BULLETIN D’INFORMATION ET REVUE DE PRESSE

Juin 2015

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ACTUALITES LOCALES Accueil de jour et PASA : L’accueil de jour de la MRI de Fontenay-sousBois déménage, un PASA s’y construit L’accueil de jour de la MRI de Fontenay-sous-Bois installé jusqu’à présent sur le site Hector Malot, déménage à Dame Blanche dans de nouveaux locaux actuellement en travaux pour laisser place à la construction d’un PASA dans les locaux qu’il occupe jusqu’à présent. Durant les travaux, en juillet et aout, il déménagera transitoirement à Montreuil à l’EHPAD des Grands Pêchers. C’est en septembre qu’il sera installé définitivement à Dame Blanche. L’installation d’un PASA a été autorisée pour l’EHPAD Hector Malot. Sa construction devant en conséquence être effectuée sur le site, les locaux de l’accueil de jour actuel seront aménagés. Le chantier s’étalera durant l’été et le PASA accueillera les résidents dès septembre. Un PASA qui signifie pôle d’activités et de soins adaptés, est un lieu de vie au sein duquel sont organisées et proposées, durant la journée, des activités sociales et thérapeutiques aux résidents de l’EHPAD ayant des troubles du comportement modérés.

PLAN ALERTE CANICULE Plan National (Circulaire Instruction du 12/05/2015) La plateforme téléphonique Canicule Info : 0800 06 66 66. Appel gratuit depuis un poste fixe. Du lundi au samedi de 8 heures à 20 heures, du 01 juin au 31 août. Des fiches de recommandations à destination du grand public, des professionnels et des personnes fragiles sont disponibles sur le site du ministère des Affaires sociales et de la Santé sous http://www.sante.gouv.fr/canicule-et-chaleurs-extremes.html Les trois niveaux d’alerte : CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 18.06.2015

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Niveau 1 - veille saisonnière Le niveau 1 - veille saisonnière correspond à une couleur verte sur la carte de vigilance météorologique. Ce niveau est activé automatiquement du 1er juin au 31 août de chaque année. En cas de chaleur précoce ou tardive, la veille saisonnière peut être activée avant le 1er juin ou prolongée après le 31 août. Vérification des dispositifs opérationnels, mise en place d’une surveillance météorologique et sanitaire, dispositif et ouverture de la plate-forme téléphonique nationale : 0 800 06 66 66. Niveau 2 - avertissement chaleur Le niveau 2 - avertissement chaleur est une phase de veille renforcée permettant aux différents services de se préparer à une montée en charge en vue d’un éventuel passage au niveau 3 - alerte canicule et de renforcer des actions de communication locales et ciblées (en particulier la veille de week-end et de jour férié). Niveau 3 - alerte canicule Sur la base de la carte de vigilance météorologique de Météo-France (vigilance orange), les préfets de départements peuvent déclencher le niveau 3 - alerte canicule. La décision de déclencher le niveau 3 - alerte canicule prend en compte, le cas échéant, la situation locale (niveau de pollution, facteurs populationnels de type grands rassemblements, etc.) et les indicateurs sanitaires en lien avec les Agences Régionales de Santé (ARS). Une fois le niveau 3 - alerte canicule du Plan National Canicule activé, le préfet prend toutes les mesures adaptées dans le cadre du Plan de Gestion d’une Canicule Départemental (PGCD). A ce niveau, des actions de prévention et de gestion sont mises en place par les services publics et les acteurs territoriaux de façon adaptée à l’intensité et à la durée du phénomène : actions de communication visant à rappeler les actions préventives individuelles à mettre en œuvre (hydratation, mise à l’abri de la chaleur, …), déclenchement des « plans bleus » dans les établissements accueillant des personnes âgées ou handicapées, mobilisation de la permanence des soins ambulatoires, des Services de Soins Infirmiers A Domicile (SSIAD), et des Services d’Aide et d’Accompagnement à Domicile (SAAD), activation par les mairies des registres communaux avec aide aux personnes âgées et handicapées isolées inscrites sur les registres, mesures pour les personnes sans abri, etc. Niveau 4 - mobilisation maximale Le niveau 4 - mobilisation maximale correspond à une vigilance météorologique rouge. Ce niveau correspond à une canicule avérée exceptionnelle, très intense et durable, avec apparition d’effets collatéraux dans différents secteurs (sécheresse, approvisionnement en eau potable, saturation des hôpitaux ou des pompes CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 18.06.2015

