. DOENS

3 78

-r:ov AO lu -r:wv c 'EvOvp,�aewv •. AIIB. 'Ema-r:IJp,ovtu-Yj 'EneTIJI}lç 4 ( 1 938) 1 33-147. 488. Maeudu1Jç, Xae. M. - IIol1Jp,a dtà -r:à AO ual dtaqJOea dJ...la not�p,a-r:a. 'A() 1914. 489. MeM.ç, l:nveoç. - AO. 'H p,ov-Yj -r:ov Ba-r:onedlov. ELJ 453-467. 489a. - Tà p,wualuà -r:ov Ba-r:onefJlov. NEuAO 2 5 1 -252. 489{3. Meeavaioç, K. A . - "AOwç : "Oeoç -r:à p,va-r:tuov. A!}-r: 1 59-169. 490. Me-r:a.;du1Jç, MeUnoç, p,1J-r:eon. Kt-r:lov. - A l -r:d.;uç -r:wv iv AO ldevp,d-r:wv. 'Eu­ UÀI]Utaa-r:tuàç Kfiev.; ( 1 913) 1 5 LJ eu. * 491. - Tà AO ual 1j Pwutu-Yj no..lmu-Yj ev 'Ava-r:oÀfi. 'EuMde-r:at danavn -r:ijç lM Ba-r:onatMov. 'A() 1 9 1 3, 8°, 1 16 u. , elu. BÀ. FeiJY· IIanap,txa�À, Eq, 1 3 ( 1 914) 76-86. 492. M1JÀtaeaç, àextp,. KaÀÀtu-r:oç. - 'Odotnoetuàv -r:ov Pwuuov 'lyva-r:lov l:p,oÀvtdvw. NE 32 ( 1 937) 97-105. BÀ. àe. 707. 493. Mtua�À, 1tf201JY· 'lf31JelT1JÇ. - Xeteorempa na-r:etaexov re1JYOf2lOV TOV E'. MH 16 ( 1 940) 225. 494. MtuOw-r:�ewv -r:wv lv XaÀutdtufl ciytoeemuwv p,e-r:oxtwv (àetOp,. 81016). 'A() ( 1 924), 8°, 1 5 u. 494a. Mt-r:ult51JÇ, 'Avdeéaç. - 'H XtÀteT'I](!lç TOV AO. 'Anoa-r:oÀoç Baevdf3aç, nee. y', 24 ( 1 963) 85-87, 1 58-160, 228-23 1 , 281-286, 349-355, 25 ( 1 964) 28-35, 84-92, 2 1 7-220. 495. Mtxa..lonovÀoç, M. E. - Tà AO. 'H eOvtu-Yj unovt5at6-r:1Jç, 1j lu-r:oeta uai -r:à noÀ[­ uvp,a, oi p,ovaxoi ual -r:à UU1JVWp,a-r:a av-r:wv, ai p,ovat. 'Ayweunuai neoaw­ muoT1JTEÇ. Néa ' Y6e"1J 1 920, 8°, 105 u. , elu. 496. Mv�p,1J, àuoÀovOta, {3toç uai oluot ud' -r:ov oulov uai Oeof{!oeov naT(.H)ç fjp,wv 'leeo­ Oéov -r:ov véov àuu�uanoç p,èv lv -r:fl ua-r:à -r:ov ..A()w leeif. p,ovfi -r:wv '1f3�ewv, ual TeÀetwOév-r:oç -r:cp 1686 lut ànà Xetu-r:ov . oep,wp,Évov dè lu -r:ijç IIûonov­ II�UOV lu nvoç lnaexlaç Meaa1Jvlaç Àeyop,ÉV1JÇ, -r:ov d�p,ov -r:ijç -r:wv KaÀap,wv noÀewç. l:vve-r:dx91J dè naed nvoç p,ovaxov àvwvvp,ov. LJ andvn p,èv Kwvu-r:av­ Tlvov x. LJ ovudU1J TOV lu -r:ijç av-r:ijç noÀewç TWV KaÀap,wv oep,wp,Évov, lnt­ a-r:autq. di -r:wv navoutw-r:d-r:wv ev ieeop,ovaxotç u.u. 'A..le.;tov uai IIoÀvude­ nov -r:wv lu -r:ov Pwuutuov p,ovau-r:1Jelov. 'Eyéve-r:o dè lv -r:cp ciytwi!Vwp "Oest -r:ov "A()w lv het UWT1Jf2[cp 1874, ua-r:à p,ijva 'Ou-r:wf3ewv K. LJ ovudu1Jç, Ol àddp,av-r:eç -r:ov :naeadetuov. 'A() 1 885, 8°, u. 1 67-2 1 2 . 497. M6<51Jç, r. - "Aytov "Oeoç. MH 1 2 ( 1 936) 2 1 9-22 1 . 498. Mop,f(!Ef2f21Ï.Toç, 'Av-r:wvtoÇ r. - KÀ1J(!OVOp,tuàv Muatov TWV UÀ1J(!IUWV ual p,o­ vaxwv lv 'EUddt ual Toveutq.. 'A() 1 890, 8°, ty'-300 u. (u. 233-265 : "Ey­ yeaf{!a, -r:vmuà -r:ov ..AOw). 498a. Movaxtup,àç ual uvyxeovoç uoup,oç. IIvevp,a-r:tuàv l:vp,noUtOV lnl -r:fl XtÀtET'I]­ eldt TOV AO. 'A() 1 963, 8 °, 255 u. 499. Movaxol AO. KÀ1Jf20Vop,tuàv dluawv a!}-r:wv. 'Ef(!eTeiov ual new-r:odtueiov 'A91J­ vwv. (Movaxoç 'A9wt-r:1Jç Ov�auwv lv {3a9p,cp èmauonov UÀ1Jf!OVop,ei-r:at ua-r:à -r:àç dta-r:d.;etç -r:ov uotvov KÀ1J(!OVOp,tuov dtualov] . AEKLJ 18 ( 1 963) 126-1 29. 500. MoRDTMANN, A. - 'Iu-r:oetuà lyyeaf{!a neei -r:ov ..AOw. KnEq,J:, nae. -r:ov u' -uf3' -r:6p,ov ( 1 892) 6 1 -72 . 501. MouxonovÀoç, NtuoÀaoç. - "AOwç. 'Oeyavtup,oç, dtolu1Jatç, Muawv. MEE 2 ( 1 927) 332-337. 502. MovÀonovÀoç, Xefiu-r:oç. - 'H dauonovla -r:ov AO. AII, 1 963, 679-706, 7 elu. , l · 503. Movu-r:duaç, àf2X'fA · Xeva6u-r:o/Aoç. - Tà AO. 'A() 1 957, 1 2 °, 147 a. , elu. =

3 79

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, 1

504. Movc1T1l�17ç, BaalÀ.ewç. - Ftd ÛJV dvayévv17a1 Toii �A8wvoç. ELI 555-557. 504a. - Bloç Toii 'Aylov 'A8avaalov Toii 'A8wvlTov MevToii Tijç povaan�ijç :n:oÂI­ ulaç TOV AO. rvetapévoç aT-Yjv d:n:).ij yÂwaaa ��· è:n:e�eeyaapévoç :7l:(!OÇ ÙJrpÉ­ Âeta Twv a17pt(!IVWV dvayvwaTwv. 'A8 ( 1 964), 8 •, 92 p. B)., n• 895a. 505. M:n:aanaç, K. - Tà ëeyov Toii 11-eylaTov fJvCavnvoii Cwyedrpov IlavaeA�vov. 'E� 33 ( 1 956) 429-432. 506. M:n:6v1'/ç, KwvaTavûvoç r. - Ketnx-Yj ëeevva è:n:i TOV xevaofJovUov ).6yov Nr. XXII, drpoewvToç T-Yjv lv AO 11-ov-Yjv Zwyedrpov (l�l5. W. REGEL, E. KURTZ �al B. KoRABLEV) . 'AO 1 939, 8°, 14 a. , 2 :n:lv. B).. n° 1 4 1 0. 507. M:n:ovaç, 15td�. Xeva6aTOftoÇ. - Kavao�aÂv{JtwTwv C17ula ( 1 820} . Fil 1 9 ( 1 935) 250-25 1 .

508. M:n:ovyaTaoç, N. e . Ilvevll-aTI�al lml5edaetç TOV AO. ELI 568-573. 509. M:not•aovÂaç, Ni�oç r. - Tà dyu:bvvpov �oeoç TOV �AOw 15tà 11-Éaov TWV alwvwv. 'E:n:tll-eÂelfl 'A8av. N. KovaovÂa. 'AO 1 957, 1 2°, 88 a. , 1 X· 509a. M:neaTatWT1'/Ç, IlavaytÔJT1'/Ç 1. - Tà AO �al 1] :n;o).).a:n;).ij a:n:ovl5at6T1'/Ç TOV (Mlf� 15tà TOV 'E).).17vta11-àv �al T-Yjv 'Oe0ol5o�lav). '011-tÂla lv Tfj 'A�al51711-lf1 'A017vwv 20.4.1963. Ilea�n�d 'A�. 'AO. 38 ( 1 963) 574-596 NEaAO 48-62. 510. MvAwvd�oç, Nt�17rp6eoç r. - AO �al EAaiiot. 'AO 1 960, 8°, 1 75 a. , el� . 5I I. MvAwvaç, IlaiiÂoç M. - E17!1EIW/1aTa(!tO :noeelaç : Kaevéç. Zvyàç 1 ( 1 956) T. 6, -

=

6, 8-9, 20.

512. �AOwç. 'Aextu�Tov'��. BHE 1, 1 962, 946-955. 513. - 'E11-Eiç �ai To AO. Zvyàç 8 ( 1 963) T. 89, 1 7-23, 37 . • 514. '0 �AOwç �ai Tà !10VaaT1'/(!Ia�à Mevll-aTa Il-ta' à:n:à :n:aÂ1'/ÈÇ xaÂ�oyearpleç �ai ëeya dxv17ç. Ile6Âoyoç 'H).{a BevéC17 Tijç 'A�al51711-laç 'A017vwv. 'Arpté­ (}Wil-a evÂafJt�à aTo AO ytà T-Yjv XIÂIOX(}OV1'/ 15tal5eo/1� TOV : 963-1963. 'AO 1 963, 22,5 x 23 , 206 a. , 8 ëyxe. �ai 80 pov6xe. :nlv. B)..n• I I 39 s. 514a. - 'H Ù(!XITt�TOVt�-YJ Toii AO. NEaAO 1 89-207. B)., n • 1 1 4 1 s. 515. MweaiTll517ç, 'AU�avl5eoç LI . - Tà leeov �ow6{Jtov Toii Ll wvvalov (è� dve�t56Tov :nt(!I1'/Y�aewç elç �AOwva) . Ilaevaaaàç 1 7 ( 1 894/95) 1 7-32 . 516. - Mè Toii fJoe17a. T d �vll-aTa. Ta�ell5ta, :neetyearpal, èvTv:nwaetç. "Aywv �oeoç, 11-eTd :noÂÂwv el�6vwv. 'E�I5. Tt/11'/Tt�-YJ è:ni :nevT17�ovTatT1'/(}ll5t Toii avyyea­ rpéwç. Eeteà r', 'A8 1 924, 8°, 208 a. Ett(}d E', 1 926, (], 1 3 7-1 76 : Elç TOV �AOwva. Eeted E T', 1 926, a. 45-96 : 'A:nà To AO. 517. Llvo ÂetToveylat elç TO AO. 1. IlaT(}ta(!X'� ÂetToveyla. 2 . AetToveyla àa�17Twv. ELI 508-5 16. 517a. - 'Y:n:eedvw Twv verpeÂwv [è� Toii de. 516]. NEaAO 236-241 . 518. N.M. - Td ol�ovo111�d Toii AO. MEE 2 ( 1 92 7) 341 . 519. NaOava�Â, o MtÂ1'/TOv:n6Âewç. - �AOwç. AetTOV(}yt�al avv�Oetal. BHE 1 , 1 962, -

-

929-930.

520. - 'H 'AOwvtdç axoÂ�. AvT 933-935. 521. Ne�Td(!IOÇ, 11-0V. 'Ayta(!ÛT1'/Ç, réewv TOV èv Kaevaiç AaV(!IWTI�OV �e).).{ov "Aywç 'AOavdatoç. - 'A�oÂov8la TOV oalov :n:aT(}OÇ TJ/1WV 'AOavaalov TOV èv Tqi �AOcp àa��aaVTOÇ. AO 1 935, 8°, 1 08 (] , 522. Néov EvyyvÂwv (sic) è�l5o8èv v:nà Tijç MeydÂ1'/Ç 'E��Â17alaç t5td T-Yjv �owofJta�-YJv Pw11-ovvt�-Yjv a��T17v Toii 'Aylov 'Iwdvvov Toii Ba:n:TtaToii èv Tqi AOA , avvo15ev611-evov v:nà 15vo :n:aT(}Ia(!XI�WV è:n:taTOÂwv, avaTaTI�WV :7l:(!OÇ T-Yjv Pw"'ov­ VI�-Yjv �vfJéev17a1v �aTd TO lTOç 1876. 'E�c5o0èv c5td Tijç È:n:tll-tÂelaç Toii IlaT(}OÇ Z17vofJlov Movaxov TOV Ileol5eo/1lTov. Bov� 1 880, 8°, 33 a.

1. DOENS

380

523. NeorpvTor;. - 'E�Aoy� Toii 'I'aATYJeiov navToç Eir; u Llo�oAoytav �al Evx�v, .EvAAeyeiaa fÛV naeà TOV èUoyt,UCOTClTOV Ll t6aa�dAov �vetov Neoq>VTOV TOV i� 'Ef3eatcov. 'Arpteecolhi:aa 6è Tqi 'Oatcp IlaTel fJ.uwv 'AOavaatcp, Tqi èv Tqi �AOcp. Niiv :rt(!wTov TV:rtotr; be6o0ûaa .Evv6eo.ufi �al 6anavn Toii Ilavoatco­ TaTov 'Aext,uav6elTov Tijç MeyiaTYJÇ Aavear; Kvetov Koa,ua. èm6avetov. 'Ev Tqi VOeet TOV vAOco, 1759. Ilaeà Ll oV�ftl .EcoT�f!n, Tqi eaatcp, 8°, [ 4 rp.] -5 3 0'. LEGRAND n ° 530. 524. Nt�av6eor;, :rt(!OYJY · BaTO:rte6tov. - 'H 'AOcovtàr; axoA� naeà Tfi èv AOA I.EM TOV BaTone6tov. NeoA6yor;, àg. 5246 ( = 28.XI/ IO.Xll. 1 886), àe. 5554 ( = 1 7/29. XII. 1 887).

525. - Ll t6da�aAot Tijç 'A0covtd6or; axoAijr;. AvT de. 5558 ( = 22.XII/3.1. 1 888). Nt�66YJ.uor;, 'Ayto(!ÛTYJr;, f3A. 'A"oAovOta, àe. 32. 526. Nt"oAaMYJr;, LI YJ.U�T(!tor;. - 'OOco,uavt"ol "(Mt"eç ijTot avAAoy� cinavTcov TWV vo,ucov TijÇ oiJco,uavt"ijç aVTO"(!aTO(![aç, 6taTay,uaTcoV, �aVOVtO',UWV, o6Y}ytWV "al iy"v"Mcov. To,uoç r'. 'E,unoet"àr; �al nowt"àç vo,uoç, 6t"ovo,uiat. Kil 1 890, 8°, 0'. 2 1 57-3258 [a. 2786-2 788 : Kavovta,uàr; neel ,uovaO'TYJ(!iCOV 8 deOea . a. 2803-2840 : Kavovta,uàr; Twv iv Tqi AO ,uovaGTYJ(!icov TWV imayo,uévcov elr; T�v nvev,uan"�v 6tol�YJGtV Toii iv Kcovfn6Aet éco,uai"oii naTetaexelov 145 + 8 aeOea iv 19 "erpaAaiotç] . BA. n ° 1 830. 527. Nt"oAaMYJr;, KA. - Tà ,uéUov Tijç ,uovaxt"ijç "otvoTYJTOÇ Toii AO. 'AO 1 9 1 5 . 528. Nt�oAonovAor;, r. A. - Ileet�YYJO'IÇ e l ; Tàç legàr; ,uovdr; TOV AO "al Tijç XaA�t6t"ijr; xeeaov�aov. 'AO 1 874, 8°, 56 a. 529. Noeeà O'VVO!ptç ijTot 6t6aa"aAta Tijç VYJ:rtTt"ijr;, ijyovv Tijç voeeiiç :rt(!OO'evxijç, 6tà Tijç :rt(!a"Tt"ijr; "al OecoeYJTt"ijr; àeeTijç neoaytvo,uÉVYJÇ, onov ,uè Tàç q>VO't"àr; iVE(!yÛaç 0 fJ.viJ(!CO:rtOÇ àva{3t{3a!;eTat ÛÇ Tàç Tijç XU(!tTOÇ YVWO'EtÇ "al elç Tàç Oelaç à:rto"aAV1pEIÇ. Elç ijv avvdnTeTat "al 0 naea "AYJTI�OÇ "avwv elç T�V ' YnanavT�v, 1paAA6,uevor; "aTà néiaav "V(!ta"�v ianéear; Toii 8Aov èvtavToii èv Tqi �a8oAt�qi vaqi Tijç leeiir; "owo{3ta�ijr; ,uovijr; Toii 'Ayiov IlavAov Toii èv Tqi vAOcp. vETt 6è "al 6 èy�co,utaan"àr; A6yor; Toii ciytov 'Erpeal,u Toii .Eveov neoç Tov ,uéyav BaatAetov. Kal Taiim neàr; ,uv�,UYJV .Ecorpeoviov Toii 'Ayto­ navAhov TOV "al "aOY}yov,uévov Tijç avTijr; ,uovijr; TvyxavovToç. 'AO 1 853, 80, 78 a. r� 6042 . 530. No,ut"6r;, 'Av6eéar; N. - 'leewv "et,uYJÀicov 6etvona8�,uam. 'E" 26 ( 1 949) 8-9. 531. - 'laTO(!t"à Tijç Tt,ulaç ?;wvYJÇ. ELI 539-542 . 532. Nomeiir;, Xevaav8or;, naT(!. 'IeeoaoAv,ucov. - Bt{3Acov Ttvwv i" Twv noÀÀwv "al 6tarp6ecov Twv èv Toiç ,uovaaTYJelotr; Toii vAOcovor; "aTaAoyor;. 'E"6. K. N. .EaOaç, Meaatcovt"� Bt{3Ato0�"YJ• T. A', Bev 1 872 , 2 7 1 -284. 533. NTaf3oç, IlavuAe�,ucov. - �A8cor;. Elaaycoy�. recoyearpta. Xe�at,uot o6Y}ylat <5tà Tovr; ima"énmr;. €JHE !, 1 962, 849-859. BA. àe. 587. * 534. NTa,u, Xeva6aw,uor; "al MnéevxaevT, AoiiTy"ee, leeo,u6vaxot Tijç lM Maela Aaax. - �AOcoç. �aeor; Tijç Mem,uoerpwaecor;. MeTarpeaatç Ll ta"6vov Ll a,uaa"YJVOii 'AAe�. Ilanav6eéov. Offenburg 1 96 1 , 4°, 2 1 2 a. ( 1 60 ntv. ) . BA. Dahm, n o 346. 535. SerpAov6aç, L'TéAtoç. - VAOcoç. Aoyouxvta. eHE ! , 1 962, 959-960. * 536. Svyy6novAor;, 'Av<5eéar;. - VA8cor; [ laTO(!la, TÉXVYJ] . eXE 1 ( 1 936) 47 1-487. 537. - Bv?;avnvàv "t{3wnov ,ueTà naeaaTaaecor; i" TOV {3tov TOV 'Aytov LI YJ,UYJT(!lov. AE ( 1 936) 1 0 1-136, 1 1 el�. , 2 nlv. 538. - 'H int<5eaatr; Toii IlavaeA�vov elr; To AO. TéxvYJ 1 ( 1 938) àe. 6, 1 -2 , el". =

38 1

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, I

539. - Mavov?}À. IlavaiÀ'YJVOÇ. 'AvTlyeatpa , axét5ta "al "oap,fu.taTa q>dJTf/ Zaxaetov. 'AB 1 956, 4°, 28 a. , 13 nlv. BÀ.. n • 1 8 1 9. * 540. - ExeMaap,a laToelaç njç Be11a"evn"ijç Çwyea'P'"fiç p,eTà T?]v dÀ.waw. Bt­ {JlwB�"'YJ Tijç iv 'AB. àexatoÀ.oyt"fiç iTateelaç, àe. 40. 'AB 1 957, 4°, p,ç'379 a. , 72 niv. 540a. - Mavov?}À. IlavaÉÀ.'YJVOÇ. NEaAO 209-2 14. 540{3. - Ll wvva10ç àn' Tà q>ovevii. AtlT 22 7-230. 540y. Evt51}ç, @eot5weoç. - 'ABwv1"ol vp,voyeatpt"ol "wt5t"eç. AtlT 73-83. 541. '0 ABwç. 'Ayto(!tiTI"àv :Tlt(!IOI51"àv (àvaTvnwatç TWV xueoyeatpwv avyyeap,p,a­ TWV) i"t5tt5op,evov "aTà T(!lp,flvlav vnà Envett5wvoç AaV(!IWTOV TOV laT(!OV. wEToç A', TtVX'YJ A' "al B' = 'H Ll tonTea. 'Ev 'Aylcp wOee1 1919. 'AB 1 920, 1 2°, 264 a. 542. - -, TtVX'YJ r' "al LI ' = 'Eep,f/vela Tâiv àvaaraalp,wv "avovwv Tov 1. Ll apaa"'YJ­ vov vnà I. Zovaeii (sic) . Tevxoç A'. 'Ev 'Aytcp WO(!tl 1919. 'AB 1 920, 1 2 °,254 a. 543. - -, rtVX'YJ E' "al ET' = 'Iwa"elf.l 'lfJ'YJI!lTov 'Ayweem"?] noÀ.tnla. @ 1 92 1 , 8°, 56 a. 544. - �EToç B', nvx11 H' "al @'. 1 928. 545. - IleelofJoç B'. liaeaeT'YJp,a. 'AnoÀ.vTl"ta "al "OVTcl"la TOV oÀ.ov ivtaVTOV p,?] neetexop,eva iv Toiç weoloylotç Toiç èvTvnotç. 'AB 1 929, 8°, 48 a. 546. - -, nvxoç B' =Ileoa"VV'YJTcl(!IOV Tijç lM MeylaT'YJÇ Aaveaç Tijç iv A Bep. 'AB 1 930, 8°, 48 a. 547. - -, nvxoç r' = Ll ûTlov dyto(!tiTI"WV xueoyeatpwv. Tà péya Ft(!OVTI"OV. 'AB 1 932 , 8°, 32 a. 548. '0 �ABwç "al 1] XaÀ."'t5'"� · ('ETateela 'EÀ.À.f1vtap,6ç). 'AB 1 902 , 1 2°, 95 a. , el". [avyy(!atpevç = F(eeaatp,oç) E(p,veva"flç) 'l(eeop,6vaxoç) 'E(atptyp,evlT'YJç) : a. 95] . 549. '0 èBvt"àç iiewç KwvaT. Kavae11ç elç Tà dyweem"à ·MaTa. AilE ( 1 954) T. 44, 24-26, T. 45, 52-54, T. 46 /4 7, 1 07-1 10. 550. '0 éoeraap,àç Tijç XIÀ.ttT1}(!lt5oç Tov AO. 'E" 40 ( 1 963) 1 1 1-1 1 2 [A'. 'Ev Kwv/n6À.et] , 144-148 [B'. 'Ev 0], 207-2 16 [F'. 'Ev 'AB] . 550a. '0 éoeTaap,àç Tijç XIÀ.ItT1}(!lt5aç Tov AO aT?] BeveTla (EenTép,fJe. 1963). 01}aav­ etapaTa TOV 'EÀ.À.'YJVI"OV 'lvaTITOVTOV BvCavTIIIWV "al MeTa{JvÇavnvâiv Enov­ t5wv 2 (1963) Ilae. , a. 1 -48. BA. n •• 39a. 6 1 a . 1 1 41 . 551. '0 ènla"onoç MtÀ.1}Tovn6À.ewç 'lee6Beoç. Ali E ( 1 956) T. 57, 52-55. 552. '0 l]yovp,evoç Tijç 'ABwvtat5oç p,ovijç TOV dy. IlaVTtÀ.t�povoç. EE nee. r', 3 w

w

( 1 875) 90-92 , § 233.

552a. '0 KaTaaran"àç XaeT'YJÇ Tov AO. 'OeB 2 ( 1 927/8) 1 76- 1 79. * 553. '0 KaraaTaTI"àç Xa(!T'YJÇ wv AOA (av;. Ù(!. È"t5. 2). Tà :Tl(!WTOV i"t5tt56p,evoç naeà Tijç IK Tov AOA. AO 1 93 1 , 16°, 1 08 a. [ 1 88 &eBea] . 553a. KaTaaTan"àç XaeT'YJÇ Tov AOA. Ail, 1 963, 1 1 0-149. 554. '0 KaTaaTan"àç XaeT'YJÇ Tov AO "al al è; atlTov àfJt"lat "aTà Twv "tÀ.À.troTâiv. 'AB 1 93 1 , 8°, 32 a. 555. '0 " · Ee{Jaanavwtp "al Tà xue6yeatpa TOV AOA. XevaaÀ.À.iç 4 ( 1 866) 507-5 1 1 . 556. ' 0 p,ovaxàç Ll avt?}À. Tâiv KaTovva"twv dytoyeatpoç. AilE ( 1 957) T . 6 1 , 26-30, T . 62, 48-54. 557. '0 naT(!IcZ(!X'YJÇ Eee{Jlaç Bt"évnoç eiç Tà AO. Ali E ( 1 955) T. 55, 1 6 1 - 1 78. 558. '0 ' Ynoveyàç Boeelov 'EUafJoç elç AO. AliE ( 1 956) T. 59, 106-1 13. 559. '0 tptÀ.tÀ.À.f1V1ap,àç Tâiv 'Apt(!t"avwv è" p,1iiç èmawÀ.ijç Tov navemaT'YJp,lov Xae­ fJaeT neàç TOVÇ 'AytoeelTaç. Fil 6 (922) 433-435. ·

I. DOENS

382

560. 'Odqylat dtà Tavç èma"enTaf'Évavç TO AO. Ali E ( 1 954) T. 44, 1 7-2 1 . 561. 'Odqyàç Tai! AO. BtP).w(}�"'YJ xetanavt"ijç àde).rp6TqTaç véwv @Maa).avl"qç. @ 1 928, 1 2 °, 66 a. , 1 X· 562. 01 paatÂeiç f'aÇ eiç TO AO. Elç TTJV lM BaTanedlov. Elç TTJII lM 6aiav Feqya­ eiav. ABt 24 ( 1 959) 8 1 -84. 563. Ol dva dvune6awnat Tai! �AfJw. EE nee. r', 3 ( 1 875) 14, § 280. 564. Ol èv AO ftV'YjftaVevavuç "al a l Cq).wml ijTat Ilqy-YJ dtarpwnaTt"TJ neel MV'Yjfta­ avvav dnodet"VVaf'ÉV'Yj dtà TWV eeiwv "al 'leewv Kavovwv "al dt"atwwi.Twv Tijç aTeauvaf'Év'YJÇ 'Oe6ad6Çav 'AvaTOÂt"ijç Tai! XetaTav 'E"").qaiaç. e 1 933, 1 2 °, 56 a. 565. 01 fJftheeot f'Ovaxal "al al Çévat ).6ywt. EA 27 ( 1 907) 300-303, 370-37 1 , 425-428. 566. 01 'lqaavavai. EA 33 ( 1 9 1 3) 145-146. 567. 01 EqeonaTaft'YjVal f'avaxai. EE nee. r', 3 ( 1 875) 1 08-1 09, § 342 . 567a. Ol"avaftldqç, .d qft�Tetaç B. - 'H • 'Eeftqveia Tijç Cwyearpt"ijç Téxvqç • èv Pav­ f'avlq.. 'AfJqva 57 ( 1 953) 35-44. 568. Ol"aVaftldqç, Nt"o).aaç A. - Ileoamyfta 'A).eÇ{av .d ' TaV Mey. Kaf'V'Yjvav neel Tijç èv �A(}rp ftOvijç Tav .d wvvaiov. Néov 'A(}�vatav 1 ( 1 955) 1 5-25. 569. 'Oeta"à 'Ayiav �oeavç. Ali E ( 1 957) T. 62 , 55-62 . * 570. 'Oe).avdaç, 'AvaGTaataç K. - MavaaTqeta"TJ dex'u"Tavt"�· Keiftevav "al axédta. 'A(} 1 92 7, 4°, 88 + y' a. , 1 34 el". - 1 9581, 4°, 1 79 a. , 1 77 el". 571. - BvCavuvàç nveyaç naeà TTJV �O).vvfJav. EEBE 13 ( 1 937) 393-396, 4 el". [.da­ xetaeiav] . 572. - Tà ftaef'aewav TÉftnÂav Tav IlewTaTav Twv Kaevwv. EEBE 23 ( 1 953) 839 1 ' 5 el". 573. - 'Avay).vrpav "'PwTldwv Tijç M. Aaveaç. ABME 8 ( 1 955/56) 1 00-1 04, 7 ei". 574. - IlaeaÂem6fteva d:n:à TTJV ftaVTJV XtÂavdaeiav. AtlT 1 05-1 06, 9 el". 574a. •oawç Nt"6dqftoç 6 'Ayweehqç. 'OefJ 30 ( 1 955) 388-392. 574p. Otleavqç, KwaTaç. - Ilewt aTà AO [dnà Tà • TaÇldta: 'E).).dda•]. NEaAO 245-247. 575. OtleCovftTaerp, II. - 'H dvvafttÇ Tijç etl).aylaç (ènl Tfj XtÂteTqeifu Tijç èv �A(}rp Aaveaç TaV dy. 'AfJavaalav). 'E" 40 ( 1 963) 403-408. B).. n° 1 726. 576. II. - 'EmaTaÂTJ èÇ AO. EA 17 ( 1 897) 243-244, 459-46 1 [:n:eel Tijç dvay"qç Tijç im­ aTearpijç elç TTJV BvCavTtVTJV Cwyearpt"TJV naeadoatv] . 576a. Il(aTewv) 'H().elaç) 'A(Pée"wç Aaft:n:leqç). - Beaxéa uvà neel 'Aylav �Oeavç. EWTTJe 1 1 ( 'A(} 1 888) 306-3 1 7. 577. PABEL, C. - 'laTaet"à "al fJea).ayavfteva Tav �AfJw. E.d 562-564. 578. Ilaîawç, BaTanedwoç. - 'H naeà TTJV lM TaV BaTonediav 'AfJwvtàç axa).�. MH 4 ( 1 928) 3 1 8-323.

Ilatawç, f'av. - B).. 'AvwTéea ... de. 103. 578a. IlaÂ.atayearpt"al "al dexua"al ëeevvat èv AO. EEBE 32 ( 1 963) 564-565. 579. IlavaytavvonavÂaç, .d wv. - Tà detaTavey�ftaTa Tav �AfJwvaç 6 'lqaavç Tav Ilavae).�vav. 'Hfteea).oywv @eaaa).avl"'YJÇ 1 93 1 , 1 33-135. 580. IlavaytwTa"qç, N. M. - �A(}wç. 'laTaela. @HE 1 ( 1 962) 859-889. * 581. IlavaytwTa"oç, IlavaytwT'YjÇ 1. - 'H oeyavwatç TOV ftavaxt"av naÂtTeVftaTaç èv AO. 'Eeftqveia Tov laxvavTaç dt"alav "aTà Tà EvvTayf'a, Tàv KaTaaTan"àv XaeT'YJV Tav AO "al Tà NaftafJeu"àv Tijç 1 1/1 6/lX/ 1926. AEK.d 4 ( 1 949) 76-192 . 'AvaT. 'A(} 1 949, 8°, 120 a. * 582. - �AfJwç. 'Oeyavwatç Tijç ftavaxt"ijç naÂtulaç. 'Oeyavwatç Tav ftavaxt"av Plav. @HE 1 ( 1 962) 889-926. •

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, I

383

583. - 'H xtAtll"l'1}1]lt; TOV AO. AEKLJ 1 8 ( 1 963) 133-143. 584. Ilavayufnov, 'AOavdatoç, aytOI]ÛT1}Ç �-tovaxoç . - 'H • IIAaTVTiea • . AO 1 96 1 , 4o, 256 a. , û". 584a. - IlaeaaTan"àç xaeT1}Ç �-tovaxt"ijç :rcoAtulaç Xeeaov1]aov �AOw- XaA"t6t"ijç . Tovetan"ùç 6611yoç. XtAttT1}1]lt; 'Aylov �Oeovç. 'EvOV�-ttov . 'AO 1963, 1 rp. 585. Ilav1}yvet"àç To�-tot; éoeTaa�-toii Tijç é�a"oatoaTijç l:rctTeiov Toii OavaTov Toii aylov Fe1}YOI]lov TOV IlaAa�-tfi àextema"o:rcov eeaaaAovl"1}Ç 1359-1959. 'Em�-tûelq. IlavayuiJTOV K. Xe1]aTOV. e 1 960, 8 •, 291 a. = IITFII. 585a. IlavaAavian"al a"evwelat. Ileeleeyot à:rco"aAmpetç. 'EAA1}vt a�-t à ç 4 ( 190 1) 561-563. 586. IJavTEÀt1J�-twv, lti]O!-L· - « Ileoç v:n:eeaamatv Toii È:n:tyelov :oeA1Jeov Tijç 0to�-t1J· Toeoç, ijTot Toii AO Toii �AOwvoç » . �E:oeOeatç ÈvTv:n:waewv yearptîaa PwaataTl v:n:à TOV 'Iteo�-tovaxov IlavuAt1J�-tovoç "al !-LETarpeaaOtîaa V:n:o f.M. AO 1 914. BA. n• 700. 587. IlavuAe7J�-twv, �-tov. AavetWT1}t; (NTa{Joç). - 'H {3t{JAw07J"11 Tijç lv �AOcp lM MeylaT1}t; Aaveaç. Fil 1 8 ( 1 934) 327-328. BA. n • 1265a. 588. - 'Ey:oew�-ttoV ûç TOV Ôatov 'AOavdawv TOV lv Tep �AOcp. eeoA 15 ( 1 937) 128143. 'AvaT. 'AO 1937, 8°, 18 a. BoAoç 1 9481, 8 •, 16 a. 589. - 'Avé"6oTov atytAAtov Toii o l"ov�-ttvt"oii :n:aTetaexov Ilaialov ( 1 774) :n:eel uov :n:eovo�-tlwv Tijç MeylaT1}t; Aaveaç. ABt 16 ( 1 95 1 ) 33-35. 590. - KaTaAoyoç àexeTv:n:wv ijTot Twv àexawTéewv l"66aewv ( 1488-1599) Twv lv Tfi {3t{JAw01]"n Tijç lv �AOcp lM MeylaT1}t; Aaveaç à:rco"tt�-tévwv. AvT 1 55-1 85. 591. - 'Avé:oe6oTov atylAAwv Toii :n:aTetaexov Tt�-toOéov B' 6tà Tà lv Tfi v1]acp �lw {Jeep �-tnoxta Tijç lv �AOcp lM MeylaT1}t; Aaveaç. 'OeO 27 ( 1 952) 82-84. 592. - 'Avé:oe6oTov atyli!Atov Toii :n:aTetaexov LJ wvvalov LJ ' :n:eel Toii lv Ke7JTn Aavetwn"oii �-teToxlov (1679). AvT 85-87. 593. - Aavetwn"1} "VVJÉA1], :n:eetéxovaa avAAoy1}v :rcauet"wv 6tTJYTJ�-tdTwv "aT' l"­ Aoy1]v, A t6axwv, 'A:n:orpOty�-taTWV "al rvw�-tt:>eWV "al TtVa dAAa. B 1 954, 8°, 140 a. [a. 130-1 32 : '0 :n:AT}Ova�-tàç Toii AO :oeaTà TO :n:aetAOàv (1764, 1828, 1850)] . 594. - 'H à"l]t{J1}ç xeovoAoyla Tijç l6evaewç Tijç MeylaTTJÇ Aaveaç TOV AO. ABt 2 1 ( 1 956) 166-167. 595. - 'EmaToA1} Ilaialov àextem a"o:n:ov Kv:n:eov :n:eoç Tovç AavetwTaç. ABt 22 ( 1 957) 4 1 0-4 1 2 . 596. - �Eyyearp ov 6W1]1}T1]1]toV li.�-ta "al evxaeu1T1]qtov TOV àtt�-tv7JaTOV :n:aTetaexov 'Iwa:oeû�-t Toii r', 6t' ov 6wetîmt Tfi M. Aaveq. T1}v àexteean"1}v avToii aToA1}v ".A.:n:. 6tà T1}v ûç avTàv :n:eorpeova :n:aeaxweTJatv Toii MvAo:rcoTd�-tov :n:eàç 6ta�-tov1]v. ABt 23 ( 1 958) 18-19. l:v�-t:n:AT}I]W/-LaTt"OÇ "aTaAoyoç xeteoyearpwv "w6l"wv lM MeylaT1}Ç Aaveaç. • 597. EEBl: 28 ( 1 958) 87-203. 598. - KaTaAoyoç Twv f}yov�-tévwv Tfiç lM MeylaT1}t; Aaveaç Toii dy. 'AOavaalov TOV 'AOwvlTov. l:vvTaxOtiç v:rcà Fte�-tavoii leeo6ta"ovov AavetwTOV. �H61} l:oe6l6oTat . . . �-ttTà 6we0waewv, "aTà àArpafJTJTtx'l}v Ta�tv. ABt 28 ( 1 963) 91-94. 599. - 'A:n:oa:n:dl1�-taTa è� àve"6oTov Ileoa"VV1}Taelov Tijç lM MeylaT1}t; Aaveaç IH' alwvoç. EEBl: 32 ( 1 963) 3 1 9-332 . 600. Ila:n:ayeweylov, IléTeoç N. - 'Aylov �oeovç èmyearpal. BZ JO ( 1 90 1 ) 574-580. 601. - LJ toeOwaetç tlç Tà Actes de Zographou (BvCavT . Xeov. IlaeaeT. Ir' To�-tov, 1907). BZ 18 ( 1 909) 1 57-158. BA. n• 1 4 1 0. •••

384

I. DOENS

601a. Ila:naMx'T)Ç, Ù(!X'P· @eô6ovJ.oç. - Ileaypa u iat xal avyy(!mpal Tov àot6 ipov P'TJT(!01WÂÎTov Ko(!VTUaç EvJ.oytov KovetJ.a. 'Al} 1 963, 8•, 1 55 a. 602. Ilana6aToç, l:Taveoç 'Iwa. - A l voptxal flâaetç njç dyweetnxijç noJ.t u laç. HnE 8 ( 1 959) 652-660, 795-803, 882-889, 967-977. 'AvâT. 'Iwâvvtva 1 959, 80, 4J a. 603. - AL l:J.avixal 6teta6vaetç iv AO xal aL ig avTwv noJ.tnxal xal vop txal avvi­ netat. 'HnE 9 ( ! 960) 22-33, 1 23-1 3 1 , 1 86- 1 9 1 , 292-300, 382-388, 485-492 , 582-588, 7 1 7-725, 802-8 1 0, 9 1 7-924, 1 0 ( 1 96 1 ) 1 6-2 1 , 1 1 5-1 24, 2 1 0-2 1 7, 322-330, 403-409, 499-506, 623-637, 789-796, 883-887. 'AvâT. 'lwâvvtva 1 96 1 , 8°, 1 59 a. 604. - 'H l8ayév u a TOV àJ.J.oyevovç ayto(!EÎTOV povaxov. EL1 L1 L1 L1 ( 1 96 1 ) 273-286. 605. - Nopo8ÉT'T)atç • xaTà naeanopn-Yjv • iv Ttj) dyto(!EITIXtj) 6txaüp. AEKLl ! 6 ( 1 962) 28-38, 1 1 5- 1 25.

605a. - A L m:e l 6t o t"'ljaewç Tfiç Movfiç Aaveaç 6taTâguç Tov Tvmxov 'A8avaa{ov Toii iv "A8cp. 'HnE 12 ( 1 963) 2 73-2 77. 606. - 'H 6wtX'T)TI"-Yj àvega(!Tn a{a Tov AO inl BvCavuvwv. EEBl: 32 ( 1 963) 437-483. 606a. Ila:na6tapav T'T)ç, 'AUgav6eoç. - 'E"J.exTiç aeJ.t6eç ytà To AO. 'H ivvea­ 'KoateT'T)(!tç Tfiç Ilappey iaTrJÇ Aaveaç. • 'Etp'T)peelç • 5. 7. 1889 = NEaAO 234236.

607. Ila:na6ônovJ.oç, A. A. - Ileel Twv yJ.waatxwv l6twpâTwv A8w xal XaJ.xt6txijç. Aegtxoy(!atptxov 'Aexeïov Ti j ç pia'T)ç xal viaç éÂÂ'T)Vtxijç 6 ( 1 923) 125- 141 . 608. Ila:na6ônovJ.oç, 'A8avâawç, pov . 'Ayto(!e iT'T)Ç ( = Kuvaç , Ù(!Xtp. XetaTotp6eoç). - 'Eg "A8w ( 'EmaToJ.al at ' ) . 'EJ.J.'T)vtapoç 2 ( 1 899) 469-474, 546-552 , 3 ( 1 900) •

7 1 -78, 1 1 6-1 2 7, 2 14-228, 266-2 73, 345-355, 458-467, 569-576, 4 ( 1 90 1 ) 91 -99, 3 7 1 378. BJ.. rii 3 ( 1 9 1 9) 893-894. 608a. Ila:na6ônovJ.oç , Feweywç I. - 'H avyxeovoç leeaexta rijç 'Oe1Jo6ôgov 'Ava­ ToJ.txijç 'ExxÂrJalaç. T. A'. 'ExxÂrJala KwvaravnvovnôJ.ewç. 'Al} 1 895, 8 •, 7)'-670 a. [a. 43-45 : Kavovtapoç neel povaaTrJ(!lwv a. 325-350 : 'Iwaxelp. o r' iv AOA a. 325-343, arJp. 8 1 : Ol avYXeovot dyto(!eiTat na T ieeç a. 397-41 0 : 'Iaroela rov p. ovaaT'T)(!taxov CrJT'ljp. aroç a. 563-589 : To C'ljrrJp.a ·

·

·

·

Tijç povijç Tov dylov Ilav-reJ.e'ljpovoç] . BJ.. à(!. 766. 609. Ila:na6ônovJ.oç, 'Iwâvv'T)Ç B. - Ileel Twv éJ.J.'T)vtxw v xal {JJ.ax txw v arJp.et w aew v TOV xw6t'KOÇ 291 Tijç lM Barone6lov. EEBl: I l ( 1 935) 409-4 10. 610. Ila:naMmovJ.oç, 1t(!WT01t(!. NtxôJ.aoç II. - E>wtplJ.ov B' n aret a exo v 'AJ.egav6eelaç 6vo àvéx6ora lyy(!atpa. E([J 30 ( 1 937) 1 1 7-1 1 8 [ -ro A' neel rov p.ov. 'A'Ka­ xlov 'Eatptypevhov] . 611. - 'Ano r-Yjv Laroelav rijç povijç 'Eatptyp.ivov. 'E" 29 ( 1 952) 1 32-1 33. 61 1a. - 'Ayto(!EITt'Kal aeJ.l6eç rov 1821. 'Ano r-Yjv laroelav rwv Me wxlw v Mey . Aaveaç "al ErJeonorâpov. ABt 29 ( 1 964) 399-402. 611{3. Ila:n;a6ônovJ.oç, 1:-rvJ.. r. - 'Ap aÂtp'T)VWV , Mov'lj. @HE 2, 1 963, 241 -2 42 . 611y. - 'Av6eiov 'AnoarôJ.ov, l:'K'ljTrJ. Avr. 702-704. 6116. - TerJYoelov 'Oalov, Mov'lj , iv "AIJcp. @HE 4, 1 964, 833-836. 611e. - LJ wvva{ov, Mov'lj, iv AIJcp. @HE 5, 1 964, 83-90, el'K. 611C. - LJ ox uaelov, Mov'lj. Avr. 2 1 3-2 1 8 . 612. Ila:na66novJ.oç, Ù(!X'P· Xeva6aropoç A. - Tà xarà To AOA. E([J 1 2 ( 1 9 1 3) •

340-366.

613. -

'EmaroJ.a{ nveç rov naT(!tfÎ(!XOV KwvauivuvovnôJ.ewç T(!'T)yoelov E' . Fil 5 ( 1 92 1 ) 201-203. BJ.. Azarija, Tridnadcatj, n • 1 0 1 . 614. - Ileel rwv perà r-Yjv liJ.watv, Tijç Knfewç 'EJ.J.'T)vtxwv 'Axa6'T)p.twv. Ilea­ 'KTI'Kà 'Axa6rJplaç 'A87)vwv 2 ( 1 92 7) 200-206.

385

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, I

H 'E""Â1]aia "ai 1) 'E).Â1]Vt"TJ llatoeia "a-rà -rovç p,e-rà -rTjv aÂwaw xeovovç. Av-r 10 ( 1 935) Aoyot (32)-(56). 616. IIanaoo:novÂoç-Keeap,evç, 'AOavâawç 1. 'AOwvt"à "ovoa"aeiwv àniyeafPa. BZ 6 ( 1 897) 375-386. B)., Ll wvvawç, àe. 225 "al 226 · Hurmuzaki, n° 695. 617. - 'Avv:nae"wç "wot� Maeiaç {JaatÂiaa11ç -roii 800-oii l-rovç. BZ 14 ( 1 905) 2602 70 ('Ayiov IIavÂov. B).. Aâp,:neoç, Ka-râ).oyoç, A' (àe. 453] a. 1 9). 618. IIanap,txalj)., Fe1'JYO(!IOÇ. - 'A:no"aÂVIjletÇ :neel t"ijç Pwaat"ijç :noÂm"ijç iv -rfj oeOooo�cp 'E).).1]vt"fi 'Ava-roÂfi. BovÂyaet"ov ÇIJ-r1'Jp,a. 'IeeoaoÂvp,m"ov Çlj-r1]p,a. 'H iv wAOcp p,ovTj -roii dy. IIavnÂeljp,ovoç [ a. 399-402] . Etvalu"ov Çf}-r1]p,a. 'H ").o:nTj -roii Ewalu"oii "cbOt"oç ".Â.:n. EIP 4 ( 1 909) 358-365, 389-

615. -

'

-

414, 52 1 -538, 5 ( 1 9 1 0) 52-69.

619. - '0 �Aywç Fe11yoewç 6 IIaÂap,â.ç, àexte:nia"o:noç €JeaaaÂovl"1'JÇ. 'HOt"o­ :na-reoÂoyt"TJ avp,{Jo).Tj elç -rTjv la-roeiav -rwv 'Havxaau"wv ieiowv -roii to' alwvoç. LI ta-ret{JT} i:nl VfP1]YWiq.. - IIe-reov:noÂtç-'A).e�âvoeeta 1 9 1 1 , 8°, va-r'238-1 1 a. 619a. IIa:navoii-raoç, E. II. - To AO. 1. BvÇantvtap,oç. 2. '0 p,ovaxtap,oç. To Bijp,a, 14 "al 21.6. 1956 = NEaAO 2 55-259. 619{1. IIanav-rwviov, Zaxaeiaç A. - AO. EvÂoyeafPLeç axeotaap,éveç à:no -rov Ev8. IIana01]P,1]t"(!iov. 'A(J 1 934, 8°, 222 a. , 1 960", 1 2 °, 2 1 6 a. 620. - 'H ÇwyeafP'"TJ a-ro AO. TotxoyeafPleç -roii IIew-râwv. ELI 498-505. 620a. - Zw-Yj -roii Meyâ).ov Movaat"1](!iov [i" wii àe. 619{1]. NEaAO 243-245. 621. IIana-rawv1'}ç, T. K. - �Aa"11a11 a-rov wAOw fîwt II1]0ÛÂtov V1]1lH"ov ytà :neetotâ{Jaa-rJ -roii �Oeovç. 'AO 1 963, 8°, 1 95 a. 621a. - �Evaç à{J{Jâ.ç Âât"(!1'JÇ -roii iÂÂ1]Vt"oii àa"1]T:tap,oii. NEaAO 1 70- 1 7 1 . 621{1. - MeÂét"1] Oavâ-rov (i" -r:oii àe. 621]. NEaAO 262-265. 621y. (IIanaxeta-r:ooovÂoç, II.) - '0 Koev-r:aâ.ç Ev).6ytoç Kovel).aç [ve"eo).oyia]. A eAre 26 ( 1 96 1 ) 388-390. 621o. IIanovMo1]ç, Kwvamvt"ivoç K. - '0 oatoç Nt"001]p,oç 6 'Ayto(!Ût"1'JÇ. 'A:nO­ a-r:oÂoç 'Avoeéaç, àe. 633-656, 28.8. 1 963 - 5.2. 1 964. IIâ:nveoç-Aaeovç, {J).. àe. 28{1. 622. IIaeaa"evo:novÂoç, Feweywç II. - To AO d).).o-re "al viiv. Ll tâÂe�tç . . . « '0 IIaevaaaoç • [28. 3. 1923]. 'A8 1 923, 1 6°, 80 a. "al 6°, 23 a. : • To AO. •. IIaeaa"ev6:novÂoç, K. II. - B).. 'Avwt"éea . . . àe. 102. 623. IIaeâax1'Jç, Evp,ev-Y}ç E. - IIeÇo:noewvmç a-r:ov �A8wva. "0,-r:t :neé:net và �ten 6 "aOévaç :nov :n11yaivu a-ro AO. Fewyearpia, la-roeia, n!xv1'J, 6o1]yler; "al :nÂ1](!D­ rpoeieç. IIeÇo:no(!t"èç a1]p,etwaetç. 'AO 1 932, 1 6°, 142 a. 624. IIaeOévwç, àf.!X'I.t· 'l{J1](!l-r:1]ç. - Aev"wp,a 'Ayiov wOeovç. T. A' : Moval. T. B' : Movaxot. T. r' : Ketp,f}Âta. 'AO 1 928, 1 2 °, 4 1 +38+33 a. (àyyÂta-r:i-i).).1]vta-r:l). 625. IIaaxâÂ1Jç, Ll 1]p,IJ-r:etoç II. - Kataâewç Ll an6vnç (1714-1784). €Jeo). 13 ( 1 935) 224-250.

626. IIa-r:eta(!Xt"ov "ai avvoot"ov avyytÂtW06Ç (sic) y(!âp,p,a i:nt"V(!WU"ov -r:ijç i"­ Âoyijç wii àextp,avoei-rov Ma"aeiov 1)yovp,évov -r:oii ewaat"oii "owo{Jiov -r:ijr; iv wAOcp lM -r:oii dy. MeyaÂop,â(!T:V(!OÇ "ai 'Iap,au"oii IIanûeljp,ovoç. Kil 1 875, 8°, 1 1 a. Ll ût"âV1JÇ [à(!. 216] , a. 1 88-1 94 Mansi, t. 45, 581-586. 627. IIa-r:etaf.!X'"ov atyl).).wv :neei -r:oii KûÂtw-r:t"oii C1J-r:ljp,a-r:oç i"ooOèv i:nl -r:ijç :na­ t"(!taexiaç -r:oii :navaytw-r:â-r:ov :na-r:etâexov "veiov "veiov 'Iwa"ei�.t F' -r:oii à:no €JeaaaÂovl"1]Ç (à(!. 1l(!Wt", 2968), Kil 1 907, 8°, 16 a. , 'A8 1 9 1 3, 8°, 16 a. =

=

1. DOENS

386

628. llaT(!tvÉÀTJÇ, X. F. - �AOwç. Bt{Jlwliij-xat. @HE 1 , 1 962, 935-941 . 'Aexeia. Av1: 941-943. 'Avch. : Bt{Jlwliij-xat -xal àexeia uvv Movwv 1:oii AO. 'Ali 1963, 8o, 20 a. 629. - Ll wvvatoç 'IPTJelTTJç p.emrpeaa1:Tjç Tfjç • Xeovoyearplaç Toii Ll weoliéov • elç 1:Tjv ewaat-xfjv -xal IJ.TJT(!onoÀÎTTJç OvyyeofJlaxlar;. EEB:I: 32 ( 1 963) 3 14-3 1 7. 629a. - 'Earptyp.évov, Mov�. @HE 5, 1 964, 928-93 1 . 629{1. Zwyedcpov, Mov�. Av1:. 1 235- 1237. 630. llaiilor;, àextp. . - Tà avyxeovov AO. ELI 483-486. 631. IIaiilor;, AaveuhTTJt;, la1:eor;. - Blor; -xal noÀtTEia Toii Oeorpoeov naT(!àr; TJIJ.WV oalov 'A8avaa{ov TOV èv Tep �AOcp. ElÀ1Jp.p.Év1J È'X TOV Ll ov'Xa'XTJ. Ll taa'XEVTJ t!nà 1:oii 'OatwTdwv FéeovTor; II. A.I. 'AO 1 956, 1 9572, 196 1 ', 8°, 20 a. , el-x. 632. llaiiloç, Leeop.. ETJeonoTap.�TTJÇ (sic) ('Ayweeh1Jr;). - Ileoxeteor; oc51Jyàr; elç Tà AO TOV �AOwvoç. 'AO 1 9 1 5, 8°, 80 a. , 1 X · 632a. llaiiloç, p.ov. XoCefJh1Jr;. - 'Avd{Jaatç elr; Tàv "AOwva. ABt 29 ( 1 964) 246-250 . 633. 1Iûe-xavlc51Jr;, :i:TvÀtavàr; M. - BvCavuvàv fJTJp.oliveov è� AO. 'ErpTJp.eelr; 'AexawÀoyt-xfj ( 1957) [ 1 96 1 ] 50-67, 5 el-x. , 5 nlv. 634. IIeel 1:oii AOA. EA 26 ( 1 906) 1 -3 [aetap.àç 27. 1 0. 1 905) . 635. IIeel 1:wv i v 'Aytcp �aeu. EA 2 7 ( 1 907) 736. 636. IIeel Twv è� 'Aytov �Oeovç ànop.a-xevvop.évwv p.ovaxwv. 'Ey-xv-xl wr; Tijç 1. :I:vv­ oc5ov Tfjç 'E-x'XÀ1Jalaç Tfjç 'Elldc5or;. rn 1 8 ( 1 934) 1 2 1-124. IIeetyearpt-xàç -xa1:dloyoç Bl. Ll dt-xdv1Jr;, àe. 216. 637. lleTea-xd-xor;, Ll 1Jp.�T(!toç A. - 'Avé-xc5oTov atyllltov FeTJroelov Toii E'. E(JJ 3 -

.•.•

( 1 909) 94-10 1 .

• 638. - Néat n1Jyal 1:wv Oeap.wv Toii AO. E(JJ 9 ( 1 912) 1 98-2 1 1 , 1 0 ( 1 912) 1 93-209, 4054 1 9, I l ( 1 9 1 3) 35-50, 129-147, 254-2 75, 385-400, 503-522, 1 2 ( 1 91 3) 247-26 1 , 434-449, 13 ( 1 914) 1 50-165, 376-38 1 . 'Avd1:. 'Al 1 9 1 5 , 8°, te'-1 85 a. (83 éyyearpa) . Tà p.ovaxt-xàv noltuvp.a Toii AOA. 'AB-Leipzig 1 925, 8°, XVI-2 16-C' a. • 639. 640. - �AOwç i'j AO. F'. Kalieanhr; 'leeov. EEA 1 ( 1 92 7) 433-434. 641. lieTea-xdnovloç, àextp.. Fee. - Tà AO. 16°, 96 a. -

642. llET(!d'XTJt;, 'Ep.p.. A. - 'Envnchaetr; ànà 1:à AO. Ll tdle�tr; yevop.ÉVTJ elr; TTJV ÀÉaXTJV « 'Q @eoTO'XO:rtOVÀoç •. 'H(!a'XÀEtOV 1 957, 1 2°, 24 a. -xa[ : 'AnoawÀoç Thoç 12 ( 1 963) 86-9 1 , 97, 1 02-104, 1 2 7-1 3 1 . 643. 1IET(!lc51Jr;, 'A8avdatoç - :l:1Jp.Etwaetç avp.:rtÀ'T}(!Wp.aTt'Xal elç Tà neel Kvelllov Toii AavetwTov. 'AO�vatov 6 ( 1 877) 253-258. 643a. IIlaT1Jt;, Ll tovi5atoç, necpTJV Edv81Jr;. - IIeetyearpt-xTj [awela Toii AOA àexfJv lxovaa neà 2187 ÈTWV. @ 1 870, 8°, 104 a. 643{1. lltTV(!OV!J., à{J{Jar;. - Tà AO -xal Tà naTetaexeïov. EA 42 ( 1 922) 1 23-125. 643y. IIollTTJÇ, 1. - (/J,)'XTJ Oaldaata Tfjç xeeao�aov TOV �AOw. 'EnETTJ(!tÇ :I:xolijr; (/Jvat-xwv -xal Ma01Jp.aTt'XWV 'EmaTTJIJ.WV IIavemaTTJp.lov 'AOT}vwv 1 ( 1 925) . 644. lloÀiTTJr;, A lvoç. - 'Ayweûur; {Jt{Jlwyedrpot 1:oii 16ov alchva (nlv. 9- 1 5). 'EU 1 5 ( 1 957) 355-384, 12 el-x. Bl. n° 1 339. 645. - Ka1:dloyoç ÀEITOV(!yt-xwv ÛÀTJTaelwv Tijç lM Bawnec5iov. Ma-x 4 ( 1 955/ 60) 403-408.

645a. - 'Aytoeem-xà àvdle-x1:a. 'Ell 16 ( 1958/59) 1 26-136, nlv. 2-4. 646. - Néat neoa'XT�aetç Tfjç avÀÀoyijç XEI(!Oy(!drpwv TOV IIavemaTTJp.lov eeaaa­ lovl'XTJÇ. Av1: 236-238. 646a. - XEt(!OY(}Uf{!OI 'Xwc5t'XEÇ È'X Tijç a'X�TTJÇ TOV aylov 'Avc5eéov. 'Ell 17 ( 1 962) 340-346, 3 el-x.

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, 1

387

646p. - Tà xeteoyeaiPa Toii AO. NEaAO 1 16-1 2 7. 647. liO(]lpV(]toÇ, Jl'TJT(]On. Nt-xaiaç -xai neOTJ)IOVJlEVOÇ. - Ileeio(Joç TOV aytWVVJlOV "Oeovç Tov AOwvoç l:vvuOeiaa (j,à aTixwv noAtn-xwv naeà Tov navteew­ Tthov Jl'TJT(]OnoAiTOV Nt-xalaç 'XV(]ÎOV liO(]lpV(]ÎOV, neOTJ)IOVJlÉvOV ËTt OVTOÇ Tijç paatÀt'XijÇ -xai naT(]ta(]XI'XijÇ povijç TOV ayiov 'Iwâvvov TOV Ileo(Je6JlOV Tijç iv Tfi Jlaven OaAâaan 'XBtJléVTJÇ nA7Jaiov l:wConoAewç. B. DE MoNTFAucoN, Palaeographia gt·aeca, Paris 1 708, f o, p. 500-508 (latine), 50 1-509 (graece). FB­ &wv, '0 AOwç, a. 240-244. BA. BAâxoç, [àe. 134] , a. 343. 648. Ilea-xn-xà Tijç neo-xaTa(]'XTI'Xijç EntT(]Onijç TWV ayiwv oe0o(J6�wv 'E-x'XÀTJGIWV Tijç avveAOova7JÇ ev Tfi èv AO leeij JlB)'ÎaTTJ JlOVfj TOV Bamne(Jiov ( 8-23 'Iov­ vlov 1930) [ 1 5 avvé(Jeta]. Kil 1 930, 8°, 1 59 a. 649. Ileoa'XVV7JTÛ(]IOV TOV AO. Mnov 'XITM Aywv ·oeoCovv Ileoa'XVV7JTÛ(]IOV TaJlnie &Aovvove TCovpAe àa-x7JT7JÀB(]iv JlavaaT7J(]Aaeiv aoxeeTÀB(]TJ JlneytâVT7J(] àw naAij Zaxaetavi}v, 't]JlTaTlytvav JlnaaJlaytà PeetAplçue àvaTàA xetanavAaelv 'XtlpaBTÀ7JYTJ lTC1]v. pi xée-xtp o-xoveaa oihC TE!pà 6 0eàç avrxwe1]aet vuyé. , aw(. BeVBTI'XTé 1 806. IlaT7Jaaaxi}v 'ICvlTJÀBV. Ilaeà Nt-xoAârp rAv-xei Ttj> è� 'Iwavvlvwv, 8°, 46 a. [a. 3-7 : XetaTO!pO(]OÇ 'le(]OJlOvaxoç Ftavva(Jàv, pi :Jr,(!OTJ)IOVJlBVOÇ 'Ip?jewv MovaaT7J(]tV TCOVJlÀBatvi aeAâp neoAoyoç elç 128 aTixovç] . Karamanlidika, p. 128- 1 30, n° 32 . 650. Ileoaox-YJ elç To AO. 'Avây-x71 vopoOen-xov (Jw-xavovtaJloii Tov -xaOeaTâiToç avTov. 'AO 1926, 8°, 1 1 1 + 71' a. [ ë-xOeatç Tijç 'EmTeonijç avVTâ�Bwç Tov véov KamaTaTI'XOV Xâ(]TOV TOV AO [a. 63-98] vnà TTJV neoe(Jelav TOV 'X. 'AO. EV­ Ta�iov JléÀTJ : L1 . IleT(!a-xâ-xoç, A. 'AAtPtCaToç, 1. l:TE!pavl(JTJç, A. Ilana(JO­ novAoç, I. Teâ-xaç -xal Féewv EvAoywç 'AywnavAh7Jç, àvTmeoawnoç Tov AO] . 650a. IlewTo(Jt-xeiov XaA-xt(Jt-xijç àe. 88/1961. - L1 6-xtpot povaxol 'Aylov "Oeovç · voptJlOI neovnoOéaetç. AEKL1 1 7 ( 1 962) 204-205. 651. PanTÛ(!X7JÇ, I. M. - 'EVTvnwaBtç :rtB(!t7J)'1]aewç elç "AOwva. 'EnTÛÀO!pOÇ (Kil 1 869) T. B'. 'AvâT. 1869, 4°, 37 a. * 652. REcEL, W. - XevaopovAAa -xai )I(!ÛJlJlaTa Tijç èv Ttj> AOA Il:MM Tov BaTo­ :n:e(Jlov. IleTeov:n:oAtç 1 898, 8°, vm-82 a. 653. Po-x-xoç, IlavuAT}ç 1:. - 'H iv AO :n:eoava'Xetptç Tijç Ileoavv6(Jov. rn 14 ( 1 930) 270-2 7 1 . 654. Povv7Jç, MavoÀ7Jç ee. - 'Ae-xeï l:ot 1] Xâetç (EeTJpoç AO) [:n:olTJpaJ . NEaAO 182 . 655. l:âppaç, )'E(]O:Jr,(!07J)IOVJlBVOÇ. - Ileoa'XVVTJTÛ(]IOV Tijç paatÀt-xijç -xal aepaaJllaç JlOVijç JleylaT7JÇ aylaç Aaveaç TOV ayiov 'AUavaaiov TOV iv Ttj> AOrp. l:vv­ uOÈv pÈv naeà TOV :n;avoawAoytwTÛTOV Fe(]O:Jr,(]07J)IOVJléVOV -xal 1:-xevo!pVAa-xoç Tijç avTijç Movijç 'XV(!ÎOV l:âppa. Tvnotç (jè viiv è-x(JoOèv, EniJleÀeÎq., anov{Jfl -xal (Ja:n,âvn Tov navoawAoytwTâTov àvetptoii avTov neo7Jyovpévov KveiAAov. 'EveTÎTJatv 1 780, 1 2°, 84 a, LEGRAND n° 1 02 1 . 656. .Z:âppaç, le(]Opovaxoç ayto(]eÎT7JÇ. - 'Ayto(]BITt'XOV 1/pe(]OÀOytov. KAO 1 ( 1 927), 2 ( 1 928), 3 ( 1 929), 4 ( 1 930), 8°, 50 a. , 5 ( 1 93 1 ), 12°, 88 a. 657. 'Eyxet(!l(Jwv ijTOt à-xoAovOla TOV éaneetvov, oeOeov -xal àyev:n:viaç 'XaTà TfJV Tâ�w Toii AO. 'AO 1879, 8°, 40 a. 658. l:a-x-xeAiwv, I. - 'Avé-x(JoTâ Ttva. Ilav(JcfJea 18 ( 1 867/68) àe. 416, 145- 1 5 1 . 659. l:âÀT7JÇ, reeâatJlOÇ, Nâ�wç, pov. Tijç 'lP7J(!ITI'XijÇ a-x1]TTJÇ TOV Ileo(Je6JlOV, Ileoa'XVVTJTÛ(]IOV TOV AO, e-x(JoOiv (Janâvn KoaJlii povaxov nana l:âppa. KAO 1923, 8°, taT'-1 86 a. , ei-x. •



n

=

=

·



-

388

I. DOENS

660. �aJ.to0edx1Jç, 'A x. - 'Aexaïat Beaxtxai noÀuç lni 1:ov wAOw. !PwvTj 1:fjç Bed­ XfJÇ ( 'AJ.e�avt5eovnoÀtç) 25.2 . 1 928 - 4. 7. 1929, de. 50, 52, 53, 55, 64, 67, 7 1 -83, 93, 98, 146, 148-1 50, 1 52-1 54, 160-16 1 . �eeaq;elJ.t, deX'J.l· xa01JY· 'Aylov IlavÀov ( t 3/ 16.IV. 1960). BJ.. • "Aywç IlavÀoç • o s11eonomJ.tl'l1Jç, de. 15. 661. �tydJ.aç, 'Avnbvwç. - 'Oetaw'Jç L1 1]J.l1J'lelov !5eanoTOv 1:ov IlaÀawÀoyov ( 'loV­ Àtoç 1462). 'EJ.J. 3 ( 1 930) 341-345, 1 eix. 662. - Ileei 1:ov dexelov 1:fjç J.lOVfjç uov 'IPfJewv xai 1:fjç J.lEÀe'lwJ.tév1Jç èxt5oaewç 'law PvCavuvwv lyyed1JV WAe'lfJÇ. Fil 7 ( 1 923) 5065 14, 8 ( 1 924) 66-70.

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, 1

389

677. - Nf:xeoJ.oyla. t Koev�Âwç AavetebT1JÇ. Fil 8 ( 1 924) 323-324. 678. - 'Ayto(!etTt"à è" rov àexelov rov àet�tv�arov 'AJ.e�dv«5eov Aavetebrov. Fil 9 ( 1 925) 13 1-136, 145-158 [ 147-158 : 'Aytoeem"à be rov "cM. M 105, aeJ.. 3942 : 'Emt1TOÂ� TWV 'Ayto(!tiTWV neàç TOV BaatÂéa Mtxa� IlaÂataÂoyov . {JÀ. à(!. 11], 291-300, 468-476, 524-529. * 679. - KaraÂoyoç TWV "wM"wv Tfiç Meylt1T1]Ç Aaveaç (Tfiç èv AO) avvraxiJelç vnà Invelowvoç �tovaxov AaV(!tWTOV lareov, ène� eeyaaiJeiç oè "al Otaa"evaaiJelç vnà Iwrpeovlov Evareartdoov, #1JT(!01tOÂlrov AeovronoÂewç ! 1-2046] . 'A­ YtO(!tiTt"� Bt{JAwiJ'Ij"1J• 2-3. Catalogue of the Greek Manuscripts in the Library of the Laura on Mt. Athos. Harvard Theo1ogica1 Studies, 12 . Cambridge, Mass. Paris-London 1925, 4 °, o '-5 1 6 p . 680. - 'EmaroÂal TOV èiJvo�ta(!TV(!OÇ Fe1JYO(!lOV TOV E' neàç T�V lM rfiç MeylaT1]Ç Aaveaç. Fil JO ( 1 926) 1 89-1 95. 681. - 'Avot"T1) èmaroÂ1) neàç TOVÇ 'Ayweelraç Âoylovç. Avr 342-346. 682. - �Eyyearpa nee l rfiç �tovfiç lleetareewv "al rwwv �tovwv 6JeaaaÂovl"1JÇ. 'E" rov àexelov . . . 'A).e�dvoeov Aavetthrov. 6Jeo 5 ( 1 92 7) 257-267. 683. - WEyyearpa nee l rfiç a""ÎT1JÇ TOV Tt�tlov Il(!OO(!O�tOV Tfiç M. Aaveaç 'Aylov woeovç è" TOV "WOt"OÇ avrfiç. 6Jeo 6 ( 1 928) 44-60, 142-16 1 . BÂ. EEBI 7 ( 1 930) 1 94, E. KovelJ.aç. 684. - 'Ayweem"à xueoyearpa. Fil 13 ( 1 929) 156- 1 57. 685. - 'Ayto(!tiTt"a· Karayearp1) TWV èma1J�tOTÉ(!WV xevao{JovÂÂwv TWV èv Tfj lM Meylar17ç Aaveaç awCo�tévwv. Fil 14 ( 1 930) 299-302. 686. - Ilav'ljyvetç rov dy. 'AIJavaalov rov èv ri[J wAIJcp. Avr 371-373. 687. - 'Avayearpal èyyedrpwv rfiç Meylar17ç Aaveaç rov dy. 'AIJavaa{ov èv �AIJcp. BNJ 7 ( 1 930) 388-428. 688. - Tà "l{Jo1JÂov v6�tta�ta ljrot o àno"e"1Jf!VY�tÉvoç Ât{JeÂÂoyedrpoç Ev).6ytoç Kovellaç 0 'A).{Javoç. 'E"Oloorat vnà Invelowvoç ii 'AIJavaalov AaV(!IWTOV lareov xaetv Tfiç ÙÂ1]1Jelaç, Tfiç 'laroelaç "al TOV AO. 6) 1 936, 8°, 62 a. 689. - AO. 'Anà r7)v {JaatÂt"�v ènla"t1f!tv. Ileoarpwv1]atç elç ràv A. M. ràv Ba­ f11Âéa Feweywv B' èv Tfj lM Tfiç MeylaT1]Ç Aaveaç vnà TOV avr61Jt �tovaxov In. Ka�tnavdov Aavetwrov lareov. Fil 2 1 ( 1 937) 2 1 2-2 13. 690. - Karaoeo�tal "arà rov AO. Ildrpoç 3 ( 1 938) 369-374. 691. IraiJ6novÂoç, EvardiJtoç, "a81JY1JT�ç 'AIJwvtdooç axolfiç. - 'H èv AO 'AIJwvtàç leeart"1} axoA�. 'E" 10 ( 1 932) 59. 692. - 'H èv AO Iee{Jt"1} lM rov XeÂavoaelov. Avr 205-206. 693. - Iloû oèv IJà aè ;exdaw. All E ( 1 952) T. 28/29, 437-439. 694. Ira�tl(!1]Ç, F. A . - Ll weiJwaetç elç TOV « KaraÂoyov TWV IJelwv xevao{JovÂÂwv ".Â.n. rfiç Meylar17ç "al 'Ay. Aaveaç ». EEBI 29 ( 1 959) 446-448. 695. Irerpavd"1Jç, Tt�t68eoç N. - Ilwç eloa rà AO. Ka{Jdlla 1952 , 65 a. 696. Irerpavl01]Ç, BaalÂetoç K. - Tà neof1Â1J�ta rfiç Aaveaç TOV wAIJw. EEfJIIlA 1935/36, 'AIJ 1936, 24-29. 697. Irérpavoç, leeo�t. 'lfJ1Jelr1Jç (KÂ�IL1Jç). - 'leeà à"oÂoviJla, naea"Â1Jrt"àç "avwv, [IJ'TO(!I"OV "a{ TtVa IJaV�taTa Tfiç vneeaylaç Oef1no{V1]Ç TJ#WV 6JeOTO"OV "al àemaeiJévov Maelaç rfiç « IloeraCrlaa1Jç • 'ljç f} IJav�taroveyàç El"wv e{J(!1]Tat èv rfi lM rwv 'l{J�ewv. 'H leeà à"oÂoviJla "al o naea"Â1JTt"àç "avwv nol1]­ �ta Feeaal�tov �tovaxov Mt"eaytavvavlrov. AO ! 960, 8°, 94 a. , el". BA. àe. 40. 697a. - • 'H Iloeratnaaa •• Tà laTO(!I"OV Tijç naeao6Çov èJ.evaewç Tijç IJavpa-

1. DOENS

390

Toveyoii elleovoç Tijç ' Yneeaylaç @eoTo'Xov c Tijç IloeTalTlGGTJÇ • Av AO "al peet'Xà fJavpaTa avTijç. AO 1 96 11, 8•, 24 G. 698. l:Térpavoç, leeop. Kû).uiJTTJÇ, Gvvolielaç llanO. l:eearpelp. - Aev'Xwpa Toi! AOA, vnà l:nrp&vov leeop.-'XeÀÀlov 'AnorJToÀov é9wpa ev Kaevaiç. Album du Mont Athos, par Stéphane iéromonache, Celu1e Apôtre Thomas A. Karyes (sic) , 1 9 1 3, 1 8,5 x 26, 36 nlv. - 'Ieeopovaxov l:nrp&vov KeÀÀtwTov Aw'Xwpa Toii AOA, peTà 52 KaÀÀtTEXVt'XWV El'Xovwv 'Xal ']GToeHewv l:1JpetcbrJewv. A lbum du Mont-Athos avec 52 clit;hés artistiques & de (sic) notes historiques par Étienne Kelliotès. AO 1928, 24 x 30, 48 ff. non numérotés. 699. l:v).).oï"1 TWV litarpoewv limÀwpaTI'XWV emG�pwv eyyearpwv àrpoewvTWV TO TWV reat'XI'XWV p,ovaGTTJelwv C*TJp,a EV Taiç 'Hvwp,évatç 'Hyep,ovlatç. 'Anà Tijç Ilaet(Jtavijç l:vvoliov roi! 1858 p,ixet G�p,eeov. Merà naeaeT�p,aToç, 'Ep,ne­ etixovTOÇ Tà àrpoewna Tà MovarJr�ew TaiiTa TEÀWTaia rijç TOi! 'Hyep,o­ voç KovCa Kvfleev�Gl'WÇ lyyearpa ( 'E-x Toi! FaÀÀt'Xoii). Kil 1 863, 8°, 64 (J, F" 99 19. B).. Recueil, n• 1 406. 700. l:vp,ecbv, dextp,. 'Xa91Jy. . . . KwvrJrap,ovlrov. - 'lGToet"� à).�9eta 1jTot l).eyxoç TWV vnà TOii Fieonoç 'leeofJéov Ll oxuaehov liTJp,OGtev(Jivrwv EV {Jt{JÀta­ etcp vnà TOV Tldov Movvliewv Toii KaÀÀtye&rpov neayp,aTwop,évcp neel Tijç vrptGTap,ÉVTJÇ oeta'Xijç litarpoeaç p,eTa!;v TWV leewv p,ovwv KwvrJTap,ovlrov -xal Ll oxetaelov. 'A(J 1 932 , 8°, 261 G. , 1 X· B).. de. 329. 701. l:vp,nÀTJ(!WP,UTI'Xa T!Va neel TOi! AO. 'E" 35 ( 1 958) 429-430. 702. l:vveeyarJla Ilaretaexelov, IloÀtnlaç "al AO lità r�v Ev yivet àvarJvy'Xelh1JGW Toii TEÀevralov. Al À1Jrp(Jeiaat ànorp&aetç. AilE ( 1 95 1 ) r. 14/ 1 5 , 1 96-2 1 7. 703. l:vvfJij'Xat Tijç ev AO lita{JtcbrJewç. AilE ( 1 950) T. 3/4, 46-52. 704. l:rpevlioVTJÇ, N. A. - 'H naeà rijç lM BaTonatlilov 'AOwvtàç GXOÀ�. MH 4 ( 1 928) 3 1 8-323. 705. l:rpovyyaTa'X1JÇ, lio'Xtp,oç p,ov. 'Avlieiaç 'lw. - wEvae!;tç Twv p,a81Jp,&Twv Tijç 'AfJwvtalioç e'X'XÀTJGtarJTt'Xijç GXoÀijç. AilE ( 1 954) r. 48/49, 141-149. 706. l:rpveoeeaç, Bau{Àetor; B).. - Tà ev N&t;cp p,ovvlietov TWV 'Aylwv TeGGaea­ 'XOVTa, p,eroxwv Tijç p,ovijç ETJeonoTap,ov. EEBE 32 ( 1 963) 484-495. 707. Extvar;, Nt'XOÀaor; e. - 'Oliomoet'Xal G1JP,EtW(JEtÇ Ma'Xeliovlaç, 'Hneleov, viaç oeo8eTt'Xijç reap,p,ijr; 'Xal é9EGrJa).{aç. 'AO T. F', 1 887, 16°, (J. 583-7 1 1 'Xal 723726 : WAytov woeoç. 'AvaT. : 'Oliomoet'XOV 'Aylov WOeovç. 'AB 1888. 708. - Tà AO. 'E{Jliop,àç 5 ( 1 888) de. 33, 9- 10. 709. l:WTTJelov, Fecbeywç A. - To AO. 'lGroela 'Xal TÉXVTJ. l:v).).oyor; neor; litaliorJtV cbrpû{p,wv {Jt{J).{wv. 'AB 1915, 1 2°, 160 G. 710. - - MeTà 40 Û'XOVWV, xaeTov, àextTE'XTOVt'XWV 'XaTOijleWV "· T.À. elç llitatTÉ­ eovç nlva'Xaç 'Xal evroç TOii 'Xetp,évov. l:v).).oyoç. . . 22. 'AB [ 1 92 1] ' 12°, 168 (J, 'Xal lJ.. l. 1, 12°, 1 74 G. , 41 Û'X. 711. Ketp,�Àta roi! AO. 'Hp,eeo).oytov MeyaÀ1JÇ 'E).).dlior; 1 922, 144-157. 712. - wABwç 1j AO. Ll '. Tixv1J. EEA 1 ( 1 927) 434-440. B)., n• 1 596. 713. l:wrpeovwç, p,ov. 'AywnavÀh1Jç. - é91JGaveol 'Aylov wOeovç. 'AB 1 959, 4•, 129 G. , Û'X. 714. Tà 'XaTà TOV WAfJw. EE nee. B', 3 ( 1 872) 1 76-1 77, § 249. 715. Tà povarJT·� ew Toii ABwvoç. EvTéen'f/ ('AB 1 850) rp. vB' "al t;' (perarpe. Toii CuRzoN, The Monasteries of MA, n• 338] . 716. Tà neel 'ABwvtTwv. EE nee. Ll ', 6 ( 1 884) 25-27, § 445. TavTa).{li1Jç, 'lwavVTJÇ Ll. -xaTà ).ciBoç TavTlCerat pi Tov • lfltÀa).�BTJ •. B).. lfltÀa­ ).�81Jç, de. 746. -

w

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, I

391

7!6a. Tard"1Jç, Baa{).ewç N. - Fe1JY6ewç 6 liaÀa�Jii.ç (Me0ol5o).oyt"d). Ail, 1963, 347-357. • 717. Taxtdoç, 'Avrwvwç-A lJÛÀtoç N. - Tà Feweytavt"àv C�T1J!Ja ( 1 868-1918). :Ev�J-, {Jo).� elç T�V iaroeiav rijç Pwat"ijç noÀtTt"ijç èv AO. EM:E 54. e 1 962 , 8°, 125 a. , el". B).. àe 770 "al n • 1 668a. 718. - 'Emr5edaetç roii �avxaa�JOV elç r�v è""À7Jataau"�v noÀtrt"�v èv Pwalq. 1328- 1406. 'Evalatftoç r5taretM. 13 1 962 , 8°, 1 5 7 a. 718a. - Al wrà TOV AO axéaetç rijç Pwalaç !JÉXe' TOV 14ov alwvoç. Ali, 1963, 49 1 -508. 719. Téxvat, "aÂÂtrexvta "al {JvCavuv� f'OVat"� ev AO. Ali E ( 1 953/54) T. 38/39, 582588, r. 40/43, 62 1 -626. Tt;t,aç fi TaltJaç, {J).. àe. 733. 720. Tt;weaç, 'Avr5e6vt"oç N. - Ewu"� noÀtrela. El"6ve ç ànà ràv "AOwva. 'AO 1 943, 1 2 °, 88 a. 721. Tt[tayÉV1J Ç , 'lwaVVfJÇ re. - Merà !Jlav ènta"B'Iptv. ELJ 535-538. 722. Tà "Aywv "Oeoç. liavû).�vwv Aev"wf'a èOvt"ijç é"arovraer7Jelr5oç 1821-1921. T. 3. 'Emarij[tat. 'AO 1925, 4°, a. 1 16-150. 723. To AO. EA 29 ( 1 909) 1 7-18. 724. To dytoVV!JOV (sic) lJeoç. liÀ7Jeorpoelat r5tà TOVÇ àyvoovvraç. Kil 191 1 , 8°, 1 5 a. 725. To èmrûeaOèv ev AO leyov "arà T�V rûevra{av nevraerlav. 'E" 35 ( 1 958) 347348, 365-366. 726. To leeov 1p�rpta!Ja TOV AOA "al rà avvarpij en{a7J!Ja lyyearpa. Kûevaet rijç /K. 13 1913, 8°, 30 a. B).. àe. 765. 727. To IJ BTOXta"ov ayweetu"àv C�T1Jfta. 'AO 1937, 8°, 13 a. 728. Tà !JOVaar7Jeta"àv C�T7Jfta. EA 1 ( 1 88 1 ) 306-3 10, 3 1 7-322 , 2 ( 1 88 1 /82) 1 -4, 26-29, 53-58, 69-71 ' 91 -93, 1 08-1 1 0, 1 1 7-1 20, 149-152, 289-290, 439-440 . 728a. To :Ev!J{JOVÀtoV TWV ev Ka{Jd).q. liÀ1J!JfteABtor5t"éOv. 'Ae. 145 / 1963. - AO . àno­ VO!JTJ Tijç liotvt"ijç L1 t"atoaVV1JÇ ev avrqi. AEKLJ 19 (1 964) 1 09- 1 14. 729. T61Jneoç, newOteewç Evyévtoç. - Tvm"ov 1}-r:ot Kavovt"ov TOV oalov 'AOa­ vaalov TOV ev rqi AOcp. ,AO 1 960, 8°, 77 a. , el". 729a. - lieoa"VV7Jfta elç AO. Ev).a{J�ç àvd{Jaatç elç T�V aylav "oevrp�v TOV "AOwvoç. K�ev; 'E""À7Ja{aç 'Oe0or56;wv, nee. LJ ', 9 ( 1 963/4) T. 1 1- 1 2 , a. 1 5-2 1 , el". 730. Teta vewreea lyyearpa drpoewvra TO yayyeawwr5eç C*7J!Ja IJBTa;v rijç ev "A8cp POVftOVVt"ijç :E"�T1JÇ TOV Tt!JlOV lieor5e61JOV "al rijç ev rfi v�acp @dacp "otv6T1JTOÇ livYu�J{aç neel TOV naea"BtftÉVOV avrfi naee""À7Jalov "Aytoç L11J!J� retoç "al TWV "T1J!JUTWV avroii "al TOV IJBToxlov rijç a"�T1JÇ neoxelewç r5ta­ rpwuau"d. Ka{Jd).).a 1914, 8°, 16 a. Tetywv7Jç, {J).. Ma"dewç, àe. 474. 731. Taa"a"lr51JÇ, 'lwaVVfJÇ. - lieel rijç ev AO laxvoç TWV r5tard;ewv TOV evot"toara­ alov. @éf'tÇ 59 ( 1 948) 898-899. 732. T!;draoç, e. "al BoÀovd"1JÇ, M.- 'H MOVO!J� r5t"atoaVV1JÇ ev AO. AEKLJ 4 ( 1 949) 2 1 0-22 1 . 733. Tal�Jaç, Feweywç "al lianaxar!;tr5d"7Jç, liee. - 'Iaroe7J!JÉva EvayyéÀta rijç !JOvijç 'IMewv 'Aylov "Oeovç. 'AO 1 933, 75 nlv., 9 a. neoÀ6yov. * 734. Tatoedv, Feweytoç. - :Exéaetç TWV POV!JaVI"WV xwewv !JtTà TOV "AOw, "al (j� rwv !JOVWV Kovdov!Jovaiov, Aaveaç, LJ oxetaelov "al 'Aylov liavreÀe��Jovoç fi rwv Pwawv. Texte und Forschungen zur byzantinisch-neugriechischen Philolo­ gie, 25. 'A O 1 938, 8 •, 304 a. 734a. Tvm"àv TOV evae{Joiiç {JaatUwç 'Iwdvvov Tatpta"fi· Ali, 1963, 1 0 1 - 1 09. •

1. DOENS

392

735. Twp.aM'IeTJç, Nt'leoÂaoç B. - AO. 'Havxta 1eal neoaevx�. ELJ 506-507. 736. - Ileel dexelwv èv 'E).).d<5t "al rljç dexe'a'Mljç vnTJeealaç. LJIEEE 2 ( 1 956) 7-9. 737. - '0 6atoç 'AOavdatoç 6 'AOwvlTTJç èv Ke�•n (961 p..X.) "al 1) "-rlatç rljç Meyl­ aTTJÇ Aaveaç. Ttp.TJu"àç r6p.oç ènl up lwfJTJÂaÜp rov ae{Jaap.tw-r:drov MTJ-r:eo­ noUrov I'PtÂlnnwv - Nean6Âewç - 6Jdaov Xevaoa-r:6p.ov. Ka{Jd).).a 1 960, 4°, B0v, a. 59-65. 738. - Mt'leeàv aytO!,)EITt'leÙV eeoTo'ledewv Tljç 'A"aOla-r:ov ioe-r:ljç "al -r:à ew-r:o"d­ etov TO V Nt"o<5�p.ov. EEB:E 32 ( 1 963) 1 -25. 739. - 'Aytoeetn"ol "cMt"eç nov leywv 'IwaijqJ Bevevvlov. Av-r: 26-39. 740. - 'Ayla Tetàç TCay"aeov6Âwv 1eal M. Aavea. Av-r: 3 1 8 . ' Yn6p.V7Jp. a {3).. Kuvaç, de. 425. 741. ' Yn6p.v7Jp.a neel TCOV Ttp.lwv &hewv T:WV Mdywv, iv •fi TOV dyîov IlavÂov lM -r:fi èv rtf> wAOcp eveta"op.É1•wv. ABt 2 ( 1 938) 3 1 5-3 1 8 . 742. 'Yn6p.v7Jp.a neàç rijv /K · [ -r: à vno{JdÂÂet 1)] '/eeà MovTj LJ oxewelov . 1 0A , 24. 6. 1932. Jio).vyveoç 1 932 , 8°, 48 a. 743. 'Yn6p.VTJp.a Tljç; IK iep.TJVEVTt"àv TWV aeOewv 161- 166 T:OV v tf ov Ka-r:aa-r:an"ov Xderov rov AO. ['YnoyeaqJal : Ol dvnne6awno t -r:ljç IK -r:ov AO. 'A extp.. 'AOavdatoç Ilano"ea-r:oew6ç. Féewv Ev).6ytoç 'Aytonav).{TTJÇ, iv 'A O�­ vatç, '0"-r:wfJe w ç 1924]. 8°, 14 a. 744. 'Yn6p.v1Jp.a vnof3ÂTJ0èv •fi IK AOA "al ènla1Jp.o t Tlûot "al lyyeaqJa "aux6p.eva vnà Tljç èv AO leeaç "al ae{Jaap.laç p.ovljç TOV EeVO qJW VT:OÇ neel -r:ljç oeta"ljç dtaqJoeaç p.erat;V av-r:ljç "al Tljç lM TOV LJoxetaelov. 'AO 1 930, 8°, {3'-88 a. 745. lflaroveoç, L1 TJp.. A . - :E"hpuç ndvw arij av).).oyij II. Mv).w va . 'H dextu"ro­ v t'leTJ TOV AO ànà xa)."oyeaqJleç . (Ileàç Ûç 11:TJYÈÇ -r:ljç veoeÂÂTJVt"ljç i"qJed­ aewç). NEa lroç 37, T. 73 ( 1 963) T. 860, 6 1 0-6 1 3 . 746. lflt).a).�IJ'f/ç. - Ileel rov CTJT�p.aroç rljç è v -AOcp lM rov dylov Ilavu).e�p.ovoç vnà I'Pt).a).�Oovç;. Kil 1874, 4°, 209 a. [ = archim. Arsenij Iva§�enko, n• 89] . 747. Elç qJtÂaÂ�OTJç. - Ileel rljç p.ovljç -r:ov dy. IlavuÂe�p.ovoç. BvCav-r:lç, l-r:oç Je', 3. 7 - 18.9 1874, de. 1 803-1 8 1 0, 1 8 1 2 , 1 8 14, 1 8 1 5, 1 8 1 7, 1 8 1 9, 1 823- 1 825. ['H •Mé­ (!tp.va • TWV 'AOTJVWV è<51]p.Oalevae T6TB ènlaTJÇ T:TJV neayp.a-r:elav TOV I'PtÂa­ ).�Oovç. 'H • BvCavûç • dnaaxoÂeiTat p.i rà C�TTJ!ta "al p.i rijv avvéxetav : 2 1 .9 - 2 . 1 1 . 1 874, de. 1 826- 1 838, "al Ilae. 20, de. 837, 838 "al 840] . 747a. IPtUnnoqJ, TÉ(!TIOÇ. - 'Yn6p.v1Jp.a nee l TWV èv Beaaaea{J{� "T:TJp.d-r:wv T:WV de0o<56�wv rljç 'AvaroÂljç 'E"'IeÂTJatâiv. 'AO 1 90 1 , 8•, 64 a. 747{3. IP).ap.noveaç, LJ wvvatoç. - 'Aylov -oeovç dvTl).oyoç. 'OqJetÂop.ÉvTJ àndv-r:TJaTJ ai dyvoovvuç 'leaTTJY6eovç. 'AO 1 964, 8 •, 28 a. 748. lfleeaelTTJç, Kwvar. K. - 'An6anaap.a rov dve"<56rov avyy(!dp.p.a-r:oç rov K. K. lfleeaelTov • IIeeln).ovç Ma"e<5ovlaç "al 'E).daovoç p.e-r:à TWV Tav-r:n neoa­ "etp.évwv p.eyaÂov�awv •. Ilav6wea 14 ( 1 863/64) 25-32 , 47-56, 8 1 -84 ( Tà iv -A ocp p.ovaar�ewv rljç Aaveaç), 1 5 ( 1 864/65) 166- 1 7 1 , 1 93- 1 99. 748a. XaTCTJM'IeTJÇ, Mav6Â1]Ç. - ·o Cwy(!dqJOÇ eeoqJdVTJÇ :EreûlTCaç Tovnl"ÂTJV Mna­ Oaç (Btoyeaf/!t"àç è).erxoç). NEaAO 2 1 5-226. 748{3. - LJ é"a alâiveç. Av-r: 232-233 [Ile6Âoyoç arà 'Hp.eeo).6yto -r:ljç 'EOvt"ljç Tea­ n éCTJç rljç; 'E).).d6oç ytà rà 1964, dqJtE(!Wp.Évo arij XtÂte-r:la -r:ov AO] . 749. XaTCTJCwdvvov, 'IwdvVTJÇ Xe. [è"<56T1]Ç). - Xeva6f3ov).).a "al -r:vm"à neei T:OV AO TWV detp.v�arwv {JvCavuvâiv avro"ea-r:6ewv. T. A'. 'Ali 8°, ta-r:'-72 a. [= 'Avâ r. È'le rov MEYER, Haupturkunden, n• 1 059] . •..

