BULLETIN D’INFORMATION ET REVUE DE PRESSE AVRIL 2015
INFORMATIONS Avril 2015
ACTUALITES LOCALES Conférence "AGIR CONTRE LA MALTRAITANCE" Au cours de cette année 2015, le CLIC organise un cycle d’informations collectives en 3 volets sur le thème de la protection des personnes âgées vulnérables : les mesures de protection juridique, la maltraitance et l’aide aux aidants, l’abus de faiblesse. Le premier évènement a consisté en un forumconférence intitulé « MESURES DE PROTECTION JURIDIQUE DES PERSONNES AGÉES VULNÉRABLES » et avait lieu le 10 février dernier à Fontenay Sous-Bois. Le second évènement se déroulera le 5 mai 2015 à Saint-Mandé, à 14h, à l'hôtel de ville. Il s’agit d’une conférence intitulée "AGIR CONTRE LA MALTRAITANCE". La ville de Saint-Mandé et les institutions de retraite complémentaires AGIRCARRCO, soutiennent le CLIC1 dans cette organisation. Nous remercions les contributeurs Fédération 3977 contre la maltraitance ainsi que le Relais des Aidants. Les termes de "maltraitance", "maltraitants" recouvrent des réalités complexes. Les situations de maltraitance sont souvent la combinaison de facteurs liés à l'environnement, à la personne victime, à son entourage (dont la personne responsable des actes de maltraitance). La maltraitance est un ensemble de comportements ou d'attitudes qui compromettent le bien-être d'une personne. Les différents types de maltraitances ont été catégorisés ainsi : CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 15.01.2015
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• Les maltraitances psychologiques : Dévalorisation, insulte, menace, culpabilisation, humiliation, harcèlement... • Les maltraitances physiques : Coup, gifle, mauvaise manipulation,... • Les maltraitances financières : Vol, procuration abusive, privation de ressources,... • Les maltraitances médicales : Excès ou privation de médicaments, privation de soins, d'examens, contentions abusives,... • Les maltraitances civiques : Limitation des contacts avec l'extérieur, manipulation du vote, tutelle abusive, ... • Les négligences passives (ou maltraitance "par inadvertance"), sans intention de nuire : non satisfaction des besoins premiers ou défaut de mise à disposition des ressources disponibles. Elles surviennent principalement par manque d'information ou de connaissance, de formation, par épuisement, sans le vouloir et le savoir. • Les négligences actives (ou maltraitances intentionnelles), avec intention de nuire : refus délibéré de répondre aux besoins. Elles sont de même type que les négligences passives : abandon, « oubli » des besoins fondamentaux, mise en danger, ... Les statistiques réalisées d'après les appels reçus au 3977 en 2010 confortent les tendances observées l'année précédente : - Grand nombre d'appels provenant de particuliers (86.4%). - Importance des appels provenant des personnes elles-mêmes (33%) en augmentation de 3% par rapport à 2009. - Maltraitances signalées essentiellement à domicile (75.25%). - Forte représentation des femmes parmi les appelants (74.72%). Les maltraitances sont rarement le fait de personnes "méchantes". Souvent, la personne n'a pas conscience de la portée de son comportement, ou pense même agir pour le bien de la personne. Ces maltraitances faites sans le vouloir et sans le savoir, sont appelées par le docteur Maugourd, présidente de la FREGIF, la maltraitance "par inadvertance ». L’aide aux aidants est un moyen de prévenir les situations de rupture. Les négligences passives peuvent apparaitre dans les gestes d’accompagnement et de soin que prodiguent des aidants épuisés. C’est pourquoi nous avons choisi de traiter parallèlement de l’Aide Aux Aidants qui dans tous les cas est favorable à la bientraitance. L’aide aux aidants permet de prévenir l’épuisement des aidants et les aide lorsqu’ils sont déjà épuisés à sortir de cet épuisement en le contrôlant mieux. Ce type de soutien permet d’éviter de se mettre en danger et de conserver ce que Laurent WAJS appelle « le pacte d’entraide entre les personnes ». L’objectif est simplement d’aider l’aidant à se « sentir mieux » dans son accompagnement au quotidien. Une conférence publique permettra de porter à la connaissance des personnes concernées, de leurs familles et des intervenants professionnels, les définitions et points clé de la maltraitance. L’entrée est libre et gratuite.