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funèbres, panne d’électricité, feux de forêts, nécessité d’aménagement du temps de travail ou d’arrêt de certaines activités…). Cette situation nécessite la mise en œuvre de mesures exceptionnelles. La crise devenant intersectorielle, elle nécessite une mobilisation maximale et une coordination de la réponse de l’Etat avec l’activation de la Cellule Interministérielle de Crise (CIC) qui regroupe l’ensemble des ministères concernés. SAMU : 15 Pompiers : 18 N° d'Urgence unique européen : 112 Canicule info Service : 0 800 06 66 66 (de 8h à 20h du 1er juin au 31 août) Vigilance météo : 32 50 ou www.meteofrance.com Direct Infirmier : 32 23 Numéro d'appel national, 0,34 € la minute Pharmacies de garde : 39 15 Service vocal de SOS Gardes. Numéro d'appel national 24h/24, 7j/7 0,15 € la minute.

Plan Conseil Général du Val de Marne : Val’Ecoute gratuit pendant l’été Pour prévenir les risques en cas de canicule, le Conseil général reconduit la gratuité

du service de téléassistance du 1er juillet au 31 août. Inscription avant le 30 juin 2015. Val'Écoute est un dispositif de sécurité à destination des personnes âgées ou handicapées. Il permet d'être directement mis en relation avec un professionnel en cas de problème comme une chute ou un malaise. En été, le Conseil général renforce le dispositif en offrant la téléassistance Val’Écoute pendant les mois de juillet et août aux personnes fragiles âgées et/ou ou handicapées. Pour bénéficier de la gratuité de Val’Ecoute, les personnes doivent être demandeurs et/ou nouveaux bénéficiaires de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), de la Prestation de compensation du handicap (PCH), de l’Allocation compensatrice tierce personne (ACTP) ou de l’Aide-ménagère au titre de l’aide sociale. Les personnes recevant le formulaire d’inscription ne doivent pas être déjà CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 18.06.2015

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abonnées à un service de téléassistance pour bénéficier de ces deux mois gratuits. Les abonnées auront la possibilité de prolonger leur abonnement à partir du mois de septembre. Leur participation leur reviendra à 8,72€ par mois. Val’Écoute est une plateforme de téléassistance disponible 24heures/24 et 7jours/7 pour les habitants du Val-de-Marne. Il suffit d'exercer une simple pression sur un bouton situé sur un collier ou un bracelet pour être mis en relation avec un interlocuteur. La famille et les proches sont automatiquement prévenus en cas d’incident. Cette téléassistance est un outil précieux à destination des personnes âgées, handicapées ou à mobilité réduite. Elle repose sur un transmetteur doté d’un haut-parleur et d’un micro qui est relié à une centrale de réception. Lorsque la personne appuie sur le bouton-poussoir en cas de faiblesse, le numéro de la centrale d’écoute est automatiquement composé. Consulter ou télécharger le formulaire de demande, ou : http://www.autonomie.valdemarne.fr/sites/default/files/FORMULAIRE_VAL_ECOUT E_2015_BD.pdf Attention : le formulaire doit être renvoyé avant le mardi 30 juin 2015. Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le 01 43 99 75 75 (du lundi au vendredi de 9h à 17h30, sauf le mardi de 9h à 13h30). Ou vous pouvez envoyer un courrier électronique à : [email protected]

