Dead-Men

Violette Anthémis Août : Street Par Dead Woman Sonia et Dead Man Paul

Violette Anthémis Août : Street Visitez http://violetteanthemis.dead-men.fr/galeries/preview-aout.php pour inciter Violette à se déshabiller un peu plus ! Chaque mois, retrouvez les péripéties de Violette Anthémis sur http://violetteanthemis.dead-men.fr. ISBN : 979-10-96419-31-9

1 Violette se dépêcha de s’habiller. Elle était en retard aussi ne prit-elle pas le temps de choisir des vêtements la mettant en valeur. Elle opta pour ce qui lui tombait sous la main : à savoir un débardeur blanc, des baggies et une paire de Doc Marten’s montantes. Elle sortit avec tant de précipitation qu’elle faillit en oublier de verrouiller sa porte. Heureusement, malgré un mouvement social et des travaux sur la ligne, le métro arriva presque en même temps qu’elle. Certes, il était bondé et elle dut se serrer contre un groupe d’étudiants — elle soupçonna d’ailleurs l’un d’eux de se coller à elle pour mieux la tripoter discrètement ; elle s’en fichait —, supporter les odeurs de transpiration et les discussions vives à propos d’untel qui trompait unetelle avec on ne savait trop qui, mais machin sur Facebook l’affirmait, donc ça devait être vrai. Avant, il y avait le « vu à la télé », maintenant, c’était « vu sur Internet ». Violette descendit après quatre stations. Elle gravit les marches de l’escalator deux par deux et déboula essoufflée dans la rue que le soleil implacable écrasait. Les terrasses des deux cafés, situés chacun à l’extrémité de la voie, débordaient de clients assoiffés et luisants de sueur. Des touristes pour la plupart. Une grosse dame allaitait sans pudeur un enfant qui promettait déjà de souffrir d’obésité ; en face, son conjoint, tout aussi imposant, sirotait un verre de vin tout en consultant un plan de la ville. À la table voisine, deux jeunes hommes la sifflèrent. Violette réalisa que ses tétons pointaient à travers le tissu de son débardeur et que cela attisait les ardeurs des lycéens en proie aux affres hormonales de l’adolescence. Sans plus y prêter d’attention, elle consulta son téléphone, repéra l’adresse sur Google Maps et descendit la rue en direction de la Garonne. Arrivée au Pont Neuf, elle prit sur sa gauche et longea les quais pendant une cinquantaine de mètres, jusqu’au numéro 120. Elle sonna à la lourde porte. L’interphone émit un son étrange et le déclic métallique lui annonça qu’elle était déverrouillée. « Dernier étage » précisa une voix déformée par la saturation. Violette gravit les trois étages. L’immeuble, ancien, semblait frais de prime abord. Mais après avoir escaladé les marches inégales et usées, l’air s’avérait tout aussi étouffant. Lorsqu’elle arriva au dernier palier, une porte ouverte l’attendait. Elle entra en frappant contre le panneau de bois. « Sébastien, se présenta un jeune homme brun en lui tendant la main. Vous devez être Violette. — Ravie de vous rencontrer. — Je vous sers quelque chose à boire ? — Perrier tranche ? — Badoit. — Parfait. » Ledit Sébastien disparut dans une petite pièce juste à droite de la porte d’entrée pour en ressortir avec deux verres couverts de buée où de fines rondelles de citron flottaient dans de l’eau gazeuse. Ils trinquèrent et Sébastien emmena Violette dans le salon. L’endroit était aménagé avec deux torches équipées de parapluies, des spots d’appoint et tout le nécessaire pour une séance photo. Le photographe expliqua au modèle comment les choses allaient se passer, puis il la laissa se préparer et se maquiller. Pour cela, il avait arrangé un coin, à l’écart, derrière un paravent en bois de rose d’inspiration chinoise. Une fois prête, Violette prit place. Il s’agissait de photos de nu, sans accessoires. La première séance dura un peu plus d’une heure. Violette adopta, lui sembla-t-il, toutes les poses imaginables. Au début, elle prit soin de garder les cuisses serrées ou de dissimuler son pubis avec une main, jusqu’à ce que Sébastien lui fasse écarter les jambes, soit pour prendre son sexe en gros plan, soit pour qu’il apparaisse sur le cliché.

