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PERCEPTION ET UTILISATION DE LA GRILLE AGGIR PAR LES MEDECINS GENERALISTES Récemment un article publié dans La revue de gériatrie a porté à notre connaissance les résultats d’une étude qui a fait l’objet d’une thèse intitulée « Perception et utilisation de la grille AGGIR par les médecins Généralistes » déposée fin 2013, dont l’auteur est Baptiste Gonnaud. Le résumé de la thèse précise que « En France, la grille AGGIR (autonomie gérontologie grille iso-ressources) est l’outil de référence de l’évaluation de la perte d’autonomie fonctionnelle des sujets âgés. Les médecins généralistes ont pour charge de remplir cette grille lorsqu’une demande d’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est faite par leurs patients. L’objectif principal de cette étude était d’établir un état des lieux relatif à l’utilisation et à la perception de la grille AGGIR par les médecins généralistes. L’objectif secondaire était de cerner les difficultés des médecins généralistes dans son utilisation, en particulier concernant la nouvelle grille AGGIR. Une étude pilote, de type descriptive, transversale et déclarative, a été menée par un questionnaire sur internet, auprès de médecins généralistes de la Loire. La majeure partie des 55 médecins ayant répondu au questionnaire remplissait plus de 10 grilles par an, et le faisait le plus souvent en présence du patient, ou à l’aide d’une tierce personne. Les médecins qualifiés en gériatrie, ou formés à la grille AGGIR, remplissaient moins souvent la grille en présence du patient concerné. La grille AGGIR était jugée utile par les médecins généralistes, bien qu’ils l’utilisaient principalement pour les demandes d’APA, et qu’ils se sentaient en difficulté pour la remplir, notamment en ce qui concernait certains termes de la nouvelle grille. Une solution pourrait être de proposer plus de formations sur cet outil ». Dr Gonnaud conclue « La grille AGGIR est actuellement un outil jugé utile d’un point de vue administratif par les médecins généralistes ayant répondu à l’enquête, mais les difficultés rencontrées pour son remplissage et les nombreuses critiques qu’elle suscite devraient conduire à l’élaboration de Recommandations de Bonnes Pratiques Professionnelles relatives à l’évaluation de la perte d’autonomie en médecine générale.» Source : http://theseimg.fr/1/sites/default/files/Th%C3%A8se%20Baptiste%20Gonnaud.pdf

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IMMIGRES AGES L’Assemblée nationale a voté mercredi 10 septembre 2014 une possibilité plus aisée d’acquisition de la nationalité française pour certains immigrés âgés, mais l’a encadrée notamment par une condition d’âge de 65 ans à la date de la demande, via un amendement. Les députés avaient adopté en commission, contre l’avis de la rapporteuse PS Martine Pinville, un nouvel article au projet de loi sur l’adaptation de la société au vieillissement pour permettre à un étranger, parent de Français et présent sur le territoire depuis au moins 25 ans d’acquérir la nationalité française par déclaration. Cette mesure ciblant notamment les «chibanis» (Vieux, en arabe) s’inspire d’une des propositions du rapport, voté à l’unanimité, d’une mission d’information parlementaire sur les immigrés âgés. L'objectif de l’amendement est notamment d'éviter que la mesure ne s'applique à des étrangers beaucoup plus jeunes « pour lesquels il n'apparaît pas justifié de créer une voie spécifique d'acquisition de la nationalité française ». L'amendement précise aussi, entre autres, que la résidence en France doit être régulière et habituelle pour écarter du bénéfice de ce nouveau mode d'acquisition de la nationalité les étrangers en séjour irrégulier ou qui ne résideraient qu'occasionnellement sur le territoire. Source :http://www.liberation.fr/politiques/2014/09/11/immigration-lassemblee-facilite-l-acquisition-de-la-nationalite-pour-les-plus-ages_1097979 www.lefigaro.fr, 11 septembre 2014 http://www.lefigaro.fr/flashactu/2014/09/11/97001-20140911FILWWW00025-l-acquisition-de-nationalitefacilitee-des-65-ans.php 11 septembre 2014