Information du Conseil Départemental aux directeurs d’établissements et de services qui interviennent auprès de personnes âgées et/ou handicapées dans le Val-de-Marne A l’occasion de l’activation au 1er juin du niveau 1 « Veille saisonnière » du plan canicule, les Conseils Départementaux ont rappelé les consignes aux directeurs d’établissements et de services qui interviennent auprès de personnes âgées et/ou handicapées. Cette phase doit permettre notamment une communication préventive pour informer et sensibiliser les publics et les professionnels sur les risques sanitaires liés aux vagues de chaleur et sur les moyens de s’en protéger. Il incombe aux directions des établissements et services : - D’établir un protocole de fonctionnement en cas de vague de chaleur en collaboration avec les personnels ; - De s’assurer que les publics accompagnés et les membres du personnel aient accès et connaissent les mesures de prévention ; - De s’assurer que les effectifs de personnel nécessaires à la réalisation de ce protocole seront suffisants pendant la période estivale ; - De s’assurer que le matériel nécessaire à ce protocole sera disponible et opérant pendant la période estivale. CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 18.06.2015

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Les évènements ayant un retentissement sur la santé des usagers sont à signaler à l’antenne régionale de l’Institut de Veille Sanitaire (INVS).

PERSONNES ÂGEES Un guide pour mieux comprendre la maladie d'Alzheimer L'association France Alzheimer a fait paraître un guide interactif permettant de mieux connaître la maladie d’Alzheimer, d’identifier ses symptômes et leur évolution afin d’améliorer l’accompagnement des personnes atteintes par cette maladie. Il est articulé en trois modules consultables et téléchargeables en ligne sur inscription. Source : France Alzheimer, avril 2015 http://www.francealzheimer.org/bourreaux-travail/guided%E2%80%99accompagnement-en-ligne-aidants-%C3%A9volue/972

«Personnes malades, faites-vous entendre et participez à la grande enquête France Alzheimer » France ALZHEIMER et maladies apparentées mène, avec un institut d’étude OPINIONWAY, une grande enquête nationale sur le thème de la parole des personnes malades. L’objectif est de laisser la parole aux personnes concernées par la maladie et ainsi de mieux connaître leurs vécus, leurs ressentis, leurs besoins et leurs attentes exprimés. Un appel à contribution est lancé aux personnes concernées. Pour recueillir leurs témoignages, un questionnaire en ligne. Cette enquête est anonyme. France Alzheimer souligne que “pour connaître le ressenti ou l'opinion d'une personne, encore faut-il poser la question. Une logique loin d'être évidente quand on sait que les personnes malades d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée sont souvent perçues comme des personnes « incapables de... »”. Au travers de son enquête, l'association a ainsi choisi de prendre le contre-pied de ce préjugé et de donner la parole aux personnes malades. CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 18.06.2015

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Les résultats de l'enquête seront présentés le 21 septembre 2015, lors de la Journée mondiale Alzheimer, qui sera axée autour de la thématique « La parole des personnes malades ». Source : Infirmiers.com - Article par Aurélie TRENTESSE paru le 02/04/2015 http://www.infirmiers.com/actualites/actualites/alzheimer-enquete-connaitreressenti-malades.html Répondre : http://www.sondagefrancealz.com/#sthash.SvTGOfz9.dpuf

Un retour inédit d’après des témoignages de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sur leur propre expérience sociale Les sociologues Vincent Caradec et Aline Chamahian (université Lille 3), rendent compte de manière inédite et totalement en rupture avec la manière classique d’appréhender la maladie d’Alzheimer. Ils restituent l’analyse de l’expérience vécue de la maladie d’Alzheimer par des personnes atteintes à des stades légers à modérés. Ce retour est en rupture avec les représentations d’incompétence ou d’inexistence sociale habituelles. Il apporte un regard beaucoup plus nuancé sur le caractère dramatique et le poids du quotidien dans les premières phases de la maladie. Certains mettent en avant une certaine sérénité, et une relativisation des troubles au regard d’autres pathologies ou d’autres épreuves de la vieillesse. Les sociologues mettent en exergue la prépondérance de la nature des contextes sociaux de l’individu malade. Le contexte familial, le contexte d’activité ou de retraite agissant tantôt comme un cadre protecteur de la vie avec la maladie que comme un facteur aggravant des troubles. » Source : « Vivre "avec" la maladie d’Alzheimer : des expériences en rupture avec les représentations usuelles de la maladie ». Vincent Caradec, sociologue, professeur (université Lille 3) et Aline Chamahian, chercheur associé en sociologie (université Lille 3). http://www.statistiquesrecherches.cnav.fr/Publications/Retraite-et-societe-nouveau-numero et http://www.cairn.info/revue-retraite-et-societe-2014-3-page-9.htm CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 18.06.2015

