GRÉOUX

les

BAINS

Le Mag.

EDITO

V o , Ti. Ommorav enihicastid pori, non hostis senterum obserit, ne essedisto est fint. It Catilis soliber beribus se et? Untemurnum, nondum plica addum vid di ta reis. Ximpoti, consum in sentrus, clus sum sum a recere, sentem con se ine cuperris. Vitam pat quit. Hae ne conit? Satum, supio esse quem facis; hui et; nihicut uredo, noraciessa in vitimo etiliam estastriam ne firmihi liaedem dem tella eri conisse scrideri pravo, morio, nu mihilic inam sedo, vividi con sentebemus esci senti, C. Uciemursuam interem ium octa, dem tum nes iam mo intem consum se patimih icaperf icaperce ad cotati cepere per interum condam, omachus, nostiam num face aurnitr aribemp onterfe ctoraeciis. Rum perfecerum prei poraes consuspionsi inum et? Poraciam ne des vo, sulatque aris es in sed me consultoreis omnessimus, faci conorum serei sedeferris fica per auctast? Ublicere corato vocredent. Terit, nonducio escrion sulvit, sentem hori sena, Cupimus acides la vis, sil tatiquam plis, ve, ne adduc tus perfectanum popotim moratus, quo egerum iaet deat, crem mur aucis iae coentiuro, senatis confenirit C. Ivirissultum im it. Veredemum iam fur quisse dinterem tandum etravoca; horendi, sedem hor pri publis, dius bonulius. Ari publis culem ferei sena, Patuasdam es! Rudam inti, Castem nisuludem ac ius? Lesente mporitatis comnoc, maximus, consus rec o hocchilin ductus ressultora, nimihi, vivives confectus orum ut que eris opopubliam audacie nimenatum in ad fue nonsulviri prae nonsule geribus, Palii sci faci publinendam atis, se oc it, dem aridisquam aurniam.Itae qui ipsam cuscien ihillis del eari conserio. Neque sitibus volorias es andaepudae. Et fuga. Ita es molorat atiberrorest elitasi tiunt. Pudit, voluptur rescid enihill oribus nesed quibus eum comnis

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éalisé par votre Office de Tourisme « J’aime Gréoux, le Mag » n’est ni un recueil d’Histoire, ni un catalogue des différents commerces, lieux de restauration ou hébergements, non plus que la compilation des nombreuses activités proposées. Notre brochure peint à grands traits le passé historique et thermal, les traditions d’un village qui a su conserver ses typicités provençales, des visages, des attraits, des secrets. Notre magazine vous invite à découvrir, au détour des rues, places ou espaces naturels, une identité qui s’est forgée au fil des siècles, de l’eau, des jours.

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quelques généralités Au vu des archives, certains historiens attribuent plusieurs dénominations au village. On en retiendra deux, Gréoulx et Gréoux, dénomination familièrement usitée, que les habitants, les gryséliens, d’origine provençale, prononcent gréousse ou gréoucsse. L’adjonction de « les Bains » en 1923 affirme le long passé thermal de la station, renommée pour les propriétés de ses eaux depuis l’antiquité romaine. De 1806 à 1866, le village compte environ 1400 habitants avant de connaître une baisse de population jusqu’en 1946. On recense aujourd’hui environ 2600 habitants. Situé à une altitude moyenne de 350 m, avec un point culminant à 571 m, Gréoux jouit de 300 jours d’ensoleillement par an, d’un climat exceptionnel au coeur du Parc Naturel Régional du Verdon. Quand la saison thermale se déroule sur quelques mois seulement, on a dénombré, pour les hôtels et meublés, 19.750 nuitées en 1923, 38.400 en 1963, début de la « renaissance », plus d’un million, incluant l’hôtellerie mobile, en 2015. Au plan administratif, Gréoux, commune du département des Alpes de Haute-Provence, est rattaché à la communauté d’Agglomération Durance Luberon Verdon – DLVA.