DES TESTS OPHTALMOLOGIQUES ET OLFACTIFS POURRAIENT PERMETTRE DE DETECTER LA MALADIE D'ALZHEIMER Quatre essais scientifiques récents ont révélé les derniers résultats sur les biomarqueurs d'Alzheimer communiqués lors de la Conférence Internationale de l'Association pour Alzheimer de juillet 2014 à Copenhague (AAIC). Ces études sur les marqueurs biologiques de la maladie annoncent des tests diagnostiques simples, peu invasifs permettant de recenser les risques de la maladie de manière précoce. Sur le plan clinique, il n'est actuellement possible de détecter la maladie d'Alzheimer que tard dans son évolution, lorsque des dégâts cérébraux importants sont déjà survenus.

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Un examen ophtalmologique permettant de déceler la maladie d’Alzheimer Deux récentes études de faisabilité portant sur des tests oculaires annoncent un dépistage précoce, fiable et à faible coût. Leurs résultats valident la possibilité que les plaques amyloïdes de la rétine sont un marqueur précoce de la maladie d’Alzheimer. La protéine bêta-amyloïde est le principal élément que l'on trouve dans les « plaques » collantes dans le cerveau caractéristiques de la maladie d'Alzheimer. On sait qu'elle s'accumule dans le cerveau de nombreuses années avant l'apparition des symptômes typiques de la maladie d'Alzheimer, à savoir la perte de mémoire et d'autres troubles cognitifs. La première étude australienne émanant du centre de recherche appliquée CSIRO, différencie les personnes atteintes ou non de la maladie d’Alzheimer avec une sensibilité de 100% et une spécificité de 81%. Elle consiste à donner à des patients de la curcumine, une substance qui révèle, dans la rétine, la présence de betaamyloïdes, un peptide néfaste pour le système nerveux qui est caractéristique de l'Alzheimer. L’autre étude américaine menée par la société Cognoptix mesure la protéine amyloïde dans le cristallin de l’œil, toujours par fluorescence, puis utilise un scanner laser et annonce une sensibilité de 85% et une spécificité de 95%. Ces études annoncent une détection fiable et rapide, à faible coût, qui rend possible le diagnostic précoce et la gestion de la maladie d'Alzheimer. La perte olfactive comme un possible marqueur de la maladie d’Alzheimer Une diminution de la capacité à reconnaître les odeurs pourrait être le signe de troubles cognitifs et de la maladie d'Alzheimer. Dans les deux des études présentées à Copenhague (Dr Davangere Devanand et Dr Matthew Growdon), cette perte olfactive est largement liée à la perte de fonction des cellules cérébrales et à la progression de la maladie d'Alzheimer. On y note une plus grande neurodégénérescence liée à une perte de fonction olfactive chez les personnes âgées normales sur le plan cognitif. En effet les données font apparaître que la diminution de la capacité à reconnaître correctement les odeurs est le signe de troubles cognitifs et une des premières manifestations cliniques de la maladie d'Alzheimer. Lorsque la maladie commence à tuer des cellules cérébrales, elle s'en prend souvent à des cellules qui sont importantes pour l'odorat. Les directeurs d’études précisent que ces recherches semblent indiquer que les tests d'identification des odeurs pourraient jouer un rôle chez les personnes plus âgées normales sur le plan clinique qui risquent de contracter la maladie d'Alzheimer, mais 3

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que néanmoins si ces résultats sont encourageants ils sont à interpréter avec prudence. Ils ne représentent en fait qu'une situation à un moment précis. Ce sont les recherches menées sur la durée qui donneront une meilleure idée de l'utilité de tests olfactifs pour une détection précoce de la maladie d'Alzheimer. Ils attendent ainsi beaucoup que d'autres études de grande envergure donnent les mêmes résultats, car un test relativement peu coûteux comme celui de la reconnaissance des odeurs pourrait permettre d'identifier très tôt les sujets qui présentent un risque accru de démence et de maladie d'Alzheimer et, plus généralement, d'identifier les personnes qui présentent un risque accru de déclin cognitif. Source : http://www.alz.org/aaic/releases_2014/sun-830am-smell-eyetests.asp http://www.prnewswire.fr/news-releases/des-tests-olfactifs-etophtalmologiques-pourraient-permettre-de-detecter-la-maladie-dalzheimer266906761.html http://www.acuite.fr/actualite/sante/52981/un-test-oculaire-pour-detecter-lamaladie-alzheimer