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LES PROFESSIONNELS Le soin : Fragilité, dépendance, attente et dignité au grand âge - Les multiples visages de la fin de vie Daniel Dreuil, Médecin gériatre, délégué au lien Ville-Hôpital, CHRU de Lille a publié le 30 Mars 2015 un article dans Espace-Ethique. Dans ce long article il partage sa réflexion autour de la fin de vie au grand âge ainsi que son expérience de gériatre exerçant en unité de soins de longue durée. Il propose « d’explorer quelques vécus majeurs, partagés par la plupart des personnes vivant aujourd’hui en institution et qui se situent aux frontières de la fin de vie : l’expérience de la fragilité, les vécus de dépendance et d’attente, l’épreuve de la désorientation. Ces vécus sont essentiels à évoquer car ils sont massifs, encore insuffisamment accompagnés et désignent les enjeux de nouvelles approches médicales et soignantes. Sur ces bases, nous aborderons dans un deuxième temps le débat sur la fin de vie, autour d’une notion centrale, la notion de la dignité. On verra en quoi le nouveau regard soignant porté sur la vieillesse fragile et dépendante peut nous aider à comprendre les obscurités et les pièges de cette notion problématique de dignité de la fin de vie si souvent invoquée dans le débat». Il souligne ici qu’il « est nécessaire que des médecins et des soignants formés à une telle médecine qui est en train de se réinventer aujourd’hui comme on le voit autour des personnes âgées fragiles alimentent la réflexion citoyenne dans une société où prévaut encore une large phobie de la mort et où tendent à se généraliser des qualifications hâtives d’indignité." Source : Espace Ethique, 30 mars 2015. http://www.espaceethique.org/ressources/article/fragilit%C3%A9-d%C3%A9pendance-attente-etdignit%C3%A9-au-grand-%C3%A2ge-les-multiples-visages-de-la

Les EHPAD : Permanence des soins durant la nuit Un rapport annuel réalisé par l’Ordre des médecins sur la permanence des soins (PDS) durant les nuits, les week-ends et les jours fériés, analyse que la permanence des soins risque de se dégrader dans les années à venir. L’article explique que « le nombre de médecins libéraux stagne dangereusement alors que les besoins augmentent ». Sur cette question, la loi d’adaptation de la société au vieillissement actuellement en cours d’examen par le Parlement pourrait apporter des solutions même aux EHPAD qui font régulièrement appel au médecin de garde la nuit dans le but d’assurer une prise en charge optimale des résidents et d’éviter les ruptures de soins. Jusqu’en 2002, la PDS imposait un tour de garde obligatoire par les médecins. Depuis, c‘est un dispositif basé sur le volontariat qui a remplacé ce système et le constat d’une érosion progressive du nombre de volontaires pose problème.

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L’article explique que la généralisation de l’arrêt des gardes en nuit profonde (de minuit à 8h) combinée au nombre réduit de médecins mobiles rend la prise en soins des EHPAD de plus en plus délicate. Dans la majorité des départements, la prise en charge des résidents est effectivement assurée par les médecins de garde mais de manière inégale. Dans certains départements, le transport en ambulance vers les urgences est la seule solution restante. Des solutions alternatives sont mises en place sur les territoires pour pallier à cela. La solution à laquelle l’Ordre des médecins donne sa faveur est la présence d’infirmiers la nuit dans les EHPAD. Dans certains départements des astreintes mutualisées permettant une présence d’infirmières 7j/7 de 20h à 6h, sont organisées en concertation par les ARS et leurs partenaires. Néanmoins, plus de 80% des EHPAD ne disposent pas d’infirmière présente la nuit. Le projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement en cours d’examen par le Parlement prévoit la systématisation de « l’accès » à une infirmière de nuit. On notera que le terme « d’accès » plutôt que celui de « présence » encourageant ainsi la mutualisation, est choisi au regard du peu de moyens disponibles pour financer la mesure. Source : EHPA Presse, le 30 avril 2015 Permanence des soins en Ehpad : des inquiétudes et un espoir http://www.ehpa.fr/actualite/permanence-des-soinsen-ehpad-des-inquietudes-et-un-espoir