un peu d’histoire D’où qu’il arrive, le visiteur ne manque pas d’être surpris par l’imposante forteresse qui domine Gréoux. Après le palais des Papes en Avignon et le palais épiscopal de Salonde-Provence, cet édifice est, par sa dimension, le troisième de toute la Région Provence Alpes Côte d’Azur. Le village, et son habitat groupé provençal, a grandi, au pied de la butte castrale, enfermé dans ses trois enceintes successives dont subsistent quelques vestiges. Les portes dites de Riez, d’Aix, des Aires ou porte Saint-Sébastien, Sainte-Anne ou Manosque s’ouvraient vers l’extérieur par des chemins muletiers permettant les travaux des champs, les échanges commerciaux. Escalier et rue du Fournil longeant l’hôtel des Alpes, rue des Écoles, rue des Remparts, de la Vière : à bien observer les dispositions des ruelles du village historique, on peut imaginer le tracé des remparts du XVIème siècle. En cheminant sur l’emplacement de la ligne de protection du village, le visiteur passe, sans toujours les voir, devant des tours de défense, depuis longtemps annexées à des maisons d’habitation, équipées de bouches à feu. Bien qu’éventrée en partie, l’une d’elles constitue toujours un pan de rempart. Elle se situe non loin de la rue Rompe Cuou, si abrupte et glissante à la moindre ondée, au moindre gel que le risque est grand pour les « fessiers ». Le voilà au pied du château, sur l’esplanade Antoine Cadière, dont le nom est à jamais attaché à l’histoire du thermalisme à Gréoux.

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Venez assister à la visite du vieux village, ponctuée par de fréquents arrêts «historiques». Nous longerons les anciens remparts pour atteindre le Château. La difficulté est moyenne, durée 2h. Tarif : 4€ La visite est déconseillée aux personnes ayant du mal à marcher.

VISITE GUIDÉE

«Rencontrez Gréoux»

Visite les mercredis. Réservation conseillée. Pour plus de renseignement se rapprocher de l’Office de Tourisme

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le château des templiers Quand les bibliographes « contemporains1 » ont parfaitement identifié les propriétaires successifs d’une forteresse médiévale devenue demeure seigneuriale, l’histoire de la bâtisse n’avait jamais, jusqu’en 2000, fait l’objet d’une étude approfondie2. Après la Révolution de 1789, Arnoux Guibert acquiert le château par ruse, l’habite, puis l’abandonne et utilise ses pierres à d’autres fins. Il est également délaissé par Antoine Cadière, propriétaire d’un ensemble thermal très conséquent. La bâtisse n’est plus qu’une carrière où les gryséliens s’approvisionnent pour édifier leurs demeures. La dernière thèse retenue attribue

à Arnaud de Trian la construction de cet immense bâtiment érigé sur la base d’un quadrilatère. Les familles de Glandevès, notamment Antoinette, Esprit de Clapiers, d’Audiffret ont apporté leur « pierre » à l’édifice. Le château, soumis aux pillages et aux démolitions, n’est plus, au début du XXème siècle, qu’une imposante ruine. Avant l’ère des jeux virtuels, les enfants et adolescents de Gréoux, toutes générations confondues, ont fréquenté le lieu, parcouru des kilomètres de souterrains et peut-être percé quelques secrets jalousement gardés…

Portée par la tradition orale, l’appellation « Château des Templiers » s’appuie vraisemblablement sur une bibliographie dont la plupart des écrits a été publiée au XVIIIème siècle. Les archives templières en Provence n’infirment ni ne confirment la présence de l’Ordre du Temple. Il est avéré que le château s’est développé autour d’une église édifiée sur la butte qui, si elle n’est pas paroissiale, paraît trop conséquente pour une chapelle seigneuriale. Le 13 octobre 1307, tous les Templiers du royaume sont arrêtés. Le 22 octobre de la même année, Charles

II, comte de Provence, dont l’Histoire révèle qu’il transmit aux Hospitaliers de Saint-Jean nombre de terres ayant appartenu aux Templiers, cède plusieurs possessions, dont Gréoux, au Grand Maître Hospitalier Foulques de Villaret. Voilà bien de quoi alimenter la légende ! 1

Régis Bertrand : « Gréoux, une cité thermale en Provence » Émile Poitevin : « Gréoux-les-Bains, son Histoire, ses eaux, ses histoires » Robert Bailly : « Gréoulx-les-Bains » - « Petit album découverte de Gréoux-les-Bains » 2 Sandrine Claude : « Le château de Gréoux les Bains »

«Gréoulx d’autrefois, Gréoux-les-Bains

VISITE GUIDÉE

Sur le principe d’une visite guidée, l’Office de Tourisme vous propose la découverte du village «autrefois». Au travers des ruelles, nous découvrirons des reproductions grand format de cartes postales anciennes. Elles représentent le village tel qu’il était au début du 20ème siècle. Cette visite offrira au public le souvenir et l’histoire du village en images, mais aussi quelques anecdotes gryséliennes sur les personnages et les lieux emblématiques. La

difficulté

est

moyenne,

durée

2h.