DOMOTIQUE EN GERONTOLOGIE : CONJUGAISON DE LA TECHNOLOGIE ET DE L’AIDE HUMAINE Dans le numéro hors-série de Doc’Alzheimer paru en août 2014, Paul-Ariel Kenigsberg, adjoint au responsable de la cellule de coordination, prospective et stratégies et Alain Bérard, directeur adjoint de la Fondation Médéric Alzheimer, interrogent l’usage grandissant de la domotique en gériatrie. En introduction l’article définit la domotique comme l’ensemble des technologies de gestion automatisée appliquées à l’habitat, concernant le confort, la sécurité, la communication. Il est précisée que née dans les années 1980 pour améliorer la gestion des flux dans le bâti, elle est de plus en plus utilisée au service des personnes âgées ou handicapées. Les auteurs soulignent que des interrogations demeurent : qui est le véritable bénéficiaire de cette technologie ? La personne malade, son aidant, le professionnel de santé, l’industriel ? Quelle est la palette de services proposés ? Quels sont les services réellement nécessaires ? Selon les auteurs « La domotique ne pourra jamais se substituer à l’aide humaine car, au bout de la chaîne, une intervention humaine reste indispensable. S’il s’agit d’une solution technologique intéressante, il faut toutefois s’assurer qu’elle répond à des 4

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besoins bien précis des personnes âgées vulnérables, que d’autres réponses ne sont pas plus pertinentes à mettre en œuvre, et que les techniques mises en place sont bien adaptées à la compréhension des personnes âgées et de leur entourage. » Source : La domotique : une solution technique posant de multiples questions, Paul-Ariel. Kenigsberg, économiste et Alain Bérard, médecin de santé. Numéro hors-série Doc’Alzheimer d’août 2014. http://www.doceditions.fr/fichiers/DALZ_HS3_Sommaire.pdf

DANS LA FAMILLE DES OBJETS CONNECTÉS : LE SOL ! Dans le bulletin du CLIC1 datant de juin 2014, nous relayions une information extraite des Echos du 20 mai 2014 portant sur les sols connectés FloorInMotion lancés par la société Tarkett. Un produit présentant une alternative discrète au port de colliers et des bracelets ou à la présence de vidéos. Invisible à l'œil nu, installé sous le revêtement et connecté à une carte électronique insérée dans une plinthe, un capteur détecte tous les mouvements et transmet l'alerte en cas de chute au personnel soignant qui peut intervenir immédiatement. Il lui est aussi possible de suivre en temps réel le comportement anormal d'un patient, ce qui est très utile dans le cas de la maladie d'Alzheimer. En pleine nuit, l'éclairage des plinthes équipées de LED est déclenché pour guider son déplacement. En cas de chute, elles clignotent pour lui signifier la transmission de l'alerte et donc le rassurer. Ce sol connecté qui n'utilise aucune alimentation électrique, s'installe aussi bien dans une salle de bains, lieu à haut risque, ou une chambre, pour un coût global de 2.500 euros. Dans le hors-série de Doc’Alzheimer d’août 2014, nous relevons un exemple de mise en œuvre d’un tel sol en EHPAD. L’EHPAD Les Cordeliers du Donjon (03), installe un sol intelligent dans douze chambres de sa future unité Alzheimer, pour un coût de 80.000 euros (dont 95% subventionnés par la Fondation des hôpitaux de France, la CNSA, l’ARS Auvergne et le Conseil général de l’Allier). La directrice de l’EHPAD note que « Grâce à ce système innovant, les équipes de nuit peuvent ainsi être immédiatement informées de tout problème de chute ou de déambulation au cours de la nuit.» La direction pose la question éthique de son utilisation : « On a avant tout pensé à la sécurité des résidents. En cas de chute, l’intervention du personnel sera forcément plus rapide. L’objectif est de réduire le temps de prise en charge pour tenter de limiter les complications. On agit en toute transparence », explique la directrice. D’ailleurs, les familles seront informées au préalable de ce système avant de signer le 5