Un peu gênée, Violette ne dit rien. Après tout, il payait. « Je vais décharger la mémoire et changer la batterie, expliqua le photographe. Si tu veux un autre verre, sers-toi, n’hésite pas. La cuisine est juste là. — Je peux fumer ? demanda Violette tout en enfilant le peignoir japonais mis à sa disposition. — Bien sûr ! Et si tu veux prendre un peu l’air, le balcon est couvert. Il y fait généralement assez frais. » Violette récupéra son paquet de cigarettes et un briquet de son sac, puis elle sortit fumer sur l’encorbellement. Bien que serré à la taille, son peignoir bâillait, laissant sa poitrine à l’air libre. Sans doute Sébastien n’avait-il pas jugé pertinent de chercher un vêtement adapté à ses mensurations. Et puis, elle aimait sentir le soleil contre ses seins. Aussi élargit-elle l’échancrure et s’adossa-t-elle contre la rambarde. Sébastien la rejoignit, une cigarette roulée à la bouche. « Le résultat est bon. J’ai passé les photos en revue en vitesse, c’est bien. Je dois encore les retoucher, mais le matériel est très satisfaisant. — C’est quoi, la suite ? — Il me faut des gros plans des différentes parties de ton corps. Pieds, seins, mains, ventre, fesses, cou, oreilles, tout ça. — D’accord. — Je me disais, puisque tout marche si bien, que si tu le voulais, nous pourrions convenir d’une autre séance plus tard dans la semaine. Il me faut un modèle en extérieur. Si ça te dit. — En ville ou dans la nature ? — En ville dans un premier temps, puis nous partirions à la campagne avant de finir chez mes parents pour des prises de vue de nuit. — Jeudi ? » Sébastien consulta son agenda sur son téléphone. « Jeudi, ça me semble bien. On dit vers neuf heures ici ? Même tenue qu’aujourd’hui. J’offre le petit déjeuner. — D’accord. C’est entendu. — Même tarif horaire ? — Même tarif horaire. » Violette écrasa sa cigarette dans un cendrier improvisé et en alluma une autre le temps que le photographe termine la sienne. Ils discutèrent de banalités, après quoi il passa l’heure et demie suivante à tirer le portrait des différentes parties du corps de Violette. 2 Le mercredi soir, après le dîner, Violette s’installa devant son ordinateur pour lire ses mails. Sébastien lui avait envoyé un lien vers trois photographies déjà terminées. Violette téléchargea le fichier compressé, puis, en ayant extrait le contenu, elle afficha les images en plein écran. Bien entendu, Sébastien avait gommé la plupart des imperfections de sa peau et avait quelque peu corrigé son petit ventre. Elle n’aimait pas cela, préférant apparaître telle qu’elle était naturellement, mais elle dut admettre que les clichés étaient réussis. Le traitement des couleurs et un léger flou leur donnaient un aspect magazine des années cinquante. Cela lui rappelait ses débuts comme pin-up. Elle les sauvegarda sur son espace Google Drive, en choisit une comme fond d’écran et en imprima une autre sur du papier photo pour l’afficher dans sa chambre (ce qu’elle faisait pour chaque séance). Le lendemain matin, elle retrouva Sébastien devant chez lui un peu avant neuf heures. Ils burent du café en mangeant des croissants, puis Violette se maquilla. Ils ne se rendirent pas loin : sur l’autre rive, sur les berges du fleuve. Pour les premières photographies, Violette resta habillée. Mais plus le temps passait, plus Sébastien lui

demandait de se découvrir. Et bien que relativement isolé, l’endroit voyait quelques curieux s’arrêter. Lorsque Violette dût se mettre entièrement nue, ils se déportèrent encore un peu plus à l’écart ; mais après quinze minutes sans croiser personne, deux jeunes gens arrivèrent les mains dans les poches. Ils s’installèrent sur un banc pour mieux regarder, échangeant des commentaires à voix basse. Violette les ignora, jusqu’à ce que l’un d’eux l’interpelle : « Madame, madame ! On peut toucher ? » Elle jeta un coup d’œil en direction de Sébastien, qui haussa les épaules : « Si tu n’as rien contre, ça peut être intéressant. — Bien entendu, lança Violette. Ils sont là pour ça. » Elle bomba légèrement le torse et le premier jeune homme effleura ses seins du bout des doigts avant de les agripper plus fermement, tandis que l’autre se baissait pour mieux observer ses fesses. Il les écarta pour voir son trou du cul, osant en frôler le bord du bout de l’index. « Moi, c’est Farid, se présenta celui qui lui tripotait les seins. Et mon pote, c’est Fidel. — Doucement, Fidel, doucement, dit Violette. C’est sensible. » Le Fidel en question humidifia son doigt avant d’en insérer deux phalanges dans son anus. De l’autre côté, Farid s’activait sur sa poitrine, une érection déformant avantageusement ses pantalons. Violette posa la main dessus et commença à le caresser tendrement. Sébastien continuait de photographier la scène, imaginant déjà ce qu’il pourrait en tirer. « Ne les écrase pas, Farid. Ce n’est pas très agréable. Tu peux les soulever un peu, si tu veux. » Farid s’exécuta et soupesa les seins de Violette tandis qu’elle s’activait sur son sexe. Une tache sombre se dessina à hauteur de la braguette et les doigts du jeune homme se crispèrent légèrement sur sa poitrine. Quant à Fidel, il en était à la troisième phalange et il tentait maintenant d’introduire son majeur en plus de son index. Mais l’anus de Violette était étroit, et il devait beaucoup humidifier ses doigts et presser relativement fort. Agacé, il sortit sa bite de son pantalon. Violette se retrouva penchée en avant appuyée contre le mur de briques usées tandis que Fidel dirigeait son gland vers son rectum. Elle se laissa faire. Se détendit. Le nœud s’écrasa contre son anus. Fidel poussa un peu et pénétra de deux ou trois centimètres. Délicatement, par a coups, il inséra centimètre après centimètre jusqu’à ce que son ventre bute enfin contre les fesses de Violette. Il imprima alors un va-et-vient, lent de prime abord, puis de plus en plus rapide, jusqu’à devenir frénétique au moment d’éjaculer. Violette essuya le sperme qui lui coulait entre les cuisses, toujours sous l’œil inquisiteur de l’appareil photo. Satisfaits et désormais un peu gênés, Farid et Fidel s’en allèrent presque sans dire au revoir. Heureux du résultat, Sébastien invita Violette à se rhabiller avant de lui proposer de casser la croûte chez lui. Un brin de toilette, une salade, un bout de saucisse et des lentilles plus tard, il la conduisit en dehors de la ville, à moins d’une heure de route. Le reste de la journée se déroula studieusement. Violette posa dans les bois, au bord d’un cours d’eau calme et frais. Elle s’y plongea même pour une série de photos. Bien que nue la plupart du temps, Sébastien l’incita à jouer avec son environnement et à se dissimuler plus ou moins derrière tout ce qui lui venait à l’esprit. La séance se termina avec le déclin de la lumière. Violette et Sébastien fumèrent une cigarette les pieds dans l’eau avant de se rendre chez les parents de ce dernier pour une ultime session de nuit. 3 Bien que les sets se déroulant dans la forêt et la nuit passèrent relativement inaperçus,