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, 1

393

750. Xa-r:C'Y}fltXaÀ'Y}Ç, Ù(!XIfl. Ne"T:a(!toÇ. - To fl�VVfla T:OV AO neoç T:OV avyxeovov nVWflaT:t"OV "6GflOV. FJI 46 ( 1 963) 148- 1 55. 750a. Xa-r:Clv'Y}ç, Ftavv'Y}ç. - To flVGn"o -r:ov AO. NEaAO 1 2 7-137. 751. X6v-r:CoyÀov, Xae. - 'EnlG'Y}flOÇ YVWflOt56-r:'Y}GtÇ [neei avvt5(!0flTJÇ neoç bm!).eatv àno "ai -rà Xeva6{1ovÀÀa -rwv àott5lflWV BaatUwv 'Pw11avov "ai 'Avt5eovl"ov, 11efJ' wv "ai Ll tafJ�"'YJ 'Avaa-r:aalaç, -rfiç fleT:OVOflaafJela'Y}ç 'AyafJ'Y}ç, inl t5e -r:ovTotç "ai TO XàT .Eeei


1. DOENS

394

3rJV 'OxuJJ{J(!lOv 1913, {J:n;wç v:reofJÀYJ9fl elç ÛJV A. MeyaÀetonrra TOI! �aqwo­ rnerpij BaatUa uüv 'Ell?]vwv KwvaTavTivov lB' xal àvrlyearpa avTov aTa­ Awaw elç T1)v A. e. IlavaytoTT}Ta TOI! Olx. Il"!" K!OV reel'avov, elç Tàç ae­ {JaaTàç Kvfleev?]aetç Tâiv 'Oe9o�o;wv KeaTâiv xal ûç Tovç iv Aov�lvcp i;o­ XWTaTovç "·"· Ilede�(!OV xal IleeaflevTàç Tijç �V'll� taaxélpewç. e 19 13 , rp 011, 6 a. BÀ. à(!. 726 xal n • 374. 766. [ 'l'vxae1Jç, A.]. - 'Avdyvwa11a iv Tfl xaTà T1)v KA' AvyovaTov avve�etdaet Tijç 'leeaç �vvo�ov xal TOV 'E9vtxov �vl'flovÀlov v:reo T1)v :Te(!06�(!lav Tijç A. €1eto­ TaT1JÇ IlavaytoT1JToç Tot! Olxovl'evtxov IlaT(!tdexov 'lwaxell' rov B', :reeel TOV /;1JT1JI'aTOÇ Tijç iv 'AytWIIVI'qJ 0(!61 lM TOV 'Aylov IlavTeÀe1ji'OVOÇ v:reo . . . EE :reee. r', 2 ( 1 8 74) 78-89. 'AvaT. 'A(} 1 874, 1 2°, 23 a . Ila:rea�o:reovÀoç [à(!. 608a] , a. 563-589 Mansi t. 45, 563-572 . Bl. de. 74 7 xal n• 1 375. 767. BT}aaaelwv, Ù(!X'I'· xa91JY· reTJYO(!IaT1JÇ. - Aoyoç iyXWI'taauxoç elç TOVÇ xnj­ TO(!aÇ Tijç iv 'A y lep w0(!61 wA9w 'Ieeaç Movijç TOV 'Oalov reTJYO(!lov. B' lx�o­ atç. wA. T., lJ.. l. , 8 •, 44 a. 768. - To MeTOXtaXOV Z?]TTJI'a TOV 'Aylov "Oeovç. e 1 964, 8•, 27 a. 769 .d tal'aVTTJÇ, 'A(}. KwvaT. - Mla arauaux1) Tâiv Movâiv Tot! AO Tov TéÀovç Tov 19ov alâivoç. 'AvaT. ix ToV .dlEEE. 'A(} 1 964. 770. Taxtaoç, 'AvTaJ'llloç-All'iÀwç N. - '0 Ilatawç BeltTaxorpaxt ( 1722-1794) xal 1j àax1JTIXOrptÀoÀoytx1) axoA1] TOV. EM� 73. e 1 964, 8•, 1 50 a. , elx. 771. Baa[Àetoç I'TJT(!O:rt. :ree. A1]11vov. - Aavetwuxà I'BTOXta. 'Aval'oerpwatç 3 ( 1 957) 35. m. de. 116. 772. - Aavetwuxà èv "Y�er;r xal 'A91]vatç l'tToxta. AvT 1 22-1 23, 1 34- 1 35. 773. - �"'l'etwaetç :reeel Aavetw'!"wv 1jyovl'évwv. 'Ex 42 ( 1 965) 1 33-1 35. 774. MaT9to:reovÀoç, IlavaytwT1JÇ. - "Aytov "Oeoç. Xllta xeovta flvl;avuvijç dxuvo­ {JoUaç. Mt Athos. 1 000 Years of Byzantine Splendor. « 'AextrexTovtx1] », EToç 8 ( 1 964) T. 48, a. 48-59. 'AvaT. 'AO 1 965, 33 x 24, 15 a., elx. =

=



II. PUBLICATIONS NON GRECQUES 1. A., Ieroschimonach. - Vospominanie duAeonych vpeéatlènij pri poklonenii svjaryni na Vostolœ. M 1880, 8•, 2 1 5 p. [sur le MA : p. 12-5 1 ] . 2. A.G. - Skazanie o sv. Apostolé Simoné Kananité i ob osnovanii Novo-Afonskoj obiteli na Kav­ kazé, s prilofeniem skazanija o tudotvornoj ikoné Bofiej Materi « lzbaviteljnicy » i o perenesenii eja s Afona na Kavkaz. M 1891•. 3. A.l. - Ajon i vojna. MOb ( 1 9 1 5) vyp. 1 2 , 65 1 -652 . 4. A.M. - Ziznj O. Chadfi Georgija, velikago podvifnika i postnika sv. Afonskoj gory . l zd. uœ­ nika Chadfi Georgija, o. Parfenija, nastojatelja obiteli Blagovell œnija Presv. Bogo­ rodicy na Afonl' . Od 1 9 1 2 , 1 2 •, 32 p. Cf. n• 290. 5. A.Z. - Razlitnye vidy Afonskago moru&estva. V C ( 1 870) n• 46, 548-553. 6. Abbott, C. - Sacred Treasures of MA. Travel (NY 1 945) April, 26-28, ill. • 7. Acte justificative la Memoarul de la fondJJrea schitului romdn din Santul Munte Athosu cu patro­ nagiul Botezulü Domnulul $i cele ce saü ardtat pdnd acum 1874 Noembriü. Estras din acte Officiale. Buc 1 874, 1 6•, 187 p. Cf. n• 1 040. Acte noui. .. , v. Damian, n° 350. 8. Actes de la coriférence des chefs et des représentants des Églises orthodoxes autocéphales, réunis à Moscou à l'occasion de la célébration solennelle des fêtes du 500• anniversaire de l'autocéphalie de l'Église orthodoxe russe, 8-18juillet 1948. 2 vol. Moscou 1 950 et 1 952, 8 •, 447 et 479 p. 9. Ajon. - Novyj enciklopedi�eskij slovarj pod obS�ej redakciej ... K. K. Arsenieva, SP 4 (s.d.) 533-538. 10. Ajon. Enciklopedi�eskij slovarj (Brockhaus-Efron) , 2 (SP 1 89 1 ) 576-585. 1 1 . Ajon. Voskresnyj Dosug (SP 1 863) II, n•• 45 et 46, 3 1 8-3 1 9, 331-334. 1 2 . Ajon i ego monasryri. VR ( 1 9 1 3 ) n• 8, 282-285. Afoncy o monasryré sv. Pantelejmona, v. n• 88. 13. Afonec. - Pdaljnaja létopisj sovremennago Afona. Kolokol ( 1 0.2 . 1 9 1 3 ) n• 2047. 14. - Prodolfenie skorbnoj létopisj na Afoné. Id (1 7.2 et 1 .5. 1 9 1 3) n• 2053 et ?. 15. Afono-fljinskij listok. Izd. RSISA [Feuilles d'édification religieuse ordinarement de 4 p., publiées par la skite de St- Élie depuis 1 896- 19 14( ?) ; le n • 35 1 est de 1 9 1 0] . 16. Afonskaja gora. Ctenija dlja soldat, kn . IV, n• 1 3 (186 1 ) , otd. 1 , 1-10. 1 7. Afonskaja gora. Knifki d1ja �ko1, n • 1 38. lzd. Ob��estva raspostranenija po1eznych knig. M 18761, 8•, 32 p. lzd. ib., n• 423. M 1 884•, 1 888', 1 6 •, 7 1 p. 18. Afonskaja gora i eja svjaryni. S odnim risunkom. Izd. furnala « Mirskij V�tnik ». Knifka 2 . SP 1 870, 8 •, 2 1 p. 1 9. Afonskie bogoroditny. KP s.d , 8 •, 13 p. TB n• 366. 20. Afonskie mona§eskie trudy i podvigi nad ranenymi i boljnymi voinami postradav§imi v Russko-Ja­ ponskuju voinu 1904-1905 gg. SP 1 908, 8 •, 87 p., ill. Cf. n• 1 54. 2 1 . Afonskie sovremennye podvifniki. SP 1 876, 8 •, 357 p. ; M 18877, 189 1 8 et 1 90010 , 8•, 40 p. [Schimonachi : Nikodim, Païsij, Gavrill, Neofit i Anfim jurodivyj]. Cf. n • 1266. *22. Afonskij Paterik ili fizneopisanija svjarych vo svjatoj Afonskoj goré prosijav§ich. Hdiveniem Rus­ skago Panteleimonova monastyrja na Afone. 2 vol., 4•. SP 1 860', xn-406 et 509-xn p. ; M 1 8651, XVI-465 et 474-xiV p. [en slavon] ; SP 1 867•, 432 et 430-xi p. [en russe] ; SP 1 875 et 1876', 370 et 378 p. ; M 1 883 et 1 8846, 448 et 443-xi p. ; M 1 889 et 1 8908 xn-544-IV et 47 1 -xn-4 p. ; M 1 8977 , 558-w et 486-x p.

396

I. DOENS

23. Afonskij spor ob imeni Botiem. COV ( 1 9 1 3) n• 19, 8-1 1 . 24. Agapitidis, S. - Reconstmction au MA. La situation actuelle du MA . H C 2 • série, 7 (1953) 1 59- 1 62. 25. (Agathanghel, ierodiakonul) . DeslWjiri atfngdtoare despre tnjiinfarea Sjfnt. Skitu Rom4nesku din Muntele Atonului (Sjfnta Agora) . Buc 1 857, 8•, 32 p. [à la fin de la préface : Ag. ierodiakonul] 26. Aghia Lavra. Famous Greek Monastery's Escape from Fire. A History of Unrest. Westmin­ ster Gazette 6.8. 1 9 1 2 . 27 Ajnalov, Dimitrij Vlasjevi�. - Ottet o zagranitnoj komandirovké na Ajon. Pe�atano po opredèleniju Istoriko-Filol. Fakuljteta Kazanskago Universiteta. UZIKU (1897) 5 1 -58 et Kazanj 1 897, 8 •, 8 p. 28. - Vizantijskie pamjatniki Afona. VV 6 ( 1 899) 57-96, pl. IV-XI. 29. Po Afonu. Putevyja nabroski. SIPPO 17 ( 1 906) 52-70, 638-656. 30. Akafist Botiej Materi, imenuemoj « Dostojno estj » i « Miluju8�aja », s izobraüniem �udotvornoj Eja ikorry, nachodjaJtejsja na sv. Afonskoj goré. M 1 8968• 3 1 . Akafist Boiiej Materi, imenuemoj « Skoroposlu8nica », s izobraüniem �udotvornoj Eja ikony, nachodja!t�sja na sv. Afonskoj goré. M 1 8986• 32 . Akafist svjatitelju Savvé, archiepiskopu Serbskomu, podvizav§emusja na sv. Afonskoj goré, s izo­ braüniem ego. M 1 892'. 33. Aktaios. Memoires du MA. Contre la proposition politique insolite présentée à la conférence des ambassadeurs à Londres d'après laquelle MA devait ltre mis sous la protection des États Orthodoxes Russie, Bulgarie, Monténégro, Serbie, Roumanie et Grèce et sous la juridiction spirituelle du patriarche oecuménique. Athènes 1 9 1 3, 8•, 2 1 p. Cf. n•• 50, 424 et 704. 34. Akturile kuvenite mdntistir� « Russiko » a sfdntului munte al Afonului. Akf)l prinadleW�ie mo­ nasfYrju « Russiko » svjatyja gory Afonskoj. Ki§inevskija Eparchialjnyja Vèdomosti (1 868) n •• 1 6-23 ; ( 1 869) n•• 1 , 3-4, 10, p. 48-50, 1 1 7-1 1 9, 286-287. *35. Akf)l russkago na svjatom Afoné monastyrja sv. velikomutenika i célitelja Panteleimona. Acta, prae­ sertim Graeca, Rossici in Monte Athos monasterii [au-dessus] . Kiev 1 873, 8 •, xxrv-6 1 8 p. [86 actes collectionnés par le P. Azarija et publiés par le prof. F. A. Ternovskij de l'Académie ecclésiastique de Kiev] . Cf. S. 1 . S(mirno)v, Po povodu izdanija aktov russko-afonskago monasfYrja. PrO ( 1 873) Il, 6 1 7-630 ; Strannik ( 1 874) Il, n• 6, 149- 162. 36. Aleksandr, archim. - Russkaja Afonskqja pusf)lnnaja ob§tetiteljnaja obitelj sv. velikomutenika Georgija na « Kera§ach » (v predélach lavry sv. Afanasija) . Owk. lzd. Afonskoj obiteli sv. Velikomuè!enika Georgija. SP 1 9 1 2 , 8•, 48 p. 37. - Russkaja Afonskaja oM�eiiteljnaja obitelj Sv. Nikolaja Cudotvorca imenuemaja « Bélozerka ». Oterk. Izd. Afonskoj obiteli sv. Nikolaja Cudotvorca. Afon 1 9 1 2 , 8•, 40 p. 38. Aleksandrov, Anatoi. lz Odessy na Ajon. T. à p. de « Dèjatelj ». Kazan 1 896, 8•, 27 p. 39. Aleksij, ieroschimonach. Boüstvenno li imja lisus ? Golos iz kelii starca Kievope�,erskoj Uspenskoj lavry po povodu sovremennych sporov o boüstvennosti imeni. Kiev 1 9 1 3. 39a. Alivisatos, Hamilcar. - L'état actuel du MA. MMA I l , 1 964, 285-300. fBJTJl1ave{l1par:a [n • 550a] 1 3- 1 7 (Résumé). 40. Aljbom vidov Russkago Sv.-Andreevskago skita na Afoné ( Vidy obiteli, cerkv�, podvorij i prat.) . Izd. SAOSA. O d 1 9 1 4, 8•, 3 2 vues. 4 1 . Almagià, Roberto et Mercati, Silvio Giuseppe. - I monasteri dell' Athos. Enciclopedia italiana 5 ( 1 930) 200-204. *42 . Amand de Mendieta, Emmanuel. - La Presqu'Ile des Caloyers. Le Mont Athos. Bruges 1955, 8 •, Ix-384 p., carte. 43. - Mount Athos and Greek Patristic Editions. TU 78 Studia Patristica 3 ( 1 96 1 ) 23-37. -



-

-

-

=

BIBUOGRAPHIE DE L'A THOS, Il

397

44 . Anastasijevié, Dragutin N. - Sveta Gora u pro§losti i sada§njosti. Srpski knjitevni glasnik 18 (1907) 753-762, 844-856, 9 1 6-923. T. à p. : Beo 1 907, 29 p. 45. - Jo§ o godini smrti Nemanjine. GSKA 92 , d.r. 54 (Beo. 1 9 1 3) 63- 1 09. 46. - Dve Du§anove gréke hrisovulje. Spomenik 55, d.r. 47 (Beo 1 922) 32-36. 47. - [« Atanasijevié » par erreur] . - Srpski arhiv Lavre Atonske. lb 56, d.r. 48 (Sremsk i Karlovci 1 922) 6-2 1 . 48. - Godina prenosa mo§tiju sv. Simeuna iz Hilandara u Studenûu. Bo 1 ( 1 926) 67-79. 49. - Prvobitni postanak imena i manastira Hilandara. Bo 2 ( 1 927) 50-57, 1 34- 1 38. T. à p. : Beograd-Zemun 1927, 16 p. 50. - La date du typikon de Tzimiscès pour le MA. Byz 4 (1927 /8) 7-1 1 . 5 1 . - Sveta gora (Atonska) . Narodna Enciklopedija srpsko-hrvatsko-s1ovenafka 4 (Zagreb 1 929) 558-566. 52. - Sveti Sava je umro 1236 godine. Bo 1 1 ( 1 936) 237-275. 53. - « Sveta slovesa » sv. Save zaista su postojala. Bo 1 2 (1937) 258-26 1 . 54. - Nekoliki neizdati gréki tekstovi. Starinar 3 • s., 1 2 ( 1 937) 3- 1 1 . 55. - Les actes grecs des souverains serbes. Byz 1 2 ( 1 937) 625-638. 56. - Esjigmeniskie akty cara Du§ana. Mélanges A. A. Vasi1iev. AIK 10 ( 1 938) 57-68. 56a Sveta Gora. Pravos1avni Misionar 6 ( 1 963) 1 02- 1 1 0, ill . 57. Anato1ij, episkop. - Ajonskij vopros. Go1os Rusi ( 1 914) n ° 1 0 1 . 58. Anato1ij, ieromonach. - Sv. gora Ajon i sv. obitelj Blagové§censkaja. N N 1 908, So, 22 p . 59. Andronescu, Marta. - Repertoriul documente/or Ttirii-Romdne§ti publicate pânti azi. 1 . 1290-1508 cu o prejata de prof. A. Sacerdoteanu. Scoa1a superioara de arhivistica � i pa1eografie. Cursul de dip1omatica, VIII. Buc 1937, 8 °, 234 p. [22 documents concer­ nent le MA] . 59a. Angelov, D. - Agrarnye otno§enija v Severna i Sredna Makedonija prez XIV vek. lzd. BAN. Sofia 1 958, 8 °, 256 p. 59b. - Zur Frage der lmmunitiitsrechte der balkanischen Kliister im H.-14. Jahrhundert. Akten des XI. Intern. Byzantinisten-Kongresses München 1958. München 1960, 2 7-33. 60. Anikita ieromonach, knjazj Sergej Aleksandrovit Sirinskij-Sichmatov. Russkij biografifeskij s1o­ varj. T. 2, SP 1 897, 146- 147. 6 1 . Anisimov, svj�f. A1eksandr V. - lz putevych zapisok poklonnika svjatym méstam svja§éen­ nago vostoka. D C t ( 1 897) II, 205-232 [ : 1. Putj ot lerusalima na Ajon], 383-40 1 [ : II. Ajon] ; III, 3 1 -4 1 , 482-496, 584-592 ; ( 1 898) II, 155- 1 69, 238-246, 503-509 ; I I I 548-558 ; ( 1 899) 1 , 437-45 1 . 6 1 a. Antoniadis, Sophie. - Un empereur, un moine. EJ'Yjaavelap,am [n° 550a] 7- 1 2 . 6 2 . [Antonij, ieroschimonach (ensuite)] Bulatovic, A. K. - S vojskami Menelika II. Dnevnik pochoda iz Ejiopii k ozeru Rudoljja. SP 1 900, 8 °, rv-272-4 p., 18 ill. 63. Antonij (Bulatovic), ieroschimonach. - 0 molitvé Iisusové. Sostavi1 Afonskij inok, pod redakcieju archim. Aleksandra. SP 1 9 1 2 . 64. - Posmertnyja vé§éanija prepodobnago Nila MirotoCivago Ajonskago. Perevel s greeeskoj rukopisi I.A. 1 9 1 2 . 65. - Apologija véry v o Imja Boiija i imja lisus. M 1 9 1 3, 8 °, xrv- 1 89 p. Cf. n° 99. 66. - Materialy k sporu o poCitanii imeni Boiija. Vyp. 1 . lzd. Religiozno-filos. Biblioteki. M 1 9 1 3. 67. - Po povodu imenuemoj « gramoty » patriarcha loakima. Pisjmo k izdatelju. MVed 9.3. 1 9 1 3, n° 57. 68. - Ajonskij razgrom. Cerkovnoe bezsilie. Izd. red. Dym Oteeestva. SP 1 9 1 3, 1 2 °, 24 p. . -

1. DOENS

398

69. - Moja myslj vo Christé. 0 déjateljnosti (energii) Botestva. Petrograd 1 9 1 4, 8•, 244 p. 69a. - Imja Bozie v ponimanii tolkovanii Sv. Grigorija Nisskago i Simeona Novago Bogoslova . MOb ( 1 9 1 6) n• 5-6, 1 7-56. 69b. - Ponimanie Svjatym Pisaniem imeni Gospodnja, kak Botestvennago déjstva i Botestvennoj siry. lb n• 7-8, 26 1 -297. 69c. - Drevnie i novye uéiteli Cerkvi o lmeni Gospodnem. lb n• 9- 1 0, 462-497. 69d. - UCenie noveej§içh uéitelej i pastyrej Cerkvi o Imeni Gospodnem i molitvé Iisusovoj. lb. n • I l , 6 1 3-640. 70. - Moja borjba s i7T!iaborcami na Svjatoj Goré. lsV 145 ( 1 9 1 6) n• 3, 648-682 ; 146 ( 1 9 16) n• 4, 1 33- 1 69. T. à p. : Petrograd 1 9 1 7. 7 1 . - Istorija Afonskoj smury. Vyp. 1 . Izd. lspovèdnik. Petrograd 1 9 1 7. 72. - Opravdanie v�ry v Nepobédimoe, Nepostizimoe, Botestvennoe lmja Gospoda Iisusa Christa. Petrograd 1 9 1 7, 8 •, IV-228 p. 73. - Afonskij razgrom. S.l., s.d. 10 p. 74. - /stina o istiné k predotvra§eeniju imeborstva. lzd. inokov svjatoj Afonskoj gory, ispovèd­ nikov imeni lisus. S.!., s.d 75. - K obliCeniju imeborcev. Razbor statii : « Pisjmo s KavkaZIJ », pomUeenon j v N• 19 Rms­ kago Inoka (litografija) . 76. Antonij, archiepiskop Volynskij (Chrapovickij). - E§ee o knigé schim. llariona « Na go­ rach KavkaZIJ ». RI ( 1 9 1 2 ) n• 1 0, 62-63. 77. 0 novom lteuéenii obogotvorjaju§eem imena i ob « Apologii » 1. Antonija Bulatovita. PrCVèd ( 1 9 1 3) n• 20, 869-882. T. à p. : Poœev 1 9 1 3, 8•, 24 p. 78. - Su§tnostj Afonskago spora. Novoe Vremja 1 9.5. 1 9 1 3. *79. Antonin, archim. (Kapustin) . - Zamétki poklonnika Svjatoj Gory. TDKA ( 1 86 1 ) 1, 229254 ; III, 2 1 0-244, 3 1 7-350 ; ( 1 862) II, 79-1 12, 225-264 ; I I I , 364-392 ; ( 1 863) 1, 30-75, 43 1 -488 ; II, 107-1 36, 289-3 16. T. à p. : Kiev 1864, 8 •, 403 p. 80. Antonopoulos, Nicolas. - La condition internationale du MA. MMA 1 1963, 38 1 -405. 8 1 . Apreleff, Boris. - La sainte Montagne de l'Athos. lrénikon 3 ( 1 927) 39 1 -397. 82. Aprilov, Vasilij Evstafjevi�. - Bolgarskija gramory. Sobrannyja, perevedennyja na russkij jazyk i ob)asnen'!Yja Vas. E. Aprüovym. Castj I . lzdany v poljzu Gabrovskago u�ilis�. Od 1 84 1 , 8 •, 188 p. Réimprimé dans ses Sdbrani stltinenija pod redakcijata na prof. M. Arnaudov. Sofia 1940, 8 •, 270 ss. 83. Arbure, Zamfir C. - Basarabia ln secolul XIX. Buc 1 898, 8 •, 790 p. [v.p. 363 s.] . 84. Argirov, St. - lz nachodkité mi v svetogorskité manastiri Chilindar i Zograf. PSp kn. 68 ( 1 907) 2 1 9-238 et SpBAN kn. 63, l . Klon istoriko-filologiren 31 ( 1 942) 1 -22 (Prodaaenie) . Arkadios. - v. Eustratiades, n• 263 et Papadopoulos, n• 1 269. 85. Arnaudov, M. - Neofit Chilendarski Bozveli. Zivot, délo, epocha. Sofia 1930, 8•, xi-848 p. 86. - Paisij Chilendarski. Litnost, delo, epocha. Coll. Narodna Kultura. Sofia 1962, 8•, 157 p., -

ill .

Arseniev, S. V. - v. lgnatij Smolnjanin, n• 707. 87. (Arsenij, archim. lvasœnko, 1 830- 1 903, episkop Kirillovskij depuis 1 893 ) . - 0 mo­ nasryré sv. Pantelejmona (Iz gazery BvCanlç 1874). MVèd ( 1 874) n•• 2 1 8, 22 1 -224, 226, 227, 233-236, 239, 240, 244, 254, 259, 264, 2 7 1 , 277. 88. - Afoncy o monasryré sv. Pantelejmona. Doma8naja Besèda (1 874) n•• 32-44, p. 837-839, 859-863, 876-880, 896-903, 922-925, 943-945, 997- 1 00 1 , 1022- 1 024, 1037- 1 04 1 , 1 064- 1067, l l 04- l l 07, l l 38-l l43. *89. - Po povodu voprosa ob Afonskom monasryré sv. Panteleimona. Statji « Ljubitelja istiny ». (Pervonataljno byli pomé§eeny na gre&skom jazyké v gazeté BvCav-r:Lç ZIJ ijulé, avgusté, i

399

BIBUOGRAPHIE DE L'A THOS, Il

sentjabré 187 4 goda, i na russkom v « Golosé », « Moskovskich Vi!domostjach » i « DomaSnej Besédé )) togo ie goda. V nastoja!éem vidé izdany samim avtorom pod zaglaviem Ileel Toii

Cf/T�paTOÇ Tijç èv A6cp Ieeâç povijç dylov IlavTeÂE�povoç vnà Cl>t).a).�6ovç. 'Ev KwvamvnvovnoÂet 1864) . SP 1 8 74, 8 •, 187 p. Cf. n • 746s. v

Opuscule sur la question du couvent de St-Pantéléimon au MA par un ami de la vérité ( Traduit du Grec) . CP 1 874, 4•, 2 1 3 p. 9 1 . Arsenij, ep. Kirillovskij. - Poslanie s ispovédaniem véry, poslannoe ot vséch Svjatogorcev k carju Michailu Paleologu, kogda etot vsesiljno spUil nerazsuditeljno soedinitj s nami ltaliancev, chotja oni prebyvali vovse neispravymi v svoich eresjach i neraskajannymi. Perevod s greeeskago. [Texte grec et trad. russe] . C MOLDP ( 1 894) kn. 1 1 - 1 2 , 1 -34. T. à p. M 1 895, 8 •, 34 p. Cf. n• 1 650 et 'AytO(!EÏTat, n° 11. 92 . Arsenij, ep. [Pskovskij i Porchovskij depuis 1 903 Avksentij Georgievil! StadnickijJ . V strané svja!eennych vospominanij. Opisanie pute§estvija v Sv. Zemlju, sover§ennago li­ tom 1900 goda preosvja!tennym Arseniem, episkopom Volokolamskim, Rektorom Mosk. Duch. Ak., v soprovoidenii nékotorych professorov i studentov. lzdano pod redakcieju Episkopa Arsenija. T. à p. de BV 1 90 1 et 1 902. Svjato-Troickaja Sergieva Lavra 1 902, 8°, 503-v p., ill. (La description de la visite au MA, p. 89- 1 62, due à N. E. Rumjancev, dans BV a. 10 ( 1 90 1 ) 1, 665-7 1 5 ; II, 1 08-143, 3 1 1-348] . Cf. n•• 1462 et 1 6 14. 93. Arsenij, ieromonach (Minin) . - Opisanie znamenij i iscélenij, blagodatiju Boiieju byv§ich v raznych méstach v 1863-1866 gg. ot svjatych mo§tej i éasti iivotvorja!éago Dreva Kresta Gospod,Ya, prinesennych so svjatoj Afonskoj gory iz Rwskago Panteleimonova monastyrja. M 1 863. (Dam l'éd. de M 1 880', 8 •, 1 40 p. l'année 1 866 est remplacée par 1 879. Il y eut une 5 • éd. à M. en 1 889] . Cf. n°• 49 7, 1 206, 1 2 1 0, 1 233-1 235, 1 803 ss. 94. Artaud, Jean. - Une semaine au MA. Le Correspondant 1 79, N.S. 143 ( 1 895) 1 1 481 1 72 . T. à p., 8•, 29 p. 95. Avraamovié, Dimitrie. - Opisanie drevnostij srbski u Svetoj (Atonskoj) Cori s XIII. litografirany tablica. Beo 1847, 4°, vr-82 p., 1 3 pl. Novakovié 1450. 96. - Sveta Cora sa strane vere, chudoiestva i povestnice. Beo 1 848, 1 2 •, 1 80 p. Novakovié 1 52 1 . 97. Avril, A . d', - Sur les couvents dédiés en Roumanie. ROC 5 ( 1 900) 1 69- 1 8 1 . 98. (Azarija, monach) . - Vy5nyj pokrov nad Afonom, ili skazanija o svjatych, éudotvornych, vo Afoné proslaviv§ichsja, ikonach Boiiej Materi i dro.gich svjatych. SP 1 860', 8 •, x- 1 1 5 p., 30 pl. V poljzu Russkago Pantelejmonova Monastyrja, na Afone. M 1 864", 8•, vm- 1 33 p., 34 pl. ; SP 1 867•, vm- 1 56-rv p., 41 pl . ; SP 1 8778, 8 •, x- 1 60-(4) p., 39 pl. ; M 1 8928, 1 902 1, x- 1 1 - l Ï>B-rv p., 41 pl. Cf. n•• 101-104. v. Afonskij Paterik, n• 22 et Akty, n• 35. 99. Azarija, monach, Russkij Svjatogorec. - Tri d,Ya na sv. Afonskoj gore 27, 28 i 29 ijulja 1866 goda. SP 1 867, 8 •, 8 p. 1 00. - Tri dnja v Russkoj Afonskoj obiteli sv. Pantelejmona, 27, 28 i 29 ljulja 1866 goda. (Sv. Afonska gora, Rusik) s.d., 8 •, 1 0 p. 1 0 1 . - Tridnad&atj pisem patriarcha Grigorija (t 1821, apr. JO) i odno k patriarchu Grigoriju, chranja!éjasja v archivé russkago na Afonskoj goré monastyrja. TKDA ( 1876) III, 42 1-442 . 102. - Pisjmo s Afona. Pribavlenija k Chersonskim Eparchialj nym Vedomostjam 6 ( 1 862) n• 1 2 , 1 6 1 - 1 62 . 103. Bachmann, E . M. - Der Athos. Glaube und Gewissen 1 1 ( 1 959) 206-207. 104. Bagreeva-Speranskaja, Elisaveta Mich. - Afonskij podviinik. Razskaz iz iizni na Afoné. V 2-ch l!astijach. SP 1 898, 8 •, 1 32 et 167 p. Bagrov, V. N. - v. n• 386. 1 05. Bainbridge, Grégoire, OSB. - Du nouveau sur le MA. Irénikon 30 ( 1957) 332-337.

*90. -

=

-

1. DOENS

400

1 06. Bakradze, Dimitrij Z. - PergamentTUJja rukopisj Gelata ob Afoné. !veria ( 1 877) n• 8. 1 07. Balkanicus. - Atlws : tM Sacred Mountain of tM Greeks. The Orient Observer (1933) mars, 6 p. 1 08. Bal�, Gheorghe. - Notifd despre arhitectura Sfdntului Munte. BCMI 6 ( 1 9 1 3) 1 -49, 58 ill., 42 plans. 1 09. Bamm, Peter ( Emmrich, Curt) . Der BA. Das Fünfminuten-Lexikon. Frankfurt-M., 1 950, 27-29. 1 10. - Frühe Stiitten der ChristenhBit. München 1 955, 1 2 •, 374 p. (Der Milige BA : p. 49-69) . 1 1 1 . Bllnescu, N. - Encore une fois sur Makarios Kalorites (KaÂov wOeoç "Aytov vOeoç) . BNJ 3 ( 1 922) 1 58- 1 60. Cf. n• 1 043. 1 1 2 . Barnea, Ion. - Un manuscris grecesc cu miniaturi din biblioteca Academiei Romdne. BCMI 36 (1943) 1 02-108. [Tétraévangi1e provenant de Simonospetra]. 1 1 2a. - Un manuscrit byzantin illustré du XI• siècle. Revue des études sud-est européennes 1 (1963) 3 19-330, 20 pl. * 1 1 3. Barskij, Vasilij Grigorovii!. - Pe§eclwdca Vasilija Grigorovita Barskago-Plaki-Albova, uro­ fenca Kievskago, monacha Antiochskago, pute§estvie k svjatym Méstam v Evropé, Azii, i Afrikè naclwdja§éimsja, predprjatoe v 1 723 i okonfennoe v 1747 godu, im samim pisannoe, '!)lnè ie TUJ iZdivenie ego Svétlosti knjazja Grigorija Aleksandrovita PotemkiTUJ dlja poljzy ob!Cestva izdannoe v svét pod smotreniem Vasilija Grigorovita RubaTUJ. SP 1 778, 4 •, xn-796 p., ill. SP 1 785' ; Klincy 1 788 [édition starovère] ; SP 1 7938 ; 1800', 1 8 1 96 • [Il séjourna à l'Athos du 1 1 . 1 1 . 1 725 au 5.2. 1 726 (p. 1 38- 1 58) et de mai à déc. 1 744 (p. 5 1 0-752 ) . Le livre est divisé e n 2 parties : 1 723- 1 735 ( p . 1 -41 1 ) e t 1 735- 1 747 (p. 41 2-796)]. * 1 14. - Stranstvovanija Vasilija Grigorovita-Barskago p o svjatym méstam Vostoka s 1723 p o 1747 g. Izdany Pravos1avnym Pa1estinskom Ohli!estvom po podlinnoj rukopisi pod redak­ cieju Nikolaja Barsukova. SP 1 885, 4 •, C astj I, 1723-1727 gg., L XV I- 428 p. ; Castj II, 1728-1744 gg., 1 886, 380 p. ; C astj III, 1744 [entièrement consacré à l'Athos, a comme 2 • titre] : Vtoroe posé!éenie sv. Afonskoj gory Vasiliem Grigorovitem Barskim, im samim opisannoe, bolée podrobnoe, s 32-mja sobstveTIIZOTUblymi ego risunkami i kartoju Afonskoj gory), 1 887, 4 1 3 p. ; Castj IV : Pri1ofenija, 1 887, 326 p. Cf. n• 764. 1 1 5. - Pervoe posé§éenie svjatoj Afonskoj gory Vasilija Grigorovita-Barskago im samim opisannoe. T. à p. de la 1 • • partie (p. 2 18-259) , s.!., s.d., 4 •, 42 p. 1 16. - Tri drevnich skazanija o sv. goré Afonskoj i kratkoe opisanie sv. gory, sostavlennoe v pervoe posé§éenie onoj Vasiliem Barskim (1725-1 726 g.) . M 1 882 et 1 895', 8 •, 50 p. 1 1 7. Barsov, E. V. - Smésj. V. Iz rukopisej E. V. Barsova. 8. Délo ob archimandrité Afonskoj gory Feofanè, priéiav§em v Rossiju za sborom i zapodozrénnom v §pionstvé 1664 g. C IOIDR ( 1 886) kn. 1 , 1 6-30. Cf. n • 973. 1 18. Barsukov, Nikolaj. - Ziznj i trudy V. G. Barskago. SP 1885, 8 •, 72 p. - v. n• 1 14. 1 1 9. Barthel, Ernst. - Entzückungen des Klosterbruders vom BA. Der Türmer. Monatschrift für Gemüt und Geist 30 ( 1 927) Okt., H. 1 , 6-26. 1 20. Baunach, Wolfgang. - Der Heilige BA. Erdkreis 4 (Würzburg 1 954) n• 8, 280-288. 1 2 1 . Baur, Chrysostomus, OSB. - Auf dem Heiligen BA. Stimmen der Zeit 125 (1933) 8 1 -89. 122. Bayet, Ch. - Notes sur le peintre byzantin Manuel Pansélinos et sur le Guide de la peinture du moine Denys. RA 3 (1 884) 325-334. Cf. n° 483. 123. Beamont, J. W. - A visit to MA. Transactions of the Royal Society of Literature. N.S. 9 (1 870) 87- 1 02 (read March 27th, 1 867) 123a. Beauverd, G. - Un collectivn de phanérogames du MA. Bulletin de la Société Botanique de Genève 6 ( 1 9 1 4) 1 02 ss. Cf. ib. p. 1 53. =

=

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, li

40 1

124. Beek, Hans-Georg. - Der Benediktinerregel auf dem Athos. BZ 44 (195 1 ) 2 1 -24. 125. - et Onasch, Konrad . - Athos. Die Religion in Geschichte und Gegenwart, 1, 1 957•, 680. 126. Bees, Nikos A. - Ein Buchgeschenk an das Madonna-Katakekryomeni-Kloster. BNJ 1 5 (1939) 1 87- 195. * 1 27. Belié, A. - Uéestée sv. Save i njegove skole u stvaranju nove redakcije srpskih éirilskih spomenika. sz 1, 1 936, 2 1 1 -276. 1 28. Bèlokurov, Sergej A. - Sobranie patriarchom Nikonom knig s Vostoka. Ch C ( 1 882) II, 444-494. * 1 29. - Prenija s grekami Arsenija Suchanova. Prenie o ueré s Afonskimi starcami. Ch C (1883) II, 670-72 1 . * 1 30. - Arsenij Suchanov. C astj pervaja. Biografija Arsenija Suchanova (S 3-mja fototipil!. snim­ kami) . M 1 89 1 , 8°, Iv-440-cLx-v p. (Glava pjataja, p. 326-42 1 : Putesestvie Arsenija Suchanova na Afonskuju goru za rukopisjami v 1 653- 1655 gg.) . C astj vtoraja. Soéinenija Arsenija Suchanova. Vyp. 1 (S 2-mja fototipil!. tabli* 131. cami) . M 1894', LXXXVI-283 p. (p. 23- 1 0 1 : Prenija s grekami ; p. 1 03-2 1 0 : 0 éinéch greéeskich vkratcé) . 1 32 . - Monastyri konstantinopoljskie i afonskie v 1582 godu (po russkim izvéstijam) . C IOIDR 1 897, t. 3, otdèl 4, 22-25 [mission d'Ivan Mi�enin, avec des aumônes du tsar Ivan IV] . 1 33. Bellonius, Petrus. - Plurimarum singularium et memorabilium rerum in Graecia, Asia, Aegypto, Iudaea, Arabia aliisque exteris Provinciis ab ipso conspeclarum Observationes, tribus Libris expressae. Carolus Clusius Atrebas è Gallicis Latinas faciebat. Antverpiae 1 589, 8°, xvi495 p., ill. [sur le MA : L. 1, cc. 35-48, p. 78- 1 0 1 ] . 134. Belon, Pierre. - Les Observations de plusieurs singularitez et choses mémorables trouvées en Grèce, Asie, Judée, Égypte, Arabie et d'autres pays estranges, rédigées en trois livres. P 1 553, 4°, xu-2 1 2 f. 135. - Pourtraicts d'oiseaux, animaux, serpents, herbes, arbres, hommes et femmes d'Arabie et d' É­ gypte, avec une carte du MA et du Mont Sinaï. P 1 557. 1 36. Belpaire, Théodore, OSB. - Lettres du MA. lrénikon 5 ( 1 928) 2 1 7-220 ; 6 (1929) 2044, 168-20 1 , 332-365. 137. Bene�evi l! , Vladimir Nikolaevil! - Svédenija o greéeskich rukopisjach kanoniéeskago soder­ zanija v bibliotekach monastyrej Vatopeda i Lavry Sv. Afanasija na Afoné. Eio�Getç neei l"WV iv Tep Ba-ro:neoicp "al l"fÎ AaVI?Çl l"OV ayiov 'A8avaGiov l"OV 'A8wvhov Wt?tG"op.évwv ÉÀÀ1jVt"WV "avovt"WV xeteoyerilj!WV. vv, appendice du T. I l , n° 2, SP 1904, 104 p . 137a. Bengesco, Grégoire. - Mémorandum sur les églises, les monastères, les lieux conventuels e t spécialement sur le s monastères dédiés de la principauté de Valachie. Avec des pièces justifi­ catives. Buc 1858, 8 °, 87 p. 1 38. Benjamin, év. - De la situation des monastères slaves au MA. Actes, I I , 1 948, 329-343. 1 38a. Benz, Ernst. - Patriarchen und Einsiedler. Der tausendjiihrige Athos und die Zukunft der Ostkirche. Düss eldorf-Kôln 1964, 8 °, 285 p. 1 39. Bernhard, Ludger, OSB.- Athosmonchtum und Liturgie. L iturgie und Mônchtum. Laacher Hefte. H. 22 : Mônchisches Leben und liturgischer Dienst (1 958) 59-76. - v. Dahm, n° 346. 1 39a. Berza, M. - Trei tetraevanghele ale lui Teodor Mtiri§escul tn Muzeul istoric de la Moscova. Cultura, 1964, 589-639, 26 fig. Cf. n° 1855. 140. Beséda o tom kto buntuet i protiv kogo buntujut. lzd. SAOSA. KP 1 9 1 3, 1 2 °, I l p. 1 4 1 . Bettini, S. - Per un' edizione critica del Manuale del Monte Athos di Dionisio da Furna. Atti del Real Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti. Vol. 1 00, 2. Classe di Scienze mor. e lett, 1940/ 1, 1 76- 196.

402

1. DOENS

1 42 . Beza, Marcu. - Urme romdne§ti la Muntele Atlws. Boabe de Grâu 4 (1933) 577-603. 142a. - Biblioteci mdniistire§ti la Muntele Atlws. AAR Memoriile sectiunii literare, s. I I I, 7 ( 1 934/6) 4 1 -8 1 ( 1 -4 1 ) . 142b. - Urme romdne§ti ln &isdritul Ortodox. Buc 1935, 4 •, 1 72 p. ; 1937•, 4•, 209 p., 383 ill., 30 pl. col. 142c. - Heritage of Byzantium. Lo 1947, 8•, Ix-108 p., 4 pl. * 143. Bezobrazov, P. V. - Materialy dlja biografii episkopa Porfirija Uspenskago. T. 1 : Officialjnye dokumenty. T. I I : Perepiska. Izd. lAN. SP 1 9 1 0, 8•, 863 et 1037 p. 1 43a.- Ob aktach Zografskago monastyrja. VV 17 ( 1 9 1 0) 403-414. 1 43b.- Afonskie dokumenty. RByz 1 (1915) 53-76. 144. Biach, Rudolf. - Das Geheimnis des Heiligen Berges. Ein Atlwsbuch. Wien 1 949, 8•, 1 78 p., 8 pl. 1 45. Bibesco, Georges. - Les biens conventuels ou couvents didiés. Séances et travaux de l'Aca­ démie des sciences morales (Paris, juin 1 893) 806-836. 1 46. Biblioteki monastyrej Afonskoj gory. Z MNP 1 843, otdel VII, Novosti i smesj, i!astj 40, 1 718 [sur la mission de Minas Minoïdes] . 1 47. Biedermann, Hermenegild M., OESA.- Eine Fahrt zum Heiligen BA. COVG 8 (1953) H. 4, 55-6 1 . 147a.- 1 000 Jahre atlwnitisches Mlinchtum. O S 1 2 ( 1 963) 201-206. 148. Biès, Jean. - MA. (Itinéraires) . P 1963, 1 2 •, 1 96 p., pl. et carte. 1 49. Binon, Stéphane. - Un « Éloge de la Sainte Croix » dans un chrysobulle de Nicéplwre Plwcas. Bulletin de l'Institut historique belge de Rome 1 8 ( 1 937) 109- 1 18. 1 50. - A propos d'un prostagma inédit d'Andronic Paléologue. BZ 38 ( 1 938) 1 33- 1 55, 377-407. 1 5 1 . - Deux contributions importantes à l'histoire de la Sainte Montagne. RHE 34 (1 938) 2973 1 9 (v. Soloviev-Mosin, n• 1 593, et Rouillard-Collomp, n• 1450) . 1 52 . - La vie de S. Pierre l'Atlwnite. Atti del V Congresso Intern. di Studi Bizantini. SBN 5 (1 939) 41-53. * 1 53. - Les origines légendaires et l'histoire de Xéropotamou et de Saint-Paul de l'Atlws. Étude di­ plomatique et critique, publiée par les soins de F. Halkin S.I. Bibliothèque du Muséon, 1 3 . Louvain 1 943, 8•, xvi-336 p., 3 facs. 1 54. Biografiéeskij o&rk ob§éestvennoj déjateljnosti graidanskago dolga, patriotiéeskich podvigov i tru­ dov za Véru, Carja i Oteéestvo Nastojatelja Afonskoj obiteli (kellii) sv. Ioanna Zlatousta, Schimonacha Konstantina Semernikova i ego poslédnij trud s druzinoj, Afonskimi inokami, v Russko-Japonskuju vojnu, v Manéjurii, v 1904- 1905 g. SP 1 9 1 21, 8 •, 1 00 p. [Il y eut 2 éd. différentes : 20 x 14,5 et 24 x 1 6,5 avec le même nombre de pages. Une compagnie de 53 hagiorites russes servit pendant 20 mois en Mandchourie] . Cf. n• 20. 1 55. Biografija na Sv. Ivan Kukuzel, otliéen cerkoven musikos. S.J., s.d., 30 p. TB 672 . 1 56. Biografija nastojatelja obiteli sv. Ioanna Zlatousta sv. gory Afona, schimonacha o. Konstantina Semernikova, organizatora i rukovoditelja oclwtniékoj mona!eskoj sanitamoj druziny. SP 1 907, 8 •, 80 p. Bjuler. - v. Podlinnye akty, n• 1 333. 1 57. Blago&stivomu vnimaniju vséch pravoslavnych mona§estvujuJèich i mirjan. Izd. SAOSA. Od 1 9 1 3, 8 •, 8 p. [sur les « imenos1avcy »] . 1 58. Blagovesi!enskij, Nikolaj Aleksandrovii!. - Ajon. Putei!Yja vpeéatlénija. Russkoe S1ovo ( 1 863) II, 1 -32 ; IV, 1 -38 ; VIII, 55- 10 1 ; XI-XII, 1 -54. SP 1 864, 8 •, 2 1 7 p. 1 59. - Svjata-gora (Aton) . Pdt'!)l vpeéatlenija na N. A. Blagové§éenskyj. Prevede ot Ruskyj D. Eni!ev. Rusè!juk 1 87 1 , 8•, 1 5 1 p. TB 694, Pog 1 185. 160. - Sredi bogomoljcev. Nabljudenija i zamétki vo vremja pute§estvija po vostoku. Ajon. - Putj

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

403

ot Konstantirwpolja do Jaffy - Ierusalim - Putj ot Soluna do Volo - Thessalija. SP 1 87 1 , 8 °, 465-v p. ; 1 872' (Vtoroe dopolnennoe izd.) IV-465-IV p . [sur l e MA : p . 1 -2 1 5] . 1 6 1 . Blake, Robert Pierpont. - The Athos Codex of the Georgian Old Testament. HTR 2 2 (1929) 33-56, 1 pl. 162 . - The Georgian text of fourth Esdras from the Athos manuscript. lb 57- 1 05. * 1 63. - Catalogue des manuscrits géorgiens de la bibliothèque de la Laure d'Iviron au MA . ROC Série III 8, 28 (1931 /2) 289-36 1 ; III 9, 29 ( 1 933/4) 1 14- 1 59, 225-27 1 . 1 64. Bobfev, Stefan S. - Staro-btilgarski pravni pametnici. Castj 1 : Istoriko-juriditeski belUki. Sofia 1 903, 8 °, vn- 1 74 p. 1 64a.- Tri rwvoizdadeni poznati btilgarski chrisovuli. PSp 63 ( 1 903) 350-548. 1 65. Bobrov, protoierej Pavel. - Pisjma palomnika o svjatoj gorl Afonskoj, o gradé Ierusaliml i drugich méstach Vostoka. M 1 894', 8 °, 1 2 7 p. 1 66. Bodjanskij, Osip Maksimovil!. - Izobraienija pervoueitelej i prosvetitelej, srdatych Kirilla i Mefodija, na ikoné Nikolaja skoropomo§énika v Ajonskom Dochiarskom monastyre. CIOIDR ( 1 868) 1, 257-26 1 , 1 pl. T. à p. : M 1 868, 8 °, 7 p. 167. - Akt Zografskago monastyrja na Ajoné 980-981 goda. S 2 snimkami. lb ( 1 873) 1, otdèl 3, 1 - 10. 168. Bodogae, Teodor. - Mdndstirea Cutlumwj din Sj. Munte Athos ctitorie romdneascd. Revista Teologica 27 (Sibiu 1 937) 1 7-2 1 , 56-64. * 169. - Ajutoarele romdne§ti la mdndstirile din Sjdntul Munte A thos. Serie didactica, 1 1 . Sibiu 1 940 [sur la couverture 1 94 1 ] , 8 °, L n-353 p., 1 7 fig., 1 carte et 2 tableaux. 1 70. - Tradilia sfdntului Munte în viala popoarelor ortodoxe. Ort 5 ( 1 953) 206-2 1 9. 1 70a. - ConsideraJiuni istorice privind legdturile Bisericii romîne cu mdndstirile din Muntele Athos. MBan 13 ( 1 963) 1 60- 1 70. 1 70b. - 200 de ani de la aparitia « Istoriei slavobulgare » a lui Paisie de la Hilandar (1762-1962). MOlt 15 ( 1 963) 878-888. * 1 7 1 . Bogdan, Damian P. - Despre daniile romdne§ti la Athos. Arhiva Româneascii 6 ( 1 94 1 ) 263-309. T . à p. : Buc 1 94 1 , 8 o, 4 7 p. Cf. n° 424. 1 72 . Bogdan, Ion. - Doua steaguri ale lui $tefan cel Mare din Muntele Athos. AAR, Dezbateri, s. II, 24 ( 190 1 /2 ) 90-95, 2 pl. 1 72a. - Documente lui !}tefan cel Mare. 2 vol. Buc 1 9 1 3, XLVI-5 1 8 et xxr-6 1 1 p. (Comisia istoricà a României) . T. 1, p. 99- 103 et 1 6 1 - 1 63 : deux documents pour Zographou du 1 0.5. 1466 et du 1 3.9. 1 47 1 . 1 73. Bois, J. - Les hésychastes avant le XIV• siècle. É O 5 ( 1 90 1 /2 ) 1 - 1 1 . 1 74. - Grégoire le Sinaïte e t l'hésychasme à l'Athos au XIV• siècle. l b 63-73. 17 5. - Le début de la controverse hésychaste. lb 352-362 . 1 76. - Le synode hésychaste de 1341. ÉO 6 ( 1 903) 50-60. 1 77. Boissonade, J. Fr. - Anecdota graeca e codicibus regiis. Vol. II, P 1 830, 8 °, p. 63-69 : Chry­ sovoullos logos de Nikiphoros Choumrws au kral de Serbie paur Chilandar ; p. 2 1 2-228 : Récit de Théodoulos Magistros au « philosophe » Iosiph sur l'invasion des Italiens et des « Perses » [p. 223-225 : au MA] . 1 78. Boissonas, Fréd. - Une excursion au MA. L'Acropole 4 (Le Puy 1 929) 74-87, 1 pl. 1 79. Bokal!, Feodor. - Ajon. Znaéenie svjatoj Afonskoj Gory v délé sozdanija i rasprostranenija duchovrwj kuljtury na Rusi. Paris, ObSl!estvo druzej russkich obitelej na svjatoj gore Afon­ skoj, 1 959, 8 °, 63 p. Cf. n o 1 645. 1 80. Bolintineanu, D. - Ctilétorii la Romdnii din Macedonia §i Muntele Atos sau Santa-Agora. Buc 1 863, 1 6 °, 1 92 p. (Muntele Atos : p. 1 59- 1 80) . 1 8 1 . Bolliac, Cesar. - Monastirile din Romdnia (Monastirile tnchinate) . Buc 1 862, 8 °, VIII-660 p.

404

1. DOENS

182. Bolshakoff, Sergij N. - The Monastic Republic of MA. Social Justice Review (St. Louis, USA, 1 957) . 1 83. - I mistici rossi. Traduzione di Edvige De/grosso. Torino 1 962, 8 •, xxrv-286 p. [sur le MA : p. 228-257] . 1 84. - Ieroschimonach Ieronim (Solomencev) vozobnovitelj russkogo mona!estva na Afone v XIX veke. MEPREO 1 1 • a. ( 1 963) n• 4 1 , 52-62 . 1 85. - Staretz Arseny, confessor of the Russian monks on MA in the first half of the nineteenth cen­ tury. Theory and practice of starchestvo. Collectanea Ord. Cisterciensium ref. 25 ( 1 963) 160- 1 73 . I SSa.- Parfeny Aggeev, hegoumenos of Guslitsy ( 1806-1868) and sorne other Russian Athonite monks of his time. MMA Il, 1 964, 97- 1 10. • 1 86. Bolutov, D. ( = Zografski, D.) - Bdlgarski istoriéeski pametnici na Aton. Sofia 1 96 1 , 8•, 1 78 p., 42 fig. Cf. n• 1 850. 187. Bompaire, Jacques. - Les arcl:ives byzantines de Xéropotamou, Byz 23 ( 1 953) 1 2 1- 128. 1 87a. - Remarque sur la langue des actes d'archives, notamment à l'époque des Paléologues. Intérêt d'une grammaire diplomatique. Akten des Xl. Intem. Byzantinisten-Kongresses Mün­ chen 1958. München 1 960, 68-7 1 . 1 88. - Actes d'archives inédits du XVI• siècle. XII • Congrès intern. des É tudes byzantines. Ochride 1 96 1 . Résumés des Communications. Belgrade-Ochride 1 96 1 , p. 1 7. • 1 89. - Actes de Xéropotamou. Édition diplomatique. Archives de l'Athos, 3 . 2 vol. P 1 964, 4•, 1. Texte, xrv-298 p. ; I l . Album, 56 pl. 1 89a. Étude sur les actes d'archives inédits du XVI• siècle (Athos). Actes du XII • Congrès intern. d' Études byzantines. II, 1 964, 535-540. v. Guillou, n• 648. 1 90. Bondelmontius, Christophorus. - Librum insu/arum archipelagi e codicibus parisinis . . . edidit Gabr. R. L. de Sinner. Leipzig et Berlin 1 824, 8 • [sur le MA : § 70, p. 1 2 7- 1 29) . Cf. n • 950 . 1 9 1 . Bonteano, archim. - Les douleurs de la deuxième naissance. Coll. « Présences ». P 1 952, 1 2 •, 242 p. [Sur le MA : chap. 10, p. 74-89] . 1 92 . Bonteanu, mon. Theodosie. - Istorisirea unei cdldtorii tn Muntele Athos. Doua chestiuni : 1. Situafia cdlugdrilor români. 2. Noul calendar tn Sf. Munte. Neamtu 1 930, 8 •, 1 1 1 p. 1 93. Bordéano, N. - Observations sur les réponses faites par l'archimandrite Germanos, délégué des saints-lieux, aux questions qui lui ont été posées, dans la séance du 15/27 janvier 1866 et ré­ ponses à celles qui lui ont été personnellement adressées dans la séance du 29 janvier/ ! 0 février par N. Bordéano. 12!24 février 1866. CP 1 866, 8 • , xxvn-43 p. Faux titre : Second sup­ plément au Mémoire présenté le 1 er juin 1875 à la Commission internationale pour les Cou­ vents dédiés 12/24 février 1866. 1 94. Borjba Afoncev za sv. Pravoslavie Vostoènoj Cerkvi. S amordino 1 9 1 3 , 8 •, 24 p. Cf. n°• 378 ss. 1 95. Bo�kovié, Djurdje. - Svetogorski pabirci. Starinar 14 ( 1 939) 7 1 - 1 04, 39 fig. 1 96. - Jedan stari slikarski priruénik. l b 1 5 7- 1 58. 1 97. - Du nouveau au MA . BCMI 32 ( 1 939) 64-69, ill. 1 98. - Svetogorski manastiri. Umetnil!ki Pregled ( 1 939) n• 9, 270-2 73. Boténu ( = Boteanu) , arhim. Calinic. - v. Slujba, n • 1 553. 1 99. Bouvier, Bertrand. - Volkslieder aus einer Athos-Handschrift des 1 6. Jahrhunderts. Berliner Byzantinische Arbeiten 1 6 (1 960) 2 1 -25. 200. Bowen, George Ferguson. - MA, Thessaly, and Epirus : a Diary of a Journey from Con­ stantinople to Corfu. Oxford 1 852, 8 •, p. 5 1 ss. Revue Britannique ( 1 852) 40 1 ss. The Edimburgh Review l O I ( 1 855) 1 9 1-2 1 5 .

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

405

201 . Braconnier, François, SI. - Mémoires pour servir à l'histoire des monastères du MA. RBA 4 ( 1 843) 940-954, 1 038- 1 044, 1 074- 1 083 ; 5 ( 1 844) 59-80. 202 . - - pub!. par H. Omont, Missions archéologiques françaises en Orient aux XVII• et XVIII• siècles, t. II (Collection des documents inédits sur l'histoire de France) . p 1 902, 992-1027. 203. Brand des Athosklosters Agios Paulos. Illustrierte Zeitung (Leipzig 1 90 1 ) , n ° 3058, ill. 204. Brandt, A. F. - Na Afone. Iz putevych zamétok. Vestnik Evropy 27 (SP 1 892) kn. 2, 745-784. 205. Brani�te, Ene. - Rolul Athosului tn istoria cultului ortodox. Ort 5 ( 1 953) 220-237. 205a. Bratu, Gh. - Din ttlcurile liturgice ale Cuviosului Nicodim Aghioritul. MOlt 1 0 ( 1 958) 72-83. 206. Bréhier, Louis. - Anciennes cl/Jtures de choeur antérieures aux iconostases dans les monastères de l'Athos. V Congresso intern. di Studi byzantini. Roma, sett. 1 936. Sunti delle Comunicazioni. Roma 1 936, 8 °, 9- 1 0 ; Atti del V Congresso . . . SBN 6 ( 1 940) 46-56. 207. - Les peintures du rouleau liturgique N° 2 du monastère de Lavra. AIK I l (Belgrade 1 939) 1 -20, 5 pl. 208. Brewster, Ralph Henry. - The 6. 000 Beards of Athos. With a preface of Ethel Smyth. Lo 1 935, 1 939' ; NY 1 936, 8 °, v-2 1 9 p., cartes ; Harmondsworth (Penguin Books) 1 944, 1 2 °, 1 32 p. 209. - Athos : the Ho/y Mountain. The Geographical Magazine 2 (Lo 1 936) Febr., 259-278, ill. 2 1 0. Brezoianu, Ioan. - Mtindstirile zise inkinate §i ktilugtirii strdini. Buc 1 86 1 , 1 2 °, 167 p. (Kapitu I I : Mtindstirile zise inkinate la alte Mtindstirile din Muntele Alos, p. 24-4 1 ) . •2 1 1 . Brockhaus, Heinrich. - Die Kunst in den Athos-Kliistern. Leipzig 1 89 1 , 4 ° xr-305 p . (Mit 19 Text-Abbildungen, 1 Karte, 7 Lithographierten und 23 Lichtdruck-Tafeln) ; 1 924', 4 °, xn-335 p. (Mit 25 Text-Abbildungen, 1 Karte, 7 Steindruck- und 23 Lichtdruck-Tafeln) . 2 1 2 . Bronzov, A. A. - Archimandrit Jeron, nastojatelj Novo-Afonskago Simono-Kananitskago mo­ nastyrja (t 15 avgusta 1912 g.) . Ch C god 93, t. 239 ( 1 9 1 3) 325-349, 458-468, 630649, 747-768. T. à p. : SP 1 9 1 3, 8 °, 75 p. 2 1 3. Brosset, (F. M.) - Explication de quelques inscriptions photographiées par M. Sevastianoff au MA. Bulletin historico-philol. de l'Acad. Imp. des Sciences 4 (SP 1 862) 1 - 1 6 Mélanges asiatiques 4 ( 1 86 1 ) livr. 3, 369-39 1 . 2 1 4. - Notice sur un Nomocanon géorgien (Rjulis-kanoni) . Mélanges asiatiques 7 ( 1 874) livr. 2-3, 1 1 3- 1 66. [traduction de S. Euthyme] . 2 14a. Bruce, M. R. - A Port�folio of Monasteries. Edward Lear's Sketches of Mount Athos. Country Life (Oct. 8, 1 964) 908-909, 3 ill. 2 1 5. Brunau, M. - Die Russen auf dem Athos. Deutsch-Evangelische Monatsbliitter für den Protestantismus ( 1 9 1 4) 236-24 1 . 2 1 6. - Aus griechischen Kliistern. lb ( 1 9 1 6) 2 1 1 -2 1 8, 269-2 77, 3 1 4-320, 368-375. Bulatovi l! . - v. Antonij, n °8 62-75. 2 1 6a. Bu6é, Radmilo. - Utisci o hilandarskim monasima. Pravoslavni Misionar 7 (Beo 1 964) n° 1, 34-39. 2 1 7. Bulgakov, Sergij N. - Afonskoe délo. Russkaja Myslj 33 ( 1 9 1 2 ) sept., 37-46. Buondelmonte. - v. Bondelmontius, n° 1 90. 2 1 8. Burada, Teodor T. - 0 ctilétorie la Muntele Athos. Revistii pentru istorie, archeologie �i filologie, Anul 1 ( 1 883) I, 389-408 ; I I , 76-82 ; ill., 1 pl. Réimpr. : Ia�i 1 884, 8 °, 96 p., 1 pl., 1 carte. 2 1 9. Burkovié, T. J, - Hilandar i doba Nemanjiéa. Beo 1 925, 8 °, 88 p. =

1. DOENS

406

220. Burmov, Aleksandar. - Kdm dokument N• XXVI ot « Actes de Zographou ». IBID 22/24 (1 948) 1 -5. Cf n• 1 4 1 0. 22 1 . Bury, John Bagnell .. - /veron and Our Lady of the Gate. Hennathenaea 10 (Dublin Uni­ versity Trinity College 1 897) n • 23, 7 1 -99. 222. Busch-Zantner, Richard. - Anthropogeographie und Kulturmorphologie des Athos. Ein Bei­ trag zur Kenntnis der Entwicklungsgeschichte des griechischen Méinchtums im Verhiiltnis zur kulturlandschaftlichen Ausdrucksform. BNJ 9 ( 1 930/32) 2 3 1 -255. 223. - Die neueste Entwicklung des Méinchfreistaates auf dem Athos. A. Petennanns Mitteilungen aus Just Perthes' Geographischer Anstalt 77 ( 1 93 1 ) 1 8- 1 9. lb 78 (1 932) 1 33 : Neuver­ messung der Südküste des Athos. 224. Butler, Margaret. - A Lament for Athos. ROJ 35 ( 1 96 1 ) Aug., 8- 1 0. 225. Byron, Robert. - The Station. Athos : Treasures and Men. With an introduct ion by Christopher Sykes. Lo et NY 1 928, 1 93 1•, 8 •, xr-292 p., 33 pl. ; Lo et Toronto 1 949, 8 •,vn-263 p. 226. - The Art of MA. El Greco's Ancestry. The Times, Oct. 1 9, 1 928, p. 1 1 . 227. - Monte Athos. Paese governato da Dio. Traduzione dall' inglese di Paolo Gobetti. Milano­ Roma 1 952, 8 •, 36 1 p., ill. 228. et Rice, D. Talbot. - The birth of Western Painting. A History of Colour, Form and Iconography, illustrated from the Paintings of Mistra and MA. NY 1 93 1 , 4 •, xvm-236 p., 94 pl. 229. C. - Le monde grec et le monde slave au MA. L'Église grecque et l'Eglise russe. ÉO 2 ( 1 898/9) 245-246. 229a. Caciula, Olimp N. - Canonizarea Sjtntului Nicodim Aghioritul. BOR 74 ( 1 956) 424-430. 230. Cagareli, Aleksandr Antonovii!. - SvUénija o parrifatnikach gruzinskoj pisjmennosti. Vyp. 1 . S P 1 886, 8 •, 94 p . Cf. n • • 1 63 et 1 8 1 0 . 2 3 1 . Casey, Robert P. - Earry Russian Monasticism. OCP 1 9 ( 1 953) 372-423 [sur l e MA : p. 404-408] . 232. Cavarnos, Constantine. - Anchored in Cod. An inside account of lift, art, and thought on the Hory Mountain of Athos. Athens 1 959, 8 •, 230 p., ill. 232a. Celakowsky, L. - Beitrag zur Kenntnis der Flora der Athos-Halbinsel. Sitzungsberichte d. kônigl. Bôhmischen Gesellschaft d. Wissenschaften (Prag 1 887) 528-547. -

233. Celsius, Olaus. - De A thone dissertatio. Uppsala 1 72 1 , 8 •, [6] + 8 1 + [ 1 ] p. 234. Cerkasov, Iv. Zach. - Glas s vostoka o svjatych méstach Afona i Ierusalima. V dvuch i!astijach. Castj 1 -ja : Ajon i ego okrestnosti. Kiev 1 902, 8 •, xrv-258 p. CERXOVNYJ VesTNIK, izdavaemyj pri Sanktpeterburgskoj duchovnoj akademii 1 ( 1 875)43 ( 1 9 1 7) , 4• = CV : [n •• 235-265] . 235. S Afona (golos v poljzu russkich inokov) . (1 875) n • 1 5, p. 1 6. 236. lzbranie nastojatelja monastyrja sv. Pantelejmona [d'après Bv�avrlç] . lb n • 32, p. 1 4- 1 5 . 2 3 7 . Vvedenie archimandrita Makarija v dollnostj igumena Pantelejmonova monastyrja (27. 9.1875) . lb n • 42, p. 23. 238. Vésti s Vostoka (tri dokumenta ob Afonskom voprose : pokajanno-blagodarstvennoe pisjmo Afonskich inokov konstantinopoljskomu patriarchu i razresiteljnaja gramata patriarchii ; tretij dokument­ akt Afonskoj ob§éit!)l. lb n • 49, p. 12- 14. 239. Ajon. Tendencioznaja statistika inoéeskago naselenija sv. Gory. Prerekanie me!du rumynskom ski­ tom sv. Predteéi i greéeskoj lavroj sv. Afanasija i otno§enie k nemu rumynskago praviteljstva. ( 1 887) n• 46, 793-794 [renvoie à AA ( 1 886/7) n• 1 , 1 oct. et « Kn » n •• 245 et 246] . 240. Nelépostj ob Afonskom monastyre. ( 1 888) n• 20, 40 1 [dans : Norddeutsche Zeitung, d'après la Revue d'Orient] .

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II 241 . 242 . 243. 244. 245.

246. 247. 248. 249. 250. 25 1 . 252. 253. 254. 255. 256. 25 7. 258. 259. 260. 26 1 . 262 . 263. 264. 265.