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contrat de séjour. Il s’agira d’une surveillance invisible et non intrusive pour les déplacements nocturnes des résidents. On ne veut pas surveiller leur moindre mouvement, mais simplement apporter une réponse juste. » Source : Sol intelligent pour sécuriser les déplacements nocturnes, Alexandra Marquet, Numéro hors-série Doc’Alzheimer d’août 2014. http://www.doceditions.fr/fichiers/DALZ_HS3_Sommaire.pdf

SYSTEMES DE DETECTION AUTOMATIQUE DES CHUTES De nouveaux services proposent ses solutions innovantes de détection automatique de chute et de malaise. Ces solutions développées en collaboration avec des gériatres et des ergothérapeutes permettent de détecter les situations anormales comme les conséquences de chutes ou de malaises. Sur le portail Silvereco, nous avons relevé un service nommé Balto Protect et développé par Senioradom. Cette solution est composée de détecteurs de présence et de détecteur(s) d’ouverture de porte installés sans trous ni fils dans chaque pièce (autres détecteurs également connectés : fumée, fuite d’eau…). Ils sont reliés en radio fréquence à une box équipée d’un micro et d’un hautparleur. Un algorithme performant analyse en quelques semaines les habitudes de vie de chaque personne à protéger (logiciel d’apprentissage). En cas d’anomalie (par exemple la personne est restée trop longtemps immobile dans sa salle de bain – par rapport à ses habitudes – et ne réagit plus), une alerte est envoyée vers les aidants (enfants, voisins…) qui sont contactés en cascade par téléphone (aidant 1, 2 puis 3) pour réaliser une levée de doute. Dans le cas où personne n’accuse réception de l’alerte, un plateau de réception d’appel partenaire prend en charge l’alerte 24h/24 et 7j/7 (il est aussi possible de transmettre directement les alertes chez notre partenaire dans le cas où il n’y a pas d’aidant). Les aidants (ou le plateau de réception d’appel) peuvent ensuite entrer en contact directement avec le bénéficiaire grâce au micro et haut-parleur intégrés dans la box afin d’effectuer une levée de doute et savoir comment réagir. Un espace personnel sécurisé est également mis à disposition des aidants sur internet ce qui facilite le suivi en un coup d’œil et permet une modification du paramétrage à distance du système (coordonnées, ordre d’appel des aidants…). « Etant personnellement concerné par ce sujet, j’ai voulu répondre efficacement à ce sujet de société pour d’abord convaincre ma mère qui refusait les systèmes existants. Les aidants sont tous persuadés que la 6

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téléassistance est nécessaire, mais ils se heurtent trop souvent au refus de leur parent. La solution SeniorAdom a été imaginée et développée à la fois sur le plan technologique mais aussi du côté offre commerciale pour lever les freins et les objections identifiés », explique Thierry Roussel, cofondateur de SeniorAdom http://www.silvereco.fr/senioradom-une-solution-de-detection-de-chutesinnovante/3124756 http://www.senioradom.com

LES ROBOTS EMOTIONNELS Les robots émotionnels sont des robots appelés aussi compagnons. Ils sont conçus pour interagir avec les humains à plusieurs niveaux. Dans le numéro 82 de Neurologie Psychiatrie Gériatrie d’août 2014, Ya-Huei-Wu, psychologue à l’Hôpital Broca (APHP), explique qu’actuellement le développement de robots à destination des personnes âgées concerne particulièrement les robots de réhabilitation et ces robots dits « sociaux » et « compagnons ». Le Pr Anne-Sophie Rigaud précise que « Ces robots pourraient susciter chez les personnes des émotions positives. Les études ont montré l’utilité de ces robots dans la prise en charge des personnes âgées atteintes d’une démence. Ces robots améliorent la communication, l’interaction sociale, le bien-être et diminuent les troubles du comportement », chez des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer modérée à sévère vivant en EHPAD. « Le robot est utilisé en appui du professionnel dans le cadre d’une prise en charge globale. Le bénéfice de ces interventions par des robots doit encore être étayé par des études randomisées, contrôlées, comportant un nombre suffisant de sujets et comparant le bénéfice du robot à celui d’une autre intervention, en particulier une simple peluche ou un animal vivant. » Par ailleurs, « la thérapie par le robot peut être contraignante car cette méthode exige la disponibilité d’un intervenant, ce qui peut poser des problèmes d’organisation et de moyens. De plus, le coût d’achat et d’entretien de Paro *robot bébé phoque+ reste 7

