Demande de destitution de M. Alex Werzberger, siégeant à titre de membre du Comité consultatif d'urbanisme (CCU) d'Outremont

Le Conseil d'arrondissement d’Outremont dispose de comités consultatifs de citoyens, dont celui sur l’urbanisme (CCU), pour donner des avis et formuler des recommandations afin de l’éclairer dans sa prise de décisions. Le mandat du CCU l’oblige à examiner soigneusement tout projet soumis par un particulier, un commerce, un professionnel ou un groupement qui est de nature à modifier l’apparence du bâti. Les membres y siégeant se prononcent, entre autres, sur des projets de nouvelles devantures, d’agrandissements de boutiques, de remplacements de portes et fenêtres. L’exercice vise le respect des normes tout en favorisant la qualité de vie des résidents.

M. Alex Werzberger est un des onze membres siégeant au CCU. Il y a été nommé le 14 janvier 2002 (voir p. 14 et 15) avec l’appui de Mme Marie Cinq-Mars. Ce même M. Werzberger est président en exercice de la Coalition d’organisations hassidiques d’Outremont (COHO). À titre de lobbyiste et porte-parole hassidique, il assure la promotion des intérêts privés de ses membres. Ainsi qu’en rend compte le document annexé, dans plusieurs dossiers controversés touchant l’urbanisme, le zonage, la conservation du patrimoine architectural, l’esthétisme ou la sécurité des bâtiments, le président de la COHO est intervenu pour défendre les intérêts de membres de son organisation au détriment de l’intérêt public, ce malgré le fait qu’ils contrevenaient manifestement aux règlements en vigueur.

— Considérant que les comités consultatifs doivent, en toute circonstance, accorder priorité à l’intérêt public – le Bien public – sur les intérêts privés; — Considérant que tout membre d’un comité est nommé à titre personnel et en sa qualité de citoyen, il ne doit pas représenter quelque organisme auquel il pourrait être associé;

2 — Considérant que les membres d’un comité doivent agir de façon à préserver l'image du CCU; — Considérant que les comités doivent faire preuve d’intégrité et éviter de se placer dans une situation d’apparence de conflit d’intérêts;

— Considérant que chaque membre d’un comité est tenu d’adhérer à un code d'éthique (cliquez sur l’hyperlien) et d’en respecter les dispositions afin de conserver la confiance que leur accorde le conseil et les citoyens de l’arrondissement;

— Considérant que, pour siéger à un comité présidé par un élu municipal, des compétences pertinentes au travail ne suffisent pas;

— Considérant que les membres de tout comité sont appelés à intervenir et se prononcer sur des dossiers susceptibles d’avoir un impact sur tout citoyen d’un arrondissement; — Considérant que la mairesse Marie Cinq-Mars, malgré le fait qu'elle ait appuyé et voté en faveur de la nomination de M. Werzberger le 23 janvier 2002, a refusé de statuer en déclarant qu’il revenait au CCU de prendre une décision sur notre requête; — Considérant ce qui précède et les faits évoqués aux pages 3 à 11 de ce document ;

Nous estimons que M. Werzberger ne remplit pas les conditions et les exigences éthiques énoncées par l’arrondissement. En conséquence, nous demandons la destitution de M. Alex Werzberger du comité consultatif d'urbanisme d'Outremont d'ici la prochaine réunion du comité.

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Alex Werzberger et son peu de souci pour le respect du zonage