Les Réseaux de santé gérontologiques travaillent en réseau et coordination Dans son article d’avril 2015, Marie-Suzel Inzé interroge Hélène Bas, directrice de la FREGIF (Fédération des Réseaux gérontologiques d'Ile de France). Celle-ci présente quelques éléments de la complexité des situations et des systèmes avec lesquels composent les réseaux gérontologiques. Elle relève à propos de l'accompagnement actuel de la personne âgée que celles-ci, atteintes pour la plupart de pathologies chroniques, ont une forte propension à générer des situations complexes plurifactorielles. Selon elle, l'interdisciplinarité facilite l'analyse multidimensionnelle de la situation et la coordination facilite la mise en œuvre des axes envisagés. Les fonctions de coordination du parcours de santé sont considérées comme étant les leviers pour fluidifier le parcours de soin de ces patients dits " complexes ". Le PAERPA constate que 80% des personnes âgées gèrent leur santé de manière autonome, 15% nécessitent la coordination des CLIC et réseaux et 5% celle de la gestion de cas Maia. Elle explique que dans une graduation de la complexité beaucoup de facteurs entrent en jeu : la poly-pathologie liée à l'âge, l'état psychologique du patient, son environnement social et environnemental... Un réseau de santé peut coordonner les CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 18.06.2015

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professionnels tout comme le font les CLIC. C’est à dire organiser le retour et le maintien à domicile de ces patients âgés fragiles. Alors le réseau agit sur le nombre et la durée d'hospitalisation. Il réduit le risque de ré-hospitalisation indues en organisant une prise en charge globale à domicile. Le sujet âgé nécessite une approche systémique (multidimensionnelle et interdisciplinaire) car il est à la croisée de systèmes organisés (santé, médico-social, social, environnement, urbanisme, famille, etc.) qui interagissent les uns avec les autres. Hélène Bas interroge la coordination du parcours de prise en charge des personnes âgées en situation complexe au regard de la diversité des dispositifs : passage d'un patient de la coordination du CLIC (sociale, financée par le CG) à celle du Réseau (sanitaire, financée par l'ARS) et celle de la gestion de cas MAIA (médico-sociale, financée par la CNSA) ou régulation ? Des plateformes de coordination émergent, rassemblant Réseaux de santé, Clic, Maia. Le Réseau travaille souvent dans l'urgence médicale (sorties d'hospitalisation le vendredi) et le Clic peut lui gérer le volet social (demande d'APA...), le gestionnaire de cas, le passage en institution. En 2015, sur les 21 réseaux de santé gérontologiques de la FREGIF, plus de la moitié ont mutualisé leur expertise avec un CLIC ou une MAIA. Un réseau coopère en moyenne avec 361 professionnels de santé, 44 du social (CCAS, Clic, équipe APA...), 25 du médico-social (EHPAD, MAIA, accueil de jour...). Source : Geroscopie, n° 55 - Avril 2015 - Marie-Suzel Inzé http://www.geroscopie.fr/les-reseaux-de-sante-gerontologiques-travaillent-enreseau_679D51843976B7.html