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assez élevé (plus de cinq mille euros). Par ailleurs, son poids peut être dangereux s’il tombe sur le pied d’un malade, et il peut y avoir des allergies à la fourrure synthétique », rappellent les chercheurs. Source : Wu YH et al. Robots émotionnels pour les personnes souffrant de maladie d’Alzheimer en institution. Neurologie Psychiatrie Gériatrie 2014 ; 14 : 194-200. Août 2014. http://www.journals.elsevier.com/npg-neurologie-psychiatrie-geriatrie.

PARO LE PHOQUE, ROBOT EMOTIONNEL Une étude de l’Institut national des sciences et technologies industrielles avancées du Japon et du Massachusetts Institute of Technology (Etats-Unis), a comparé les réponses verbales et émotionnelles de résidents en EHPAD atteints de maladie d’Alzheimer en les faisant interagir soit avec un le robot bébé phoque PARO, soit avec une peluche ordinaire. La cohorte était composée de 19 résidents d’EHPAD atteints de maladie d’Alzheimer au stade léger ou modéré, et de 11 résidents atteints de démence au stade sévère vivant en unité dédiées. Résultat : Quel que soit la sévérité de la démence, durant les six premières minutes de l’interaction, les personnes malades montrent davantage d’intérêt pour le robot que pour la peluche ordinaire. Cependant, pour les personnes au stade modéré à sévère, la peluche ordinaire incite davantage à la communication. Source : Takayanagi K et al. Etude « Comparison of verbal and emotional responses of elderly people with mild/moderate dementia and those with severe dementia in responses to seal robot, PARO.” Frontiers in Aging Neuroscience, 9 septembre 2014. http://journal.frontiersin.org/Journal/10.3389/fnagi.2014.00257/pdf

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INTEGRER LES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE COMMUNICATION A L’OFFRE DE SERVICE A DOMICILE Dans le dernier numéro de Doc’Domicile, Paulette Guinchard, présidente de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) s’exprime sur la professionnalisation du secteur du service à domicile. Elle encourage les structures à faire usage des nouvelles techniques de communication telles celles utilisées dans l’aide aux aidants via internet et le téléphone. Selon elle, « Ce n’est pas forcément des moyens financiers qu’il faut donner aux structures, il faut les encourager à proposer de nouvelles offres de services. Elles doivent répondre à ces questions : comment améliorer l’accompagnement avec les nouvelles technologies ? Comment répondre aux besoins des personnes âgées dans dix ou vingt ans ?Certes, la future loi d’adaptation de la société au vieillissement prévoit que la CNSA puisse aider les structures, mais, selon moi, les services d’aide à la personne qui s’en sortiront sont ceux qui prendront en compte les évolutions technologiques et qui se développeront, par exemple, à travers les nouvelles techniques de communication. Parfois, un simple contact par vidéo-conférence suffirait à rassurer les aidés et les aidants. Les professionnels de l’aide à domicile doivent aussi s’appuyer sur les aides techniques pour aider les personnes âgées à faire par elles-mêmes, à gagner en autonomie. Les nouvelles technologies seront un véritable outil au service des futures aides à domicile. Les structures et les associations doivent s’engager dans cette réflexion. » Source : Doc’Domicile, août-septembre-octobre 2014.