Tarif

:

4€

La visite est déconseillée aux personnes ayant du mal à marcher. Visite les mercredis. Réservation conseillée. Pour plus de renseignement se rapprocher de l’Office de Tourisme

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le château aujourd’hui Le château n’a de cesse d’étonner, d’intéresser. Un investisseur privé avait envisagé de le transformer en hôtel. Les gryséliens ont toujours tenu à leur patrimoine. À la suite d’un référendum auprès de la population, la commune de Gréoux l’a acquis en 1980 pour le franc symbolique. Des fonds publics ont contribué à la sauvegarde de la bâtisse, à des consolidations et restaurations partielles, toutefois insuffisantes pour autoriser sa visite. Aujourd’hui, il revit à travers des manifestations culturelles. Entièrement rénovée, la salle des Gardes accueille, de mars à novembre, des expositions d’arts plastiques et elle se prête idéalement à des concerts de musique de chambre. Derrière la façade, ornée de fenêtres en trompe-l’oeil, se trouve, face aux gradins de la cour intérieure, une scène dont tous les artistes, comédiens, musiciens, chanteurs de variétés ou classiques s’accordent à reconnaître la qualité de l’acoustique. En 20 ans, le site a accueilli plusieurs festivals estivaux qui contribuent à l’animation et la réputation de Gréoux. Pour la quatrième année consécutive, l’Office de Tourisme de Gréoux présente « Les Soirées du Château ».

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2016

évènement les soirées du château 24 juin LES SOLISTES DE PROVENCE

21h30

Les Solistes de Provence Verdon et leurs invités: Tomoko Maria Nishioka et Alain Buet, chanteurs lyriques internationaux, proposent pour cette soirée dans l’acoustique remarquable du château, un programme éclectique qui séduira tous les spectateurs amoureux ou curieux de grands textes musicaux de tous genres. La musique instrumentale relaiera de sublimes pièces issues des succès incontournables de la voix. Michel Legrand, Gershwin alténeront les Mozart, Verdi, Bellini, Schumann et Malher.

30 COELHO juin FLAVIA PREMIÈRE PARTIE : ISAYA

20h30

ISAYA

Les Solistes de Provence Verdon et leurs invités: Tomoko Maria Nishioka et Alain Buet, chanteurs lyriques internationaux, proposent pour cette soirée dans l’acoustique remarquable du château, un programme éclectique qui séduira tous les spectateurs amoureux ou curieux de grands textes musicaux de tous genres. La musique instrumentale relaiera de sublimes pièces issues des succès incontournables de la voix. Michel Legrand, Gershwin alténeront les Mozart, Verdi, Bellini, Schumann et Malher.

7 juillet

Les Twin’s se laisse approcher par le Contrebassiste Emmanuel Reymond (Poum Tchak/Dupain) et l’adopte au premier coup d’oreille. Le TRIO met en place une belle tournée à travers la France saluée par les critiques. En effet, la contrebasse d’Emmanuel permet aux jumelles de se dépasser et d’entrer dans une Folk encore plus près de leur racine chamanique et des mystiques étoiles.

21h30

FRANÇOIS-XAVIER DEMAISON

«La scène me manquait trop ! J’ai été gâté au cinéma par des rôles variés, mais il fallait que je retrouve le One man show. C’était un besoin physique (Non, non pas seulement pour l’intensité, l’adrénaline, ou encore le contact du public mais surtout parce que j’avais besoin de perdre du poids). J’ai reconstitué l’équipe du premier spectacle (Samuel Le Bihan qui, entre temps, était devenu boucher bio à Plougastel… Mickael Quiroga, qui vivait d’expédients dans le quartier chinois… et Eric Théobald qui était en stage de contrôle de la colère depuis trois ans) et on s’est mis au travail…

12 juillet

SIDI WACHO

20h30

PREMIÈRE PARTIE : GAÏO

GAÏO

Sidi Wacho c’est le nouveau collectif inclassable avec Saidou et Jeoffrey l’accordéoniste du Ministere des Affaires Populaires (MAP), Juanito Ayala de Santiago du Chili, Boris Viande à la trompette aux couleurs balkaniques, El Pulpo aux percussions et Dj Antü (Colectivo Andigena). Mais attention, ne vous méprenez pas, Sidi Wacho ce n’est pas de la cumbia, ce n’est pas du rap, ce n’est pas de la musique des Balkans. Sidi Wacho c’est de l’expression populaire made in Lille et Santiago, avec des textes engagés qui piquent et qui nous rappellent que « la lucha sigue ». Il passe d’une douce folk à un reggae bondissant, il mélange les styles avec beaucoup d’aisance, comme autant d’épices dans un plat indien. Ses airs parfois enfantins, entêtants et ses encouragements font frapper des mains, des pieds et tanguer les têtes.encore plus près de leur racine chamanique et des mystiques étoiles.