407

Torüstvo na Ajoni. lb n° 24, 465. Ajon. Cern razre§ilisj tolki ob intrigach russkich TTWnachov na Ajoni ? lb n° 28, 520. Torüstvo na Ajoni. lb n° 34, 626. Kontina nastojatelja PantelejTTWnOva TTWnastyrja na Ajoni (t 19.6. 1889) . - Z iznj pokojnago o. Makarija. - Preemnik emu i sostojanie TTWnastyrja. ( 1 889) n ° 28, 502-503. Afonec. - S Ajona ( Otgoloski minuv§ej vojny. - Splocenie russkich ke/lij v odno bratstvo. Novyj russkij skit vo imja sv. I. Zlatoustago. - Vysocaj§aja blagodarnostj. ( 1 897) n° 2 7 , 859-86 1 . Odin iz bratii .- Vesti s Ajona (K razjasneniju polozenija del na sv. Gore) . lb n° 45, 1 462-1 466. Afonec. - Russkie i Serby na sv. goré Ajonskoj (Po slufaju ispolnjaju§éagosja v teku§éem godu 600-/ltija su§éestvovanija Chilandarskago TTWnastyrja. ( 1 898) n ° 34, 1 145- 1 147. Russkie Ajoncy v Serbii. ( 1 899) n° 48, 1 728 [plan de céder le monastère de Rajnovac près de Beograd aux Russes athonites] . Ajonskie lü-inoki. ( 1 903) n° 1 6, 5 1 0 [les quêteurs] . Udovletvorjaet-li Ajon nuZdam russkich palomnikov ? l b n ° 29, 903-904. Russkie kellioty Ajona. ( 1 905) n° 46. Zemletrjasenie na Ajoni. lb n° 48. Ajonskie kellioty. ( 1 906) n° 49, 1 622. Svjataja Gora i Velika Christova Cerkovj. ( 1 909) n o 8, 242-244. tinok Maifej, bibliotekarj PantelejTTWnovskago TTWnastyrja na Ajoni (t l 4.9. 1912) . ( 1 9 1 2 ) n° 4, 1 33- 1 34. Na Ajoni. lb n° 35, 1 103- 1 1 04. Poürtvovanija Ajonskich TTWnastyrej v polzju postradav§ich ot zemletrjasenija. lb n ° 43, 1 365. Greéeskoe vojsko na Ajone. lb n ° 5 1 /52, 1 630- 1 63 1 . Vesti s Ajona. ( 1 9 1 3) n ° 20, 6 1 8-6 1 9 ; n ° 24, 747 ; n ° 42, 1 3 1 7- 1 3 18. Iz istorii Ajona. l b n ° 32, 977-983. Uroki Ajonskago dviünija. lb n° 39, 1 2 1 4- 1 2 1 5 . Na Ajoni. l b n° 44, 1 378- 1 3 79. Poloünie Ajona. lb n° 46, 1445- 1 447. Vselenskaja patriarchija i Ajon. lb n ° 48, 1 5 1 6- 1 5 1 8. S Ajona (Bezporjadki v Lavre sv. Ajanasija) . ( 1 9 1 5) n° 1 3, 39 1 .

CERKOVNYJA VênoMOSTI, izdavaemyja pri Svjatej§em, praviteljstvuju§�em Sinode. Etenedeljnoe izdanie. 1 888- 1 9 1 8. SP, 4 ° : [n°1 266-268] . 266. ( 1 889) n° 36, 333-338 et ( 1 892) n° 36, 377-379 [sans titre : sur les abus des moines atho­ nites kelliotes quêtant en Russie] . 267. Ot chozjajstvennago upravlenija pri Svjatej§em Sinodé. ( 1 903) n° 2 1 , 2 1 6-2 1 7 et ( 1 905) n° 4 1 , 467-468. L e Saint-Synode déclare entre autres sur l'agissement d e ces quêteurs : javljaetsja zloupotrebleniem i ksajnê neblagovidnoju eksploatacieju religioznago russkago naroda (p. 467 ) . 268. Bozieju Milostiju Svjatej§ij Praviteljstvuju§éij Vserossijskij Sinod vseéestnym bratijam, v o inoéestve podvizaju§éim. ( 1 9 1 3) , no 20, 2 7 7-286 [lettre du Saint-Synode sur les imjabozniki] . PRmAVLENIJA x CERKOVNYM VenoMOSTJAM. SP, 4° (PrCVed ) : [n°• 269-283] . 269. Archimandrit Makarij, igumen Ajonskago PanteleiTTWnovskago TTWnastyrja. ( Nekrolog, zave§éanie) . ( 1 889) n° 30, 890-894. 270. Pribytie Ajonskoj éudotvornoj ikony Boziej Materi « Vo skorbéch i peéallch ute§enie ». ( 1 890) n° 23, 759-76 1 ,

408

/. DOENS

27 1 . PosUtenie russkago na Afonl Svjato-Andreevskago skita byv§im Konstantinopoljskim patriarchom /oakimom III ( 1 6. 5. 1 890). lb n ° 23, 76 1 -762 . 272. S Afona. ( 1 892) n ° 32, 1 1 1 9- 1 1 20 ; ( 1 899) n° 42, 1 733- 1 734. 273. M.P.D. - Prazdnovanie v Afonskom ob§éefiteljnom lljinskom skitu stolétija so dnja konéiny osno­ vatelja skita, archimandrita Paisija Veliékovskago (15. 1 1. 1794) . ( 1 895) n ° 6, 239-242 . 274. S Afona (o zakladké novago bratskago korpusa v Iljinskom skité, 18. 4.1895) [par le patriarche Joachim] . lb n° 7, 280-28 1 . 275. Brig Afonskago Iljinskago monastyrja « Sv. Prorok Ilija ». lb n ° 26, 898-899. 276. M.D.IU-P., Russkij Svjatogorec. - S Afona (Prebyvanie sv. patriarcha Ioakima III ... na sv. Afonskoj goré. ( 1 899) n ° 26, 1 045- 1 052 . 277. Svjatogorec. - S Ajona. Cerkovj v éestj Preobraunija Gospodnja na ver§iné sv. Gory i torze­ stvennaja liturgija v nej [consacrée par Joachim III, le 6.8. 1 896] . (1 900) n ° 8, 3 1 8-322. 278. Russkij svjatogorec. - S gory Afonskoj. Vseno§étryja bdénija i duchov'!Y}a torustva, byv§ija v 1900 g. lb n° 20, 707-7 1 4. 279. Russkoe mona§estvo na Afonl. Russkij Ajon v ego ideé. ( 1 902) n° 32, 1 075- 1 082 . 280. V. - Patriar§aja « Cerkovnaja /stina » o russkich kelliotach na Afonl. ( 1 903) n° 40, 1 555- 1 556. 28 1 . Russkij svjatogorec M.D.IU-P. - Eugodnoe toriestvo na Afonl [fête du 10 oct. à Zogra­ phou] . lb n° 42, 1 638- 1 640. 282 . 0 mérach borjby s zloupotreblenijami Afonskich kelliotov po sboru pourtvovanij. ( 1 9 1 1 ) n° 1 8, 792-793. 283. Vésti s Afona [arrivée de « l'armée chrétienne » à Dafni et à Karyès, le 2 . 1 1 . 1 9 1 2] . ( 1 9 1 2 ) n ° 50, 2034-2035. Voir aussi : Antonij, Dmitrievskij, Kodfeba§, Nikon, Pokrovskij, Strachov, Troickij. 284. Cetferikov, protoiereul Serghie. - Paisie stare(ul mâniistirii Neam(ului din Moldova. Via(a, fnvti(titura §i influen(a lui asupra bisericii ortodoxe. Traducere de Episcopul Nicodem staretul mânâstrii Neamtului. Coll. Seminte evangelice pentru Ogorul Domnului. Vol. 9. Mânastire Neamtu 1 933, 8 °, 626 p., ill., 1 table. Partea III, p. 1 69-245 : Viala singuratecti a stare(ului Paisie fn Atos §Ï fnceputul comunitti/ii Chinoviale. 1746-1763. 284a. C etverikov, S . - Moldavskij starec schiarchimandrit Paisij Veliékovskij. Ego ziznj, trudy vlijanie na pravoslavnoe mona§estvo. Vyp. 1 et I I . Petseri 1 938, 8 °, 1 36 et 1 26 p. Chachana�vili, A. - v. n ° 504. 285. Chachanov, A. - Kak uladitj greko-gruzinskij spor na Starom Afonl. SPVed ( 1 902) n° 2 1 7. 285a. - Afonskij spisok gruzinskoj Biblii 987 g. i znaéenie ego dlja ispravlenija peéatnago teks/a. BV a. 1 2 ( 1 903) III, 4 1 8-426. 286. - Bagrat, episkop Tavromenskij. Gruzinskij tekst po rukopisjam XI v. S predisloviem i pere­ vodom. Trudy po vostokovèdèniju izdavaemye Lazarevskim Institutom Vostofnych Jazykov, vyp. XIX. M 1 904, 8 °, XVII- I 1 1 p. 287. Chalot, comte de. - Dans un pays de moines. Revue des revues et revue d'Europe et d'Amé­ rique, 9• a., 25 ( 1 898) 1 9-32, 293-304. 288. Chandler, Geoffrey. - The Divided Land. Lo 1 959, 8 °, 2 1 4 p. 289. Chatzidakis, Manolis. - Byzantine Ikons of MA. Translated by Athena G. Dallas. Greek Heritage 1 (Chicago 1 963) n° 1 , 50-54. Chitrovo, V. N. - v. lgnatij, no 706 et Khitrowo, n° 805. 290. Chodorovskij, svja§f. I. - Velikij podviinik gory Afonskoj schimonach Chadzi-Georgij i uéenik ego schimonach Parfenij. NN 1 909, 1 2 °, 46 p. Cf. n o 4. 2 9 1 . Chod:iko, Alexandre. - Ugendes slaves du Moyen-Age 1 169-1237. Les Némania. Vies de St Syméon et de S1 Sabba. Traduction du paléo-slave en français avec texte en regard par A. Chod:iko. 2 • titre : Zitie Svjatych ... , n° 1 843.

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, Il

409

3 • titre : Vie des saints apôtres serbes Syméon et Sabba. Rédigées par Dométian moine-prltre de Khilandar au MA et disciple de Sain Sabbat premier archevêque de Serbie. Abrégées et épurées par Cyrille Givkovich, évêque orthodoxe de Pakratch et de Slavonie. P 1 858, 4°, m-75 p. doubles [p. 75 (2 °) = p. 76] . 292. Choiseul-Gouffier, comte de. - Voyage pittoresque de la Grèce. T. I l . P 1 809, fo, 346 p. [sur le MA : p. 1 38- 1 53] = Voyage pittoresque dans l'empire ottomon, en Grèce, dans la Troade, les fles de l'Archipel et sur les côtes de l'Asie Mineure. T. I I . P 1842, 8 °, p. 233-264 [sur le MA, sans y avoir été) . 293. Choukas, Michael. - Black Angels of Athos. Brattleboro (Vermont, USA) 1934 et Lo­ Toronto 1 935, 8 °, xxm-32 7 p. 294. Chrisanf, Afonskij inok. - O t zyv o statié Svjatogorca « 0 poeitanii imeni Bozija ». RI ( 1 9 1 2 ) n o 1 7, 54-6 1 . CHRISTIANSKIJA DREVNOSTI I ARCHEOLOGIJA. Ezemesjal!nyj zurnaJ. SP, f0 : (n°8295-309). Snimki s sténnoj ikonopisi v monastyrjach Afonskoj gory. ( 1 86 1 ) 1, n° 1 , 1 3 - 1 5 . Cerkovnaja architektura i qa ukrasenija v monastyré Chilandaré n a Afonskoj goré. lb 1 5- 1 7. Gipsovoe okno s raznocvétT!)'mi steklami [au sanctuaire du katho1ikon d'lviron] . lb 1 8- 1 9. Tetramorj, ili cetvero-evangeljskie simvo(y, izobraiennye na sténé cerkvi Vvedenija vo chram Presv. Bogorodicy, na Afonskoj goré, v monastyré Chilandaré. lb no 4, 5-9. 299. Katapetasma (zavésa) carja lvana VasiljeviCa Groznago 1556 goda, podaremaja Chilandarskomu monastyrju na Afoné. lb n° 6, 1 -4. 300. Zastavki i bukvy iz Akafista Boziej Materi 1591 goda monastyrja !vera na Afonskoj goré. (1862) 1, n° 2 (Risunok) . 30 1 . Zastavki s slavjanskoj rukopisi na Afonskoj goré. lb n ° 3. 302 . Litochromiceskij risunok zaglavnych bukv s Akafista Boziej Materi 1591 goda monastyrja Vato­ peda na Afonskoj goré. lb n ° 5. 303. Sobornaja Cerkovj Vvedenija vo chram Presvjatyja Bogorodicy v monastyré Chilandaré na Afoné. lb n° 7, 1 (S risunkom fasada etoj cerkvi) . 304. Afonskija freski. ( 1 863) n ° 1 1 , 97- 1 02 . 305. IC-XC Vsederiitelj. lkona, privezennaja iz PalestiT!)' sv. Savvoj Serbskim v monastyrj Chilandarj na Afonskoj goré. ( 1 864) , no 1 (Risunok) . 306. Freski Afonskoj gory. l b 8-1 1 (Risunki) . 307. Iz Greteskago Afonskago Evangelija. l b n ° 2 (Risunki) . 308. Ikonopisj v soboré Uspenija Presvjatyja Bogorodicy v Kareé, na Afoné. l b n• 5 , 1 0- 1 1 (Risunki) . 309. Snimki s ikon Afonskoj gory. lb n° 1 0- 1 1 (Risunki) . 3 1 0. Christodorov, D. - Otee Pimen Zografski sofijski zivopisec i svetija. Nova Vel!er, n• 479, 1 9. 1 1 . 1 94 1 . 3 1 1 . Christoff, Paul. - Pantéléimon. Histoire admirable d'un moine bulgare schismatique ( 1 7931868) . Nombreuses illustrations. P 1 9 1 2 , 4°, 1 42 p. 3 1 1a. (Hristov, Pavel) et Ciril, R. - Biser Svete Gore (ResniCa povest) . Kraljestvo Bozije (Ljubljana), 1 0 ( 1 936) et 1 1 ( 1 937) . [Adaptation du livre précédent en petits ar­ ticles, presque dans chaque fascicule] . 3 1 2 . - Por las rutas de Damasco. Panteleimon o el san Vicente Ferrer del Este europeo. Trad. esp. par T. de Castro. Madrid 1 946, 1 2 °, 144 p. 3 1 3. Christoph, G. - Monks of Athos. The Living Age 343 (NY 1 932 ) Dec., 331 -337. 3 1 4. Christov, Ch. - Paisij Chilendarski i bdlgarskoto vazratdane. Studia in honorem ducente­ simorum anniversariorum Historiae Slavenobulgaricae Paisii scribendae (MDCCLXII­ MCMLXI I ) . Istoril!eski Institut BAN. Serdica 1962, p. 33-67.

295. 296. 297. 298.

410

I. DOENS

3 1 5. Chudoüstvennyja rwvosti. S ko1a risovanija (M 1 859) n• 1 , [sur l'exposition de photos d'ico­ nes athonites] . 3 1 6. Chvostova, K. V. - Vzaimootno§enija Chilandarskogo monastyrja i nekotorych ego metochov v XIV v. VV 18 ( 1 96 1 ) 30-53. 3 1 6a. - Nekotorye voprosy feodaljnoj renty po materialam ivirskich praktikov XIV v. Vizantijskie Oèerki Instituta Istorii. Akademija Nauk SSSR ( 1 96 1 ) 2 4 1 -2 78. 3 1 7. Cilev, P. - « Provlaka » v atonskija poluostrové. PSp 68 ( 1 907) 80 1 -802 . 3 1 8. C innov, G.-Po povodu sovremennych sporov ob imeni Botiem. Izd. SA OSA. Od 1 9 1 3, 8 •, 20 p. 3 1 9. Cipariu, Timoteiu. - Muntele Athos §Ï munasteria-le lui. Archivu pentru filologie �i istorie 1 (Blasiu 1 867) 1 70- 1 77, 1 95-200. 320. Cire�eanu, Badea. - Caldloria mea la Sfdntul Munte Athos, tn Pales/ina §Ï Egipt. BOR 30 ( 1 906-7) 799-8 14, 930-945, 1018-1031, 1 1 28- 1 1 4 1 , 1 246- 1 2 59, 1 387- 1 399, 31 ( 1 907-B) 67-7 1 , 198-2 1 2 , 327-339. 32 1 . Cirkovié, S. - Osumnjiéene povelje knjeginje Milice i despota Stefana. I C 6 ( 1 956) 1 32-152. 322 . Ciurea, Al. I . - Momente §i aspecte esenfiale ale influentei Sf Munte asupra vie/ii religioase din Tdrile Romdne. Ort 5 ( 1 953) 2 79-294. 323. Coate, Randoll. - MA, la Sainte Montagne. Avec la collaboration de Simone Jourdan. Photo­ graphies de Démétrius Harissiades et de Socrate Jordanides. Grenoble-P 1 948, 4•, 98 p. dont 64 pl. 324. Cobb, S. - Land debarred to women : monasteries on MA. Harper's Bazar 46 (NY 1 9 1 2 ) March, 1 14- 1 1 5, ill . 324a. Collection des documents diplomatiques et des pièces officielles concernant la question des monastb'es dédiés en Roumanie 1858- 1864, 1864- 1878. 2 vol. CP 1880, 8•, 238 et 1 53 p. 325. Colwell, E. C. - A misdated New Testament manuscript : Athos, Laura B. 27 ( 1 47) . Quan­ tulacumque. Studies presented to K. Lake. Lo 1 937, p. 1 83- 1 88. 325a. Considérations sur la question des monastb'es grecs sis dans les Principautés-Unies. CP 1 863, 8 •, 24 p. 326. Coman, Ioan G. et Câciula, Olimp N. - Sdrbdtorirea mileniului sftntului Munte §i parti­ parea bisericii ortodoxe romtne la festivitd/ile comemorative. BOR B I ( 1 963) 598-649. 3 2 7. Constantinow, N. - Le Panslavisme au MA (traduit du russe). CP 1 873, 8 •, 86 p. •328. é orovié, Vladimir. - Dela starih srpskih pisaca. Knjiga I. Spisi Sv. Save. ZIJKSN, XVI I . Beo-Sr. Karlovci 1 928, 8 •, Lxm-254 p. (Hilandarska povelja : p. 1 -4 ; Karejski Tipik : p. 5- 1 3 ; Hilandarski i Studeniéki Tipik : p. 1 4- 1 50 ; Zivot svetoga Simeona Nemanje : p. 1 5 1 - 1 75 ; Sluiba svetom Simeonu : p. 1 76- 1 86) . Dans le Predgovor, é. signale les éditions antérieures. Cf. n• 1 600 . 329. - Medjusobni odrw§aj biografija Stevana Nemanje. SZ I, 1 936, 1-40. 330. - Darivanje sv. Nikitete Banjanskog Hilandaru. GSND 19 ( 1 938) 53-58 . 33 1 . - Hilandarskz adelfati za Kareju. PKJIF 18 ( 1 938) 334-34 1 . •332 . - Zitije Simeona Nemanje o t Stevana Prvovenéanoga. S Z II, 1 939, 1 -76 ; Proloiko iitije sv. sv. Save. lb 77-87, 2 pl. Cf. n• 1 094 . 333. Cosma, Aurel, Junior. - Republica Muntelui Athos. Biblioteca « Luceafarul », N• 7. Timi�oara 1 935, 8 •, 73 p. 334. Costa-Louillet, G. Da. - La vie de S. Paul de Xéropotamou et le chrysobulle de Romain [er Lécapène. Byz 1 1 ( 1 936) 1 8 1 -2 1 1 . Covel, John. - v. Hasluck, n • 669. - Crell, G. Chr. - v. Luhn, n • 1 00 1 . 335. Craciuna�, arhim. Irineu. - Vizita prea fericitului pdrinte patriarh Iustinian la sftntul Munte cu prilejul aniversdrii mileniului atonit. MMS 39 (1963) 67 1 -680. 335a. Crainic, N. - Romdnia §Ï sfdntul Munte. Gândirea ( 1 940) n• 7, 395-396.

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

41 1

336. 6udotvornaja lverskaja ikona Bogomateri na Afoné i eja éudotvornye spiski v Moskre. M 1903, 1 6 °, 72 p. 337. Curzon, C. N. C., lst marquis. - Monasteries of the Levant revisited. The Living Age 1 92 ( 1 892) 13 febr . , 387-393. *338. Curzon, Robert . - Visits to Monasteries in the Levant. Lo-NY 1 849, 1 2 °, xxxi-449 p., ill. ( Part IV, chap. 22-28, p. 281 -368 : The Monasteries of MA) . Lo 1 85 1•, 1865, 1 88 1 8, 1 897, 1 9 1 6 , 1 955. Cf. n ° 8 7 1 5 et 889. 339. - Besuche in den Kliistern der Levante. Reise durch Aegypten, Paliistina, Albanien und die Halbinsel Athos. Nach der 3. Auflage deutsch von N. N. W. Meissner. Leipzig 1 85 1 , 1 854•, 8 °, x-238 p . , ill. 339a. Cuza- Voda §i calugari. Craiova 1 887, 32 °, 24 p. 340. Czap, Ivan Michaelson. - The monasteries of MA . SVSQ 3 ( 1 955) n°8 3-4, 5 1 -54. 34 1 . - Pires, dynamite and tragedy (MA ) . ROJ 33 (1 959-60) Febr., 5-8, 26, ill . 342 . - Russian Orthodox Monks on MA. Eastern Churches News-Letter n° 2 7 (1962) Oct., 6-9. 343. - The smallest monastery on MA. The Russian American Orthodox Messenger 59 (1 963) 1 25- 127. 344. Czerminski, X. Marcin , T.J. - Na Gorze Athos wsrOd mnisuj republiki. Krak6w 1 908, 8 °, 280 p., ill. 345. Dabiza, knjazj Aleksandr. - Malorossijskaja obitelj na Afoné. Kievskaja Starina 40 (1893) janv., 34-40. 345a. Dahm, Chrysostomus, OSB. - Unbekannte Ikonen vom BA. Westermanns Monatshefte 97 (Braunschweig 1 956) n° 1 1 , 18-23. *346. - Athos, Berg der Verkliirung. Text von P. Chrysostomus Dahm und P. Ludger Bernhard. OUen­ burg 1959, 4°, 228 p. dont 1 60 pl. 347. - Athos, Mountain of Light. Translated from the German by Aileen O'Brien. lb. id. 348. Dain, A. - Les archives de l'Athos. Bulletin de l'A,sociation G. Budé ( 1 938) oct., 48-50 . Damaskin, ierodiakon. - v. Leonid, n°8 974 et 975. 349. Damian, ieromonachul staretul Schitului. - Cestiunea Schitului Romdnesc Chinovial al Sftntului Joan Botezatorul din Sftntul Munte Athos liimurite dupe acte autentice. Buc 1879, 8°, 1 1 9 p. 350. - Acte noui relative la cestiunea schitului Romdnesc Cenovial al Sftntului Joan Botez4torul (Prodromu) din Sftntul Munte Athos. Buc 1 887, 8 °, I l l p. 35 1 . - Regulamentul Chinoviului Romdn « Prodromul » din Sfdntul Munte Athos aranjat de S. Sa Parintele Damian Ieromonahul Superiorul Chinoviului pentru spiritualul progres al Monahilor Cenobiali tn anul 1891. S'a tipi'irit în zilele Pi'irintelui Superior Antipa ieroschimonahul prin sti'iruinta Parintelui Nichita monahul Prodromului. Buc 1 900, 1 6 °, 29 p. 352 . Danii!ié, Djuro. - Tri srpske hrisovulje : a) kralja Stefana ; b) carja Lazara Hilandaru 1380 ; v) Grgura Vukoviéa, brata mu Djurdja i Lazara i matere Mare Hilandaru. GDSS 1 1 (1859) 1 30- 143. 353. - Zivot svetoga Save, napisao Domentijan. Na svijet izdalo « Dru§tvo srpske slovesnosti» trudom Dj. Daniéiéa. Biograd 1 860, 8 °, vn-2 1 9 p. Novakovié 2260. •354. - Zivot svetoga Simeuna i svetoga Save, napisao Domentijan. Na svijet izdao Dj. D. Belgrad 1865, 8 °, XIX-345 p. Novakovié 2 746. 355. - Zivoti kraljeva i arhiepiskopa srpskih, napisao arhiepiskop Danilo i drugi. Na svijet izdao Dj.D. Zagreb 1866, 8 °, xv-386 p. Novakovié 2874. Cf. n ° 1093. 356. Darrouzès, P. J., AA. - Les observances monastiques de Dionysiou au XVI• siècle. EEB:E 26 ( 1 956) 334-339.

412

1. DOENS

Le manuscrit Athon. Dionysiou 87. RÉB 15 ( 1 957) 1 69- 1 7 1 . Deux sigillia du patriarche Antoine pour le prote de l'A thos en 1391 e t 1392. 'E).). 1 6 (1 958/9) 1 37- 1 48. *359. - Liste des prôtes de l'Athos. MMA 1 , 1 963, 407-447. 360. Das Kloster St. Panteleimon auf dem BA . Allgemeine Zeitung, Beilage (München 1874) s. 4474. 36 1 . Daubler, Theodor. - Der Heilige BA . Eine Symphonie. Leipzig 1923, 8 •, 56 p. 362 . Daubray, J. - Les onomatolâtres. ÉO 1 6 ( 1 9 1 3) 455-456. 363. Davydov, Vladimir Petrovi � . - Putel!)lja zapiski vedennyja vo vremja prebyvanija na loni­ ceskich ostrovach, v Grecii, Maloj Azii i Turcii v 1835 godu. Castj I l . SP 1840, 8•, p. 1 36228 : Afonskaja Gora [depuis 1 856 l'A. s'appelle Orlov-Davydov] . * 364. Dawkins, R. M. - The Monks of Athos. Illustrated. Lo 1 936, 8•, 408 p. 365. - The Catalan Company in the Tradition of MA . Homenatge a A. Rubi6 i Lluch. Miscellânia d'estudis literaris, histories i lingüistics, 1. Barcelona 1936, p. 2672 70. 366. Dawkins, R. W. - The arrangement of wall-paintings in the monastery churches of MA. Byzantina Metabyzantina 1 (NY 1 946) 93- 1 05. 367. - Notes on life in the monasteries of MA. HTR 46 ( 1 953) 2 1 7-233. 368. Décarreaux, Jean. - La vie de l'esprit au MA. Études 281 ( 1 954) 1 93-205. 369. - Une république de moines. Bibliothèque Ecclesia 22. P 1956, 1 2 •, 1 57 p., ill. 370. - Bei den Mônchen vom BA. Zur Jahrlausendfeier 963- 1963. Stimmen der Zeit, 1 72 . Bd., 88. J. ( 1 962/3) 8. H., 104- 1 16. 370a. - Chez les moines du MA. RDM ( 1 5.5. 1963) n • 10, 260-2 73. Cf. n° 2 1 4. 37 1 . - Le MA a mille ans. Ecclesia lectures chrétiennes n ° 1 72 ( 1963) juillet, 55-62 . 372 . - Du monachisme primitif au monachisme athonite. MMA 1, 1963, 1 9-57. Cf. n° 2 14a. 373. - Mille ans de vie monastique au MA. Études 3 1 8 ( 1 963) 1 1 9- 1 32 . 374. Décret des Supérieurs et Primats de la Sainte Assemblée extraordinaire e t des représentants des vingt Saints Couvents à la Sainte Communauté du Saint MA fait dans l'église historique du « Pro­ tatou » à Caryès le 3 Octobre 1913 pour être présenté à Sa Majesté le Glorieux Roi des Hellènes Constantin lB. Des copies en seront envoyées à S.S. le Patriarche Oecuménique Monsieur Ger­ manos, aux Augustes Gouvernements des É tats Orthodoxes et à L. Excellences le Président et les Ambassadeurs membres de la Conférence. Salonique 1 9 1 3, 4 •, 6 p.= ÉO 1 7 ( 1 914) 1 73- 1 76. Cf. Pljqnapa, n•• 765 et 726. 375. Deffner, Mich. - Zwei kaiserliche Goldbullen. Archiv für mittel- und neugriechische Phi­ logie 1 ( 1 880) 1 53- 1 66. Deindl, A. - v. Diilger, n • 458. 376. Dejanija sove§canija glav i predstavitelej avtokefaljnych pravoslavnych cerkvej v svjazi s prazdno­ vaniem 500letija avtokefalii Russkoj pravoslavnoj cerkvi 8- 18 ijulja 1948 goda. 2 vol. M 1 949, 8 •, 447 et 463 p. Cf. n° 8. 377. Delatte, L. - Note sur les manuscrits astrologiques du MA. Ilayxde:n:eta. Mélanges Henri Grégoire. T. 3, Bruxelles 1 953, 107- 1 1 2 . 378. Denasij, russkij Svjatogorec (inok Panteleimonovskij ) . - Borjba z a svjatoe pravoslavie. T. à p. de : Minskija Eparchialjnyja Vèdomosti ( 1 907) . Minsk 1 907, 8 •, 63 p. Borjba inokov gory Afonskoj za svjatoe pravoslavie protiv rimsko-katolikov. T. à p. de : 379. Cholmskaja Cerkovnaja �iznj ( 1 908) . Cholm 1 908, 8•, 40 p. 380. - Esce o knige « Na gorach Kavkaza ». Pisjmo k Redakciju « Russkago Inoka ». R I ( 1 9 1 2 ) n • 1 5, 60-63. Cf. n • 709. 38 1 . - Skazanie o Svjatoj Afonskoj cudotvornoj ikoné Presvjatyja Bogorodicy imenuemyja « Akafist-

357. 358. -

413

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

382 .

383. 384.

385. 386. 387. 388. 389.

nyja-Predvozvestiteljnicy ». Pe�atnja Suprasljskago Blagove��nskago Monastyrja 1 9 1 2 , 8 •, 2 4 p . - Afonskaja ikona presvjatyja Bogorodicy Akafistnaja-Predvozvéstiteljnica iii Borjba Afoncev za sv. Pravoslavie Vostoenoj Cerkvi i stradanija ich za nesoglasie na uniju s Rimom i podcinenie pape. S amordino 1 9 1 3, 8 •, 24 p. - Obra§cenie i prisoedinenie na Afoné avstrijskago galiCanina uniata v Pravoslavie i o gonenijach, na Pravoslavie v Galicii iii Cervonnoj Rusi. lb 1 9 1 3, 8 •, 12 p. - Povestj ob obraUenii i prisoedinenii na Afoné Ugrorussa uniata v Pravoslavie i o russkich, o pravoslavii i ob unii v pri-karpatskoj pod'jaremnoj Rusi preZde i teperj. [Il s'agit d'Alek­ sandr Kabaljuk reçu dans l' Église orthodoxe au Rossikon le 8.7. 1 908, devenu en­ suite l'ieromonach Aleksij] . lb 1 9 1 3, 8 •, 90 p. Denisova, N. A. - Ajon. Sovetskaja Istori�eskaja Enciklopedija 1 (M 1 96 1 ) 967-968, [suivi de] : M. Ja. Sjuzjumov, Afonskie akty (col. 968) et V. N. Bagrov, Afonskoe sraienie 1807, 1 7. VI (col. 968-969) . Der Berg Athos, ein russisches Gibraltar. Die Wartburg ( 1 9 1 7) 85. Deroko, Aleksandar - Deux genres d'architecture dans un monastère. L'église et /es édifices en­ vironnants. RÉB 19 ( 1 96 1 ) 382-389, 8 fig. Destunis, G. - 0 kataloge Greceskich Afonskich rukopisej, sostavlennych /etom 1880 goda. Iz­ vlecenie iz otee/a greceskago ueenago Lambra o komandirovké ego na Afoné .ZMNP, �astj 2 1 3 ( 1 88 1 ) fevr., 1 59- 1 7 1 . Cf. n " 447. Devos, Paul. - La version slave de la vie de S. Romy/os. Byz 3 1 ( 1 96 1 ) 149- 1 87. Didon, Fr. H., OP. - La dix-neuvième caravane des dominicains d'Arcueil. [Titre intérieur : Constantinople, le MA, la Grèce, 1894] . P 1 895, 8 •, vm-298 p. (chap. IV : Le MA, p. 1 07- 1 25). Didron, M. (Adolphe-Napoléon) . - Manuel d'iconographie chrétienne grecque et latine, avec une introduction et des notes traduit du manuscrit byzantin Le Guide de la Peinture par le Dr. Paul Durand. P 1845 et NY 1 963, 8•, XLVm-483 p. - et Stokes W. - Christian Iconography, t. II. Lo 1 886, p. 265-399 (English translation with notes abridged, du précédent) . Didron, ainé. - Le MA. Annales archéologiques 4 (1 846) 69-86, 1 33- 1 47, 223-237 ; 5 ( 1 846) 1 48- 1 65 ; 7 (1847) 4 1 -48 : Le MA et le Phalanstère ; 18 (1 858) 72-80, 1 09- 1 24, 1 97-205 ; 20 (1 860) 275-283 ; 2 1 ( 1 86 1 ) 27-38, 80-93, 126- 1 36 : Le couvent de Sainte­ Laure au MA ; 1 73- 183 : Expédition archéologique au MA ; 23 (1 863) 249-263 ; 24 ( 1 864) 1 77- 1 90 : Saint Grégoire. Die Hoche Stein-Klippen und Geb ürge Cyaneae Olympus und Athos. Von welchem zu sehen seyn : Die Grosse Welt Augspurg 1 689, 4 •, 72 p., 34 pl. (sur le MA : p. 62] . Die Kloster auf dem BA. Das Ausland 58 (Stuttgart 1 885) 1 84- 1 88, 2 1 1 -2 1 4, 228-232. Diehl, Charles. - La Grèce, le MA, Constantinople. Notes et souvenirs de la croisière de • L'Oré­ noque ». Nancy 1 898, 8 •, VI- 1 2 1 p. [sur le MA : p. 60-74] . - En Méditerranée. Promenades d'histoire et d'art. P 1 90 1 , 19093, 1 2 •, n-286 p. (chap. VI, p. 1 78-204 : La Sainte Montagne de l'Athos). Diez, Heinrich A. - Changes on MA. The New York Herald 24.8. 1 930. Diller, A. - The Vatopedi manuscript of Ptolemy and Strabo. American Journal of Philology 58 (1937) 1 74- 185. Dimitrije, episkop. - Tipik Hilandarski. Spomenik 3 1 , d.r. 29 ( 1 898) 37-69. Cf. le même tipik édité en transcription : Vesnik srpske crkve 2 ( 1 89 1 ) 535-540, 702-708 ; 3 ( 1 892) 2 79-283. N. Mila§, Pravoslavno kaludjerslvo, Mostar 1 902, p. 45-78. Cf. n° 756. - Ikona Jovana Mateja Basarabe. lb 33, d.r. 30 (1 898) 1 -6. •

390. 39 1 .

*392 .

•••

393. 394.

395.

.•.

396. 397. 398. 399. 400. *40 1 .

402 .

414 403. -

I. DOENS Svitak na pergamentu iz XIV veka. lb 7- 1 1 .

404 . Dimitrijevié, Dimitri. - L'importance du monachisme serbe e t ses origines au monastère atho­

nite de Chilandar. MMA 1, 1 963, 265-2 77. 0 mona§tvu Svetog Save. Bo 7 (22 ) ( 1 963) 1 7-25. 406. Dimitrijevié, prota Stevan M. - Dokumenti koj se tiéu odnosa izmedju srpske crkve i Rusije u XVI veku. Ispisi iz « Greéeskich statejnich spiskach » glavnog Arhiva Ministerstva Inostranih Dela u Moskvi. Spomenik 39, d.r. 35 (Beo 1 903) 1 6-42 . •407. - Gralija za srpsku istoriju iz ruskih arhiva i biblioteka. lb 53, d.r. 45 (Sarajevo 1 922) 4•, xvm-329 p. *408. - Dokumenti Hilendarske Arhive do XVIII veka. lb 55, d.r. 47 (Beo 1 922) 20-3 1 . 409. Dinié, Mihail. - Domentijan i Teodosije. PKJIF 25 ( 1 959) 5- 1 2 . 4 1 0. Dionisij, archim. - Blagoslovenie svjatoj gory Afonskoj pravoslavnym christianam Privislinskago kraja. lzd. Cholmskago Sv. Bogorodi�kago Bratstva. Ottisk iz Cholmskago Narod­ nago Kalendarja na 1 906 god. Cholm 1 906, 8 •, 4 p. 41 1 . Dionisio, ieromonaco di Fuma Agrafa. Theophilus Presbiter. La schedula diuersarum ar­ tium. - Il libro dei pittori del Monte A thos. Trad. di Angelo Lipinsky. Arte Christiana 3 1 (Milano 1 943) 15-16, 2 7-28, 44-47, 76, 9 1 -93, 1 05-1 07, 1 23- 1 2 7, 1 43- 1 45 ; 3 2 (1 946) 1 5- 1 6. 4 1 2 . Dionysios vom BA. - Malerbuch des Malermiinches Dionysios vom BA. Von Mitgliedern der orthodoxen Priesterkongregation vom Hl. Demetrios von Thessalonike nach der deutschen Übersetzung von Godehard Schafer (Trier 1 855) neu herausgegeben vom Slavischen Institut, München, unter Mithilfe von Elisabeth Trenkle. Mün­ chen 1 960, 8 •, 2 1 1 p. Cf. n • 1 498. 4 1 3. Dirks, Ildephonse, OSB. - Le MA. Revue de l'Europe orientale (Bx 1 936) avril, 82-87. 4 1 4. Djordjié, P. - Prilozi prouéauanju jezika u spisima sv. Save. Bo 10 ( 1 935) 188- 1 99. 415. - Pomeni sv. Save u na§im starim spomenicima. SZ II, 1 939, 1 9 1 -254. 416. (Djorovié, proigumen Mojsej ) . - 0 hilandarskom metohu u Ni§u. Glasnik 39 ( 1 958) 109- 1 1 0 4 1 7. Djukov, protoierej Grigorij. - Zamétki i uospominanija poklonnika svjatym méstam na Afoné i v Palestiné v 1869 godu. Charjkov 1 872, 8 •, 2 1 1 p. [sur le MA : p. 24-75] ; 1 882', 8 •, 243 p. 4 1 8. - 0 zizni i poduigach svjato-afonskich starcev. « Razskazy » v miré Petra Vafenka, v mona§estvé schim. Panteleimona v 1879 godu. Kiev 1 883, 8 •, 28 p. 4 1 9. Djurié, Voja J. - (Hilandar) Spomenici. Enciklopedija Jugoslavije 4 (Zagreb 1 960) 2-3. 420. - Ueber den « Gin » von Chilandar. BZ 53 ( 1 960) 333-35 1 . 42 1 . - Freske crkvice Su.Besrebenika despota Jovana Uglje§e u Vatopedu i njihov znaéaj za ispitivanje solunskog porekla resavskog zivopisa. ZRVI 7 ( 1 96 1 ) 1 25- 1 38. 422 . - Les fresques médiévales dans les églises serbes du MA . XI I • Congrès international des Études byzantines, Ochride 1 96 1 . Résumés . . . p. 30. 422a. - Fresques médiévales à Chilandar. Contribution au catalogue des fresques du MA. Actes du XII • Congrès intern. d' Études byzantines. III, Beo 1 964, 59-98, 60 fig. 423. Dm ... , VI. - Skazanie ob luerskoj éudotvornoj ikoné Boziej Materi, éto na Afoné. So .. . o Vl. . .om Dm .. .ym. SP 1 857, 8 •, 28 p. 424. Dmitriev-Petkovi�, Konstantin P. - Obzor Afonskich drevnostej. Prilozenie k Vlmu tomu Zapisok Imp. Akademii Nauk. N • 4. SP 1 865, 8 •, 69 p. Cf. Bogdan, n • 1 7 1 . 425. Dmitrievskij, Aleksèj A. - O b istorii svjatogorskago ustaua. RSP ( 1 887) . 426. - Biblioteki rukopisej na Sinaé i Afoné pod perom professorov-paleografov V. Gardthausena i S. Lambrosa. TKDA ( 1 889) Ill, 4 10-439. 427. Pute§estvie po Vostoku i ego nauénye rezultaty. Otéet o zagraniénoj komandirovké v 1887-88 405. -

-

-

BIBliOGRAPHIE DE L'A THOS, II .

415

godu s prilofenijami. TKDA ( 1 889) II, 1 03- 1 34, 247-284, 422-444 ; III, 333-357, 523-544. T. à p. : Kiev 1 890, 8 •, 1 93-IV p. [p. 1 1 9- 1 70 : Biblioteki rukopisej, comme Prilo!enie I] . 427a. - Poiar v Simono-Petrskom monastyre na svjatoj Afonskoj gore. PrCVed ( 1 89 1 ) II, n• 30, 1 020- 1 023. 427b.- Sovremennoe bogosluzenie na pravoslavnom Vostoke. Istoriko-archeologiéeskoe izslédovanie. Castj I, vyp. 1. Kiev 1 89 1 , 8 •, 1 53 p. 428. - Ioanno-Bogoslovskij monastyrj na ostrovu Patmose po sravneniju s svjatogorskimi monasry­ rjami idioritmami. TKDA ( 1 892) I I I , 326-492 . •429. - Russkie na Afone. Oéerk fizni i déjateljnosti igumena russkago Panteleimonovskago monastyrja svja§éenno-archimandrita Makarija (Su!kina) . Strannik ( 1 892) I, 291 -299, 508-53 1 , 680701 ; Il, 82- 1 06, 266-296, 48 1 -502 ; III, 75-96, 295-3 1 6, 506-5 1 8 ; ( 1 893) 1, 4 1 8-443 ; II, 64-94 ; ( 1 894) II, 298-323, 50 1 -520 ; III, 93- 1 20, 304-320, 490-508 ; ( 1 895) I, 1 1 21 2 3, 342-355. T. à p. : SP 1 895, 8 •, 422-xv p., 2 pl. [Prilozenie II, p. 409-422 : Ziznj o. Ieronima, duchovnika russkago Pantelejmonovskago monasryrja, im samim razskazannaja] . •430. - Opisanie liturgiéeskich rukopisej, chranja§l:ichsja v bibliotekach pravoslavnago Vostoka. Tom I. Tvm"ci. Castj pervaja. Pamjatniki patriar§ich ustavov i ktitorskie monasryrskie Tipiko'f!Y. Kiev 1 895, 8 •, CXLVU-9 12-xxv p. [p. 238-256 : 'H 6taTv:nwatç TOV oa lov "al p,a"aelov :na -reo ç fJp,wv 'AOavaalov (-rov èv •tf> �AOcp) (po rukopisi XVI v. biblioteki Iverskago afonskago monasryrja N• 754 (228)] . - Tom II. EvxoÂoywv. Kiev 1 90 1 , 8•, xn- 1 058-xxvn-32 p. - Tom III (pervaja polovina) . Tvm"ci. Castj II. Petrograd 1 9 1 7, 8 •, vm-768xv p. [Otdèl vtoroj. Tipikony svjatogorskie afonskie : p. 508-756] . 43 1 . - Drevnej§ij Chilandarskij Sinaksar po ustavu Ierusalimskomu (Otvét Akad. V. I. Jagiéu) . TKDA ( 1 905) II, 473-493. •432 . - Russkie afonskie monachi-kelliory i ich prositeljT!)Ija o milosryni pisjma, razsylaemyja po Ros­ sii. Rééj proiznesennaja pri otkrytii ctenij v Kievskom religiozno-prosvétiteljnom OMéest.vé, 9 oktjabrja 1905 goda. TKDA ( 1 906) III, 67- 1 07, 298-360. T. à p. : Kiev 1 906, 8 •, 103 p. 433. - Russkie kelliory na Afone. SIPPO 1 8 ( 1 907) 7 1 -99, 232-248. 434. - Freski Georgievskago paraklisa 1 423 g. v Svjato-Pavlovskom monasryré na Afone i ich znaéenie v istorii afono-vizantijskoj i russkoj ikonopisi. Referai l:itanT!)Ij na poslédnem zasédanii oblast­ nago Vladimirskago archeologiéeskago s'ezda v 1906 g. SIPPO 19 ( 1 908) 563-583. T. à p. : SP 1 908, 8 •, 2 1 p. 435. - Graf N. P. Ignatiev, kak cerkovno-politiéeskij dejatelj na pravoslavnom Vostoké (Po neizdannym pisjmam ego k nal:aljniku Russkoj Duchovnoj Missii v lerusalimé o. archimandritu Antoninu Kapustinu) . SIPPO 20 ( 1 909) 84- 1 0 1 , 378-398, 522-563 [sur ses rapports avec le MA : 378-380] . T. à p. : SP 1 909, 8 •, 79 p. 436. - Sluiba v éestj Vizantijskago imperatora Nikifora Foki. Serta Borysthenica. Sbornik v l!estj I. A. Kulakovskago. Kiev 1 9 1 1 , p. 96- 1 10. •437. - Russkij samorodok na Sv. Afonskoj goré. Nezabvennoj pamjati schimonacha Matfeja, biblio tekarja Russkago Panteleimonovskago monasryrja. SIPPO 23 ( 1 9 1 2 ) 1 2 2 - 1 4 1 . T. à p. : SP 1 9 1 2 , 8 •, 20 p. (t 4.9. 19 1 1 ) . 438. - Prazdnik sv. velikomuéenika i célitelja Panteleimona v russkom monastyre ego imeni na sv. Afonskoj gore. SIPPO 23 ( 1 9 1 2 ) 433-465. T. à p. : SP 1 9 1 3, 1 2 •, 44 p. 439. - Ajon i ego novoe politiéeskoe i metdunarodnoe polounie. SIPPO 24 ( 1 9 1 3 ) 225-250. T. à p. : SP 1 9 1 3, 8 •, 24 p. ; S1avjanskija lzvèstija ( 1 9 1 3) 1 49- 1 52, 1 66- 1 68, 1 85- 1 9 1 . 440. - CerkovT!)Ija torustva v dni velikich prazdnikov na Pravoslavnom Vostoké. S russkimi palomni­ kami na Svjatoj Zemll i na Afonskoj gore. Castj I I . Ocerki, zamétki, nabljudenija i vpdat-

416

/. DOENS

Mnija s 44 risunkami i planami. Izd. Rossijskago Palestinskago OM�estva. Petrogra­ s.d., 8 •, 1 92 p. [chap. IV, p. 84- 123 : Prazdnik . . . n• 438] . 44 1 . Dneprov, R. - Z rebij Judy. Z MP ( 1 953) n• 5, 55-6 1 . 442 . Dobroe Slovo so svjatoj Gory Afonskoj k pravoslavrrym sooteéestvennikam v Rossii (Po povodu so­ vremennago peéaljnago sostojanija Cerkvi i Oteéestva) . Blagoslovenie Sv. Afonskoj Gory. Od 1 9 1 2 , 8 •, 16 p. 443. Docan, Nicolae - Studii privitoare la numismatica Terii-Romdne§ti. 1 . Bibliografie §Ï docu­ mente. AAR MSI 32 ( 1 909/ 1 0) 459-567. 444. Documente foarte importante pentru istoria bisericei §i na/iunei romdne. Ia�i 1 866, 8•, 26 p. 444a. Documente privind istoria Romtniei. Academia Republicii Populare Romîniei, 8• ; redactor responsabil Mihail Roller, comitetul de redactie : Ion Iona�cu, L. Liiziirescu-Ionescu, Barbu Cîmpina, Eugen Stiinescu �i D. Prodan. lntroducere, 2 vol . 1956, 670 et 638 p . - A. Moldova, Veacul XIV-XV (1 384- 1 475), 1 954, Lxx-53 1 p. - Vea-:ul XV ( 1 476- 1500, xLvm-345 p . - Veacul XVI, vol . 1-IV : (1501-1550), 1 953, LXXVII-697 p. ; (1551-1570), 195 1 , XLVI-335 p. ; (15711590), 195 1 , xcm-662 p. ; (1591-1600), 1 952, Lxvn-472 p. - Veacul XVII, vol. 1-V : (1601-1605), 1 952, LXVIII-456 p. ; (1606-1610) , 1953, XC-550 p. ; ( 1611-1615) , 1 954, LVII-363 p. ; (1616-1620), 1 956, XCII-6 1 2 p. ; (1621-1625), 1957, LXXII-472 p. B. Tara Romtneascd. Veacul XIII, XIV §Î XV (1247-1500), 1953, XLix-432 p. Veacul XVI, vol. l-VI : (1501-1525) , 1 95 1 , xLm-326 p. ; (1526-1550), 195 1 , Lxxxn533 p. ; (1551-1570), 1952, LXXXV-550 p. ; (1571-1580), 1952, LXXXVIII-640 p. ; (1591-1600) , 1953, LXXIx-566 p. - Veacul XVJ/, vol. 1-IV : (1601-1610) , 195 1 , xc796 p. ; (1611-1615) , 195 1 , LXIX-6 1 2 p. ; (1616-1620), 195 1 , CI-790 p. ; (1621-1626) , 1 954, LXXVII-797 p. B. Tara Romtneascd. lndicele numelor de locuri : Veacurile X/1/-XVI, întocmit de : Ion Donat (responsabil) , S. Caraca�, Gh. Cioran, N. Ghinea, M. Kande1, Gr. Po­ pescu �i Th. Riidulescu, 1956, vm- 1 66 p. - Veacul XVII (1601-1625), întocmit de : Ion Donat (responsabil), S. Caraca�, N. Ghinea �i M. Kandel, 1960, 142 p. Cf. Athos . 444b. Documents concernant la convention de 150. 000.000 conclue le 19 mars 1865 entre le gouverne­ ment du Prince Couza et la Société générale de l'empire ottoman. CP 1 866, 8•, 4-xvn-43 p. *445 Do1ger, Franz. - Regesten der Kaiserurkunden des ostriimischen Reiches von 565- 1 453. (Cor­ pus der griechischen Urkunden des Mittelalters und der neueren Zeit, herausg. von der Akademien der Wissenschaften in München und Wien. Reihe A. : Reges­ ten) . 5 Hefte : 565- 1 025, 1 025-1204, 1204-1282, 1282- 1341, 1341- 1453. München et Berlin 1 924, 1 925, 1 932, 1 960, 1965, 4•, XXIX- 1 05, XXI- 1 08, XIX-77, XXX- 165, xxxn- 1 38 p. 446. Der Kodikellos des Christodulos in Palermo. Ein bisher unbekannter Typus der byzantinischen Kaiserurkunde. Archiv für Urkundenforschung l l ( 1 929) l -65 et ByDi 1 -74. Cf. n • 92 1 . *447. Facsimiles byzantinischer Kaiserurkunden. 6 7 Abbildungen auf 25 Lichtdrucktafeln. Aus dem Lichtbilderarchiv der BAW . München 1 93 1 , ! •, VI p., 68 col., 25 pl. 448. Auf dem BA. Die Propyliien 29 (München 1 932) 202 . Cf. BZ 34 ( 1 934) 255. 449. - Epikritisches zu den Facsimiles byzantinischer Kaiserurkunden, mit Bemerkungen zur byzan­ tinischen Despotenurkunde. Archiv für Urkundenforschung 13 ( 1 933) 45-68 et ByDi 75- 1 0 1 , Tale! VIII-Xl. 450. - Die Mühle von Chantax. Untersuchung über vier unechte Kaiserurkunden. Elç p,v�p,rJV �nv­ eldwvoç Aap,neov. Athènes 1 935, 1 3-28 et ByDi 1 89-203, Tale! XXI-XXI II. 45 1 . - Zu den Urkunden des A thosklosters /beron. 'EÂÂrJVt'Xà 9 ( 1 936) 207-2 1 9 et ByDi 1 761 88, Tafel XVIII-XX. -

-

-

41 7

BIBUOGRAPHIE DE L'A THOS, II

Die Archive, Bibliotheken und Kurtstschiitze des Athos. BZ 36 (1 936) 2 78-2 79. Zur Textgestaltung der Lavra-Urkunden und zu ihrer geschichtlichen Auswertung. BZ 39 (1 939) 23-66. 454. - Chronologisches und diplomatisches zu den Urkunden des Athosklosters Vatopedi. lb 32 1 -340, 2 pl. 455. - Die Echtheit des « Tragos ». BZ 41 ( 1 94 1 ) 340-350 et ByDi 2 1 5-224. 456. - Deutscher Gelehrtenbesuch im bulgarischen Athoskloster Zographu im Kriegsjahr J94J. Bul­ garia. Jahrbuch, der Deutsch-Bulgarische Gesellschaft 1 942, Berlin, 392-394. 45 7. - Deutsche Forschungen auf dem Athos im Kriegsjahr J 94 1 . Europaischer Wissensch. Dienst ( 1 942) n• 1 6, 1 1- 1 2 . *458. - Miinchsland Athos. Mit Beitriigen von F. Dolger, E . Weigand und A . Deindl, herausgegeben von F. Dolger. München 1943, 4•, 303 p., 1 83 ill., 1 carte. •459. - Aus den Schatzkammem des Heiligen Berges. 1 1 5 Urkunden und 50 Urkundensiegel aus JO Jahrhunderten. I. Textband. I I . Tafelband. München 1 948, 4•, 363 p. (1) et 1 28 pl. (II). 460. - Der BA. Universitas 3 (Stuttgart 1 948) 1025- 1 032 . Fallrnerayer, J. Ph., Hagion Oros Wien 1 949, 46 1 . - Die tausendjiihrige Monchsrepublik Nachwort : p. 1 2 7- 1 63. Cf. n• 53 1 . •462. - Sechs byzantinische Praktika des 1 4 . Jahrhunderts jür das Athoskloster /beron. Mit diplo­ matischen, sprachlichen, verwaltungs- und sozialgeschichtlichen Bemerkungen. Abhandlungen der BAW. Philos.-hist. K.lasse, N.F. 28. München 1 949, 4•, 1 2 7 p. 463. - Bulletin diplomatique. RÉB 7 (1 949) 69-90. 464. - Der Heilige Berg und seine Bücherschiitze. Bibliotheksproblerne der Gegenwart. Nach­ richten für wissenschafùiche Bibliotheken. Beiheft 1 . Frankfurt a.M. 1 95 1 , 1 - 1 5 et IIa.eaa:noea 391-409. 465. - Urkundenfiilscher in Byzanz. Festschrift E. E. Stengel, München-Kôln 1 952, 3-20 et ByDi 384-402. 466. - Ein Fall slavischer Einsiedlung im Hinterland von Thessalonike im JO. Jahrhundert. SBAW PhK 1 952 , Heft 1 . München 1 952, 8•, 28 p. 467. - Ein byzantinisches Staatsdokument in der Unioersitiitsbibliothek Basel : ein Fragment des Tomos des Jahres J35J. HJ 72 ( 1 953) 205-22 1 et ByDi 245-26 1 . 468. - Archivarbeit auf dem Athos. Uber Arbeitsbedingungen für die Herausgabe byzantinischer Kaiserurkunden. Archivalische Zeitschrift 50/5 1 (1955) 281-295. •469. - Byzantinische Diplomatik. 20 Aufsiitze zum Urkundenwesen der Byzantiner. Ettal 1956, 8 •, XVI-41 9 p., 27 pl. ByDi, 470. - Finanzgeschichtliches aus der byzantinischen IVJiserkanzki des 11. Jahrhunderts. Zum Tetarteron. SBAW PhK. 1 956, Heft 1, 8•, 33 p., 1 pl . et Ila.eaa:noea 326-349. 47 1 . - Neues vom BA. Silloge Bizantina in onore di Silvio Giuseppe Mercati. SBN 9 ( 1 957) 80-88, 2 fig. et Ila.eaa:noea 430-438. 472. - Der Heilige BA ais « Arche der griechischen Kultur ». Atlantis (Lander, Volker, Reisen) 32 (Zürich 1 960) 167-1 76. •473. - IIa.eaanoed.. 30 Atifsiitze zur Geschichte, Kultur und Sprache des byzantinischen &iches. Ettal 1 96 1 , 8•, xx-447 p. 474. - Kaiser und Mlinch auf dem Athos. MMA I, 1 963, 145- 148. 475. Doens, Irénée, OSB. - Monastères orthodoxes en Grèce. I . Le MA. Irénikon 34 ( 1 96 1 ) 346-3 7 1 . 476. - La célébration du Millénaire de l'Athos sur la Sainte Montagne. lb 3 6 ( 1 963) 390-402. 476a. Die Tausendjahrfeier des Heiligen BA. Istanbul, Saloniki, Athen, BA, Venedig. Mlirz­ September J963. Osterreichische Osthefte 5 ( 1 963) 5 1 1 -5 1 8. 452 . *453. -

=

=

-

•••

I. DOENS

418

476b. (-) . Manoscritti ed edizioni veneziane di opere liturgiche e ascetiche greche e slave espost i in occasione del Convegno di studi « Millenario del Monte Athos » presso la Fondazione Giorgio Cini, Isola di San Giorgio Maggiore. Venezia 1 963, 8 •, 30 p., 16 pl. 477. Dolobko, M. - La langue des feuülets du Zograph. Revue des Études Slaves 6 ( 1 926) 24-38. 478. Dolot, général G. - Six jours au MA. Conférence faite à l'Institut de Carthage. Tunis 1 9 1 5, 8 •, 1 5 p. 479. Dowell, Graham. - The Holy Mountain. The Christian East, N.S. 1 ( 1 950/5 1 ) 2 1 7-222. 480. Driiseke, Johannes. - Vom Dionysioskloster auf dem A thos. BZ 2 ( 1 893) 79-95. Cf. ib. 440 U· Müller) et 609-6 1 6 (Spyr. Lambros) . 48 1 . Draghiceanu, Virgil. - Icoana lui Vladislav vodti din Muntele A thos aflatd la Lavra. BCMI 19 ( 1 926) 123. 48 la. Draguet, R. - Un paralipomenon pach817iien inconnu dans le Karakallou 251. Mélanges E. Tisserant, II. Studi e Tt:Sti 232 ( 1 964) 55-6 1 . 482 . (Dra§kovié, Cedomir S.). - Znafaj Svete Core za pravoslavlje. Bo 2 ( 1 958) 1-2. 483. Duchesne, abbé et Bayet, Charles. - Mémoire sur une mission au MA, .uivi d'un mémoire sur un ambon conservé à Salonique. La représentation des mages en Orient et en Occident durant les premiers siècles par M. Bayet. BÉFAR. P 1 876, 8 •, 334 p. = Archives des missions scientifiques et littéraires, 3 • s., t. 3, P 1 876, 201-528. 484. Dui!ié, arhim. Niéifor. - Starine Hilandarske. GSUD 56 ( 1 884), vn- l l 6 p. [contient p. 63-77 : Z ivotopis starca Isaije, koji je zivio u XIV vijeku] . 485. Monografija Hilandara. Knj itevni radovi 4 (Biograd 1895) 1 - 1 48, 1 6 •. 486. Dühmig, K. - Der BA. Das Ausland 56 ( 1 883) 505-000 ; 58 ( 1 885) 1 84- 1 88, 2 l l ss., 228 ss. et Jahresbericht der Geographischen Gesellschaft München für 1 890/ 1 , 4 ( 1 89 1 ) 75- 1 03. 487. Duji!ev, Ivan. - Prinosi ktim istorija na Ivan Asenja II. SpBAN kn. 66, Klon istoriko­ filologii!en 32 (1943) 147-1 79. 488 . Gentry vizantijsko-slavjanskogo ob§tenija i sotrudniùstva. Akademija Nauk SSSR. Trudy otdela drevne-russkoj literatury 1 9 ( 1 963) 1 07-1 29. 489. Le MA et les Slaves au moyen 4ge. MMA II, 1 964, 1 2 1 - 1 44 . 490. Dumont, Pierre, OSB. - L higoumène dans l a Règle de saint Athanase l'Athonite. MMA 1 , 1 963, 1 2 1 - 1 34. 491 . Durand, Julien et Didron. - Expédition scientifique de M. de Sivastianoff au MA . Annales archéologiques 2 1 ( 1 86 1 ) 1 73- 1 83, 1 pl. 492. Durnovo, Nikolaj N. - Le monastère grec de 2• classe de Saint- Nicolas à Moscou dépendant du monastère stavropégiaque, patriarcal et impérial de la Portaltissa d'Iviron [en russe] . M 1 900, 8 •, 25 p. (Izd. archimandrita Gavriila) . 493. - Le différend entre Grecs et Géorgiens a u sujet du monastère d'Iviron (Portaltissa) à l'Athos [en russe] . SPVed 1 1 .6. 1 9 1 1 . 494. !Wsskie socialisty na Afoni. l b 1 9 1 3, n • 68. 495. - Grusinskaja petatj ob Afonsko-Iverskom monastyré. PVed 1 9 1 7, n • 249. 496. Du§epoleznyj Sobesédnik. Izd. ARPM (depuis 1 888- 1 9 1 4 ?) avait 12 fascicules par an ; fut précédé par les 497. Du§epoleznyja Razmy§lenija. Izd. ARPM, B volumes : 1878/9 (M 1 892•), 1880/ 1 (M 18961), 1882 (M 1 8891), 1 883 (M 1 893•), 1 884, 1 885, 1 886 et 1 887. L'édition fut inaugurée par l'hieromonach Arsenij Minin, t 1 879. Cf. n • 93. 498. Dviunie parochodov meZdu Odessoju i Jaffoju s zachodom na Ajon, s 16 janvarja 1908 g. po 1 janvarja 1909 g. SIPPO 19 ( 1 908) 349-350. -

-

-

-

BIBUOGRAPHIE DE L'A THOS, II

419

499. Dvornik, François. - Quelques données sur les Slaves extraites du tome I V Novembris des « Acta Sanctorum >>. Byz Sl 1 ( 1 929) 35-47. 500. DvuchdnevTWe prebyvanie na sv. goré Afonskoj ego imperatorskago vysoéestva velikago k,Yaza Aleksija Aleksandrovifa. SP 1 868, 8 •, 28 p. 50 1 . Dwight, H. G. - The Holy Mountain of Thrace. Scribner's Magazine 59 ( 1 9 1 6) April, 424-440, ill. 502 . - Hoary monasteries of MA. NGM 30 ( 1 9 16) Sept., 249-272, ill. 503. DfanaSvili, M. G. - Gruzinskie obiteli vné Gruzii. Tiflis 1899, 1 2 •, 46 p. [sur Iviron : p. 1 9-46] . 504. - Un manuscrit avec obituaire ( « agapy ») du monastère d'Iviron à l'Athos, de l'année 1074. Sbornik Afonskago Iverskago monastylja (pergamentnaja rukopisj, perepis. v 1 074 godu) . Éd. du Musée ecclésiastique [en géorgien] . Tiflis 1 90 1 [contient une introduction en géorgien par A. ChachanaSvili, en russe par M.G.D!.] . 505. Dtavachi!vili, Ivan Aleksandrovil!. - K istorii cerkovnych reform v drermej Gruzii. Georgij Afonskij. 2 MNP 35 1 ( 1 904) otd. 2, 358-372. 506. Ehrlich, Lambert. - Die schismatische Monchsrepublik atif dem BA . Die Kultur 1 4 (Wien 1 9 1 3) 1 39- 1 52, 262-273. 507. Eine Athos-Expedition im Sommer 1911 des Instituts für techno-wissenschaftl. Photographu, Leipzig und des Prof. W. v. Millinen, Bern. Berliner Philologische Wochenschrift (Leip­ zig 1 9 1 1 ) 567. 507a. Elian, Al. - Moldova fi Bizantul tn secolul al XV-lea. Cultura, 1 964, 97- 1 79. 508. Elier, Karl. - Der Heilige BA. München-Planegg 1 954, 4 •, 240 p. (dont 1 00 pl. ) . 509. - Der Heilige BA. Rufer Monatshefte 2 (Gütersloh 1 955) n • 9 , 23-2 7 ; Universitas (Stuttgart 1 957) 799-804. 5 1 0. - Gelebte Stille. Begegnungen mit Athosmiinchen. Weilheim 1 96 1 , 8 •, 23 p., 24 pl. 5 1 1 . - An den Stufen des Heiligtums. Betende Ostkirche. Mit 40 Abbildungen auf Tafeln nach Aufnahmen von K. E. und Dieter Wolf. lb 1963, 8 •, 1 2 1 p . 5 1 la. Embiricos, A. - Manuel PanséliTWs. MMA I I , 1 964, 263-266. 51 l b. Enâceanu, ep. Ghenadie. - Trei manuscripte slavone. BO R 10 ( 1 887) 969-97 1 . Cf. n• 1 1 67. 5 1 2 . Enepekidès, P. K. - Quelques documents byzantins des Archives du MA d'après les copus th Minolde Mynas (1843) , conservés à la Bibliothèque Nationale de Paris. SBN 7 (1 953) 6 1 -65. 5 1 3. Engeljgardt, Nik. - GrozjaJéij priznak. Novae Vremja, SP 22.4. 1 9 1 3 . 5 1 4. Enskirchen, E. - D ie Miinchsinsel Athos. Academia, B. 4 1 , J. 4 2 ( 1 929) 90 . 5 1 5 . Epistolie sau trdmbi/a sihaftrilor din Sfdntul Munte Athos .Atena 1 925, 1 6 •, 65 p. Cf. n • 391a. 5 1 6. E(rbiceanu, Constantin) . - Domnii §i boerii romdni ca fundatori §i ctitori ai mondstirilor din Sj. Munte Atos. Revista Teologicâ 3 (1 885) 225-229. 5 1 7. - Scrierea Ieroschimonahului Arhimandrit Chiriac Romniceanu (dupd msul autograf) . BOR 13 ( 1 889/90) 25-33, 86-92, 1 65-1 74, 215-225, 288-294, 36 1 -377, 442- 4 48 ; cf. 1 2 ( 1 888/9) 52 7-537 ; 14 ( 1 890/ 1 ) 408-422 ; 27 ( 1 903) 1 89- 193. Réimpression : Scrierea ieroschi­ monahului arhimandrit Chiriac Romniceanu (fragment istoric Cntre anii 1821 pdnd la 1827) cuprinztnd material pentru istoria modernd Na/ionald §i Bisericeascd a Romdnilor. Publicat dupd manuscriptul autograf aflat (n sânta Monastire Cernica, din Eparhia Ungro- Valahiei de Constantin Erbiceanu, profesor. Buc 1 889, 8 •, 80 p. [visita le MA en 1 8 14]. 5 1 8. E(rdeljan), M(ilo�) . -Njegova svetost patrijarch Srpski G.German na proslavi hiljadugodi§njice svete gore Atonske. Glasnik 44 ( 1 963) 33 1-344. [Sur la visite du patriarche German à l'Athos en mai 1 959, ib. 40 ( 1 959) 337-346, ill. : Sveta Gora] . 5 1 9. Ern, Vladimir. - Spor ob Imeni Bo!liem (Pisjma ob imeslavii) . Pisjmo pervoe : Proischo!ldenie spora. Christianskaja Myslj ( 1 9 16) sept., 1 0 1 - 1 09.

1. DOENS

420

- Razbor poslanija Sv. Sinoda ob Imeni Boiiem. Izd. Religiozno-filos. Biblioteki. M 1 9 1 7 . Escagüés y Javierre, Isidoro. - El estado monacal de Monte Atlws. Boletin d e l a Real So­ ciedad Geogrâfica 1 14 (Madrid 1 948) Enero-Junio, 237-246. 522 . Esfigmeno- Voznesenskij Monastyrj na svjatoj goré Afonskoj. VC 15 ( 1 85 1 ) n • 1 5, 1 34- 1 37. T. à p. : Kiev 1 85 1 , 8 •, 8 p. 523. État général des possessions des Saints-Lieux d'Orient dans les Principautés-Unies. Destiné à la Commission internationale instituée par le Protocole du 29 Mai 1 864 de la Con­ férence réunie à Constantinople, Septembre 1 864. (CP) 8 •, XLix- 1 5 3 p. 524. Evgenij, archim. - Moe « bytie ». Vospominanija o monastyrskoj iizni i poézdké v Ierusalim. SP 1 9 1 1 , 8 •, 528 p., ill. (p. 327-435 : Posé§éenie svjatoj Afonskoj gory) . 524a. Fauri de bine ale Romdnilor din Muntele Athos (extras din acte vechi) . Ortodoxul 2 (Buc 1 88 1 ) 249-257. Cf. n • • 256 e t 1 502 . *525. Fallmerayer, Jakob Philipp. - Fragmente aus dem Orient. 2 Bande. Stuttgart-Tübingen 1 845, 8 •, xxxvn-344 et 5 1 2 p. (Kapitel IX-X, B. II, 1 - 140 : Hagion-Oros oder der Heilige BA) - Stuttgart 1 877', mit einem Anhang vermehrte Auflage. Durchgesehen und eingeleitet von Georg Martin Thomas, 8 •, xxxix-597 p. (Hagion Oros : p. 233-326.) - München 1 963, 8 •, 365 p., herausg. v. Hermann Reidt. 526. Schriften und Tagebücher. In Auswahl hrsg. v. Hans Feigl und Ernst Molden. München-Leipzig 1 9 1 3, II. B. Fragmente aus dem Orient (p. 5 1 - 1 3 7 : Der Heilige BA) . 527. - D er Heilige BA. D as Neue Jahrhundert ( 1 9 14), n• 2 2 . 528. - Aufstieg zum BA. Das Wort i n der Zeit 2 (Regensburg 1 934/5) 37-42 . 529. - Der Heilige BA. (Stunden-Bücher) . Dortmund 1 947, 8 •, 107 p. 530. - Der Heilige BA. Schilderung. Mit einer biographischen Einleitung neu hrsg. von Rudolf Greinr.. Reclams Universal-Bibliothek, Nr. 5048. Leipzig s.d., 1 6 •, 107 p. 53 1 . - Hagion-Oros oder der Heilige BA. Mit einem Nachwort von Franz Dolger (p. 1 27- 1 63) . Wien 1 949, 1 2 •, 1 63 p. Cf. n• 46 1 . 532 . Fedoriv, Jurij. - Na Cerneéij Hori Atos. Zapysky palomnyka. Toronto 1 958, 8 •, 1 2 8 p., ill. 533. Fedynjak, S., CSVV. - Cerneéa Hora Ajon (Spohady) . Prudent6polis (Paranâ, Brasil) 1 958, 1 6 •, 1 5 7 p., ill. 534. Feigl, H. - Malerei und Skulptur auf dem Athos. OMO 1 8 ( 1 892 ) 33-38. 535. Fels, Edwin. - Vom Athos zum Ida. Griechische Hochgebirgsbilder in Schilderungen deutscher &isender. Historisch-1iterarische Schriftenreihe. Deutsch-griechische Gesellschaft, H. 5. Hamburg 1 930, 8 •, 1 1 6 p., 8 fig., 2 cartes. 536. Feodorit, igun�en. - 0 smerti ieroschimonacha Vissariona (t26 apr. 1862 g.) osnovatelja svjato­ Andreevskago skita na Afoné (Pisjmo v redakciju « Strannika »). Strannik ( 1 862) III, kn. 8, otd. 4, 320-32 1 . Cf. Seraj, n• 1 520 et Zapiski, n• 1833 s. Feodorit, ieromonach. - v. Seraj, n• 1 520. 537. Feofan, archim. (Serbin) . - Razskaz o svjatogorskich monastyrjach archimandrita Feofana (Serbina) 1663-1666. SoobS�il Archim. Leonid. PDPI, vyp. 40. SP 1 883, 4•, 1 5 p. 538. Feuillet, M. - Le MA. Le mois littéraire et pittoresque ( 1 900) juin, 65 1 -673. 539. Fichtner, Fritz. - Wandmalereien der Athos-Klàster. Grundsiitzliches zu den Planungen der Bildformen des 1 4.- 1 7. Jahrhunderts. Welt- und Lebensanschauung, Ritus, Architektur, Malerei. Berlin 1 93 1 , 4•, 64 p. et 63 pl., 1 carte. 540. Filov Bogdan D. - Londonskoto evangelie na Ivan Aleksandra i negovité miniaturi. SpBAN kn. 20 ( 1 929) 1 -32, 6 pl. Cf. n• 873. 540a. Znaéenieto na atonskité manastira za bdlgarskata ctirkovna iivopisj. Otee Paisij 3 ( 1 930) 520.

52 1 .

-

,

-

125- 1 2 7.

BIBUOGRAPHIE DE L'A THOS, II 540b. -

42 1

Les miniatures de l'évangile du roi Jean Alexandre à Londres. Monumenta artis Bulgariae III. Sofia 1 934, f •, xn-56 p., 1 34 pl. (photocopies) et 5 pl. en couleur. 540c. - Evangelieto na car Ivan Aleksandr v London. Rodina 2 ( 1939) kn. 1 , 1 65- 1 66. 54 1 . Fink, C. - Die Utopie des Tlwmas Morus und die Klosterrepublik auf dem BA. HJ 50 ( 1 930) 237-242. 542 . Fischer, William. - Die Papiere Villoisons über die Kliister aufdem Athos. BZ 8 ( 1 899) 604-606. 543. Flight from MA. Time 40 (NY 1 942) 1 3 July, p. 29 ; cf. ib. 28.4. 1 94 1 , p. 28. 54;la. (Fiorescu, Alexandru Em. ) . - Quelques mots sur la sécularisation des biens conventuels en Roumanie, par un député roumain. P 1 864, 8 °, 47 p. *544. Florinsk.ij, Timofej. - Afonskie akty i fotografiéeskie snimki s nich v sobranijach P. /. Seva­ stijanova. Bibliografiéeskoe razyskanie. ZIFFISpU 1 880, �astj V, 8 •, 1 06 p. 545. Frank, G. - Lond without women. Coronet 4 1 (Boulder, Colo. 1 957) Febr., 42-5 1 . 546. Fredrich, C . - Vor den Dardanellen, auf altgriechischen Inseln und auf dem Athos. Berlin 1 9 1 5, 8 •, 1 62 p. 547. Frey, Ulrich. - Der Heilige Berg, Miinchsrepublik auf dem Athos. Der Erdball 1 ( 1 926) 201-2 1 1 . 548. - Die verwaltungspolitische und ethnographische Zusammensetzung der Miinchsrepublik auf dem Heiligen BA. A. Petermanns Mitteilungen aus Justus Perthes' Geographischer Anstalt 76 ( 1 930) 240-242. 549. Frolow, A. - La relique de la Vraie Croix. Recherches sur le développement d'un culte. Archives de l'Orient chretien, 7. Paris 1 96 1 , 8 •, 624 p. Cf. n° 1 857. 550. Frunza, A. - Note §i amintiri din Muntele Athos. Viala Româneasca 1 2 ( 1 922) 35 1 -366. 55 1 . - Muntele Athos. (Buc) 1 943, 8 °, 225 p. 552 . GabMvili, archev. Timothée. - Visite des saints et autres lieux de l'Orient [en géorgien] éd. par Platon Ioseliani. Tiflis 1 852, 8 •. 553. - Couvent ibérien du MA. Description, extraite du livre de la Visite, dans : M. Brosset, Addi­ tions et éclaircissements à l'histoire de la Géorgie depuis l'antiquité jusqu'en 1 469 de J.-C. SP 1 85 1 , 4•, p. 1 89- 1 97 ; cf. p. 208-209. 554. - Mimoslva. Voyages au MA, Jérusalem et autres Lieux-Saints, entrepris de 1 755-1 759. Édité avec une introduction biographique et critique par E. P. Metreveli [en géorgien] . Tiflis 1 956, 8 •, 253- 1 58-2 p., 14 pl., 1 carte. 555. Gagu1ié, P. V. - Hilandarski metoh u Ni§u. Glasnik 39 (1 958) 56-57. 556. Galabov-Ro§avski, Galab D. - Sv. Gora. - Btilgarskata sv. Obitel Zograf. V�tlenija MlUki. Sofia 1 930, 4•, 128 p. 557. Gallois, Eugène. - Le MA. Annales du Club Alpin Français ( 1 903) 335-345. 558. Ganske, F. - Ostemferientage auf dem Athos. Beilage zum Programm des Kg!. Progymna­ siurns zu Dt. Eylau. Dt. Eylau 1 906, 8 •, 35 p., ill. 559. Gardthausen, V. - Sammlungen und Cataloge griechischer Handschriften. Byzantinisches Ar­ chiv, H. 3. Leipzig 1 903, 8•, vm-96 p. 560. Garitte, Gérard. - Les « Trésors >> des archives de l'Athos. Scriptorium 4 ( 1 950) 1 42-147. 56 1 . - Le témoignage de Georges l'Hagiorite sur l'origine du « Barlaam » grec. Le Muséon 7 1 (1 958) 57-63. 562 . Gaspard, Armand. - Millénaire du MA. Réforme n• 943, 1 3.4. 1 963. 563. Gass, W. - Zur Geschichte der Athos-Kliister. T. à p. de : Akademische Festschrift zum 50-j ahrigen Doktorjubilaum des Grossh. Kanz1ers und Geheirnrates Prof. Dr. Birn­ baum. Giessen 1 865, 4•, 63 p. Cf. n• 1 060. 564. - Nachtriigliches zur Geschichte der Athos-Kliister. Serapeum 32/27 (1 886) 376-380. Gavriil, protul. - v. Ha�deu (n ° 668), Naniescu (n• 1 1 49) et Simedrea (n• 1 540) .