L’EFFICACITE DU SOUTIEN AUX AIDANTS VIA INTERNET Des chercheurs (McKechnie V et al.) au département de psychologie clinique de l’University College de Londres, ont analysé des études portant sur l’efficacité des interventions assistées par ordinateur destinées aux aidants de personnes souffrant de démence. L’analyse porte sur 14 études empiriques de qualité satisfaisante publiées entre 2000 et 2012. La plupart d’entre elles rapportent une réduction du niveau de stress et de dépression, parfois aussi de l’anxiété. Ces études relèvent une perception améliorée des aspects positifs de l’aide de la part des aidant. Une autre équipe américaine a mené une étude pilote (Austrom MG et al) au sein du département de psychiatrie de l’Université d’Indiana (Etats-Unis). Cette étude a testé l’effet d’un soutien par vidéoconférence auprès d’aidants de personnes atteintes de démence. Il s’agit de séances hebdomadaires menées auprès de cinq aidants. Au-delà du fait que les participants apprécient cette technologie, ils soulignent l’intérêt de 9

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faire partie d’un groupe de pairs. Les chercheurs observent une amélioration de l’anxiété et de la santé physique des aidants, une meilleure efficacité personnelle pour contrôler leurs pensées angoissantes et gérer les comportements perturbateurs de la personne malade. Pour chercheurs, le soutien par vidéo-conférence est une alternative au soutien individuel en face-à-face qualifiée d’acceptable, faisable et économique, qui peut réduire les obstacles à la participation. Source : McKechnie V et al. Effectiveness of computer-mediated interventions for informal carers of people with dementia-a systematic review. Int Psychogeriatr, 3 juillet 2014 www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24989249. Austrom MG et al. Use of a multiparty web based videoconference support group for family caregivers. Dementia, 25 juillet 2014 www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25062788.

L’EFFICACITE DU SOUTIEN AUX AIDANTS PAR TELEPHONE Le département de psychiatrie de l’hôpital de Rhode Island à Providence (Etats-Unis) a mené une étude auprès de deux cent cinquante aidants familiaux de personnes atteintes de démence. Cette étude montre qu’un soutien psychologique familial purement téléphonique (seize contacts en six mois) améliore significativement les symptômes de la dépression. Egalement on observe que les réactions des aidants aux comportements dépressifs de la personne malade sont significativement moins sévères. Les auteurs concluent qu’une intervention entièrement basé sur le téléphone améliore les symptômes et les réactions dépressives des aidants et qu’elle est comparable aux résultats obtenus en intervention en face-à-face. Source : Tremont G et al. Etude « Psychosocial telephone intervention for dementia caregivers: A randomized, controlled trial.” www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25074341

L’ASSOCIATION LE RELAIS DES AIDANTS : SOUTIEN PAR TELEPHONE, EN VISIO-CONFERENCE OU EN FACE A FACE Le relais des aidants est un lieu d’écoute, de conseil, d’orientation et de soutien individuel à la relation d’aide pour tous les aidants (naturels et professionnels) quelques soit l’âge ou la pathologie de la personne aidée. Le Relais des aidants est un service gratuit pour les aidants accueillis. Il s’inscrit en complémentarité dans le réseau des partenaires des secteurs sanitaires et médico-sociaux.