Le 6 décembre 2007, interviewé par le Canadian Jewish News (cliquez ICI pour lire l’article), M. Alex Werzberger affirmait que tous les problèmes de permis relatifs aux synagogues et aux écoles de sa communauté avaient été résolus depuis des années. Pourtant, le 26 mai 2008, un reportage du Téléjournal de Radio-Canada dans lequel intervient M. Werzberger montre, au contraire, que plusieurs synagogues hassidiques contreviennent toujours aux règlements municipaux et, plus particulièrement au zonage. (cliquez ICI pour le visionner) Le 5569 – 5571 Hutchison : On y apprend que depuis 2004, la synagogue Satmar que fréquente assidûment M. Werzberger possédait un dortoir illégal non conforme au zonage résidentiel et aux normes du Service de sécurité incendie de Montréal. Ce dortoir a été créé en dépit de l’interdiction formelle des autorités municipales. Même le conseiller Louis Moffat admet dans ce même reportage du 26 mai 2008 qu’il arrive que la communauté hassidique aille de l’avant avec un projet sans demander à l’arrondissement si elle y est autorisée. De l’aveu même de ce dernier, les hassidim mettent les autorités municipales devant le fait accompli. M. Werzberger défend ouvertement cette façon de procéder. En dépit d’une ordonnance de la Cour supérieure (mai 2011) pour forcer la fermeture du dortoir illégal et d’une condamnation pour outrage au tribunal (juillet 2011), les autorités hassidiques ne l’avaient toujours pas démantelé.

Encore le 5 octobre 2011, M. Werzberger (voir ci-contre) a été saisi en photo entrant dans le dortoir illégal qui abritait une soixantaine d'adolescents de sa propre congrégation. Il est donc bien au courant de la situation.

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Le 31 octobre 2011, une vingtaine d’étudiants du même dortoir illégal a investi (tout aussi illégalement) l’appartement du 5446 Hutchison grâce à un bail signé sous de fausses représentations par un prête-nom.

Voici l’allure qu’a eu pendant 7 ans le complexe illégal de la synagogue satmar, avant l’intervention des autorités municipales. Comment M. Werzberger peut-il siéger au CCU après avoir défendu cette situation illégale et inacceptable sur le plan sécuritaire, urbanistique, et social?

5 Le 1030 – 1032 Saint-Viateur : Dans le même reportage de Radio-Canada du 26 mai 2008, M. Werzberger défend cette autre synagogue illégale. La Ville de Montréal a porté la cause devant les tribunaux dans le but de la faire fermer puisqu’elle contrevient au zonage résidentiel. Le procès est prévu pour mars 2012.

Le 6010 Durocher (angle Lajoie) Il y a 12 ans, un jugement avait ordonné la fermeture immédiate et définitive de ce lieu de culte implanté illégalement sur une rue résidentielle. Pourtant, aujourd'hui, de nombreux citoyens sont toujours témoins d'un va-et-vient plus que suspect dans ce local faussement désaffecté. Dans un reportage télévisé de l’émission J.E. diffusé en 1999, M. Werzberger avait admis que la secte avait acheté le rez-de-chaussée sous de fausses représentations dans l'espoir que le zonage strictement résidentiel serait modifié en leur faveur. Ils avaient prétendu vouloir y aménager une croissanterie alors que M. Werzberger a avoué devant caméra que leur intention était plutôt d’y établir une synagogue. Cliquez ICI, puis visionnez l’extrait du reportage où intervient M. Werzberger.

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Alex Werzberger et les qualités esthétiques des façades Façade de la synagogue du 1075, avenue Bernard

Nous ne connaissons pas l’année où les vitrines de cette synagogue aux allures de bunker ont été bouchées, mais il s’agit d’une aberration sur cette rue à la fois commerciale et résidentielle

Ci-dessous, l’ancienne synagogue du 6010 Durocher (angle Lajoie) fermée il y a 12 ans sur ordonnance d’un tribunal, parce qu’implantée illégalement sur une rue résidentielle. Après tout ce temps, des activités non conformes au zonage s’y déroulent toujours derrière ces vitrines tapissées de papier kraft. M. Werzberger connaît très bien ce dossier litigieux (voir page précédente)

7 Alors que le mandat des citoyens qui siègent au CCU est d’étudier les projets modifiant l’apparence des bâtiments, M. Werzberger est insensible à l’apparence des synagogues de la communauté qu’il préside. Il siège pourtant depuis huit ans au CCU. En dépit des plaintes des citoyens, rien n’est fait par les responsables de ces lieux de culte pour améliorer l’apparence des façades. Les vitrines de plusieurs lieux de culte hassidiques demeurent couvertes de sacs de plastique, de papier kraft ou d’autres matériaux pendant de nombreuses années, donnant aux locaux une apparence d’extrême négligence, voire d’abandon total. Rien d’invitant pour les résidents et les commerçants du quartier. Voici une photo de l’ancien restaurant La Grand-Mère Poule, sur l’avenue Bernard, prise en juin 2008 alors qu’il était utilisé sans permis à des fins de synagogue, d’école et de dortoir.