422

1. DOENS

565. Gavrilovié, Andra. - Sveti Sava - pregled zivota i rada. Biografski poku§aj. Beo 1 900, 8•, vm-220 p . 566. Gazeau, Roger, OSB. - L'Atlws, républiq1111 TTWnastiq1111 millénaire. Lettre d e Ligugé ( 1 964) n ° 1 03, 5- 1 2 . 567. Gdé istinnyja pminy bezporjadkov n a Afoné. Strannik ( 1 9 1 3) n • 1 0, 4 1 9-423. 568. Gebel, Willibald. - Atlws, eine landeskundliche Skizze. Geographischer Anzeiger 34 (Gotha 1 933) 30 1 -305, 4 fig. 569. Geldennans, Raymond. - Athos, citadel der Ortlwdoxie. I. Het verleden. II. Het heden. Streven 1 5, deel 1 ( 1 96 1 /2 ) 225-232, 329-338. 570. Gelzer, Heinrich. - Sechs Urkunden des Georgsklosters Zografu. BZ 12 ( 1 903) 498-532 . 57 1 . - Auf dem Heiligen Berge. Die Zukunft 41 ( 1 902) 25-29. 572 . - Auf dem Atlws. Ochrida. lm Lande der Toska. Kastoria. lb 42 ( 1 903) 107-112, 222-2 3 1 ; 43 ( 1 904) 66-74, 336-342 . 573. - Vom Heiligen Berge und au.; Makedonien. Reisebilder aus den Atlwskliistem und dem Insur­ rektionsgebiet. Mit 43 Abbildungen und einem Kilrtchen. Leipzig 1 904, 8 •, xn-262 p. 573a. Georgiadis, A. - Le kersantite du couvent de St. Grégoire dans le MA. Ileœxnuà 'Aua6'11p,lar; 'A817vwv 13 ( 1 938) 487-49 1 . 574. Georgievskij, V. T. - Freski Panselina v Protaté na Afoné. Aljbom s 32 tablicami fototipii i 3 cvétnymi snimkami po sposobu Ljumera. lzd. Imperat. Russkago Archeologi�eskago Ol>A�tva. Petrograd 1 9 1 5, f o, 1 1 p., 35 pl. 575. Georgirenes, Joseph, Arch-bishop of Samos now living in London. - A Description of the Present State of SaTTWs, Nicaria, PatTTWs, and Mount Atlws translated by one that knew the Autlwr at Constantinople [Henry Denton] . Lo 1 678, 8 •, [ 1 0 f. + ] 1 1 2 p. 576. - Beschreibung des gegenwiirtigen Zustandes der Inseln Samos, Nicaria und Pathmos, wie auch des Berges Athos In Griechischer Sprache beschrieben von Joseph Georgirenes, Erz-Bischoff in Samos, anitzo in London wohnend, übersetzet durch einen,so mit dem Autore in London gar wohl bekannt gewesen. S.l. 1 689, 1 2 •, 1 43 p. 577. Gërc, K. - Pamjatniki Vizantijskago izlwsstva na Afonskoj goré. MVed ( 1 86 1 ) n• 1 5 1 . 578. Gennanos, archim. Sinaïte. - Obse valions sur un mémoire de M. C. Négri, par l'archi­ mandrite Germain Sinaite. CP 1865, 8•, 15 p. 579. - Riponse aux Mémoires du 1 4/ 26 déc. 1864, du TTWÏS d'avril et du ] er juin 1865, et au Sup­ plément à ce dernier Mémoire, présentés par M. Négri, délégué des Principautés-Unies à la Commission Internationale pot.r les Couvents dédiés, par l'archimandrite Germanos, délé­ gué des saints lieux d'Orient. Octobre 1 865. CP, 8 •, 120 p. Cf. n•• 1 041 et 1 1 70 s . 580. Gennanov, S. - Na Ajon i Svjatuju Zemlju (Juno§eskija vospominanija) . Castj I . Na Ajon trez Kiev, Odessu, Konstantinopolj. M 1 9 1 2 , 8•, rv + 495 + 58 + m p. 58 1 . Gertja, A. - Bei des Miinchen des Atlws. Oestergaard's Monatshefte ( 1 929) April, 241 -246. 582. Ghenadie, mitropolitul al Ungro-Vlahiei. - Scrisoare cdtre Patriarhul Ecumenic. Buc 1 904, 4 •, 10 p. 583. Gheorghe, F. - Cuviosul Nicodim Aghioritul. MOlt 8 ( 1 956) 628-633. Cf. BOR 59 (1941) 5 1 -69. 583a. Gheorghiu, Al. - Pe Muntele Atlws. Flacara (23. 1 1 . 1 963) n• 47, 1 4- 1 6. Cf. MOit 1 6 ( 1 964) 9 1 -92 . 583b. Gheorghiu, Nicolae-Anastase. - Un preot btitulfean, Mihail Popovici, la Muntele Atlws # Locurile Sfinte tn 1766. Cercetari Literare 1 (Buc 1 934) 1 1 8- 1 19 . 584. Ghika-Bude�ti, N. - Evolufia arhitecturii tn Muntenia. 1 . lnrduririle strdine de la origine pdnd la Neagoe Basarab. BCMI 1 9 ( 1 926) 1 1 9- 1 58. ( Cap. VI : p. 1 35- 1 39 et pl. 4058 : lnrdurirea Muntelui Atlws). 585. Giuglea, G. - Cdldtoriile cdlugdrului Chiriac dela mdndstirea Secul. BOR 54 ( 1 936) 1 53- 1 82

BIBliOGRAPHIE DE L'A THOS, II

423

(p. 1 59- 1 64 : C4làtoria ieromonahului Chiria& din sfdnta monastire Secul la Sfdntul Munte Athon) [en 1 840] . Givkovich, Cyrille. - v. n•• 291 et 1 843. 585a. Gladcovschi, Atanasie. - Gheorghe arhimandritul, staretul mfnàstirii Cemica (1806 dec. 3 1956, dec. 3) . La 150 de ani de la fncetarea lui din viatà. GB 1 5 (1 956) 7 1 6-724. 586. Goldstaub, M. - Antiker Hohenkult und Marienverehrung auf dem Athos. Nord und Süd (Breslau 1 9 1 1 ) Dez., 3 1 1 -323. 587. Goltz, Ed. Freiherr von der. - Aus der griechischen Kirche. Reise-Erinnerungen. Deutsch­ evangelische Blatter 26 ( 1901 ) 83 1 -844 ; 27 ( 1 902) 1 09- 1 25, 202-2 1 1 , 264-279, 346359, 393-405. 588. Reisebilder aus dem griechisch-türkischen Orient. Halle a.S., s.d. ( 1 902) 8 •, 1 56 p. [sur le MA : p. 89- 1 53] . 589. Golubcov, A. - 0 greteskom ikonopisnom podlinni!œ. Prib 42 (1 888) 1 3 1 - 1 5 1 . 590. Golzio, Vincenzo. - Athos, Monte. I l . Arte. Enciclopedia cattolica 2 (1 949) 305-307. 59 1 . Goranic, Paul. -Die Monchsrepublik auf dem Heiligen BA. Chalkidike, Griechenland. Die Zeit 7 (Frankfurt a.M. 1 952), n• 2, p. 9 ; n• 3, p. 9. 592 . Gornostaev, 1. 1. - Vizantijskija carskija dveri s Afona. I IAO 3 ( 1 86 1 ) 205-2 1 1 , 2 pl. •593. (Gorskij, A1eksandr Vasilievi�) . - 0 sno§enijach russkoj cerkvi so svjatogorskimi obiteljami do XVIII stolétija. Prib 6 ( 1 848) 129- 1 68. 594. - Maksim Grek svjatogorec. Prib 18 ( 1 859) 1 44- 1 92 . 595. Go.§ev, protoierej Ivan. - Damaskin Chilendarec i negovijat dnevnik (1808-1868 god.). DK kn . 48-49 (1932) 1 8-33. 596. - Novootkrita Vatopedska gramota na car Ivan Asen II. BP 2 (1 933) n• 1, 65-90. 597. Goulden, Jean et Schmied, F. L. - Salonique, la Macédoine, l'Athos. Préface de Gustave Schlumberger. P s.d. ( 1 922) f•, 9 p., 45 pl. 598. Graeven, Hans. - Cyriacus von Ancona auf dem Athos. Centralblatt für Bibliothekwesen 16 ( 1 899) 209-2 1 5, 498-500. 599. Granié, Branko. - Die Disciplinarstrafbestimmungen des vom hl. Sabbas, dem Erzbischof und Gründer der serbischen Autokephalkirche erlassenen Typikons des Chilandar-( Cheilantar) Klosters. Atti del V Congresso intern. di studi bizantini. Roma, 20-26 sett. 1 936. SBN 5 (1 939) 646-656. 600. Granié, Filaret. - Crkvenopravne odredbe hilandarskog tipika sv. Save o nastojatelju i ostalim monastirskim funkcionarima. Bo 10 ( 1 935) 1 7 1 - 1 88. 60 1. - Odredbe Hilandarskog tipika sv. Save o stupanju u manastirsku zajednicu i o delokrugu brat­ skog sabora. GSkND 1 5 / 1 6 ( 1935/6) 53-60. 602 . - Crkveno-pravne odredbe Karejskog i Hilandarskog tipika sv. Save o keliotima u vezu s ana­ lognim odredbama grtkih monastirskih tipika. PKJIF 16 (1 936) 1 89- 1 98. •603. Crkvenopravne odredbe Hilandarskog tipika sv. Save o osnivanju i avtonomiju manastira, kino­ vitskom karakteru monastirskog umljenja, dutnostima monaha, pravnim posledicama mona§kih obeta, administraciju monastirskih dobara i monastirskom disciplinarnom poretku. SZ 1, 1 936, 65- 1 28. T. à p. : Crkvenopravne odredbe Hilandarskog tipika sv. Save. Beo 1 936, 8 •, u-64 p. 604. - Odredbe Hilandarskog tipika sv. Save o haritat ivnoj delatnosti manastira u vezu s analognim odredbama ranijih i istovremenih tipika grekih avtonomnih manas tira. GSKA 1 79 ( 1 938) 165- 1 76. 605. Gravier, G. - La Sainte Montagne. Bulletin de la Société libre d'émulation du com­ merce et de l'industrie de la Seine Inférieure 52 (Rouen 1 890 / 1 ) 207-225. 606. Grecu, Vasile. Versiunile romdne�ti ale Erminiilor de picturà bizantinà. Codrul Cosminului 1 (Cernauti 1 924) 1 05- 1 74. -

-

-

1. D OENS

424

Darstellungen altheidnischer Denker und Schriftsteller in der Kirchenmalerei des Morgenlandes. AR BSH Mémoires 1 1 ( 1 924) 38-64. 608. - Die Hermeneia 1:ijc; Cwyeaqmeijc; 7:éXVTJÇ im Rumiinischen. BZ 30 ( 1 929) 6 1 9-622. 60Ba. - Contributii la studiul izvoarelor manualului de pictura b izantinii. Închinare lui N. Iorga cu prilejul împlinirii vârstei de 60 ani. Cluj 1 93 1 , p. 1 92- 1 95. 609. - Manualul de picturd al lui Dionisie din Fuma fn romdneljte. Codrul Cosminului 7 ( 1 93 1 /2) 49-59. 610. - Byzantinische Handbücher der Kirchenmalerei. Byz 9 ( 1 934) 675-70 1 . 6 1 1 . - Eine kritische Ausgabe der 'Eep.TJvela 1:ijc; Cwyeaqnxijc; 7:ÉXV1Jc;. IBAI 9 ( 1 935) 225-237. 612. - Neue Handschriften der 'Eep.TJvela 1:ijc; Cwyeaqnxijc; 'I:ÉXVTJÇ. Elç p.v�p.T)v .EnvellJw­ voc; Adp.neov. Athènes 1 935, B •, p. 303-3 10. *6 1 3 . - Cdr/i de picturd bisericeascd bizantina. lntroducere lji editie criticd a versiunilor romdneljti atdt dupa reda&(iunea lui Dionisie din Fuma tradusd la 1805 de Arhimandritul Macarie cdt ijÏ dupa alte redacfiuni mai vechi traduceri anonime cu 6 plan/je afard din text. Cernauti 1 936, B •, vm-426 p. Extras din revista teologicâ �i bisericeasca din Cernauti « Candela » 43-46 ( 1 932- 1 935) . 6 14. - Erminii de picturd bizantind. Candela 50-52 ( 1 939-4 1 ) 489-5 1 5 . 6 1 5. - Viafa sfdntului Nijon. 0 reda&tie greceascd ineditd. Buc 1 944, B •, 1 96 p., 5 pl. 6 1 6. Grégoire, Henri. - Le monastère d'lviron et le rdle des Géorgiens du MA. EEB.E 32 ( 1 963) 420-426. 6 1 7. Gribomont, Jean, OSB. - Un manuscrit athonite hors catalogue : Koutloumous 616. Studia Monastica 5 ( 1 963) 405-418. 618. Grigorovil!, svja.§l!. Ch. - If1!ia Bozie (po povodu sovreme11f!Ych afonskich sporov. MOb lB ( 1 9 1 3) fevr. 203-2 1 4 ; mart 369-388. T. à p. : SP 1 9 1 3, B •, 33 p. 6 1 9. Grigorovil!, Viktor lvanovil!. - Kratkaja zapiska o pute§estvii magistra Kazanskago univer­ site/a Grigorovifa. lMNP 54 ( 1 847) otde! IV, 26-40. 620. - Ol:erk pute§estvija po Evropejksoj Turcii. UZIKU ( 1 848) kn. 3. T. à p. : Kazan 1 848, 8 •, 2 1 6 p [sur le MA : p. 4- 103] ; M 1 877•, B •, xv- 1 8 1 p. [par A.I.G.] . 62 1 . Grigorowitsch, V. 1 . - Aufschlüsse über die AposteZ der Slaven, in der Europiiischen Türkei gesammelt (na&h ZMNP 1847, n• 1). Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russ­ land, herausg. v. A. Erman 6 (Berlin 1 848) 352-368. 622 . Grisebach, August H. R. Reise durch Rumelien und na&h Brussa im Jahre 1839. 2 vol. Gôttingen 1 84 1 , B •, VI-362 et 374 p., 2 pl. [Bd. 1, Achtes Capite!, p. 22 7-360 : Hagion Oros] . 623. Grmek, M. D. - Sadrtaj i podrijetlo hilandarskog medicinskog rukopisa br. 51 71. Spomenik 1 1 0 (Nova serija 1 2 ) (Beo 1 96 1 ) 3 1 -45, 3 pl. 624 Grujié, Radoslav M. - Odno§aji Svetogorskih i drugih manastira sa mitropolitima Karloval:kima. Spomenik 5 1 , d.r. 43 ( 1 9 1 3 ) 4 1 -69. 625. - Prilo§ci za istoriju odno§aja Karloval:kih mitropolita i episkopa sa istokom i svetom Gorom. lb 95- 104. 626. - Topografija hilandarskih metohija u solunskoj i strumskoj oblasti od XII-XIV veka. Zbor­ nik radova posveéen J. Cvijiéu. Beo 1 924, p. 5 1 7-534. 627. - Svetogorski azili za srpske vladaoce i vlastelie posle Kosovske bitke. GSkND I l ( 1 932) 56-96, ill. 628. Miniatura i potpis na povelji despota Djurdja Esfigmenu 1 429 g. lb 13 ( 1 934) 2 1 3-2 1 4. 629. - Gusari na sv. Gori i hilandarski pirg Hrusjia. lb 14 ( 1 935) 1 -32, . 1 2 fig. 630. - Carica Jelena i éelija sv. Save u Kareji. lb 43-57. 63 1 . - Mona§ki portreti sv. Save. lb 1 5 ( 1 936) 353-354, 1 fig. 607. -

-

-

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

425

bogoslutbenih odnosa u Palestinski uticaji na Sv. Savu pri reformisanju mona§kog iivota Srbiju. SZ 1, 1 936, 277-3 1 2 . 633. - Tri hilandarske povelje. Skopsko Naul!no Dru§tvo. Zbornik za istoriju Jufne Srbije i susednih oblasti 1 ( 1 936) 1 -26. 634. - Jedno grtko hilandarsko pismo iz XVIII v. s minijaturama. lb 389-394. 635. - et Petkovié, Vladimir R. - Hilandar. Narodna Enciklopedija srpsko-hrvatsko­ slovenal!ka 1 (Zagreb s .d.) 828-830. *636. Grume!, Venance, AA. - Les regestes des actes du patriarcat de Constantinople. Vol. 1. Les actes des patriarches. Fasc. 1 -3 : Les regestes de 381- 715, de 715-1043, de 1043-1206. Socii Assumptionistae Chalcedonenses 1 932, 1 936 et 1 947, 4 •, xxxvr- 1 32, xxrv268 et xxrv-246 p. 637. - Ugende et histoire à l'Athos. Un cas typique : les monastères de Xéropotamou et de Saint-Paul. R ÉB 2 (1 9414) 248-254. 638. - Les documents athonites concernant l'affaire de Uon de Chalcédoine. Miscellanea Giovanni Mercati, t. 3. Studi e Testi 123 (1 946) 1 1 6- 1 35. 639. - Les protes de la Sainte-Montagne de l'Athos sous Alexis [er Comnène et le patriarche Nicolas III Grammaticos. Étude chronologique. R ÉB 5 ( 1 947) 206-2 1 7. 640. - Note sur Calliste II Xanthopoulos. 1. Y eut-il un monastère des Xanthopoules au MA ? R ÉB 18 ( 1 960) 1 99-20 1 . 641 . - Notes de chronologie patriarcale. Un synchronisme des patriarches ( Constantinople, Alexandrie, Antioche, Jérusalem) , dans un rouleau liturgique de l'Athos. Mélanges de l'université St­ Joseph 38 ( 1 962) 255-267. 64 l a . Gstrein, H. - !ch war Einsiedler bei den Eremiten des Athosberges [chez le P. Theoklitos Dionysiatis] . Der Feuerreiter 40 (Koln) 1 964, Nr 25, 24-2 7 , ill. 642 . Guide du MA. Salonique, Perilla, 1 928, 1 6 •, 62 p., 20 ill. ; Cl. Perilla, n •• 1 295 s. 643. Guilland, Rodolphe. - Moines de l'Athos, patriarches de Constantinople (Nicolas II, Isaïe, Isidore) . EEB:E 32 ( 1 963) 40-59. 644. Guillou, André. - Actes de Lavra 1 (Supplément) . BCH 81 ( 1 957) 7 1 9-724, pl. XXI-XXII. 645. - Les débuts de la diplomatique byzantine : Cyrille de Lavra. lb 82 (1 958) 6 1 0-634. 646. - Nouvelles recherches au MA. lb 83 ( 1 959) 553-558. 647. La tradition des actes d'un monastère athonite : Lavra. Akten des XI. Byzantinistenkon­ gresses , München 1 958. Herausg. von Franz Dolger und Hans-Georg Beek. Mün­ chen 1 960, 2 1 2-2 1 5 . 648. - e t Bompaire, Jacques. - Recherches au MA . BCH 82 ( 1 958) 1 72 - 1 92 . 649. Guljaev, protoierej Vladimir. - V lerusalim i na Ajon. Putel!)lja zamétki. Prilo!enie k Rus­ skomu Palomniku. SP 1 892, 8 •, 93-n p. 650. Gutmansthal, N. von. - Hagion Oros, die Monchs-Republik. Eine Reiseskizze. Laibach 1 903, 8 •, 7 1 p. 65 1 . Gy6ni, M. - Les Vlaques du MA au début du XII• siècle. Études slaves et roumaines 1 (Budapest 1 948) 30-42 . 652 . H.J.S. - The Allied Commission's Visit to MA. A Strange Monastic Community. By a Staff Officer. The Queen 1 8.8. 1 9 1 8. 653. Hafner, Stanislaus. - B. Kopitar und die slawischen Handschriften der Athoskloster. Südost­ Forschungen 18 (1 959) 89- 1 2 2 . 654. - Stefan Nemanja nach den Viten der hl. Sava u nd Stefans des Erstgekronten. Obersetzt, einge­ leitet und erkliirt von St.H. Serbisches Mittelalter. Altserbische Herrscherbiographien. Bd. 1. Graz 1 962, 1 2 •, 1 76 p., 3 pl., 1 carte. 655. Hagen, B. von. - Eine Athosfahrt. Das Humanistisches Gymnasium 46 ( 1 935) 203-207. 632 . -

-

1. DOENS

426

656. Hagionoros i Afonskaja gora. Vokrug Svêta 2 (SP 1 862) n• 3, 98- 1 00. •657. Halkin, François, S I . La vie de S. Nip!wn ermite au MA. AB 58 ( 1 940) 5-27. *658. - Bibliotheca hagiographica graeca. (Subsidia hagiographica, n • Sa) . Bruxelles 1 957• : -

[2034 Antonius Esphigmenita, conditor monasterii Kioviensis t 1073. [ 1 87-191f Athanasius Atlwnita tc. 1004. [ 1 94- 1 94f Athanasius, patr. CP (1289-1293, 1303-1309) . [393-393b Cosmas mon. Atlwnita •ov Zwyeatpov t 1 423. [484 Damianus mon. Atlwn. ToV 'Eatptyp.l:l!ov t1280. [559a Dionysius Atlwnita conditor monasterii Sancti Ioannis Baptistae saec. XIV. [653 Euthymius iun. Hiberus mon. Hagiorita t 1028. Euthymius, Ioannes et Georgius Hiberi, conditores monasterii Hiberorum in monte Atlw saec. X-Xl. [2 143 [655 Euthymius iunior asceta in monte Atlw et Thessalonicae t898. [2 1 6 1 Georgius Hiberus mon. Hagiorita t 1066. [2 1 64 Germanus mon. Hagiorita tc. 1336. [7 18-7 19b Gregorius Palamas archiep. Thessalonicensis t 1359. [722 Gregorius Sinaita mon. t 1346. [2 1 87 loannes Cucuzeles musicus hagiorita saec. XIV-XV. [962 lsidorus patr. CP. t 1350. [ 1 00 1 - 1 002 Macarius Macres ab. Pantocratoris CP. saec XV. [ 1 236z- 1 237f Maximus o Kavao"aJ.v{Jqç mon. Atlwnensis tc. 1365. [ 1 325- 1 325d Nectarius o Kaeeclnqç mon. Atlwnita saec. XV. [ 1 37 1 Niplwn mon. Atlwnita t 1411. Niplwn patr. CP., dein asceta in monasterio Atlwnensi Tov .d wvvalov t 1508. [ 1 373a-b [ 1 475 Paulus Xeropotamenus mon. Hagiorita saec. X. [ 1 534 Petrus Atlwnita (saec. IX ?). [ 1 505- 1 506e - Philotheus mon. Atlwnita. [ 1 606 Sabas iunior in monte Atlw t 1349. Symeon rex et Sabas archiep. Serbiae, conditores monasterii TOV XtÀav6aelov [ 1 693- 1693b in monte Atlw saec. XII-XIII. [2333-2333b Patres Atlwnenses a latinophilis occisi sub Michaele VIII. [ 1 054u-w Patria Atlwnensia. [ 1 070- 1 070e Commentarius de imagine Deiparae Tijç Iloe•aiTlaaqç. 659. Éloge inédit de saint Athanase l'Atlwnite. AB 79 ( 1 96 1 ) 26-39. 660. - Un ermite des Balkans au XIV• siècle. La Vie grecque inédite de saint Romylos. Byz 31 ( 1 96 1 ) 1 1 1 - 1 47. 66 1 . Une Vie prétendue de Saint A thanase l'Atlwnite. Ma" 5 (1 96 1 /63) 242-243. 66 l a. Un ermite des Balkans au XIV• siècle. La Vie grecque de S. Romylos. Actes du XII • Congrès international des études byzantines, t . 2 , Beo 1 964, 463-465. 662 . Han, V. - Dveri iz Hilandara ukra§ene intarzijom od kosti. Zbornik Muzeja Primenjene Umetnosti 2 (1 956) 5-25, 9 ill . 662a. Handera, Vladimir 1 . - Nowhere else in the world. ROJ 38 ( 1 964) June, 4-8, ill. 663. Hantz, Henri. - Dix jours au MA. Souvenirs et impressions. P 1 898, 4•, 16 p. 664. Hantz, H. - Le MA. Conférence à la Société de Géographie du 12 Déc. 1 930. La Géographie 55 (P 1 93 1 ) 8 1 -96. 665. Hlirtel, Hans Joachim. - Der derzeitige Lage des Heiligen BA. CO 14 (1 959) H. 3, 68-69. 666. Hartog, Jan. - Op den Heiligen Berg. Studia Catholica 16 (1940) 89- 107. Cf. n• 1692. 667. - De relaties tusschen de Katlwlieke Kerk en den Heiligen Berg. lb 427-445. 668. Ha�deu, Bogdan Petriceicu. - Biografia Patriarculul Nifonu tn Turcia §i tn Tlrra-Romd-

-

-

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

427

néscd, scrisd de Gabrie!U, superiorulul muntelul Ato.rU. Archiva istorica a României 1, partea 2 (Buc 1 865 et 1 935') 4<>, p. 1 32- 1 50. 669. Hasluck, F. W. - The first English Traveller's Account of Athos [John Covel] . The Annual of the British School at Athens 1 7 ( 1 9 1 0/ 1 ) 1 03- 1 3 1 . 670. - Athos and its Monasteries. Lo-NY 1 924, 8 •, xn-2 14 p., 3 2 pl. 67 1 . Hausherr, Irénée, SI. - La méthode d'oraison hisychaste. OC 9 ( 1 927) 1 34- 148. 672. - Variations récentes dans les jugements sur la Méthode d'oraison des Hésychastes. OCP 1 9 ( 1 953) 424-428. 673. - L' Hésychosme. Étude de spiritualité. OCP 22 ( 1 956) 5-40, 247-285. 674. Heese, Ernst Wilhelm. - Vom Heiligen BA. Altkatholisches Volksblatt, N. F . 7 ( 1 955) 84-85. 675. Hellsing, L. - Striivtdg pd det heliga berget Athos. Jorden runt 24 ( 1 952) 539-558. 676. Hendriks, Olaf, AA. - Athos. COH 8 ( 1 955/6) 1 88- 1 92 . 677. Herrlinger, G . - Bei den Monchen des Heiligen Berges. Besondere Beilage d es Staats­ anzeigers für Würtemberg ( 1 934) 1 64. , 678. Hesse-Wartegg, E. von. - Die Monchsrepublik des Athos. Universum ( 1 9 1 7) Nr. 1 7. 679. Heydenreich, L. C. - Der Apokalypse- Zyklus im Athosgebiet und seine Beziehung zur deut­ schen Bibelillustration der Reformation. Zeitschrift für Kunstgeschichte 8 ( 1 939) 1-40. 670. Hildén, K. - Munksrepubliken pd Athosberget. Terra 71 (Helsinki 1 959) 1 1 9- 1 32 . 68 1 . Hill, A . W. - A Botanist o n t he Ho/y Mountain. Blackwood's Magazine 2 3 6 ( 1 934) 8 1 -86, 649-655. Cf. Oesterreichische Botanische Zeitschrift 41 ( 1 89 1 ) 2 1 8ss. et 43 lss. [Sin­ tenis et J. Bornmüller] ; 42 ( 1 892 ) 368-375, 400-40 1 [E. von Halâcsy] ; 55 ( 1 905) 493 ss. et 56 ( 1 906) 1 74 ss. [L. Adamovié] . 682 . Hillig, Franz. - Bei den Athosmonchen. Geist und Leben 32 (Würzburg 1 959) 462465. 683. Hodinka, Antal. - A bécsi udvar oszldv kéziratvdsdrldsa az Athoson. (L'achat de manuscrits paléoslaves par la cour de Vienne à l'Athos) . Emlékkiinyv Kârolyi Arpâd születése nyolcvanadik fordul6jânak ünnepere, 1 933, okt. 7. Budapest 1 933, 239-245. [Mé­ morial à l'occasion du 80 • anniversaire de naissance de Kâroly Arpâd] . 684. Hileg, Carsten. - Hirmologium Athoum. MMB. Série principale, vol. 2. Copenhague 1 938, 4 •, 32 p., 300 pl. [reproduction du Codex Monasterii Hiberorum 4 70] . 685. Hoffmann, Helmut. - Athos, der Heilige Berg. Orion. Illustr. Zeitschrift für Natur und Technik 13 (München 1 958) 253-260. *686. Hofmann, Georg, SI. - Athos e Roma. OC 5, fasc. 19 ( 1 925) 1 37- 1 84. *687. - Rom und Athoskliister. lb 8, fasc. 28 ( 1 926) 1 -40. 688. - Die Jesuiten und der Athos. Archivum historicum Societatis Iesu 8 ( 1 939) 1 -33. 689. - Unbekannte oder wenig beachtete christliche Inschriften des Mittelalters. OCP 13 ( 1 947) 233-238. 690. - Ein « Handschriften >>- Verzeichnis des Athosklosters Dionysiu aus dem Jahre I627. BZ 44 ( 1 95 1 ) 2 72-277. *69 1 . - Rom und der Athos. Briefwechsel zwischen dem Missionar auf dem A thos Nikolaus Rossi und der Kongregation de Propaganda fide. Quellenausgabe mit Einführung. OCAn 142 . Roma 1 954, 8 •, n- 1 1 8 p. 692 . Horin, diacre Ignace. - Lettre au R.P. Archimandrite Agathon ot Menedec (de Valachie) en réponse à sa brochure intitulée « Étude sur les droits et obligations des monastires roumains dédiés aux saints Lieux d'Orient » . P 1 863, 8 •, 1 6 p. Cf. n• 1 248a. 692a. Hrisovulja Ioanna Brankoviéa, despota srbskog, vladtw§eg od god. 1 485 do 1503 (t JO Dekembra) . GDSS sveska 5 ( 1 853) 224-226.

428

I. DOENS

693. Hunger, Herbert. - Kaiser Johannes V. Palaiologus und der Heilige Berg. BZ 54 ( 1 952) 357-379. 694. Hunt, Dr. - MA. An açcount of the monastic institutions and the libraries on the Holy Moun­ tain, dans : Robert Walpole, Memoirs relating to European and Asiatic Turkey. Lo 1 8 1 8, p. 1 98-232. *695. Hurmuzaki, Eudoxiu de. - Documente privitoare la Istoria Romdnilor, culese de Eudoxiu de Hurmuzaki. Volumul XIII . Texte grece�ti privitoare la Istoria Romdneasctl, culese �i pu­ blicate . . . de A. Papadopulos-Kerameus. Buc 1 909, 4°, ,U1j1 -6 1 9 p. A paru auss i sous le titre : 'EÀÀ1jVt"à "el,ueva X(!'ljGt,uà Tfi luTO(!Ü� Tfjç Pw,uo!YII laç uvJ.J.eyt!vTa "al

A"t�t6&,ueva ,UtTà neoJ.&yov "al :rtlva"oç dvo,uaun"ov vnà A. liana6o:rr;ovÀov­ Keea,uéwç. IIeouTaulq. Tov Tt 'Y:rr; o veyelov Tfjç IIat6elaç "al Twv 'E""À11GtaGTt"wv wç "al Tfjç Pw,uovvt"fjç 'A"a6T},ulaç. - En traduction roumaine : Scrieri li documente greceljti privitoare la istoria Romdnilor din anii 1 592-1837 culese lji pu­ blicate tn tomul XIII din Documente Hurmuzaki de A. Papadopulos-Kerameus. Traduse de G(heorghe) Murnu lji C(onstantin) Litzica. Buc 1 9 1 4, 4°, XLix-520 p. *696. - - Vol. XIV. Documente greceljti privitoare la Istoria Românilor, publicate dupa originale, copiile Academiei Romdne IJÎ tiptirituri, de N. Iorga. Partea 1. 1320-1 716. Buc 1 9 1 5, 4°, XLV-766 p. - - Partea II. 1716-1 7 77. lb 1 9 1 7, 4°, XXVII + p. 767- 1 288 . - - Partea Ill. c.1560-c.1820. l b 1 936, 4 °, XLIII-588 p. [v. surtout III, p. 557s. : Athos, dans Tabla numelor]. 697. I.A. - Russkij Ajon na Kavkazl. DB ( 1 874) n° 14. Cf. Picundskij Uspenskij i Novo-Afonskij Simono-Kananitskij monastyrj v Abchazii. l b n° 35 et (1 876)n ° 48 ; Odesskij Voskresenskij Listok (1 876) n° 36 et ChEVed ( 1 876) n° 20, 342 - 353. 698. LN. - Abchazija i v nej Novo-Afonskij Simono-Kananitskij monastyrj. S planom Abchazskago primorskago berega, s risunkami pamjatnikov christianstva v Abchazii i vidami Novo-Afon­ skago monastyrja (la 2 • éd. a comme sous-titre : S kartami Abchazskago pobereZja i tasti Rimskoj Imperii, s risunkami pamjatnikov christianstva v Abchazii, vidov Novo-Afonskago Monastyrja i portretami potivsich starcev Afonskago sv. Panteleimonova monastyrja. Novo1 znatiteljno izménennoe i dopolnennoe izdanie) . M 1 898, 1 898/91, 340 p. [L'A. est l'iero­ schimonach Nifont, namestnik Staro-Afonskago monastyrja] . Cf. no 977. 699. - Novo-Afonskij Simono-Kananitskij monastyrj na beregu C:ernago Morja, v Abchazii bliz Suchuma. Od 1 903, 8 °, 64 p., ill. 700. I (eromonach) P(anteleimon Uspenskij ) . - V za§titu zemnogo udéla Boliej Materi, Sv. Gory Afonskoj. Christianin ( 1 9 1 3) n ° 2 et Izd. ARPM. Od 1 9 14, 8°, 1 6 p., 2 fig. ­ Samordino 1 9 1 4, 8 °, 8 p. Cf. n ° 586. 70 1 . I.S. - ( Napadenija bolgarskich monaçhov na serbskij Chilandarskij monastyrj na Afoné) . SIPPO 27 ( 1 9 1 6) 334. 702. I.S., Clen missionerskago bratstva vo Vladimirovoj. - Na sv. Afoné paschaljnymi dnjami. T. à p. de : Pravoslavnyj russkij kalendarj. Ladimirova 1 93 1 , 8 °, 1 6 p. 703. 1-n(a) Agiorit(a) . - S Afona. Korrespondencija. SIPPO 1 7 ( 1 906) 2 88-292 . 703a.Iakov, mitrop. Moldovei. - Despre lemn sfintei cruci. Ia�i 1 759, fo, 7 f. [contient à la fin le faux chrysobulle de Romain 1 pour Xiropotamou en trad. roum.] . 704. /ch vysokoprevoschoditeljstvam, Gospodam Poslam Velikich Derwv, C:lenam meZdunarodnoj kon­ ferencii v Londoné po Balkanskim voprosam. Sv. Gora Ajon 12 Maja 1913 g. Slédujut pod­ pisi Nastojatelej s bratijami 9 7 afonskich russkich obitelej. S podlinnym vérno. PredsUatelj Bratstva Russkich Kelejnych obitelej na Afoné Ieroschimonach GIITasim. fo, 1 6 p. Cf. CVed ( 1 9 16) n° 1 7 ; ( 1 9 1 7) n °8 3, 4 et 6 et B'Ij GGa(! lwv [n° 132a], p. 26 s. ; n•• 424 et 33.

429

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

705. Ignatij, inok. - /storifeskoe opisanie russkago sv. slavnago Proroka /Iii skita, tto na Ajoné. M 1 860, 8 °, 68 p. 706. Ignatij,otec. - Opisanie pute§estvija otca lgnatija v Carjgrad, Ajonskuju goru, Srjatuju Zemlju i Egipet 1 766- 1 776 gg., pod redakcieju V. N. Chitrovo. PPS 36 (T. 12, vyp 3). SP 1 89 1 , 4 o, IV-33 p . 707. Ignatij, ierodiakon Smo1njanin. - ChoZdenie lgnatija Smolnjanina (1389-1 405), pod re­ dakcieju S. V. Arsenieva. PPS 1 2 (T. 3, vyp. 3 ) . SP 1 887, 4 °, XI-45 p. (aussi dans Niko­ novaja l..étopisj, t. 4, 1 48- 1 84 : Opisanie Solunja i srjatyja Gory) . Cf. n ° 492. 708. Il Monte Athos. CC, A. 79 ( 1 928) II, 429-442. *709. Ilarion, schimonach. - Na gorach Kavkaza. Beséda dvuch starcev pustynnikov o vnutrennem edinenii s Gospodom na§ich serdec, trez molitvu /isus Christovu, ili duchovnaja déjateljnostj sovremnnych pustynnikov. Sostavi1 pustynnik Kavkazskich gor, 1êsov i usœ1ij . S. 1 . 1 907, 8°, xvm-329 p . - Sostavi1 pustynnofitelj Kavkazskich gor schimonach Ilarion. Bata1pa§insk 1 9 1 0•, izd. isprav1ennoe i mnogo dopolnennoe, 8 °, xxiV-438 p. ; Kievo­ Peœrskaja Lavra 1 9 1 2 ', Castj 1 , 8 °, xxvm-367 p. : Na ... sovremennych pustynnozitelej. 7 1 0. Iljinskij, Grigorij Andreev. - Rukopisi Zograjskago monastyrja na Ajoné. IRAIK 1 3 ( 1908) 253-276. T. à p. : Sofia 1 908, 4°, 24 p. 711. Znatenie Ajona v istorii slavjanskoj pisjmennosti. Z MNP, N. S. 18 ( 1908) n° 1 1 , otdê1 2, 1-4 1 . Cf. E(/) 3 ( 1 909) 373-374. 7 1 2 . - Sveta Gora i nejnoto znatenie za istorjata na slavjanskata kniznina. Prevel Djakon M. Chi­ miùijskij. Sofia 1 9 1 0, 8 °, 32 p. 7 1 3. - Gramoty bolgarskich carej. M 1 9 1 1 , 4°, Iv- 1 59 p., 7 pl. 7 14. Illjustrirovannyj katalog chromo-litograjifeskich a takie zivopis'!)lch na kiparÎSOI!)ICh doskach ikon, knig, bro§jur i listkov. Izd. 2-e Russkago na sv. Afonskoj gore obSœ:titeljnago Svjato­ Iljinskago sk.ita. Na 1 898/9 god, 8 °, 202 p., ill. 7 1 5 . Ilmberger, J. - Athos und Rom. COVG 3 ( 1 938) 76-78. 7 16. - Athos : Natur, Kunst, Klosterstaat. Ib 96- 1 0 1 . •7 1 7. lmjaslavie. Bogoslovskie materialy k dogmatiteskomu sporu o b Imeni Boziem po dokumentam imjaslavcev. SP 1 9 1 4, 8°, 1 88 p. 7 1 8. Innokentij, archim. - Putel!)lja vpdatlénija pri posé§tenii sv. gory Ajona i poklonenii srja­ tynjam onago v 1872 godu. Jaros1avlj 1 877, 4°, 32 p. 7 1 9. Inotestvo na Ajoné. V C 23 ( 1 859) n os 1 7, 20, 23, 33, 4 1 , 45, 48. 720. /nok Matjej, bibliotekarj Pantelejmonovskago monastyrja na Ajoné i sekretarj monastyrja (t 1 4.9. 1911). RI ( 1 9 1 2 ) mart, vyp 54, p. 62. 72 1 . Ioak.im, igumen. Skazanie o svjatoj Ajonskqj gore igumena russkago Pantelejmonova mo­ nastyrja /oakima i inych svjatogorskich starcev (Iz Sbomika sinodaljnoj biblioteki, No 2 72, konca XVII véka). Soobsi!il archim. Leonid. PD P I vyp 30. SP 1882, 4°, 3 1 p. 722. Ioasaf, ieromonach. - Svjataja Ajonskaja gora i eja pustynnyja obiteli. Istoriœskij-bytovqj oéerk. Monastyrj (NN 1 908) n° 1 , 1 7-37, no 3, 8 ss., n° 4, 9 ss. 723. Iona, archim. - Svét s Vostoka. Pisjma Archimandrita Iony, nastojatelja posoljskoj cerkvi v Konstantinopolé, o cerkov'!)lch délach Pravoslavnago Vostoka. Vyp. 1 . SP 1 903, 8 °, 146 p. (p. 35-74 : Russkij Ajon) . Vyp. 2, 1 906 ; vyp 3, 1 9 1 0. 724. Ajon. 1. Topograjija Ajona i kratkija svédénija iz istorii méstnago mona§estva. - 2. Byt kinovialjnago mona§estva. - 3. Byt mona§estva idioritmiteskago. - 4. Byt monachov, obita­ ju§tich vné ajonskich monastyrej. - 5. Zdorovje i prodol!iteljnostj zizni ajonskich monachov. SIPPO 22 ( 1 9 1 1 ) 365-38 1 , 520-536. 725. - Srjataja gora Ajon. Byt monachov na Ajoné i meZdunarodnoe znatenie Srjatyja Gory. SP 1 9 1 1 , 8°, 58 p. .

-

.

-

.

.

-

430

1. DOENS

726. Iona (Gedevatmvili) métrop. de Ruis. - Voyages en Orient rh Jona, mitrop. de Ruis [en géorgien] , éd. par Platon Ioseliani. Tiflis 1 852 [sur le MA : p. 3 1 -34] . 727. Iona�cu, 1 . - Un fost metoh al Panteleimonului : schitul Grajdana (Buzdu) . Cu documente §i regeste mai ales din arhiva Eforiei Spitalelor Civile. Buzau 1 936, 8 •, uv- 1 48 p. 728. Ionescu, Nicolae. - Interpelare fn afacerea skitului romdnesc din Muntele Athos. Buc 1 879, 8•, 24 p. 728a. Ionnescu-Gion, G. 1 . - Istoria Bumrescilor. Buc 1 899, 4•, 8 1 8 p. •729. Iorga, Nicolae. - Muntele Athos tn legdturd cu ldrile noastre. AAR MSI Seria 2, 36 ( 1 9 1 3/4) 447-5 1 7, 1 pl. •730. - Le MA et les pays roumains. AR BSH 2 ( 1 9 14) 1 49-2 1 3 . 73 1 . - Ramon Muntaner et l'empire byzantin. RHSEE 4 ( 1 927) 325-355. 732 . - Portretele Domnilor no§tri la Muntele Athos AAR MSI Seria 3, 9 (1 928/9) 23-27, 7 fig. 733. - Daniile romdne§ti la Mu;1tele Athos. Revista istorica 19 ( 1 933) 1 9-2 1 . 733a. - Dona/ii romdneljti la Athos. l b 25. 733b. - Les arts mineurs en Roumanie. Prima parte. 1 . IcOnes. I I . Argenterie. III. Miniatures. Buc 1 934, 4•, 53 p., 26 pl., 1 8 1 fig. Partea a 1 1-a. 1 . La sculpture en bois. II. Les tissus. lb 1 936, 4•, 2 7 p., 4 pl., 1 05 fig . 733c. - Istoria Bumre§tilor. Buc 1 939, 8 •, 399 p. - v. Hurmuzaki, n° 696. 734. Ioseliani, Platon Ignatievif. - Visite au MA [en russe] . Zakavkazskij Vestnik (gazeta) (Tiflis 1 848) n•• 22, 3 1 , 35, 36. Cf . n • • 552 et 726. 735. l ppoli t, ieromonach Vüenskij. - Pelgrimacija ili put§estvennik ustnogo ieromonacha Ippolita ViJenskogo, postriienca svjatych strastoterpec Borisa i Gléba katedri archiepiskopii Ceml­ govskoj vo svjatyj grad Ierusalim. Soo�fil archim. Leonid. C IOIDR ( 1 876) kn. 4, 1 5142 [sur le MA : p. 1 2 3- 1 39 et 1 4 1 - 142] . 736. - Pute§estvie ieromonacha lppolita Vi§enskago v Ierusalim, na Sinaj i Ajon (1 707-1 709) . Izd. pod redakcieju S. P. Rozanova. PPS vyp. 6 1 . SP 1 9 1 4, 4 °, uv- 1 90 p. (Cora Afon­ skaja : p. 1 0 1 - 1 1 8 ; cf. p. 162- 168) . 737. Irénikon (Chronique : Mont Athos) : ( 1 926) 97-98, 29 1 , 3 14, 357 ; ( 1 927) 1 03, 1 54 ; (1928) 1 84 ; (1 930) 355 ; ( 1 935) 528 ; ( 1 937) 1 7 1 - 1 73, 275, 433 ; ( 1 938) 1 77- 1 78, 473 ; (1 939) 268 ; (1 945) 63 ; (1 946) 383 ; ( 1 947) 305 ; ( 1 949) 287-288 ; (195 1 ) 472-473 ; ( 1 952) 58-60, 1 72, 284, 389 ; (1 953) 48, 1 78, 289-29 1 , 295, 395-397 ; (1 954) 1 881 89, 3 1 2-3 14, 459 ; ( 1 955) 202-203, 307, 428 ; (1 956) 1 85, 298-299 ; ( 1 957) 78, 2092 10 ; (1 958) 344, 485 ; (1 959) 68-69, 208, 339 ; ( 1 960) 65, 207 ; ( 1 96 1 ) 1 90, 3463 7 1 , 524-525 ; ( 1 962) 85-87, 244-245, 379-384 ; ( 1 963) 82-85, 230-233, 390-402, 53 1 -533 ; ( 1 964) 96-99, 254-256, 390-39 1 , 538-539. 738. Irigoin, J. - Pour une lturh des centres rh copie byzantins. Scriptorium 13 (1 959) 1 95-209. 739. Irirnia, pr. Ion. - Cdteva figuri rh Romdni athoni/i. GB I l ( 1 952) 41 8-426. 740. Istinnaja povéstj o Kirillé i Mefodii, i o iZDbrétenii bogodannych kirilliUskich i slavenskich nazivae­ mych pismen, sostavlena ellinski ot Sv. Feofilakta Archiepiskopa Bolga!skago, obrétaemafe vo sv. monastyré Chilandarskom, i vo vséch procich sv. gary monastyrech, preverhnafe nékoim rodoljubcem (Dionisiem PopoviUm) na prostyj slav.-serbskij ezyk. V Budimê gradê 1 8 ! 3, 8 •, 67 p. 74 1 . Istinovitch, A. - Les monastb'es grecs rh Bessarabie. ÉO 3 (1 899- 1 900) 1 1 8- 1 2 2 . 742 . lstoriUskij OC8Tk vozniknovenija i obzor déjateljnosti bratstva russkich obitelej (kellij} na sv. goré Afonskoj i otut ego za §estnarhat lét s 1896 po 1912 god. Od 1 9 1 3, 4•, 1 5 1 p. 743. lstoriUskoe obozrénie Afonskich slavjanskich obitelej. ChEVêd (1 866) n • 2 1 .

BJBUOGRAPHIE DE L'A THOS, Il

43 1

743a. Istrati, Nicolae. - Question des T1Wnastères de Moldavie voués aux Lieux-Saints. Ia§i 1 860, 8 o, 40 p. 744. Istrin, Vasilij. - Otéet komandirovannago za granieu privatdocenta Moskovskago Universiteta Vasilija Jstrina za vtoruju polovinu 1894 goda. Z MNP 304 ( 1 896), Otdel pedagogii, aprêlj, 47-48 ; 306 ( 1 896) ijunj, 53-86 ; 307 ( 1 896) sentjabrj, 1-25. 744a. Iufu, Ion. - Despre prototipurile literaturii slavo-romtne din secolul al XV-lea. MOlt 15 (1963) 5 1 1-535. 745. lvanka, Endre von. - Die rumiinischen Holzkirchen in Siebenburgen und das Malerbuch vom BA. Ungam 2 ( 1 942) 1 - 1 1 . 746. lvanov, A. - Znaéenie Ajona v duchovnoj f.izni pravoslavnago mira. Z MP ( 1 953) n ° 1 0, 33-35. 747. Ivanov, Jordan. - Bdlgarski starini iz Makedonija. Sofia 1 908, 8 °, v-3 1 0 p. ; 1 93 1 •, 8 o, vn-6 7 1 p. [surtout p. 230-279 : Sveta Gora] . 748. - Jstorija slavenobdlgarskaja, sobrana i nareUena Paisiem ieromonachom v llto 1 762. Sofia 1 9 1 3, 8 °, LXVI-97 p., 7 pl. [éd. d'après l'original de Zografou] . 749. - Pomenici na bdlgarski cari i carici. IBID 5 ( 1 9 1 5) 2 19-229. 749a. - Bdlgarité v Makedonija. lzdirvanija i documenti za téchnoto poteklo, ezik i narodnostj s etnografska karla i statistika. Vtoro dopii.lneno izdanie. Sofia 191 72, 8 °, vm-38 1 p. 749b. lv'anov, N. - Polounie Russkago T1Uina!estva na sv. Afonskoj goré posll Balkanskoj vojf!Y. Od 1 9 1 3, 1 2 °, 29 p. lvanovskij, N. 1 . - v. Suchanov, n ° 1 638. 749c. IvoSevié, Vasa. - Svetogorski pustinjaci. Pravoslavni Misionar 6 ( 1 963) 1 1 1 - 1 1 3. 750. lzbrannaja Voevoda voinstva svjatoj gory Afonskoj. Povéstvovanie o tudotvomych ikonach Bogo­ materi, vo s-qjatych obiteljach gory Afonskoj prebyvaju§tich. Izd. SAOSA. Od 1 888, 8 °, 1 93-IV p., ill . 75 1 . lzbranT!)Ija iz Afonskago Paterika f.itija sv. ugodnikov bof.iich vozsijav§ich na sv. Afonskoj gori. V dvuch �astijach. Izd. RSISA. Od 1 894, 8 °, 2 76 p., ill. 75 l a. J.F. - Una &publica Teocrdtica : El T1Wnle Athos. Religi6n y Cultura 30 ( 1 935) 1 1 4-1 2 3 . 752 . J.M.N. - Modem Athonians. Blackwood's Magazine ( 1 932) Oct., 460-469. 753. Jaciinirskij, A. 1. - lz kritiko-literatumych nabljudenij nad Zitiem Grigorja Sinaita. VV 1 5 ( 1 908) 300-33 1 . 754. Jagié, Vatroslav. - Zografskoe Evangelie. Quattuor .Evangeliorum Codex Glagoliticus olim Zographensis nunc Petropolitanus. Characteribus cyrillicis transcriptum nolis criticis prolego­ menis appendicibus auctum ed. V.J. Berolini 1 879 et Graz 1 954•, 8 °, XLV- 1 75 p., 3 pl. 755. - ParrYatniki glagoliteskoj pisjmennosti. Mariinskoe èetveroevangelie s primetanijami i pri­ lounijami. Quattuor Evangeliorum versionis paleoslovenicae Codex Marianus Glagoliticus characteribus cyrillicis transcriptum ed. V.J. Berolini 1 883 et Graz 1 960•, 8 °, xx-607p., 2 pl. •756. - Tipik Hilandarski i njegov grtki izvor (dodatak k izdanju episkopa Dimitrija) . Spomenik 34, d.r. 3 1 (Beograd 1 898) 1 -66. Cf. n° 40 1 . 757. Jakobson, Roman. - Sticherarium. Codex Monasterii Chiliandarici 307 phototypice depictus. MMB, vol. 5 A : Fragmenta Chiliandarica palaeoslavica. Copenhagen 1 957, 4°, 25 p., 2 1 9 pl. ( l l O f.) . 758. - HiTT1Wlogium Mss. Codex Monasterii Chiliandarici 308 phototypice depictus. MMB, vol. 5 B. lb 1 957, 8 °, 1 4 p., 1 44 pl. (72 f.) . 759. Janin, Raymond, AA. - Athanase (St) , l'Athonite. DHGE 4 ( 1 924-30) 1 376- 1377. 760. - Athos (Mont). Catholicisme I, P 1 948, 996-997. 76 1 . Janssens, Émile. - Le MA. Bulletin de la société royale belge de géographie 83 ( 1 959) 2 5 1 -284, ill. 762 . - &tour aux sourus. Il. Le Flambeau 42 (1 959) 538-5 7 1 , 4 fig.

432

I. DOENS

763. Jerningham, Hubert E. H. - MA. A Paper read to the Laidies' Automobile Club. Thursday, March 1 3, 1 9 1 3 . Lo 1 9 1 3, 8 °, 1 6 p. 764. Joalthé, A. - Une dédicace à l'Athos [à S. André, 1 6/29.6. 1 900] . É O 4 ( 1 900/ 1 ) 54-58. *765. Joannou, Pierre. - Vie de S. Germain l'Hagiorite par son contemporain le patriarche Philothée de Constantinople. AB 70 ( 1 952) 35- 1 1 5. Cf. n ° 934. 766. Jugie, Martin, AA . - Les origines de la méthode d'oraison hésychaste. ÉO 30 ( 1 93 1 ) 1 79- 185. 767. - La controverse palamite (1341-1368) . Les faits et les documents conciliaires. lb 397-42 1 . 768. - Palamas (Grégoire). DTC 1 1 , 2 ( 1 932) 1 735- 1 776. 769. - Palamite (controverse) . lb 1 777- 1 8 18. 770. Jungclaussen, Emmanuel, OSB. - Mônch und Okumene. Das Athos-Jubiliium 1963. Bene­ diktinische Monatschrift. Erbe und Auftrag 40 (1 964) 66-69. 7 7 1 . K voprosu o pritjazanijach Grekov na russkij Afonskij monastyrj Sv. Pantelejmona. Ch G (1 874) III, n ° 1 0, 80-94 ; n ° I l , 35 7-363 : Novoe oproveri.enie pritjazanij Grekov na monastyrj Sv. Pantelejmona. 772. Ka�anovskij, Vladimir Vasiljevi�. - K voprosu o literaturnoj déjateljnosti bolgarskago pa­ triarcha Evfimija (1375-1393) . Ch G ( 1 882) II, 2 1 6-265. 773. - Neizdannyja gramoty iz Afonskich archivov. IOAIEKU 6, vyp. 2 (1 888) 21 p. 774. Kastner, Erhart. - Anachoreten gebirgauf verteilt. Besuch bei den Eremiten des Athos. Insei­ Almanach (Wiesbaden 1 954/55) 66-80. 775. - Die Stundentrommel vom Heiligen BA. Wiesbaden 1 956, 1 957, 1 959, 8 °, 254 p. 776. Kaestner, Erhart. - MA. The call from sleep, Translated by Barry Sullivan. Lo 196 1 , 8 °, 1 92 p. 777. - et Lacarrière, Jacques. - Auf dem BA. 26 Bildtafeln nach Aufnahmen von J.L. Text von E.K. Inselbücherei, Nr. 744. Frankfurt a.M. 1 962, 1 2 °, 47 p. 778. Kalinovskij, A. - « Gdé pravda ? » Istorija Afonskago Iverskago monastyrja. SP 1 885, 1 2 °, 88 p., 2 pl. 779. - Pritjazanie Grekov na Iverskij Afonskij monastyrj. MVéd ( 1 885) n° 273, 4. 780. Kallini.k, schimonach. - Pisjmo k russkomu duchovniku ieromonachu na Ajon. RI ( 1 9 1 2 ) sept., n ° 1 7, 6 1 -63. *78 1 . Kalutniacki, Emil. - Werke des Patriarchen von Bulgarien Euthymius (1375-1393) nach den besten Handschriften herausgegeben. Wien 1 90 1 , 8 °, cxxvm-450 p. *782. - Aus der panygyrischen Litera/ur des Südslaven. Wien 1 90 1 , 8 °, 1 3 1 p. 783. Kaminskij, Viktor Kirillovi�. - Vospominanija poklonnika svjatago Groba. SP 18551, 1 856', 1 859•, 8 °, 699 p. (Posé§eenie obitelej svjatoj Afonskoj gory : p. 6 1 4-675). 784. Kân�ov, Vasil. - Sveta gora. Pdtni béléiki. Plovdiv 1 896, 8 °, 54 p., carte. 785. - Makedonija. Etnografija i statistika. lzd. Balgarskoto knizovno druzestvo. Sofia 1 900, 8 °, 341 p., 1 1 cartes. 786. - Gramota na carj Ivan Aleksandr (1348 g.) sneta ot teksta, najden v Chilendarski monastir ot V. Kiinéov. Sne! ot teksta K. Zviin�arov. Litografija na Luka Ch. Pavlov i S• •. Sofia. 787. Kanitz, F. - Hilandar auf dMn Athos. O MO 13 ( 1 887) 55. 788. Kapterev, Nikolaj Fëdorovi�. - Russkaja blagotvoriteljnostj monastyrjam sv. gory Afonskoj v XVI-XVIII stolétijach. G MOLDP ( 1 882) 1, 81 ss., 299-325, 455 ss., 625 ss. *789. - Charakter otno§enij Rossii k pravoslavnomu vostoku v XVI i XVII stolétijach. G MOLDP ( 1 883) II, 250 ss., 36 1 ss., 453 ss. ; ( 1 884) 1, 1 82 ss., 292 ss. ; II, 41 ss., 247 ss., 520 ss., 603 ss. ; ( 1 885) 1, 9 ss. M 1 884 ; Sergiev Posad 1 9 1 4', 4 °, rv-567-Ix p. 790. - Priézd v Moskvu Pavlovskago Afonskago monastyrja archimandrita Isaii v 1688 godu s gramotami ot preide byv§ago Konstantinopoljskago patriarcha Dionisija, serbskago patriarcha

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

433

Arsenija i valachskago gospodarja S éerbana s prosjboju, étoby gosudari osvobodili ich ot tureckago iga. Prib 44 ( 1 889) 260-320 ; cf. 48 ( 1 89 1 ) 46 1 ss. 79 1 . Karano-Tvrtkovié, Pavao. - Srbskii Spomenicy iii stare risovule, diplome, povelé, i sno§enija bosanski, serbski, hercegovaéki, dalmatinski, i dubrovaéki kra/eva, careva, banova, despota, knezova, vojvoda i vlastelina. lzdani na svèt izdiveniem Gospodina Efrema Teod. Obre­ noviéa . . . a sobrani trudom Karano-Tvrtkoviéa Pavao Svdtenika. Castj prva. Beo 1 840, 8 •, 336 p. Novakovié 1 1 24. 792. Katalog knigam izdanij Russkago Andreevskago Ob§éeziteljnago Skita na Sv. gore Afonskoj. Od 1 898, 1 2 •, 24 p. 793. Katalog knig izdannych Afonskim Russkim Panteleimonorym monastyrem. M 1 900•, 8 •, 40 p. ; 1 909", 8 •, 52 p. 794. (Kazanskij, Petr Simonovil!) . - Ziznj svjatago Savvy, pervago archiepiskopa Serbskago. Prib 8 ( 1 849) 252-30 1 . 795. Kazdan, A . P. - Dva pozdnevizantijskich akta iz sobranija P. /. Sevastijanova. VV 2 (27) ( 1 949) 3 1 3-32 1 . *796. Kekelidze, protoierej Kornilij Samsonovil!. - Liturgiéeskie gruzinskie pamjatniki v ote­ éestvennych knigochranili§éach i ich nauénoe znaéenie. Tiflis 1 908, 4 •, xxxr-5 1 5-xm p. 797. - Histoire de la littérature géorgienne. /. La littérature ancienne [en géorgien, comme les n •• 798-803] . Tiflis 1 923, 8 •, 695 p., ; 1 94 1 ', 726 p. ; 1 95 1 ", 670 p. ; 1 960•, 720 p., 2 car­ tes, ill. Cf. �· 1 674. 798 . Deux Euthyme dans l'ancienne littérature géorgienne. C'veni Mec'niereba ( 1 923) n • 2- 3 , 1 02- 1 2 1 = Etjudy po istorii drcvne-gruzinskoj literatury, IV, Tiflis 1 957, 90- 1 04. 799. - De l'histoire de l'école littéraire athonite (géorgienne). TU S , s. 1, 6 (1 938) 1 39- 1 60 = Etjudy II, 1 945, p. 2 1 8-236. 800. - Un spécimen de l'activité de traducteur d' Euthyme l'Athonite. Etjudy II, 1 945, 237-268. 80 1 . - Quelques problèmes de la vie et de l'activité de S. Euthyme l'Ibère. TUS 5 1 (1953) 1 95208 Eüudy 1, 1956, 1 55- 167. 802. Sur un passage de la biographie des Athonites (Jean et Euthyme) . Etjudy III, 1 955, 65-68. 803. - L'occupation par les Grecs du foyer lit téraire géorgien à l'Athos et sa situation aux XVI•­ XVII• siècles. lb 69-86. Cf. G. Garitte, Bibliographie de K. Kekelidze (t 1962) . Muséon 76 (1963) 443-480. 804. Kern, Otto. - Bei den Monchen auf dem Athos. Sammlung gemeinverstandlicher, wissen­ schaftlicher Vortrage, begründet v. Rud. Birchow und Fr. Holtzendorff, herausg. v. R. Birchow. N.F., XIII. Serie, H. 293, p. 1 55- 1 8 1 ; Hamburg 1 898, 8 •, 27 p. 805. Khitrowo, B. de. - Itinéraires russes en Orient, traduits pour la Société de l' Orient latin. Publi­ cations de la S. de l'O. latin, série géographique, 5. Genève 1 889, 8•, 334 p. 805a . Kilimnik [ = Kylymnyk] , S. - Svjata Hora Ajon . Opys afonskych manastyriv. Vira j ku!tura 27 ( 1 964) n • 8-9, 8- 1 2 . 806. Kiprian, archim. (Kern) . - O . Antonin Kapustin, archimandrit naéaljnik russkoj duchovnoj missii v Ierusalimé 181 7-1894. Beo 1 934, 8 •, 2 1 2 p. 807. Kiril, patriarch balgarski. - Prinos kdm bdlgarski cdrkoven vopros. Dokumenty ot avstrijskoto konsulstvo v Solun. Sofia 1 96 1 , 8 •, 222 p. (p. 44-62 : Grt'JCko-ruski nedorazumenija v Sveta Gora) . Cf. n• 1 858. 807a. - Sedem neizvestni pisma na Dimitdr Chr. Miladinov. (Uvod i objasnenija, Originalen tekst, Faksimileta na pismata) . DK 43 ( 1 963) kn. 1 1 - 1 2, p. 1 -30, 1 8 pl. 808. Kirileanu, G. T. - 0 scrisoare despre Schitul Moldovenesc din Sf. Munte §i despre Grigore Ghica Domnul Moldovei. BOR 59 ( 1 94 1 ) 1 60- 163. 809. Kiselkov, V. SI. - Grigorij Sinait. DK, godina 28 ( 1927) kn. 34/35, 236-260. =

-

I. DOENS

434

810. Klein, Gerhard. - Pilgerfahrt zum Heiligen BA. Die Christengemeinschaft 28 (1 956) 364-368. 81 1 . Kliment, archim. Rilec. - Rilskijat rrwnastir i sveta Gora. DK 43 ( 1 963) kn. 7-8, 36-44. 8 1 2 . K1iment, svjatogorskij monach. - Imenoboiniéeskij bunt ili plody ul!enija knigi « Na gorach Kavkaza ». IsV (19 16) 1, 752-785. Réimprimé avec le sous-titre : Kratkij istoriéeskij olerk Afonskoj smury. Petrograd 1 9 1 6, 8 •, 56 p. Cf. n° 709. 813. Klisarov, Georgi. - Po svetite mesta i Sveta Gora Atonska. Ptlrvite btllgarski ptltevoditeli. CârkV 63 (1962) n • 1 7-18, p. 22-23. 814. Klostermann, Robert Adolf. - Probleme der Ostkirche. Untersuchungen zum Wesen und zur Geschichte der griechisch-orthodoxen Kirche. Gôteborgs Kungl. Vetenskaps- och Vitter­ hets-Samhalles Handlingar. Sj atte fôldjden. Ser. A, Band 5. Gôteborg 1955, 8 •, 434 p. [Kapitel 3, p. 64- 105 : Aus der Umwelt des Athos] . 8 1 5 . - Russische Empfehlungen zum Athosbesuch von Rev. Robert Frew 1914. Kirche im Osten 2 (1 959) 62-68. 8 16. Knoll, Joachim H. - Der Heilige BA. Neue deutsche Hefte (Gütersloh 1 960) H. 72, 336-344. 8 1 7. Knopf, R. - Die Athoskl/Jster. Reiseerlebnisse. Evangelische Kirchenzeitung für Oester­ reich ( 1 900) 198, 2 1 7-2 19, 233-235, 255-257. 818. - Der Heilige BA. Süddeutsche Monatshefte (1913) Sept., 704-7 18. 8 19. Knôs, Bôrje. - Un ambassadeur de l'hellénisme, Janus Lascaris, et la tradition gréco-byzantine dans l'humanisme franfais. Upsala-Paris 1 945, 8 •, 225 p. [p. 48-49 : au MA à la re­ cherche de mss . pour Florence vers 1 489-92] . 820. Koch, Hans. - Auf Athos, dem Heiligen Berg. Tagebuchbltitter. Das Kirchenblatt. Evange1ische Monatsschrift in Polen 1 1 ( 1 93 1 /2) 320-329, 439-448. T. à p. : Posen 1 933, 8 •, 40 p. 82 1 . Kodfeba.§, Nikolaj. - Vpdatlénija Afona. PrCVM ( 1 895) n • 4, 1 26- 1 34. 822. Koeler, Georg Daniel. - Einige Altgeographische Bemerkungen aber den Athos. Lemgo 1 794, 8 •, 30 p. 823. Kôrte, Werner. - Deinokrates und die Barocke Phantasie. Die Antike (1937) 289-3 12, 4 fig., 2 pl. 824. Kogevinas, Lye. - Le MA. Suite de douze eaux-fortes originales et inédites. Préface de Char­ les Diehl. P 1 922, fo, 10 f. et 12 pl. 825. Kologriwof, Iwan von. - Von Hellas zum M/Jnchtum. Leben und Denken Konstantin Leon­ tjews (1831-1891). Regensburg 1 948, 8 •, 300 p. [p. 95- 125 : Der hl. BA] . 826. Kologrivof, Ivan. - Costantino Leontjev. La sua vita e il suo pensiero (1831- 1891) . Trad. di Clara Va/ente. Morcelliana 1 949, 1 2 •, 299 p. [p. 1 1 0- 1 34 : Il sacro MA] . 827. Kominis, Atanasio. - Un canone inedito in onore de Sant' Atanasio l'Athonita. MMA 1, 1963, 1 35-143. Cf. n• 374. Komnin, Ioann. - Proskinitarij , v. Leonid, n • 975. 828. Konfuev, protoierej Petr. - Voyage à Jérusalem et à la Sainte Montagne de l'Athos [en gror­ gien] . Tiflis 190 1 . *829. Kondakov, Nikodim Pavlovi(!. - Pamjatniki christianskago iskusstva na Afone. S P 1 902, 4 •, 312 p., 49 pl. 830. - Ikony Sinajskoj i Afonskoj kollekcij preosv. Porfirija, izdavaemyja v liéno im izgotovlennych 23 tablicach. Objasniteljnyj tekst N. P. Kondakova. SP 1 902, f •, 25 p., 23 pl. 83 1 . Konstantopoulos, Constantin. - Le message de la Sainte Montagne au rrwnde d'aujourd'hui. MMA 1, 1 963, 373-380. Cf. n• 445. 832. Kontoglou, Photis. - L'iconographie byzantine au MA. Contacts (1960) n • 30, 1 1 1 - 1 1 7. •••

BIBliOGRAPHIE DE L'A THOS, II

435

*833. Korablev, B. - Actes de Chilandar ( = Actes de l'Athos, 5). I I • partie. Actes slaves. VV, 19 ( 1 9 1 2 ) [ 1 9 1 5] Supplément N• 1 , p. 369-65 1 . Amsterdam 1 9642 • Cf. n• 1 309. - v. Regel, n•• 1 4 1 0 et 1 4 1 1 . *834. Korolevskij, Cyrille. - Athos. DHGE 5 , 1930, 54- 1 24. 835. Korostovcev, M. A. et Chodzas, S. 1 . - Vostokovednaja dejateljnostj Porfirija Uspenskago. Bli�nyj i Srednyj Vostok. Sbornik statej. M 1 962, 8 •, p. 1 2 1 - 1 30. 836. Korsun, G. - Gora Afona, gora svjataja (Oéerk Afona) . SIPPO 15 ( 1 904) 38-54. 837. Koschmieder, Erwin. - Die iiltesten Novgoroder Hirmologienfragmente, hrsg. v. E. K. Ab­ handl. der BAW, Philos.-hist. KI., N.F., Helt 35. München 1 952, 4 •, 3 1 7 p. 838. Ko§éunstvennaja demonstracija greéeskich monachov protiv Russkich na 4foné. SPVèd ( 1 904) n• l lO, 4. 839. Kossiakoff, Georges. - Water-colour Drawings of MA. The International Studio 50 (NY 1 9 1 3) Aug., 1 1 6- 1 2 2 . 840. Kostié, Drag. - Uée§tée sv. Save u kanonizaciji sv. Simeona. SZ I , 1 936, 129-209. 841 . Kosvincev, E. N. - Cëmyj « bunt>>. Stranfiki iz istorii Afonskoj smury. IsV 1 39 ( 1 9 1 5) I, 1 39- 1 56, 470-487. 842 . Kourilas, Eulogios. - Athos, la vie et les institutions monacales. La Croix. Revue interna­ tionale scientifique de théologie et de philosophie. Athènes 1 947, fasc. 1 , 1 -30 ; 1 949, fasc. 2-3, 97- 1 1 1 . Cf. n• 412. •843. Kourilas, E. et Halkin, François SI. - Deux vies de St. Maxime le Kausokalybe, ermite au MA (XIV• s.) . AB 54 (1 936) 38- 1 1 2 . 844. Kovaœv, Michail. - Chilendarskijat paraklis Sv. Ivan Rilski. Rodina 1 ( 1 938) kn . 1 , 2 1 3-2 1 5, 1 pl. 845. - Ruskijat pomenik na Zograf. Dnes ( 1 .7. 1938) n• 723, p. 4. 846. - Carskijat pomenik na Zograj. Novootkrit cenen bdlgarski pametnik. Mir (23.7. 1938) n• 1 1 396. 847. - Eparchialnijat pomenik na Zograf. Novi izvéstija za Samokovskata eparchija. Mir ( 1 0.9. 1 938) n• 1 1438. 848. - Bdlgarski ktitori v Sv. Gora. Zora (3 1 . 1 2 . 1 938) n• 5862 . 848a. - Bansko i Zograf. Mir (26.8. 1939) n• 1 1 72 1 . 849. - Bdlgarski care i pdrvenci v Atonskite monastiri. Rodina 1 (1939) kn . 4 , 1 82- 1 88. 850. - Grad Sofija i Zografskija monastir prez 18 i 19 vékove. Serdika 6 ( 1 942) 9- 10, 8 1 -96. *85 1 . - Zograf. Izslédvanija i dokumenti. Castj 1. Sofia 1942, 8•, xxxn-383 p., ill . *852. - Bdlgarski ktitori v Sveta-Gora. Istoriéeski oéerk, izslédvanija i dokumenti. Sofia 1 943, 8 •, 1 76 p., 16 pl. 853. - Zografskijat monastir i na§eto vdzroUensko uéebno delo. CârkV 53 (1952) n• 32-33, 4-5. 854. Kovaœvié, Lj. - Svetostefanska hrisovulja. Spomenik d.r. IV, Beo 1 890, xn-23 p., 3 fig. 855. Kovalevskij, A. - Iz vospominanij o prisnopamjatnych starcach : ieromonaché Serafimé Sarov­ skom, ieromonaché Anikite (knjazé Sirinskom Sichmatove) i drugich. D Ct (1 869) aprèlj , 94-1 1 1 (p. 1 1 1 - 1 14 : Pisjmo Svjatogorca Serajima, ieromonacha sv. Afonskoj gory) . 856. - Ieroschimonach Ieronim, duchovnik russkago na (sv.) Afonskoj goré Panteleimonova monasryrja. D C t (1886) I, 288-327 ; M 1 887, 1 900•, 8 •, 48 p. ; la 3 • éd. porte en plus comme titre : . . . i ego prisnyj uéenik igumen svja§éenno-archimandrit Makarij. M 1 908•, 8•, 72 p. [ Ioann-Ioannikij Solomencev 26.6. 1 803- 14. 1 1 . 1 885, confess eur du Rossikon depuis 1 840] . 857. Kozickij, Petr. - Mona§eskaja !iznj na Afoné. Tambov 1 898, 8 •, 33 p. 858. Kraskovskij, Ippolit Feofilovi�. - Makarij Afonskij igumen u svja§tenno-archimandrit Afon­ skago sv. Panteleimonova monasryrja s portretom. MVèd ( 1 889) n•• 182, 184, 206 et 2 1 2 ; M 1889, 8 •, 184 p. =

436

1. DOENS

859. Kratkaja istorija Afono-lverskago rnonastyrja po gruzinskim istotnikam. (Pravda ob lverskom monastyré) . Izd. Afonskago Bratstva lverjan. Kutaïs 1 884, 1 2 •, 35 p., ill. 860. Kratkaja istorija Slavjano-Serbskoj Chilandarskoj Lavry na Sv. Goré Afonskoj. 1. Osnovanie Lavry. 2. Dostoprimééateljnosti Lavry. SP 1 862 , 8 •, 85 p. 86 1 . Kratkij istoriéeskij oterk Russkago na Afoné Svjato-Andreevskago ObSéeiiteljnago Skita. S prilo­ uniem povéstvovanija o éudesach ot prinadleia§éej semu skitu ikony Boziej Materi « V skor­ bech i peéalech uté§enie ». lzd. SAOSA. Od 1 8962 et 1 8983, 1 2 •, 48 p. ; 190 1 •, 8•, 64 p. ; 1 9 1 26, 8 •, 72 p. 862 . Kratkij putevoditelj po sv. Afonskoj goré. Od 1 907, 8 •, 40 p. 863. Kratkija svédénija ob lverskom rnonastyré na Afoné. Kutaïs 1 878, 8 •, 42 p. 864. Kratko opisanie na Sv. Gora Atonska. Rus�uk 1 868, 8 •, 7 1 p. TB 6083, Pog 932 . 865. Kratko opisanie na Svetata i preslavna gora Atonska. lzdava s vtori putj za polza-ta na ob§éeiitelnyja Chilendarskij mdnastir v Sveta Gora. Popraveno ot A. P. Granitskago. Rus�juk 1 867, 8 •, 7 1 p., 4 fig. Pog 8 1 6. 866. Kratko opisanie na svetogorskité monastiri. lzdava V. Ikonomov. Solun 1 896, 1 6 •, 15 p., 1 f. TB 6087. 867. Kratko opisanie na Svjatyté dvadesjat monastyri v Atonskutu goru. Zaradi poklonnicité éto idat na Svjatu goru i za onyja, koito ulajat da znajat éudesata éto su po Svjatogorskité monas tyri. lzdal Konstantin Anastasov ot C tip. Izd. treto. Carigrad 1 8663, 8•, 16 p. TB 6086, Pog 737. 868. Kratkoe opisanie dvadcati odnogo rnonastyrja vo svjatvj Afonskoj goré. M 1 855, 8 •, 1 6 p., ill. 869. Kratkoe opisanie dvadesjat monastyrej obrétaju§éijasja vo svjatoj gory Afonskoj [en slavon] . Solunj 1 839, 4 •, 1 -9 f. TB 6084, Pog 54. Il y eut une édition fac-similé par l'ObS�estvo ljubitelej drevnej pisjmennosti, SP 1877, avec préface du prince Pavel Petrovi� Vjazemskij. 870. Kratkoe opisanie dvadesjat monastyrej vo svjatoj Afonskoj goré [en slavon] . Od 1 847, 8 •, 15 p. 87 1 . Kratkoe opisanie na svjatyté dvadesjat monastyri, zaradi poklonnicyté éto idat na sveta gora, i za onyja koito ulajat da znajat éudesata éto se po svjatogorskité monastyri. (Samokov) 1 863•, 4 •, 10 f. TB 6085, Pog 1 3 1 . 872 . Kratkoe opisvanie za Svjatu-tu i préslavnu goru Afonsku. Sa�ineno o t svja�œnnodiakona A. [ = Antonija] Chilendarca. A ispraveno ot A. P. P. Granitskago. Carigrad 1 853, 4 •, 96 p. TB 248, Pog 2 5 1 . 873. Krestev, Cyrille. - L'évangéliaire bulgare du British Museum [Add. 39627, du roi Ivan Alexandre ; emporté en 1 837 d'Hagiou Pavlou par R. Curzon] . La Bulgarie d'au­ jourd'hui ( 1 963) avril, 26-29, ill. Cf. n• 540b. 874. Kretzenbacher, Leopold. - Legende und Athosikone. Zur Gegenwartsüberlieferung. Geschichte und Kult um die Marienikone der Dreihiindigen im Serbenkloster Hilandar. Südost-Forschun­ gen 2 1 ( 1 962) 22-44. 875. Krivocheine, moine Basile. - Les légendes de l'Athos. Byz 14 ( 1 939) 662-668 (recension de Dawkins, n • 364) . 876. Krivochein, Basil. - MA in the Spiritual Lift of the Orthodox Church. The Christian East, N.S. 2 ( 1 952 /54) 35-50, 1 7 1 - 1 72 (Reply to D.S.) Cf. n• 205. 877. - (Hiéromoine Basile) - L'Athos dans la vie spirituelle de l'Église orthodoxe. MEPREO 12 ( 1 952) 5- 1 2 . 878. Krumbacher, Karl. - Die Bibliotheken des Heiligen Berges (1889) . Populare Aufsatze, Leipzig 1909, p. 1 38- 1 44. 879. Kühne, W. - Idiorrhythmie auf dem Athos und die Weltgeschichte. ÙBFG 2 ( 1 925) 9. H., 24-30. 880. - Kunst in den Athoskl6stern. Die Drei. Der Kommende Tag 5 (Stuttgart 1925) 288-298.