le premier shooté chez Sébastien et celui en compagnie des deux jeunes hommes connurent un immense succès. Le second, surtout. Malgré la situation, Sébastien était parvenu à prendre des clichés qualifiés de « pudiques », « intimes » et « réservés », qui se propagèrent sur la toile comme une traînée de poudre. Si bien que quelques semaines après leur parution, Violette croulait littéralement sous les propositions de shooting. La plupart pour du nu, de temps en temps pour des choses plus osées ou de la lingerie, du fétichisme, etc. La réputation de la jeune femme croissait surtout au sein des forums et des communautés BDSM. Violette participa à une séance appelée Pandemic Rage qui fit beaucoup de bruit. On l’y voyait en nonne sexy maltraitant des patientes simplement accoutrées de bandelettes sales. Dans un autre set, Atrocités, Violette avalait de la nourriture en décomposition, écartait ses lèvres vaginales pour y introduire divers objets de torture et s’en enfonçait d’autres dans l’anus. Elle participa aussi à la septième Porn Night, vêtue d’une combinaison de latex ne laissant paraître que ses seins, ses fesses et son pubis. Durant la soirée, quiconque pouvait faire l’amour à qui il voulait. Violette fut très prisée, copulant occasionnellement avec quatre ou cinq personnes à la fois. Les photographies qui en furent tirées connurent, elles aussi, un grand succès. C’est durant la Porn Night que Violette rencontra Clarisse, une dominatrice d’une quarantaine d’années. Ensemble, elles réalisèrent des clichés fétichistes et sadomasochistes dont la collection la plus fameuse fut Crusexfied : attachée à une croix de Saint-André, Violette subissait les outrages de Clarisse. La dominatrice la soumettait à différents supplices aux doux noms d’Électrocité, d’Inspection, d’Anal-O{r}GY, de Sodomessie Sadomie ou encore de sEXE-tAPPE. Presque un an jour pour jour après sa rencontre avec Sébastien, Clarisse appela Violette pour lui proposer une collaboration. « J’ai choisi Seb parce que j’aime son œil, expliqua-t-elle. Et puis tu le connais. — C’est vrai, il bosse bien. — Je voudrais faire une série de tirages d’horreur. Quelque chose de brutal. De violent. De dérangeant. Un truc primaire, tu vois ? Primal. Est-ce que ça te botterait de participer ? On ferait un book avec les meilleures photos, quelque chose qui raconterait une histoire, tu vois ? Quelque chose de bien et de beau, et de dégueulasse à la fois. — Je suis partante. — Attends. Je ne peux pas te payer… — Ce n’est pas grave. L’idée me plaît. — Mais tu toucheras une part des bénéfices sur les ventes du livre. — Je t’ai dit que j’étais partante. — Génial. Quand es-tu libre ? — À partir de la semaine prochaine, j’ai un programme plutôt léger, avec tout le monde qui se casse en vacances et tout. — Samedi, ça t’irait ? Avant je suis à Berlin pour un salon. Sinon la semaine suivante. — Samedi, c’est parfait. — Super. On se retrouve le matin, disons vers dix heures, chez Seb ? — Ça me va. À samedi alors. — À samedi, ma chérie. » 4 « Je te présente Djibril, dit Clarisse. C’est un modèle masochiste. Il va poser avec nous. — Enchantée, déclara Violette en serrant la main du grand Ivoirien qui la surplombait de plus d’une tête. Violette. » Ils commencèrent la journée par une exposition du projet avec force cafés et cigarettes. L’idée de Clarisse relevait plus du film d’horreur que d’autre chose. Deux femmes