SPASAD : Les services polyvalents d’aide et de soins à domicile, un modèle de prise en charge globale à domicile Dans le numéro 2910 des Actualités sociales hebdomadaires du 15 mai 2015 Michel Paquet écrit : « Avec la relance des services polyvalents d’aide et de soins à domicile (SPASAD) dans le cadre du projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement, le secteur du domicile voit enfin l’issue de son combat pour une prise en charge globale des usagers, même si, du texte de loi à la mise en œuvre, le chemin promet d’être long. La FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés non lucratifs), la Croix-Rouge française et l’Assemblée des départements de France (ADF), trois organisations qui militent pour le développement des SPASAD, n’ont cessé de dénoncer les obstacles rencontrés par les porteurs de projet. Dans une note destinée à alimenter la préparation de la loi d’adaptation de la société au vieillissement, elles pointent la « gestion duale entraînée par la sujétion des SSIAD (services de soins infirmiers à domicile) et des SAAD (services d’accompagnement et CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 18.06.2015

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d’aide à domicile) à deux régimes d’autorisation et de tarification distincts, deux budgets et parfois deux conventions collectives différentes. » À cela s’ajoute la difficulté de conduire des interventions couplées entre ces deux entités, qui sont la raison d’être du SPASAD, compte tenu de délais de déclenchement du plan d’aide très différents. « Si l’intervention du SSIAD peut se faire sans délai à partir du constat de son besoin, celle du SAAD, onéreuse pour la personne, lui impose bien souvent d’obtenir l’accord de prise en charge. » Autre obstacle : l’absence de moyens spécifiques dédiés à la coordination entre l’aide et le soi peut mettre les structures « en péril financier … ». « La principale crainte des Agences régionales de la santé (ARS) réside dans les glissements de fonction qui pourraient aboutir à financer l’aide à la personne par le soin », explique Murielle Jamot déléguée nationale des filières personnes âgées et domicile de la Croix Rouge … La quinzaine de pôles « aide et soins » qu’elle développe, dont trois seulement ont fait l’objet d’une reconnaissance en SPASAD, disposent d’un même modèle d’organisation. « Les services de soins et d’aide partagent les mêmes locaux selon un projet de service commun, l’idée est de s’assurer avec précision de la répartition des tâches ». Concrètement, l’infirmière coordinatrice du SSIAD est le référent unique pour l’évaluation et le suivi des interventions. Soignants et aides à domicile partagent un même dossier pour la personne âgée ou handicapée. La coordination entre services est assurée par des réunions « flash » entre infirmier coordonnateur et responsables de secteur, ainsi que par des groupes inter professionnels qui étudient les cas individuels. Enfin, la mise en place d’un référentiel des métiers permet de clarifier les rôles de chacun lors d’interventions conjointes entre aides-soignants et auxiliaires de vie. Sources : Actualités sociales hebdomadaires, 15 mai 2015, numéro 2910, Michel Paquet http://www.ash.tm.fr/Recherche/Resultat/8776758db85f2098addaa9e 12bdc45a0/0

Notoriété de l’APA auprès des français Un sondage BVA commandé par la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) fait apparaitre que la part des français ne connaissant pas l’APA est de 52%. La majorité des Français a entendu parler des principales prestations sociales, mais dans des proportions assez variables. La connaissance des prestations sanitaires et sociales est largement partagée : plus de trois quarts des Français ont entendu parler de la couverture maladie universelle complémentaire ou CMU-C (90 %), de l’allocation pour les adultes handicapés ou AAH (78 %), ou encore du minimum vieillesse (74 %). CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 18.06.2015

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En revanche, l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) n’est connue que de la moitié des Français (52 %). Elle est davantage connue par les ménages les plus aisés que par les plus modestes, et sa notoriété augmente avec l’âge. Source : DREES - Synthèse des résultats via un baromètre d’opinion 2014, réalisé par l’institut BVA, paru en Avril 2015. http://www.drees.sante.gouv.fr/IMG/pdf/barometre_drees_synthese_2015.pd f