PERSONNES ÂGEES Activités de la vie quotidienne à domicile Une étude coréenne met en évidence que l’incapacité à réaliser des activités de la vie quotidienne a une influence directe sur la qualité de vie des personnes atteintes de démence et a un impact majeur sur le niveau de soins et d’accompagnement. CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 15.01.2015
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L’accompagnement actif aux activités de la vie quotidienne réduit la dépression de la personne malade, le stress de l’aidant et améliore l’autonomie. Source : Choi H et al. Dementia and Neurocognitive Disorders 2014 ; 13: 101-106. http://synapse.koreamed.org/Synapse/Data/PDFData/0196DND/dnd-13-101.pdf
Combattre la solitude les petits frères des Pauvres ont mis en place un Numéro Vert à destination des personnes, souffrant de solitude et d’isolement.. Le n° vert 0 800 47 47 88 fonctionne 7 j/7 de 15h à 18h. L’appel est gratuit depuis un poste fixe. Ce service d’écoute téléphonique est totalement anonyme et assuré par des écoutants bénévoles spécialement recrutés et formés pour l’écoute. En 2007, Les petits frères des Pauvres ont mis en place au niveau national un numéro de téléphone gratuit dédié aux personnes de plus de 50 ans : Solitud’écoute. Il s’agit d’un dispositif à l’écoute des personnes vulnérables Solitud’écoute, c’est : - 30 000 appels écoutés depuis sa création - 51 appels écoutés par jour et une moyenne de 5 bénévoles à l’écoute chaque jour - 150 permanences d’écoutes par mois en moyenne - 50 écoutants bénévoles (+ 40 % depuis 2007) - 97 % des appels proviennent de personnes de + de 50 ans - 64 % des appelants sont des femmes - 41 % des appels sont des témoignages de solitude et l’isolement et 26 % des témoignages de problèmes de santé Source : http://framework.agevillage.com/documents/pdfs/solitud_ecoute_depliant.pdf, www.petitsfreres.asso.fr
LES PROFESSIONNELS Des plateformes d’assistance interconnectées de maintien à domicile. La fin de la coordination ? Le Conseil général de l’Isère expérimente actuellement un bouquet de services communicants chez des personnes en perte d’autonomie ou sortant de l’hôpital afin d’éviter des ruptures dans les parcours des usagers (Autonom@dom). Ce dispositif présente divers équipements : téléassistance, capteurs de présence, suivi médical à distance, télévision ou visiophonie. En pratique ces éléments sont reliés à une boîte de transfert des données. CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 15.01.2015
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24h/24 et 7j/7, des plateformes d’assistance interconnectées complètent le dispositif : - une plateforme de téléalarme pour la réponse aux urgences - une plateforme médicale de gestion des services à la personne - une plateforme sanitaire de traitement des données de santé. Les besoins allant du portage de repas au service médical d’urgence, sont répartis dans le réseau des intervenants médico-sociaux et sanitaires. Le Conseil Général de l’Isère explique que l’enjeu est de s’affranchir des cloisonnements et des clivages entre acteurs du sanitaire et du médico-social. L’objectif étant de s’affranchir de la coordination en organisant directement un système intégré dans lequel chaque partenaire reçoit des informations qui participent à son segment d’activité. Un dossier médico-social partagé a été développé à destination des professionnels. Le financement est assuré par le Conseil général, la CARSAT, les caisses d’assurance vieillesse et l’ARS. Un déploiement à l’échelle nationale est envisagé à partir du premier semestre 2015. Un comité national d’orientation stratégique, composé d’une trentaine de parlementaires et de représentants de l’administration, suivra les avancées de l’opérateur. Source : ASH, 30 janvier 2015.