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS II

437

Der Atlws in der Litera/ur. Von Zachariii bis Diiubler. lb 8 ( 1 928) 206-2 16. Auf den Pfaden bei den Menschen, in den Klosterburgen des Athos. O BFG 6 ( 1 929) 3. H., 2 7-33 ; 4. H., 32-38. 883. Küry, Adolf. - Das Klosterwesen auf dem BA . IKZ 4 ( 1 9 1 4) 393-396 [d'après Lacombe, n• 898] . 884. Kuljbakin, S. M. - Chilandarskie listki, otryvok kirillovskoj pisjmennosti Xl-go veka. IRJa ( 1 898) t. Il, 34 p. 885. Kurtz, Ed. - Zu den Akten des Klosters Esphigmenou. VV 1 3 ( 1906) 238-240. Cf. n • 1 308. 886. - Christophorus von Ankyra als Exarch des Patriarchen Germanos Il. BZ 16 ( 1 907) 1 20- 1 42 . 887. - Nachtriigliches z u den Akten des Xenophonklosters. V V 1 8 ( 1 9 1 1 ) otdel I I I , 96- 1 07. 888. - Zu den Atlwsurkunden. VV 2 1 ( 1 9 1 4) otdel III, 74-89. v. Regel, n•• 1 4 1 0 et 1 4 1 1 . 889. Kurzon, Robert. - Pute§estvie Kurzona po monastyrjam Vostoka. 2 MNP 6 5 (1 880) 48-52 . 890. Kusmarcev, inok Pavel. - Mysli otcov cerkvi o imeni Boziem. Materia(y k vyjasneniju Afonskago bogoslovskago spora. SP 1 9 1 3, 8•, 87 p. 89 1 . L'Alveare monastico del MA. Bilychnis 2 1 (Roma 1923) 1 32- 1 34. 892. L'Huillier, hierom. Pierre. - Origine et développement du monachisme athonite. MEPREO (1955) n• 2 1 , 33-42 . 893. L.M.B.-E. - Ajon i russkaja obitelj sv. Svja!tennomuéenika lgnatija Bogonosca s eja ugolkami na sv. gare. lz pute§estvij po vostoku. Od 1 9 1 2 , 8 •, 64 p. 894. La fondazione della prima scuola cattolica sul MA. CC 89 a. ( 1 938) II, 54-59. 895. La vie d'un ex-patriarche au MA. - Entre moines grecs et géorgiens. É O 2 (1 898/9) 375-378. 895a. La Vie de Saint Athanase l'Atlwnite. Chevetogne 1963, 8 •, l OO p., ill. Cf. n, 504a. 895b. Labuda, G. - Hierissos. SSS 2, 1 ( 1 964) 2 1 5. 896. Lacarrière, Jacques. - MA, Montagne Sainte. Plwtographies, textes, clwix de citations. P 1 954, 4 •, 96 p., 81 ill., carte. - v. Kastner, n• 777. 897. Lacombe, J. - Les moines onoma toldtres. É O 1 6 ( 1 9 1 3) 555-556 ; 17 ( 1 9 1 4) 265-266. 898. - Le sort de l'Atlws. ÉO 17 ( 1 9 1 4) 1 72- 1 73. 899. - Patriarcat serbe. L'affaire du monastère de Chilandar (Chronique) . ÉO 32 ( 1 933) 377-379. 900. Lacoste, R. - Pilgrimage to Atlws. The Living Age 334 (NY 1 5 .4. 1 928) 709-7 1 6 . 90 1 . Lake, Kirsopp. - Texts from MA. Studia biblica e t ecclesiastica. Vol. 5 , Part 2, Ox­ ford 1902, p. 9 1 - 1 85. 902 . - Facsimiles of the Athos Fragments of the Codex H of the Pauline Epistles, plwtographed and deciphered. Oxford 1905, 4 •, 16 p., 16 pl. 903. ­ Facsimiles of the Athos Fragments of the Shepherd of Hermas. lb 1 907, 4 •, 12 p., 12 pl. •904. - The Ear(y Days of Monasticism on MA . lb 1 909, 8 •, 1 1 9 p., 1 carte. 905. - MA. The Field (The Country Gentleman's Newspaper) 1 2 1 ( 1 .2 . 1 9 1 3) ill. 906. - et Lake S. - Dated Greek Minuscule Manuscripts to the year 1200. III. Manuscripts in the Monasteries of MA and in Milan. Monumenta Palaeographica Vetera. First Series. Boston, Mass. 1 935, f•, 18 p. et pl. 1 -7 et 1 52-209 (MA). 907. Lambros, Spyridion - Ein Besuch auf dem BA. Bericht des Dr. Spyridion Lambros. Aus dem Neugriechischen von dem Verfasser durchgesehene Uebersetzung von P. Heinrich von Ricken­ bach. Würzburg 1 88 1 , 8 •, 33 p. Studien und Mitteilungen aus dem Benedictiner­ und Cistercienserorden 2 ( 1 88 1 ) . Beilage, p. 1 -32 . Cf. n ° 44 7. 908. - Die Bibliotheken der Kloster des Athos. Nach dem Rechenschaftsbericht des Prof. Dr. Spyri­ dion Lambros an die griechischen Kammern, deutsch von August Boltz. Bonn 1 88 1 , 8 •, 32 p. 909. - The Mss. of MA, a new Palimpsest. The Athenaeum ( 1 889) 793 ss. ; (1 890) 353 ss. 88 1 . 882 . -

•••

=

1. DOENS

438

Notes from Athens. Mss lost in the burning of the monastery of Simopetra. lb 98 ( 1 .8. 1 89 1 ) 1 6 1 - 162. 9 1 1 . - Noch einmal das Dionysioskloster auf dem Athos. Zum Artikel Drlisekes, B Z II, 79 ff. BZ 2 ( 1 893) 609-6 16. - Catalogue, v. n • 453. 9 1 2 . Lamerand, E. - La légende de l'vA� t6v èrn:w. ÉO 2 (1 898/9) 227-230. 9 1 3 . Lang, David Marshall. - St. Euthymius the Georgian and the Barlaam and Ioasaph Romance. Bulletin of the School of Oriental and African Studies 1 7 ( 1 955) 306-325. 9 1 4. - Lives and Legends of the Georgian Saints, selected and translated from the original texts. Lon­ don-NY 1 956, 8 •, Chapter 9, p. 1 54- 1 69 : The Georgian Athonites. 9 1 5. Langlois, Victor. - Histoire du MA et de ses monastères. D'après les documents rassemblés par le Conseiller d'État actuel de Séwastianoff. Annales de philosophie chrétienne, vol. 72, a. 36, V• s., t. 13 ( 1 866) 165- 1 8 1 . 9 1 6. - Notice sur le couvent ibérien du MA. Journal asiatique, 6 • s . , 9 ( 1 867) 33 1 -35 1 . T . à p. : 23 p. * 9 1 7. - Géographie de Ptolémée. Reproduction photo-lithographique du manuscrit grec du monastère de Vatopédi au MA précédie d'une introduction historique sur le MA, les monastères et les dip6ts littéraires de la presqu'fie sainte. P 1 867, f•, vm- 1 1 7-cvm p., 1 carte. La 1 • partie : 9 1 8. - Le MA et ses monastères. P 1 867, f •, 1 1 9 p., 1 carte. 9 1 8a. Lanne, Emmanuel, OSB. - L'interprétation palamite de la vision de saint Benoft. MMA I I, 1964, 2 1 -47. 9 1 9. Lascaris, Michel Th. - Povelje srpskih vladalaca u gr�kim publikacijama. PKJIF 8 ( 1 928) 185- 1 92 . *920. - Vatopedskata gramota na car Ivan Asenja Il . BAN. Bâlgarski Starini 1 1 ( 1 930) , 4 •, 63 p., 1 pl. 92 1 . - Irifluences byzantines dans la diplomatique bulgare, serbe et slavo-roumaine. A propos de Dolger, Der Kodikellos ByzS1 3 ( 1 93 1 ) 500-5 1 0. Cf. n• 446. 922 . - Actes serbes de Vatopédi. lb 6 (1 936) 1 66- 1 85. Cf. Byz 12 (1 937) 675-679. 923. - Arsène Suchanov et les manuscrits de l'A •hos. Un nouveau document. Byz 28 ( 1 958) 543-545. 924. Laurent, Vitalien, AA. - Un supplément aux catalogues des manuscrits de Lavra et de Vato­ pédi (MA ) . ÉO 3 1 ( 1 932) 1 1 1- 1 1 7. Cf. n• 269. 925. - Recherches sur l'histoire et le cartulaire de N.D. de Pitié à Stroumitsa. ÉO 33 ( 1 934) 5-2 7 . 926. Les Jésuites au MA en 1650 (Note manuscrite du P. Martin, supérieur de Saint-Benott de Galata) . L'Unité de l'Église, 1 1 • a. (1933) 1 89. 927. - L'dge d'or des Missions latines en Orient (XVII•-XVIII• siècle). lb 12 • a. (1 934) 223224 : MA ou Mont Sainct. 928. - Philothée Kokkinos. DTC 12 ( 1 935) 1 498- 1 509. 929. - Une donation du prince Alexandre Mavrocordato à la skyte athonite de Kavsokalyvi [oct. 1 768) . AR BSH 24 ( 1 943) 3- 1 3 . 930. La prétendue croix byzantine du trésor de Putna. lb 25 ( 1 944) 7 1 -94. 93 1 . Xéropotamou et Saint-Paul. Histoire et légende à l'Athos. RHSEE 22 ( 1 945) 267-287. 932. - Un acte inédit du despote serbe Constantin Drag�. RÉB 5 ( 1 947) 1 79- 1 84. 933. La liste de présence de la lettre aux Hagiorites. lb 6 ( 1 948) 1 87- 1 90 = Note additionnelle à : Loenertz, R. J., Isidore Glabas, métropolite de Thessalonique ( 1380- 1396) . lb 1 8 1 - 187. 934. La vie de saint Germain l' Hagiorite. Quelques observations. lb 1 0 ( 1 952) 1 1 3-1 23. (p. 1 1 6- 1 2 1 : La chronologie des higoumènes à Lavra 1280-1300) . Cf. n• 765. 935. Une nouvelle fondation monastique des Choumnos : la Nea Moni de Thessalonique. lb 1 3 ( 1 955) 1 09- 1 30. 910. -

•••

..•

-

-

-

-

-

-

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

439

936. Laurès, Benjamin. - La vie cénobitique à l'Athos. ÉO 4 ( 1 900 / 1 ) 80-87, 1 45- 1 53. 937. - Les monastires idiorrythmes de l'Athos. lb 288-295. 937a. Lavagnini, Bruno. - Una missione all' Athos del monaco Azale. MMA Il, 1 964, 1 53- 1 58. 938. Lavrov, P. - Les feuillets du Zograph. Revue des Études slaves 6 ( 1 926) 5-23. 938a. - et Vaillant, A. - Les Règles de saint Basile en vieux slave : les feuillets du Zograph. lb 1 0 ( 1 930) 5-35. 938b. Lazarevié, Stojan V. - A Contribution to the Study of Mediaeval Slavic Palaeography. ByzSl 25 (1 964) 279-287, 5 pl. Cf. n° 757. 939. Lazarolf, 1. - lm bulgarischen Athoskloster. Die Zeitwende (München 1 929) 7. H., 69-76. 940. Lazarre, C. P. - The Monasteries of MA. The World To-Day 2 1 (Chicago 1 9 1 1 ) Sept., 1 1 06- 1 1 13, ill. 94 1 . Le Guillou, M. J., OP. - La renaissance spirituelle du XVIII• siicle. Aux sources des mouve­ ments spirituels de l'Église orthodoxe de Grèce. Istina 7 (1 960) 1 14- 128 : La renaissance hésychaste. 942. - L'Athos et la vie eucharistique. MMA II, 1 964, 1 1 1 - 1 20. 943. Le Millénaire de la fondation de la Grande Laure au MA et l' Ordre bénédictin. lrénikon 33 ( 1 960) 234-236. Cf. ib 36 ( 1 963) 1 09- 1 1 1 , 408-4 1 2 (Le Millénaire du MA célébré à Venise). 944 . Le MA. L'Acropole 8 ( 1 933) n ° 29, 26-38. 945. Le MA. Publications de la Direction de la Presse au Ministère des Affaires Étrangères. Athènes 1 933, 8 °, 15 p. 946. Leake, William Martin. - Travels in Northem Greece. Vol. III, Lo 1 835, 8 °, VII-578 p. Chapter XXIV : Macedonia [sur le MA : p. 1 14- , 5 7] . 94 i . Lebarbier, Ed. - Rapport lu à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (séance 8.8. 1856) . Archives des missions scientifiques et littéraires 5 ( 1 856) 643-654 [sur le MA : p. 646-647] . 948. Lebedev, A. - 0 sostojanii grdeskago mona§estva voob§ee i Afonskago s osobennosti, v XVII veke. Po svideteljstvu inozemnych pisatelej. Ch t (1 870) II, 964-978 [sur le MA : p. 970-978] . 949. Leclercq, Henri - MA. DACL 1 1 ( 1 934) 2395-24 10. 950. Legrand, Émile. - Description des tles de l'Archipel par Christophe Buondelmonti. Version grecque par un ano'!)'mt publiée d'après le manuscrit du Sérail. Publications de l' École des Langues orientales vivantes. Série IV, t. XIV. P 1 8�7 [sur le MA : p. 92-94 et 248-25 1 ] . Cf. no 190. 95 1 Leite, Antonio. - 0 Milenario do Monte Athos. Brotéria 7 (Lisboa 1 963) 388-396. 952 . :�emerle, Paul.- A propos de la fondation du monastère de Koutloumous : Un faux chrysobulle d'Alexis III empereur de Trébizonde. BCH 58 ( 1934) 22 1-234. 953. - Un chrysobulle d'Andronic II Paléologue pour le monastère de Karakala. lb 60 ( 1 936) 428-446. *954. - Actes de Kutlumus. Éd. diplomatique. Archives de l'Athos, publiées sous la direction de Gabriel Millet, 2. P 1 945, 4 °, vr-305 p., 32 pl. (album) . Cf. RÉB 6 ( 1 948) 1 3 1 - 1 38. 955. - Un acte du despote Andronic Paléologue ( ? ) pour le couvent de Saint-Pantéléimon. OCP 13 ( 1 947) 562-57 1 . 956. - Note sur la date de trois documents athonites et sur trois fonctionnaires du XI• siècle. RÉB 1 0 ( 1 952 ) 1 09- 1 1 3 . * 957. - Les archives du monastère des Amalphitains au MA. EEBI: 23 ( 1 953) 548-566 958. - Autour d'un prostagma inédit de Manuel II. L'aulé de Sire Guy à Thessalonique. SBN 9 (1957) 2 7 1 -286. 959. - Note sur l'administration byzantine à la veille de la JVe croisade d'après deux documents inédits des archives de Lavra. RÉB 1 9 ( 1 96 1 ) 258-272.

440

/. DOENS

La vie ancienne de saint Athanase l' Athonite composée au début du XIe silcle par Athanase de Lavra. MMA 1, 1 963, 59- 1 00. 96 1 . - et Soloviev, Alexandre. - Trois chartes des souverains serbes conservées au monasthe de Kutlumus (MA ) . AIK 1 1 ( 1 940) 129- 1 46, pl. XVII I-XX. * 962 . - et Wittek, Paul. - Recherches sur l'histoire et le statut des monasthes athonites sous la domination turque. /. Trois documents du monasûre de Kutlumus. Archives d'histoire de droit oriental 3 ( 1 948) 4 1 1 -472, 2 pl. 963. Lender, N. - Putnik. Konstantinopolj, Ajon, Makedonija i ugolki Rossii. Oéerki i kartinys, risunkami chudoznika A. V. Ganzena. SP 1 905, 8 •, IV-344 p. [sur le MA : p. 88- 1 1 0] . 964. Leonid, (Kavelin) archim. - Russkij monastyrj sv. Panteleimona-Rusik. K P ( 1 866) 8•, 1 2 7 p. [auteur et année sont indiqués à la fin] . Cf. n• 1 464. *965. - Istoriéeskoe obozrénie Ajonskich slardanskich obitelej : Bolgarskoj- Zograja, Russkoj-Rusika, Serbskoj- Chilendarja i otno§enij ich k carstvom : bolgarskomu, russkomu i serbskomu, ot osno­ vanija sich obitelej, do teku§lago stolltija. ChEVed (1867), Pribavlenie XIX, 8•, 93 p. *966. - Istoriéeskoe opisanie serbskoj carskoj lavry Chilandarja i eja otno§enija k carstvam serbskomu i russkomu. tiOIDR ( 1 867) kn. 4, otd. 3, 8 •, 1 38 p. *967. - Tipik iii ustav carske srpske favre Hilandara u Sv. Gori, koji je napisao njegov osnivalac sv. Sava. GSUD, kn. 7, sveska 24 staroga reda (Beo 1 868) 1 66-230. T. à p. : Hilan­ darski Tipik ili Ustav sv. Save. Po rukopisu XIII. v. koj su pisali �enici sv. Save. Beo 1 868, 8 •, 65 p. *968. - Stara srpska pisma. Iz ruskog manastira sv. Panteleimona u Svetoj Gori. GSUD ib 2 3 1 -295 [ 1 8 documents du 1 2 .6. 1 349 à 1 496] . 969. - 0 soedinenii pod ob§éim upravleniem bolgarskago Ryljskago i russkago Ajonskago monastyrja. tiOIDR ( 1 869) kn. 3, 1 -6 [acte du 8.6. 1 466] . * 970. - /erusalim, Palestina i Ajon po russkim palomnikam XIV-XVI vékov. Svodnye teksty onych s ob'jasniteljnymi primééanijami, osnovannymi na méstnych izslldovanijach. (Titre p. 6 : Ierusalim, Palestina i sv. Ajonskaja gora po russkim palomnikam XIV, XV, XVI i XVII vékov) . lb ( 1 87 1 ) kn. 1, 2, 8 •, 1 2 2 p. •97 1 . - Slavjano-Serbskija knigochranili§éa na sv. Ajonskoj goré, v monastyrjach Chilendaré i sv. Pavll. lb (1 875) kn. 1, 5, 8•, 80 p. 972 . - Sloveno-srpska knjiznica na Sv. Gori Atonskoj u manastiru Chilindaru i sv.Pavlu. GSUD 44 ( 1 877) 232-304. Pelgrimacija - v. lppolit, n• 735. 973. - Akty iverskago svjatogorskago monastyrja (1582- 1 706) sobranrrye O. Archimandritom Leo­ nidom i izdannye archeograjiéeskoju kommissieju. Russkaja Istori�eskaja Biblioteka, t. 5. SP 1 878, 4 •, XLI p. + 1 074 col. + 64 p. [il ne s'agit pas d'Iviron ; col. 55 1 -552, n• 207 : acte de nov. 1 665 concernant l'archim. athonite fugitif Feofan de Konstamonitou qui doit être appréhendé sur ordre du patriarche Nikon ; cf. n ° 1 1 7] . - Razskaz, v. Feofan n • 537. - Joakim, v. n • 72 1 . - v. Makarij , n • 1 0 1 2 . 974. - Ajonskaja gora i Soloveckij monastyrj. Trudy C udovskago ierodiakona Damaskina (1 7011 706) . Soob§éil naméstnik sl/iato-troickoj Sergievoj lavry Archim. Leonid. Titre intérieur : Sravnenie sv. Ajonskoj gory s Soloveckim monastyrem i reé na Ajonskoj goré. PDPI, vyp. 43. SP 1 883, 4 •, x- 102 p. Contient p. 1 -63 : 975. - Proskinitarij Svjatyja gory Ajonskija ; soéinenie doktora /oanna Komnina. Napeéatan v Bu­ kareljté v 1 701 godu. Perevel C udovskoj ierodiakon Damaskin. Cf. n ° 375. 976. - Pute§estvija sl/iatago Savvy archiepiskopa Serbskago, pod redakcieju Archimandrita Leonida, poéetnago élena PPO. PPS, vyp. 5. SP 1 884, p. 1 -26 : Po rukopisi Troice-Sergievskoj lavry ; p. 2 7-75 : Po izdaniju lu. Daniéiéa 1865 g. Cf. n• 354. *960. -

441

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

(A.L.) Abchazija i v nej Novo-Afonskij Simono-Kananitskij monastyrj. S planom Ab­ chazskago primorskago berega, s 21-m risunkom pamjatnikov christianstva v Abchazii i s pla­ nom Novo-Afonskago monastylja. V poljw stojtdéejsja obiteli na Kavkazé. M 1 885, 8 •, 1 38 p., ill. Cf. n • 698. 978. Leonid, archim., prof. Mosk. Duch. Akademii. - Ajon i russkoe montdestvo. 2MP (1 958) n• 8, 60-65 . [n•• 978-980 : Leonid Poljakov] . 979. Leonid, Erzbischof von Moshaisk. - Der Athos und das russische Monchtum. Zum bevor­ stehenden tausendjiihrigen Jubiliium des Heiligen Berges. GPStO ( 1 962) Okt., 32-35 ; Nov.­ Dez., 98- 105, ill. 980. Leonid, ieromonach. - Oéerki po istorii Afonskogo i russkogo mona§estva XI-XVIII vv. Sv. Afanasij i preobrazovanie im Afonskogo mona§estva. lb ( 1 953) n• 8- 1 2 , 40-47. 98 1 , Leontiev, Konstantin. - Panslavizm na Afoné. RV ( 1 873) apr., 650-702 Vostok, Rossija i Slavjanstvo. T. 1, M 1 885, p. 3 1 -75 Sobranie soéinenii, T. V, M 1 9 1 2 , p. 451 06. 982 . - Vospominanija ob archimandrite Makarii. Gra zdanin 1 8 ( 1 889) n•• 1 9 1 -2 1 1 . 983. - Moe obra§l'enie i ziznj na Sv. Afonskoj goré. RV 269 ( 1 900) n • 9, 1 86-203. 984. - Cetyre pisjma s Afona (1872 goda) . BV ( 1 9 1 2 ) III, 462-484, 689-709. 985. - Ot§eljniéestvo, monastyrj i mir. Christianin ( 1 9 1 3) . 986. Leroy, Julien, OSB. - S. Athanase l'Athonite et l a règle de S . Benott. RAM 29 (1 953) 1 08- 1 2 2 . 987. - Regards sur le monachisme athonite. L' Œuvre bénédictine (Abbaye Saint Benoît d'En­ Calcat 1 96 1 ) n• 72, 35-42 . 988. - La conversion de Saint Athanase l'Athonite à l'idéal cénobitique et l'influence studite. MMA 1, 1 963, 1 0 1 - 1 20. 988a. - Les deux Vies de saint Athanase l'Athonite. AB 82 ( 1 964) 409-429. 989. Létopisj russkago Sv. Andreevskago skita na Afoné (1841- 1863) . T. 1. lzd. SAOSA. SP 1 9 1 1 , 8 •, 320 p . 990. Lilienfeld, Fairy von. - Der athonitische Hesychasmus des 1 4. und 15. Jahrhunderts im Lichte der zeitgeniissischen russischen Quellen. JGOE, N.F. 6 ( 1 958) 436-448. 99 1 . Lindau, R. - Der BA. Deutsche Rundschau (Berlin 1 902) Okt. 1 2 1 - 1 36 ; Nov., 2 75-287. Lipinsky. - v. Dionisio, n• 4 1 1 . Ljubitelj istiny. - v . Arsenij, n • 89. 992 . Loch, Sydney. - Athos : The Holy Mountain. Lo 1 957, 8 •, 264 p., ill. 993. Loparev, Chrisanf Mefodievi t! . - Kra tkij otéet o poezdké na Ajon létom 1896 goda. SIPPO 8 ( 1 898) 22-59. T. à p. : SP 1 897, 8•, 38 p. 994. - tSchimonach Matfej. VV 20 ( 1 9 1 3) 355-358 [bibliothécaire du Rossikon, t 4.9. 19 1 1 ] . - ChoZdenie . . . , v. n • 1853. 995. Louf, André, OCSO. - La vie monastique vue par un moine du MA . !stina 6 ( 1 959) 9-32. 996. Louisidis, Louisos L. - Kovûovp,ovatov-Kovû.. o vp,o vat. BNJ 17 ( 1 939 /43) 53-60. 997. Loverdo, Costa de. - Le Trésor du MA ou la Crypte de Perse. P 1 955, 1 2 •, 1 48 p. 998. - J'ai été moine au MA . P 1 956, 8 •, 1 57 p. 999. Lucaciu, arhim. S tefan. - lnsemnif.ri istorice tn jurul unirii Principatelor romdne lji a domniei lui Alexandru Ioan Cuza. Madrid 1 96 1 , 8 •, 88 p. [p. 65-85 : Influenfa exercitatif. de Mun­ tele Athos asupra T if.rilor romdne] . 1000. Lucas, Paul. - Voyage du sieur Paul Lucas fait par ordre du roy dans la Grèce, l'Asie mineure, la Macédoine et l'Afrique. T. I contenant la description de la Natalie, de la Caramanie et de la Macédoine. P 1 7 1 2 , 1 2 •, [ch. 29, p. 264-272 : sur le MA]. 100 1 . Luhn, M. Io. Bernhardus. - Athos Sanctus, in dissertatione pro loco ab amplissimo philosopha977. -

=

=

442

I. DOENS

rum ordine benevole sibi concesso, iTWestigatus a M. Io. B. L., respondente Gabriele Christ. Crellio, Altenburgensi ad d. 24 lan, 1704. Wittemberga s.d., 1 2 •, lOO p. 1002 . Lukach, H. Ch. - The Fringe of the East ; a journey through past and present provinces of Turkey (Monasteries in the Levant, St. Luke of Stiris, Meteora, MA) . Lo 1 9 1 3, 8•, xm273 p., 47 ill. 1 003. - MA in peace and war. Blackwood's Magazine 1 99 ( 1 95 1 ) 828-838. 1004. Lukian [répond à] N. A. Blagov�i!enskomu. - Ajon i Ajon. M 1868, 8•, 42 p. Cf. n• 1 58. 1 005. Lysakowski, E. von. - Erdbeben auf dem BA, 28. 10. 1905. Das Weltall (Berlin 1 906) 224. 1 006. M.S. - Prazdnovanie Pokrova presvjatoj Bogorodicy na Afoni (1 okt. 1869) . SP 1 870, 8•, 12 p. 1 007. Maevskij, VI. A. - Neugasi"!Yj Svétiljnik. Changai 1940, 2 vol. 8•, 447 et 38 1 p., ill. 1008. - Afonskie razskazy. P 1 950, 8 •, 187 p. 1009. Mahaffy, J. P. - Notes from MA. Athenaeum ( 1 889) May, 63 1 . 10 10. - MA in 1889. Murray's Magazine 5 ( 1 889) Jan.-June, 782-794. l O l l . Majevskij, VI. A. - Sveta Gora nekad i sad. Glasnik 1 7 ( 1 936) 647-650, 768-769 ; 1 8 ( 1 937) 99- 1 04. T . à p. : Sremski Karlovci 1 937, 87 p . , ill. 1 0 1 2 . Makarij, archim. - Pisjmo s Afona. Ob osvja!éenii v starom nagornom Russiké vozobnovlennago chrama vo imja sv. Sauvy Serbskago, i zakladka sobornago chrama sv. Panteleimona na drevnem osnovanii. Soob§Cil A (rchimandrit) L(eonid). D Ct ( 1 87 1 ) II, 142- 1 46. 1 0 1 3. Mano, G. A. - Des intlrlts religieux de l'Orient au sujet des biens conventuels dans les Princi­ pautés- Unies. P 1 864, 8 •, 3 7 1 p. 1014. Mansurov, Boris Pavlovii!. - Pisjmo v redakciju. LROPT ( 1 86 1 ) n•• 71 et 72. Cf. n• 1434 s. 1015. - et Kraft (prapori!ik) . - Poézdka na Afonskuju goru. 1. 0 posé§éenii Afonskich monastyrej (iz pisjma B. P. Mansurova) . II. Posé§éenie Afona (iz zapisok praporéika Krafta) . Morskij Sbornik 3 1 (SP 1 857) okt., otd. 3, 206-233. 1 0 1 6. Maquet, Jean. - Le Tibet de l'Occident (Le MA) . Paris-Match 8.4. 1 96 1 (Photos Pierre Vals, reportage Robert Serrou). 1 0 1 7. Marcellus, comte de. - Afonskaja gora i doroga v Konstantinopolj. Voennyj Zurnal 122 (SP 1 856) n • 486, IV Smesj, 253-26 1 . Cf. Severnaja Pi!ela (SP 1 856) n • 187 (iz Athenaeum Français) Otryvok iz soéinenija Grafa Marselljusa, Opisanie Afonskoj gory, greéeskoj nadpisi na triumfaljnych vorotach v Chersoni i oéerki vostoénych nravov. 1 0 1 8. Marenin, N. ( KoluAev, N. ?) . - Manastir Chilandar. Sofia 1 900, 8 •, 55 p. 1 0 18a. Margineanu, loan. - Slavii din Athos. GB I l ( 1 952) 4 1 2-4 1 8. 10 19. Markovié, Vasilije. - Pravoslavno mona!tvo i manastiri u srednjevekovnoj Srbiji. Sremski Karlovci 1 920, 8 •, IV- 1 59 p. 1 020. - Ktitori, njigove dutnosti i prava. PKJIF 5 ( 1 925) 100- 1 25. 1 02 1 . Marr, Nikolaj Jakovlevii!. - Iz poézdki na Ajon. 0 gruzinskich rukopisach !vera. - 0 sv. Var­ laamé. - 0 drevne-gruzinskÜ;h perevodach s armjanskago. Soohli!enie i!itannoe 1 7-go de­ kabrja 1 898 goda v zasèdanii Vostoi!nago otdelenija lmp. Russk . Archeol. Ob�i!estva. ZMNP i!astj 322 ( 1899) N• 3 otdel 2, mart, 1 -24. 1022. - Agiografiéeskie materiory po Gruzinskim rukopisjam !vera. Castj 1. Opisanie pjati perga­ mentnych rukopisej (p. 1 -88) . Castj II. Zitie sv. Varlaama Sirokavkazskago (K voprosu o « Varlaamé i Ioasafé ») (p. 89- 1 44) . ZVOIRAO 1 3 ( 1 900 et 1 90 1 ) . 1 023. - Le synaxaire géorgien, rédaction ancienne de l'union arméno-géorgienne. Publié e t traduit d'apr�s le manuscrit du couvent Iviron du MA. PO 1 9, P 1 926, fasc. 5, 625-742 . 1024. Massa, p. Gaudioso da, missionario Cappuccino. - Una visita al MA (Apppunti di viaggio) . Roma 1 928, 8 •, 40 p. =

=

·

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

443

1025. Mattfeld, J. - Der Mamwrkegel des Athosberges. Mitteilungen der deutschen dendrolo­ gischen Gesellschaft ( 1 927) 1 34- 1 39 [dans : Aus Wald und Macchia in Griechenland. lb 106- 1 5 1 ) . 1026. Mauratille, Guy. - Le MA . Riches monastères, pauvres ermitages. L e Pèlerin, 8 1 • a . ( 1 958) 19 janvier, 20-2 1 . 1027. Medakovié, Dejan. - Drvorezna ikona Raspeéa u manastiru Hilandaru. ZRVI 4 ( 1 956) 1 87- 1 98, 7 ill. 1028. Meester, Placide de, OSB. - Voyage de deux Bénédictins aux monastères du MA. P 1908, 8 •, vr-32 1 p., ill. 1 029. - De monachismo apud Graecos et Slavos post saeculum nonum. Bogoslovni Vestnik 6 (Lju­ bljana 1 926) 88-99. 1030. - Les typiques de fondation ( Tvm�à �'t'1J't'O(!t�a) . SBN 6 ( 1 940) 489-508. • 103 1 . - De monachico statu iuxta disciplinam byzantinam. S. Congregazione per la Chiesa Orien­ tale. Codificazione canonica orientale. Fonti, serie II, fasc. X. Vaticano 1 942, 4•, xxxrx-523 p. 1032. - Athos, Monte. 1. Storia. Enciclopedia cattolica 2 ( 1 949) 300-305. Cf. Golzio, n• 590. 1 033. Mefodij (2erev) , archim. - 0 polofenii slavjanskich monastyrej na Afone. Dejanija II, 1949, 334-348. Cf. n • 1052. 1 034. Meibohm, Anatole de. - Un prétendu khatichérif de Sélim Jer (en faveur du monastère de Xéropotamoll au MA) . Cahiers d'histoire égyptienne. Série I, n•• 5-6 ( 1 949) 343-352 . 1035. - Démons, derviches et saints. P 1 956, 8 •, vr-279 p., 39 ill., carte [sur le MA : p. 1 73-2 75] . 1036. Melchisedec, episcop. - Despre iconele miraculOse de la A thon de provenienfii romdnii. AAR 5 (1882/3) sectia a II, Discursuri, memorii �i notite, 2 1 7-2 19. 1036a. - Mitropolitul Grigorie Tamblac. Viala �i opere sale. RIAF, anul 3, vol. 3 (Buc 1 884) 1 -64. 1037. Meletij, inok. - Pisjma k druzijam s Afonskoj gory i razgovor (beséda•) s pretde byv§imi edino­ myslennikami, mnÏI7!)1mÏ staroobrjadcami, o pravoslavnoj cerkvi, i eja tainstvach o obrjada&h Russkago sv. velikomul!enika i célitelja Pantelejmona monastyrja inoka Meletija. V dvuch �tijach. SP 1 860, 8 •, 366 p. ; Izd. vtoroe, ispravlennoe, s pribavleniem o éudesach Botiej Materi i velikomul!enika Pantelejmona. M 1 864', 8 •, 429 p. 1038. Mélida, J. B. - Viaje a Grecia, al Monte Athos y a Constantinopla. Boletfn de la Sociedad Espaiiola de Excursiones 6 ( 1 898) n•• 66-68. 1039. Meljnikov, F. E. - V tenetach eresej i prokljatij (K sovremennym sporam ob imenach Botiich). M 1913. 1040. Memoar de la fondarea schitului romdn din Santul Munte A thosu cu Patronagiul Botezuli1 Domnulu i �i cele ce sail ariitat pdnii acum 1874, Noemvrii1. Estras din acte Officiale. Buc 1 874, 1 6 •, 24 p. 104 1 . Mémoire sur les couvents roumains placés sous l'invocation des Saints-Lieux d'Orient. S.I., s.d., 8 •, 62 p. (Imprimé par Charles Gerold à Vienne) . 1 04 l a . Mémoire sur les Églises e t les biens conventuels de la principauté de Moldavie e t le règlement qui les régit. Ia�i 1 857, 8 •, 76 p. Memoriu - v. Ministeriulu, n• 1 086b ; Victor, n• 1 792. 1042. Mercati, Angelo. - Nuovi documenti pontifici sui monasteri del Sinaï e del monte Athos. OCP 18 ( 1 952) 89- 1 1 2 . 1 043. Mercati, Silvio Giuseppe. - Kaloritès est-il � l!)lmt de Hagioritès ? BNJ 4 ( 1 923) 9- 1 1 . 1044. - Epigrammi sul cratere argenteo di Costantino Dalasseno in u n codice della Grande Lavra del MA. Rendiconti della Pontificia Accademia Romana di Archeologia 3 ( 1 925) 3 1 3-3 19. 1045. - Escerto greco della regala di S. Benedetto in un codice del MA. Benedictina 1 ( 1 947) 1 9 1 - 1 96. 1046. - 1 monasteri dell' Athos. Enciclopedia italiana 5 ( 1 930) 200-204.

1. DOENS

444

Intorno ai versi sugli otto echi i sui quattro evangelisti contenuti nel codice del MA 4279 (Ivi­ ron 159) del secolo XV. Byz 29 /30 ( 1 959 /60) 1 75- 1 86. Mercier, Eugène. - La spiritualité byzantine. L'Orient grec et chrétien. Attique, Thessalie, Macédoine, Salonique, le MA . P 1 933, 8 °, 524 p. [sur le MA : p. 187-5 1 7] . Merton, Thomas, OCR. - MA. Jubilee (NY 1 959) Aug., 8- 16. - Le MA . BO Œ ( 1 960) n ° 28 /29, 5- 1 7. Contacts 1 2 ( 1 960) 92- 1 09. - Der Athos und seine Kloster. Der Berg der Miinche. Katholischer Digest 1 5 (Aschaffen­ burg 1 96 1 ) 280-284. Méthode (Zerev), archim. - La situation des monastères slaves au MA. Actes II, 1952, 343-358. Cf. no 1 033. Metodij (Zerev), archim. - Sveta Atonska Cora kato vekoven razsadnik na pravoslavno mona­ §estvo. CarkV 64 ( 1 963) n° 2 5-26, 3-7. Meyendorff, Jean. - Les débuts de la controverse hésychaste. Byz 23 ( 1 953) 87- 1 20. - Introduction à l'étude de Grégoire Palamas. Patristica Sorbonensia 3. P 1959, 8 °, 43 1 p. - Grégoire Palamas et la mystique orthodoxe. Maîtres spirituels 20. Paris 1 959, 1 2 °, 192 p., ill. Meyer, Philipp. - Der Athos und seine Bewohner. Monatschrift für Stadt und Land ( 1 888) 1 036- 1 056. - Beitriige zur Kenntnis der neueren Geschichte und des gegenwiirtigen Zustandes der Athos­ kliister. ZKG I l ( 1 890) 395-435, 539-576. - Die Haupturkunden jür die Geschichte der Athoskliister. Leipzig 1 894, 8 °, vm-303 p. Cf. A. Dmitrievskij, VV 3 ( 1 896) 34 1 -362 et 1. Soko1ov, ZMNP �astj 303 ( 1 896) févr., 467-478. Réimpression partielle : n° 749. - et Gass. - Athosberg. Realencyclopadie f. protestantische Theologie und Kirche 2 (Leipzig 1 897') 209-2 14. Michai1, archim. - Na puti k Afonu. SIPPO 1 6 ( 1 905) 54-57. « Stilj » i « duch » russkich obitelej na Afone (s dvumja risunkami) . lb 362-392 . - Iskusstvo na Afone. SIPPO 1 7 ( 1 906) 203-209. - Duch i stilj greéeskich obitelej na Afone. lb 18 ( 1 907) 24-32 . Michail, episkop. - Starec Siluan. ZMP ( 1 956) n° 1 , 48-59. Michail, ieromonach. - Pisjmo s Afona. Russik. Nastroenie, kakim zivet Rnssik. Pritéa­ legenda. Statnye monastyri. Vatoped. Sv. Kozjma Ravnoapostoljnyj. Afonskaja 'tivopisj. Lavra sv. Afanasija. PrS ( 1 90 1 ) mart, 358-366. Michail, ieromonach Svijazskago Bogorod. monastyrja. - Razskaz odnago Afonskago podviznika o predsmertnych javlenijach ego uéeniku. RI ( 1 9 1 2 ) apr., n ° 8, 50-52. Mihail (Jovanovié) , mitropolit Srpski. - Sveta Cora Atonska. Novi Sad 1886, 1 2 °, 1 95 p. Mihailovi�, K. - Kratkoe opisanie Svjatija i preslavnija Lavri carskija Hilandara vo Svjatoj Gorje Atonskoj su§éija. V Budimje 1 8 14, 8 °, 3 1 p. Miklosich, Fr. - Monumenta serbica spectantia historiam Serbiae Bosnae Ragusii: Vienna 1 858, 8°, xn-580 p. Miklosich, Franciscus et Müller, Iosephus. - Acta et diplomata graeca Medii Aevi sacra et profana. Vol. I-II : Acta patriarchatus Constantinopolitani 1315-1 402. T. prior et poste­ rior. Vindobona 1 860 et 1 862, 8 °, x-607 et 608 p.-Vol. I I I : Acta et diplomata graeca res graecas italasque illustrantia. lb 1 865, xxn-393 p. - Vol. IV-VI : Acta et diplomata monasteriorum et ecclesiarum Orientis. T. I et II, ib 1 8 7 1 et 1 887, xrv-44 1 et 48 1 p. ; T. I I I : Diplomata et acta monasterii Sancti loannis Theologi in Patmo insula. Ib vm 452 p. Miletié, L. - Les églises de monastères dans les villages de Vodoéa et de Veljusa, près de Stru­ mica. Makedonski Pregled 2 (Sofia 1 926) n° 2, 35-48. (Miller, Emmanuel) . - Voyage de Villoison au MA. RBA 5 ( 1 844) 839-859, 935-945.

1047. 1 048. 1 049. 1 050. 1 05 1 . 1052 . 1053. 1054. * 1 055. 1056. 1057. 1 058. * 1 059.

1 060. 1 06 1 . 1062 . 1 063. 1064. 1 065. 1066.

1067. 1068. 1069. * 1 070. * 1 07 1 .

-

-

1 072 . 1073.

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II 1074. -

445

Rapports à l'empereur sur une mission scientifique en Orient. Archives des missions scientifiques et littéraires, I I • s., 2 ( 1 866) 498-52 1 . 1075. - Le MA . Vatopédi. L'fie de Thasos. P 1 889, 8 •, xcm-409 p. 1076. Miller, R. F. - Citadels of renunciation. Travel 52 (NY 1 928) nov., 6- 1 1 , ill. 1077. Miller, W. - The Holy Mountain, a theocratie republic. Foreign Affairs 6 (NY 1 92 7 /8) Jan., 329-332. 1078. Millet, Gabriel. - Mission de M. Millet en Grèce et au MA . École pratique des Hautes Études. Section des sciences historiques et philologiques. Annuaire de 1 898. Paris p. 79-85. 1 079. - Recherches au MA. 1. Amende funéraire au profit de l' Église catholique. I I . Âge et structure du catholicon de Lavra. Ili. Phiale et simandre à Lavra. BCH 29 (1 905) 55-98, 1 05- 1 4 1 , 4 pl. , 1 080. - Dédicace d'icone [des deux fondateurs de Pantocrator] . BZ 15 ( 1 906) 6 1 8-6 19. * 1 08 1 . - Recherches sur l'iconographie de l' Évangile aux XIV•, XV• et XVI• siècles, d'après les monu­ ments de Mistra, de la Macédoine et du MA . BÉFAR, fasc. 1 09. P 1 9 1 6 et 1960•, 8•, LXIV-809 p., 670 ill. * 1082 . - Monuments de l'Athos, relevés avec le concours de l'armée française d'Orient et de l' École française d'Athènes. 1. Les peintures. Album de 264 pl. (avec une introduction, une table expli­ cative et un répertoire). P 1 927, f •, 75 p. Monuments de l'art byzantin, t. V. 1083. - Les peintures de l'Athos. RA , 5• s., 26 ( 1 927) 2 74-278. * 1 084. - ; Pargoire, Jules et Petit, Louis. - Recueil des inscriptions chrétiennes de l'Athos, l '• par­ tie. BÉFAR, fasc. 9 1 . P 1 904, 8 •, 1 92 p., l i pl. 1085. - et Hélène des Ylouses. - Broderies religieuses de style byzantin. P 1 939-47, 4 •, 1 1 7 p., 1 76 pl. 1 086. Milojkovié-Djurié, Jelena. - Sorne Aspects of the Byzantine Origin of the Serbian Chant (After the Neumatic Manuscripts from the JBth Century) . ByzSI 2 3 (1962) 45-5 1 , 8 fig. 1086a. - On the Serbian Chant in the Eighteenth Century after the Neumatic Manuscriptsfrom Chi­ landar. Actes du XI I • Congrès intern. d' Études byzantines. II, Beo 1 964, 583-587. 1086b. Ministeriuhi de Externe. - Memoriu assupra monastiriloril romane puse sub invocafia Locu­ riloril-Sânte din Orient. Buc 1 863, 8 •, 1 42 p. 1086c. Mioc, Damaschin . - Date noi cu privire la Macarie Tipograful. Studii. Revista de istorie 16 (1963) n• 2, 429-440 [documents de Chilandar de 1 525 et 1 533] . 1087. Mioni, Elpidio. - I Kontakaria del MA. ARIVSLA 96, parte 2 ( 1 936/7) 23-87, 2 pl. 1088. Mircea, Ion-Radu. - Citeva observafii asupra unor broderii romîne§ti de la mîntistirile Dionisiu­ Athos §i Tismana-Gorj. MO!t 1 1 ( 1 959) 43 1 -435. 1088a. - Relations culturelles roumano-serbes au XVI• siècle. Revue des études sud-est européen­ nes 1 ( 1 963) 377-4 19. 1088b. - et Nasturel, P. s . - De l'ascendance de Despina, épouse du voévode Neagoe Basarab. A propos d'une inscription slavonne inédite [d'une broderie de Lavra] . Romanoslavica 10 ( 1 964) 435-437 . 1089. Mirkovié, Lazar J. - Dve srpske pla§tanice i z XIV stoleéa u Hilandaru. GSkND I l (1932) 1 1 3- 1 20. 1090. - Ikonica sa zapisom monahinje Jeftimije u Hilandaru. Godisnjica Nikole Cupiéa 42 ( 1 933) 45-49, 2 ill. 109 1 . - Hilandarski tipik. (Srpski prevod) . lb 44 ( 1 935) 1 70-2 18. 1092 . - Hilandarske starine. Starinar 1 0- 1 1 (1 935/36) 83-94, 9 fig. 1093. - Arhiepiskop Danilo. Zivoti kraljeva i arhiepiskopa srpskih. Preveo Dr. L. M. Predgovor napisao N. Radojéié. Beo 1 935, xxxn-308 p., ill. Srpska knjizevna zadruga, kolo 38, broj 257. Cf. n• 355.

446

1. DOENS

1 093a. - Crkveni umetnreki vez. Umetnil!ki Pregled 1 ( 1937{38) n• 1 0, 298-300, 6 fig. 1 094. - Z ivoti svetoga Save i svetoga Simeona. Preveo Dr. L.M. Sa predgovorom Dr. Vladimira l:oro­ viéa. Beo 1 938, 1 2 •, 353 p. Srpska knjizevna zadruga, kolo 4 1 , knjiga 282. Stare Srpske biografije. Sveska 4. Domentian. 1 095. - Tipik arhiepiskopa Nikodima. Bo 1 ( 1 957) 1 2- 1 9 ; 2 ( 1 958) 69-88. 1 096. - Ein Typikon des serbischen Erzbischofs Nikodemos : vom Einfluss Konstantirwpels auf den Gottesdienst der serbischen Kirche. SBN 8 ( 1 953) 429-433. 1 097. Spisi svetog Save i Stevana Prvovenéarwga. Preveo L.M. Beo 1939, 8 •, 234 p. Cf. n• 328. 1 098. Mironescu, iconomul Al. - 0 cdltitorie tn Orient. BOR 1 3 ( 1 889/90) 378-389, 453-470, 5 1 4-530, 60 1 -62 1 , 703-729 ; 14 ( 1 890/ 1 ) 218-252. 1 099. Mitchell, José. - A word about the Great Lavra. ECQ 14 ( 1 96 1 ) 26-27. 1 100. Moisescu, Gh. 1. - Mdniis tirile tnchinate din Tara Romdneascti tn vremea ptistoriei mitropoli­ tului Grigorie Dascdlul 1823-1834. BOR 52 ( 1 934) 422-456 [p. 428-430 : Mdniis tirile tnchinate la Muntele Atlws ] . 1 10 1 . - Contributia romdneascti pentru sustinerea Muntelui Athos tn decursul veacurilor. Ort 5 (1953) 238-278. lb. p. l 40- 1 46 : documents ( 1 854- 1 862) concernant Zographou et Dobrovat. 1 10 la. Moisi!, Constantin. - Bule de aur sigüare dela Domnii Ttirii-Romdne!jti !ji ai Moldovei. Revista Arhivelor 1 (1924/26), n• 1 -3, 249-265, pl. I II-VII I . 1 102. Moldave (un) . - La vérité sur l a question de s couvents dédiés en Mo/do- Valachie par un Moldave. [Jassy, 29 août 1 863] . P 1 863, 8 •, 52 p. 1 103. Molè, Wincenty ; Slawski, Franciszek et Molè, Wojslaw. - Athos. SSS 1, 196 1 , 53-57, 7 ill. 1 104. Molè, Wojslaw. - Chilandar. SSS 1, 1962, n• 2, 242-243. 1 105. Monaev, Sergej Ivanovil!. - Stra!en son - da milostiv Bog (Sovremennaja bylj iz ispytanij na Sv. Afonskoj goré) . Od 1 9 1 1 , 8 •, 32 p. 1 106. Moral, Tomâs, OSB. - Luz sobre Athos centro de vida moniistica. Ante el milenario de su fundaci6n (963-1963) . Unitas (Barcelona 1962) 304-3 15. Light over MA Center of Monastic Lift. Unitas 1 5 (Garrison NY 1 963) 1 9-3 1 . 1 107. Mo§in, Vladimir. - K voprosu o sostavlenii chrisovulov u julnich Slavjan i v Vizantii. Jubi­ lejnyj Sbomik Russkago Archeologil!eskago ObAI!estva v Korolevstve Jugoslavii k 1 5-tiletiju ObAI!estva. Beo 1 936, 8 •, p. 93- 109. 1 108. - Beleike o Hüandarskom praktiku. Zbomik u i!ast A. Beliéa. lb 1937, 8 •, 2 51-26 1 . 1 109. - D as Datum des Praktikon von Chilandar. BNJ 1 4 (1937{8) 104- 1 18. 1 1 10. - Povelja kralja Milutina Karejskoj C eliji, 1318 g. GSkND 19 (1938) 59-78, 6 fig. 1 1 l l . - Starac pop Teodosije i hilandarska « bratija natelna ». JF 1 7 ( 1 938/9) 1 89-200. * l l 12 . - Akti iz svetogorskih arhiva. Spomenik 9 1 , dr.r. 70 ( 1 939) , 4•, p. 153-260. Cf. Dôlger, BZ 40 ( 1 940) 1 25- 140 et Byz. Dipl. [n• 469], p. 302-324. 1 1 1 3. - Povelja cara Duiana o selu Luicu. JI C 5 ( 1 939) 1 04- 1 1 9. 1 1 14. - Quelques chrysobulles grecs rédigés dans les monast�res slaves de l'Athos. SBN 5 ( 1939) 225226. 1 1 15. - Akti bratskih sabora o ade/fatima iz XIII-XV veka. Bo 14 ( 1 939) 2 1 5-238. 1 1 16. - Akti bratskog sabora iz Hüandara. Godi§njak Skopskog filos. fakulteta 4 (1939/40) 1 70-203, ill . 1 1 1 7. - Zografskie praktiki. Sbomik v pamet na prof. Petâr Nikov. Recueil dédié à la mé­ moire du prof. Peter Nikov. IBID 16- 1 8 ( 1 940) . Sofia, 8 •, p. 291 -300. 1 1 18. - Povelja kralja Vladislava Bogorodreirwm manastiru u Bistrici i zlatne bule kralja Uroia. GSkND 2 1 ( 1 940) 2 1 -32, 9 fig. 1 1 19. - Z itie starca /saji, igumena Russkago monastyrja na Ajoné. SRAOKJ 3 ( 1 940) 1 25-167. -

=

447

BIBliOGRAPHIE DE L'A THOS, II 1 1 20. -

Isaja Svetogorac i zapis o MariOcoj bitci 1371 g.

Hri�éiansko Delo 6 (Sk 1940) 341 -350

[résumé serbe de l'article russe précédent] . 1 12 1 .

-

Ugovor sv. Save sa svetogorskim Protatom o zemlji

za

virwgrad.

Glasnik ddavnog muzeja

u Sarajevu, N.S. 1 ( 1 946) 8 1 - 1 2 2 .

1 1 24.

- Sv. Patriarh Kallist i Srpska crkva. Glasnik 2 7 ( 1 946) 1 92-206. Russkie na Afoné i Russko-vizantijskie otrw§enija v XI-XII vv. ByzSl 9 ( 1 94 7 /8) 55-85 ; I l ( 1 950) 32-60. - Hilandarac Kalinik, srpski diplomat XIV veka. lstorisko-pravni Zbornik 1 (Sarajevo 1 949)

1 1 25.

- Les sceaux de Stephan Nemania.

1 122.

1 1 23. -

1 1 7- 1 32 . Actes d u VI • congrès intern. d' Ét. byz. T . 2 , P 1 95 1 ,

p . 303-306. 1 1 26.

- Svetogorski protat. Starine JAZIU 43 (Zagreb 1 95 1 ) 83-96. Povelje cara Du§ana i Jovana Paleologa Pantelejmorwvom manastiro.

1 1 27. -

6-7 ( 1 952 /3) 1 1 2 7a.

=

Zgodovinski Casopis

Kosov Zbornik 402-4 1 6 .

- Sanckija u vizantiskoj i julnoslavenskoj éirilskoj diplomatici.

Anali Hist. Instituta u Du­

brovniku 3 ( 1 954) 2 7-52 . • 1 1 28. -

et Purkovié, M. A. Dela », knj . 1 8 .

* 1 129. -

et Sovre, A. -

landarii.

Hilandarski igumani srednjega veka.

Biblioteka

« Hrméankog

Sk 1940, 8 •, 89 p.

Dodatki h Gr§kim listinam Hilandarja. Supplemm ta ad Acta graeca Chi­ v Ljubljani. Ljubljana 1 948, 8 •, 90 p., 9 pl.

Akademija znanosti in umetnosti

v. Soloviev, n• 1 593. 1 1 30. Müller, Josef. -

Historische Denkmiiler in den Kllistem des Athos.

Slavische Bibliothek oder

Beitrage zur slavischen Philologie und Geschichte, hrsg. v. Fr. Miklosich. Wien 1 85 1 , 8•, p. 1 47-200. T .

à

Vol . 1 .

p. : Wien 1 850, 8 •, 140 p.

v. Miklosich, n • 1 07 1 .

Alphonse V d'Aragon e t le MA. MMA 1 , 1 963, 149- 1 59. (Pisjma s Vostoka). Russkij na Afoné Skit, Seraj, i Lavry Afanasieva i lverskaja. Prib 8 ( 1 849) 629-659. Esfigmen : lb 659-672. Kareja : 9 ( 1 850) 433-447. Vatoped : lb 642-656. Russik : 657-670. Lavra sv. Afanasija : 670-682. !ver :

1 1 3 1 . Mund6, Anscari, OSB. -

1 1 32. Muraviev, Andrej Nikolaevi� . -

683-686. 1 1 33. 1 1 34.

- Pisjma s Vostoka v 1849"1850 godach. 2 Casti. SP 1 85 1 , 8 •, xv-39 1 et IV-4 1 7 p. (envoyés de l'Athos : Pisjma VI-XIX, t. 1, p. 1 1 0-366] . - Novyj Russkij skit Sv. Apostola Andreja Pervozvannago na Afoné. lzdano v poljzu sego skita. SP 1 852, 1 2 •, 52 p. ; 1 859•, 8 •, 48 p.

* 1 1 35.

- Srw§enija Rossii s Vostokom po délam cerkovnym.

2 Casti. SP 1 858 et 1 860, 8 •, XI-367 et

363 p. 1 1 36.

-

Opisanie monastyrej i skitov, nachodja§tichsja na svjatoj goré Afonskoj.

SP 1 859, 8 •, IV-

200 p.

- Afon-Russik. TKDA ( 1 880) III, 433-447. Der Athos und seine Manche. Alte und neue Welt 35 (Einsiedeln 1 90 1 ) 648-655. 1 1 38a. Muzicescu, Maria Ana. - Portretul laie brodat ln arta medievald romlneascd. Studü �i 1 1 37.

1 1 38. Muth, J. -

cercetari de istoria artei 9 ( 1 962) n• 1 , 45-78.

- Athos und seine Klosteranlagen in alten Stichen und Kunstwerken. Mit einem Vorwort v. Prof. Dr. Fr. Dolger. Athen 1 963, 8 •, 208 p. (88 pl. ) . Cf. n• 514. - Athos and its monastic institutions through old engravings and other works of art. With a for­ ward by Prof. David Talbot Rice. lb 1 963, id. - L'architecture du MA. fihJGavelGf'ar:a (cf. n• 550a] 2 ( 1 963) Ilae., 1 8-38, 10 pl.

1 1 39. Mylonas, Paul M. 1 1 40. 1 14 1 .

( = p. 39-48).

448

I. DOENS

1 141a. - L'architecture monastique du MA. MMA II, 1 964, 229-246. Cf. n• 514a. 1 1 41b. - Athos. Forms in a sacred Space. Selection of texts, notes and photographs. AOwç. Moerpèç a' lvav leeà xweo. 'Em).oy-TJ 'Xetflévwv, a'YJflEtwaetç, rpwroyearpleç. Ile6).oyoç. Athens 1965,' 48 x 33, p. [ 1 -] [ 12] (textes grecs) et 16 pl. en couleur avec textes anglais en regard. 1 142 . Mynoïde, Mynas. - Rapport adressé à M. le Ministre de l'Instruction publique, par M.M. M., chargé d'une mission en Orient. RBA 5 (1 844) 80-92 . Cf. Moniteur universel (5. 1 . 1 844) p. 1 7- 1 9 et Omont, n • • 1226-1 228. 1 143. N. - Putevye oeerki. SP 1 878, 8 •, p. 1 -46 : Afonskaja gora. 1 144. N. - Na Afoné. Trevo!noe polounie russkago mona§estva. Odesskija Novosti 2 1 .6. 1915. 1 145. N.P. - Svjataja Cora Ajon. :Z MP ( 1 952) n• 6, 4 1 -54. 1 146. N .. skij. - Ot Abissinii do Afona. Moskovskija Cerkovnyja Vedomosti 5.4. 1 9 1 3, n • 79. 1 147. Nadaillac, comte B. de. - Le MA. Le Tour du Monde, N.S. 2 ( 1 896) 361 -384, ill. * 1 148. Nandri�, Grigore. - Documente slavo-române din miiniistirile Muntelui Athos [titre intérieur] . Documente române§ti tn limba slavd din mdniis tirile Muntelui Athos 1372-1658 publicate de G. N. dupa fotografiile §i notele lui Gabriel Millet [sur la couverture] . Buc 1936, 8•, 3 1 2 p. (dont 7 pl.) . 1 148a. - Contribution à l'étude de la peinture murale de Lavra. MMA I I , 1964, 267-274. 1 149. Naniescu, mitropolit Iosif �i Erbiceanu, Constantin. - Viafa §i traiul sfinfiei sale pdrin­ telui nostru Nijon patriarhul Tarigradului, ascrisd de chir Gavril Protul, adicii mai-marele Sfetagorei. Buc 1888, 8 •, 1 7 7 p. 1 1 50. Nastavlenija i uté§enija sv. véry christianskoj. Eumésjatnyj duchovnyj !urnal. Izd. Russkago SAOSA. [Revue mensuelle du 1 . 1 . 1 887 - 28 ( 1 9 1 4) ?] . 1 1 5 1 . Nasturel, Petre � · - Scar/at Calimachi et le monastère de saint Pantéléimon. Balcania 8 (Buc 1 945) 1 79- 1 86. 1 1 52. - Aux origines des relations roumano-athonites : l'icône de Saint Athanase de Lavra du voïvode Vladislav. Actes du VI • congrès intern. des É tudes byzantines. T. 2, P 195 1 , 307-3 14. 1 1 53. - Legiiturile fdrilor romtne cu Muntele Athos ptnii la mijlocul veacului al XV-lea. MO!t 10 (1958) 735-758. 1 1 54. - Su/tana Mara, Vlad Vodd Ciilugiirul §i (nceputul legdturilor Ttirii Rom€ne§ti cu mîniistirea Hilandar ( 1 492) . GB 19 (1960) 498-502 . 1 1 55. - 0 dverd necunoscutii de la Arge§ §Î rostul acelora de la m(niistirile Putna §i Slatina. Studii �i cercetâri de istoria artei 7 ( 1 960) n• 2, 1 98-202 . 1 156. - Cercetdri asupra unor broderii din Tara Romîneascd §i Moldova (veacurile XV-XVIII) . lb 8 (196 1 ) n• 2, 475-483. 1 1 57. - Cea mai veche inscripfie de la :jtefan cel Mare (1 463). Omagiu lui George Oprescu cu prilejul împlinirii a 80 de ani. Buc 1 96 1 , 4 •, p. 349-354, 3 fig. 1 1 58. - Un patrafir de la lon Mofoc Vornicul (c. 1556-1561). MMS 37 ( 1 96 1 ) 666-673, ill. 1 1 59. - ln legdturile cu unele danii de la :jtefan cel Mare. Romanoslavica 5 ( 1 962) 143- 149. 1 1 60. - Le MA et ses premiers contacts avec la principauté de Valachie. Association internationale d' É tudes du Sud-Est européen. Bulletin 1 (Buc 1963) 3 1 -38, 2 fig. 1 1 6 1 . - Aper;u critique des rapports de la Valachie et du MA des origines au début du XVI• siècle. Revue des études sud-est européennes 2 (Buc 1 964) n • 1-2. 1 1 62 . - Un épitrachilion roumain inconnu du monastère de Karakallou. MMA II, 1964, 275-282, 2 pl. 1 163. Nâsturel, Petru Vasiliu. - Steagul. Stema romând. lnsemnele domne§ti. Trofee. Cercett.re criticii pe terenul istorii. Buc 1 903, 8 •, 1 58 p., 47 pl. [p. 1 - 1 2 : 2 étendards de Zogra­ phou, dont un d' Étienne le Grand de Moldavie, de 1 500 ; pl. 1 et 2]. v

B/BUOGRAPHIE DE L'A THOS, II

449

* 1 1 64. Natroev, Anton. - Iverskij monastyrj na Afoné, v Turcii, na odrwm iz 1!)1Stupov Chalkidon­ skago poluostrova. (Istoriko-archeologiCeskaja spravka po voprosu o sporé Gruzin s Grekami na pravo vladanija imenijami oznaéennago monastyrja) . Sostavil A . N. lzd. P. 1. Tumanova. Tiflis 1 9 1 0, 8 •, xn-455 p. l l 65. - Pamjatnaja zapiska ob Iverskom monastyré na 4foné-Chalkidonskom poluostrové. /storiko­ archeologiCeskaja spravka. Izslédovanie A. Natroeva. Izd. Kn. P. 1. Tumanova. Tiflis 1 9 1 3, 8 •, m-73 p. l l 66. Naumann, R. - Bibliothekchronik und Miscellaneen. Serapeum 9 (3 1 .8. 1 849) n• 1 6, 253254. 1 1 67. Nectarie, leromonachul. - Intempinare la cele zise de jurnalulu ecclesiasticu « BOR » din anul acesta ( 1877) nr. VIII, luna lui Maiu, tn privintia sttirei lucrurilor de facie tn schitul National Prodromul din Sj. Munte Athos. Buc 1 877, 8 •, 16 p. Cf. Arch. Genadie Ena­ cénu, BOR 3 ( 1 876/77) 3 1 9-332 [sans titre : traduction roumaine du sigillion du patriarche loakeim I I , relatif aux rapports entre Prodromul et la Grande Lavra, de mars 1876, protocole n • 1468, enregistré au n• 840]. I I 68. (-) Schitul românesc din Sântul Munte. Documente de la fntemeierea schitului §Î pânti astezi. Buc 1 878, 4•, xi- 100 p. Cf. n • 1 792. 1 169. Nedzveckij, V. K. - U kolybeli religii i civilizacii. Pute§estvie na Vostok : Konstantirwpolj, Ajon, Palestina, Egipet, Afi'!Y. M 1 90 1 , 8 •, 74 p. [sur le MA : p. 20-33] . T. à p. de : Vera i Cerkovj (M 1 90 1 ) n•• 4 et 5. 1 1 70. Négri, Costache. - Mémoire avec pièces justificatives présenté à la Commission internationale pour les couvents dédiés. CP 1 juin 1865, 4 •, vm- 1 52 p. l l 7 l . - Supplément au mémoire présenté le ]er juin 1865. C P 1 865, 4•, xxrv-45 p., 5 tableaux. 1 1 72. Neumayr, M. - Geologische Untersuchungen über den nordlichen und iistlichen Theil der Halb­ insel Chalkidike. Denkschriften der kaiser!. Akad. d. Wiss . Wien, mathem.-naturwiss . Klasse 40 ( 1880) 328-336, Karte. 1 1 73. Nevostruev, Kapiton. - Tri hrisovulje u Hilandaru. GSUD kn. 8, sveska 25 staroga reda (1869) 272-287. 1 1 74. Neyrat, Alexandre-Stanislas. - L'Athos. Notes d'une excursion à la Presqu'ile et à la montagne des moines. Paris-Lyon 1880 et 1884", 1 2 •, 248 p., ill . l l 75. Nicolaescu, Stoica. - Ajutoare btine§ti date de ctitre Domnitori §i boerii Ttirii Române§ti §Î ai Moldovei schituriWr §i mântistirilor din Sfântul Munte. Convorbiri Literare 36 ( 1 902) 958-960. [d'après Uspenskij, n • 1 74 1 s.] 1 1 76. - Hrisovul tarului bulgar Ioan Ca/iman Asen (2 fevruarie 1 243). Buc 1 9 1 0, 8 •, 7 p. [pour Zographou]. 1 1 77. - Sfântul Munte §i mântistirile de acolo. Universul 3 1 ( 1 9 1 3) 1 2 .2 et 23.4, n•• 41 et 109. 1 1 78. - Domnia lui Alexandru Vodti Aldea fiul lui Mircea Vodti cel Btitrân 1 431-1435. RIAF 16 (1922) 225-241 . 1 1 78a. - Hrisoave § i ctirti domneljti de la Alexandru Vodti Aldea, jiul lui Mircea Vodti cel Bdtrân, iunie 1431 - iulie 1 435. lb 243-270 [p. 256-258 : texte slavon et traduction roumaine de l'acte de 1433 pour Zographou, d'après n• 1410, p. 1 74 s.]. 1 1 79. Din Domnia lui Neagoe Basarab Voevod (1512-1521). 0 danie la mântistirea Hilandarul din Sfântul Munte Athos. NRB 5 (1923/4) n•• 1 3- 16, 1 7 1 - 1 83. T. à p. : Buc 1924, 8•, 15 p., 1 pl . [sans Din]. 1 180. - Ajutoarele btine§ti §i danii ale Domnilor Români ctitre mântistirea Sj. Filoteiu din Muntele Athos. Revistâ Arhivelor 1 (1924/6) 125-1 30, 1 pl. 1 1 81 . - Sj. Munte Athos lji importanta lui pentru Români. Mtirturi româneljti de arta veche creljtinti. NRB 7 ( 1 925 /6) n•• 7-8, 1 29-1 34. -

45 0

1. DOENS

1 1 82 . - Istoria Muntelui Athos. lnfiiti§dri §Î dima. lb n • • 1 0- 1 2 , 1 95-208. 1 1 83. - Pdstorirea mitropolitului primat al Ungrovlahiei Hariton 1373-1381. Arhivele Olteniei 1 1 (Craiova 1932) 46-55, 6 1 -62. T. à p. [avec sous-titre : Actul sinodal cu privire la Mitropolitul Ungrovlahiei Hariton 1373, August] : Craiova, s.d., 8 •, 1 3 p., 1 pl. 1 1 84. - Un pre/ios chivot de la Neagoe Basarab Voevod (1512-1521) tn mândstirea Dionisiu din Sfântul Munte Athos. Buc 1933, 8 •, 8 p. 1 1 84a. - Domnia lui Vlad Ventila Vodii dela Slatina tn lumina unor novi documente istorice inedite 1 ;i32-1535. Arhivele Olteniei 1 5 ( 1 936) n• 83-85, 1 - 1 4 et 1 1 7- 1 26 [documents] . T . à p. : Craiova 1936, 8 •, 27 p . 1 184b. - Istoricul mândstirii Sfântii Treime (Radul Vodii) din Bucure§ti. « Bucure�ti. Revista Muzeului �i Pinacotecei Municipului Bucure�ti)) a. 3 ( 1 937) n•• 1 -2, 1 1 5- 1 28, 1832 14. T. à p. : Buc 1 937, 8 •, 50 p., ill. [donations concernant Iviron] . 1 184c. - Domnia lui Radul Vodii Paisie §Ï a fiului sdu Marcu Voevod 13 junie 1535 - 1 7 martie 1545. Arhivele Olteniei 1 7 ( 1 938) n• 97- 1 00, 1 93-220. T. à p. : Craiova 1938, 8•, 3 1 p., ill. [plus complet]. 1 184d. - Steagul bisericesc al lui f}tefan cel Mare de la Muzeul Militar National. Buc 1938 8 •, 7 p. 1 1 84e. - Din daniile lui f}tefan cel Mare fticute mândstirei Zografu de la Sjântul Munte Athos. Buc 1938, 8 •, 2 1 p. 1 1 84f. - Mândstirea Sj. Filoteiu din Sfântul Munte Athos. Revista Arhivelor 5 ( 1 942 /3) 433-442. 1 1 85. Nicolaïdes, B. - Les Turcs et la Turquie contemporaine. Itinéraire et compte-rendu de voyages dans les provinces ottomanes. P 1 859, 8 •, xxx-3 1 9 et 367 p. [sur le MA : t. 2, p. 1 -28] . 1 1 86. Nicolau, pr. V. - Ciiliitoria la Constantinopol §Î la Sf. Munte. Ploe�ti 1 907, 8 •, 74 p . 1 1 87. (Nifon Popescu, arhim., staretul mânâstirei Sinaia) . - 0 scrisoare de la Sftntu-Munte. Buc 1899, 8 •, 19 p. [adressée à l'arhiereu Pimen Pite�teanu le 23.2. 1 899, p. 4- 1 1 et réponse de celui-ci, p. 1 3- 1 9] . 1 1 88. Nifon (Popescu), arhim. - Muntele Athos (Sfântul Munte) . Buc 1 907, 8 •, 3 2 p . 1 1 89. Nikanor (Kamenskij } , episkop. - Putesestvie n a Ajon. Publiénoe étenie Preosv. Nikanora, Episkopa Archangeljskago i Cholmogorskago, vo zalé Archangeljskoj Corodskoj Dumy 23 Jan­ varja 1894 goda. Archangeljskie Gubernskie Vèdomosti ( 1 894) n•• 1 1 , 1 2 et 1 3 . T . à . p. : Archangeljsk 1 894, 8 •, 22 p. Réimprimé dans : 1 1 90. - Vospominanija o svjatoj Zemlé i Ajoné. SP 1898 et : 1 1 9 1 . - Vospominanija o svjatych méstach Vostoka. Konstantinopolj - Ajon - Palestina - Egipet ­ Rim - Nikanora Archiepiskopa Varsavskago i Privislinskago (b. Episkopa Smolenskago) . Vtoroe izd. lmperatorskago Pravoslavnago Palestinskago Ob�œstva. S P 1 906•, 8 •, 220 p., ill. [Ajon : p. 29-59] . 1 1 92 . Nikodim (Rotov} , archim. - Neskoljko dnej v Crecii i na Sv. Core. ZMP (1 959) n• 7, 65-68. 1 1 93. Nikodim (Rotov), mitropolit. - K 1000-letiju monaseskogo ustrojstva svjatoj gory Ajon. ZMP ( 1 963) n• 1 0, 50-53. - Nikodim (Kononov}, archim., Starcy, v. n • 1 6 1 9. 1 194. Nikolaev, M. 1 . - Russkaja obSéeiiteljnaja obitelj (Kellija) prepodobnych Onujrija Egipetskago i Petra Ajonskago na Sv. Coré Ajonskoj. Afon 1 9 1 2 , 1 6 •, 1 1 p. 1 1 95. Nikolaj, Makariopolski episkop. - Sveta Cora - A ton. DK 43 ( 1 963) kn. 7-8, 7-20. 1 1 96. Nikoljskij, Leonid D. - Istoriéeskij oéerk Afonskoj sténnoj iivopisi. Prilo!enie de : Ikono­ pisnyj sbornik. Vypusk 1 . lzd. vyso�j�e u�refdennago komiteta pope�iteljstva o russkoj ikonopisi. S 2 1 risunkom v tekstê. SP 1 906, 8 •, 12 2 p. [a paru comme t. à p.] : 1 196a. - Afonskije sténopiscy. Castj 1. Istoriéeskij oéerk Ajonskoj sténnoj iivopisi. S risunkami i éerteiami. SP 1 908, 8 •, rv- 122 p., 1 1 pl. - Castj I I . Techniéeskie priemy Ajonskich sténo­ piscev i obrazy ich iskusstva. S risunkami i éerteiami. lb 1 908, vn- 1 62-v p.

45 1

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

1 1 97. Nikon (Rofdestvenskij), archiepiskop. - « Imjabozniki». Velikoe isku§enie okolo svjatéj§ago imeni Bozija (lz doklada Sv. Sinodu o poézdké na Afon) . PrCVéd ( 1 9 1 3) 1, n • 20, 853-869. 1 1 98. - Plody velikago isku§enija okolo imeni Boiija (Iz 4fon) . lb ( 1 9 1 3) II, n• 34, 1 504- 1 52 1 . Les 2 articles ensemble : • 1 1 99. - « I,Yaboiniki». Velikoe isku§enie okolo imeni Boiija i plody ego. Sergiev Posad 1 9 1 4. 1 1 99a. - Moi dnevniki. Vypusk IV : 1913. Sergiev Posad 1 9 1 4, 8 •, contient : Velikoe isku§enie okolo svjatéj§ago imeni Bozija (p. 90- 1 10), Kak uéit Sv. Cerkovj ob imenach Boziich (p. 1 1 0- 1 1 1 ) , Cto oznaéaet slovo « vérovatj » (p. 1 1 1 - 1 1 3), Moe dobro slovo « imjaslavcam » (p. 1 1 3- 1 1 6), Maja pvézdka na staryj Afon i plody « velikago isku§enija >> (p. 1 44- 1 68), Novae vystuplenie A. Bulatoviéa (p. 1 68- 1 76). Cf. n• 1 7 1 3 . 1 200. Nolhac, Stanislas de. - Une visite aux monastères de l'Athos. L e Correspondant 1 1 8, N.S. 82 (1 880) 256-287, 504-526. 1 20 1 . - La Dalmatie, les tles Ioniennes, Athènes et le MA. P 1 882, 1 2 •, 3 1 5 p. [Le MA : p. 2 1 33 14] . • 1 202. Novakovié, Stojan. - Zakonski spomenici srpskih drzava srednjega veka. Beograd 1912, 8•, xLn-9 12 p. [p. 347-370 : Tipici ; p. 384-567 : Manastiri svetogorski] . 1203. - Jedan stari svetovni zbomik éirilovski. Po rukopisu bibl. SUD, iz 1 7-og vijeka [écrit à Hi­ landar] . GSUD 8, staroga reda 25 ( 1 869) 19-63. 1204. - Pismo svetoga Save od 1193 godine ili ugovor kojim je od Svetogoraca kupio zemlju za vino­ grad hilandarski. Prepis. lb 305-3 10. 1 205. Novikov, Nikolaj Ivanovii!. - Drevnjaja Rossijskaja Vivliothika. Castj III. M 1 788•, n• 50, p. 409-4 1 2 : Pisjmo k Archimandritam, lgumenam i vséj bratii gary Afonskija 1666 goda, Genvarja 26 dnja [lettre d'un évêque au sujet de leur envoyé, l'archim. Ioan­ nikij, reçu par Je tsar Alexis Michailovi i!) . 1206. Novo-Afonskij Simono-Kananitskij monastyrj na Kavkazé i drevnyj chram Uspenija Bogomateri v Picundé. Od 1 888, 8 •, 7 1 p. [livre attribué à l'ieromonach Arsenij Minin ; cf. Du.§e­ poleznyja Razmy�lenija ( 1 879) et n • • 697 et 12 10]. Novyj russkij skit. - v. Muraviev, n ° 1 1 34. 1 207. 0 blagotÙJtnych iscélenijach, sover§iv§ichsja v gorodé Slobodskom, Vjatskoj gubemii, pred Afonskoju ikonoju Boiiej Materi, « V Skorbech i pecalech utéSenie ». 1z Russkago Stjato-Andreevskago skita. Vypisano iz slédstvennago déla. SP 1 864, 8 •, 26 p. Cf. n• 1 230. 1208. 0 blagodatnych iscélenijach soversivsichsja pred svjatoju ikonoju Boiiej Materi « V Skorbech i pecalech utéSenie ». lz Afonskago Russkago Svjato-Andreevskago obsceziteljnago skita. Vypisano iz slédstvennago dé/a. Od 1865, 8 •, 32 p. 1 209. 0 blagotÙJtnych iscélenijach sover§iv§ichsja pred svjatoju ikonoju Boiiej Materi « V Skorbech i pecaiech UtéSenie ». Iz Afonskago Russkago Svjato-Andreevskago ob§eeziteljnago skita. ( Vypisano iz slédstvennago dé/a) . - Ileel TWV "aTà xaew Oeewr:evaewv èvwmov Tijç dy{aç El"ovoç Tijç eeop.f}Toeoç c 'H TWV 8At{1op.évwv Ilaeap.vOta ». 'E" TOV ev �AOcp 'Pwaat"OV da"fJTfJf!ÎOV TOV dy. 'Avfleéov. ( 'Et; vnoOéaewç flt"a­ an"ijç ty(]atpf}) • - Von den gesegneten Heilungen, welche vor dem heiligen Muttergottes­ bilde « Trost in Gram und Betrübniss » genannt, erfolgt sind. Aus der Russischen Gesellschafts­ einsidelei zu St. Andreas auf dem Berge Athos. (Einer gerichtlichen Untersuchung entnommen) . - Guérisons divines accomplies devant la Sainte Image de la Vierge « Consolatrice des Af­ fligés». De l'ermitage russe Sainte André sur le mont Athos. ( Écrit à la suite d'une enquête). Od 1 867, 4•, 51 p. [texte en russe, grec, allemand et français sur 4 colonnes paral­ lèles, 2 colonnes par page] . BAG p. 1 72 s. 12 10. 0 poslédnych godach i dnjach iizni Afonskago russkago Panteleimonova monastyrja ieromonacha O. Arsenija, i izloienie obstojateljstv ego koneiny i pogrebenija. M 1880, 8 •, 24 p. [Arsenij •.•

452

I. DOENS

Minin, t l 7. 1 1 . 1 879 à Moscou, qui trouva l'endroit pour le Novo-Afonskij monastyrj près de Souchoum] . Cf. n• 93. 1 2 1 1 . 0 preslédovanijach grekami russkich kelliotov [brochure ; au moins 57 p.] . 1 2 1 2 . 0 sboré podajanij na sooruienie na Afoné obiteli dlja moldavo-valachskoj obiteli. Cerkovnaja Letopisj Duchovnoj Besêdy 1 (SP 1 860) n• 1 5, 253-255. 1 2 1 3. 0 lizni i trudach ieromonacha Anikity v miré knjazja Sergija Aleksandrovifa S ichmatova. SP 1 838, 8 •, 56 p. ; 1 8 53•, 8•, 69 p. 1 2 14. Oberhununer, Eugen. - Athos. Paulys Real-Encyclopadie der classischen Altertums­ wissenschaft. Neue Bearbeitung ... von Georg Wissowa, 2 (Stuttgart 1 896) 2066-2069. 1 2 15. Ober5ki, Janko. - Sveta Gora Atos. Geografsko-historijski i politifki pregled. BS 15 ( 1 927) 492-494. Atonski manastiri : 1 6 ( 1 928) 20-32 . Atonsko mona!tvo : 146- 152. Mona!ki iivot i naueni rad na Atosu : 3 1 3-323, 43 1 -439. Atos i crkveno jedinstvo : 1 7 ( 1 929) 1 4-24, 142- 1 5 1 . T. à p. : Atos i crkveno jedinstvo. Hrvatska bogoslovska Akademija. Svezak Xl. Zagreb 1 928, 8 •, 64 p. 1 2 16. Obétovanija Bogomateri blagogovéj§ym naseljnikam sv. gory Afona. S privétstvijami i pro!enijami k nej i k prepodobnym Afonskim. Sobrany iz Slavjanskich i Greteskich knig, i posvja!tajutsja &sskim i Slavjanskim Svjatogorcam. lzd. ARPM. M 1 8907, 1 8978, 1 9 1 3°, 8 •, IV-24 p. 1 2 1 7. ( Obra!tenie starcev russkich kellij i kaliv k praviteljtsvu Ego Velites tva Gosudarja Imperatora Vseros­ sijskago s prosjboj o za§tité ot pritésnenij so storony grekov) . lnc. : Cast'!)'ja naru!enija obyt­ nago prava. S.J., s.d., 1 2 •, 68 p. [titre écrit à la main ; bibliothèque Rossikon A VI 44] . 1 2 18. Ob§teliteljnyj russkij skit sv. apostola Andreja Pervozvannago na Afoné. Od 1869 ; M 1 873•, 1 6 •, 32 p. 1 2 19. Ob§tij kanonizm Svjatyja Gory Afonskija, sostavlennyj protatom. A. Dmitrievskij, &sskie na Afoné [n• 429] , SP 1 895, 8 •, p. 399-408 [28 articles]. 1220. Oterk russkago na Afoné Panteleimonova monastyrja. SP 1 873•, 1 6 •, 15 p. ; M 18848• 1220a. Odobescu, Al. - Vozduch s l!)l!itym izobraüniem poloünija Spasitelja vo grobé, poiertvovannyj 1601 g. v russkij Tichvinskij monastyrj i najdennyj v Bistrickom monastyré v Valachii. Trudy Moskovskago Archeologifeskago OMfestva 4 ( 1874) 1-35. Cf. n• 1 248a. 122 1 . Okrulnoe Poslanie s Afona k Pravoslavnym Christùmam, obitaju!tim v Serbii (preimu!testvenno v Avstro- Vengrii) . Od 1 9 1 2 , 8•, 32 p. 1222. Omont, Henry.- Les manuscrits grecs datés des XV• et XVI• siècles de la Bibliothèque Natio­ nale et des autres bibliothèques de France. Revue des bibliothèques 2 (1892) 1 -32, 1 45-1 76, 1 94-2 15. 1223. - LAttre de C.- T. de Mürr à Vil/oison sur les bibliothèques du MA. lb 82-85. 1224. - Manuscrits récemmen t ;ajoutés au fonds du SupplérMnt grec de la Bibliothèque Nationale . lb 8 ( 1 898) 189- 1 98. 1224a.- Manuscrits grecs datés récemment acquis par la Bibliothèque Nationale. lb 353-360. 1225. - Missions archéologiques françaises en Orient aux XVII• et XVIII• siècles. P 1 902, l r • par­ tie, 1-26 : Mazarin et Ségnier. Missions du P. Athanase à CP, en Chypre, et au MA. I I • partie, 853-858 : Liste des mss. grecs envoyés o u rapportés d'Orient par le P . Athanase (16431653) ; 994-1 027 : P. Braconnier. 1226. - Description du MA, par Minoide Mynas ( 1842) . Bulletin de la Section de Géographie 30 ( 1 9 1 5) 20-33. T. à p. : P 1 9 1 7, 8 •, 16 p. 1227. Minoide Mynas et ses missions en Orient (1840-1855). Mémoires de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres 40 ( 1 9 1 6) 337-4 1 9. T. à p. : P 1 9 1 6, 8 •, 83 p. 1 228. - Manuscrits du MA provenant de Minolde Mynas. Acad. des Inscriptions et Belles Lettres. Comptes rendus des séances de 1 9 1 9, 308-3 1 3 . 1 229. Opisanie tuties, sover§iv§ichsja pered tudotvornoju ikonoju Boliej Materi : « V Skorbéch i pecaléch -

453

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

1 230.

1 23 1 . 1 232 . 1 233.

1234.

1 235.

uté§enie», naclwdjaltejsja v Russkom na Aforre Svjato-Andreevskom Ob§i!efiteljnom Skit�. Izd. SAOSA. Od 1 898•, 8•, 160 p., ill. ; 1 90 1 •, 8•, 1 68 p., ill. Opisanie monastyrej Afonskich v 1845-6 godach. - v. Uspenskij, n• 1 730. Opisanie monastyrej i skitov. - v. Muraviev, n• 1 1 36. Opisanie obstojateljstv vstréi!i, prebyvanija i provodov v gorodé Slobodskom presvjatyja Vladyi!icy Bogodorodicy v i!udotvornom eja obrad : « Utélenie v skorbjach i pdaléch ». [ 1 6. 1 1 . 18631864 ; auteur ieromonach Paisij de St-André] . lzd. SAOSA. (Od 1 865), 8 •, 92 p. [s.!., s.d. ; censure : Od 24.7. 1865] . Cf. n• 1 207. Opisanie svjatyni, prinesennych s sv. Afonskoj gory, iz Russkago Ob§teliteljnago Pantelejmonova monastyrja dlja poklonenija userdstvujuli!ich. SP 1 864, 8•, 8 p. Opisanie vséch monastyrej, naclwdjali!ichsja v Afonskoj goré. Perevel monach Makarij [d'lviron] . M 1 809, 8•, 104 p. Opisanie znamenij i iscélenij blagodatiju Bolieju, soverliviichsja v 1863 godu v Novgorodskoj, Simbirskoj, Samarskoj i Saratovskoj gubernijach, v poséli!enie téch gubernij sv. moltej i
..•

1 236.

1 237. 1 238. 1 239. 1 240. 1241 . 1 242 . 1 243. 1 244. 1 245. 1246. 1 247. 1248.