séquestraient un homme et le torturaient avant de le dévorer. « J’ai préparé les sauces, plaisanta Sébastien. Tout ce qu’il faut pour le repas est dans la cuisine. » Djibril se pencha sur le côté pour tenter de voir par l’embrasure de la porte, mais à part des casseroles, une cocotte et des poêles, il n’y avait rien de particulier. Les premières photos présentaient chacun des protagonistes sur fond noir, habillés dans un premier temps, puis se dénudant au fur et à mesure. Une machine produisait une fumée pour rajouter de la texture à l’ensemble. Aussi pendant que l’un se faisait mitrailler, les autres ne se gênaient pas pour enchaîner cigarettes et pétards. « Vous me bouffez pour le déjeuner ou pour le dîner ? plaisanta Djibril après son shooting. — Vu l’heure, commenta Sébastien en consultant sa montre, ce sera pour le dîner. Désolé, j’ai mis plus de temps que prévu. — C’est rien. Je ne suis pas pressé d’être découpé en rondelles, de toute façon. » Après une courte pause déjeuner pour laquelle Clarisse avait préparé une gigantesque salade gasconne, le quatuor passa à la pièce principale : la torture de Djibril. « L’idée, c’est d’attendrir la viande, précisa Clarisse. Il faut que ce soit brutal et réaliste, d’accord ? » Tous acquiescèrent. Clarisse entreprit de ligoter Djibril. « Cela te fait-il fantasmer de le voir attaché ainsi ? — Oui » admit Violette sans pudeur. Elle se dirigea vers Djibril et fit glisser une cravache le long de sa braguette. Derrière elle, les doigts de Clarisse remontaient le long de ses cuisses pour soulever sa jupe et exposer sa culotte. « Tu es mouillée, remarqua la dominatrice. Trempée même ! » Violette se contenta de sourire tandis que Clarisse caressait les lèvres de sa chatte de bas en haut. Elle fouetta les parties génitales de Djibril puis le poussa en avant de manière à ce que son corps repose sur le haut de la table. Elle menotta ses poignets de façon à l’étirer avec une très petite marge de mouvement. Après quelques coups de cravache bien sentis sur le dos et les fesses, elle baissa son pantalon et son boxer. Le cuir de la baguette mordit douloureusement la chair du mannequin, laissant de remarquables marques rouges. « C’est amusant, murmura Violette alors que Clarisse lui ôtait sa culotte pour la masturber plus à son aise. C’est très agréable. — De le faire souffrir ou que je te fasse du bien ? — Les deux. » Derrière son objectif, Sébastien transpirait légèrement, excité par ce qu’il saisissait. D’après lui, le projet de Clarisse serait retentissant. Il les placerait définitivement tout en haut de l’échelle. La cravache claqua encore plusieurs fois, plus fort. Le pouls de Violette s’accélérait. Elle suait un peu sous les effets combinés du désir et de l’effort. Ses coups redoublèrent de violence et Djibril criait sans retenue. Du sang perlait à la surface de la peau de ses fesses. Il adorait ça, il bandait. Derrière Violette, Clarisse s’activait avec encore plus de véhémence, rentrant dans son vagin d’abord le majeur, puis y ajoutant l’index et l’auriculaire avant d’y glisser le poing en entier. De sa main libre, elle écarta les fesses de la jeune femme et sa langue trouva naturellement le chemin de son anus. Excitée, Violette frappait de plus en plus fort. « Assez ! hurla Djibril. Pitié ! — D’accord, rétorqua Violette. Passons à autre chose. » Sans écouter les suppliques ni les menaces du mannequin, elle se libéra de l’étreinte de Clarisse pour s’agenouiller et saisir la bite de Djibril. Elle la caressa, la serra et l’astiqua jusqu’à ce qu’il arrive au bord de l’orgasme. « Je peux ? » demanda Clarisse qui, sans attendre de réponse, se déshabilla et

s’agenouilla sous la table pour sucer le jeune homme. Violette l’observa un moment. Une fois lassée, elle s’empara d’une bougie sur une desserte et l’enfonça le plus profondément possible dans l’anus de Clarisse. Avec tout ce qu’elle avait l’habitude d’y introduire, elle ne doutait pas que la dominatrice était suffisamment dilatée pour accepter une simple bougie. Violette en prit une autre qu’elle alluma cette fois pour arroser de cire brûlante les chairs enflées des fesses de Djibril ainsi que ses testicules. Lorsqu’elle se lassa, elle l’introduisit la mèche en premier dans son trou du cul. Une fugace odeur de cochon grillé lui piqua les narines ; Violette était plus sensible à la fragrance âpre qu’aux cris du mannequin. De son côté, Clarisse activait frénétiquement sa bouche autour du sexe du modèle, l’enfonçant le plus possible dans sa gorge au point de parfois laisser échapper un reflux acide qui coulait sur ses seins et par terre. Répondant à une subite pulsion, Violette se masturba avec force, frappant à l’occasion son clitoris du bout de ses doigts, sans perdre une miette de ce que Clarisse infligeait à Djibril. Bien malgré lui, Djibril éjacula au fond de la gorge de Clarisse, provoquant une quinte de toux qui se transforma en vomissements qu’elle déversa sur le ventre du malheureux. Excitée par la scène, ivre de plaisir, Violette jouit avec une grande violence, un jet coulant entre ses doigts pour souiller les cuisses nues du jeune homme. Les deux femmes frappèrent Djibril de toutes leurs forces, éclatant ses lèvres, brisant son nez, cassant deux de ses dents. « Je crois qu’il est temps de passer à table, suggéra-t-elle après avoir repris son souffle. J’ai faim. » Elles transportèrent un Djibril au bord de l’inconscience jusqu’à une chaise à coudes en chêne pour l’y ligoter solidement. Le visage au niveau de sa taille, Violette regardait la bite de Djibril trempée d’une bave épaisse et poisseuse. Sans réfléchir, elle l’engloutit et le contact de cette queue sur sa langue éveilla une passion nouvelle. Elle la suça rapidement ; ses lèvres jouaient avec son gland, elle en emplissait sa bouche. D’une main, elle lui écrasait les couilles, de l’autre, elle pénétrait sa chatte sans réellement y prêter attention. Ils jouirent tous les deux à l’unisson. Violette enfonçait sa bite profondément dans sa gorge jet après jet. Elle s’étranglait et mordait le membre jusqu’au sang, la bouche pleine d’un foutre chaud et sanglant qu’elle sentait couler sur ses joues et son menton. Agenouillée derrière elle, Clarisse lui écrasait douloureusement les seins, ses doigts s’enroulant autour des tétons durcis pour tirer dessus, tandis que sa langue fouillait alternativement son anus et son vagin. Lorsque les deux femmes se redressèrent, nues et satisfaites, Djibril reprenait pleinement conscience. Ce qu’il regretta amèrement, car Violette brandissait maintenant un tragiquement menaçant couteau de chasse. « À table, dit-elle simplement. Je suis affamée. » « N’était-ce pas une fameuse idée de l’avoir pour dîner ? demanda Clarisse en piquant un morceau de viande de la pointe de sa fourchette. — Pourquoi ? gémit Djibril. Vous êtes fous ! — Mange. Tu es faible. — Et délicieux, remarqua Violette. — Pourquoi ! » hurla Djibril, les larmes aux yeux et l’écume aux lèvres. De l’autre côté de la pièce, Sébastien mitraillait inlassablement. Il changeait régulièrement d’angle, s’attardant parfois sur les mutilations de Djibril. Djibril regarda avec tristesse les bouts de chair, grillés ou rôtis, qui remplissaient son assiette avec un assortiment de légumes et des pommes de terre. Sous la table, ses moignons cautérisés le torturaient. Toutefois la douleur ne lui importait plus. Pas plus que le concombre autour duquel il était assis. « Combien de temps ? demanda Djibril. Combien de temps comptez-vous me garder ainsi ?