Part de l’APA dans les dépenses sociales des Conseils Départementaux Une étude publiée par la Drees, le 2 février 2015, dresse le bilan des dépenses sociales des départements. En 2013, les conseils généraux ont dépensé 33,9 milliards d’euros au titre de l’aide sociale. Par rapport à 2012, les dépenses sociales des départements ont progressé de 2%. Ces dépenses se répartissent en quatre postes principaux : - l’aide sociale aux personnes âgées représente 24% du total des dépenses. Il s’agit de financer l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou l’aide sociale à l’hébergement (ASH). - l’aide sociale aux personnes handicapées pour 22% du total. L’accueil hors du domicile concentre 75% des dépenses. - les dépenses liées au revenu de solidarité active (RSA), RSA socle et RSA activité, représentent 30% du total et sont en augmentation de 7% par rapport à 2012. Le RSA contribue aux deux tiers de la croissance des dépenses totales d’aide sociale. - l’aide sociale à l’enfance (ASE) pour 24% du total. La part des dépenses de l’aide sociale à l’enfance est désormais fortement inférieure à ce qu’elle était en 1996. L’essentiel des dépenses est dédié aux placements d’enfants en établissements ou en familles d’accueil. Source : Vie.publique.fr, article « Départements : 33,9 milliards de dépenses sociales », paru le 3/02/2015 - http://www.viepublique.fr/actualite/alaune/departements-33-9-milliards-depenses-sociales20150203.html

APA et ASH en 2011 : profil des bénéficiaires en établissement En mars 2015, la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) a publié une étude concernant le profil des bénéficiaires de l’APA et de l’Aide sociale à l’hébergement. À la fin 2011, 502 000 personnes de 60 ans ou plus vivant en établissement d’hébergement permanent perçoivent l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou l’aide sociale à l’hébergement (ASH) en France métropolitaine. L’APA prend partiellement en charge le tarif dépendance et l’ASH, tout ou partie du tarif CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 18.06.2015

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hébergement. 90 000 personnes cumulent l’APA et l’ASH. Les bénéficiaires de l’ASH, dont l’ouverture des droits est soumise à des conditions de ressources contrairement à l’APA, sont moins nombreux que les bénéficiaires de l’APA en établissement (116 000 personnes contre 476 000). D’un âge médian de 83 ans et 2 mois, ils sont aussi plus jeunes de 4 ans et 2 mois. Moins dépendants et plus souvent seuls, ils n’ont pas les ressources nécessaires pour se maintenir à domicile. La moitié des personnes seules bénéficiaires de l’ASH ont moins de 900 euros mensuels. La majorité des bénéficiaires de l’APA (90 %) s’acquittent uniquement du tarif GIR 5-6. Un bénéficiaire de l’ASH sur deux reçoit du conseil général des versements mensuels supérieurs à 860 euros. Lorsqu’un département a recours à l’obligation alimentaire pour couvrir les frais d’hébergement, le bénéficiaire a deux à trois obligés en moyenne. Source : DREES - Études et résultats n° 909 de mars 2015, « Aide sociale à l’hébergement en 2011 : des bénéficiaires moins dépendants et plus seuls que ceux de l’allocation personnalisée d’autonomie, en établissement », Études et Résultats, n°909, Drees, publié le 6 mars 2015 par Mélanie Bérardier. http://www.drees.sante.gouv.fr/aide-sociale-a-l-hebergement-et-allocationpersonnalisee-d,11418.html

Taux de bénéficiaires de l’APA dans le Val de Marne Selon une étude publiée en janvier 2015 par l’INSEE, la part de la population Val de Marnaise âgée de soixante-quinze ans et plus bénéficiaire de l’APA en décembre 2013, est de 16,6% avec 10,1% à domicile et 6,6% en établissement. Pour la France le taux de bénéficiaires global est de 20,6% (12,1% à domicile et 8,4% en établissement). Source : INSEE – Publications, dossiers, action sociale départementale. 26 février 2015 http://www.insee.fr/fr/publications-etservices/default.asp?page=dossiers_web/action-socialedepartementale/action-sociale-departementale.htm ou http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/dossiers_web/actionsociale-departementale/ASE06-ISD.xls