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Le soutien à la relation d’aide permet de prévenir l’épuisement des aidants et à les aider lorsqu’ils sont déjà épuisés à sortir de cet épuisement. L’objectif est simplement d’aider l’aidant à se « sentir mieux » dans son accompagnement au quotidien et en aucun cas de se lancer dans une longue thérapie. L’aidant avance avec le psychologue dans toutes les étapes du soutien. Ce soutien est toujours personnalisé et adapté à sa demande. L’objectif visé par cette méthode est d’aider l’aidant à mettre en œuvre les comportements lui permettant d’aller mieux. Il n’est question ici ni de « guérison », ni de « patient ». L’aidant est accompagné dans sa prise de conscience et dans l’analyse de ses propres comportements. Il peut ainsi mettre en évidence les aspects symptomatiques, ceux qui le gênent dans sa vie quotidienne. Si la motivation est suffisante, l’aidant est guidé dans l’identification et l’utilisation de ses propres ressources et expériences : « dans un autre contexte et pour faire face à une difficulté comparable, quelles solutions ai-je mises en place ? » L’aidant met ensuite en œuvre les nouveaux comportements et les adopte dans la mesure où cela lui apporte du mieux. L’aidant et le psychologue s’accordent alors sur la fin du soutien, soit après quatre entretiens en moyenne. L’accueil se fait par téléphone ou directement au Relais des aidants. L’aidant prend contact avec ses questions, ses interrogations, ses doutes auxquels les professionnels du Relais des aidants s’efforcent de répondre ou de proposer une orientation. Quand l’aidant le souhaite, il lui est proposé un soutien à la relation d’aide qui se fait par téléphone ou au Relais, sous la forme d’entretiens d’environ ¾ d’heure. Annie LUDINARD, coordinatrice au Relais de Aidants précise que la plupart des soutiens se font téléphoniquement car ce mode de communication réduit les obstacles à la participation. Non seulement en terme de gain de temps, évitant les déplacements, en terme de disponibilité, évitant d’avoir recours à un système de relais de présence auprès de l’aidé et également en terme d’accessibilité, quelques soit le lieu de résidence de l’aidant. De plus, il est constaté que la communication téléphonique facilite l’expression. Dans la présentation de ses difficultés, l’aidant entre plus rapidement dans la problématique par téléphone qu’en face à face. La communication via téléphone crée un espace de liberté pour l’aidant. Source : Le Relais des Aidants, 52 rue Richard Gardebled – 93110 Rosny-SousBois – 01 79 64 48 99 - http://www.lerelaisdesaidants.fr

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UN CLIP VIDEO EN EHPAD : HAPPY ! Après avoir touché le village de retraite de Christchurch en Nouvelle-Zélande, le phénomène HAPPY de Pharrell Williams s’étend dans le nord de la France dans les EHPAD ORPEA. Tout d’abord ce-sont les néo-zélandais qui se sont lancés dans la danse. Nos français ont suivi. Des personnes âgées de 80 ans se sont lancées dans la dure tâche de reproduire le clip emblématique de la chanson. Ils s'avancent facecaméra, dansant et souriant. Une joie de vivre immense se dégage alors ! Les participants semblent heureux de bousculer leur quotidien, et de retrouver un peu de jeunesse. Une retraite "happy" ! Chez ORPEA, le clip a été tourné sur le mode du flashmob (littéralement foule éclair, ou mobilisation éclair). Il s’agit d’un « rassemblement d’un groupe de personnes dans un lieu public pour y effectuer quelque chose de particulier avant de se disperser rapidement » organisé au moyen d’Internet. Les EHPAD Orpéa de la région Nord ont préparé depuis six mois un flashmob avec leurs résidents. Ces manifestations se sont tenues à l’occasion de la Journée mondiale Alzheimer. Une organisation s’est mise en place dans chaque structure concernée, afin de permettre aux personnels des établissements, aux résidents, ainsi qu’aux familles et aux personnes désireuses d’y participer, d’apprendre une chorégraphie, chacun à son rythme et selon ses capacités. Les répétitions ont constitué des moments forts de partage, de communication et d’enthousiasme. Profitez du clip : http://youtu.be/6YdwaIWLIOA Source : Expérience en Nouvelle Zélande http://www.ohmymag.com/musique/ils-realisent-une-version-de-happy-dansune-maison-de-retraite-vous-n-039-allez-pas-en-revenir_art80872.html Expérience en France : www.silvereco.fr/des-personnes-agees-realiseront-unflashmob-a-loccasion-de-la-journeemondiale-alzheimer/3124973, 18 septembre 2014