Lutte contre la maltraitance en établissement : Démarche coordonnée de prévention de la maltraitance en établissement sanitaire et établissement médico-social « Parce que la maltraitance existe au quotidien, dans nos établissements sanitaires et médicosociaux, parce qu'elle est honteuse, parce qu'on ne s'exprime pas par peur, parce que ces situations sont condamnables, condamnées parfois, il est nécessaire d'apprendre à se coordonner, partager, apprendre à repérer et identifier les évènements précurseurs de maltraitance. Il est primordial de se coordonner, collaborer pour mieux agir, identifier les bonnes ressources et les justes pratiques. » A l’issue d’un stage, le ReQuams (Réseau qualité des établissements de santé de Franche-Comté) a élaboré deux nouveaux outils de lutte contre la maltraitance en établissements d’accueil de personnes âgées. Ils ont été créés à partir de témoignages et d'un travail conjoint de différents acteurs locaux : ALMA Franche-Comté, établissements de santé, établissements médico-sociaux, ARS, associations d'usagers, UDAF, formateurs IFCS/IRTS, institut régional du vieillissement, réseaux de santé locaux.». L’un des outils consiste en une évaluation des pratiques professionnelles qui vise à évaluer la promotion de la bientraitance de la part des professionnels auprès de toute personne admise en établissement sanitaire ou médico-social. L’autre est une charte bientraitance ayant pour but de développer les grands principes à respecter afin de garantir la promotion de bientraitance chez les usagers et d’en faciliter l’adoption par chaque agent. La charte est accompagnée d’un argumentaire à compléter par chaque établissement par des illustrations à partir des exemples internes identifiés. « À terme, pour optimiser l’appropriation et le suivi de ces outils, les établissements pourront mettre en place des "comités bientraitance" adossés à leurs instances. De même, la rédaction d’un manuel d’exemples à partir des actions de promotion de la bientraitance menées dans les établissements viendra enrichir le partage d’expériences entre les différents acteurs ». Source : www.requa.fr/medico/100/droits-et-place-des-usagers/beneficiaires.html?idA=6, CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 15.01.2015
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Un détail de taille : être soucieux du « bien » de la personne Intervention du mardi 3 février 2015 au Forum de bioéthique à Strasbourg, par Emmanuel Hirsch, Professeur à l’université Paris Sud, Directeur de l’Espace de réflexion éthique de la région Ile-deFrance | Publié le : 15 Février 2015 Il ne s’agit pas tant de « bien traiter » la personne que d’être soucieux de son ‘’bien’’, de ce précieux qu’elle confie au professionnel de santé ou du médicosocial lorsqu’elle n’est plus ellemême en capacité de l’assumer seule sans soutien. Un ‘’bien’’ complexe en ce qui pourrait le définir, le circonscrire : il ne se limite pas à sa seule santé tant il est constitutif de ce qu’elle, de ce à quoi elle est attachée, de son identité ; ce qu’il importe de reconnaître et à quoi notre attention doit être consacrée. Dès lors, dans son intentionnalité l’acte de soin se comprend comme un geste, une attitude, une démarche en humanité témoignant d’un souci de l’autre ; l’expression d’une attention, d’une considération et d’un respect : il engage, voire il oblige. Il ne s’agit donc pas tant d’estimer ce qui est ‘’bien’’ pour la personne que de tout mettre en œuvre pour prendre en compte et servir ses aspirations, selon sa propre hiérarchisation de ses préférences et de ses attentes. Cela consiste à créer, en quelque sorte, un environnement favorable, un espace relationnel propice à l’exercice d’un soin ajusté à la demande de la personne ainsi capable de mobiliser les ressources intérieures indispensables à son bien-être, à une certaine sérénité. Source : www.espace-ethique.org, 15 Février 2015 - Télécharger le PDF : http://www.espaceethique.org/ressources/article/un-d%C3%A9tail-de-taille-la-bientraitance