-

-

-

454

L DOENS

( 1 896) 23-53 [p. 29-33 : Ekskursja na Ajon : F. 1. Uspenskij, O. F. Wu1jf, B. A. Pan­ l!enko] . 1 248a. Otmenedec, archim. Agathon ( Odobescu, A1exandru) . - Étude sur les droits et obligations des rrwnastères roumains dédiés aux Saints-Lieux d'Orient. Buc 1 863, 4°, 39 p. 1 249. Otzyv s Ajona o Sinajskom Biblii. Pisjrrw v redakciju Pravoslavnago Obozrénija po povodu ob'ja­ vlenija Simonidesa. PrO 10 ( 1 863) 362-366 [lettre daté du Rossikon, 4.3. 1863] . Cf. ib 9 ( 1 862) 162. 1249a. Overbergh, C. van. - Dans le Levant. En Gr�ce et en Turquie. Bx 1899, 1 2 °, p. 259-288 : L'Athos, 5 ill. 1 250. P.M. - Makarij Ajonskij. RuA 27 ( 1 889) n° 8, 569-576. 1 25 1 . Pabel, Reinhold. - Athos der Heilige Berg. Begegnung mit dem christlichen Osten. Münster 1 940, 8 °, xvi- 192 p., 32 pl., carte. 1252. Pachomij, ieromonach. - Putevoditelj po svjatomu gradu lerusalim i voob§te po svjatym méstam Vostoka. V poljzu Russkago Iljinskago Skita na Afone. Od 1 862, 8 °, 1 72 p., 1 plan. 1 253. Pachomij, monach Afonec. - Svjataja Ajonskaja gora i eja duchovnoe vlijanie na vesj pravo­ slavnyj mir, preimu!testvenno u na pravoslavnuju Rossiju. lzd. BROA. Od 1 9 1 2, 8°, 48 p., 1 pl. 1254. - lstorija Ajonskoj smury iii imjabouskoj eresi. Sostavil monach Pachomij-ajonec po liCnym nabljudeniem, razskazam Dtevidcev i pe�atnym istOCnikam, s prime�anijami otevidca, byv§ago redaktora !urnala « Monasryrj » A . A . Pavlovskago. SP 1 9 14, 8 °, 1 35 p. 1 255. Paisij, Chilendarski. - Slavjano-bdlgarska istorija. Pod redakcijata na Petr Dinekov. Sofia 1940 ; 1 962, 8 °, 1 08 p. (Biblioteka za ul!enika) . 1 256. Paisij, ieromonach. - Dnevnyja zamétki vo vremja pute§estvija po svjatym méstam Vostoka, Sarovskoj pusryni ierorrwnacha Paisija, 1866 goda, a nyné Nastojatelja lgumena Paisija Michajlo-Archangeljskago Ceremisskago muzskago monasryrja Kazanskoj gubemii Kozrrwdem'­ janskago uézda. Kazanj 1 88 1 , 8 °, 192 p. [sur le MA : p. 1 7-66 et 140- 1 77] . 1 25 7 - Zapiski Saratovskago Spasopreobraknskago rrwnastyrja ierorrwnacha Paisija o pute§estvii ego v Ierusalim, na Sinaj i Ajonskuju goru v 1841 g. C OLDP ( 1 887) kn. 8, 59-76. - v. Opisanie obstojateljstv, no 1 230. Paisij, igumen Chilandarskij. - v. Skazanie o svjatoj. .. , no 1 547. 1 258. Palauzov, Spiridon N. - Grarrwta starcev Chilandarskago monasryrja carju lvanu VasiljeviCu Groznomu. Severnaja Pl!ëla ( 1 86 1 ) n ° 88. 1259. Paljmov, Ivan Savvil!. - Iz pute§estvija po greko-slavjanskim zemljam. Ottet o nau�nych zanjatijach za granicej po istorii Slavjanskoj Cerkvi s ijunija 1883 g. po ijunj 1884 goda. lz protokolov Soveta Spb. duchovnoj akademii za 1885- 1886 gg. Ch C (1 890) no 5-6, 8 °, 1 33 p. (p. 34- 1 1 0 : Ot�et o na�nych zanjatijach iz vremeni prebyvanija v Carjgradé i pute§estvija na Ajon, v Solunj, Ajiny i na o. Patmos, v sent. 1883 g. po 15-ja maja 1884 g.) . 1 260. Palmieri, Aurelio. - La repubblica monastica nell' Athos. L'Europa Orientale 5 (1925) 50-62 . Cf. DTC 3, 1 923, 1 493- 1 500 . Pa1omnik, v. Zapiski, n° 1 835. - PalomniCeskaja .. . v. Uspenskij, n° 1 727. 1 26 1 . Pamjati v Bou pociv§ago prisnopamjatnago igumena Russkago na Ajoné Panteleimonova mona­ styrja O. Archimandrita Makarija (t 19.6. 1889) . (Od) s.d., 8°, 1 2 p. 1 262. Panajoti, N. - Svjataja Gora Ajon i Slavjane. Berne 1963, 8 °, 32 p. 1 263. Panl!enko, V. A . - Krestijanskaja sobstvennostj v Bizantii. Zemledélj�eskij Zakon i rrwnastyrskie dokumenry. IRAIK 9 ( 1 903) xn-234 p. [sur le MA : p. 199-223] . 1 264. Panteleimon, ieromonach. - O b otkrytii i osvja§l:enii Ajonskoj �asovni v Moskvé pri Bogo­ javlenskom rrwnastyré na Nikoljskoj ulicé prinadle!a§tej Panteleimonovu monastyrju nacho­ dja§temusja na sv. Ajonskoj goré. M 1 873, 8 °, 8 p. =

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

45 5

Panteleimon (Vdenko) , schimonach. - v. n• 4 1 8 . P(anteleimon Uspenskij), I (eromonach). - v. I.P., n • 700. 1 265. Panteleimon, ieromonach. - Iz zapisok pute§estvennika po Afonu (K voprosu ob izuéeniï tvorenij prep. Simeona Novago Bogoslova) . BV ( 1 9 1 5) I, 87-1 2 1 . 1 265a. Panté1éimon, Lavriotis. - Savants refUS à la bibliothèque des manuscrits de la Grande Lavra. MMA II, 1 964, 333-336. Cf. n• 587. 1 266. Panteleimon (Sapo�nikov) , monach. - Pisjma s Afona o sovremennych podviinikach Afon­ skich. Kiev 1 87 1 . Cf. n• 2 1 . 1 267. Pantié, B. - Sveta Gora - mona§ka republika. Glasnik 43 ( 1 962) 323-33 1 . 1 268. Papadopoulos, J. - Examen d'un texte d'un mandement par lequel le Despote de Thessalonique Jean Paléologue confirme l'offrande au monastère de Vatopédi de Palaiochori situé près de Langada en Chalcidique. II I • Congrès Intern. des Études byzantines. Athènes 1 930. Compte-rendu par A. C. Orlandos. Athènes 1 932, 89-90. 1 2 69. - et Arkadios Vatopedinos. - Un acte officiel du despoteAlexisSthlavos au sujet du couvent de Spéléotissa près de Mélénicon. Spisanie na BAN 45. Klon istori'ko-filo1ogiœn 22 ( 1 933) 1-6. Papadopu1os-Kerameus. - v. Hurmuzaki, n • 695. 1 2 70. Papageorgiu, P. N. - Angebliche Maler und Mosaikarbeiter auf dem A thos im 9. und JO. Jahrhundert. BZ 10 ( 1 90 1 ) 1 1 8- 1 1 9. 1 2 7 1 . Papenhusen, Friedrich. - Hagion Oros. Das Land der Miinche. Geograpische Zeitschrift 39 (Leipzig 1 933) H. 3, 1 29- 1 44, 1 carte, 2 fig. 1272. Papéty, Dominique. - Les peintures byzantines et les couvens (sic) de l'Athos. RDM ( 1 847) 1 juin, 769-789. 1 272a. Papoulia, Basilike. - Die Vila des Heiligen Philotheos vom Athos. Südost-Forschungen 22 ( 1 963) 259-280. • ! 273. Parfenij (Ageev), inok. - Skazanie o stranstvii i pute§estvii Rossii, Moldavii, Turcii i Svjatoj Zemle, postriiennika svjatoj gory Afonskija, Inoka Parfenija v éetyrech éastijach. 4 vol. M 1 855, 8 •, rv-vr-309, v-239, 205-v, 308-v p. Sous-titres : I . Stranstvie i pute§estvie po Rossii i Moldavii [sur le MA : p. 2 72-273] . I I . Stranstvie i pute§estvie po Evropejskoj Turcii i prebyvanie vo sv. gore Afonskoj [entièrement consacré au MA] . III. Stranstvie i pute§estvie po Turcii, Moldavii i Rossii. IV. Stranstvie i pute§estvie vo Ierusalim i po sv. Zemte, s priso­ vokupleniem opisanija sv. gory Afonskija i nekotorych eja podviinikov [sur le MA : p. 1 2 7-287] . 1 2 74. - Vospominanie Afonskago inoka o posUéenii sv. gory Afonskoj Velikom Knjaiem Konstan­ tinom Nikolaeviéem. Moskvitjanin ( 1 855) n • 1 9-20, 1 35- 142. 1 275. Parfenij (Ageev) ieromonach, igumen Guslickago monastyrja. - Vtoriénoe moe stranstvie vo svjatyj grad Ierusalim i vo svjatuju goru Afonskuju v 1870- 1871 godu. D Ct (1872) Il, 70-93, 1 59- 1 85. 12 76. - Iz avtobiografii igumena Parfenija. Soob§éil Archim. Nikon. D Ct ( 1 898- 1 90 1 ) [une suite de 18 articles ; ce qui concerne le MA : ( 1 899) Il, 403-407, 580-582 ; ( 1 900) I, 82-86. Le tout est comme le vol. V de son Skazanie et va jusq'au 26.6. 1 854] . 1277. Parfenij, schimonach. - « 0 molitve Iisusovoj». Izd. obiteli BlagovBeenija Bogorodicy nastojatelja schimonacha Parfenija, 1 9Ü [un chef et exploiteur de l'hérésie ono­ matolâtre] . 1278. Pargoire, Jules, AA. - A travers l'Orient : Académie artistique à Kavsokalyvia. VV 1 1 ( 1 903) 634-635. - v. Millet, n• 1 084. 1 2 78a. Partenie, arhimandritul. - Ochire istoricd asupra fondiirii (originei) monastirii Bisericanii §Ï ctteva cuvinte despre Monastirile zise tnchinate, cu un tablou al Bisericii bine litografisit. Buc 1863, 8 •, 38 p.

456

1. DOENS

1279. Participant (Mladin, Nicolae) . - Sf. Munte Athos la o mie de ani. Telegralul Român (Sibiu) 1 .8. 1 963, n• 29-30, 1 -3. 1 280. Patêrlagianu, Radu C. - Cdlétorii tn Macedonia, Thesalia �i Muntele Athos. Ploescl 1 884, 8 •, 1 43 p. 1 28 1 . Pt!tevoditelj po Atonskata sveta gora i pokazatelj na svétité i pamjatnici s 28 kartini vidove na mo­ nastirité, skitorité i s chartata na Aton. Prével ot /Wskoto §esto popravleno i dopdlneno izdane na Atonskijat Sv. Pantel�jmonov monastir lerod. Charalampij T. Preobraünski. Izdava schimo­ nach Ioannikii, Vatopedska kelija « Sv. Charalampij » v Kareja Sv. Gora. Solun 1 896, 8 •, 1 92 p. Cf. n• 1 378. 1282. Patriarchul de Constantinopol �i schitul romdn din A thos. Ortodoxul 1 (Buc 1 880) n• 12, 309-3 1 5. 1 282a.Patriar§aja i sinodaljnaja sigilliodnaja Gramota, podtvertaju§caja izbranie archimandrita v igu­ meny Russkago ob§eeziteljnago Afonskago monastyrja svjatago velikomueenika i célitelja Pan­ teleimona. SP 1 875, 8 •, 1 2 p. Cf. n • 626. 1283. Pavlovskij, Aleksej Alekseevil!. - Sputnik russkago palomnika po sv. goré Afonu. M 1905, 1 2 •, IV- 1 88 p. • 1 284. - Vseob§cij llljustrirovannyj Putevoditelj po monastyrjam i svjatym mésta m Rossijskoj imperii i Afonu. NN 1 907, 8 •, 784- 1 1 1 -6-xvi p. [Ce livre a comme] Prilozenie. Castj II (p. l - I l l ) : Po Afonu (opisanie russkich ohitelej) i svédénija dlja pute§estvuju§Cich v feru­ salim. 1 285. - Spravoenaja zapisnaja knizka dlja pc.lomnikov po Rossii, Afonu i Palestiné. Bezplatnoe prilozenie k zumalu « Monastyrj » za 1 908 god. NN 1908, 1 2 •, 96 p. 1 286. - Russkie kellioty na Afoné. Otvét na statiju professora A. Dmitrievskago. Monastyrj (1908) n• 1, 44-49. Cf. n• 433. [En cette année Pavlovskij commença, comme « redaktor » à NN, la publication de cette revue « Monastyrj», eiemésjaenyj illjustrirovannyj zurnal dlja mona§estva, duchovenstva i palomnieestva] . 1 287. - Putevoditelj p o sv. goré Afonskoj. Privét s Afona. V parrdat 300-Mtija carstvovanija doma Romanorych 1613-1913, sostavil A. Pavlovskij, pod redakciej Archimandrita Aleksandra. lzd. BROA. Russkaja Tipografija 1 9 1 3, 8 •, 1 93 p., ill. Cf. n•• 36 et 63. v. Pachomij, n • 1 254. 1 288. Pawlowski, Anton. - Swi11ta Gara Athos. Oriens 6 (Warszawa 1 938) 1 63- 1 66 ; 7 ( 1 939) 9- 13. • 1 289. Peeters, Paul, SI. - Histoires monastiques géorgiennes. AB 36-37 ( 1 9 1 7-9) [a paru en 1 922]. 1. Vie des SS. Jean et Euthyme, p. 8-68. 2 . Vie de S. Georges l'Hagiorite, p. 69- 1 58. 1 290. - Un colophon géorgien de Thornik le Moine. AB 50 ( 1 932) 358-37 1 . 1 29 1 . Pencovici, Alexandru. - lmpresiuni de la Muntele Athos. Na�iunea 1 7. 10. 1 882 et Timpul 2 1 et 22. 10. 1882, n•• 2 3 1 et 232. A la fin : Lista cdrlilor, documente/or �i a portretelor din Muntele Atos,oferite cu dar pentru hihlioteca Academiei Romdne de domnu Alexandru Penco­ vici (n octombre 1882 . Timpul, 20. 1 0. 1 882, sous la rubrique Acte ojiciale, publia une 1ettred'A. P.du 9. 10. 1 882, adressée au Président de l'Académie Dimitrie Sturdza à propos de la donation. Le tout en brochure : 1 292 . - Despre Romanii din Macedonia �i Muntele Atos. lmpresiuni de caletorie. Buc 1 885, 8 •, 65 p. 1 293. Penev, B. - Paisi Chilendarski. (Etjudi vt!rchu bt!lgarskata literatura pod redakciata na prof. B. Penev, kn. 1). Sofia 1 9 1 8, 8 •, 1 2 7 p. 1294. Peradse, Grégoire. - L'activité littéraire des moines géorgiens au monastère d'lviron au MA. RHE 23 ( 1 927) 530-539. 1 295. Perilla, F(ortunato) . - Le MA. Son histoire, ses monastères, ses oeuvres, ses bibliothèques. Dessins, bois, acquarelles de l'Auteur. Salonique-P 1 92 7, 4 •, XVI- 1 89 p.

457

BIBUOGRAPHIE DE L'A THOS, II

1 296. - Il MA descritto e illustrato. Salonicco 1 92 7, 4°, xv-1 86 p. - Guide du MA. - v. n° 642 . * 1 297. Pertusi, Agostino. - Nuovi documenti sui benedettini Amalfitani dell' Athos. Aevwn 27 (Mi­ lano 1 953) 400-429. * 1 298. Monasteri i monaci italiani ali' Athos nell' Alto Medioevo. MMA 1,' 1 963, 2 1 7-25 1 , 6 pl. 1 299. Pervov, P. - Novyj Ajon i ego obitateli. Strannik ( 1 909) 1, 1 6-30, 1 64- 1 83, 360-374. 1 300. Petit, Louis, AA. - Le manuel canonique du moine Christophore. ÉO 2 ( 1 898/9) 1 03- 106. 1 30 1 . - La grande controverse des co(ybes. lb 32 1 -333. 1 302 . Le moine Agapios Landos. ÉO 3 ( 1 899- 1 900) 278-285. * 1 303. - Actes de Xénophon. Actes de l'Athos, 1. VV 10 ( 1 903) Supplément n° 1 , 1 1 3 p. Am­ sterdam 1 964'. * 1 304. - Actes de Pantocrator. Actes de l'Athos, 2. lb Supplément n° 2, XIx-77 p. Amsterdam 1 964'. 1 305. - Office inédit en l'honneur de Nicéphore Phocas. BZ 13 ( 1 904) 398-420. Documents relatifs au concile de Florence. PO t. 1 7, 2, P 1 923, p. 477-479 : Marci Ephesii 1306. epistola ad moderatorem monasterii Vatopedii in Monte Atho [se trouve aussi : Sp. Lampros, llaÂ.atoÂ.6yeta "al IlûonovVT}Gta"d, t. 1, Athènes 1 9 1 2/23, 24-26]. * 1 307. - J. D. Mansi, Sacrorum Conciliorum Collectio, t. 37, Paris 1 905 ( 1 720-1 735), t. 38, 1 907 (1 736-1 789), t. 39, 1 907 ( 1 790-1845), t. 40, 1 909 (Synodi Orientales 1806-1867), t. 45, 1 9 1 1 (Synodi Orientales 1860-1884), le R.P. Petit a signalé ou publié, sous le titre Synodus Constantinopolitana, beaucoup d'actes concernant le MA ; quelques-uns encore inédits. I l y annonçait aussi Actes de l'Athos IV, Actes de S• Anne qui n'ont pas vu le jour (p.ex. t. 38, col. 952 ) . * 1 308. - e t Regel, W. - Actes d'Esphigménou. Actes de l'Athos, 3. VV 1 2 ( 1 906) Supplément n° 1 , XXXIV- 1 2 2 p. Amsterdam 1 964'. Cf. n° 885. * 1 309. - et Korablev, B. - Actes de Chilandar. Actes de l'Athos, 5. 1 • partie : Actes grecs publiis par le R.P. Louis Petit. VV 1 7 ( 1 9 1 1 ) Supplément n° 1 , m-368 p. - I I • partie : Actes slaves publiis par B. Korablev. VV 19 ( 1 9 1 2) [ 1 9 1 5] Supplément no 1 , p. 36965 1 . Amsterdam 1 9642• v. Millet, n° 1084. Petkovi�. - v. Dimitriev, n ° 424. 1 3 10. Petkovié, Vladimir R. - Arbana§ki pirg i Hilandar. Arhiv za arbana§ku starinu, jezik i etnologiju 1 (Beo 1 923) 1 96- 1 97. 1 3 1 1 . - La peinture serbe au Moyen Age. 1. Beo 1 930, 4 °, pl. 29b-30a : Hilandar-Kary�s. I I . Beo 1934, p. 1 7- 1 9 : L'école d' Hilandar ; Hilandar. 1 3 1 2 . - Pregled crkvenih spomenika kroz povesnicu srpskog naroda. SAN. Posebna izdanja knj . 1 57. Odeljenje dru§tvenih nauka. Nova serija knj. 4. Beo 1 950, 8 °, 1 258 p., ill. [Hi­ landar : p. 336-341 et 1 220- 1 243] . 1 3 1 3. - Hilandar. Narodna enciklopedia srpsko-hrvatsko-slovena�ka. Zagreb s.d., 1, 830. Petriceicu-Hâjdêü, B. - v. Ha§deu, n° 668. 1 3 14. Petrovskij, protoierej S . - Imja Botie estj-li sam Bog ? BesUa. � lzd . SAOSA. Od 1 9 1 3, 8 °, 32 p. 1 3 1 5. Pfeiffer, J. - Die Monchsrepublik auf dem Athos. Das Ausland 66 (München 1 893) 36-4 1 . 1 3 16. Philadelpheus, A . - Le MA. L e Messager d'Athènes 2 1 .8. 1932 ss. 1 3 16a. Philipoff, T. - Mémoire sur les biens en Bessarabie des Églises orthodoxes d'Orient, traduit en français par N. Saripolos. Athènes 1 90 1 . Cf. n° 74 7a. 1 3 1 7. Pierre (Dumont), hiéromoine. - La conférence interorthodoxe de Vatopédi. lrénikon 8 ( 1 93 1 ) 97- 107. -

-

-

•..

1. DOENS

458

• 1 3 1 8. - Vie de saint Athanase l'Athonite. l b 457-499, 667-689 ; 9 (1932) 7 1 -95, 240-264. 1 3 1 9. (Pimen, Prea Sf. Pite�teanu). - 0 scrisoare de la Sftntul-Munte. Buc 1 899, 8•, 19 p. 1 320. Pischon, Karl Nathanael. - Die Miinchsrepublik des Berges Athos. Historisches Taschen­ buch, hrsg. v. F. von Raumer. IV. Folge, 1. Jahrg. (Leipzig 1 860) 1 -88. 1 32 1 . Pischon, Ch. N. - La république monacale du MA. Revue germanique et française 2 1 (P 1862) 384-407 ; 23 ( 1 862) 95- 1 2 7. 1 322. Pisjmo poetennago starca-greka k russkomu duchovniku-ieroschimonachu, na Afoni fe. RI (1912) okt., n • 1 9, 6 1 -63. 1 323. Pitirim, archim. - Néskoljko dnej palomniéestva. Z MP ( 1 962) n• 9, 38-46. 1 324. - Eine Pilgerfahrt von mehreren Tagen. GPStO ( 1 962) Nov.-Dez., 105-1 10. 1 325. Pitra, J. B., OSB. - Spicilegium Solesmense. T. IV, P 1 858, p. 445-450 : Vetus monaste­ riorum montis Atho typicum ; p. 450-45 1 : Alterum typicum ; p. 45 1-452 : Tertium typicum. 1 326. Ploe�teanu, ieromonahul Lam bru. - Caltiuza Sfdntului Munte Athos. Buc 1 904, 8•, 1 1 3 p. 1 327. Plop�or, N. - Calatoria lui Hagi Nicolau la Locurile Sfinte. Arhivele Olteniei 5 ( 1 926) 1 02Po povodu voprosa - v. Arsenij, n• 89. 1 14. 1 328. Po povodu zaprosov po Afonskomu délu. Od 1 9 14, 8•, 52 p. 1 329. Pocitan, Veniamin Ploe�teanu, vicar patriarhal. - Sfdntul Munte al Athonului, cu prilejul unei calatorii tn Rtisarit. Buc 1 940, 8•, 1 28 p., ill. 1 330. Pococke, Richard. - A Description of the East and sorne other Countries. Vol. II, Part II. London 1 745, f•, Book the Third, chap. V, p. 144- 148 : Of MA. 1 33 1 . Beschreibung des Morgenlandes und einiger anderer Lander. Der dritte Theil von den Inseln des Archipelagus, Kleinasien, Thracien, Griechenland und einigen anderen Theilen von Europa. Aus dem Englischen übersetzt durch Christian Ernst von Windheim. Erlangen 1 755, 4 • p. 2 1 2-2 1 7 (§ 1 90- 193) : Vom Berge Athos. en Orient, dans l' Égypte, /"Arabie, la Palestine, la Grèce, la 1 332 . - Voyages de Richard Pococke Thrace, etc., etc. traduits de l'Anglois sur la seconde éd. par M. Eydous. Nouv. éd. T. VI. Neuchâtel 1 773, 1 2 •, livre III, chap. VII : Du MA et de ses couvens (p. 53-63). 1 333. Podlinnye akty otnosja§tiesja k Iverskoj ikoni Botiej Materi, prinesennoj v Rossiju v 1648 godu. lzd. Kommissii pel!atanija Gosudarstvennych Gramot i Dogovorov, sostoja�i!ej pri Moskovskom Glavnom Archive Ministerstva Inostrannych Del. (Direktor) Baron Fëdor Andreevii! Bjuler. M 1 879, 4•, [vm] -m-n-28 p., 1 fig. 1 334. Pohl, Gerhart. - Begegnungen in einem Athoskloster. Der Schlesier I l (Recklinghausen 1 959) n• 38. 1 335. - Fahrt nach dem Athos. Ostdeutsche Monatshefte 26 ( 1 960) n• 1, 2 1 -25. 1 336. - Wanderungen auf dem Athos. Mit Zeichnungen von Kurt Sieht. Berlin-Stuttgart 1960 et 196 1 •, 8•, 1 2 3 p., ill. 1 337. Pokrovskij, N. - Iz vospominanij ob Afoni. PrCVèd (1 889) n• 28, 820-826 et CV (1 889) n• 16, 299-300 ; n• 1 7, 3 1 4-3 1 6 . 1 338. Polenov, Dmitrij Vasiljevi i! - Snimki s ikon i drugich drevnostej sv. Gory Afonskoj i z sobranija P. 1. Sevastijanova. DB 5 ( 1 859) n • 1 2 , 372-389. T. à p. : SP 1 859, 8 •, 20 p. 1 339. Politis, Linos. - Palaographische Miszel/en vom Heiligen Berg. Mit 7 Abbildungen. BZ 50 ( 1 957) 3 1 0-320. Cf. n • 644. 1 340. Polotenie dé/a po voprosu o Pante/ejmonovskom monastyré na Afoni. RSP 3 ( 1 875) III, n• 36, 28-32 . 1 341 . Polotenie russkago mona§estva na Afoné. lzd. Afonskago « Bratstva Kelliotov », 191 1', 8•, 18 p. 1 342 . Pomjalovskij , Ivan Vasiljevii!. - Z itie ize vo svjatych otca na§ego Grigorija Sinaita po ruko­ pisi Moskovskoj Sinodaljnoj biblioteki. ZIFFISpU, kn. 35 (SP 1 894) VI-64 p. Cf. E. Kurtz, vv 3 (1896) 376-384. ..•

-

,

•..

.

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

459

* 1 343. - Z itie prepodobnago Ajanasija Ajonskago. Po rukopisi Moskovskoj Sinodaljnoj Biblioteki n • 398= 242 /CCXIX. SP 1 895, 8•, n- 1 3 7 p. Cf. 1. Sokolov, VV 3 ( 1 896) 644-662. 1 344, Popa-Lisseanu, Traian, maior. - Steag osta§esc moldovenesc din vremea lui !jtefan cel Mare. Buletinul Muzeului militar national 1 ( 1937) 25-27, 2 fig. 1344a. Popescu, diacon Nic. P. - Nijon II patriarhul Constantinopolului. AAR MSI seria II, 36 ( 1 9 14) 1 -68. 1 345. Popescu, Teodor M. - 0 mie de ani tn istoria S.ftntului Munte Atos (963-1963). Ort 1 5 (1963) 590-620. * 1 346. Popescu-Spineni, Marin. - Procesul mdndstirilor tnchinate. Contribufii la istoria socialtl romdneasctl. Buc 1936, 8 •, 1 60 p. 1 347. Popov, V. N. - Ajon. D Ct ( 1 9 1 5) n • 5, 73-77. 1 348. Popovié, Pera .J. - Petat svetoga Save. PKJIF 4 ( 1 924) 248-250. 1349. - Dve srpske pla!tanice [à Hilandar]. lb 13 (1 933) 85-88. 1350. - Iz hilandarske riznice. l . Zastava cara-DuJana. 2. Gara DuJana a§a od sedia. lb 18 ( 1 938) 356-360, 2 fig. 1 35 1 . - Domentijan. lb 25 ( 1 959) 209-225. 1 352. - et Smirnov, S. - Miniatura porodice despota Djurdja na povelji u svetogorskom manastiru Esjigmenu iz 1 4 29. GSkND 1 1 ( 1 932) 97- 1 10, 6 fig., 1 pl. en couleur. 1 353. Popruzenko, Michail G. - Sinodik carja Borila. Biilgarski Starini, kn. 8. Sofia 1 928, 8 •, CLXXIX-96 p., 4 pJ. 1 354. Poslanie Ajonskago monacha Ioanna Vi§enskago k mitropolitu i episkopam Jugozapadnoj Rusi, prinjav§ich uniju. Vestnik Zapadnoj Rossii (Vilna 1 867) n• 6, 58-78, n• 7, 1 -37. 1 355. Poslanie inokov Ajonskoj gory protiv Lati,Yan i povéstj o na§estvii Latinjan na Ajonskuju goru. Po�aev 1906, 8•, 36 p., 1 pl. Cf. n•• 11 et 1 650 . 1 356. Poslanie prota i inokov Ajonskoj gory k vel. kn. Vasiliju Vasiljevreu, o pravovérii vostocnoj cerkvi i suemudrii zapadnoj, po slutaju Florentijskago sobora. Protokoly zasedanij Archeogra­ fi�eskoj Kommissii. Letopisj zanjatij Archeografi�eskoj Kommissii (SP 1 864) vyp. 3, 28-32 . 1 357. Poslanie ve[. kn. Vasilija Vasiljevrea k protu i inokam Ajonskoj gory, o déjstvijach mitropolita isi­ dora i ob osuidenii ego Moskovskim soborom, 1441 g. lb 33-36. 1 358. Poslanie svjatej§ago Sinoda inokam. CVed ( 1 9 1 3 ) n• 20, 272-286 ; lzd. SAOSA, Od 1 9 1 3, 8•, 1 5 p. 1 359. Poslanie Vselenskago Patriarcha [Ioakima] na Ajon [du 1 2 .9. 1 9 1 2 , n • 8522, à l'archiman­ drite Misaïl, sa communauté et à tous les moines russes d'origine]. RI ( 1 9 1 2 ) okt. n• 1 9, 78-79, et dans Troickij, Ob imenach [n • 1 706], Priloienie, p. 1-11 [en grec et en russe]. En grec dans : 'ABavaatov Ilavayu:fJTov, Ll oyJ.taToÀoyla, KAO 1 96 1 , p . 2 1 4 s . Cf. n• 67. 1 360. Poslédnye dni zemnoj zizni, kontina i pogrebenie starca schimonacha O. Konstantina (Semer­ nikova), nastojatelja obiteli-kellii sv. Ioanna Zlatousta . . . (t26.8. 1 9 1 3 ) . M 1 9 14, 8•, 60 p. 1 36 1 . Potapov, P. O. - Z materialiv l!J!zantijsko-slov'janskoj istoriohrajii. Zograjska pererobka Chro­ niky Zonary. Zbirnyk na po�anu akademika Dym. Iv. Baha1yja. Ukraïnsjka Akade­ mija Nauk 5 1 . Kyiv 1 927, 346-357. 1 362. Potechin, prot. Savva. - Ajoncy-imjabozniki. MOb ( 1 9 1 3) n• 3, 369-386. 1 363. Poutenija po rukovodstvu Ajonskago Pa/erika. M 1 896•. 1 364. Povéstj o na§estvii Papistov na svjatuju Goru Ajonskuju, v nej fe i o stradanii l
460

I. DOENS

1 365. Pravda o sobytijach, proiz§ed§ich v pervoe polugodie 1913, v Panteleimonové monastyré. Izd. ARPM. M 1 9 1 3, 8•, 16 p. 1 366. Pravila dlja priota vo imja Sv. Velikornuéenika Célitelja Panteleimona, u&ezdennago v Moskvé Nikolaevskim Popetiteljstvom, v pamjatj vzjatija Plevny. M ( 1 88 1 ) , 8•, 4 p. 1 367. Pravoslavnyj . - Propaganda A. Bulatovita na Afoné i bunt, ustroennyj im v Andreevskom skitu. Golos Rusi (19 14) n• 1 35. Cf. n •• 99 et 63 ss. 1 368. Prazdnovanie 50-ti létija russkago Svjato-Andreevskago ob§tetiteljnago skita na Afoné. (Soob§teno s Afona). Od 1 899, 8 •, 1 6 p. 1 369. Précis sur la question des monastères grecs dans les Principautés- Unies. S.l., s.d., 8•, 20 p. (Im­ primé par Charles Gerold, Vienne) . 1 370. Priselkov, M. - Ajon v nataljnoj istorii Kievo-Peterskago monastyrja. IORJSIAN 1 7 ( 1 9 1 2 ) n• 3 , 1 86- 1 97. 1 37 1 . Proischozdenie i oznovanie ob§tetiteljnago skita vo imja sv. apostola Andreja Pervozvannago i pre­ podobnago Antonija Velikago na sv. goré Afonskoj. lzd.SAOSA. Od 1 885, 8•, vm- 104 p. 1 372. Proskomidija iz Zografskog manas tira u sv. Cori. Prijevod bugarsko-slovenski patrijarha Jevtimija. GSUD 8, sveska 25 staroga reda ( 1 869) 288-304. 1 373. Protit\, Andrej. - Sveta Cora i biilgarskoto izkustvo. BP 1 ( 1 929) n• 2, 249-2 76. 1 373a. Protitch, André. - Le MA et l'art bulgare. Influence du MA . La Revue bulgare 2 (Sofia 1930) 1 43- 1 55, ill. 1 3 73b. - Le datement de la peinture du MA du XIV• si�cle en rapport avec la peinture bulgare de 131 7 à 1500. lb 2 1 6-223, ill. 1 374. Proust, A. - Voyage au MA. Le Tour du Monde (P 1 86 1 ) 1 03- 1 38 [en trad. grecque dans 'Op6vota, Kil 1 903] . 1 375. (Psycharis, Antonios) . - La question du monast�re de S. Pantéléimon. S.l. [ 1 874] 1 2 •, 24 p. [discours prononcé à la séance des Deux Corps à Istanbul, 2 1 .8. /2.9. 1 874 ; v. n• 766]. 1 376. Puganov, N. D. - Dnevnik pute§estvennika v lerusalim i na Ajon. M 1897, 1 2 •, 1 36 p. 1 377. Purkovié, Miodrag Al. - Der Vater des Starez [salas. BZ 44 (195 1 ) 46 1 -462 . 1 378. Putevoditelj po svjatoj Afonskoj goré i ukazatelj eja szjatynj i procich dostopamjatnostej. S 29-ju vidami monastyrej i skitov, i kartoju Afona. lzd. ARPM. SP 1 87 1 , 8• ; M 1 8838, 1 8908, 1 79 p. ; 1 8957, 19038, 237-u p. ( : Putevoditelj S 31 vidom Afona). Cf. n• 1659. 1 379. Putevoditelj po sv. goré Afonskoj. M 1 89 1 ', 1900', 1 6 •. 1 380. Putevoditelj po svjatoj Afonskoj gore s objasneniem eja svjatynj i procich dostopamjatnostej s neob­ chodiTT!J111i rukovodstvami dlja lie, otpravljaju§tichsja s rodiny na Ajon i Palestinu v lerusalim, s 35 illjustrirovannymi vidami monastyrej i skitov Ajona, i dvuch litografirovannych vidov : s severo-vostocnoj i jugo-zapadnoj storony i kartoju ego. lzd. pjatoe ispravlennoe i dopol­ nennoe Russkago ob§l\eziteljnago skita sv. Proroka Ilii na sv. Afonskoj gore. Od 19025, 8•, xr- 1 1 5 p. 1 38 1 . Putevoditelj po szjatym méstam Vostoka. Rukovodstvo dlja russkich palomnikov, otpravljaju§éichsja v lerusalim, na Ajon, Sinaï, v Bar-grad i Rim, s prilofeniem karty Palestiny. lzd. IPPO. SP 1 9 1 0, 1 2 •, 1 1 5 p. 1 382. Racoveanu, Gheorghe. - Viafa §Ï nevoinfele fericitului Paisie stareful mdndstirilor Neamfu §Ï Secul. Data acum pe slovd noua §Ï graiu tndreptat. Rârnnicul Vâlcii 1 935, 8•, 1 1 5 p. 1 383. Radojt\ié, Nikola. - Theodosij Hilandarski. SSS (Warszawa 1 934) 49-50. 1 384. - Hilandarski rukopis Du§anova Zakonina. ZRVI 8 (1963) 245-254, 1 pl. 1 385. Radojt\ié, Svetozar. - Tonzura sv. Save. Godi§njak Muzeja Juzne Srbije 1 (Skoplje 1937) 149- 1 59. 1 386. - Hilandarske ikone svetog Save i svetog Simeona-Stefana Nemanje. Glasnik 34 ( 1 953) 30-3 1 . 1 387. Umetniéki spomenici manastira Hilandara. ZRVI 3 (1955) 1 63- 194, 60 pl. ,

.••

-

•••

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

46 1

Die serbische Ikonenmalerei vom XII. Jahrhundert bis zum Jahre 1 459. J OBG 5 ( 1 956) 6 1 -83, 12 pl. 1 389. - Studije o umetnosti XIII v. GSAN 234 (1 959) 49- 102. « èin bivaemi na razluéenije du§i od tela » u monumentalnom slikarstvu XIV veka. ZRV I 1 390. 7 ( 196 1 ) 39-52, pl. 11-IX. 1 39 1 . Radojifié, Djordje Sp. - Hilandarska ikona Bogorodice Odigitrije Trojerutice. PKJIF 1 7 (1937) 283-284. 1 392 . - Stari srpski knjiievnici (XIV-XVII veka) . Rasprave i tlanci. Beo 1942, 8•, 104 p., ill. 1 393. - Stare srpske povelje i rukopisne knjige u Hilandaru. Arhivist 2 ( 1 952) no 2, 4 7-78. 1 393a. - I:we§taj o radu u Hilandaru u novembru i decembru 1952 god. Glasnik SAN, knj . 5, sv. 1 (1953) 201-202 . 1 394. - Hilandar i njegove starine. Vesnik 6 ( 1 954) n• 1 19. 1 395. - Srpske arhivske i rukopisne zbirke na Svetoj Gori. Arlùvist 5 (1955) n • 2 , 3-28. 1 396. - Moje tri posete Hilandaru ( 1925, 1952 i 1953) . Vesnik 7 ( 1 955) n•• 154- 156 ; 8 (1956) n• 157. 1 397. - Srpski rukopis Zemljoradnitkoj Zakona. ZRVI 3 ( 1 955) 1 5-28, 1 1 facs . [ms. Chilandar 466, ancien 2 1 7] . 1 397a. - Drugo « Poslanije » svetogorskog prote Gavrila ugarskom kralju Jovanu Zapolji (iz 1 534 god.) . JF 22 (1957/58) 1 67- 1 75. Réswné : La deuxième épftre du prolos du MA Gabriel au roi de Hongrie Jean Zapolya (datant de 1 534). lb 1 76- 1 77. 1 398. - Hilandar. Enciklopedija Jugoslavije 4 (Zagreb 1 960) l-2, ill. 1 399. Maloje prino§enije Jefimije monahinje. Letopis Matice Srpske 387 (Novi Sad 1 96 1 ) 5 1 -57. 1400. Raj myslennyj. Skazanie o svjatoj goré Afonstéj s prisovokupleniem skazanija o monastyré Iverskom i o javlenii mo§l:ej svjatago lakova Borovil:kago tudotvorca [en slavon]. SP 1 886, 8 •, 1 0 p. + 77-30 f. [réimpression de deux livres : 1 . Raj TT!)!Slennyj : vnemie razliényja cvéty, prepo­ pobnym Stefanom svjatogorcem sobrany : o svjatéj Afonstéj Goré potto radi svjatoju zovetsja, i o 1verskom Monastyri v Tojie svjatéj Goré, i o Portaitskoj Ikoné. - 2. Prisovokuplenno ie i o Monastyri Iverskom Svjato-Ezerskom, i o Javlenii i Prenesenii mo§tej Svjatago lakova Boroviékago, v Monastyrj, Iverskij. V tojie Monastyri izdasja. Uta , ZRXZ' ( 7167 1658) okt. 28]. 140 1 . (Rajié, Jovan) . - Moreplavanje Jovana Rajiéa 1 758 goda. Serbski Letopis Matice Serbske, C ast 24 (Budim 183 1 ) 54-63. 1402 . Rand, Christopher. - Christmas in Bethlehem and Holy Week at MA . NY 1963, 8 •, 1 68 p . 1403. Rasponi, L. - A Mountain without women. The Vogue 1 34 (Greenwich, Conn. 1959) Aug. 1, 65-67. 1404. Rauh, Werner. - Klimatologie und Vegetationsverhaltnisse der Athos-Halbinsel und der ost­ iigiiischen Inseln Lemnos, Evstratios, Mytilene und Chios. Mit 30 Textabbildungen. Sitzungs­ berichte der Heidelberger Akademie der Wissenschaften. Mathem.-naturw. Klasse. Heidelberg 1949, 8 •, 107 p. 1405. Rave, J. O. - Auf dem heiligen Athos. Atlantis 28 (Zürich et Freiburg i.Br. 1 956) H. 7, 295-300. 1406. Recueil des documents diplomatiques et des pièces officielles concernant la question des monastères grecs dans les Principautés- Unies depuis la conférence de Paris de 1858, jusqu'à ce jou ravec une annexe contenant les derniers Actes du gouvernement du prince Couza touchant ces monas­ tères. Juillet 1863. Paris, 8 •, vm-80 p. Cf. n • 699. 1407. R (edin), E. K. - Ul:enyja ekspedicii na Ajon . VV 5 ( 1 898) 8 1 6-8 18. 1408. Réfutation du Mémoire soumis par les moines russes kelliotes à la conférence des ambassadeurs de Londres et contenant des propositions anticanoniques et subversives de toute notre constitution ;

1 388. -

-

-

=

462

1. DOENS

soumise par notre sacrée communauté de la sainte Montagne d'Athos à la susdite conférence, aliX ministres des Affaires étrangères et aliX consuls de [sic] grandes puissances à Thessalonique, A S.E. le président de notre respecté gouvernement M. Eleuthérios Vénizélos et au ministre des Affaires Étrangères (Caryès, le 26 aotlt/8 septembre 1913) . S.l., s.d., 8 •, 29 p. [signé par « les supérieurS)) des 20 monastères, y compris « le supérieur de Rossikon Agatho­ don » (p. 29) ]. Cf. n •• 424 et 704 . 1409. Regel, C. - Pflanzengeographische Studien aus Griechenland und Westanatolien. Botanische Jahrbücher 73 ( 1 943) 1 -98 (7. Der Athos : p. 40-53, fig. 9- 1 2 ) . • 1410. Regel, W . , Kurtz, E . e t Korablev, B. - Actes de Zographou. Actes de l'Athos, 4 . VV 1 3 ( 1 907) Supplément n ° 1 , 2 1 3 p. Amsterdam 1 964•. • 1 4 1 1 . - Actes de Philothée. Actes de l'Athos, 6. VV 20 ( 1 9 1 3) Supplément, xv-50 p. Amster­ dam 1 964•. Regel, W. - v. n• 652 et Petit, n° 1 308. 1 4 1 2 . Rémond, Georges. - La très sainte Montagne de l'Athos. L'Illustration 78 • a. ( 1 920) 25 déc., n ° 4060, 493-403 [sic] , ill. 1413. Renaud, Juliette. - Le cycle de l'Apocalypse de Dionysiou. Interprétation byzantine de gravures occidentales. Bibliothèque de l' École des Hautes Études. Sciences religieuses, 59• vo­ lume. P 1 943, 8•, vm-2 25 p., 24 pl. 1414. Repertoriul monumentelor §i obiectelor de arta din timpul lui !jtefan cel Mare. Academia R.P.R. Institutul de istoria artei. Buc 1958, 4 •, 5 1 2 p., 292 fig. Studii �i Materialc de Istoria Artei, I I . 1 4 1 5 . Riponse à l'article publié par le journal russe « Nouvelles de St-Pétersbourg )) à la date du 22 juillet 1898 relativement aliX propriétés des Lie!IX-Saints en Bessarabie, par un orthodoxe. Lausanne 1 899, 8 •, 72 p. 1415a. Riponse des Saints-Lie!IX d'Orient au mémoire du gouvernement des Principautés-Unies sur les mo­ nastères grecs. Octobre 1863. P 8 •, 79 p. Cf. n• 1 05{3. 1415b. RJsolution de la Commission chargée de l'étude des rapports sur la situation du Saint MA . Actes II, M 1 952, 368-369. Cf. n• 1 4 1 8. 1 4 1 6. Réty, Hippolyte. - Les religie!IX du MA . Annales de l'Académie de Mâcon, 2 • s., 5 (1 885) 35-50. 1 4 1 7 . Rezâf, Giovanni, SI. - Le diverse forme di unione fra i monasteri orientali. [Dans :] OCAn 1 53 : Il monachesimo orientale. Roma 1 958, p. 99- 1 35 [sur le MA : p. 125- 1 35]. 1418. Rezolucija Komissii po dokladam o polounii svjatoj gory Afonskoj. Dejanija II, M 1 949, 358-359. 1 4 1 8a. Rezu�, Petru. - lncercdrile Vaticanului de a desorganiza viala ortodoxd din Sf. Munte Athos. GB 1 1 ( 1 952) 408-41 2 . 1 4 1 9. Ricaut, Paul. - The Present State of the Greek and Armenian Churches, Anno Christo 1678. Lo 1679, 1 6 •, 32-452-4 p. [sur le MA : chap. XI, 2 1 5-263] . 1420. Rice, David Talbot. - The Monasteries of MA. Antiquity 2 ( 1 928) 443-45 1 , ill. 142 1 . Richard, Marcel. - Ripertoire des bibliothèques et des catalogues de manuscrits grecs. Centre National de la recherche scientifique. Publications de l'Institut de recherche et d'histoire des textes, I. P 1 948, 8 •, xv- 1 3 1 p. (Athos : p. 20-23) ; 1 958•, 8 •, 277 p. [Athos : p. 4 1 -48]. 1422. - Rapport sur une mission d'études en Grèce (29 aotlt - 29 nov. 1951). BI IRHT 1 ( 1 952) 4880 (IV. Le MA : p. 59 ss. ) . 1423. - Rapport sur une mission dëtudes en Grèce et e n Turquie (30 aotlt - 1 5 nov. 1955) . lb 4 (1955) 49-72 (Le MA : p. 54-64) . 1424. - Rapport sur la quatrième mission d'études en Grèce (9 mai - 9 aotlt 1957) . lb 6 (1957) 4566 (Le MA : p. 49-65) et 7 ( 1 958) 33-45. =

BIBliOGRAPHIE DE L'A THOS, II

463

1425. - (Missions d'étude en Grèce). l . MA et Patmos. 29 juin - 21 aot2t 1959. lb 9 ( 1 960) 53-57. 1426. - Mission d'étude en Grèce. lb 9 ( 1 96 1 ) 53-57. 1427. - Rapport sur une mission d'étude en Grèce et en Yougoslavie (JO aout - 13 sept. 1961 ) . lb 1 1 ( 1 962) 1 7-42 . (Le MA : p. 1 8-27 ; Manuscrits photographiés à l'Athos : p. 36-38), 1 428. Richter, J. P. - Die Monchsrepublik auf dem Athos. Daheim 13 ( 1 877) 556-560. 1 429. Riley, Athelstan. - Athos or the Mountain of the Monks. Lo 1 887, 8•, xvi-409 p. 1 430. Robinson, J. Armitage.-A Collation of the Athos Codex of the Shepherd of Hermas, together with an introduction by Spyr. P. Lambros. Translated and edited by J. A. R. Cambridge 1 888, 8 •, xn-56 p. 1 43 1 . Robinson, N. F., SSJE. - Monasticism in the Orthodox Church, being an introduction to the study of modern hellenic and slavonie monachism and the orthodox profession rites, together with a greek dissertation on the monastic habit, done into english, with notes. Lo et Milwaukee 1 9 16, 12 •, 1 75 p. [sur le MA : p. 7-24] . 1432. Rodens, Franz. - Tausend Jahre Athos. Die Neue Schau 2 1 (Kassel 1 960) 257-258. 1433. Roditi, Edouard. - Zeitlose Russen am Mittelmeer. Brief vom BA. Miinche, Eremiten, Veteranen. Der Monat 9 (Berlin 1 956/7) H. 100, 57-65. 1434. Romanov, V. - Zamétki ob Afoné. LROPT ( 1 860) n• 1 2 . Cf. Pisjmo v redakciju. lb n• 34. 1 435. - Otvét Mansurovu na ego zamétki. lb (186 1 ) n• 93. Cf. Mansurov, n• 1 0 14. 1436. Romstorfer, K. A. - Die Architektur auf der Athoshalbinsel. Zeitschrift für Geschichte der Architektur 7 (Heidelberg 1 9 1 9) 26-5 1 . 1436a. Rosetti, Radu R., general. - Steaguri, prapure (polemici) . AAR MSI, seria I I I, 2 0 ( 1 938) n• 19, 367-373. 1437. Rossmann, W. - Ein Besuch bei den Monchen auf dem BA. Deutsche Rundschau 10 (Ber­ lin 1877) 84- 1 09 ; Gastfahrte (Leipzig 1 880) 2 2 1 -272. 1438. Rostovcev, Nikolaj E. - Tova, koeto vidjacha oéite mi. Spomeni ot Sv. Gora pri pose§tenieto mi prez 1937 g. DK 43 ( 1 963) kn. 7-8, 44-46. 1439. Roui't de Journel, M. J., SI. - Monachisme et monastères russes. Bibliothèque historique. P 1952, 8•, 2 1 7 p. (chap. VI, p. 167- 1 86 : Monastères russes du MA) . 1 440. Rouillard, Germaine. - Les archives de Lavra (Mission Millet) . Byz 3 ( 1 926) 253-264, 1 pl. 144 1 . - Un grand bénéficiaire sous Alexis Comnène : Léon Képhalas. BZ 30 ( 1 929/30) 444-450 [4 diplômes inédits de Lavra]. 1 442 . - Les taxes maritimes et commerciales d'après les actes de Patmos et de Lavra. Mélanges Charles Diehl 1, P 1930, p. 277-289. 1 443. - La dfme des bergers valaques. Mélanges Nicolas Iorga. P 1 933, p. 779-786. 1 444. - Note prosopographique et chronologique. Byz 8 ( 1 933) 107- 1 16, 1 pl. 1445. - Note de diplomatique byzantine. Le xeva6{3ovÀÀov atylJ.J.wv et le xeva6{3ovJ.J.oç J.6yoç. lb 1 1 7- 1 24. 1446. - Recensements de terres sous les premiers Paléologues. Remarques sur la pratique de la chancellerie impériale et des services du fisc. Byz 1 2 ( 1 937) 1 05- 1 18. 1 447. - La diplomatique byzantine depuis 1905. Byz 1 3 ( 1 938) 605-629. 1448. - Les Actes de Lavra à l'époque des Paléologues. SBN 5 ( 1 939) 300-307. 1449. - La politique de Michel VIII Paléologue à l'égard des monastères. R ÉB 1 ( 1 943) 73-84. * 1450. - et Collomp, Paul. - Actes de Lavra. Édition diplomatique et critique, d'après les descrip­ tions, photographies et copies de G. Millet et Spyridon de Lavra. T. 1 ( 897- 1178) . Archives de l'Athos, publiées sous la direction de Gabriel Millet, 1. P 1 937, 8 •, xxxn-249 p., 30 pl. Cf. St. Binon, Byz 12 ( 1 937) 607-625. 145 1 . - et Zakythinos, D. A. - Un faux chrysobulk d'Andronic III Paléologue. Byz 1 3 ( 1 938) 1-8, 2 pl.

464

1. DOENS

1452. Rousseau, Olivier, OSB. - L'ancien monastère bénédictin du MA. Revue liturgique et mo­ nastique 14 ( 1 929) 530-547. 1453. - Le Millénaire du MA. La Revue Nouvelle, 1 9 • a., 38 (Bruxelles 1 963) 233-240. 1 454. ( -) Le Millénaire du MA célébré à Venise. lrénikon 36 ( 1 963) 408-4 1 2 . Rozanov, S. P. - v. lppolit, n ° 736. 1455. Rozov, Vladimir. - Stranica iz :fivota sv. Save (Sveti Sava i Sveta Zemlja) . Spomenik 69, d.r. 54 ( 1 929) 93-1 05. 1456. Rubi6 i Lluch, A. - La companyia Catalana sola el comandament de Teobald de Cepoy ( Com­ panyes de Macedonia i de Tessàlia, 1307-1310) . Miscellània Prat de la Riba. T. 1. Bar­ celona 1923, p. 2 19-270 (chap. IV, p. 249-260 : Els Catalans al Mont Athos). 1 457. Rüd, Anselm. - Der Heilige BA. Bibel und Liturgie 19 ( 1 95 1 ) 52-57. 1458. - Ein Berg, den keine Frau besteigen darf. COVG 8 ( 1 953) H. 3, 43-45. 1459. Rudberg, Stig Y. - Les manuscrits à contenu profane du MA. Eranos 54 (1956) 1 74185. 1460. Ruijven, Athanase van, OSB. - Le « Rossikon » ou monastère russe de St. Pantéléimon au MA. lrénikon 30 ( 1 957) 44-59. 146 1 . - Premier millénaire de l'affivée de saint A thanase au MA. lb 3 1 (1958) 1 56- 164. 1462. Rumjancev, N. - S gory Ajon (Prebyvanie preosvja§eennago rektora Moskovskoj duchovnoj Akademii episkopa Arsenija i ego sputnikov na sv. goré Afonskoj. Tor:festvo osvja§eenija An­ dreevskago sobora). CV 27 (1900) 86 1-863. Cf. n° 92 . 1463. Russkie inoki na sv. goré Afonskoj ot ischoda X do poloviny XIX véka. Ch G ( 1 853) II, 290-3 1 7. 1464. Russkij monastyrj sv. Panteleimona - Rusik. ChEVed ( 1 868) n°8 1 7-22 . Cf. Leonid, n° 964. 1465. Russkij monastyrj sv. velikomuéenika i célitelja Panteleimona na svjatoj goré Afonskoj. M 18861 (ispravlennoe i zna�iteljno dopolnennoe) , 8 °, 280-m p., 14 pl. 1 466. Russkij ob§te:fiteljnyj skit svjatago proroka Ilii na Afonskoj goré. Od 1 883, 8 °, 76 p., ill. ; 1 8891, 8°, 72 p., ill. ; 1 896•, 8°, 1 04 p., ill. ; 1 9 1 3', 8°, 92 p., ill. ; M 1 893, 8 °, 8 p. 1467. Russkij Svjato-Andreevskij skit na Afoné k ego pjatidesjatilétiju 1849 oktjabrja 22 - 1899. Od 1900 8 °, 16 p. 1468. Russkij Svjatogorec. - Posé§eenie Afona Russkim Archipastyrem Aleksandrom, byv§im Epi­ skopom Poltavskim, a pre:fde Nastojatelem Soloveckago monastyrja vo vremja bombardirovanija onago Anglitanami. ChEVed ( 1 869) 568-605, 6 1 8-634, 656-680. T. à p. : Od 1869, 8 °, 69 p. [l'A. vivait au kellion de St-Georges dépendant du Rossikon] . 1469. Rtiga, V. F. - Neizdannye sotinenija Maksima Greka. ByzSl 6 (1935/6) 84- 109 (Poslanie ob Afonskoj garé : p. 95-99). 1 470. S. - Pod maskoj svjatosti i podvi:fnitestva. Afonskaja gora. Utro Rossii (M 19 10) 10, 14 et 24 avgusta. 147 1 . Saahan, Thomas J. - Athos. The Catholic Encyclopedia 2 (NY 1 907) 47-50. 1472. Sacerdoteanu, Aurelian. - Ctitorii mdndstirii Cutlumuz. BOR 53 ( 1 935) 255-259. 1473. - Un hrisov de la Vlaicu- Vodti din 1369. Revista istorica 2 1 ( 1 935) 240. [Pour Kout1oumous]. 1 474. - Ceva despre mitropolitul Hariton al Ungrovlahiei (1372- 1380). BOR 54 (1936) 52-6 1 . 1475. Sacharov, A. - Na Svjatuju Goru. Opisanie :fizni v Afonskich obiteljach. S P 1886, 8 °, 3 6 p. 1476. S (acharov) , N. 1. - Kinovija i idioritm na Afoné. SIPPO 19 (1908) 58- 102. 1 477. Sachsen, Johann Georg, Herzog zu. - Ein Kupferstich vom BA. ZChK 23 ( 1 910) 8 1 -86. 1 478. - Ein Athosbild in der Geistlichen Schatzkammer der Wiener Hofburg. BZ 20 (191 1 ) 1971 98, 1 pl. 1 479. Sachsen, Prinz Max, Herzog zu. - Der BA in Mazedonien. Westermann's Illustrierte Deutsche Monatshefte (Braunschweig 1 9 10) Nov., 207-2 1 1 .

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, Il

465

• ! 480. S afarik, Janko. - Tipik svetog Save prvog arhiepiskopa i prosvetitelja Srpskog za monastir Hilendar u svetoj gori Atonskoj. GSUD knj . 3, sveska 20 ( 1 886) 1 5 7-2 13. 1 48 1 . S afatlk, Pavel Josef. - Pamdtky dfevniho ptsemnistvt jihoslovanüv. Listiny, psant a ruipisy . Praha 1 85 1 , 8 °, 28 p. • !482 . - Pamatky dfevn!ho pisemnistv! jihoslovanüv. Z ivot Sv. Symeona od krale Stepana. Z rukopisu XIII. stoleti. Druhy otisk. Praha 1 868', 8 °, 3 1 p. 1483. - - Z ivot Sv. Symeona od Sv. Savy. Z rukopisu XVII. stoleti. Druhy otisk. Praha 1 8701, 8 °, 16 p. 1 484. Saizew, B. K. - Gestalten des Berges Athos ( Vbersetzung) . Schildgenossen, der Rothenfels 16 ( 1936) 452-459. Cf. Zajcev, n ° 1 829. 1 484a. Salvador, José, SDB. - 0 Monte Athos. Revista de cultura teol6gica 3 (Sào Paulo 1963) 106- 120. 1485. S anidze, Akakij Gavr. - Georges Mt'ac'mideli : la Vie de Jean et d'Euthyme (en géorgien) . T'bilissi 1 946. 1 486. S arapov, Sergèj Fedorovi�. - Sol:inenija (3 vol. SP 1 892 et 1 899) . Kn. 2 : Putesestvija po Podunaviju, Serbii i Bolgarii. Desjatj dnej na Afoné (1889). V ob/asti neurozaja : poézdka po gubemijach Niugorodskoj, Kazanskoj, Simbirskoj, Samarskoj, Saratovskoj, Tambovskoj i Voronezskoj ( 1891). SP 1 892, 8 °, 1 56 + 1 69 p. [p. 82- 1 56 : Desjatj dnej na Afoné] . 1 487. Saunders, Ernest W. - Operation Microfilm at MA. The Biblical Archaeologist 18 ( 1 955) 22-4 1 . 1 488. - A descriptiv Cehecklist of selected Manuscripts in the Monasteries of MA, mWrofilmed for the Library of Congress and the International Greek New Testament Project, 1952-1953. . Com­ piled under the general direction of E. W.S , prepared for the press by Charles G. Lahood jr. Washington 1 957, 4°, xiV-36 p., 1 pl. 1489. Sava, Hilendarac. ( Breüer, Slavibor) . Istorija i opis manastira Hilendara. Beo 1 894, 8 °, 56 p. • ! 490. Sava, Chilandarec. Rukopisy a starotisky Chilandarské. Uvod upravil a ukazatelom opatfil Frantisek Pastrnek. Vestnik krâl. �eské spole�nosti nâuk. Ttida filosoficko­ historicko jazykozpytnâ, VI. Praha 1 896, 8 °, 98 p. 1 49 1 . Sava, Hilandarac. - Sveta Gora. Napisao S. H. S originala u rukopisu preveo Djura B. Dimié. Beo 1 898, 8 °, vr-337 p., 1 carte. 1 492. Sava, Chilendarec. - IstoriCen ol:erk na Sveta-Gora A tonska. PSp 60 ( 1 899) 95 1 -986. 1493. Sava, Chilindaros. - Brief über die Begebenheiten auf dem A thos im letzten Jahrzehnt. BZ 9 ( 1 900) 322-326. 1 494. Sava, Chilandarec. - Kniha o Svaté Hofe A thonské. Novoceskâ Bibliotheka, 40. Praha 1 9 1 1 , 8 °, 380 p., ill. 1 495. Sava (Vukovié) , episkop Moravi�ki. - Kako je u Xl veku na A tonu resen spor o postu. Bo 6 (2 1 ) ( 1 962) 1 3- 1 5 . 1496. Sbornik dokumentov otnosjachScichsja k Afonskoj imjabozniCeskoj smuté. Izd. « T-va Svèt ». Petro­ grad 1 9 1 6, 8 °, 48 p . 1 497. Sèhacht W. - A botanical excursion t o Athos Peninsula. The New Flora and Silva 9 ( 1 937) April, 1 45- 1 54, pl. 46-50. 1498. Schafer, Godeh. - 'Eep.'YJveia -rijç Cwyeaqmeijç. Das Handbuch der Malerei vom Berge Athos aus dem handschriftlichen neugriechischen Urtext übersetzt mit Anmerkungen von Didron d. A. und eigenen von Godeh. Schiifer. Trier 1 855, 8°, 7 f. +47 1 p. Cf. n ° 4 1 2 . 1 499. Scheler, Max G. - Der Heilige BA . Westermanns Monatshefte 9 6 ( 1955) n° 1 0, 9- 1 5 . 1 500. Schelkle, Karl. - Vom Heiligen BA. Benediktinische Monatsschrift 1 9 ( 1 937) 334-347. 1 500a. Schiro, Giuseppe. - Gregorio Palamas e la scienza profana. MMA II, 1 964, 8 1 -96. .

.•.

=

-

-

466

1. DOENS

1 50 1 . Schischkoff, Georgi. - Otee Paisij von Chilendar und seine « Istorija Slavjano-bolgarskaja ». Ergânzungsheft zu Südost-Forschungen 2 1 ( 1 962), München 1963, 8•, 36 p. 1 502. Schitul romdn din Muntele Athos. Ortodoxul 2 (Buc 1 88 1 ) 79-8 1 , 245-248, 492-498, 499-5 1 6 ; 4 ( 1 883) 5-7. Cf. n • • 524a et 1282. 1 503. Schmidt, Johanna. - Heilige Berge Griechenlands in alter und neuer Zeit. Texte und Unter­ suchungen zur byz.-neugriechischen Philologie, Nr. 37. Athen 1940, 8•, 58 p. (1. Der Heüige BA : p. 1 1 - 1 3 ) . 1 504. Schmidtke, Alfred. - Das Klosterland des Athos. Leipzig 1903, 1 2 •, 1 6 7 p . , 16 fig. 1 505. Schneirla, W. S. - An A thonite Album : Russikon. SVSQ 2 (1 954) n• 2, 1 3- 1 5. 1 506. Schoedsack, E. B. - No woman's land. Asia 24 (NY 1924) Jan., 46-52 . 1 507. Scholte, Henrik. - Tamquam dies hestema Benedictijns Tijdschrift ( 1 963) n° 1 , 1 - l l , 2 pl. 1 508. Schreiber, Aloys Wilhelm. - Die Nachtwachen des Einsiedlers zu Athos. Nürnberg 1 790, 8 °, 1 00 p. • 1 509. Schultze, Bernhard, SI. - Der Streit um die Giittlichkeit des Namens Jesu in der russischen Theologie. OCP 1 7 ( 1 95 1 ) 32 1 -394. 1 5 10. Schultze, V. - Athoskliister. Populârwissenschaftliche Monatsblâtter zur Belehrung über das Judentum für Gebildete aller Konfessionen 39 (Frankfurt 1 897) 1 29- 1 36. 1 5 10a. Scrima, archim. André. - Les Roumains et le MA. MMA II, 1 964, 1 45- 1 52 1 5 1 0b. - Réflexions sur les ryt hmes et la fonction de la t radition athonite. lb 30 1 -324. Cf. n° 1 72 1 . 1 5 1 1 . S rurat, Vasylj. - Cerneea Respublyka r.a Afoni. Dribna Biblioteka. Knyfu�ka 8 . Ljviv 1 895, 1 6 •, 62 p. 1 5 1 2 . Seillon, Jean de. - Chez les moines de l'Athos unjour de Toussaint (1919). RDM 91 • a. (192 1 ) 1 nov., VI, 1 79-20 1 . 1 5 1 3. Selevkij, schimonach. - Razskaz svjatogorca, schimonacha Selevkija o svoej iizni, i o stran­ stvovanijapo svjatym méstam : Russkim, Palestinskim i Afonskim ;s prisovokupleniem : I)podrob­ nago opisanija sluiby na 1-oe oktjabrja, v Russiké, i 2) kratkago skazanija o nekotorych starcach a) usop�ich i b) nyné podl!Jza.ft&éichsja s Boiieju pomo�éiju, v Russkom monastyre, na sv. Afonskoj gore. SP 1 860, 8 •, 237-44 p., 1 pl. 1 5 1 4. Selivanov, N. F. - M�eskaja Respublika (Pisjma s Afona) . SP 1900, 8 •, 94 p. 1 5 1 5. Semenov, J. A. - Fabrika svjatych ili Svjataja Cora Ajon. M 1924, 8 •, 1 34 p. 1 5 16. Serafim, archimandrit. - Vsepravoslavno tariestvo na sv. gora-Aton. DK 43 ( 1 963) kn. 7-8, 2 1 -35. 1 5 1 7. Serafim, ieromonach. - Uraljskij Ajon (Bélaja gora). NN 1 909, 8 •, 32 p., ill. 1 5 18. Serafim (Vesnin), ieroschimonach. - Proskinitar al sftntului Munte al Atonului sail descriere pe larg a sfintelor loktU}uri ce sint zidite de atttea veakuri tmpreiurul aéestui sftnt munte, �i la kare evlavio§ii �i drept-kredincio�ii kre�ni merg spre tnkindciune. Aceasta deskriere este kom­ pusa de profesorul din Akademia Sant-Peterburgului �i kalugarit tn monastirea �i noa Lavra a Rusikului din acest sjtnt munte Ieroschimonachul Serafim, dupa kare akum tnttia�i data s'a tradus tn limba Romtnti de cel tntre toti mai nevrednik Monachul Varnava Lukianov din kinovia sfintei monastiri a Esfigmenului karele s'a ostenit ku observalia lukrurilor acelora # adunarea lor ktte adika nu era nicï kunoskute nici altfel desl�ite natieï Romtne. Tiptirite tn zilele Prea lntiitatului nostru Domn Barbu Dimitrie Stirbei VV. [Voevod] cu blagoslovenia Prea-osfin/i­ tului Archiepiskop §i Mitropolit al Ungrovalachiei, D. D. Nijon. Bukure�ti, Tipografia Nifon Mitropolitul, ulita tipografiei, 1 856, Direktor Archi-D. Dionisie, 3 1 ,5 x 2 1 , p. 1-vm [Préface signée p. VII : Al inalt Prea-Sfintiei Voastre supusa �i nevrednicu slugli, trimisul cu ascultare de la monastirea Esfigmenuluï Varnava Monachul] , p. 9-205, ill. , 25 pl. •••

BIBUOGRAPHIE DE L'A THOS, II 1 5 1 8a. -

467

Proskinitaru al sjtntului [id.] tn monastirea§i nuoa Lavt-d a Rusikului din aast sjtnt munte Ieroschimonachul Serafim, dupa kare akum tnttia§i date s'a tradus ln limba Romtnd de cel tntre toti smerit Ieromonachul de la monastire Sjtntului Joan din ora§ul Bukure§ti Anania Melega, ctt §i prin strguinla §i toatd tndrumarea a sfinliei sale monachului Varnava Luchianov din chinovia sfintei monostiri a Esfigmenului karele s'a ostenit cu observatia lukrurilor acelora §Ï adunarea lor k€te adikd nu era nici cunoscute nici deslU§ite nafieï Romtne. Tipiirite ln zilele Prea lruilfatului Nostru Domn Barbu Dimitrie Stirbei VV. [Voevod] cu blagoslovenia Prea-Sj. Archiepiskop §Î Mitropolit al Ungrovlahiei D. D. Nijon. Bukure�ti, tipâriti ln Tipografia Nationale a lui losif Romanov �i Comp. 1 856, 4 •, p. 1-8 [non numérotées : pré­ face signée de « A(nania) ieromonachul �i Varnava monachul>>] et p. 9-205 [pré­ face, texte, ill. et pl. des deux éditions sont identiques] . Cf. Svjatogorec, n• 1 659. 1 5 19. - Dlja narodnago ctenija. Palestina i Ajon. Pisjma svjatogorca Serafima. Vjatka 1 872, 8 •, 153 p. Cf. n •• 1 65 1 - 1 663. 1 520. Seraj, novyj Russkij skit svjatago apostola Andreja Pervozvannago na Afoné. Izdano Ieromona­ chom Feodoritom v poljzu ego sk.ita. SP 1 858, 8 •, 123 p. Cf. n• 1 834. 1 52 1 . Serapion, ierodiakon. - Razskaz kak pogibal 48 casov na otvésnych skalach, obryvach i gomych utësach, v propastjach i u!eelijach Afonskich, meZdu !pilem i monasryrem sv. Pavla, krestijanin S.-Peterburgskoj gubemii, Novolada!skago uézda, Kobonskoj volosti, séla Cernago, Semen Grigorjev Ku!in. D Ct (1899) 1, 625-638 ; II, 237-245. T. à p. : M 1 899, 8 •, 2 1 p. 1 52 l a. Serbânescu, Niculae. - Viala §i traiul Pdrintelui Calinic Cernicanul, episcopul Rtmnicului­ Noul Severin ( 7 oct. 1 787 - tll apr. 1868). GB 9 (1950) 35-46. 1 522. Sergij, archim. - lverskaja svjataja i l:udotvornaja ikona Bogomateri na Afoné i spiski eja v Rossii. M 1 879, 8 •, 1 1 3 p. 1 523. - Iverskaja ikona Boziej Materi na Afoné. CMOLDP (1880) 1, 646 ss. Sergij, ieroschimonach. - v. Svjatogorec, n• 1 65 1 ss. 1 524. Sergius, P., OFMCap. - Athos, de Heüige Berg. Pokrof 6 (1 959) 1 8-22, ill. 1 525. - Russen op de Athos. lb 9 ( 1 962) 5- 10, ill . 1 526. - 963 Athos' grote Lavt-a duizend jaar 1963. lb 10 ( 1 963) 34-38, ill. 1 527. - De Athos in Venetië. lb 66-69, ill . 1 528. Serruys, Daniel. - Souscriptions et signatures dans les manuscrits des X•-XIII• siècles, conservls au monastùe de Vatopédi. Revue des bibliothèques 1 4 ( 1 904) 63-76. 1 529. S estakov, D. - RukopisT!)Ija sobranija Afona (Istoriko-bibliografiéeskij oéerk). UZlKU 64 ( 1 897) kn. 1 2 , 8•, 2 1 p. 1 530. Sevastijanov, P etr Ivanovil!. - lsl:islenie zaméCateljnej§ich rukopisej, snjatych g. Sevastija­ no� v tel:enii 10-ti mbjal:nago prebyvanii na Afnné. I IAO 2 ( 1859) vyp. 2, 1 26- 12 7. 1 53 1 . - ArcheologiCeskaja ekspedicija na Afoné g. Sevastijanova (s maja 1859 po sentjabr 1860 g.). Sovremennaja Letopisj Russkago Vèstnika (SP 1 86 1 ) n • l. [C esacTLHHOB] . 1 532. S evyrev, Stepan Petrovil!. - Afonskija ikony vizantijskago stilja v zivopisT!)Ich snimkach, prive­ zennych v Sankt-Peterburg P. 1. Sevastijanol/1fTI. SP 1 859, 1 2 •, 2 1 p. 1 533. Seylaz, Louis. - Les monastùes du MA. Bibliothèque Universelle et Revue Suisse, 1 1 6 • a., 62 ( 1 9 1 1 ) 3 1 5-333, 540-557 ; 63 ( 1 9 1 1 ) 1 28- 148. 1 534. Shelley, G. - The Monastic &public of MA. The Nineteenth Century and After 103 (1928) April, 476-485. 1535. Sherrard, Philip. - Athos, der Berg des Schweigens. Mit farbigen Aufnahmen von Paul du Marchie v. Voorthuysen. Aus dem Englischen übertragen von Titus Burckhardt. Statten des Geistes. Olten 1 959, 4 •, 1 19 p., 28 pl. 1 536. - Athos, the Mountain of Silence. With colour-photographs by Paul du Marchie v. Voorthuysen. Lo 1 960, 4 •, vu- l lO p., 28 pl. •• •

468

1. DOE NS

1 537. Sickenberger, J. - Eine Atlwshandschrift der Lukaskatene des Niketas. Zeitschrift der Neu­ testamentliche Wissenschaft 49 ( 1 94 1 ) 1 5 1 - 1 6 1 . 1 538. Sigalas, A. - Vber das Archiv des Klosters lviron und über eine systematische Ausgabe der byzan­ tinischen Privaturkunden des Hl. Berges A thos. Actes du I I I • Congrès International des É tudes Byzantines. Sessions d'Athènes, octobre 1 930, éd. par les soins de Anast. C. Orlandos. Athènes 1932, p. 340-343. 1 539. S (imedrea), T (it) . - Muntele Athos (Chronica) . BOR 53 ( 1 935) 194- 196. 1540. Simedrea, Tit, episcop Hotinu1ui. - Viala sfdntului Nijon patriarhul Constantinopolului. BOR 55 ( 1 937) 257-299. T. à p. : Buc 1 937, xr-32 p. S irjaev, slepec. - v. Zapiski, n• 1832 . 1 54 1 . S iSmarev, D. - Novo-Afonskij monastyrj. RI ( 1 9 1 2 ) janv., n• 1, 52-65, ill. Sjuzjumov, M. Ja. - v. n• 386. 1 542. Skazanie o éudotvornoj ikone Bogomateri, imenuemoj « SkoroposluJnica ». M 189910 • 1 543. Skazanie o éudotvornoj /verskoj ikcné Boiiej Materi. M 1 843. 1 544. Skazanie o nékotorych dostopamjatnych sobytijach i éudesach Boiiej Materi, soverXivXichsja v ne­ davnee vremja na svjatoj gore Afonskoj. Izd. vtoroe, ispravlennoe i dopolnennoe. SP 1865•, 8 •, 1 1 6 p., 2 pl. 1 545. Skazanie o posescenii Bogomateri sv. Afonskoj gory i o Russkom oMéeiiteljnom Pantelejmonovom monasryré, osnovannom na sv. Afonskoj goré. SP 1863 , 8•, 8 p. 1 546. Skazanie o svjatoj cudotvornoj ikoné Presvjaryja Bogorodicy Ierusalimskija, obrétajuXéejsja na Svja­ toj goré Afonskoj, v Russkom Pantelejmonovom monastyré. Izd. ARPM. M 1 89 1 , 8 •, 32 p. 1 547. Skazanie o svjatoj Afonskoj goré sostavlennoe dlja mitropolita Moskovskago Makarija v 1551 godu : « Tipik svjaryja gory». C IOIDR (188 1 ) 2, XIII, p. 60-63 [écrit par l'igumen Paisij de Chilandar, alors à Moscou] . 1 548. Skazanie o sv. Afonskoj goré, objasnjaju§éee priéinu nazvanija eja « svjatoju » i « irebiem Bogo­ materi» Stefana Svjatogorca (Iz rukopisi Troice-Sergievoj Lavry vtoroj poloviny XV stolétija). M 1 8901, 8•, 12 p. ; 189 1 ' ; 1 8975• Cf. n• 1 400. Skazanie o sv. Apostolé Simone Kananite. . v. A.G., n• 2 . 1549. Skazanie o zemnoj iizni Presvjatoj Bogorodicy s izlouniem proroéestv i proobrazovanij, otno­ sja§éichsja k nej, uéenija cerkvi o nej, éudes i éudotvornych ikon eja, na osnovanija svjaXcennago pisanija, svidételjstv sv. otcev i cerkovnych predanij. S 50-ju risunkami i politipaiami. Izd. ARPM. M 18977 (isprav1ennoe i dopolnennoe) et 1 9048, 8•, 376 p. [Chap. XII, p. 2 1 5-240 : Ikony i chramy Boiiej Materi v pervye veka ; pojas, riza i pogrebaljnyja peleny, pokrov eja v iizni svjarych, v sudjbach Konstantinopolja i Afona. Chap. XIV, p. 26 1-3 1 0 : Gudotvomyja ikony Boziej Materi] . 1 550. Slavejkov, Petko Ra�ov. Otee Neofit Chilendarski iii Bozveli. Sbornik za narodni umo­ tvorenija 12 (Sofia 1895) 379-398. 1 55 1 . Slédovanie Afonskoj svjaryni po Vitebskoj, Mogilevskoj i Pskovskoj gubemijam v 1866 godu. SP 1 867, 8 •, 102 p. T. à p. de : Severnaja Po�ta, gazeta Ministerstva Vnutrennich Del. 1 552 . Slovo ljubvi N. A. Blagovesl:enskomu, avtoru knigi : « Ajon. Putevyja vpeéatlénija ». SPB. 1864 goda. SP 1 866, 8•, 26 p. ; 1873', 8 •, 30 p. ; M 18996 [le livre porte à la fin : Valaam, 16 fevralja 1866 goda]. Cf. n • • 1 58 et 1 004. 1 553. Slujba praznicului sfin(ei §Ï de minuni fiicët6rei icône a Maicii Domnului pronumitii « Prodromi(a » care se aflii in chinoviul romdn din SJ. Munte al Atlwnului §i a sfin(ilor prea cuvio§ilor piirin(i az Atlwnului inso(itii de un cuvtnt de lauda §Ï vie(ile fie§te, ciiruia in scurt compuse de Prea Cu­ viosul Nicodim Aghioritul, pe la anul 1800. Viafa prea cuviosului piirintelui nostru Acachie Capso-Calivitul §Ï un cuvint de invëfiiturii al sfdntului Macarie Eghipténul traduse din grece§te de arhimandritul Calinic Boténu din Sfdnta Monastire Neamfu §i pe urmii retras fn .

-

469

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

Sj. Munte, la Sf. M-re Xiropotam, unde a §i tradus acéstti carte pentru Schitul Romdnesc « Chinoviul Prodromul », din Sj. Munte A thos. Alctituite fiind mai de de mult �i tiptirite a§a precum se vede acum pentru prima 6rti, prin osdrdia §i sttiruinta prea cuviosuluï Ieromonah Dometie lonescu cu cheltuiala §i ajutorul bine credinciosului §Ï evlaviosului cre§tin romdn, domnul lorgu Dimitrescu din Comuna Podu-Btirbierului, gara Gherganï, Jud. Ddmbovita, spre a se imparti gratuit la toti ptirintii romdni din Sj. Munte §i la alti cre�tinï bine-credincio§Ï §Ï evla­ vio§Ï din Romdnia. Buc 1 900, f•, n-57-79 p., 1 pl. Une 2 • éd. parut à Buc. en 1903, 1 6 •, 408 p., divisée en « Carticica » 1 (p. 1 -68 : acolouthie de l'icone Prodromita), I l ( I l + p . 69- 1 66 : miracles d e cette icone e t d'autres), I I I ( I I + p . 167-322 : aco­ louthie de tous les saints ascètes athonites, fêtés le 2 • dimanche de saint Mathieu), IV (p. 323-386 : vie de saint Acace le Nouveau, qui a fondé la skite Kavsokalyvia en 1 730 ; p. 387-408 : homélie de saint Macaire l' É gyptien) . 1 et II portent le titre : Slujba # minunile sfintei ic6ne a Maicii Domnului numitti « Prodromita », traduse din grecesce de Arhimandritul Calinic Boténu . . . tiptirite a doua oarti 1903 ; I I I et IV : Slujba §Ï viafa preacuviosilor Ptirintii din Sj. Munte A thos, tradusti din grecesce 1 903. 1 554. Sluzba Presvjatoj Bogorodici! radi Afonskija éudotvornyja Eja ikony, naricaemyja « Skoroposlusnica ». M 1 892' ; 1 8975• 1 555. Smirnov, Aleksej. - Dvi! nedeli na Svjatoj Gor!!. RV ( 1 887) n • 6, 823-890. T. à p. : M 1 887, 8 •, 70 p . 1 556. Smirnov, svjas�. 1 . - Znalenie Afona v istorii Serbskoj cerkvi. BV ( 1 9 1 1 ) III, n • 1 1 , 563-604. 1 557. - Znaéaj Atona u istorii srpske crkve. Crkva i Zivot (Skoplje 1922) n•• 4 et 5 [trad. par Bran. Popovié]. Smirnov, S. - v. Popovié, n• 1 352. 1 558. Smith, Lieutenant Webber. - On MA and ils Monasteries, with Notes. The Journal of the Royal Geographical Society of London 7 ( 1 837) 6 1 -74. 1 559. S mit (Schmidt, Th. J.) F. 1. - Katalog zitijnych rukopisej Vatopedskago monastyrja na Afonl. IRAIK 8 ( 1 903) vyp. 3, 264-298. 1 560. Smochovska-Petrova, Vanda. - Neofit Bozveli i Btilgarskijat ctirkoven vtipros. (Novi danii iz archivata na A. (;artoriski) . Pod redakcijata na Akad. D. Kosev. BAN, Institut za lite­ ratura. Sofia 1 964, 8•, 2 1 1 p. 1 56 1 . Smolenskij, N. P. - V stranl srjatych nastroenij. SP 1 9 1 3. Cf. n• 1 759. 1 562 . Smolenskij, St. - Iz « doroznych vpetatli!nij». SP 1 906, 8 •, 52 p. T. à p. de : Russkaja Muzykaljnaja Gazeta ( 1 906) n•• 42-46 [sur le chant ecclésiastique à l'Athos : p. 14-52]. 1 563. Smoli�, Igor K. - Sv. gora Afonskaja. K tysjaéelet:'lomu utastiju ee v zizni Pravoslavnoj Cerkvi. Le Messager. Vestnik russkago studen�eskago christianskago dvizenija ( 1 963) n • 70-7 1 , p. 29-43. * 1 564. Smolitsch, Igor. - Le MA et la Russie. MMA 1, 1 963, 279-3 18. 1 565. Sobolevskij, Aleksej lvanovi�. - Perevodnaja literatura Moskovskoj Rusi XIV-XVII vekov. BibliografiCeskie materia(y. Sbornik otdèlenija russkago jazyka i slovesnosti Imper. Akademii Nauk. T. 74, n• 1 . SP 1 903, 8•, vm-460 p., 2 pl. [spécialement p. 22, 3 1 3 2 , 331-332 , 388-39 1 ] . 1 566. - Zografskij trifologij. So statijami A. 1 . Sobolevskago, protoiereja M. Lisicyna, protoiereja V. Metallova i A . V. Preobraunskago. S prilouniem sesti fototipiCeskich tablic. Obs�estvo ljubitelej drevnej pisjmennosti, n• 1 3 1 . SP 1 9 1 3, 4•, 7-8- 10-5 p., facs. 1 567. Soborjanin. - Afonskaja rasprja. COV ( 1 9 1 3) n• 29, 1 -3. 1 568. - Likvidacija Afonskoj istorii. lb n • 42, 1 -3. 1 569. Societatea coloniei monahilor Români din sfântul Munte Athos [fondée en juillet ..•

•.•

470

1. DOENS

1905]. - Apel ctitre prea bum�l §i prea blagocestivul Popor §i Guvernelor romdne§ti. Buc 1907, 8 •, 22 p. 1 570. Société des Nations. - Minorités en Grèce. Genève 1 926, f•, 28 f. [Pétition du monas­ tère Zographou accompagnée d'une déclaration au sujet de son état matériel depuis 1 923 et f. 25-28 : « Observations du gouvernement hellénique »] . 157 1 . - Pétition supplémentaire du monastère « Zograf» au MA . Genève 1 926, f• [Pétition du monastère, observations du gouvernement grec et correspondance du monastère et des membres du gouvernement grec] . 1572. - Protection des minorités en Grèce. Pétition des moines russes du MA . Genève 1 925, f•, 7 f. [« Communiqué aux membres du Conseil » ; lettre du chargé d'affaires grec à Berne] . 1 573. Sofranov, Ivan. - Histoire du mouvement bulgare vers l' Église catlwlique au XIX• siècle. Bi­ bliothèque catholique bulgare. Roma 1 960, 8 •, xxm-400 p. Cf. n• 1 594. 1 574. Sofronij, archim. - Kratkaja istorija slavjano-serbskoj Chilandarskoj Lavry na sv. goré Afon­ skoj. 1. Osnovanie Lavry. 2. Dostoprimééateljnosti Lavry. SP 1 862 , 8 •, 85 p. 1 575. Sofronij (Sacharov), ieromonach. - Starec Siluan. P 1 952, 4 •, 207 p. 1 576. Sofrony, archimandrite. - The Undistorted Image. Staretz Silouan 1866- 1938. Translated from the Russian by Rosemary Edmonds. Lo 1 958, 8 •, 207 p. Cf. n • 1 595. 1 577. Sokolov, Ivan 1. - Sostojanie mona§estva v vizantijskoj cerkvi s poloviny IX do naéala XIII véka (842-1204). Opyt cerkovno-istoriéeskago izslédovanija. Kazan 1894, 8 •, 536-xx-xn p. [Glava III, p. 2 14-264 : Vné§njaja istorija mona§estva na Afoné do 1204 goda] . 1 578. - Mona§eskaja respublika. (Iz nabljudenij i vospominanij o svjatoj goré Afonskoj). IsV 92 ( 1 903) 948-972 ; 93 ( 1 903) 1 63- 188. 1 579. - Afonskoe mona§estvo v ego pro§lom i sovremennom sostojanii. SP 1 904, 8 •, 98 p. 1 580. - Aleksandr Evmorfopul Lavriot. VV 1 4 ( 1 907) 203-207. Cf. n • 54. 1 58 1 . Sokolov, P. [« 1 ». au lieu de « P. » dans VV 8 (190 1 ) 642, par 1. Soko lov] . Afon . PBE 2 ( 1 90 1 ) 189-236. 1 582. Soloviev, Aleksandar V. - Hilandarska povelja velikog tupana Stefana (Prvovenéanog) iz godine 1200-1202. PKJIF 5 ( 1 925) 62-89. • 1 583. - Odabrani spomenici srpskog prava (od XII do kraja XV veka) . Beo 1 926, 8•, m-234-

XIX p.