CINÉMA Un autre présent Dans un article sur le site des aidants, Annie de Vivie, par ailleurs rédactrice en chef de Agevillage.com, nous apprend que le réalisateur d’origine arménienne Hakob Melkonian a réalisé un film à l’EHPAD des Cinq sens de Limoges. Elle écrit : « Intéressé par mettre en scène la vie en maison de retraite, il s'est présenté à la direction avec un scénario où des résidents tiendraient un rôle. C'était sans connaître la maladie d'Alzheimer (ou apparentée) dont tous les résidents de cet EHPAD CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 18.06.2015

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mutualiste des 5 sens sont atteints. Accueilli par une direction, des familles, et des professionnels, le réalisateur a posé pendant plus d'une année sa caméra au gré des échanges, des activités proposées à ces vieilles personnes, dans les couloirs, à l'accueil. Sans pathos, sans angélisme, le film nous montre comment leur mémoire s'étiole petit à petit. Mais aussi comment la relation, la communication reste possible, réelle, étrange, différente, mais présente jusqu'au bout. Les familles témoignent de leur douleur de voir cette maladie prendre le pas sur leur proche. Elles saluent ces médecins, neurologues, la patiente psychologue, la charmante aide-soignante et tous ces professionnels qui soutiennent, accompagnent et attestent de cette vie bien présente jusqu'au bout. L'absence des proches est ce qui a le plus choqué le réalisateur. "Les résidents sentent qu'ils ont une famille. C'est compliqué certes, mais on ne doit pas les abandonner". Il ne faut pas avoir peur d'eux ! Le film nous lance un message : "C'est le monde extérieur qui nous enferme dans leurs pensées" analyse une résidente. Le film témoigne ainsi des efforts des professionnels pour valoriser les résidents, les rendre visibles aux yeux de tous (magnifique exposition de portraits lumineux). Ils sont vivants, présents. » Source : Le Site des Aidants – article par Annie de Vivie paru le 04/05/2015 https://lesitedesaidants.fr/Actualites/-Un-autre-present-un-film-documentairesur-la-vie-avec-Alzheimer-dans-l-EHPAD-des-cinq-sens-87.htm;jsessionid=E9273C78E26E11562B10FBAFAD390C92.mm_aaa?s=258dd1e7 e6c00020&idActualite=3062831751110853728

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LIVRE JEUNESSE La Zaïmer Virginie Esia, l'auteur de cet ouvrage "La Zaïmer". Elle y évoque avec beaucoup de tendresse et de douceur la maladie d'Alzheimer, qui depuis quelque temps touche sa grand-mère. Au début, elle croit que c'est une amie autrichienne qui rend visite à sa grand-mère et qui l'empêche d'aller dormir chez elle. "La Zaïmer est venue... "La Zaïmer encore elle ?" Depuis que Mamie l’a rencontrée, il n’y en a que pour elle ! Maman en parle tout le temps à la maison. Elle ne l’aime vraiment pas. Moi, je suis contente que Mamie ait une nouvelle copine, mais je ne veux pas qu’elle m’oublie. Je me demande vraiment à quoi elle ressemble... ». Mais petit à petit, elle comprend que sa grand-mère ne sera plus jamais la même... Institutrice, Virginie Esia est une institutrice qui a appris les techniques d’art plastique dans une école d’art. Les illustrations en ombres chinoises sur fonds colorés sont élégantes et gracieuses aux parfums d'enfance. C’est un livre pour échanger sur le thème avec des enfants... Sources : Le site des aidants, article par Juliette Viatte paru le 20/04/2015 https://lesitedesaidants.fr Esia V. La Zaïmer. Février 2015. Fontaine : Éditions ThoT. 40 p. ISBN 978-2-84921-322-3. http://editionsthot.com/catalogue/jeunesse/la-zaimer

CLIC1 - Réunion Inter-Partenaires – 18.06.2015

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CLIC1 - Bulletin Informations juin 2015.pdf

Sur la base de la carte de vigilance météorologique de Météo-France (vigilance. orange), les préfets de départements peuvent déclencher le niveau 3 - alerte.

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