Le même immeuble de l’avenue Bernard, toujours couvert de papier kraft, en décembre 2011, soit trois ans et demi plus tard.

Alors qu’il siégeait à une séance de la Commission sur les relations intercommunautaires d’Outremont, M. Werzberger aurait trompé les membres de cette commission sur le sort de l’ancien restaurant. Cliquez ICI pour en prendre connaissance.

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Fenêtre de façade de la synagogue hassidique du 5363 Hutchison

Contreplaqué et peinture pour préserver l’intimité

Corniche de la synagogue du 5253 Hutchison

Date de début des travaux de peinture : 24 octobre 2004

État des travaux de peinture au 13 janvier 2012

7 ans plus tard, peut-on commencer à considérer cela comme étant de la négligence? Il s’agit pourtant d’un édifice qualifié de patrimonial par la Ville.

9 Autres exemples peu reluisants de lieux de culte hassidique à la frontière d’Outremont :

Synagogue hassidique — 6082 avenue du Parc (angle Van Horne) Voici à quoi ressemblait la vitrine de cette synagogue, en date du 9 octobre 2008. Les vitrines sont tapissées de papier blanc collé aux fenêtres Pour obtenir leur permis, les autorités hassidiques ont prétendu qu’il s’agissait d’un centre communautaire (le zonage interdit un lieu de culte à cet endroit) 1er septembre 2009 : Photo de la même synagogue, prise depuis la rue Van Horne. Les responsables de la synagogue ont construit un mur de gypse sur des montants de 2 x 4 bien exposés dans la vitrine. Il s’agit d’un mépris inqualifiable de l’esthétisme et de l’environnement urbain.

Le 25 novembre 2011, soit deux ans plus tard, les choses ne s’arrangent pas. Bien au contraire, la vitrine est plus déprimante et délabrée que jamais. M. Werzberger, président de la Coalition des organismes hassidiques et membre du CCU semble s’en préoccuper le moins du monde.

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Vitrines de la synagogue du 6011b avenue du Parc Ici aussi, les autorités hassidiques ont prétendu qu’il s’agissait d’un centre communautaire (le zonage interdit les lieux de culte à cet endroit). Idem pour le 5870, du Parc, ci-bas. Vitrines de la synagogue du 5870 avenue du Parc

Façade de la synagogue du 5815 JeanneMance avec vitres peintes!

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Prise de position de M. Alex Werzberger relativement à la contrebande d’alcool dans une synagogue d’Outremont Le 26 janvier 2010, certains dirigeants et membres d’une synagogue hassidique de l’arrondissement Outremont ont été accusés de contrebande d’alcool sur les lieux mêmes de la synagogue (cliquez sur TVA, SRC pour visionner les reportages télédiffusés)

À la suite de ces accusations, M. Werzberger a publiquement qualifié de harcèlement le coup de filet des enquêteurs des forces policières (cliquez ICI pour lire ses commentaires). Pourtant, le 7 décembre 2011, dix membres de la secte ont reconnu leur culpabilité à des accusations d’importation, de possession et de vente illégale d’alcool (cliquez sur TVA pour visionner le reportage télévisé). Il est à noter que la synagogue Satmar que fréquente M. Werzberger (photo ci-contre) a, elle aussi, reçu d’importantes cargaisons de boissons alcoolisées (cliquez ICI pour en prendre connaissance). Non seulement les prises de position de M. Werzberger sontelles souvent trompeuses, mais elles vont à l’encontre du respect des lois et règlements qui régissent notre société.