— Tant qu’il y aura à manger, répondit Violette en passant un morceau de viande entre les cuisses de Clarisse avant de le porter à sa bouche. Toutefois, je prévoyais de faire du foie gras. Et ces choses ne se précipitent pas. » 5 Le livre sortit en catastrophe pour le 31 octobre, après deux mois de travail intensif de la part de Clarisse, Violette et Sébastien. Il rencontra un vif succès et fut réédité trois fois en deux ans. Djibril dura jusqu’à sa parution, puis il finit en pâtés, saucisses et foie gras. Le foie gras fut décevant, mais tous saluèrent le reste.

Postface Cette histoire était originalement prévue pour Halloween. Puis une autre vit le jour, avec des photographies spéciales de Miss Edith Oswald. Lorsque Miss Edith nous fit faux-bond pour le shooting d’Halloween, nous décidâmes de conserver la seconde histoire et d’introduire la présente dans la « chronologie » de Violette Anthémis. Aussi, des références au livre Le Silence des Agneaux, il ne reste que le nom d’une protagoniste (précédemment, Djibril s’appelait Jack). Inutile de chercher plus avant, donc. Pour les curieux, je joins le brouillon de cette histoire, écrite — pour autant que je m’en souvienne, c’est-à-dire d’après la date de création rapportée par mon ordinateur — fin février 2015. Les fureteurs pourront constater qu’à part les scènes de cul, tout le reste a changé : c’est ce que Dead Man JM appelle du recyclage pas cher. Dead Woman Sonia

Bonus : Street (version 0.5, brouillon préliminaire) Par Dead Woman Sonia Il y a 5 ans « Vous pensez qu’elle est… guérie ? » Jack dévisageait Clarisse avec insistance. « Inutile de vous rappeler ce qu’elle a fait, n’est-ce pas ? » Clarisse inspira profondément sans quitter la patiente des yeux. Elle avait fait sa carrière presque du jour au lendemain et sa décision, aujourd’hui, pouvait la défaire encore plus rapidement. « Docteur ? — Elle a poché la cervelle de son petit ami dans de l’eau vinaigrée, elle l’a coupée en morceaux qu’elle a enrobés de farine avant de les passer à la poêle avec un trait d’huile d’olive pour les servir avec du jus de citron. — Et ce n’était que l’entrée avant de servir son foie accompagné de patates sautées. Cette femme est un monstre. — Son petit ami la trompait et elle l’a servi à manger à sa concurrente. Certes, la réaction est un peu exagérée, mais une femme blessée… — Oh ! Suffit avec votre couplet féministe. — Ce n’est pas tant le mien que celui repris par des milliers de femmes sur Internet. — Des tarées qui en ont fait leur idole. — Peut-être. — Docteur, si je dois signer quoi que ce soit qui mène à la libération de cette femme, je tiens à m’assurer que votre jugement n’est pas biaisé. — Il ne l’est pas, rassurez-vous. Cependant, si vous devez signer quoi que ce soit, comme vous dites, vous devez posséder toutes les clés. Toutes les informations. Tous les faits. Elle n’est pas folle, lieutenant. » Jack renifla. Lorsqu’il parlait de libération, c’était un bien grand mot. Réhabilitation sous étroite surveillance. Très étroite. Avec une évaluation hebdomadaire. À dire le vrai, il comptait beaucoup sur Clarisse pour superviser toute l’opération. La doctoresse étudiait ce cas depuis maintenant cinq ans et le juge avait été formel sur le gros plus que représenterait l’implication de Clarisse, « En cinq années, reprit Clarisse, elle a fait d’énormes progrès. Elle comprend parfaitement son acte et le regrette profondément. D’après ses propres dires, elle a vu rouge et perdu le contrôle. — Folie passagère ? — Si vous voulez. — Et si jamais elle perdait encore une fois le contrôle ? Si sa folie décidait de repasser, justement ? » Clarisse soupira et marqua une pause avant de reprendre : « Je ne pense pas que ce sera le cas. Mais sa surveillance n’a-t-elle pas pour but de nous prémunir d’une telle opportunité ? » Jack effectua un étrange mouvement du pied, comme s’il écrasait de sa pointe un mégot imaginaire. « Je m’excuse, docteur. Mais c’est toujours difficile pour un policier de superviser la libération d’une personne appréhendée. Surtout dans de telles circonstances. — Croyez-moi, je comprends parfaitement votre inquiétude et je partage malgré moi vos craintes. — Dois-je comprendre que vous acceptez… — De superviser sa réhabilitation ? Comment pourrait-il en être autrement ? » Aujourd’hui