1 584. 1 585. 1 586. 1 587. • 1 588. 1 589. 1 590. 1 59 1 . 1 592 . • 1 593.

1 594.

-

Povelje cara Uro§a u Hilandarskom arhivu. Bo 2 ( 1 927) 280-293. Povelje manastira Sv. Nikole Mraékog. PKJIF 9 ( 1 929) 1- 18. Greéeskie arclwnty v serbskom carstvé XIV veka. ByzSl 2 ( 1 930) 275-287. Istorija russkago mona§estva na Afoné. ZRNIB vyp. 7 ( 1 932) 1 37- 1 56. Histoire du monastère russe au MA. Byz 8 ( 1 933) 2 1 3-238 et Belgrade 1 933, 8•, 24 p. (réimprimé et augmenté par l'auteur). - Nepoznata povelja despota Stefana Vatopedu. JI C 1 ( 1 935) 477-484. - Un inventaire des documents byzantins de Chilandar. AIK 10 ( 1 938) 3 1 -47. - Manastirske povelje starih srpskih vladara. Hri§éiansko Delo 4 (1938) 1 72-1 79. - Konéanski praktik. ZRVI 3 ( 1 955) 83- 1 09. - et Mœin, Vladimir. - Gréke povelje srpskih vladara. Izdanje tekstova, prevod i komentar. Diplomata graeca regum et imperatorum Serviae edita, translata et annotata. SKA. Zbornik za Istoriju, Jezik i Knjiil;evnosti srpskog naroda. Odeljenje III, Knjiga 7. Izvori za istoriju juil;nih Slovena, uredjujejovan Radonié. Serija §esta. lzvori na grfkom jeziku. Knjiga 1. Beo 1 936, 8•, cxxxn-537 p. Cf. Anastasijevié, Bo 12 (1937) 3 1 7-356 et Byz 12 (1937) 625-638. v. Lemerle, n• 96 1 . Sophranov, Sophronius, CP. - Pantelejmon Zjelov. Een rnerkwaardige figuur uit het But-

BIBUOGRAPHIE DE L'A THOS, Il

47 1

gaarse rrumnikendom en de beweging naar de Katholieke Kerk in het midden van de XIX• eeuw (1 793-1868). COH 1 0 ( 1957/8) 1 79- 192, 253-264 ; 1 1 ( 1958/9) 3- 1 5, 108- 1 25. 1 595. Sophronius, Archim. - Starec Siluan M6nch vom Heiligen BA. Leben, Lehre, Schriften. Ein­ leitung zur deutschen Ausgabe von Igor Smolitsch. Aus dem Russischen übertragen von Jose­ phine Kolander. Düsseldorf 1 959, 8 •, 352 p. 1 596. Sotiriou, Georges A. - Monte Athos. Monumenti. Enciclopedia italiana 5 (1930) 204-205, ill . 1597. Soulis, George C. - On the Slavic settlement in Hierissos in the tenth century. Byz 23 (1953) 67-72 . 1 598. - Tsar Stephen Du§an and MA. Harvard Slavic Studies 2 ( 1 954) 1 25- 1 39. Cf. n° 668. Sovre, A. - v. Mo§in, n • 1 1 29. 1599. Spalato, L. M. di. - Pasqua a MA. Le Vie del Mondo (Milano 1 937) aprile. 1600. Speranskij, M. - Po povodu novogo izdanija pisanij Savvy Serbskogo. ByzSl 2 (1930) 259-274. 160 1 . Spisok nastojatelej Moskovskago Nikolaevskago greéeskago monastylja so vremeni peredoci ego vo vladénie Afonskago lverskago (perevod s greteskago). C IOIDR (1884) kn. 4, 20-24. Cf. n• 170. 1 602 . Spratt, Thomas. - Remarks on the lsthmus of MA. The Journal of the Royal Geographical Society of London 1 7 ( 1 847) 145- 1 49. 1603. Spunda, Franz. - Der Athos und der Papst. Germania 2 2 . 1 2 . 1 926. 1604. - Der Heilige Berg. Zeiten und Volker 23 ( 1 927) 1 32-1 35. 1605. - Der Heilige BA. Landschaft und Legende. Mit vierzig Bildtafeln. Leipzig 1 928, 8•, 267 p. 1606. - Nachtfeier auf dem Athos. Das lnselschiff (Leipzig 1928) 169- 1 76. 1607. - Legenden und Fresken vom BA. Stuttgart 1962, 4 •, 160 p., 2 7 pl. 1607a. Spyridon, archim. - Mes missions en Sibérie. Souvenirs d'un moine orthodoxe russe. Introduction et traduction de Pierre Pascal. Coll. Russie et Chrétienté. P 1950, 8 •, 1 56 p. 1608. Sreékovié, P. S. - Nekoliko srpskih spomenika : Zbomik mitropolita Mihaila. Spomenik 15 ( 1 892) 1 -37. - Pismo hilendarskih kaludjera moskovskom patrijarhu Joasafu II. ( 1 66 7 do 1690) . lb 37-38. - Zapisi iz knjiga, kratki obzor rukopisa vladike Porfirija i otéet Im­ perator. publié. biblwteke. lb 38-40. 1609. - Tvorenija Domentijana i Teodosija. Spomenik 33, d.r. 30 ( 1 898) 65- 1 20. 1610. Sreznevskij, 1. 1. - Zapiska o fotografiteskich snimkach P. l. Sevastijanova. lzvèstija lAN po otdèleniju russkago jazyka i slovesnosti 7 (1 859) vyp. 5, 367-370. 161 1 . - lz obozrénija glagoliteskich pamjatnikov. 1. Drevnéj§ija pokazanija o glagolicé : lverskaja gramota 982 goda ; Kirillovskija rukopisi XI véka s glagoliteskimi bukvami. I IOA 3 (186 1 ) 1-8. 1612. - Svédénija i zamétki o maloizvéstnych i neizvéstnych pamjatnikach. Prilofenie k 34-mu tomu Zapisok lAN. N• 4. SP 1879, p. 1 -40 : Bolgarskija gramoty i drugija zapisi. 1 6 1 3. Srpska carska lavra-manastir Hilandar. - Obave§tenje o uslovima i sluünja u Hilandaru. Pravoslavni Misionar 7 ( 1 964) n • 4, 1 86- 1 88. 16 14. Stadnickij, Avksentij G. - Dnevnik studenta palomnika na Afoné. Udostroeno Makarievskoj premii. TKDA (1885) II, 295-3 1 3, 460-47 1 ; III, 1 39- 1 55 ; (1 886) 1, 83- 1 1 8, 243260, 567-602 ; II, 1 33- 1 4 1 , 305-3 1 4, 484-492, 604-639. T. à p. : Kiev 1 886, 8 •, 194 p. [ Arsenij, ep., n• 92 ; t l 936 archevêque de Novgorod, exilé en Turke­ stan]. 1 6 1 5 . Stan, Liviu. - Locurile sfinte din Orient. Ort 4 ( 1 952) 5-78 [§ II, p. 40-78 : Probkma in­ terortodoxd a muntelui A thos]. 1 6 1 5a. - Sf. Munte �i Atanasie Atonitul. MBan 13 ( 1 963) 1 7 1 - 1 76. 16 16. Staniloae, prot. Dumitru. - Viala �i fnvd(dtura sfdntului Grigorie Palama. Cu t rei tratate traduse. Serie teologica, Nr. 10. Sibiu 1938, 8•, 250-cLxr p. =

472

I. DOENS

1 6 1 7. Stanojevié, Stanoje. - 0 odlasku Sv. Save u manastir. SZ 1, 1 936, 4 1 -64. Istorija srpskog naroda u srednjem veku. 1. 0 izvorima. SKA. Posebna izdanja. Knj. 1 2 1 . * 1 6 18. Dru�tveni i istoriski spisi. Knj . 49. Beo 1 937, 8 °, m-388 p . [VIII, p . 42-43 : Srpski izvori u Svetoj Gari. IX, p. 44-98 : Rad u svetogorskim manastirima] . 1 6 1 9. Starcy : otee Paisij Veliékovskij i otee Makarij Optinskij i ich literatumo-asketièeskaja déjateljnostj. Izd. ARPM. M 1 909, 8 •, 1 72 p. [auteur : archim. Nikodim (Kononov)] . 1620. Stefan, métropolite de Sofia. - Le MA et son autonomie. Sofia 1 936, 16•, 39 p. Stefan, svjatogorec. - v. Povéstj, n • 1 364 et 1 400 ; Skazanie, n • 1 548. 1 62 1 . �tefanescu, J. D. - L'illustration des Liturgies dans l'art de Byzance et de l'Orient. Annuaire de l'Institut de philologie et d'histoire orientales 1 ( 1 932/3) 2 1 -77 ; 3 ( 1 935) 403-508. T. à p. : Bx 1 936, 8 •, 1 93 p., 1 38 pl. 1 622. � tefanescu, 1. D . - Voiles d'iconostase, tentures du ciboire, aërs, aërs ou voiles de procession. Analecta, publiés par l'Institut de l'Histoire de l'Art de l'Université de Bucarest 1 ( 1 943) 99- 1 1 0, 22 pl. 1 622a. - Autels, tissus et broderies religieuses. lb 2 ( 1 944) 1 03- 1 33, 42 pl. 1 622b. - Broderile de stil bizantin §i moldovenesc tn a doua jumatate a sec. XV. Istorie, iconogra­ jie, tehnica. Cultura, 1 964, 479-539, 3 1 fig. 1623. Stéphanou, Elpide, AA. - Le Millénaire du MA. Unitas 9 (Paris 1963) n° 64, 403-42 1 . 1624. Stewart, Cecil. - Byzantine Legacy. L o 1 947, 8 •, 4°, 202 p., 85 ill. [sur l e MA : ch. IV, p. 55-93]. * 1 625. Stoilov, Anton P. - Prégled na slavjanskité rukopisi v Zografskija monastirskija biblioteka. Prilozenie na Carkoven Vestnik 3 ( 1 903) n• 7-9, 1 1 7- 1 60. 1 625a. Iz !ivota i déjnostta na Archimandrit Antim Rizov. U6teli�ten prêgled 1 2 (Sofia 1907) 539-545. 1 626. - Bélé!ki po kompïlacijata na otdavanija chrïsovul na Ivana Kalimana I., daden na Zografskija manastir (1192 g.). Jagié-Festschrift. Zbornik u slavu Vatroslava Jagiéa. Berlin 1 908, 8 °, p. 8 1 -96. 1 627. - Svoden chrisovul za istorijata na Zografskija monastir. Sbornik v œst na Vasil N. Zlatarski. Sofia 1 925, 8•, p. 447-457. * 1 628. Stojanovié, Ljubomir. - Stari srpski hrisovulji, akti, biografije, letopisi, tipici, pomenici, zapisi i dr. Spomenik 3 ( 1 890) x-226 p. [Contenu : Svetogorski akti, Biografije i pochvale, Letopisi i rodoslovi, Tipici ( Hilandarski i Karejski), Sluzba sv. Savi, Pomenici, Apokrifi i drugo, Zapisi, Registri]. *1629. - Stari srpskï zapisi i natpisi. SKA ZIJKSN. Prvo odeljenje. Spomenici na srpskom je­ ziku, 1-111, X, XI, XIV, 8•. Knj . l-Ill, Beo 1902, 1 903, 1 905 : x•v-480, XIv-482, x-487 p. ; Knj . IV-VI, Srem. Karlovci 1923, 1925, 1 926 : 227, 334, xu-347 p. 1 630. Stone, R. C . - Monks of MA. The Contemporary Review 1 7 1 (Lo 1 947) Apr., 243-247. 1 63 1 . Strachov, Nikolaj Nik. - Vospominanie o poézdké na Ajon. RV 204 ( 1 889) O kt., 120- 1 44. [Extrait :] Iz vozpominanij o poézdké na Ajon. PrCVéd ( 1 889) n • 44, 1 3 1 9- 1 327. 1 632. - Iz pute§estvija na Ajon. Kurskija Eparchialjnyja Vedomosti 23 ( 1 902) 465-476. 1 633. Ajon i ego obitateli. Russkaja Religioznaja Myslj (M 1 9 1 2 ) n• 35, 4 p. 1 634. Stra�imirov, D. - Do Sveta Gara. ( Vpecatlenija) . Biblioteka, godina 2 (Plovdiv 1 895-96) kn. 7, 63-73 ; kn. 8, 57-65 ; kn. 9, 52-60. 1 635. Stri�evié, Dj. - Uloga starca Isaije u preno§enju svetogorskih tradicija u Moravsku arhitektonsku §kolu. ZRVI 3 ( 1 955) 22 1 -232, 2 ill. 1 636. Struck, A. - Das Xerxeskanal am A thos. Neue Jahrbücher füt das klassische Altertum, Geschichte und deutsche Literatur und für Padagogik. 1. Abteilung 19 (Leipzig 1 907) 1 14- 1 30. •

-

-

473

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, II

1 637. Struve, Nikita. - Les monastères russes du MA. ( Notes de voyage 1961). Le Messager Ortho­ doxe ( 1 963) n° 23, 26-3 1 . • ! 638. Suchanov, Arsenij . - Proskinitarij Arsenija Suchanova 1649-1653 gg., pod redakcieju N. 1. Ivanovskago. PPS 2 1 (t. 7, vyp. 3). SP 1 889, xm-390 p. (contient p. 1 -300 : Proskinitarij ; p. 30 1 -326 : StatejT!)Ij spisok Arsenija Suchanova ; p. 327-359 : Prenija s Grekami). 1639. Sud nad Ajoncami. COV ( 1 9 14) n ° I l , 5-6. 1 640. Supka, Géza. - Athoszi vlzs zentelô kereszt a n. Mrlzeumban (Croix de baptême de l'Athos au Musée national). Archaeologiai Értesitô 29 (Buda 1 909) 207-2 18. 1 64 1 . Sveta gora i manastir Hilandar (Povodom hiljadugodi§njice njenog omovanja) . Izdaje Udruzenje srpskog pravoslavnog svestenstva Arhiepiskopije beogradsko-karlova�ke. Beo 1961 , 8 °, 72 p., ill. 1642 . Svetogorskijat bdlgarski monastir Zograf. Istorileski oeerk. Sofia 1 9 1 8, 8 °, 74 p. • ! 643. Svetosavski Zbomik. Knjiga 1 : Rasprave. Knjiga II : Izvori. SKA. Posebna lzdanja, Knj. 1 14 et 125. Drustveni i istoriski spisi, Knj. 47 et 50. Beo 1 936 et 1 939, 8 °, 392 et 256 p. ( SZ). 1 644. Svidételjstvo Ajonskoj gory protiv russkago raskola. Iz pisjma inokov russkago Pantelejmonova mo­ nastyrja k redakcii « Pr-go S-ka » (1859 g., nojabr. 7) . PrS ( 1 860) II, 38-45. 1 645. Svjata gora Ajon russkim ljudam , v razséjanii su§éim, o russkich obiteljac/1 na svjatoj gore Ajonskoj. Éd. F. Boka�. P 1958, 8 °, 29 p. Cf. n o 1 79. 1646. Svjataja gora Ajon. [Carte de l'Athos : 39 x 49 ; 1 f.]. Kiev, Peœrskaja Lavra 1 9 1 0 (10.000 ex. ) , 1 9 1 2 (5.000 ex.) . 1 647. Svjataja gora Ajon, zemnoj udél Boziej Materi. Méstnostj i obitateli eja. S kratkim oéerkom Pantelejmonova monastyrja. SP 1 8691, M 1 89010, 1 90012, 8 °, 3 1 p. 1 648. Svjataja gora Ajon, zemnoj udél Boziej Materi. Stichotvorenie. SP 1 908 ; 1 9 1 1 , 8 °, 4 p. 1649. Srijatoe pravoslavie i imenobozniéeskaja eresj. V 3 �astjach. Charjkov 1 9 1 6, 8 °, IV-2 78-xLn p. 1 650. Svjatogorcy. - Véroispovédannoe poslanie Svjatogorcev, otpravlennoe k carju Michailu Paleologu, kogda on usilenno i nepravo spé§il soedinitj s nami lati,Yan, ne ostavljaju§éich svoich eresej i navsegda neizpravimych. lzd. SAOSA. Carjgrad-Galata 1 925, 8 °, 16 p. Cf. Arsenij n ° 9 1 . 1 65 1 . Svjatogorec (Vesnin, Semen Avdeeviè ieromonach Serafim ieroschimonach Ser­ gij ; • ! 8 1 4- t 1 7. 1 2 . 1 853) . - Nyné§nij Russkij Pantelejmonov monastyrj na Sv. goré Ajonskoj. V poljzu Russkago Pantelejmonova monastyrja na Ajoné. SP 1 852, 8 °, 92 p. ; 1 863•, 8 °, 89 p. ; M 1 864•, 8 °, 74 p. 1652. - NynéSnij Russkij sv. velikomuéenika i célitelja Panteleimona monastyrj na Svjatoj Goré Ajons­ koj. SP 1 8665, 8 •, 99 p., 1 carte. [Une édition plus réduite :] 1653. - NynéSnij Russik iii Russkij Monastyrj, vo imja sv. velikomuéenika i célitelja Panteleimona, na Svjatoj Goré Ajonskoj. SP 1 867 ; 1 8693, 8 °, 26 p. 1 654. - Pisjma Svjatogorca k druzijam svoim, o Srijatoj Goré Ajonskoj. 2 tomes, SP 1 8503, 8 °, 282 et 251 p. ; 1 8563 et 1 857•, 292 et 248 p. (Izdanny ieromonachom Iosifom dlja uplaty dolgov Russkago Panteleimonova monastyrja). 1655. - Pisjma Svjatogorca o Svjatoj Goré Ajonskoj, s priloienijami. 3 tomes. S P 1 8563 ; 1 8644 ; 1 8666, 8 °, 252, 259 et 108 + 252 p., 1 carte. Le t. 1 contient : Ziznj Svjatogorca o. iero­ schimonacha Sergija (p. 1 -50) et Pisjma 1- 12, le t. II : Pisjma 13-26, le t. III : Pisjma 2731 ; 1-16) ; M 1 8836, 1 8958 ; 1 9 1 39, 8 °, 538-vi p. [3 fasc. en 1 volume] . 1 656. - Biograjija Svjatogorca, Pisjma ego k druzijam svoim o Svjatoj Goré Ajonskoj do nyné neizdan­ nyja i kelejT!)Ija zapiski, s portretom avtora i vidom kellii, v koej on iii. Tri èasti. SP 1 873•, 8 °, 193 p., 1 carte [contient la 2 • série des 16 lettres] . 1 657. - Néskoljko pisem ieroschimonacha Sergija, izvéstnago pod imenem Svjatogorca, i drugich, k Igumenu Antoniju Boekovu. Soob§éil D.B. CIOIDR ( 1 874) , kn. 1 , 20 p. =

=

=

474

/. DOENS

Otryvki iz perepiski Svjatogorca s druzijami, izdannoj im samim. Novye stradaljcy za Christa na Vostoké. M 1 873, 8 •, 3 1 p. 1 659. - Putevoditelj po Sv. Goré Afonskoj i ukazatelj eja svjatynj i prœich dostopamjatnostej. SP 1 854, 8 •, 1 80 p. Cf. Putevoditelj, n • 1 378. 1 660. - sœinenija i pisjma Svjatogorca, sobrannyja poslé ego smerti. SP 1 858, 8 •, LXv-228 p. 1 66 1 . - Sobranie sœinenij i pisem Svjatogorca k druzijam svoim o Sv. Goré Afonskoj, Palestiné i rus­ skich svjatych méstach. Novoe izdanie v &:terych tomach. SP 1 865, 8•. [T. III, n-3 14 p. ; T. IV, 1 5 1 p. ] . 1 662. - Sœïnenija Svjatogorca. Pisjma k druzijam, o Sv. Goré Afonskoj. V &:terych wtijach. SP 1 8731, 8 •, 308 p. 1 663. - Stichotvorenija Svjatogorca, sobrannyja poslé ego smerti i posvja!tennyja ljubiteljam i blago­ tvoriteljam Svjatoj Gory Afonskoj. SP 1 86 1 , 8•, vm-3 1 1 p. ; 1 87:2•, 8 •, 298 p. ; M 1 882•, 1 9037, 308 p. 1 664. Syrku, Po1ichronij Agapievi�. - Opisanie bumag episkopa Porfirija Uspenskago poiertvovan­ nych im v lmperatorskuju Akademiju Nauk po zavé§éaniju. Pri1o!enie k LXIV-mu tomu Za­ pisok Imper. Akademü Nauk, N • 9. SP 1 89 1 , 8 •, xvi-440 p. 1 665. - Zitie Ioanna Kukuzelja kak istoénik dlja Bolgarskoj istorii. Greéeskoe zitie Afonskago po­ dviznika XII ( ?) véka. Z MNP 282 ( 1 892) ljulj, 1 30- 1 4 1 . 1 666. - Monacha Grigorija zitie prepodobnago Romila. Po rukopisi XVI v . imperatorskoj Publitnoj Biblioteki. PDPI, vyp. 1 36 (SP 1900) 8 •, xxxm-54 p . 1667. - Zitie Grigorija Sinaita sostavlennoe Konstantinopoljskom patriarchom Kallistom. Tekst sla­ vjanskago perevoda Zitija po rukopisi XVI véka i istoriko-archeologiéeskoe vvedenie. lb vyp. 1 72 (SP 1 909) 8 •, LXXXIX-48 p. 1 668. Szomjas, L. - Hagion Oros. Budapest 1 932, 8 •, 86 p. 1 668a. Tachiaos, Antoine- Émile. - Controverses entre Grecs et RJJsses à l'Athos. MMA II, 1 964, 1 59- 1 79. 1 669. Tafur, Pero. - Andanças é viajes de Pero Tafur por diversas partes del mundo avidos (14351 439) . Ed. D. Marcos Jiménez de la Espada. Colecci6n de Libros Espafioles raros 6 curiosos. Vol. 8. Madrid 1 874, 8• [sur le MA : p. 1 88- 1 89] . Trad. angl. de M. Letts : Pero Tafur, Travels and Adventures 1 435-1 439. Lo et NY 1 926, p. 1 5 1 [l'A. n'y a pas été ; cf. A. Vasiliev, B yz 7 ( 1 932) 1 18] . 1 670. Tanasijevié, T. - Hilandar i njegovi paraklisi. Vesnik 1 1 ( 1 959) n• 249. 1 67 1 . - Dve stare hilandarske katapetazme. lb n • 2 5 1 . Tantalides, Ioannes D. - v. n • • 716, 746, 87-90. 1672. Tâpkova-Zaimova, V. - Svédenija za Bdlgari v zitieto na sv. Atanasij. Izs1edvanija v &:st na Akad. Dimitàr Deœv po s1u�j 80-godi�nitata mu. Studia in honorem Acade­ mici D. De�ev. Sofia 1 958, p. 759-762 . 1 673. Tarchni�vili, Michael. - Die Anfiinge der schriftstellerischen Tiitigkeit des hl. Euthymius und der Aufstand von Bardas Skleros. Oriens Christianus 38 ( 1 954) 1 1 3- 1 24. * 1 674. - Geschichte der kirchlichen georgischen Literatur auf Grund des ersten Bandes der georgischen Literaturgeschichte von K. Kekelidze bearbeitet von P.M. T. in Verbindung mit Dr. Julius Assfalg. Studi e Testi 1 85. Vaticano 1955, 8•, xvn-52 1 p. Cf. n • 797. 1 675. - Les deux recensions du « Barlaam » géorgien. Le Muséon 71 ( 1 958) 65-86. 1 676. Tatié, Z arko M. - lz stare srpske arhitekture : J) Crkva sv. Vasilija u zidinama starog mana­ stira na moru kod Hilandara ; 2) Molivoklisija kod Kareje u sv. Gori ; 3) /ma li zagonetke u Manasiji ? PKJIF 8 ( 1 928) 1 93-2 1 2 , 5 fig. 1 677. - Tragom velike pro§losti. Svetogorska pisma i monografske studije stare srpske arhitekture. Delo ilustrovano s 197 slika i crteta u tekstu, 2 table van teksta i 27 zaglavlja i inicijala kom1 658. -

-

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, 11

475

binovanih od strane pisca. Sa predgovorom od Dr. Radoslava M. G"-4iéa. Beo 1 929, 8 •, x268 p. [ 1 1 lettres du MA : p. 3-95] . 1 678. - Sihasterija (posnica) sv. Save u Kareji. GSkND 1 /8 ( 1 930) 1 35- 1 40. 1679. - La cellule de jeilne de Saint-Sava à Karyès. Orient et Byzance. IV. L'art byzantin chez les Slaves. Les Balkans. Premier recueil dédié à la mémoire de Théodore Uspenskij . Ir• partie. P 1 930, 4 •, p. 1 24- 1 29, fig. 23-29. 1 680. Ternovskij, F. A. - Sobranija cerkovnych drevnostej na Afoné, v Drezdené i v Berliné. TKDA ( 1 882) III, 409-420 [sur le MA : 4 1 0-4 1 5) . - v. Akry, n • 35. 1 680a. Tharaud, Jérôme et Jean. - La bataille de Scutari. Paris 1 926, 8 •, 2 88 p. (sur le MA : p. 2 1 6-288) . 1 68 1 . The Bishop of Gibraltar. - A visit to MA 1935. The Christian East 1 5 ( 1 935) 73-76. 1 682 . The National Geographical Magazine [sur le MA] : 13 ( 1 902) March, 1 14 ss. ; 30 ( 1 9 1 6) Sept., 249-272 . 1 683. Theocharides, G. I. - Kurze geschichtliche Vbersicht des Heiligen Berges Athos. Balkan Studies 1 (Thessaloniki 1 960) 9 1 - 1 1 2 . Cf. n• 31 7. 1 684. Theotokas, Georges. - Un écrivain grec au MA. Itinéraire du MA (1961). Extrait. Le Mes­ sager Orthodoxe ( 1 963) n• 23, 1 6-23. Cf. n• 314. 1 685. Theunissen, Willem P. - Kloosters en kloosterbouw op den BA. Verval en perspectieven. Het Gildeboek 2 1 ( 1 938) 128- 1 34, 10 ill. 1 686. - Het ontstaan van het ascetisme en van het monnikenleven op den A thos. Historisch Tijdschrift 20 ( 1 94 1 ) 1 96-208 . 1 687. - Kunst en kunstopvattingen op den Heiligen Berg. Het Gildeboek 25 ( 1 942) 57-64. 1 688. - Hesuchasme op den Heiligen BA. Studia Catholica 19 ( 1 943) 33-46, 65-78. 1 689. - Studies over de Heilige BA . Nijmegen 1944, 8 •, 1 28 p. 1 690. - Monnikenrepubliek van den BA . Cultuurhistorische Monografieën, n• 1 . Den Haag 1 944 et 1 945•, 1 6 •, 1 20 p. 1 69 1 . In den tuin van de Mouler Gods op de Heilige BA. 's Gravenhage 1 965, 8 •, 288 p., 48 ill. 1 692 . - et Hartog, J. - De Heilige Berg. Met een voorwoord van Prof. L. H. Grondijs. Vox romana reeks. Rotterdam 1 95 1 , 8 •, 256 p., 35 ill., cartes. 1 693. T(ichon), ieromonach. - Osobomu vnimaniju inokov. RI ( 19 1 2 ) n• 4, 69-7 1 . 1 694. Tillyard, H.J. W. - Three weeks on MA. The Sunday at Home ( 1 908) Oct., 976-984, ill. 1 694a. Toc!, C. et Rohlena, J. - Additamenta in floram Peninsulae Athoae. Sitzungsberichte d. ki:inigl. Bi:ihmischen Gesellschaft d. Wissenschaiten (Prag 1 902) 1 -8. 1 695. Tourte, Roger. - Ahos. Voyage au pays des hommes sans femmes. Athènes 1 95 1 , 8 •, 71 p., ill. 1 696. Tozer, Henry Fanshawe. - Researches in the Highlands of Turkey. Lo 1 869, Chapt. 3-5. 1697. - The Monks of MA. (dans : Francis Galton, Vacation Tourists and Notes on Travet in 1861. Vol. II, n• 3. Cambridge-Lo 1 862, 8 •. Cf. The Academy 32 ( 1 887) 1 46. 1 698. Treu, M. - Neutestamentliche Unzialfragmente in einer A thoshandschrijt (0167 Lavra 61) . Zeitschrift für neutest. Wissenschaft 5 4 ( 1 963) 53-58. 1 699. Tribunal corectional de Ia�ii. - Schitul Moldovenesc din Muntele Athosu. Parintele Nijon §Ï Ministril de Culte Tell. Apdrarea parintelui Nijon fdcutd de D-nei Nicolal Ionescu, Georgie Cimara §i Grigorie Buicliu. Ia�ii 1 872, 8 •, 94 p. 1 700. Trifonov, Ju. - Zografskata bdlgarska istorija. SpBAN 30 ( 1 940) 1 -66. 1 70 1 . Troickij, Sergej Viktor. - Katoliéeskaja pecatj ob Afoné. PrCVed ( 1 9 1 3) n• 3, p . 1 58 [d'après Die Katholische Kirchenzeitung, 23. 1 . 1 9 13]. 1 702 . - 0 budu§éem ustrojstvé Afona. PrCVèd ( 1 9 1 3) n • 10, 460-463. -

476

I. DOENS

Afonskaja smuta. lb n• 20, 882-909. Borjba s Afonskoj smutoj. lb n• 36, 1 636- 1 643. UCenie sv. Grigorija Nisskago ob imenach Boziich i imjabozniki. lb n•• 37-5 1 /52, 1 6591 674, 1 706- 1 7 1 5, 1 7 7 1 - 1 779, 1 809- 1 822, 1 862- 1 870, 1 9 1 9- 1 930, 1 973- 1 980, 200020 1 7, 2077-2080, 2 1 32-2 1 40, 2 1 69-2 1 73, 2223-22 3 1 , 2281-2290, 2331 -2340, 239 1 2407. Sous-titres : Razbor uéenija imjaboznikov o cudé (2223) ; UCenie imjaboznikov o molitvé i ego razbor (228 1 ) ; Ucenie imjaboznikov ob osvja§Cenii imenem Boziem sv. ikon, sv. kresta i voob§ce vséch svjatynj (233 1 ) ; Ucenie imjaboznikov ob osvjascenii imenem Boziem tainstv i o poCitanii imen Boziich i ego razbor. Zakljuéenie (239 1 ). Cf. n • 69a. 1 706. - Ob imenach Boziich i imjaboznikach. SP 1 9 1 4, 4 •, xxvn-200 p. 1 707. - Ueenie Afonskich imjaboznikov i ego razbory. SP 1 9 14. 1 708. - Russkie i Greki na Afoné. PrCVed ( 1 9 1 6) n • 1 7, 459-46 1 . 1 709. - Plody greceskago vlady{;estva na Afoné. AJon i Londonskaja konferencija. l b ( 1 9 1 7) n • 3, 65-68. 1 7 10. - Memorandum greceskich monachov Londonskoj konferencii. lb n• 4, 87-90. Cf. n• 1408. 1 7 1 1 . - Memorandum greceskich monachov Londonskoj konferencii. Kto prav. lb n • 6, 1 34- 1 37 ; n• 7, 1 59- 1 6 1 . 1 7 1 2 . - Navaja pozicija o . Antonija Bulatovica. 1 0 p . 1 7 1 3. Troickij, PrCVed ( 1 9 1 3) n • 4 1 , p. 1 864, note 2 , mentionne encore « 3 listka » (feuilles) édités « na Afone archiepiskopom Nikonom i avtorom » : 1 ) Kak uéit sv. Cerkof!i ob imenach Boziich. 2) Cto oznaeaet slovo « vérovatj » [s.d., 8 •, 4 p.]. 3) Moe dobroe slovo imja­ slavcam. Il y ajoute : « . . . byli perepeeatany v Odesse nastojatelem Andreevskago po­ dvorja ierom. Pitirimom ». Cf. n• 1 1 99a. 1 7 1 3a. Troizki, G. F. - Anbetung an den Heiligen Stiîtten der Erliisung. GPStO ( 1 964) n• I I , 3 1 -98, ill. [au MA : p. 70-84]. 1 7 14. Tumiati, Domenico. - Una primavera in Grecia. Milano 1 907, 8 •, p. 266-309 : JI MA . * 1 7 1 5 . Turdeanu, Emil. - Legaturile romdne�ti cu manastirile Hilandar �i Sfdntul Pavel dela Muntele Athos. Cercetiiri Literare, publicate de N. Cartojan 4 (Buc 1 940) 60- 109 ; Résumé français : 1 10-1 1 3 . 1 7 1 5a. - La broderie religieuse en Roumanie. Les épitaphioi moldaves aux XV• e t XVI• siècles. lb 164-2 14, 1 0 pl. 1 7 1 5b. - La broderie religieuse en Roumanie. Les étoles des XV• et XVI• siècles. Buletinul lnsti­ tutului Român din Sofia 1 ( 1 94 1 ) 5-62, 6 pl . 1 7 16. - Manuscrise slave din timpul lui $tefan cel Mare. Cercetari Literare 5 ( 1 943) 1 0 1 -240, 1 3 pl. 1 7 1 7. - La littérature bulgare du XIV• siècle et sa diffusion dans les pays roumains. Travaux publiés par l'Institut d' Études slaves, XXI I . P 1 947, 8 •, vn- 1 88 p. 1 7 1 8. - Nouveaux documents concernant les dons roumains au monastère de Hilandar du MA. R ÉR 3-4 ( 1 955-56) 230-233. 1 7 1 9. - Un moine roumain au MA, aux Lieux Saints et en Égypte, à la fin du XVI• siècle. lb 233235. 1 720. Turrill, W. B. - The Plant-Life of the Balkan Peninsula. Oxford 1 929 , 8 •, xxn-490 p . 1 720a. - A Contribution to the Botany of Athos Peninsula. Bulletin of Miscellaneous Informa­ tion. Royal botanic Gardens, Kew ( 1 937) 1 97-2 73, ill. Cf. ib. ( 1 920) 29 ss. et ( 1 926) 1 20 ss. 1 72 1 . Un moine orthodoxe (André Scrima) . - Un millénaire monastique. La Grande Laure de l'Athos 963-1963, son sens, sa commémoration, sa portée oecuménique. Vers l'Unité chré­ tienne (1963) n• 7-8, 49-57 . 1 703. 1 704. 1 705. -

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, Il

477

1 722. Underwood, Paul A. - Manuel Panselinos : a review article. Archaeology 1 0 ( 1 957) n ° 2, 2 1 5-2 16. 1 723. Undoljskij, Vukol Michajlovi�. - Kratkaja istoril:eskaja zapiska o monastyri! Russkom Sv. Velikomuéenika Pantelejmona nachodjaséemsja na Sv. Afonskoj goré. C IOIDR, Pervyj god 1 846, knizka 4-ja, III, 1 1 -14. Prilozenija : 1 ) Skazanie o Svjatoj goré Ajonskoj (p. 1 5-3 1 ) ; 2) Skazanie starca Isaii o Svjatoj goré (p. 32-34) ; i 3) 0 Svjatogorskich monastyrjach (p. 35) . Zamééanie V. Undoljskago (p. 36) . 1 724. Urbach, Otto Wilhelm. - Werkstatte aller Tugenden. Das Leben in der Miinchsrepublik Athos. Rheinischer Merkur 9 ( 1 954) n ° 1 3, p. 20. 1 724a. Urbani, Giovanni cardinale. - Parole conclusive del Convegno di Venezia. MMA I I, 1 964, 325-33 1 . 1 725. Urquhart, D . - Der Geist des Orients erlautert in einem Tagebuche über Reisen durch Rumili wahrend einer ereignissreichen Zeit. Aus dem Englischen übersetzt von F. Georg Buck. I I . Band. Stuttgart e t Tübingen 1 839, 8 °, 296 p. [sur l e MA : 1 2 .- 1 5 . Kapitel, p. 1 141 45] = Reisen und Landerbeschreibungen, XVIII. 1 726. Urtumcev, P. -Sila blagoslovenija . (K tysjaéeletiju lavry sv. Afanasija na Afone) . 2 MP ( l 963) n ° 3, 59-68. Cf. n ° 575. 1 726a. Uspenskij, F. I . - Russkie interesy na Ajoné. Prichodskij Listok, 6.4. 1 9 1 5 . 1 727. Uspenskij, svja�rennik Konstantin Sergeevi�. - Palomnil:eskaja ekskursija v Palestinu i Ajon vospitannikov Permskoj Duchovnoj Seminarii i drugich lie létom 1910 goda. (Iz Vospo­ minanij uéastnika ekskursii) . Perm 1 9 1 3, 4 °, 56 p. [le nom de l'A. se trouve à la fin] . 1 728. Uspenskij, N. D. - Poézdka v Greciju. 2 MP ( 1 960) n ° 2, 72-80. * 1 729. Uspenskij, archim. Porfirij ( 1 804- 1 885, depuis 1 865 episkop Ciriginskij) . - Ukazatelj aktov, chranjaséichsja v obiteljach sv. gory Ajonskoj. 2 MNP 55 ( 1 847) otdel 2, 24-74, 1 69-200. T. à p. : SP 1 847, So, 82 p. 1 730. Opisanie monastyrej ajonskich v 1845-6 godach. 2 MNP 58 (1 848) otd. 2, maj, 55- 1 0 1 ; ijunj, 1 1 1 - 1 66. 1 73 1 . - Ueber die Urkunden der Kliister des BA. Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russland, herausg. v. A. Erman 7 (Berlin 1 849) 3-9. 1 732 . - Izvleéenie iz pisjma s Ajona. DB 7 ( 1 859) no 33, 226-232. Vzgljad na plavanie na§ich parochodov k beregach Ajona. LROPT (1 860) n°8 77 et 78. 1 733. 1 734. - SuZdenie ob ajono-iverskom akté 982 goda i o glagoliéeskoj podpisi na nem popa Giorgija. IIAO 5 ( 1 865) 14-20. 1 735. - Erminija ili nastavlenie v zivopisnom iskusstvé, napisannoe, neizvéstno kém, vskoré poslé 1566 goda (Pervaja ierusalimskaja rukopisj 1 7-go véka) . TKDA ( 1 867) III, 1 39- 1 92 . 1 736. - Pisjma o preslovutom zivopiscé Panseliné Porjirija Uspenskago k nastojatelju posoljskoj cerkvi nasej v Konstantinopolé, archimandritu Antoninu. lb IV, 1 20- 1 64, 266-292 . * 1 737. - Erminija ili nastavlenie v zivopisnom iskusstvé, sostavlennoe ieromonachom i zivopiscem Dio­ nisiem Furno-agrajiotom 1 701-1 733 god. TKDA (1 868) I, 269-3 1 5, 526-570 ; II, 494563 ; IV, 355-445. T. à p. : Kiev 1 868, So, 250 p . 1 738. - Istorija Ajona. TKDA ( 1 8 7 1 ) I I , 573-686 ; I I I , 333-429, 445-483 ; IV, 1 62-274 ; ( 1 872) II, 393-45 1 ; (1 873) 1, 3-56, 155-2 1 3, 443-492 ; II, 1 -56 (prodo!Zaetsja ! de fait elle ne fut pas continuée dans les TKDA). 1 739. - Istorija Ajona. Castj I. Ajon jazyéeskij. I. Sobytija na sej goré. II. Byt zitelej eja. III. Opravdanija istorii Ajona jazyéeskago. Kiev 1 877, 4 °, n-228 p. Vostok christianskij. Ajon. - Istorija Ajona. Castj II. Ajon christianskij, mirskij. Kiev 1 877, 1 740. 4 °, 1 8 1 p. -

-

-

1. DOENS

478

Castj III. Ajon mona§eskij. Otdelenie pervoe. Sudjba ego s 676 goda po 1204-j. Opravdanija istorii Ajona mona§eskago. Otdélenie pervoe. Kiev 1877, 4 °, n-383 p., 2 cartes. - - Otdélenie vtoroe. 1. Sudjba ego s 911 po 1861 goda. lzd. lA N pod redakcieju P. A. Syrku. SP 1892, 4o, LI-607 p. - - - Il. Opravdanija istorii Ajona (t.e. priloienija k etomu otdéleniju) . lzd. lA N pod redakcieju P. A. Syrku. SP 1 892, 4 °, v-p. 609- 1083. Cf. A. A. Dmitrievskij, VV l ( 1 894) 41 3-429) . - Pervoe pute§estvie v 4fonskie monastyri i ski�y Archimandrita, '!)l1lé Episkopa, Porjirija Uspenskago v 1845 godu. Castj 1. Otdélenie pervoe. Kiev 1877, 4 °, 386 p. - - Otdélenie vtoroe. Kiev 1 877, 4 °, n-34 1 p., carte. - Pervoe pute§estvie v Ajonskie monastyri i skiry . . . v 1846 godu. Cast} II. Otdélenie pervoe. Kiev 1877, 4 °, n-505 p. - - Otdélenie vtoroe. 1845 god. M 1880, 4 °, 3 1 2 p., 4 cartes, 5 pl. - - Castj II. Priloienija k vtoromu otdéleniju. M 188 1 , 4°, 455 p., 13 pl. - Vtoroe pute§estvie po svjatoj goré Ajonskoj Archimandrita, nyné Episkopa, Porjirija Uspen­ skago v gody 1858, 1859 i 1861, i Opisanie Skitov Ajonskich. M 1880, 4 °, vn-529 p., ill., cartes et fac-similés. - Otryvok iz pute§estvija episkopa Porjirija Uspenskago v Ajonskie monasryri i skiry v 1846 godu (o sv. Kirillé, prosvétitelé slavjan moravskich) . TKDA ( 1 877) IV, 79- 1 10. - Stichiramye piiry. Otryvok iz Pute§estvija episkopa Porjirija Uspenskago po Ajonu v 1846 godu. TKDA ( 1878) II, 3-47, 2 1 3-279, 502-530 ; III, 65-78. - Novoe slovo ob Ajono-iverskoj ikoné Bogomateri. C MOLDP (1 879) mart, 380-386. - Ajonskie knizniki. lb (1 883) n° 2, 142 ss. ; n° 3-4, 268-305. - 0 religiozno-nravstvennom sostojanii Ajonskich obitelj vo vremja tureckago vladyéestva nad nimi. Létopisj sobytij na Ajoné s 1466 po 1860. lb ( 1 883) II, 224-249, 409-452 . - Zograjiéeskaja létopisj Ajona i moe suZdenie o tamo§nej ikonopisi. lb (1884) n° 3, 2 1 7255. - Kniga bytija moego. Dnevniki i avtobiograjiéeskija zapiski episkopa Porjirija Uspenskago. lzd. JA N . . . na iZdivenie IPPO . . . pod redakcieju P. A. Syrku. SP gr. 8 ° : T. I. Gody 1841, 1842, 1843 i castj 1884go. 1 894, xm-774 p. , portrait et carte. I I . Gody 1844 i 1845. 1 895, 551 p. III. Gody 1846, 1847, 1848 i castj 1850go. [contient beaucoup sur le MA] . 1 896, 7 1 8 p. IV. Gody 1850, 1851, 1852 i castj 1853go. 1 896, 470 p. V. Castj 1853 i 1854 gg. 1 899, 536 p. VI. Castj 1854 goda. 1900, 42 7 p. VII. Castj 1854 goda i gody 1855, 1856, 1857, eastj 1858 goda, i gody 1859, 1860 i 1861. [contient beaucoup sur le MA] . 1 90 1 , 445 p. VIII. Castj 1861 goda i gody 1862, 1863, 1864, 1865-1878, 1878-1884 i 1885. [contient beaucoup sur le MA] . 1902, xx-608 p. Ustav bratstva russkich obitelej (kelij) na Ajoné. SP 1 896 ; NN 1907, 1 6 °, 8 p. ; Pavlovskij, Po Ajonu [ici n ° 1 284] p. 95- 1 00. V otvét na pisjmo iz Peterburga pomé§eeneno v Russkich VUomostjach ob Ajonskich dé/ach. MVed ( 1874) n ° 1 99. T. à p. : M 1874, 1 6 °, 1 5 p. V strané svjarych nastroenij. Bezplatnoe prilofenie k furnalu « Otdych Christianina ». SP 1 906, 8 °, 342 p., ill. [sur le MA : p. 1 49-fin] . Cf. n ° 1 56 1 . V za§Citu. . . - v . I . P . , n ° 700. V., inok Afonec. - Polezno-li inoku ostavitj rodnuju obitelj i idti na Ajon ? (Iz pisjma Ajonca) . RI ( 1 9 1 2 ) apr., n° 8, 35-37.

* 1 74 1 . * 1 742. * 1 743.

* 1 744. * 1 745. * 1 746. * 1 747. * 1 748. * 1 749.

1 750. 1 75 1 . 1 752. 1 753. * 1 754. 1 755. * 1 756.

1 757.

,

1 758. 1 759.

1 760.

B1BUOGRAPH1E DE L'A THOS, 11

479

1 76 1 . V.T.G. - Kak otpravljaetsja Bofestvennaja slutba na starom Afoné (1z pisjma palomnilca) . RI ( 1 9 1 2 ) okt., 33-38. 1 762. Valasa, ieromonahul Diomid. - Album cu vederii ale Sf. Munte Athos. MA 1 94 1 , 16 x 22, 49 f., 40 vues. 1 763. Valentin, Jacques. - The Monks of MA. Transi. by Diana Athill. Lo et Toronto 1 960, 8°, 1 9 1 p., ill. 1 764. Valentini, Giuseppe. - Sviluppi teologici nell' arte pittorica dell' A thos. MMA II, 1964, 1 8 1 228, ill. 1 765, Vannutelli, Vincenzo, OP. - Un secondo sguardo alle Missione d'Oriente. Appunti di una recente visita ad Aghion Oros, MA . Grottalerrata 1 88 1 et Roma 1 893•, 1 2 •, 1 2 6 p. 1 766. - XV Sguardo ali' Oriente. La penisola monastica sul Mare Egeo. Soggwrno di un mese al Monte Santo di Macedonia. Roma 1 888, 8 •, 4 1 3 p., ill. 1 767. Varlolomej, episkop Saratovskij . - Predstaviteli russkoj pravoslavnoj cerkvi na svjatogorskich torzestvach. 2 MP ( 1 963) n o 10, 1 1 - 14. 1 768. Varille, Mathieu. - Voyages au Pays des Monastères Byzantins. A thos, Météores, Patmos. Lyon 1 935, 1 6 °, 1 35 p., ill. [La Ste Montagne de l'Athos : p. 7-83]. 1 769. Varlamos, Georgis. - The Holy MA. 1ntroductron by A. Xyggopoulos. Athens 1 963, 4•, 1 03 p., ill. Cl. n ° 125. 1 770. VMœnko, Vsevolod. - Skit sv. Proroka 1/ii. Pravoslavnaja Putj Oordanville 1 96 1 ) 1 57- 1 70. 1 77 1 . Vasié, Milo;e M. - Arhiepiskop Danilo 11 monah i umetnik. PKJIF 6 ( 1 926) 2 3 1 -264. 1 772. - L'hérvcha.me dans l' Église et l'art des Serbes au Moyen Age. Orient et Byzance, IV. Ir• partie, P 1 930, 1 1 0- 1 23. Cl. Tatié, n • 1 679. 1 7 73. Vasilev, Iv. - Na piit za Sveta Gora. DK 43 ( 1 963) kn. 7-8, 47-49. 1 774. Vasiliev, A. - Pero Tafur. A spanish traveller of the fifteenth century and his visit to Constanti­ nople, Trehizond, and 1taly. Byz 7 ( 1 932) 75- 1 2 2 [Description of MA : p. 1 1 8] . 1 775. Vasiliev, Asen. - Kiliata na otca Paisija v Chilendarskija manastir. IBAI 1 7 ( 1 950) 309, 1 fig. 1 776. Vasilievskij, V. - Chrisovul imperatora Alekséja 1 Komnina Velikoj Lavré sv. Afanasija na Afoné (avgust 1084 g.). VV 3 ( 1896) 1 2 1 - 1 24. 1 777. Vassilopoulos, archim. Athanasios E. - L'organisation et l'administratwn du Saint MA. Revue de droit canonique 1 3 ( 1 963) 1 9-47 . 1 778. Vata�ianu, Virgilio. - L'arte bizantina in Romania. 1 ricami liturgici. Roma 1 945, 4•, 44 p., XXXII pl. 1 778a. Vata�ianu, Virgil. - 1storia artei feudale tn Tiirile romtne. Vol. 1. Arta tn perroada de dez­ voltare a feudalismului. Buc Ed. Acad. RPR, 1 959, 4 •, XI- 1 0 1 8 p . Vatenko, Petr. - v. Djukov, n• 418. 1 779. VMevoj, N. - Afonskoe délo. Novyj 2urnal dlja vsech (SP 1 9 1 4) n • 14. 1 780. Vécnoe [revue] ( 1 96 1 ) Ijulj, n ° 7 ( Évêque Méthode, Asnières) : p. 1 - 1 8 : Ajon, Svjataja gora ; 1 8-20 : Svjataja gora Afon-zemnoj udél Boziej Materi ; 20-26 : Prepodobnyj Afanasij Afonskij ; 26-27 : Prepodobnyj Agapij ; 28-29 : 1z pisanij Afonskago ieromonacha Arsenija ; 29-30 : 1z pisanij starca Siluana Afonskago ( t 1938 g.). 1 78 1 . Vedernikov, A. - Svetiljnik very i ljubvy (k 25-letiju so dnja kot'iÏ'!Y Afonskago schimonacha Siluana) . 2 MP ( 1 963) n • 10, 54-62 . 1 782 . Veleu, Anton. - Steagul lui $ tefan ut Mare de la Muzeul militar este ost4esc sau biserù:esc ? Buc s.d., 8 •, 16 p. 1 783. Velimirovié, Milœ M. - Studies on the fragmenta chiliandarù:a palaeoslavù:a. 1. Byzantine elements in early slavic chant : the Hirmologion. Main volume. MMB. Subsidia, vol. IV. Pars principalis. Copenhagen 1 960, 4 •, xn- 140 p. - Volume of Appendù:es. Id. Vol. IV. Pars suppletoria. Ib 1 960, 4•, 8-Lxxv-1 2 p.

480

1. DOENS

1 784. Velimirovich, bishop Nicholai D. - The Life of St . Sava. Libertyville (Ill.) 1 95 1 , 8 °, x-233 p. 1 785. Veljanov, protodjakon V. - Pokloniéesko patuvane v Sveta Cora. CârkV 64 ( 1 963) n ° 5-6, 3-22 [du patr. Kiril, avril 1 962 . Cf. ib. 38 ( 1 937) 254-256 : V Zografskija monastir] . 1 786. - Opisanie na Sveta Cora. lb n o 25-26, 7- 10. 1 787. - Slavna chiljadogodisnina. lb n ° 43-45, 8-25. Cf. n ° 1 8 60. 1 788. Venelin, Jurij. - Vlacho-bolgarskija iii dako-slavjanskija gramoty, sobrannyja i ob 'jasnennyja na iZdivenii Imperatorskoj Rossijskoj Akademii Juriem Venelinym. SP 1 840, 8 °, vm-359 p. 1 789. Veniamin, episkop. - 0 poloienii slavjanskogo mona§estva na Afoné. Dejanija II, M 1949, 32 1 -334. 1 790. Ve�temean, pr. D. - Situafia monahilor români din Sf. Munte Athos. Revista Teo1ogicâ 30 ( 1 940) 3 1 -4 1 . Véroispovédannoe poslanie - v . Svjatogorcy, n ° 1 650. 1 79 1 . Viator. - Un viaggiatore toscano sul MA. Osservatore Romano, 22 .9. 1963. 1 792 . Victor, ieromonah, et Ghedeon, monah P1oe�tean. Memoriu §Ï informafiuni în scurtu estrase din acte autentice în chestia schitului Chinoviu Românesc Prodromu din Sêntul Munte Athos, fata cu Monastirea grecésca Lavra, §i a do!d une/te ale ei putrede în persoana lui Nijon §Ï Nictarie, care din nenorocire de multï anl s'au aliat cu Greci §i cale o data §i cu Ru§i, voind a desfiinfa Chinoviul Românesc §Ï al reduce la un Metoh grecesc sau rusesc dupe cum probtim cu actele (n mânti ori unde ar fit necésitate. Buc 1 882, 1 2 °, 24 p. 1 793. Vidy monastyrej i skitov svjatoj Afonskoj Gory. Po fotografii N. Prachnickago. Izd. RSISA. Od s.d., 8 °, 3 1 pl. 1 794. Vidy monastyrej i skitov svjatoj Afonskoj Gory. 'EvOvptov wv 'Aylov wOeovç. Souvenir du MA . lzd. ARPM. MA, s.d., 1 2 °, 4 f., 44 pl. ; S o, 3 f., 3 1 pl. 1 795. Vie de notre bienheureux Père S. Jean l'Ibère et de S. Euthyme, son fils, écrite par le pauvre hiéro­ moine Georges. Irénikon 6 ( 1 929) 767-784 ; 7 ( 1 930) 50-67, 1 8 1 - 1 96, 448-460. 1 796. Viktorov, A1eksèj Eg. - Moskovskij Publiényj i Rumjancevskij Muzej. Sobranie rukopisej P. I. Sevastijanova. M 1 88 1 , 8 °, 120 p. 1 797. Vincenti, v. - Leben und Kunst der Athosmonche. Jahresbericht des Vereins für Erdkunde zu Metz 1 6 ( 1 889) 35-42 . 1 798. Vivielle, commandant (J.) . - Le MA, une escale à la Montagne Sainte en 1919. R ÉH 90 ( 1 924) 375-390, carte. 1 799. Vogel, John. - Athos. A visit to the Ho/y Mountain. The Grand Lavra's Millenium. Last days of St. Panteleimon. The Word 7 (Brooklyn, NY 1 963) Jan., 1 8-20. [d'après Jubilee] . 1800. Vogel, Marie et Gardthausen, Victor. - Die griechischen Schreiber des Mittelalters und der Renaissance. XXXII I . Beiheft zum Zentralblatt für Bib1iothekwesen. Leipzig 1 909, 8 °, xn-508 p . 1 80 1 . Voguë, vicomte Eugène-Melchior de. - Syrie, Palestine, MA . Voyage aux pays du passé. P 1876, 18782, 1 8873, 1 9055, 1 9 1 98, 1 924, 1 2 °, XII-333 p., 7 pl . (IV, p. 253-333 : Le MA. Un voyage au douzième siècle). I SO l a. - Le MA. Un voyage dans le passé. RDM ( 1 876) 1 5 janv., 2 8 1 -3 1 7. 1 802 . Voinescu, Teodora. - Portretele lui $tefan cel Mare in arta epocii sale. Cu1tura, 1964, 463478, 7 fig. 1 803. Voinov, svja51!. Niko1aj. - Russkago na Afoné Panteleimonova monastyrja ieromonach Arsenij. D Ct ( 1 88 1 ) II, 4 1 4-437 ; III, 49-64. Cf. n°• 93 et 1 2 10. 1 804. Russkago na Afoné Panteleimonova monastyrja ieromonach Arsenij. Biografiéeskij oeerk, po­ svja§caemyj poeitateljam pa,Yati poeivsago muia. S priloieniem slova i reci skazannych pri ego pogrebenii. M 1 88 1 , 1 2 °, 1 1 1 p. .•.

-

-

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, Il 1805. -

48 1

Russkago na Afoné Panteleimonova monastyrja ieromonach Arsenij. Biografiteskij oéerk, po­ svjaséaetr�;yj poéitateljam pamjati poéivsago muia. S priloieniem pisem ego k raznym licam, myslej i kratkich zamétok. M 1 899', 8 •, 38 1 p. 1806. Vozzvanie Bratstva Russkich obitelej (kellij) vo imja Caricy Nebesnoj na Afoné o pomosti russkim kellijam i pustynnikam Afona (2. 10. 1932) . Pravoslavnyj Russkij Kalendarj na 1 933 god. Ladimirova p. 55-56. [Item aux années suivantes, p.ex. 1 937, 1 938 (p. 52-56), 1 939, suivi d'appels à l'aide par des kellia russes] . 1807. Vrata Nebesnaja. Svjataja gora Ajon. P 1 958, 8 •, 30 p., ill. * 1808. Vulcu, Maria. - Cdldtori romdni la muntele Athos in secolul al XIX-lea. Balcania 2 / 3 (1 93940) 403-434. 1809. Vychodcev, E. - Istorija Afonskoj smuty. Gastj I (Gody s 1909-1912) . Predislovie : Afonskoe delo I (eromonacha) Antonija. Petrograd 1 9 1 7, 8 •, xxvi- 1 08 p. f)lsnyj pokrov . . . - v. Azarija, n • 98. 1810. Wardrop, O. - Georgian Manuscripts at the Iberian monastery on MA. JTS 12 ( 1 9 1 1 ) 593607 ( = trad. de Cagareli, A.A., Svedenija . . . [n • 230] p. 69-94) . Weigand, E. - v. Dôlger, n• 458. 1 8 1 1 . Weitzmann, Kurt. - Die byzantinische Buchmalerei des 9. und JO. Jahrhunderts. Mit 94 Ab­ bildungen im Text und 93 Lichtdrucktafeln. Archaologisches Institut des deutschen Rei­ ches. Abteilung Istanbul. Berlin 1 935, 4•, xvi-93 p., 607 fig. (p. 34-39 : Die Atlws­ Kloster Laura, Iwiron und Watopiidi) . 1 8 l la. - A us den Bibliotheken des Atlws. Illustrierte Handschriften aus mittel- und spiitbyzantinischer Zeit. Hamburg 1 963, 8 •, 1 1 4 p., 25 pl. 1 8 1 2 . Wenger, A., AA. - Un pèlerinage à l'Athos. Sanc tuaires et pèlerinages ( 1 956) n • 3, 37-49. 1 8 1 3. Will, S. Frederic, jr. - MA . The Yale Review (New Haven, Conn. 1 958) Sept., n• 1 , 82-97. 1 8 14. Williams, J. A. - On the Holy Mountain. The Commonweal 62 (NY 1 955) 9 Sept., 563565. Wittek, Paul. - v. Lemerle, n• 962 . 1 8 1 5 . Wunderle, Georg. - Aus der heiligen Welt des Atlws. Studien und Erinnerungen. Das Ost­ liche Christentum. H. 2. Würzburg 1 937, 8 •, 61 p. 1816. - Aus der heiligen Welt des Athos. Der Christliche Osten. Geist und Gegenwart. Regens­ burg 1 939, 8 •, p. 2 1 1 -230. 1 8 1 7. X. (Pargoire, Jules, AA.) . - Griefs de l'hellénisme contre la Russie. ROC 6 ( 1 90 1 ) 1 -32, 1 721 88, 333-356, 532-5 7 1 [surtout p. 2 7-32 ] . 1 8 18. Xyngopoulos, Andreas. - Les imitateurs du peintre Manuel Pansélinos. Résumé d'une communi­ cation. IBAI 1 0 ( 1 936) 1 35. 1 8 1 9. - Manuel Pansélinos. Textes par A . X. Copies, dessins et motifs décoratifs par Plwtis Zacha­ riou. Athènes 1 956, f•, 28 p., 1 3 pl. [il existe des éd. grecque, allemande, française et anglaise] . Cf. n• 539. 1820. - Nouveaux témoignages de l'activité des peintres macédoniens au MA. BZ 52 (1 959) 6 1 -67. 1 820a. - Mosaïques et fresques de l'Athos. MMA II, 1 964, 247-262 . 1 820b. - La peinture monumentale au MA. Mosaïques et fresques (Résumé) . Corsi di cultura suU' arte ravennate e bizantina (Ravenna 8-2 1 .3. 1 964) 4 1 9-430, 8 fig. 1 82 1 . Young, James C. - Athos becomes a Tiny Republic. The Orthodox Catholic Review 1 (Brooklyn, NY 1 927) 1 9 1 - 1 94 (from the NY Times) . 1 822 . Zachariae (von Lingenthal) , Carolus Eduardus. - 'Avé"6oTa. Theodori Sclwlastici Bre­ viarium Novellarum, collectio regularum iuris ex institutionibus, fragmenta Breviarii codicis a Stephano Antecessore compositi, appendix Eclogae, fragmenta Epitomae Novellarum graece ab

4S2

1. DOENS

ano'!)'mo sive luliano confectae, fragmenta Novel/arum ex variorum commentariis, Edicta prae­ fectorum praetorio Ex bibliothecis Montis Atho necnon edidit. Lipsiae 1 843, 4°, LXI294 p. Prolegomena, lntroductio, p. IX-XXII : De libris MSS ad ius Graeco-Romanum spec­ tantibus, qui in bibliothecis montis Atho asservantur, et in specie de Codice MS. monasterii S. Laurae, qui Theodori Hermopolitani Breviarium Novel/arum continet. 1823. - Jus Graeco-Romanum. Pars Il. Novellae Constitutiones. Lipsiae 1857, 8 °, xxxxv-748 p. (Prolegomena. E, p. XIV-XXVII : liste de 2 14 actes athonites d'après Müller [n ° 1 1 30] ; p. xxvii-XXXIII : Aurea bulla Romani senioris pro monasterio Xeropotami, A. 924 ; p. 647 : W1 chrysobulle pour Chilandar) = éd. Zépos, 1. et P., t. 1, Athènes, 1930, p. XVII­ XXVIII. 1 824. Zacharia, Eduard. - Reise in den Orient in den Jahren 1837 und 1838 über Wien, Venedig, Florenz, Rom, Neapel, Malta, Sicilien und Griechenland nach Saloniki, dem BA, Konstanti­ nopel und Trapezunt. Mit einer Charte des BA . Heidelberg 1 840, 1 2 °, x-344 p. [ 1 3. Kapitel. Der BA . Mai 1 7. his Juni 19. 1838 : p. 2 1 2-2 75]. 1825. Zacharia von Lingenthal, E. - Vber ein trapezuntinisches Chrysobull. Sitzungsberichte der philos.-philol. nnd hist. Classe der kônigl. BAW zu München 1 ( 1 88 1 ) 292-297. 1825a. - Einige ungedruckte Chrysobullen. Mémoires. L'Académie impériale des sciences de St-Pétersbourg, VII • s., t. 41 ( 1 893) n° 4, 8°, 2 1 p. 1 826. Zachariev, Vasil. - Ornamentalnata ukrasa na Radimirovija psaltir ot bibliotekata na Zograf­ skij monastir. Rodina 2 ( 1 939) kn. 2 , 1 54- 1 58. 1 827. - Ktitorski obrazi na Bd/gari v svetogorskite monastiri. lb 3 ( 1 94 1 ) kn. 3, 1 26- 145. Cf. IBAI 13 ( 1 939) 367-368. 1 82 7a. - Ktitorski obrazi na chadzi Vasilij ot Loveè i sina mu Nedelko. Rodina 3 ( 1 94 1 ) 1 79. 1 828. - Car Ivan Asen II pokrovitelj na Zografskija monastir v Sv. Gora. Zora (22.6. 194 1 ) n ° 6602. 1 829. Zajcev, Boris Konstantinovi�. - Ajon. P 1 928, 1 2 °, 127 p., ill. Cf. n° 1484. 1830. Zakony o sv. gore Afonskoj iz svoda ottomanskich zakonov. T. 2. KP 1 9 1 1 , 8 °, [p. 1 0-35 : Ustav du MA en 1 54 articles] . Cf. n ° 526. Zamétki poklonnika sv. Gory. - v. Antonin, n ° 79. 183 1 . Zankov, Stefan. - Svetata Gora-Aton i nejnoto stivremenno poloienie. Godmnik na duchov­ nata akademija « Sv. Kliment Ochridski » 3 (29) ( 1 953 /54) 303-327. Cf. n° 141. 1 832. Zapiski o nynésnem sostojanii russkago Panteleimonova monastyrja na sv. gore Afonskoj. Izd. slèpca S irjaeva v poljzu ozna�ennago monastyrja. M 1850, S o, 58 p., carte. 1 833. Zapiski o zizni i podvigach v Boze poèivsago starca igumena ieroschimonacha Vissariona i sotrud­ nika ego ieroschimonacha Varsonofija osnovatelja Russkago Svjato-Andreevskago Ob§èeziteljnago skita. lzd. SAOSA. Od 1 884, 8 °, 5 1 p. Cf. Feodorit, n ° 536. 1 834. Zapiski o zizni i podvigach v Boze poèivsich osnovatelej Russkago Svjato-Andreevskago ObSèe­ ziteljnago skita na sv. gore Afonskoj ieroschimonachov Vissariona i Varsanojija i svja5èenno­ archimandrita Feodorita, ich sotrudnika i 2-go Nastojatelja skita i nékotorych drugich ich spodviznikov i sobesédnikov, s priloieniem kratkich svédenij o nynésnem o. Nastojatelé skita, 3-m Nastojatelé ego, leroschimonaché Feoklite. lzd. SAOSA. Od 1 889, 1 2 °, 76 p. 1835. Zapiski Palomnika, 1859 g. SP 1 860, 8 °, 371 p. (XXI. Svjataja Afonskaja gora : p. 302358) . 1 836. Zapiski russkago inoka-afonca o svoem putesestvii po svjatogorskim obiteljam i pustynjam i svédé­ nija o nékotorych ich podviznikach kak drevnych, tak i sovremennych. Du�epoleznyj Sobesêdnik (Izd. ARPM) ( 1 895) 24-2 7, 1 54- 1 60, 1 87- 1 92 , 244-254, 306-3 18, etc. 1 837. Z itie i pisanija moldavskago starca Paisija VeliCkovskago. S prisovokupleniem predislovij na knigi Sv. Grigorija Sinaita, Filofeja Sinajskago, Isichija Presvitera i Nila Sorskago, soèinennych drugom ego i spostnikom, Starcem Vasiliem Poljanomeruljskim, o umnom t rezvenii i molitvé. ..•

•.•

BIBLIOGRA PHIE DE L'A THOS, Il

1838. 1839. 1840. 1 84 1 . 1 842. 1843.

1 844. 1845. 1846. 1 847. 1848. 1849.

1850. 185 1 .

1852.

1 853. 1 854. 1 855. 1856. 1857. 1 858. 1 859. 1 860.

483

lzd. Kozeljskoj Vvedenskoj Optinoj Pustyni. M 1 847', 8 •, XVI-302-m p. ; 1 8921, 4•, 2 76-Iv p. Z itie i stradanija svjatych novych prepodobnomuéenikov : Evfimija, lgnatija i Akakija na Afoné podvizavsichsja .Izd. ARPM. M 1 89 1 ', 1 895'. Z itie prepodobnago i bogonosnago otca nasego Afanasija Afonskago, osnovatelja obSéetitija na Afoné. Izd. ARPM. SP 1 8661 ; M 1 8876, 8 •, 5 1 p. ; 1 8948, 1 90 F, 19088, 8 •, 63 p. Z itie prepodobnago i bogonosnago otca nasego Petra, podvizavsagosja na sv. Afonskoj gore. Izd. ARPM . SP 1 8691 ; M 1 889', 1 8968, 190 F, 8 •, 36 p. Z itie prepodobnago i bogorwsnago otca na§ego Savvy 1-go, archiepiskopa Serbskago, podvizavsagosja na sv. Afonskoj gore. Izd. ARPM. SP 1 869' ; M 1 894', 190 ! 5 . Z itie prepodobnago otca nasego Afanasija Afonskago. lzloterw n a russkom jazykepo rukovodstvu Cetjich Minej sv. Dimitrija Rostovskago. M 1 909, 4 •, 3 1 p. Z ivkovi�, Kiril, ep. Pakra�kij i Slavonij . - Z itie Svjatych Serbskich Prosvetitelej Simeona i Savvy spisannoe Dometiarwm leromonachom Chilandarskim vo svjatéj Core Afonstéj uéenikom svjatago Savvy Pervago Archiepiskopa Serbskago sokraséenrwete i oéiséenrw Kirillom Z ivkoviéem Pravoslavnym Episkopom Pakraékim i Slavonij. Vienna 1 794, 4 •, 3 1 f. Novakovié 1 4 1 . Z ivopisnoe obozrénie russkich svjatych mést. Novo-Afonskij Simorw-Kananitskij monastyrj. Vyp. devjatyj. Od 1 908', 8 •, 72 p., ill. Z iznj prepodobnago i bogonosnago otca nasego Afanasija Afonskago. M 1879, 8 •, 48 p. Zlatarski, V. N. - Archimandrit Onufrij Popovié Chilendarec. I IDS 3 ( 1 9 1 1 ) 39-73. - O. Paisij Chilandarski. Balgarska Istori�eska Biblioteka 2 (1 929) 2-18. - Edin grdcki falsifikat, kojto se otnasja kdm balgarskata istorija. ByzSl 2 ( 1930) 2 3 1 -258. Z makin, svja�œnnik Vasilij. - Putesestvie ieromonacha Anikity (v miré knjazja S. A. S irinskago-S ichmatova) po Svjatym méstam Vostoka v 1834- 1836 godach. Ch C ( 1 89 1 ) 1, 691 1 7, 526-557 ; II, 187- 1 98, 3 1 7-336, 447-469. T. à p. : SP 1 89 1 , 8 •, 1 2 7 p. [au MA : p. 45-55 et 1 05- 1 1 1 ] . Zografski, D . - Sveta Cora. Zograf v minaloto i dnes. lzdava Zografskija miinastir. Sofia 1943, 8 •, 207 p. Cf. n• 1 86. Zographakis, Georges. - Athos. Textes de G. Z. Collection : Visitons la Grèce. The Face of Greece. Lernt Griechenland kennen. Athènes s.d., 4 •, 1 03 p., ill. [il existe aussi des éd. avec une introduction allemande, anglaise et grecque] . Cf. n• 288. Zosima, ierodiakon. - Kniga glagolemaja Ksenos, siréé Strannik diakona Zositl!)l, o puti leru­ salimskom do Carjagrada i do lerusalima. Izd. I . P. Sacharov, Skazanija russkago naroda, t. II, SP 1 837, 59 ss. et Putesestvija Russkich ljudej v éutija zemli, t. II, SP 1 837, 45 ss. - Chotdenie inoka Zosimy (1 419-1 422 gg.), pod redakcieju Chrisanfa Lopareva. PPS t. VIII, 3, vyp. 25. SP 1 889, 8 •, XXVI-4 1 p. Zoudianos, Nicolas. - Le régime autonome des couvents du MA. Diss. Strasbourg 1 938, 8 •, xx-75 p., pl. Berza, M . - Unde a fost lucrat manuscrisul cdlugiirului Filip din 1502. Omagiu lui Petre Constantinescu-Ia�i. Buc 1 965, 4 •, p. 2 75-282 . [concerne Zographou] . Éclaircissements sur la question des monastères dédiés situés dans les Principautés Danubiennes. S. 1., octobre 1 857. Frolow, A. - Les reliquaires de la Vraie Croix. Étude d'histoire et d'archéologie. Archives de l'Orient chrétien, 8 . P 1 965, 8 •, 256 p., 1 00 fig. Kiril, mitrop. Plovdivski. - Natanail mitropolit Ochridski i Plovdivski (1820-1906) . Sofia 1 952, 8 •, 602 p. Cf. Gh . Moisescu, Ort 5 ( 1 953) 1 32- 1 46 et n• 807. Pièces et acles officiels concernant la question des monastères dédiés. CP 1 879, 8 •, 30 p . Veljanov, V. - Ot Zlatnija rog do Boti grob i Aton. Sofia 1 964, 8 •, 320 p . , ill.

INDEX Abréviations : ep. = epfskop(os) ; év. = évêque ; hag. = hagfa, hâgioi, hâgios ; hierom. = hierom6nachos ; hig. = higoùmenos ; ierom. = ieromona(c) h ; ieroschim, = ieroschimonach ; ig. = igumen ; métrop. = métropolite ; mitrop. = mitropolit ; m. = monach(6s), monah, schimonach. moine ; mon. = monastère, moni ; patr. = patriarche ; s. = saint ; schim. Chiland., Dion., Docheiar., Esphigm., Grigor., Hagiann., Hagiopavl., Ivir., Karak., Kavso­ kal., Konstam., Koutloum., Lavr., Mikragiann., Pantokr., Philoth., Prodr., Ross., Simonop., Stavronik., Vatop., Xenoph., Xiropot., Zogr. indiquent l'appartenance à l'un des monastères ou skites athonites. La plupart des substantifs sans spécification, comme p.ex. « organisa­ tion », « voyages », se réfèrent à l'Athos. Les chiffres en italiques renvoient à la partie grecque de la bibliographie. Les t envois faits à l'intérieur de la bibliographie (Cf . n° 4) indiquent surtout une connexion ou dépendance étroite entre les auteurs, les livres ou les articles ; ces indications visent à faciliter le service que cette bibliographie doit rendre aux chercheurs intéressés à l'Athos. Le total des numéros est : (774 + 164) et ( 1 860 + 1 56) = 2954. � �

Abchasie 698ss. 977. Abyssinie 62. 1 146. actes (diplômes, sigillia) 31a . 64s. 72ss. 81. 83s. 89s. 109. 1 1 1s. 114. 1 45. 147. 159s. 168. 175. 196ss. 216. 259. 264. 268. 316. 332ss. 372. 402. 403ss. 427. 441. 467. 484ss. 498. 500. 568. 589. 591s. 595s. 610. 627. 637s. 652. 658. 660. 673. 678. 682s. 687. 699. 726. 730. 758s. 765. 7. 34s. 55s. 59. 82. 1 43ss. 1 72a. 1 86ss. 2 20. 238. 3 1 6a. 32 1 . 324a. 349s. 358. 406ss. 444ss. 459. 462s. 406ss. 444ss. 459. 462s. 465. 467. 5 1 2 . 544. 570. 596. 633. 636. 638. 644ss. 695s. 727. 733s. 749a. 773. 786. 79 1 . 795. 833. 85 l s . 885. 887s. 9 1 9ss. 929. 932 . 953ss. 968s. 1 034. 1 042. 1 059. l070s. 1 1 08ss. l l 30. l l 48. l l 68. 1 1 84a. 1 202 . l 204s. 1 242 . 1 263. l 268s. 1 2 9 1 . 1 297. l 303s. l 307ss. 1 333. 1 393. 1 4 1 0 . l 440ss. 1 473. 1 496. 1 538. l 582ss. l 6 l ls. 1 628. 1 729. 1 73 1 . 1 734. 1 788. 1 792 . 1 823. 1 825s. (v. chrysobulles) . Adamovié L. 68 1 . adellati 33 1 .

administration 548. 660ss . 1 777. Adrianos Vatop. 372. Adrianoupolis 411. Agapij, s. 1 780. Agathodor, hig. Ross. 1 40 8 . Aggeev Parfenij, m. l 85a . agriculture 409. 59a. Akakij, s. 1 838. Akakios Esphigm. 610. - Kavsokal. 1 553. Akathistos 302 . akolouthia 190. 215. Akti 763. Albanie 338s. album 624, 667. 698. 722. 40. 896. 1 1 4 1 b. 1 762. l 793s. Aleksandr, archim. 63. 1 287. - ep. 1 468. Aleksij Aleksandrovic, grandduc 500. - (Kabaljuk) , ierom. 384. - Michailovic, tsar 1 205. Alexandrie ( Ég.) 64 1 . Alexandroi de Skiathos 131. Alexandros Evmorphopoulos, Lavr. 678. 682. 1 580. Alexandru Voda Aldea l l 78a. Alexios I Komninos 639. 1 243. 1 44 1 . 1 776. - I I I Komninos 257. 953. - IV Komninos 568. - m. Ross. 496. algues marines 643y.

Alivizatos A. 650. Allemagne 406. Allemands 456s. Alphonse d'Aragon l l 3 1 . AmaUitains 611 {3 . 957. l 297s. Américains 559. Amfim jurodivyj 2 1 . Amphilochios, métrop. 242. Anargyroi, hag. (kellion) 38. Anastasia, hag. 46. Anastasov K. 867. Anatolie 1 000. 1 409. André, s. (Serai, skite) 428. 6lly. 646a. 2 7 1 . 536. 764. 792 . 86 1 . 1 1 32. l l 34. 1 207ss. 1 2 18. l 2 29s. 1 247. l 367s. 1 37 1 . 1 467. 1 520. 1 833s. Andronikos Il Paleol. 1 50. 953. - I I I Paleol. 1 45 1 . - Paleol. desp. 335. 955. Anglais 1 468. Anikita, ierom. 855. 1 2 13. 1 849. Anni, Hagia (skite) 35. 189. 203a. 450. 761. 1 307. Anthim Ivireanul 375. Anthrakitis Methodios 271. Antiathos 418{) . Antioche 64 1 . Antipa, ieroschim. 35 1 . Antonij Chiland. 872 . - v. Bulatovic. Antonin (Kapustin) , archim. 435. 806. 1 736.