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LIVRE : LES COULEURS DE L’OUBLI, DE JEAN-CLAUDE AMEISEN ET FRANÇOIS ARNOLD Le 18 septembre dernier, les éditions de l’atelier ont publié un beau livre émouvant, Les couleurs de l’oubli. Cet ouvrage est issu du travail du médecin et chercheur JeanClaude Ameisen, président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) et de son François Arnold, plasticien. Au fil des pages de ce livre à lire et regarder, nous découvrons 40 peintures de personnes malades, principalement atteintes d’Alzheimer. Les textes qui les accompagnent qui font surgir des visages familiers : grand-mère, oncle, voisine, amie … un jour partis au loin et jamais revus. Voici le texte de la 4ème de couverture : « Tu as le regard de ma mère, de ma grandmère, d'un ami, d'un voisin qui un jour sont partis et que je n'ai plus revus... Pouvoir traverser les couleurs du tableau. Poser la main sur ton épaule. Me tenir auprès de toi. Entendre ta voix. La Bretagne, ça me rappelle les marins et la mer... murmure Maurice... Rachel traverse en pensée la mer, et montrant son dessin, dit doucement : Regardez, c'est mon village, mon village de là-bas... Cyrilla vient d'une île lointaine. En elle battent les rythmes de l'art africain... Et Eugénie, qui voudrait que le chat qu'elle a peint la regarde... De l'oubli de combien de voyages, de combien de paysages, de combien de rencontres, de l'oubli de combien d'êtres aimés, de combien de rêves, de combien de drames sont tissés ces éclats de splendeur que tu fais remonter en toi et que tu transformes en couleurs. Et qu'importe le fil de la mémoire qui parfois se brise. Dans un hôpital au bord d'une forêt, François Arnold installe un jour un atelier de peinture. Dans ce lieu de tendresse, de partage et de création, des vieillards apprennent à peindre. Eux que l'on croyait déjà hors du monde se révèlent intensément présents. Et les œuvres qu'ils créent sont bouleversantes. Ils viennent, une fois, deux fois, cent fois, heureux d'apprivoiser pinceaux et couleurs. Beaucoup sont atteints de la maladie d'Alzheimer. C'est à leur rencontre que nous emmènent François Arnold et Jean Claude Ameisen, qui mêlent leurs voix à celles des patients. Au-delà des couleurs, au-delà des mots, au-delà de l'oubli, il y a chez chacun des auteurs de ces peintures la présence d'une vie intérieure qui bat. La présence d'un monde qui n'en finit pas de se construire. Ultimes traces de beauté. Ultime témoignage d'humanité. » Source : http://www.senioractu.com/Les-couleurs-de-l-oubli-Alzheimer-etpeintures-livre_a17244.html

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FLORE Le film FLORE est sorti en salle le 24 septembre 2014. Son synopsis : Contre l’avis général, , entreprennent de sortir leur mère Flore, atteinte d'Alzheimer, de l’EHPAD où elle vit. La maladie l’a rendue aphasique, muette, elle ne sait plus ni marcher, ni manger, ni sourire. Elle est devenue de plus en plus violente, agressive, “ingérable“. Ses enfants l’’installent dans la maison de famille en Corse, , au contact de la nature, vie. Ces conditions lui permettent de retrouver des gestes oubliés et de se remettre à vivre… Dans Telerama, Guillemette Odicino écrit : « Prendre le maquis quand tout semble perdu, dans un cadre choisi, avec aides à domicile, n'est pas à la portée de toutes les bourses. En ce sens, cet auto-documentaire peut agacer... Néanmoins, on plonge dans cette histoire d'amour et de patience d'un fils pour sa mère comme dans un thriller émotionnel : chaque progrès de la vieille dame, transformée en bébé agressif ou rieur par la maladie, chaque mot surgi du néant de l'oubli est une victoire filmée avec délicatesse. Les images d'une nature qui apaise appuient le message du réalisateur : tenter d'adoucir la vie de ceux qui nous l'ont donnée. » A propos de son film Jean-Albert Lièvre dit : « Depuis trois ans, je réalise un film très personnel sur ma mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Un témoignage de ses errances parisiennes, jusqu’à son installation en Corse. Contre l’avis général, j’ai décidé avec ma sœur de la sortir des institutions pour l’installer en Corse dans sa maison, où, au contact de la nature et entourée d’une équipe atypique, nous avons assisté à une véritable renaissance. Arrivée en fauteuil roulant, dans un état de « glissement » vers une fin de vie certaine, aujourd’hui, elle marche, se baigne, et s’est remise à parler, elle a retrouvé l’usage des crayons et des pinceaux. Au contact des éléments, dans un environnement sain, elle est revenue à la vie. Elle est heureuse. » Source : http://www.telerama.fr/cinema/films/flore,493359.php http://alzheimer-recherche.org/4960/flore-de-jean-albert-lievre

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