Clarisse ouvrit la porte et gratifia Jack de l’un de ces sourires qui, elle le savait, avaient l’étonnante capacité de le calmer et de le rassurer. « Comment allez-vous, commandant ? — Fort bien, et vous, ma chère ? — Comme à l’accoutumée. Votre nouveau grade semble vous réussir à merveille. — Cela ne change pas ma charge de travail. Disons qu’il la reflète, désormais. » Jack toussa dans son poing serré. « Ce… cette invitation en sa compagnie… je dois dire que je la trouve des plus surprenante. — Elle a insisté, répondit Clarisse sur le même ton en effleurant la main du policier. C’est son idée. — Elle… — J’ai moi-même choisi les ingrédients, Jack. » Un fugace sourire lui balaya le visage. « Et elle a insisté pour vous inviter. Cela ne devait être qu’un repas entre nous deux pour célébrer le cinquième anniversaire de sa sortie. Mon repas. Que j’ai moi-même préparé. — Oh ! Je croyais… — Aucunement. Vous devez le savoir, mais mes rapports vont probablement mener à la fin de ma supervision si mes collègues la jugent apte. — J’ai lu vos rapports. Ils sont très encourageants. — Vous ne désapprouvez pas ? — Mes visites régulières, vos rapports… Ils m’ont conduit à… je ne sais pas. Disons que je ne vois pas la nécessité de poursuivre tout ceci plus que nécessaire. Il s’agit après tout de l’argent du contribuable. — Vous voyez, elle considère que votre travail a joué un rôle important. Aussi bien dans sa guérison, si je puis dire, que dans sa… rédemption. — Voilà pourquoi elle m’invite. — Elle considère qu’il s’agit d’un travail commun, d’un effort d’équipe, et que vous en faites intégralement partie. C’est, je suppose, sa façon de vous remercier. » Clarisse se redressa et ajusta sa robe. « Un verre, commandant ? — Volontiers. Whisky. — Pourquoi n’allez-vous pas saluer notre amie ? Elle est dans la cuisine. Je crois qu’elle est un peu impressionnée. » La demeure de Violette était une petite maison à la campagne, assez isolée, mais relativement proche de toutes les commodités nécessaires. Elle voulait emménager depuis un certain temps déjà, cependant Clarisse n’avait donné son accord que récemment. Pour être franc, Jack avait éprouvé quelques difficultés à trouver l’emplacement. Y compris avec Google Maps. De toute manière, la couverture réseau aux alentours était insuffisante pour un GPS demandent une connexion permanente. La maison se composait d’un rez-de-chaussée avec salon, cuisine, salle de bain, toilettes et un bureau, tandis que l’étage abritait deux chambres, des toilettes et une pièce pour le moment inutilisée. « Je suis heureuse que vous ayez pu venir, déclara Violette. Le dîner n’aurait pas été complet sans vous. — Je suis simplement content d’observer vos progrès, Violette. Très content. Je dois confesser avoir eu des doutes il y a quelques années. Ravi de m’être fourvoyé. » Il y a deux ans « Bien, très bien. » Clarisse referma son dossier pour observer Violette. Baggies, tank-top, une paire de solides bottines. Depuis quelques mois, elle s’occupait d’un groupe de jeunes délinquants dont un collègue avait la charge. L’idée leur était venue un soir, autour d’un verre, alors qu’elles discutaient des progrès de Violette. Clarisse pensait que si Violette s’occupait

d’autres personnes, cela lui permettrait de développer une certaine empathie et de projeter une certaine perspective sur son propre passé. Le résultat fut plus convaincant que prévu. Ce que Clarisse ignorait — et qu’elle était sur le point de découvrir —, c’était comment Violette captivait son groupe de protégés. Le plus souvent, cela commençait pas un effeuillage et parfois cela se terminait par une séance de baise à plusieurs. Aujourd’hui, toutefois, la jeune femme réservait son spectacle intime pour la doctoresse. Elle la savait sensible à ses charmes. Un effet secondaire bien connu des psychanalystes ? Peut-être. L’important était que, lorsqu’elle releva son débardeur pour libérer ses seins, Clarisse déglutit bruyamment, incapable de ne pas regarder. « C’est okay, dit Violette. Je sais ce qui se passe entre nous. — Je… ce n’est pas éthiquement… — Nous avons dépassé ce stade, non ? J’ai bien vu comment vous me regardiez lorsque vous pensez que j’ai la tête tournée. Vous croyez que je ne sais pas que vous m’espionnez sous la douche, par exemple ? — C’est totalement… — Je viens de dire que c’était okay. » Violette s’éclaircit la gorge. « Je partage vos sentiments, votre attirance. » Tout en parlant, elle s’était débarrassée de son haut et s’attaquait à ses baggies, dévoilant petit à petit ses fesses puis ses cuisses. Lorsqu’elle fut nue, elle s’adossa contre le chambranle de la porte. « Nous pourrions apprendre à nous découvrir. » Une fine pellicule de sueur recouvrait le front de Clarisse. « Venez. » Violette lui prit la main, l’obligea à se lever et poussa délicatement la tête de la doctoresse entre ses seins, puis vers son entrejambe. Un gémissement rauque s’échappa de sa gorge lorsque la langue de Clarisse écarta ses lèvres pour trouver son clitoris. « C’est contraire à toutes mes convictions, protesta Clarisse. — Ce n’est qu’une question de point de vue, rétorqua Violette. — Non ! Je… J’ai prêté serment et j’ai un devoir envers toi. » Clarisse se redressa et, à contrecœur et avec force soupirs, Violette se rhabilla. « Tu ne comprends pas, n’est-ce pas ? — Comprendre quoi ? s’insurgea la doctoresse. — Malgré toutes ces années, tu n’as toujours pas compris ? — Compris quoi ? » Clarisse s’agaçait et Violette dut lui prendre la main pour la calmer. « Je pense que nous devons parler. » Et pour ce faire, elle lui posa la main sur son sein nu. Aujourd’hui « Quel fumet ! » complimenta Jack. Violette sourit. « Ce ne sont que des légumes. Tout simples. — N’empêche. — C’est gentil, commandant. Mais il faut féliciter Clarisse, pas moi. Je ne m’occupe que de la touche finale. — Et le rôti, intervint la doctoresse. — Je ne vois pas la viande, remarqua Jack. — Elle n’est pas encore prête. Nous avons un peu de retard. Vous n’êtes pas trop pressé, j’espère, commandant ? — J’ai toute la soirée ! » répondit-il avec un grand sourire. Clarisse lui tendit un verre de whisky et un gin-tonic à Violette. Ils levèrent leurs verres à l’unisson. « À votre bonne fortune, Violette, trinqua-t-il. À votre bonne fortune. — À notre bonne fortune, le corrigea-t-elle.