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, INDEX Antonios IV, patr. 358. Antoine, s. ( Ki ev) 658. Apocalypse 679. 1 4 1 3. apologie du MA 576a. apparitions 1 067. Arabie 1 3 32. archanges 444. archéologie (antiquités, mo­ numents) 361. 445a. 660. 666. 28. 196. 394. 424. 484. 747. 949. 1 079. 1 092 . 1 1 03. 1 3 1 2 . 1 338. 1 420. 1 680. architecture 512. 514a. 570. 574. 666. 745. 1 08. 197. 296. 388. 539. 584. 745. 1 14 ls. 1437. 1635. 1676s. 1 685. archives 402. 587a. 628. 662. 736. 348. 452 . 468s. 560. 773. 957. 1 394. 1 440. 1 538. Arcueil 39 1 . Arge� 1 1 55. Arméniens 1419. Arseniev K. K. 9. - S.V. 707. Arsenij (Minin) ierom. 697. 1 206 . 1 2 10. 1 780. 1 803ss. - patr. serbe 790. - (Stadnickij ) év. 1 462 . - starec 185. art 17. 325. 360s. 384. 514. 623. 709ss. 719. 2 1 1 . 226. 232. 577. 590. 7 1 6. 733b. 829s. 880. 1 063. 1 1 8 1 . 1 1 96s. 1 373s. 1 387. 1 389. 1 4 14. 1 596. 1 62 1 . 1 687. 1 772. 1 778a. 1 797. ascètes 2 1 . 232 . 1 266. 1 470. 1 5 1 3. 1 553. 1 833s. 1 836. Asie Mineure 363. 1000. 1 330ss. Aspasthis Theod. 340. Assfalg J. 1 674. astrologie (mss.) 377. Athanase, p. 1 225. Athanasios, hosios, fondateur 39. 67. 312a. 374s. 443. 504a. 521. 523. 588. 631. 686. 737. 6 1 a. 430. 490. 658s. 66 1 . 759. 827. 895s. 960. 980. 986. 988s. 1 1 52 . 1 3 1 8. 1 343. 1 46 1 . 1 6 1 5a. 1 672. 1 780. 1 839. 1 842. 1 845. - hag. (kellion à K.) 521. - Lavr. lbiogr.) 960. - Pantokr. 743. - patr. CP 658. Athènes 550. 7 7 2. 476a. 1 1 69. 1 20 1 . 1 259. Athill D. 1 763.

Athinagoras 1, patr. 231a. Athonias (scholi) 1s. 7 a. 28. 98. 165. 176. 201. 212. 219. 238. 301. 354. 401. 414. 426. 520. 524s. 578. 691. 704s. 754. 894. Athonites hors du MA 636. 724. autonomie 343. 1 620. 1 854. autorité judiciaire 192s. 728a . 732. Autriche 807. 1 2 2 1 . « ava ton » 212a. 392. Averkios, hagior. 282. - m. Ross. 33s. Aza1e, m. 937a.

485

Boril, tsar 1 353. Bornmüller J. 68 1 . Bosnie 1 070. botanique 193a. 1 23a. 232a. 622. 68 1 . 1 025. 1 404. 1 409. 1 497. 1 694a. 1 720s. Bote(a) nu Calinic, arhim. 1 553. Braconnier F. 1225. British Museum 540ss. 873. broderies 315s. 733b. 1 085. 1 088. 1 088b. 1 093a. 1 1 38a. 1 622ss. 1 7 1 Sa-b. 1 778. Broussa 622. Bucarest 728a. 733c. 1 1 84b. Buck F. G. 1 725. Buicliu Gr. 1 699. Bagrat ( Pankratios) év. de Bulatovi� Antonij 99. 62-75. Taormine 286. 1 1 99a. 1 367. 1 7 1 2 . 1 809. Bansko 848a. Bulgares 618. 70 1 . 7 1 3. 747ss. Bardas Skleros 1 673. 807s. 844ss. 1827ss. Bari 1 38 1 . Bulgarie 50. 109. 33. 1 86. 965. Barlaam, v . Varlaam. 1 3 73ss. 1 486. 1 560. 1 573. Barskij V. G. 764. 1 1 8 . 1 594. 1 6 1 2 . 1 665. 1672. Basile II, emp. 1 24 1 . 1 700. 1 846ss. - s. 529. 938a. Buondelmonti Chr. 950. bateau 1 733. Burckhardt T. 1 535. Beek H.-G. 647. Byzance 142c. 445ss. 467ss. Bèlozerka 37. 73 1 . 1 245. 1 263. 1 624. (v. Bénédictins (v. Amalfitains) Constantinople) . 943. 1 028. 1 2 97s. 1 452. Benoît, s. (règle) 1 24. 986. Cagare1i A. 1 8 1 0 . 1 045. (vision) 9 1 8a. calendrier 656. 1 92 . Berlin 1 680. Calimachi Sc. 1 1 5 1 . Bernhard L. 346. Calinic Cernicanul, év. 1 52 1 a. Berza M. p.346 . Caraca� S . 444a. Bessarabie 747a. 83. 74 1 . Caramanie 1 000. 1 3 1 6a. 1 4 1 5 . caricature 1 5 15. Bethléem 1 402 . Carlyle 463. Bible 285a. 1 249. carte 585. 1 646. bibliographes 644. (;artoriski A. 1 560. bibliothèques 410. 447. 455 Castro T. de 3 1 2 . 587. 590. 628. 666. 1 42a. Catalans 456. 365. 1 456. 146. 426s. 452 . 464. 694. catalogue (éditions) 7 1 4. 792s. 878. 907s. 97ls. 1 1 66. 1 295. Catholicisme 1 33. 667. 1 079. 1 488. 1625. Caucase 697ss. 709. 977. 1 206. Binon St. 1 450 . cénobitisme 303. 405. 724. Birchow R . 804. 936. 988. 1 476. Birnbaum Dr. 563. Cepoy Teobald de 1 456. Bisericani 1 2 78a. Cernica, mon. 5 1 7. 585a. Bistrica 1 1 1 8. 1 2 20a. 1 52 la. Bjuler F. A. 1 333. Chadzi Georgij, m. 4. 290. Blagovè§�enskaj a obitelj 4. Chalki 195. 58. Chalkidiki 74. 477. 479. 487. Blagove§�ensk.ij N. A. 1 004. 494. 528. 548. 755. 1 1 72. 1 552. changements 92. Bo�kov, ig. A. 1 657. Chantax 450. Bogorodica, v. Theotokos. chant liturg. 1 086s. 1 562 . 1 782. Boka� F. 1 645 . chants populaires 462. 1 99. Boltz Aug. 908. Charalampij, s. (kellion) 1 28 1 . =

1. DOENS

486 Charalampis, m. 35. Charte constit., v. Constitu­ tion. Cheimarrou, mon. 359. Chilandar 93. 96. 450. 574. 692. 48s. 84. 1 77. 2 1 6a. 2 1 9. 296. 298s. 303. 305. 3 1 6. 328ss. 352. 40 1 . 404s. 408. 4 1 6. 4 1 9ss. 43 1 . 484s. 555. 595. 599ss. 623. 626. 629. 633ss. 662 . 70 1 . 740. 756ss. 786s. 833. 844. 860. 865. 874. 884. 899. 965ss. 97ls. 1 0 1 8. 1 027. 1 069. 1 086s. 1 089ss. 1 1 04. 1 1 08ss. 1 1 1 6. 1 1 24. 1 1 28s. 1 1 54. 1 1 73. 1 1 79. 1 203s. 1 258. 1 309ss. 1 349s. 1 383ss. l 480ss. 1489ss. 1 574. 1 582ss. 1 608. 1 6 1 3. 1 64 1 . 1670s. 1 676. 1 7 1 5. 1 7 1 8. 1 775. 1 783. 1 823. Chimitlijskij M. 7 1 2 . Chios 1404. Chu iac, arhim. 5 1 7. - m. 585. Chodzas S . 835. Chomatianos Dim. 1 240. Choumnos 935. - Nik. 1 7 7. Christ 350. Christodoulos 446. Christophoros d'Ancyre 886. - Ivir. 377. 649. - m. 1 300. Christau Pan. 28a. 585. chroniques 1 3s. 235ss. 269ss. 737. 989. 1 539. 1 70 l ss. 1 754-ss . chrysobulles 22. 68. 83. 257. 372. 395a. 506. 652. 685. 694. 749. 753. 757. 46. 1 49. 1 64a. 334. 352. 375. 692a. 854. 1 1 0 1 a . 1 1 07. 1 1 1 4. 1 1 18. 1 1 73. 1 1 76. 1 243s. 1 445. 1 45 1 . 1 626ss. 1 823. 1 825s. Chrysostomos Lavr. 323. - métrop. 737. Chypre 85. Cimara G. 1 699. Cîmpina B. 444a. Cioran Gh. 444a. Ciril R. 3 1 1a. civilisation 306a. climat 1 404. clôtures de chœur 206 (v. templon) . combat naval ( 1807) 386. Commission interorth. 4 1 6 3. Conférence balkan. ( 1 9 33) 255.

- (CP : mon. dédiés) 1 93. 523. 1 1 70s. - interorth. (Moscou 1 948) 376. - interorth. (Vatopédi 1 930) 183ss. 648. 653. 1 3 1 7. - Londres ( 1 9 1 3) 50. 424. 765. 33. 374. 704. 1408. 1 709ss. Confrérie (bratstvo) : russe 245 . 704. 742. 1 757. 1 806 ; géor­ gienne 859 ; roumaine 1 569. Constantinescu P. 1 855. Constantinople 76. 550. 608a. 614. 132. 1 60. 200. 39 1 . 476a. 507a. 580. 64 1 . 706. 963. 1 0 1 7. 1 038. 1 096. 1 1 86. 1 1 9 1 . 1225. 1 248. 1 259. 1 307. 1 549. 1 774. 1 824. 1852. Constitution 9. 100. 285. 290. 294. 416a. 427. 552ass. 581. 650. 743. controverses, v. discussions. copistes 738. 1 800. Cottea Ars. 392a. Covel John 187. Crellius G. C. 1 00 1 . Crète 72. 467. 592. 737. crétoise (école) 229. Croix, s •. 210. 1 49. 1 705. - (reliques) 549. 703a. 1 233ss. 1 857. croix (omem.) 421a. 930. 1 640. culture grecque 306a. 472 . Cuza-Vodli Alexandru Ioan 1 699. 339a. 444b. 999. 1406. Cyriacus d'Ancône 598. Cyrille et Méthode, ss. 166. 740. 1 750. Daubler Th. 88 1 . Dafni 283. Dalassenos Konst. 1 044. Dalleggio E. p.347. Dalmatie 1 20 1 . Damaskin Chiland. 595. Damianos Esphigm. 658. dangers 311. 354a. Daniil Docheiar. 372. - m. Katounak. 556. Danilo archev. 355. 1 093. - Il, - 1 7 7 1 . Daponte Kaisarios 252. 625. Décarreaux J. 214s. 621a. Del\ev D . 1672 . Deinokrates 823. Delgrosso E. 183. Delphoi 401a.

dendrographie 1025. (v. fo­ rêts). Denton H. 575. description JO. 28{3. 91. 102. 1 14a. 279. 283. 287s. 353. 357. 475. 495. 503. 516. 534. 548. 619(3 . 641. 715. 720. 755. 1 6ss. 42. 56a. 96. 103. 1 07ss. 1 20. 1 32ss. 148. 208s. 2 1 6. 225. 227. 233s. 287s. 293. 3 1 3. 3 1 9. 323s. 333. 340s. 346. 36 1 . 364. 367ss. 385s. 394s. 396. 413. 46 1 . 479. SO ls. 506. 508ss. 5 1 4. 52 1 . 525ss. 537s. 545. 54 7. 550s. 557. 566. 575s. 597. 605. 662ass. 670. 680. 685. 708. 7 1 6. 72 2 . 75la. 762s. 775ss. 804. 805a . 836. 842 . 864ss. 88 ls. 905. 940. 944-s. 99 ls. 1 00 l ss. 1 007. 1 0 1 7. 1 0261 1 034. 1 046. 1 057. 1068. 107Sss. 1 1 36. 1 1 38. 1 1 45. 1 1 47. 1 1 88. 1 1 95. 1226. 1 232. 1 25 1 . 1 260. 1 267. 1 2 7 1 . 1 288. 1 3 1 5s. 1 320s. 1 330ss. 1 337. 1403. 1 4 1 2 . 1 4 1 6. 1428s. 1457s. 1 475. 1 479. 1 484-s. 1 49 1 . 1494. 1499s. 1 5 1 0s. 1 524. 1 533ss. 1 555. 1 558. 1 56 1 . 1 563. 1 578. 1 604-ss . 1 630. 1 668. 1 682. 1 690ss. 1 724. 1 730. 1 749. 1 759. 1 763. 1 769. 1 786. 1 807. 1 8 1 5s. 1 829. 1 85 1 . (v. impressions ; voyages) désordres 387. 256. 265. 1470. 1 703s. Despina 1 088. dessins 2 14a. 824. 839. 1 295. Diehl Ch. 824. 1 442 . Dimi� Dj. B. 1 49 1 . Dimitrescu T . 1 553. Dimitrios Paleol., desp. 661. - hag. (parekkl. Thasos) 730. Dionysios, hag. (Olympos) 182. - de Fouma 126a. 218.540{3. 122. 141. 4 l ls. 613. 1 737. - hosios, ktitor 466. 468. 658. - m. Hagiann. 35. - lvir., métrop. 629. - Lavr. 337. - IV, patr. CP 592. 790. Dionysiou, mon. 142. 257. 318. 418ys. 4 1BC. 441. 467. 480. 515. 568. 611e. 758. 356s. 48 1 . 9 1 1 . 1088. 1 1 84. 1 4 1 3.

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, INDEX Dioptra 541. diplomatique 445ss. 645. 92 1 . 1 445. 1 447. (v. actes) . discussions (disputes) 116. 205. 392a. 399. 403s. 407. 412a. 416a. 418. 418e ss. 423. 436. 569. 688. 700. 742. 744. 747p. 1 29. 1 3 1 . 285. 3 1 8. 44 1 . 70 1 . 77 1 . 807. 838. 1 004. 1 2 1 1 . 1 2 1 7. 1 239. 1 408. 1 495. 1 668a. Djurdje, desp. 628. 1 352. Dmitrievskij A. 1 743. Dobrovat, mon. l l O ! . Docheiariou, mon. 329. 433ss. 444. 611 C. 100. 734. 742. 744. 1 66. Dôlger Fr. 647. 1 1 39. Dome(n)tijan, m. Chil. 29 1 . 353 s . 409. 1 35 1 . 1 609. Donat 1. 444a. Dorotheos de Monemvasie 629. Dositheos Konstam. 480. - 45. Doukakis K. 34. 41. 380. 496. Doukas Kavasilas Dim. 320. Doukopoulos P. Sev. 341. Driiseke J. 9 1 1 . Draga� Konst. 932 . drapeau (étendard) 1 1 63. 1 184d. 1 344. 1 350. Dresden 1 680. droit 212a. 237. 499. 501. 526. 604ss . 1 37. 1 63 . 599ss. 1 1 2 7a. 1 202. 1 4 1 7 . 1 822s. Durant P. 392. éditions 476b. Égypte 320. 339. 706. 1 1 69. 1 1 9 1 . 1 332. 1 7 1 9. eilitaria 156. 645. 760. 207. 403. 641 . Eisodia, kellion Koutl. 389. Élie, s. (skite) 15. 2 73ss. 345. 705. 7 1 4. 1 252 . 1466. 1 770. empereur byz. 474. Enœv D. 1 59. Ephrem, s. 529. Épire 200. Epistasia, (Hiera) 23s. 157s. epitaphios linceuil 1 089. 1 349. 1 7 1 5a. epitrachilion 1 1 58. 1 1 62. Epitropoi 25. Erimos 314a. ermitages 144a. 322. 1 026. ermites 213. 64 la. 749c. 774. 1 433. 1 508.

Esphigmenou, mon. 169. 359. 61 1. 629a. 56. 522. 628. 885. 1 1 32. 1 308. 1 352. 1 5 18. état actuel 364a. 368. 39a. 475. 898. 1 058. 1 4 1 5b. 1 4 1 8 . 1 579. 1 83 1 . ethnographie 548. étoles 1 7 1 5b . évangéliaire 733. 1 39a. 307. 540ss. 754s. 873. evchologion 430. Evfimij, m. 1 838. - patr. bulg. 772 . 78 1 . 1 372. Evlogios Hagiopavl. 650. 743. - Vatop. 372. Evstratios (île) 1 404. Evthymios lvir., s. 2 14. 658. 798ss. 9 1 3s. 1 289. 1 485. 1 673. 1 795. - Lavr. 67. - Neos, s. 658. exartimatikoi 4180 . Eydous M. 1 332. Feigl H. 526. Feodorit, ig. 1 520. 1 834. Feofan, archim. 1 1 7. 973. Feoklit, ieroschim. 1 834. Filip, m . 1 855 . finances 518. 768. flore, v. botanique. Florence (concile) 1 306. 1 356s· fondateurs (ktitori) 1 020. forêts 7. 193'1. 204. 237. 409. 502. Frankoi 76. fresques 229. 620. 295. 304. 306. 366. 42 1s. 434. 539. 574. 679. 1 196s. 1 607. 1 820a-b. (v. peinture) . Frew R. 8 1 5 . Galicie 383. Ganzen A. V. 963. Gardthausen V. 426. Gavriil Docheiar. , hig. de Slobozia 444. - protos 668. 1 149. 1 397a. - m. Stavronik. 372. - schim. 2 1 . géographie 471. 533. 623. 222s. 486. 568. 76 1 . 822. 9 1 7. 1 558. géologie 191. 573a. 1 1 72 . Géorgie 29. 230. 495. 505. Géorgiens 717. 285. 503. 6 1 6. 734. 796ss. 895. 9 14. 1 1 64. 1 289. Georgij, m. lvir. 505. 56 1 . 1 289. 1 485. 1 795.

487 , s. (obitelj) 36. Georgios, hag. (kalyvi) 389 ; (kellion) 1468. - - (martyrion) 389. - - (metochion) S. - Aitolos 454. - I I , roi 689. Gerasim, ieroschim. 704. Gerasimos, m. Mikragiann. 40. 330. 697. German, patr. serbe 5 1 8. Germanos, archim. (Aphthonidis) 1 93. 578s. - Lavr. 598. - s. 658. 756. 934. - II patr. 886. 1 240. - V patr. 425. 765. 374. Gerontikon 21. 547. Ghedeon, m. 1 792 . Gheorghe, arhim. 585a. Ghica Grigore 808. Ghinea N. 444a. Gibraltar 387. Giorgij pop 1 734. Glabas Isid. 933. Glossia (skite) 327. Gobetti P. 227. Griijdana 727. Granitskij A. P. 865. 872 . gravures 514. 619{J. 2 1 4a. 1 1 39s. 1 477. Grèce 50. 123. 194. 394a. 420. 422. 433. 595. 615. 702. 33. 229. 258. 283. 39 1 . 397. 94 1 . 946. 948. 1 000. 1038. 1 1 92 . 1 249a. 1 330ss. 1409. 1 4 1 9. 1 422ss. 1 503. 1 570ss. 1 728. 1 824. Grecs 77 1 . 779. 803. 807. 838. 895. 1 029. 1 064. 1 1 64. 1 2 1 1 . 1 2 1 7. 1 638. 1 668a. 1 708ss. 1 8 1 7. Grégoire H. 377. - de Nysse 69a. 1 705. - le Sinaïte 1 26 . 1 74. 658. 753. 809. 1 342 . 1 667. 1 837. Greinz R. 530. Grigorie Dascalul, mitrop. 1 1 00. Grigorij, m. 1 666. Grigorios, hosios 46. - V, patr. 148. 202. 332. 336. 429. 493. 6I3. 637. 680. 1 0 1 . Grigoriou, mon. 4. 7. 46. 132. 246. 421. 450. 562. 61 1fJ. 764. 767. 394. Grondijs L. 1 692. grotte (S. Athanase) 443. Gruji� R. 1 677.

488 guerre balkan. 749b. -- ( 1 9 1 4- 1 9 1 8) 3. 546. 652 . -- ( 1 940- 1 945) 543. -- (russ o-japon. 1 904- 1 905) 20. 1 54. Guide (de la peinture) 567a. 1 4 1 . 1 96. 392s. 4 1 1s. 589. 606. 608ss. 745. 1 498. 1 735. 1 737. (v. Dionysios de Fourna) . -- (proskynitarion, putevo­ ditelj) 18. 87. 188. 375380a. 474. 546. 561. 584a. 599. 623. 632. 649. 655. 659. 665. 642 . 8 1 3. 862 . 963. 1 252. 1 28 1 . 1283ss. 1 326. 1 378ss. 1 5 1 8s. 1 638. 1 659. Guslitsy, mon. 1 85a. Guy, Sire (Thessalon.) 958. Hagi Nicolau 1 327. Halâcsy E. von 68 1 . Halkin F. 1 53. 843. Harissiades D. 323. Hariton, mitrop. 1 1 83. 1 474. Harvard University 559. heirmologion, v. hirmologion. Hellénisme 509a. 1 8 1 7. Heptanisos, v. Ioniennes. Hermineia, v. Guide. hésychasme 418s. 619. 718. 1 73ss. 671ss. 94 1 . 990. 1 054. 1 688. 1 772. hésychastes 392a. 5 1 5. 1 239. v. hisychastiria. Hesychios presb. 1 837. Hierissos 352. 895b. 1 597. Hieronymos, s. 364(:J. -- Simonop. 47. 364(:J. Hierotheos Docheiar. 700. -- ep. Militoup. 551. -- Pelop. Ivir. 203. 271. 496. higoumène 490. 600. 1 1 28. Hilandar, v. Cbilandar. himerologion, v. calendrier. hirmologion 269(:J. 684. 758. 837. 1 783. histoire 17. 71. 108. JJBss. 127. 130. 134. 140. 162s. 166. 168. 178. 186. 209. 227s. 267. 317. 382. 391. 396. 412. 419. 423a. 495. 509. 577. 580. 622s. 643a. 664. 666. 669. 709. 75Ja. 44. 125. 1 5 1 . 20ls. 222s. 563s. 569. 722. 748. 760. 834. 892 . 904. 9 1 5. 9 1 7s. 965s. 970. 980. 1 0 1 1 . 1 032. 1058ss. 1 182. 1204s. 1 2 95s.

I. DOENS 1 3 45. 1 4 71 . 1 4 92 . 1 5 77. 1 579. 1 58 1 . 1 6 1 8. 1 683. 1 739ss. 1 754. hisychastiria 144a. 418(:J ss. Hunt, Dr. 463. Hypapanti 529. Iakov Borovickij 1 400. Iakovos Pelop. 764. icones JOlss. 98. 2 70. 289. 305. 309. 3 1 5. 345a. 402 . 48 1 . 733b. 750. 830. 1 027. 1 036. 1 080. 1 1 52. 1 338. 1 386. 1 388. 1 39 1 . 1 532. 1 549. 1 705. (v. Theotokos) . iconographie 386. 67Ja. 308. 392�. 434. 832. 1 08 1 . 1 1 96s. 1 62 2 . iconostases 36Ja. (v. templon). Ida (mont) 535. idiome 607. idiorythmie 303. 428. 724. 879. 937. 1 476. Jeremias I, patr. CP 146. 405. Jeron, archim. 2 1 2 . Ieronim, ieroschim. 1 84. 429. 856 . Iezekiil, mitrop. (Velanidiotis) 128. 328. 412a. lgnatiev N. P. 435. Ignatij, s., mon. 893. - - m. 1 838. - Smolnjanin 492. Ikonomov V. 866. Imjaslavie, v. onomatolâtrie. immunité 59. 1 245. impôts 4180. impressions 51. 328. 366. 383. 385. 390. 516. 586. 642. 651. 671. 695. 721. 1 . 79. 1 58ss. 2 1 6a. 675. 677s. 7 1 8. 82 1 . 987. 1 1 90s. l 29 1 . 1 634. (v. voyages). Imvros 591. incendies 12. 26. 203. 42 7a. 9 1 0. incursions 690. 1 77. indépendance 606. inscriptions 53. 78s. 276. 315. 345. 600. 2 1 3. 689. 1084. 1 629. internationalisation 50. 331. 439. 1 408. 1 7 ! 0s. loakeim Il, patr. CP. 207. 766. 1 1 67. - III 181. 216. 596. 608a. 627. 669. 67. 2 7 1 . 274. 2 76s. 895. 1 359. Ioan Brankovi� 692a. - Const.Basarab Voevod 375.

Ioann Vi§enskij, m. 1 3 54. Ioannikij, archim. 1 205. Ioannis Chrys. (kellion) 1 54. 1 56. (skite) 245. Ioannis Damaskinos, s. 542. Ivir., s. 658. 1 289. 1 485. 1 795. - Kantakouzinos 320. - Nathanail 67. - V Palaiol. 68s. 693. 1 1 27. - Palaiol., desp. 1 268. - Tzimiskis 734a. 50. 1242. - Vekkos, patr. 93a. Ioasaf II, patr. Mosk. 1 608. Ioasaph Hagiopavl. 372. Iona�cu 1. 444a. Ionescu Dom., ierom. 1 553. -- Nic. 1 699. Ioniennes (îles) 179. 1 20 1 . Iorga N . 608a. 1443. Ioseliani Pl. 552. 726. Iosif, ierom. 1 654. Iosiph, philos. 1 77. - Tyrnovou 58. Isaias, archim. Hagiopavl. 790. - patr. CP 342. 643. Isaija starec 484. 1 1 1 9s. 1 377. 1 635. 1 723. Isidoros, mitrop. Kiev 1 357. - patr. CP 643. 658. isthme 1 602 . Italiens 11. 9 1 . 1 77. 1 298. Iustinian, patr. roum. 335. Ivan Aleksandr 540ss. 786. 873. - Asen I l 487. 596. 920. 1 828. - Kaliman Asen I 1 1 76. 1626. - de Rila, s. 844. - IV, tsar 299. 1 258. Ivanovskij N. 1 . 1 638. Iviron, mon. 40. 167. 170. 174. 230. 247. 286. 297. 351. 373. 377s. 462. 662. 665. 733. 1 6 1 ss. 2 2 1 . 297. 300. 3 1 6a. 45 1 . 492ss. 502ss. 553. 6 1 6. 684. 778s. 796ss. 859. 863. 9 1 6. 1 02 1 ss. 1 047. 1 1 32. 1 1 64s. 1 1 84b. 1 236. 1 244. 1 246. 1 289s. 1 294. 1 400. 1 60 1 . 1 6 1 1 . 1 734. --

Jaffa 1 60. 498. Jean Zapolya, roi hongr. 1 397a. 1 090. Jef(t)imija, moniale 1 399. ]elena carica 630.

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, INDEX Jérusalem 671. 6 1 . 1 60. 1 65. 435. 524. 554. 64 1 . 649. 735s. 783. 806. 828. 970. 1 252. 1 257. 1 2 73. 1 2 75. 1 284. 1 3 76. 1 380s. 1 852. 1860 . (v. Palestine) . Jésuites 688. 926s. jeûne 1495. Jordanides S. 323. Jourdan S. 323. Jovan Matej Basaraba 402 . - Ugld 42 1 . jurisprudence 235. justice 192s. 728a. 732. Kalamaria 345. Kalinik Chiland. 1 1 24. Kalligraphou (monydrion) 329. 700. Kallistos 1 patr. 418{3 . 1 1 2 2 . 1 667. - I I Xanthopoulos 640. Kaloritès 1 1 1 . 1 043. Kalothetos 70. Kanaris K., amiral 347. 549. Kandel M. 444a. kanonismos, v. règlement. Kapodistria V. 333. 338. 394. Kapustin, v. Antonin. Karakallou, mon. 457. 48 l a . 953. 1 1 62 . karamanlidika 91. 649. Karavelas G. 418).. Karlovac 624s. Karoulia 137. 354{3 . Karyai 215. 295. 418y . 51 1. 283. 308. 630. 1 1 1 0 . 1 1 32. 1 676. 1 678s. kastania 204. katapetasma 299. 1 67 1 . Katastatikos Chartis, v . Constitution. Katounakia 137. 208. Kavsoka1yvia 293a. 394y . 397. 507. 929. 1 2 78. Kekelidze K. 1 674. Kelliotes Ba. 234. 365. 418Cs. 424s. 554. 627. 249. 25 1 . 256. 266s. 280. 282 . 432s. 602 . 747. 1 2 1 1 . 1 2 1 7. 1 286. 1 34 1 . 1 408. 1 757. Kemizos lgn. 377s. Kephalas L. 1 44 1 . Kerasia 36. Kerkyra (Corfou) 264. 449. 200. kersantite 573a. Kiev 580. Kievopeferskaja Lavra 39. 1 370.

Kiri1, patr. bu1g. 1 785. kivotidion 573. Koimisis, kalyvi 35. Koinotis, Hiera 13. 26. 59. 151. 199. 234. 363. 369. 372. 424s. 476. 553. 726. 742ss. 751. 759. 238. 1408. koinovion, v. cénobitisme. Ko1ander J. 1 595. Kollyvades 131. 1 30 1 . Kolovou, mon. 340. kondakaria 616. 1087. Konstamonitou, mon. 248. 450. 700. Konstantin Nikolaevif, knjaz 1 2 74. Konstantinidis A. 224. Konstantinos, hierom. 35. - Pa1aiol. 673. - 1 de Grèce 194. 765. 374. Kopitar B. 653. Kornilios Lavr. 677. Kosev D. 1 560. Kosmas Hagiopavl. 13. - Lavr. 67. 523. - m. 659. - Zogr. 658. Kotsaridis St. 45. Koukouzélis loannis 175a. 273. 418).. 1 55. 658. 1 665. Kourilas Ev1ogios 372a. 601a. 621 y . 683. 688. 842s. Koutloumousiou, mon. 734. 1 68. 6 1 7. 952 . 954. 96 l s . 996. 1 472s. Kraft, praporfik 1 0 1 5 . Krania, Panagia 327. Kremlin 324. Kritopoulos Th., mitrop. 334. Krivo�ein B. 205. Ktenas Christoph. 362. 608. Kylymnyk S . 805a. Kyrillos Lavr. 56. 128. 408. 643. 655. 645. - 1 Loukaris 153. Lahood Ch. G. 1 488. laies 751. Lake K. 325. Lampros Sp. 231. 389. 426. 480. 6 1 2 . 1 430. Landos Agapios 1 302. Langada 1 268. langue (idiome) 607. Laskaris Janus 8 1 9 . Latins 1 1 . 678. 9 1 . 1 355. 1 364. 1 650. « lavra » 60. Lavra, mon. 18ss. 54ss. 116. 1 71. 175. 249. 268s.294. 405.

489 410s. 413a. 443. 474. 546. 573. 574a. 587ss. 605a. 606a. 611a. 655. 679s. 683. 685ss. 696. 734. 737. 748. 26. 36. 47. 1 37. 239. 265. 325. 394. 453. 48 1 . 644ss. 934. 959. 1 044. 1 066. 1 079. 1 088b. 1 099. 1 1 32. 1 1 67. 1 243. 1 440ss. 1 72 1 . 1 726. 1 776. 1 799. 1 822. 771ss. Lavrentios, hag. 276. Lavsaikon 136. Lazar, car 352. Lazarescu-lonescu L. 444a. Lear Edw. 2 1 4a. légendes 364. 874s. 1 605. 1 607. Legrand Ém. p . 347. Lemnos 74. 1 404. Léon de Chalcédoine 638. Leontia, mon. 340. Leontjev K. 825s. lettres (du MA) 16. 165. 289a 576. 608. 1 02 . 1 36. 246. 259. 703. 984. 1 0 1 2 . 1037. 1 066. 1 1 32s. 1 1 87. 1 22 1 . 1 249. 1 258. 1 266. 1 3 19. 1 322. 1 354ss. 1 397a. 1 433. 1 493. 1 5 1 4. 1 5 1 9. 1 644. 1 650. 1 654ss. 1 677. 1 732. 1 760. Letts M. 1 669. Libraryof Congress (Washington) 1 488. Lieux-Saint,, v. Palestine. Linardakis 1. 394. Lipinsky A. 4 1 1 . Lisicyn M . 1 566. littérature bulgare 1 7 1 7. - géorgienne 1 63. 230. 285a s. 797ss . 1 02 lss. 1 673ss. 1 8 1 0 . - glagolitique 1 6 1 1 . - serbe 1 392 . - slave 7 1 1s. 782. 1 565. - slavo-roumaine 744a. liturgiques (choses) 66. 236. 41la. 517. 519. 542. 545. 657. 1 3 1 . 1 39. 205s. 427b. 430s. 436. 438. 757s. 796. 827. 1 006. 1 086. 1 606. 1 62 lss. 1 7 1 5as. 1 76 1 . Litzica C . 695. location (loi) 731. Loenertz R. 933. lois 8. 9. 100. lOBa. 289. 300. 581. 602ss. 650a. 73Is. 751. 1 830. Londres, v. Conférence. Loukas, Hosios 1 002 . Lukianov Varnava, m. 1 5 1 8s.

490 Macarie, arhim. 6 1 3 . - Tipograful 1 086c. Macédoine 221. 59a. 1 80. 573. 597. 747. 749a. 785. 946. 963. 1 000. 1 048. 1 08 1 . 1 280. 1 292 . 1 456. 1 479. macédonienne (école) 229. Mages (Rois) 233. 389. 741. Magoula 418{1. Makarij (Su§kin), hig. Ross. 552. 626. 2 36s . 244. 269. 429. 856. 858. 982 . 1 250. 1 26 1 . 1 282a. - lvir. 1232. - m. Optinskij 1 6 1 9. - mitrop. Mosk. 1 547. Makarios, ep. Polyanis 284. - Kalorites I l l . - Makris 658. Manaphis K. A. 189. Manasija, mon. 1 676. Mandchourie 1 54. Manouil II Palaiol. 335. 958. manuscrits (catalogues) 189. 254. 258. 263. 265. 269. 324. 397. 413. 450s. 453. 463. 481. 482. 484. 532. 59� 679. 1 37. 1 63. 2 30. 389. 559. 690. 7 10. 923s. 1 393. 1 395. 1 42 1 . 1 488. 1 490. 1 529. 1 559. 1 608. 1 7 1 6. 1 796. 1 8 10. manuscrits (partie.) 19ss.55.62. 77. 149. 161. 230. 243a. 260. 374a. 394{J. 417a. 442. 452. 454. 460ss. 464. 483ss. 493. 540y. 555. 609. 617. 646ss. 684. 733. 738s. 1 06. l l 2s. 1 26. 1 28s. l 6 l s . 1 99. 285a s. 301 . 325. 357. 377. 400. 427. 430. 476b s. 504. 5 1 l b. 5 1 7. 6 1 7. 623. 634. 653. 683s. 90 l ss. 906. 909s. 923. 1 02 l ss . 1 044s. 1 086s. 1 203. 1 222. 1 224s. 1 228. 1 372. 1 384. 1 397. 1 422ss. 1 430. 1 459. 1 528ss. 1 537. 1 6 1 1 . 1 698. 1 8 l l s. 1 822. 1 826. 1 855 . Mara Sultana 1 1 54. Marchie v. Voorthuysen, P. du 1 535s. Marcu Voevod 1 1 84c. Maria, impératr. 617. Maria Magdalini, s• 47. 364{J. Mari�escul T. 1 93a. Markos Evgenikos 262. 1 306. Martin P. 926. Matfej, m. biblioth. Ross. 255. 437. 720. 994.

1. DOENS Mavrocordato Alex. 9 29. Mavromatis Neoph. 270. 676. Mavrovounion (Monténégro) 50. 33. Maximos o Graikos 594. 1 469. - Kavsokal., s. 658. 843. médecine 623. Meissner N. 339. Melega Anania, ierom. 1 5 1 8a. Melistagis G. 32ss. Ménélik II 62. Mési (Megali) 437. Metallov V. 1 566. Météora 1 002 . Méthode, év. 1 780. metochia 5. 170. 175. 179. 286. 345. 411. 494. 591s. 61 1a. 706. 727. 730. 768. 771s. 4 16. 492 . 555. 626. 727. Metreveli E. P. 554. Michail VIII Palaiol. 11. 93a. 678. 658. 1 449. 1 650. - Synadon, hag. (égl. ) 73. Mikros Athos 418fls. Miladinov Dim. 807a. Milica, princesse 32 1 . Millénaire 28a.30s. 88.90a. 125. 190. 282. 298as. 312s. 361. 365a. 382. 391a. 469a. 481a. 494a. 514. 550s. 583. 748{J. 14 7a. 326. 335 . 3 70ss . 4 76ss. 5 1 8. 562 . 770. 943. 95 1 . 1 1 93. 1 237. 1 2 79. 1 345. 1 432. 1 452ss. 1 46 1 . 1 5 16. 1 526. 1 623. 1 72 1 . 1 726. 1 767. 1 787. 1 799. Millet G. 954. 1 1 48. 1 440. 1 450 . miniatures 1 8 1 1 s . Minoides M. 1 46. 5 1 2 . 1 226ss . miracles 93. 1 207ss. 1 2 29s. 1 2 33ss. Misai!, archim. Ross. 1 359. Mi§enin 1. 1 32 . Missa 1 . A. 328. mission scientif. 446ss. 578a. 663. 756. 27. 389. 427. 456ss. 483. 49 1 . 507. 6 1 9ss. 744. 947. 993. 1 074. 1078s. 1 1 42 . 1 225ss. 1 248. 1 259. 1 393a. 1 396. 1 407. 1 422ss. 1 440. 1 487. l 530s. Mistra 1 08 1 . Mitrophanis, biogr. 468. Mladin N. 1 2 79. Mogilev 1 55 1 . Moldavie 105{J. 444a. 507a. 743a. 104la. 1 1 56 . 1 1 75. 1 2 73. (v. Roumanie) . Molden E. 526.

Molyvokklisia 1 676. monachisme (vie monastique) 143. 214a. 306. 308. 367. 391a. 396. 405. 412. 415. 430. 498a . 619a . 5. l 39. 2 l 6a. 23 1 . 368ss. 475. 7 1 9. 724. 749. 857. 883. 892 . 948 . 995. 998. 1 0 19. 1 029. 1 03 1 . 1 053. 1 1 06. 1 34 1 . 1 439. 1 577ss. 1 686. monastères dédiés (Roumanie et Russie) 29. 97. 105/J. 237. 280. 331a. 365a. 472. 608a. 699. 728. 747a. 83. 97. 1 37a. 1 45 . 1 8 1 . 1 93. 2 1 0 . 324a. 325a. 444s. 523. 543a. 578s. 692 . 74 1 . 743a. 1 0 1 3 . 1 041s. 1 086b. 1 100s. 1 1 02 . l l 70s. 1248a. 1 2 78a. 1 3 1 6a. 1 346. 1 369. 1 4 1 5s. 1 856. 1 859. monastères (nombre) 272. - slaves 1 38. Monténégro 50. 33. Montfaucon B. de 376. 647, mosaïques 489a. 1 820a-b. Moscou 170. 324s. 8. 139a. 336. 492 . 790. 1 264. 1 366. 1 60 1 . 1 796. Motoc 1. 1 1 58. Moutsopoulos N. K. 421a. Moyen Orient, v.Orient. Mülinen W. v. 507. Müller J. 480. Mürr C. T. de 1223. Muntaner Ramon 73 1 . Muntenia 584. Murnu Gh. 695. musique 719. 938b. Mylonas P. 745. Mylopotamou 82. 596. mystique 386a. 486a-{J. 183. Mytilini 126. 1 404. Natanail, mitrop. 1 858. Nathanail, ep. Melitoup. 238. naturalisation 604. Naxos 706. Nea Moni (Thessalon.) 318. 935. Nea Skiti 389. N eagoe Basarab Voevod 1 1 79. 1 1 84. Neamt u 1 382 . Nectarie, ierom. 1 792 . Négri C. 5 78s. Neilos Myrovl. 45. Nektarios Kareotis 658. Nemanja 45 . 2 1 9. 29 1 .

49 1

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, INDEX Neofit Bozveli Chiland. 85. 1 550. 1 560. - schim. 20. Neophytos Lavr. 1 1 7. « nepti ques >> (Pères) 386a. Nichita, m. 35 1 . Nicodem, ep. 284. Nicolas Belozerka, s. (kel­ lion) 37. - s. (metochion à Moscou) 170. 492 . 1 60 1 . - (icone) 1 66. Nifon, mitrop. 1 5 1 8s. - m. roumain 1 699. 1 792 . - v. Niphon. Nifont, m. 698. Nikaria 575 s. Nikiphoros lvir. 336. - Phokas 6 \ a. 1 49. 436. 1 305. - schim. 2 1 . Nikodim, arch ev . serbe 1 095s. - archim. 1 6 19. Nikodimos hagior., s. 32ss. 41. 298. 302. 310. 370. 621. 738. 205a. 229a. 583. 1 553. Nikolaos I I, patr. 643. III Grammatikos 639. Nikon, archim. 1 2 76. - patr. 1 28. Nil Sorskij 1837. Niphon, s. ermite 657 s . - 1 patr. 343. - II patr. 6 1 5 . 658. 668 . 1 1 49. 1 344a. 1 540 . Ni§ 4 1 6. 555. Niznyj Novgorod 1 486. Nomoka non géorgien 2 1 4. Nouveau Testament 325. 1 488. 1 698. Novakovié St. p . 347. Novgorod 1 2 33s. novices (dokimoi) 650a. Novyj Afon (Caucase) 2. 2 1 2 . 697ss. 977. 1 206. 1 299. 1 54 1 . 1 844. Ntourmouzis Mak. Xiropot. 211. numismatique 443. -

obituaire 504. Obrenovié E. T. 79 1 . O'Brien A . 347. occupation ottomane 90. Odessa 498. 580. Odobescu Alex. 1 248a. Olympos 395. Olynthos 571. Onasch K. 1 25 onomatolâtrie 99. 195. 234a. 371. 381. 566. 1 3s. 23. 39.

57. 63-78. 1 40. 1 57. 2 1 7. 259. 262. 268. 294. 3 1 8. 362. 380. 5 1 3. 5 1 9s. 567. 6 1 0. 709. 7 1 7. 8 1 2 . 84 1 . 890. 897. 1 039. 1 1 97ss. 1 2 54. 1 2 77. 1 3 14. 1 328. 1 362 . 1 365. 1 367. 1 496. 1 509. 1 567s . 1 639. 1 649. 1 703ss. 1 1 79. 1 809. Onouphrios, hag. 418ys. - et Petros , hag. (kellion) 1 1 94. Oprescu G. 1 1 57 . organisation 105. 217. 432. 490. 501. 581s. 639. 1 777. 1 82 1 . Orient (Moyen) 491. 1 60. 1 65. 427. 435. 723. 726. 789. 1 002. 1 07 1 . 1 252. 1 329. (v. Palestine) . Orlofia 388. Orlov-Davydov VI. 363. Orthodoxie 1 7a. 290. 304a. 309. 509a. 1 94. 378s. 382ss. 482 . 569. 746. 8 1 4. 876ss. 1 356. Ounia (lutte contre) 1 94. 378s. 382ss. 1 354. Oxford 304 . Pachomios, n é omartyr 48. P aïsie ( Velit'kovskij ) 770. 273. 284s. 1 382. 1 6 1 9. 1 837. Païsij Chiland. 86. 1 70b. 3 1 4. 748. 1 293. 1 50 1 . 1 547. 1 775. 1 847. - ierom. 1 230. - schim. 2 1 . Paisios, archev. C hyp re 595. - patr. 589. Palaiochori 1 268. Palamas Grig. 419a. 486a-{J. 585. 619. 716a. 751 {J . 658. 767ss. 9 1 8a. 1 055ss . 1 500a. 1616. paléographie 938b. 1 339. Palestine 320. 338s. 4 1 7. 440. 554. 580. 583b. 706. 970. 1 1 69. l l 90s. 1 252. 1 2 73. 1 2 84s. 1 327. 1 332. 1 380s. 1 455. 1 5 1 3. 1 5 1 9. 1 66 1 . 1 7 1 3a. 1 7 1 9. 1 727. (v. Jé­ rusalem) . Panagia, v. Tbeotokos. Pant\enko B. A. 1 248. Pansélinos M. 505. 538s. 540a. 579. 1 2 2 . 5 1 1 a. 574. 1 722. 1 736. 1 8 1 8s. panslavisme 109. 510. 585a. 603. 327. 98 1 .

Pantéléimon Lavr. (Ntavos) 418t. - Saint (Rossikon) 27. 36. 207. 240. 293. 552. 608a. 618. 626. 734. 746s. 766. 34s. 87ss. 93. 98. 240ss. 360. 378ss. 437s. 698. 72 7. 77 1 . 793. 856. 858. 955. 964s. 968s. 1 066. 1 1 19. 1 1 27. 1 1 32. 1 1 37. 1 1 5 1 . 1 2 0 1 . 1 220. 1 23 1 . 1 2 33s. 1 264. 1 28 1 . 1 282a. 1 340. 1 365. 1 375. 1 460. l 464s. 1 5 1 3. 1 5 1 8. 1 545s. 1 587s. 1 644. 1 647. 165 lss. 1 723. 1 799. 1 832. - (priot à Moscou) 1 366. - s. 438. (Zelof) m. 3 1 1ss. 1 594. Pantokrator, mon. 243a. 418y. 1 080. 1 304. Papadimitriou E. 619{1. Papadopoulos A. 650 . - Chrys. archev. 405. Paparrigopoulos V. 558. Pappas Emm. 4 79. Pâques 558. 702 . 1 5 99. Paraskevopoulos G. 431. Parfenij (Aggeev) , m. ISSa. - schim. 4. 290. Paris, Biblioth. Nat. 1222. 1 224s. parlement grec 447. 908. - roumain 54. 472. Pa rthenios Ivir. 313. Pascal P. 1 607a. Pastrnek Fr. 1490. paterik 22. 75 1 . 1 363. Patmos 428. 5 75s. 1 07 1 . 1259. 1 425. 1 442 . Patria 450. 658. patriarcat œcum. 8{1. 292. 299. 364. 425. 436. 522. 526. 608a. 643a. 702. 766. 238. 254. 264. 636. 641 . 643. 1 07 1 . 1 2 82s. 1 307. patriarche œcum. 50. 425. 517. 33. 1 38a. 582 . 639ss. 643. patristique 43. Pavlos 1, roi 562. - Xirop., s. 15. 334. 658. Pavlou, Hagiou, mon. 12. 15. 1 1s. 259. 389. 4lof;. 450. 529. 617. 74 1. 1 53 . 203. 434. 637. 790. 93 1 . 9 7 l s. 1 52 1 . Pavlovskij A . 1 254. peintres 3 1 0. 1 2 70. 1 8 1 8ss. (v. Pansélinos) . -

492 peinture 229. 540. 576. 620. 42 1 . 534. 539. 540a. 1 066. 1 082s. 1 148a. 1 2 7 2 . 1 3 1 1 . 1 373b. 1 388. 1 390. 1 4 1 3. 1 755. 1 764. 1 8 ! 8ss. pèlerinage, v. voyages. pèlerins 250. périodiques 14. 15. 239. 54lss. 235ss. 266ss. 269ss. 295ss . 496s. 737. 1 1 50. 1 286. 1 682. Peristerai, mon. Thessalon. 682. Perm 1 727. Pemot H . p . 347. Perses 1 77. Petit L . p.345 . p . 347. Petrakakos D. 650. Petros Athon., s. 152. 658. 1 840. Phalanstère 394. Phanar 299. philologie 477. philosophes grecs 67 1a . 607. l l 48a . Philotheos, m. 40. - patr. CP 765. 928. - s. 658. 1 2 72a. - Sinaitis 1 837. Philotheou, mon. 145. 196. 1 1 80. 1 1 84s. 1 4 1 1 . Photianos lgn. 375. Picunda, v. Caucase. Pimen Zogr. 3 1 0. pirates 629. Pitirim, ierom. 1 7 1 3 . Plevna 1 366. podlinnik, v. Guide de l a pein­ ture. poèmes 251. 488. 564. 224. 1 648. 1 663. Pogorelov V. p.348 . police 24. Polyeidis Theokl. lvir. 406. 1 236. Polygyrou, mon. 340. Polykarpos Ross. 496. Popescu Gr. 444a. Popovi� Onufrij, Chiland. 1 846. - Bran. 1 557. - Dion. 740. Popovici M. 5 e!b. Porfirij, ep. v. Uspenskij . portes impériales 592 . 662 . 1 1 55. Potamia (Thasos) 730. Prat de la Riba 1 456. Preobra!l:enski Char. 1 28 1 . Preobrazenskij A . V . 1 566. prière deJésus 69d. 709. 1 2 77.

1. DOENS Principautés-Unies 105(3. 699. (v . Roumanie) . privilèges 365. problème 1 38a . 1 6 1 5 . procès 321. Prodan D. 444a . Prodromos, mon. (Verria) 110. 321. 339. Prodromul, skite 54. 294. 522. 683. 730. 7. 25. 2 39. 349ss. 728. 808. 1 040. 1 1 67s. 1 2 1 2 . 1 282 . 1 502. 1 553. 1 699. 1 792 . Prokopios Philoth. 45. Propaganda Fide (Congr. de) 69 1 . proskomidi 1 372. proskynitarion, v. Guid. prosopographie 1444. prostagma 568. Protaton 36. 94. 151. 155. 414. 415a. 450. 572. 620. 760. 574. 1 1 2 1 . 1 1 26. Protos 437. 358s. 639. proverbes 394{3. Provlaka 3 1 7. Pskov 1 55 1 . Ptolémée 400. Putna 930. 1 1 55. Radolivo 1 246. Radonié J. 1 593. Radu Voda, mon. 1 1 84b. - - Paisie 1 1 84c. Radulescu Th. 444a . Raguse 1 070. Rajnovac, mon. 248. recherches, v. mission scientifique. règlement (kanonismos) I BOs. 244-249. 363ss. 365. 526. 608a . 638. 1 2 19. 1 757. 1 830. Reidt H. 525. reliques 1 233. 1 55 1 . restauration (surtout spirit.) 3. 12a. 430. 409. 504. 702. 754. 24. - (travaux) 94. 243. 725. révolution ( 1 82 1 ) 346. 388. 477ss. 6lla. 759. - macédonienne 89s. Rice D. T. 228. 1 1 40. Rickenbach H. v. 907. Rila, mon. 8 1 1 . 969. Rizov Antim, archim. 1 C 5a. RoUer M. 444a. Romanos 1, emp. 334. 703a. 1 82 3 . Rome 76. 355. 382 . 686s. 69 1 . 7 1 5. 1 1 9 1 . 1 38 1 . 1418a.

Romniceanu Chiriac, archim. 5 1 7. Romylos, s. 390. 660. 66 1 a. 1 666. Rossi Niko1aos 69 1 . Rossikon, v . Panté1éimon. Roumains 1 68ss. 180. 1 9 ls. 5 1 5ss. 739. 1 292. 1 5 1 0a. 1 790. 1 808. Roumanie 50. 97. 105(3. 256. 280. 365a. 472. 522. 567a. 734. 33. 59. 1 42ss. 1 68ss. 1 7 1 . 1 8 1 . 239. 322. 326. 443ss. 5 1 6s. 523. 524a. 543a. 578s. 695 . 728ss . 999. 1 0 1 3 . 1 036. 1 04 l s . 1 086b. 1 088a. 1 1 00ss. 1 1 48. 1 1 5 l ss . l l 75ss. 1 2 38. 1 248a. 1 346. 1 406. 1 4 1 4 . 1 4 1 5a. 1 569. 1 7 1 5ss. 1 788. 1 856. Roumélie 622 . 1 725. Rubi6 i Lluch 365. Russes lOSa. 234a. 365. 424. 575. 608. 618. 1 83ss. 2 1 5. 229. 235. 241ss. 247ss. 269ss. 342 . 387. 429. 704. 723. 742. 749b. 75 1 . 805. 807. 838. 978ss. 1 062. 1 1 23. 1 1 44. 1 2 1 1 . 1 2 1 7. 1 34 1 . 1 408. 1433. 1 439. 1463. 1 525. 1 564. 1 572. 1 587s. 1 637. 1 645. 1 668a. 1 708. 1 757. 1 767. Russie 50. 234a. 491. 717ss. 33. 1 79. 406s. 432 . 442 . 593. 788s. 963. 965. 1 1 35. 1 253. 1 273. 1284s. 1 52 2 . 1 564s. 1 644. 1 8 1 7. - Saint-Synode 266s. 1 1 97. 1 358. Russik (Staryj, Nagornyj, Pa1aiomonastir) 1 0 1 2 . - v , Pantéléimon. •.

Sacerdotea u A. 59. saints 32ss. 41. 45ss. 762. 22. 657ss. 75 1 . 1 559. Sa1aville S. p . 347. Samara 1 233. 1486. Samokov 84 7 . Samos 73. 575s. Sapoznikov P. 1 266. Saratov 1 2 33s. 1 486. Sathas K. 209. 532. Sava, s., archev. serbe 358. 32. 52s. 1 2 7 . 29 1 . 305. 328. 332 . 353. 404s. 4 1 4s. 565. 599ss. 630ss. 658. 794. 840. 96 1 . 976. 1 0 1 2 . 1 093s. 1 097. 1 1 2 1 . 1 204.

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, INDEX 1 240. 1 348. 1 385s. 1 455. 1 480. 1 600. 1 6 1 7. 1628. 1 643. 1 678s. 1 784. 1 84 1 . 1 843. savants (athonites) 67. 1 77. 436. 565. 675. 681. Savas, s. athon. 658. Savvas, ierom. 38. 42. S�erban, gosp. valaque 790. Schiifer G. 4 1 2 . schisme 76. Schlumberger G. 597 . Schmied F. L. 597. Schoinas S. 14. Scrima A. 1 72 1 . Scutari 1 680a. Secul, mon. 585. 1 382 . séismes 487. 634. 257. 1005. Sélim 1 1034. Semaine sainte 1 402 . Semernikov Konst., schim. 1 54. 1 56. 1360. Serafim de Sarov, s. 855. - « Svjatogorec » 855. Serai , v. André, s. Serapheim Hagiopavl. 15. - II, patr. 428. - de Synope 665. Serbie 33. 248. 355. 404. 406ss. 624ss . 79 1 . 9 1 9. 922 . 965. 1 0 19. 1 070. 1 088a. 1 096. 1 1 22. 1 22 1 . 1 24 1 . 1 486. 1 556s. 1 582ss. 1 6 1 8. 1 772. Sergios Lavr. 474. Serrai 400. Serrou R. 1 0 1 6 . Sevastijanov P. I . SSS. 2 1 3 . 49 1 . 544. 795. 9 1 5. 1 338. 1 532 . 1 6 10. 1 796. Sibérie 1 607a. Sieht K. 1 336. signatures 31Sa. Siluan Ross . 1 065. 1 5 7 5s. 1 595. 1 780s. Silvestros, patr. Alex. 405. Simbirsk 1 2 33s. 1486. Siméon de Serbie, s. 48. 29 1 . 328. 354. 658. 840. 1 094. 1 386. 1 482s. 1 843. (v. Ste­ fan Nemanja) . Simon, hosios myrovl. 47. 364{1 . Simon Kananit, apôtre 2 . Simonidis K . 223. 1 249. Simonos Petra, mon. 47. 364{3 . 427a. 9 1 0. Sinai 618. 426. 736. 830. 1 042 . 1 249. 1 257. 1 38 1 . Sinner G . d e 1 90.

493

situation juridique internat. Sturdza Dim. 1 29 1 . 80. 439. 725. 962. Suchanov Ars . 1 29ss. 923. Skatharos 1. K. 37. Suchum 649. - St. K. 36. Sullivan B. 776. skites 164a. 327. 394y. 245. Sykes Chr. 225. 1 744ss. Symeon, hig. Konstam. 248. Slatina 1 1 55. 1 1 84a. - Nouveau Théo!. 69a. 1265. Slaves 510. 138. 466. 499. synaxarion 43 1 . 1023. 743. 1 0 1 8a. 1 029. 1033. Synaxis, Hiera 154. 242. 1052. 1262 . 1 597. 1 789. 363s. 416y. 418. 437. 765. Sloboda 1 207. 1 230. 374. Smirnov S . 1. 35. Syrku P. A. 1 742s. 1 756. Smo1itsch 1. 1 595. socialistes 494. Tafur P. 1 774. Sofia 850. r amblac Gr. 1 036a. Soloveckij mon. 974. 1 468. Tambov 1 486. sommet 729a. 2 7 7 . 823. 1025. Tantalidis I .D. (716) . Sophoklis G. 210. taxes 1 442 . Sophronios Hagiopavl. 529. Tchélitschew G. 226. - métrop. 91. Tell C. 1 699. souvenirs, v. description. templon 361a. 572. sphragides 151. 39Sa. Teodosije, m. 409. 1 1 1 1 . 1 609. Spilaiotissa, mon. 1 269. Terre Sainte, v. Palestine. spiritualité 1 048ss. Tessarakonta, hag. (Naxos) Spyridon (Kampanaos) Lavr. 706. 407. 541. testament 284. 321. 332. 351. Stânescu E . 444a. tetarteron 470. star�estvo 1 85. 4 1 8 . 1 5 1 3 . tetramorf 2 98. staroobrjadcy 1037. Thasos 730. statistiques 490.510. 769. 239. Theophanis d'Agrapha 218. 475 . Theodoritos Ioannitis, hig. Stavronikita, mon. 146-150. Esphigm. 359. JS2s. 156. 1 S9ss . 482. 343. - Lavr. 417. � tefan cel Mare ( É tienne le Theodoropoulos Ang. 384. Grand) 1 72s. 1 1 57. 1 1 59. Theodoros Hagiannitis 175{3 . 1 163. 1 1 84de. 1 344. 1 4 14. Theodosij Chiland. 1 383. 1 7 16. 1 782 . 1 802 . Theodosios, métrop. OunStefan IV Dusan 668. 46. grovl. 375. 56. 1 1 1 3 . 1 1 27. 1 244. 1 350. - métrop. Trapez. 466. 1 598. Theodoulos Magistros 1 77. - despot 32 1 . Theoklitos Dion. 641a. - Nemanja 328. 332. 352 . théologie 473. 654. 854. 1 1 25. Theophilos, ep. Kampanias - Prvovenfun, grand joupan 266. 654. 1 097. 1 582 . - hosios 41. - svjatogorec 1 364. 1 400. - II patr. Alex. 610. 1 548 . - presb. 4 1 1 . Stengel E. 465. Theophylaktos archev. bulg. Stephanidis 1. 650. 740. Stephanos, hag. (Andrinople) - m. 392a. 41 1 . theotokarion 269a. 313. 738. - Grigoriatis 372. theotokion 1 9 . • Sthlavos Al. 1 269. Theotokis Nikiph. 344. stichira 17 5 1 . Theotokos (Bogorodica) Akastichirarion 757. 938b. fistnaja 38ls. Stirbei B. D. 1 5 1 8s. - Axion estin 36ss. 215.418a. Strabon 400. 9 1 2 . = Dostojno estj 30. Strelitzas Ph. 748a. - culte 586. Strumica 925. - églises et monastères 212. Studenica 48. - E1eousa = Milujus�aja 30.

494

1. DOENS =

- Gorgoypikoos ( Gorgoe­ pikoos) 444 = Skoroposlu�­ nica 3 1 . 1 542 . 1 554. - icones JOJss. 98. 750. 1 549. - Ierusalimskaja 1 546. - lverskaja 336. 423. 1 333. 1 522s. l 543. 1 752 . (v. Por­ taitissa) . - lzbaviteljnica 2 . - lzbrannaja Voevoda 750. - (Athos : kliros, udel) 586. 700. - Koukouzélissa 87. - miracles 1 037. 1 207ss. 1 544. - Platytéra 584. - Portaitissa 40. 313. 373. 665. 697s. 2 2 1 . 492s. 658. 1 236. 1400. - ProdromHa 1 553. - promess es 1 2 1 6. - Psychosostria (KP) 114. - reliques 531. 1 549. - Skepi 33. - Trojeru�ica 874. 1 39 1 . - visite à l'Athos 1 545. « Vo skorbech i pefulech utè�enie » 270. 86 1 . 1 207ss. 1 230. Paramythia. - Zoni 531. Thessalie 160. 200. 1 048. 1 280. 1 456. Thess aloniki 30. 3Ja. 316. 318. 335. 348. 400. 441. 550. 561. 1 60. 466 . 476a. 483. 597. 707. 807. 933. 935. 1 048. 1259. 1408. 1 824. Thomas, Apost. kellion 698. - G. M. 525. - Morus 54 1 . Thomik, m . 1 290. Thrace 1 33 1s. Thyssos 763. Tichvinskij mon. 1 220a. Timotheos II, patr. 591. Tismana Gorj 1 088. Tisserant E. 48 1 a . Tokaia 135. Tomos (de 1 35 1 ) 467. topographie 221. 724. Toska 572 . tour (pyrgos) 571. 1 3 1 0. tourisme 218. 1 85 1 . tradition 1 5 1 0b. Tragos 455. Trakas A. 650. Transilvanie 745. Trébizonde 1 7 74. Treime, sf. (Buc.) 1 1 84b.

Trenkle E. 4 1 2 . trésors artist. 222. 233. 410. 415a. 416. 530. 624. 664. 666. 711. 713. 6. 95s. 225. 452 . 459. 560 . Trias, hag. (skiti Kavsoka­ lyvia) 293a. - - Tsankorouolon 740. tribunal 192s. (v. autorité jud.) . Turquie 89s. 526. 363. 444b. 620ss. 694. 790. 1 002 . 1 1 85. 1 185. 1 249a. 1 2 73. 1 423. 1 754. 1 830. typikon 605a. 666. 729. 734a . 50. 328. 40 1 . 425. 430s. 490. 599ss. 756. 967. 1 030. 1 09 1 . 1 095s. 1 202 . 1325. 1 547. 1 628. Tzamplakones 319. U raljskij Afon 1 5 1 7. Uro�, kralj 1 1 1 8. 1 584. Uspenskij F. 1 . 1 248. 1 679. Uspenskij Porfirij, ep. 402. 1 43. 830. 835. 1 608. 1 664.

-

=

Vai!lant A. 938a. Valachie (Tara Româneascii) . 105{3. 1 37a . 444a. 1 1 59. 1 1 6 1 . (v. Roumanie) . Valaques 65 1 . 1 443. Valente Cl. 826. Vals P. 1 0 1 6 . Varlaam Grigoriatis 46. - s. 56 1 . 6 1 6 . 9 1 3 . 1 02 1s. 1 675. Varsanofij, ieroschim. 1 833s. Vartholomaios Koutloum. 328a. 393. Vasileios, hag. kellion 4 1 ; église 1 676. Vasileios II, emp. 1 24 1 . Vasiliev A. A. 56. Vasilij, chad!i 1 827a. - m. Poljanomerulskij 1 837. - Vasiljevi� 1 356s. Vatican 355. 1 4 1 8a. 1 603. Vatopediou, mon. 52s. 164a. 176a. 184. 197s. 244s. 251. 261ss. 268s. 297. 321. 394. 405. 464. 489s. 491. 562. 609. 620a. 645. 1 37. 30 1 . 400. 42 1 . 454. 920. 922 . 1 066. 1 075. 1 1 32. 1 268. 1 306. 1 528. 1 559. 1 589. végétation 1 404. (v. botanique ; forêts) . Veljusa 1072. Veloudo 1. 378.

Venédiktos, hierod. Ross. 36. Venézis 1. 514. Venise 550a. 476a-b. 943. 1 454. 1 52 7. 1 724a. 1 824. Venizélos El. 398. 424. 1408. - Soph. E. 200. 416y. Verroia 110. vigiles 1 606. Vikentije, patr. serbe 326. 557. Villoison 542 . 1 073. 1 223. Vi�enskij Ioann, m. 1 354. Vissarion, fondateur St-André 536. 1 833s. Vitebsk 1 55 1 . Vittos Athan. hagior. 322. Vjazemskij P. P. 869. Vlachos Gerasimos 483. Vlad Ventila Vodii 1 1 84a. - Vodii Ciilugiirul 1 1 54. Vladimir, archim. 324. Vladislav, kralj 1 1 1 8. - Vodii 48 1 . 1 1 5 2 . Vlaicu Vodii 1 473. Vlatadon mon. (Thessalon.) 350. Vodo�a 1 072. voile du templon 633. 1 62 1 a. Volos 1 60. Voronet 1486. Voulgaris Evg. 61. Vouliotis Dim. 111. Voutéris G. A. 444. voyages 17{3. 51. 162. 220. 231a. 314. 326. 358. 470. 492. 511. 516. 528. 533. 560. 619fl. 621. 623. 647. 707. 729a. 748. 38. 42 . 6 1 . 79. 92 . 94. 99s. 1 1 3ss. 1 2 1 . 1 2 3 . 1 30. 1 44. 1 47. 1 48. 1 58ss. 1 78. 1 80. 1 90ss. 200. 204. 2 1 8. 292. 320. 337ss. 363. 39 1 . 397s. 4 1 7. 427. 478. 5 1 8. 524. 525 . 532s. 535. 552 . 57 1 ss. 580s. 583a-b. 585 . 587s. 598. 6 1 8s. 622. 649s. 655s. 669. 674. 706s. 726. 784. 805. 8 1 0. 8 1 5ss. 820. 828. 893. 900. 946. 1 0 1 5s. 1 02 1 . 1 024. 1 028. 1 038. 1 06 1 . 1 073. 1 098. 1 1 43. 1 1 69. 1 1 74. 1 1 85s. ! ! 90s. 1 200s. 1 249a. 1 2 56s. 1 2 59. 1 265. 1 280. 1 292. 1 323s. 1 327. 1 329. 1 334ss. 1 374. 1 376. 1 40 1 . 1 405. 1 437s. 1 468. 1 486. 1 5 1 1s. 1 6 1 4. 1 63 l s. 1 637. 1 669. 1 68 1 . 1 684ss. l 7 1 3as. 1 725. 1 72 7s. 1 744s. 1 765s. 1 768. 1 773. 1 785. ! BO i s. 1 8 1 2ss.

BIBLIOGRAPHIE DE L'A THOS, INDEX 1 824. 1 835s. 1 849. 1 852s. 1860. (v. description ; im­ pressions ; mission scientif.) . Vriennios los. 739. Vukovit": Grgur 352 . Walpole R. 694. Wien 683. 1 478. Windheim C. E. v. 1 33 1 . Wuljf O . Z . 1 248. Xanthopouloi 640. Xenophontos, mon. 450. 744. 1 97. 887. 1 303. Xerxes (canal) 1 636. Xiropotamou, mon. 2/0s. 253.

4/By. 567. 61la. 1 53. 1 87. 1 89. 334. 637. 703a . 93 1 . 1 034. 1 553. 1 823. Xyngopoulos A. 125. 1 769. Ylouses H. des 1 085. Yougoslavie 1427 (v. Serbie) . Zacharia E. 88 1 . Zacharidis Kyriakos, Xiropot. 181. Zachariou Ph. 539. 1 8 1 9. Zakythinos D. 1 45 1 . Zankof St. 141. Zélotes 290. 564. (v. Kelliotes) . Zenobie, m. Prodr. 522.

495 Zépos 1. 1823. Zilimon A. 192. Zlatarski V. N. 1 62 7 . Zographou, mon. 100a. 450. 506. 601. 629{3 . 84. 1 43a. 1 67. 1 72a. 220. 456. 477. 556. 570. 7 1 0. 749. 754. 845ss. 938ss. 965. 1 1 0 1 . 1 1 1 7. 1 1 63. 1 1 76. 1 1 78a. 1 1 84e. 1 36 1 . 1 364. 1 372. 1 4 1 0s. 1 566. 1 570s. 1 625ss. 1 642 . 1 700. 1 755. 1 785 . 1 826ss. 1 850. 1 855 . 1 860 . Zonaras 1. 542. 1 36 1 . Zoodochos Pigi (KP) 250.

TABLE DES MATlÈRES DU PREMIER VOLUME Introduction par Dom Olivier RoussEAu, o.s.B.

1 3- 1 8

1 . Jean DÉCARREAux, Paris, D u monachisme primitif au

monachisme athonite

1 9-5 7

II. Paul LEMERLE, Professeur à l'Université de Paris, La vie ancienne de saint Athanase l'Athonite composée au début du Xfe siècle par Athanase de Lavra

59- 1 00

m. Dom julien LEROY, o.s.B., En-Calcat, La conversion de saint Athanase l'Athonite à l'idéal cénobitique et l'influence studite 1 0 1 - 1 20

IV. Dom Pierre DuMONT, o. s.B., Chevetogne, L'higoumène dans la règle de saint Athanase l'Athonite

1 1 - 1 34

v. Dr. Atanasio KoMINis, Athènes, Un canone inedito in 1 35- 1 43 onore di Sant' Atanasio l'Atonita

VI. Dr. Franz DôLGER, Professeur à l'Université de Mu1 45- 148 nich, Kaiser und Monch auf dem Athos VII. Dom Anscari MuNn6, o.s.B., Montserrat, Alphonse V 1 49- 1 5 9 d'Aragon et le Mont Athos v m . Dom jean LECLERCQ., o.s.B., Clervaux, L'érémitisme en Occident jusqu'en l'an mil 1 6 1 - 1 80 •

IX. J. M. McNuLTY, Professeur à l'Université de Bangor et B. HAMILTON, Professeur à l'Université de Notting­ ham, « Orientale lumen » et « Magistra Latinitas » : Greek influences on Western Monasticism (900- 1 1 00) 1 8 1 -2 1 6 •

498

TABLE DES MA TIÈRES DU PREMIER VOLUME

x. Agostino PERTUSI, Professeur à l'Université catholi­ que de Milan, Monasteri e monaci italiani all' Athos nell' alto Medioevo 2 1 7-25 1 XI. Dom Jean LECLERCQ., o. s.B., Clervau.x, A propos de l'hésychasme en Occident

«

Sedere » : •

253-264

xn. Dimitri DIMITRIJEVIé, Professeur à la Faculté ortho­ doxe de théologie à Beograd, L'importance du monachisme serbe et ses origines au monastère athonite de Chilandar. 265-277 xiii. Dr. Igor SMOLITSCH, Berlin, Le Mont Athos et la Russze 279-3 1 8 •

xiV. Jean KmcHMEYER, s.J., Chantilly, Hésychius le Sinaïte 3 1 9-329 et ses Centuries •

xv. Paul EvDOKIMOV, Professeur à l'Institut orthodoxe de St-Serge à Paris, Le monachisme intériorisé 33 1 -352 •

xvi. t Léon ZANDER, Professeur à l'Institut orthodoxe de St Serge à Paris, Le monachisme - réalité et idéal 353-372 dans l'œuvre de Dostoievsky •

xvn. Dr. Constantin KoNSTANTOPOULOs, Gouverneur de la Sainte Montagne de l'Athos, Le message de la Sainte 3 73-380 Montagne au monde d'aujourd'hui •

xviii. Dr. Nicolas ANTONOPouLos, Avocat à la Cour d'Athènes, La condition internationale du Mont Athos 38 1-405 •

XIX. Jean DARRouzÈs, A. A., Paris, La liste des Pr8tes de l'Athos 407-447 •

TABLE DES MATIÈRES DU DEUXIÈME VOLUME Introduction

7- 1 7

Liste des participants du Congrès de Venise pour le Millénaire du Mont Athos

1 8-20

I. Dom Emmanuel LANNE, o .s. B . , Chevetogne-Rome, L'interprétation palamite de la vision de saint Benoit

2 1 -47

II. Domjean LECLERCQ., o . s .B. , Clervaux, Les relations en­ tre le monachisme oriental et le monachisme occidental dans le haut moyen âge

49-80

Giuseppe ScHIRo , Professeur à l'Université de Rome, Gregorio Palamas e la scienza profana

8 1 -96

IV. Dr. Serge BoLSHAKOFF, Oxford, Parfeny Aggeev hegou­ menos of Guslitsy ( 180 7- 1868) , and some other Russian Athonite Monks of his time

97- 1 1 0

m.

v.

M. J . Le GUILLou, O.P., Paris, L'Athos et la vie eucharistique 1 1 1 - 1 20

VI. Ivan DUJCEV, Sofia, Le Mont Athos et les Slaves au moyen 1 2 1 - 1 44 âge vii.

Archimandrite André ScRIMA, du Patriarcat œcuménique, Les Roumains et le Mont Athos 1 45- 1 52

VIII. Bruno LAVAGNINI, Una missione all'Athos del monaco Azale 1 53- 1 58 IX. Dr. Antoine- É mile TACHIAos, Thessalonique, Contro1 59- 1 79 verses entre Grecs et Russes à l'Athos

TABLE DES MA TIÈRES DU DEUXIÈME VOLUME

500 x.

G. VALENTINI, S.J., Palerme, Sviluppi teologici nell'Arte 1 8 1 -228 pittorica dell'Athos

XI. Paul M. MYLONAS, Professeur à l'Académie des Beaux-Arts à Athènes, L'architecture monastique du 229-246 Mont Athos xn.

xm.

A. XYNGOPOULOS, Professeur à l'Université de Thessalonique, Mosaïques etfresques de l'Athos . 247-262 A. EMBIRicos, Genève, Manuel Pansélinos

263-266

xiV .

Grigore NANDRI�, Londres, Contribution à l'étude de la 2 6 7-2 74 peinture murale de Lavra

xv.

P. �· NÂsTUREL, Bucarest, Un épitrachilion roumain inconnu du monastère de Karakallou 2 75-283

XVI. Hamilcar S. ALIVISATos, Professeur à l'Université d'Athènes, L'état actuel du Mont Athos 2 85-3 00 xv n.

Archimandrite André ScRIMA, Réflexions sur les rythmes et la fonction de la tradition athonite 30 1 -324

xvm.

Giovanni Cardinale URBANI, Parole conclusive del Convegno di Venezia 32 5-33 1

xix.

Géron PANTÉLÉIMON LAVRIOTIS, Savants refUS à la bi­ bliothèque des manuscrits de la Grande Lavra ( 189 71961) 3 33-336

xx.

Dom Irénée DoENS, o. s.B., Chevetogne, Bibliographie de la Sainte Montagne de l'Athos. 337-495

ACHEVÉ D' IMPRIMER LE 3 1 D ÉCEMBRE 1 964 SUR LES PRESSES DE L' IMPRIMERIE UNIVERSA À WETTEREN ( BELGIQUE ) POUR LA FoNDAZIONE CINI ET LES ÉDITIONS DE CHEVETOGNE

Imprimé

en Belgique

Millenaire Athos II (1963).pdf

There was a problem previewing this document. Retrying... Download. Connect more apps... Try one of the apps below to open or edit this item. Millenaire Athos ...

16MB Sizes 13 Downloads 1660 Views

Recommend Documents

MANTZARIDIS MOUNT ATHOS AND TODAYS SOCIETY.pdf ...
Page 1 of 8. Page 1 of 8. Page 2 of 8. Page 2 of 8. Page 3 of 8. Page 3 of 8. Page 4 of 8. Page 4 of 8. MANTZARIDIS MOUNT ATHOS AND TODAYS SOCIETY.

Athos' fighter (Tournament) 10.pdf
Cyclops grunt. Daemonic Sphinx. Draconic. Background. Awsomenes. Page 2 of 2. Athos' fighter (Tournament) 10.pdf. Athos' fighter (Tournament) 10.pdf. Open.

Athos The Holy Mountain Exhibition.pdf
THE HOLY MOUNTAIN ... of the Athonite workshops were revived by Dora Papastratos, the pioneer in their study and .... Athos The Holy Mountain Exhibition.pdf.

Athos The Holy Mountain Exhibition.pdf
the spiritual, non-material world. The role of Athonite engraving was to put the monastery into the everyday. life of thousands of ordinary people, living many ...

MOUNT ATHOS AND THE EUROPEAN COMMUNITY.pdf ...
MOUNT ATHOS AND THE EUROPEAN COMMUNITY.pdf. MOUNT ATHOS AND THE EUROPEAN COMMUNITY.pdf. Open. Extract. Open with. Sign In.

Friends of Mount Athos Annual Report 1995.pdf
Sign in. Page. 1. /. 28. Loading… ... HRH the Prince Philip, Duke of Edinburgh. HRH the ... the designated newspaper on Easter Monday, and a Greek version.

Friends of Mount Athos Annual Report 2012.pdf
PATRONS. Mr Costa Carras. The Rt Hon and Rt Revd Richard Chartres, DD, FSA, Bishop of London. Archbishop Elisey of Sourozh. Professor Rene Goth6ni.

Bojović Mont Athos, les princes roumains.pdf
There was a problem previewing this document. Retrying... Download. Connect more apps... Try one of the apps below to open or edit this item. Bojović Mont ...

Friends of Mount Athos Annual Report 2005.pdf
Professor Robert W. Allison .... po po po po' is intended to represent the trajec- tory of the spit down the cliff. .... Friends of Mount Athos Annual Report 2005.pdf.

Friends of Mount Athos Annual Report 2001.pdf
Charism in the Orthodox Church, 'The Light of Christ Shines upon .... know that you are a great supporter of traditional architecture and their pre- servation.

Friends of Mount Athos Annual Report 1993.pdf
Sir John Lawrence, Bt., O.B.E. .... (interestingly) in Sweden, 2 each in France and Ireland. and one each in ... Friends of Mount Athos Annual Report 1993.pdf.

NR220105 II B.Tech II Semester Supplementary Examinations ...
(b) One bag contains 4 White balls and 3 black balls and a second bag contains 3 ... [8+8] · 3. (a) The amount of bread ( in hundreds of pounds) X that a certain ...

NR220401 II B.Tech II Semester Supplementary Examinations ...
(a) Job order production and batch production system. (b) Mass production and flow production. [4+4+4+4] · 7. Define“Critical path”, “slack time”and “Dummy ...

NR221801 II B.Tech II Semester Supplementary Examinations ...
(c) Explain sign conventions of heat and work in thermodynamics. [5+5+6] · 3. (a) State and explain second law of thermodynamics. (b) Define and explain ...

NR220403 II B.Tech II Semester Supplementary Examinations ...
b=4.318 cm is fed by a 4 GHz carrier from a coaxial cable. Determine if a · TE10 mode will be propagated. If so calculate the phase velocity and group · velocity.

NR221401 II B.Tech II Semester Supplementary Examinations ...
(c) An amplifier with voltage gain of 60 decibels uses 0.05 of its output voltage in · negative feedback. Calculate the gain of the feedback amplifier. [6+6+4].

NR221002 II B.Tech II Semester Supplementary Examinations ...
Determine the length of the wire needed if the diameter · of the wire is 0.25 mm. Assuming that the temperature coefficient of resis- · tance of the wire is constant, ...

NR221103 II B.Tech II Semester Supplementary Examinations ...
(b) Draw the block schematic of 4x1 MUX and give its truth table. [6] · 6. (a) Design a full adder with minimum number of NAND gates. [8] · (b) Draw the logic ...

NR221105 II B.Tech II Semester Supplementary Examinations ...
8. (a) Enumerate various mechanical and diffusion properties of cartilage with ex- · amples? [8] · (b) Write briefly about “lubrication” of joints? [8] · *****. 1 of 1.

II B
current I (t) and the instantaneous power P(t) and also the average power. ... Show that the resonant frequency ω0 of an RLC series circuit is the geometric mean.

(ii) n
(d) Write an algorithm for the linear search and. 8 analyse its time complexity in best case and worst case consider the following list : 15, 10, 20, 5, 3, 12, 2. Apply your Algorithm and show the steps to find an element 12 (i.e key=12) in the list

II nn ii tt ii aa tt ii nn gg CC oo vv ee rr aa gg ee tt ii ... -
ge. Blue Star Ltd. QQ. 22. FF. YY. 11. 33. RR ee ss uu ll tt. UU pp dd aa tt ee. ––. 22. 55. OO cc tt. 22. 00 ... 85% to Rs 2.63 cr, due to the unfavourable industrial projects business and declining demand in ... Consumer Electronics. Stock Deta

II nn ii tt ii aa tt ii nn gg CC oo vv ee rr aa gg ee tt ii ... - Business-standard
Sep 30, 2012 - Valuation & Recommendation. We have recommended Blue Star ... Net Sales. (Rs cr). Growth. (%) .... Premium / Reserve. -65.6. -0.8. 0.0. 0.0.

II nn ii tt ii aa tt ii nn gg CC oo vv ee rr aa gg ee tt ii ... -
B-2, 301/302, Marathon Innova,. Opp. Peninsula Corporate Park. Off. Ganpatrao Kadam Marg. Lower Parel (W), Mumbai-400013. Board No : 91 22 3926 8000/ ...