Personnes handicapées vieillissantes : l'Anesm publie ses recommandations L'avancée en âge de la population des personnes handicapées est une réalité de plus en plus prégnante qui implique un ajustement des prestations de la part de tous les acteurs sur les pratiques professionnelles. Cette thématique soulève de nouvelles problématiques pour les professionnels du secteur social et médico-social non seulement, en termes d'accueil mais aussi, en termes d'accompagnement. Dans ce contexte, l'Anesm publie ses recommandations afin de permettre aux professionnels d'évaluer et de faire évoluer leurs pratiques d'accompagnement des personnes handicapées vieillissantes. Le document s'adresse aux professionnels des structures qui interviennent auprès des personnes handicapées vieillissantes, quel que soit leur lieu de vie : établissements et services relevant du 5° et du 7° du I de l'article L 312-1 du CASF qui sont confrontés au vieillissement de la population accueillie (Esat, foyer de vie, FAM, MAS, SAVS, Samsah, etc.) ou qui accueillent exclusivement des personnes handicapées âgées (du type MAPHA, MARPHA, MARPAHVIE(1), etc.) ; établissements et services relevant du 6° du I de l'article L 312-1 du CASF (Ehpad, Ehpa, Ssiad, Saad, Spasad) ; établissements et services relevant du 8° du I de l'article 312-1 du CASF (en particulier les CHRS de longue durée) qui peuvent également être confrontés au vieillissement de personnes handicapées qui vient complexifier leur situation précaire. Le document est constitué de 5 chapitres : I. L'anticipation des risques liés au vieillissement de la personne handicapée II. Le repérage des signes et des effets du vieillissement III. Les réponses graduées aux besoins de la personne CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 15.01.2015
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IV. La prise en compte des personnes handicapées vieillissantes dans la démarche d'amélioration continue de la qualité V. Etudes de situations pour l'appropriation de la recommandation La recommandation et sa synthèse sont téléchargeables sur le site de l'Anesm www.anesm.sante.gouv.fr, http://www.anesm.sante.gouv.fr/spip.php?article963&var_mode=calcul Source : CAPGERIS, le 12/03/2015, http://www.capgeris.com/qualite-329/personneshandicapees-vieillissantes-l-anesm-publie-ses-recommandations-a34483.htm
« Mon chez moi avance avec moi » : l'Anah publie un guide pratique sur l'adaptation des logements Un guide pratique pour aider les seniors à aménager leur logement le plus tôt possible. L'Anah propose ce guide pratique pour aider les seniors à aménager leur logement le plus tôt possible. Ce guide rappelle aussi que sous certaines conditions, une aide financière et un accompagnement par l'Anah sont possibles. L'Anah est, à ce titre, partie prenante du plan national visant à adapter 80 000 logements d'ici à 2017. « Faire du domicile un atout de prévention » est également l'un des objectifs du projet de loi « adaptation de la société au vieillissement » examiné mardi 17 mars par le Sénat. Avec le parti pris de donner envie d'avoir ce projet, et d'y être aidé, le guide « Mon chez moi avance avec moi » présente de manière simple et illustrée, pièce par pièce (entrée, salle à manger, salon, cuisine, espaces de circulation, chambre, salle d'eau, espaces extérieurs et en fonction des besoins), les travaux que l'on peut effectuer en fonction de ses besoins. Il a été conçu avec les conseils d'ergothérapeutes. Des fiches sur le coût des travaux sont systématiquement proposées afin de donner à tous les particuliers des conseils fiables et neutres. Source : Capgeris.com, publié le 17 mars 2015. Télécharger le guide : http://www.anah.fr/mediatheque/publications/publication/media/Me diatheque/voir-publication/2784/