— Et puisse ce repas être une véritable fête, ajouta Clarisse. À la nôtre ! » Le temps s’écoula paisiblement en attendant le dîner, parsemé de verres, d’anecdotes croustillantes et d’autocongratulations. Un peu avant sept heures, tous semblaient plus ou moins sous l’emprise de l’alcool. Plus particulièrement Jack qui, sans être réellement saoul, accusait une certaine fatigue, bien qu’il refusât de l’admettre. « Bien, déclara Clarisse. Je pense qu’il est temps de préparer la viande. — Une étrange recette, tout de même, remarqua Jack. Généralement, la viande prend beaucoup de temps. — C’est le cas, expliqua Violette. Elle doit mariner longtemps pour être bien imprégnée et tendre. Seule la cuisson se fait au dernier moment. — Je vois. » Le commandant tenta de se lever, mais ses jambes se dérobèrent sous lui et il retomba brutalement dans le canapé. « Je crois que j’ai eu la main un peu leste sur l’alcool ! » Clarisse gloussa. Jack tendit une main vers la carafe d’eau. Sa vision se troubla. Ses membres étaient lourds. Sa langue épaisse. Il sombra. Il y a un an « Madame, madame ! On peut toucher ? — Bien entendu. Ils sont là pour ça. » Violette bomba légèrement le torse et le jeune homme effleura ses seins du bout des doigts avant de les agripper plus fermement tandis qu’un autre baissait son string pour mieux observer son trou du cul. « Doucement, Fidel, doucement, dit Violette. C’est sensible. » Le Fidel en question humidifia son index avant d’en insérer deux phalanges dans son anus. De l’autre côté, Farid s’activait sur sa poitrine, une érection déformant avantageusement ses pantalons. Violette posa la main dessus et commença à le caresser tendrement. « Ne les écrase pas, Farid. Ce n’est pas très agréable. Tu peux les soulever un peu, si tu veux. » Il s’exécuta et soupesa les seins de Violette tandis qu’elle s’activait sur son sexe. Une tache sombre se dessina à hauteur de la braguette et les doigts du jeune homme se crispèrent légèrement sur la poitrine de la jeune femme. Quant à Fidel, il en était à la troisième phalange et il tentait maintenant d’introduire son majeur en plus de son index. Mais l’anus de Violette était étroit et il devait beaucoup humidifier ses doigts et pousser relativement fort. « Fidel, si tu veux à tout prix me déchirer le trou de balle, utilise au moins ta bite ! » Il ne se le fit pas dire deux fois. Violette se retrouva penchée en avant appuyée contre un mur tandis que Fidel dirigeait son gland vers son rectum. Le gland s’écrasa contre l’anus. Il poussa un peu et pénétra de deux ou trois centimètres. Délicatement, par a coups, il inséra centimètre après centimètre jusqu’à ce que son ventre bute enfin contre les fesses de la jeune femme. Il imprima alors un va-et-vient, lent de prime abord, puis de plus en plus rapide, jusqu’à devenir frénétique au moment d’éjaculer. Violette essuya le sperme qui lui coulait entre les cuisses avant de se rhabiller. « N’oubliez pas les garçons. Si quelqu’un vous demande, nous faisons des activités civiques. Tout ceci reste entre nous. On est d’accord ? — Complètement d’accord madame, approuva Farid. Parole. » Aujourd’hui « Cela te fait-il fantasmer de le voir attaché ainsi ? demanda Clarisse. — Oui » admit Violette sans pudeur.

Elle se dirigea vers Jack et fit glisser sa cravache le long de sa braguette. Derrière elle, les doigts de Clarisse remontaient le long de ses cuisses pour soulever sa jupe et exposer sa culotte. « Tu es mouillée, remarqua la doctoresse. Trempée même ! » Violette se contenta de sourire tandis que Clarisse caressait les lèvres de sa chatte de bas en haut. Elle poussa Jack en avant de manière à ce que son corps repose sur le haut de la table, puis elle menotta ses poignets pour qu’il se retrouve étiré avec une très petite marge de mouvement et baissa son pantalon et son boxer. Le cuir de la cravache mordit douloureusement la chair du policier, laissant de remarquables marques rouges. « C’est amusant, murmura Violette alors que Clarisse lui baissait sa culotte pour la masturber plus à son aise. C’est très agréable. — De le faire souffrir ou que je te fasse du bien ? — Les deux. » La cravache claqua encore plusieurs fois, plus fort. Le pouls de Violette s’accélérait. Elle transpirait légèrement sous les effets combinés du désir et de l’effort. Ses coups redoublèrent rapidement de violence et Jack criait sans retenue. Du sang perlait à la surface de la peau de ses fesses. Derrière Violette, Clarisse s’activait avec encore plus de véhémence, rentrant dans son vagin d’abord le majeur, puis y ajoutant l’index et enfin l’auriculaire. De sa main libre, elle écarta les fesses de la jeune femme et sa langue trouva naturellement le chemin de son anus. « Assez ! hurla Jack. Pitié ! — D’accord, rétorqua Violette. Passons à autre chose. » Sans écouter les suppliques ni les menaces du policier, elle se libéra de l’étreinte de Clarisse pour s’agenouille et lui saisir la bite. Elle la caressa, la serra et l’astiqua jusqu’à ce qu’elle durcisse un peu malgré lui. « Je peux ? » demanda Clarisse qui, sans attendre de réponse, se déshabilla et s’agenouilla sous la table pour sucer le commandant. Violette l’observa un moment. Une fois lassée, elle prit une bougie sur la table et l’enfonça le plus profondément possible dans l’anus de Clarisse. Avec tout ce qu’elle avait l’habitude d’y introduire, elle ne doutait pas que la doctoresse était suffisamment dilatée pour accepter une simple bougie. Violette en prit une autre qu’elle alluma cette fois pour arroser de cire brûlante les chairs enflées des fesses de Jack. Lorsqu’elle se lassa, elle l’introduisit la mèche en premier dans son trou du cul. Une fugace odeur de cochon grillé lui piqua brièvement les narines, plus sensible à la fragrance âpre qu’aux cris du policier. De son côté, Clarisse activait frénétiquement sa bouche autour du sexe du commandant, l’enfonçant le plus possible dans sa gorge au point de parfois laisser échapper un reflux acide. Répondant à une subite pulsion, Violette se masturba avec force, frappant parfois son clitoris du bout de ses doigts, sans perdre une miette de ce que Clarisse infligeait à Jack. Bien malgré lui, Jack éjacula au fond de la gorge de Clarisse, provoquant une quinte de toux qui se transforma en vomissements. Excitée par la scène, ivre de plaisir, Violette jouit avec une grande violence, un jet passant entre ses doigts pour souiller les cuisses nues du policier. « Je crois qu’il est temps de passer à table, suggéra-t-elle après avoir repris son souffle. J’ai faim. » Les deux femmes transportèrent un Jack au bord de l’inconscience jusqu’à une chaise à coudes en chêne pour l’y ligoter solidement. Le visage au niveau de sa taille, Violette regardait la bite de Jack trempée d’une bave épaisse et poisseuse. Sans réfléchir, elle l’engloutit et le contact de cette queue dans sa bouche éveilla une passion nouvelle. Elle la suça rapidement ; ses lèvres jouaient avec son gland, elle en emplissait sa bouche. D’une main, elle lui écrasait les couilles, de l’autre, elle pénétrait sa chatte sans réellement y

prêter attention. Ils jouirent tous les deux à l’unisson. Violette enfonçait sa bite profondément dans sa gorge jet après jet. Elle s’étranglait, la bouche pleine d’un foutre chaud qu’elle sentait couler sur ses joues et son menton. Agenouillait derrière elle, Clarisse lui écrasait douloureusement les seins, ses doigts s’enroulant autour des tétons durcis tandis que sa langue fouillait alternativement son anus et son vagin. Lorsque les deux femmes se redressèrent, nues et satisfaites, Jack reprenait pleinement conscience. Ce qu’il regretta amèrement, car Violette brandissait maintenant un tragiquement menaçant couteau de chasse. « À table, dit-elle simplement. Je suis affamée. » « N’était-ce pas une fameuse idée de l’avoir pour dîner ? demanda Violette en piquant un morceau de viande du bout de sa fourchette. — Pourquoi ? gémit Jack. — Mangez, conseilla Clarisse. Vous êtes faible. — Et délicieux, remarqua Violette. — Pourquoi ! hurla Jack, les larmes aux yeux et l’écume aux lèvres. — Cinq ans. Cinq longues années de ma vie. Enfermée. Et cinq autres sous étroite surveillance. Dix ans. Dix interminables années gâchées. Irrémédiablement. Perdues. Et vous me demandez pourquoi ? » Jack regarda avec tristesse les bouts de viandes, grillés ou rôtis, qui remplissaient son assiette avec un assortiment de légumes et des pommes de terre. Sous la table, ses moignons cautérisés le torturaient. Toutefois, la douleur ne lui importait plus. Pas plus que le concombre sur lequel il était assis. « Combien de temps ? demanda Jack. Combien de temps comptez-vous me garder ainsi ? — Tant qu’il y aura à manger, répondit Violette en passant un morceau de viande entre les cuisses de Clarisse avant de le porter à sa bouche. Toutefois, je comptais faire du foie gras. Et ces choses prennent du temps. »

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