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Repenser l’offre d’aide pour aider les aidants à accepter de se faire aider. Dans un article publié sur Psygéro, Michel CAVEY, gériatre en soins palliatifs, propose de réinterroger les pratiques professionnelles d'offreur d'aide pour aider les aidants à accepter d’être aidés. Il présente quatre pistes de réflexion pour mieux travailler la relation d'aide à l’aidant face à l’absence de souhait d’être aidé. Aujourd’hui, le marketing social et médico-social réfléchit beaucoup à ces questions et se voit contraint de créer des voies et des concepts qui sont très éloignés des concepts du marketing "traditionnel'. Souce : Psygéro, le 06 mars 2015 http://www.psygero.fr/quand-les-aidants-refusent-d-etreaides#.VPlyuc8F1aI.facebook
POLITIQUES Les indicateurs sociaux départementaux La DREES a publié les indicateurs sociaux départementaux qui constituent le socle d'un système d'information partagé entre échelons nationaux et départementaux dans les principaux domaines de l'action sociale départementale. Ils intègrent à la fois des indicateurs transversaux, reflétant le contexte territorial (20 indicateurs parmi lesquels l'espérance de vie, le taux de pauvreté monétaire, les catégories sociales...) et des indicateurs propres à chaque thématique : - protection de l'enfance : taux de mesures d'aide sociale à l'enfance, part des enfants dont les parents sont sans emploi, ... ; - personnes handicapées : taux d'allocataires de l'AAH, taux d'équipement en places en établissements et services pour personnes handicapées, ... ; - insertion sociale : part de la population couverte par le RSA, part de jeunes non insérés, ... ; - personnes âgées : taux de bénéficiaires de l'APA,... En 2010 et 2011, ces indicateurs ont été expérimentés dans le même cadre partenarial que celui du groupe d'origine. La liste initiale d'indicateurs a été ajustée, avec notamment l'ajout d'indicateurs de dépenses. Depuis, ils sont progressivement mis à disposition sur insee.fr, de même que la documentation complète des indicateurs déjà diffusés. Selon la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), les dépenses nettes d’aide sociale des départements aux personnes âgées en 2013 représentent 7 milliards d’euros. Plus de 54% de ces dépenses sont consacrées à l’accueil familial ou en établissement. Pour 2013, dans le Val de Marne, les bénéficiaires de l'aide sociale à l'hébergement (ASH) au rapportés aux places d'hébergement pour personnes âgées est de 17,6%. La principale prestation départementale en faveur des personnes âgées est l'allocation personnalisée d'autonomie APA : 86 % du nombre d'aides aux personnes âgées, fin 2013. Vient ensuite l'aide sociale à l'hébergement (ASH), qui est une aide à l'accueil en établissement pour les personnes âgées dont les ressources et celles des obligés alimentaires sont insuffisantes, et qui peut faire l'objet d'un recours sur succession. CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 15.01.2015
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L'APA n'est pas soumise à conditions de ressources, mais la partie restant à la charge du bénéficiaire dépend fortement des revenus de son foyer. Les autres aides départementales regroupent les aides ménagères du Conseil général et les prestations destinées aux personnes handicapées de 60 ans et plus, l'allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP) et la prestation de compensation du handicap (PCH). Le nombre de prestations versées ne correspond pas strictement au nombre de bénéficiaires. Par exemple, au niveau national, près de 80 % des bénéficiaires de l'ASH perçoivent aussi l'APA. Quelques chiffres pour le Val-de-Marne : Les bénéficiaires de l’APA de plus de 75 ans représentent : - 16,6 % des PA résidant à domicile ou en établissement - 10,1% des PA résidant à domicile - 6,6% des PA résidant en établissement Les bénéficiaires de l'APA à domicile classés en Gir1 ou 2 représentent 22,6% de l'ensemble des bénéficiaires de l'APA à domicile. Repères sur la part de personnes âgées val de marnaises de plus de 75 ans selon leur mode de cohabitation : - 44,8% vivent en couple ou seules avec leur(s) enfant(s) - 7,2% vivent en institution et 5,9% dans une situation de cohabitation autre. - 42,1% vivent seuls. Source : Publication DRESS sur INSEE, 26 février 2015. http://www.insee.fr/fr/publicationset-services/default.asp?page=dossiers_web/action-sociale-departementale/action-socialedepartementale.htm#ind-soc-cnis
LIVRES L’Éthique à l’épreuve des violences du soin Cet ouvrage coordonné par Dominique Davous, Catherine Le Grand-Sébille et Etienne Seigneur, explore et défriche le terrain délicat des violences évitables de façon à la fois concrète et théorique avec l'espoir que professionnels et chercheurs s'en saisissent. « Comment parler de l’expérience du malheur et de la violence, en l’occurrence de celle que vivent certains patients dans leur parcours de soin, mais aussi leur entourage et les soignants eux-mêmes ? Qu’en faire ? À qui la dire ? Qui peut l’entendre ? Pourquoi la dire ? Ces questions sont posées par des patients ou par leurs proches dans des lettres adressées aux soignants ou aux institutions. Leur publication structure cet ouvrage. Sous forme d’un cri ou d’une plainte, elles sont expressions d’une révolte, de l’impuissance ou du désespoir, et mettent en évidence l’indicible ou l’impensable des violences du soin. En contre-points, des auteurs de champs disciplinaires variés (médical et paramédical, anthropologie, histoire, sociologie, philosophie, psychanalyse…) mènent une réflexion éthique ancrée dans des situations concrètes. Ils analysent les enjeux et les mécanismes qui sous-tendent ces violences. Qu’elles relèvent de l’administration du soin, de son déroulé, du soin sans consentement, de la formation des CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 15.01.2015
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futurs soignants ou encore du modèle hospitalier hypergestionnaire, ils s’attachent à identifier la part évitable de ces violences pour y remédier. » Sources :http://www.editions-eres.com/parutions/societe/eres-poche-espaceethique/p3518-ethique-a-l-epreuve-des-violences-du-soin-l-.htm video : https://www.youtube.com/watch?v=stb5KTn_mxs
La nuit est tombée Dans son récit intitulé "La nuit est tombée", en format court, sur le site communautaire Raconter la vie, Cécile Karsenty, une aide-soignante, nous raconte avec délicatesse et humanité son quotidien en EHPAD. "Pour rendre hommage aux personnes âgées résidentes, aux collègues, à un métier passionnant mais difficile : celui d’aide-soignante dans une maison de retraite : « Bzzz, le son de la porte pour entrer dans la maison de retraite « Les Rosiers » où je suis aidesoignante, je vais vers le fameux vestiaire où il faut laisser ses problèmes en arrivant. Voir la grande façade de la « maison » éclairée dans la nuit m’apporte un réconfort surprenant. Merci de me recevoir… » Source : Infirmiers.com http://www.infirmiers.com/ressources-infirmieres/nos-collegues/lirela-nuit-est-tombee.html Accès au texte: http://raconterlavie.fr/spip.php?page=reader&id_recit=800
PHOTOS Photos - 100 souvenirs, de Hervé Baudat Le photographe Hervé Baudat sait concilier avec tant d'humanité et de justesse son souci de l'autre dans sa vulnérabilité et un regard poétique porté sur ce monde que nous habitons et dont il révèle les inattendus. Hervé Baudat a accepté d'être partenaire de l'Espace éthique Alzheimer. Il contribue ainsi à cette approche en finesse de la personne au-delà de sa maladie, à la restitution aussi de cette autre part de la solitude et de la relégation lorsque la société renonce à maintenir une place au coeur de la vie sociale à celles et ceux qu'on abandonne ainsi. Source : http://www.espace-ethique.org Publié le : 13 Décembre 2013 http://www.espace-ethique.org/ressources/diaporama/s%C3%A9rie-photographique-100souvenirs Accéder à l’album photo : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.955377931141940.1073741845.8611835405 61380&type=1
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