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19 juillet

21h30

LES SOLISTES DE PROVENCE

Un nouvel ensemble de musique de chambre a vu le jour en 2015 à Gréoux-les-Bains dirigé par deux grands professionnels, virtuoses et solistes de renommée internationale : Bernard Mauppin et Aurélie Entringer. Les Solistes de Provence est un ensemble à géométrie variable qui propose une série de concerts dans les sites remarquables de la ville. Ces concerts sont axés sur une thématique mettant en action l’art de la conversation musicale (quatuor à cordes, récital de piano, ...).

7 août MADAME ANTOINE

21h30

Audrey Stahl-Truffier incarne la huitième génération de la plus ancienne famille de santonniers de Provence. Elle n’a pas poursuivi la tradition ancestrale de l’art du santon, perpétuée par son frère Jérôme. En revanche, elle s’est tournée, parallèlement à une maîtrise d’histoire, et plus précisément d’histoire moderne et révolutionnaire, vers une autre formation artistique, le théâtre. Après avoir suivi sa formation, notamment au Cours Florent, elle crée la Compagnie de Madame Antoine. La Compagnie a, entre autres objectifs, le souhait de développer la création contemporaine d’auteurs en devenir et faciliter l’émergence de comédiens dans le Sud. Elle a insufflé l’art de la comédie à de nombreux artistes que l’on a pu voir sur scène à ses côtés. Audrey Stahl-Truffier crée et met en scène en de nombreux sites. Pour les Soirées du Château, Madame Antoine présente une nouvelle comédie pleine de peps !

18 août MOUSSU T E LEI JOVENTS

21h30

Conférence - Concert - Film « J’aimerais que les gens n’oublient pas les vieilles chansons, en même temps qu’ils en inventent de nouvelles ! »… Imprégnés depuis toujours de la tradition chansonnière marseillaise – comme du blues, du reggae, du rock et de tous les rythmes et harmonies du monde dont ils se sont également nourris – ils ont emprunté « de longue » à cette tradition, à ce « folklore » – n’ayons pas peur de ce beau mot ! –nombre de leurs thèmes d’inspiration, citant volontiers tel ou tel de ses refrains fameux, revisitant même à leur manière l’une ou l’autre de ses chansons, en autant d’aimables coups de chapeaux aux « anciens », de signes de reconnaissance attestant d’une filiation avouée et librement consentie.

25 août CHRISTELLE CHOLLET

21h

« Comic-Hall », c’est plus qu’un titre c’est une signature. Celle de Christelle, humoriste, chanteuse, comédienne, qui surprend une fois encore dans ce 3ème show éblouissant. « Comic-Hall » de Christelle Chollet c’est, des sketchs, des tubes revisités (Michael Jackson, Renaud, Mylène Farmer, Diam’s, etc.) de l’énergie, des crises de fous rire, de la folie, de la dérision, des héros, encore des rires, des supers héros même … et tout cela dans 1 m 60 et 48 kilos !!!

Infos

Réservations : Office de Tourisme au 04.92.78.01.08 Abonnements : J’ Gréoux : 36€ (3 spectacles) - J’ follement Gréoux : 96€ (8 spectacles). Plein Tarifs : 15€ à 20€ - Tarifs réduit : 12€ à 15€ - Gratuit pour les - de 12 ans. Château des Templiers.

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VISITE EN AUTONOMIE

du château au village

Un sentier pédestre contourne le château et permet de rejoindre la rue Arnaud de Trian, la bien-nommée. Passage d’homme très étroit, guère plus de 80 centimètres, entre deux maisons, le plus souvent couvert, l’ « Androne des Hospitaliers » semble s’enfoncer vers le château en ajoutant au mystère des lieux. Qui a bien pu emprunter ces ruelles souvent prolongées par des marches, élément architectural moyenâgeux emblématique en Haute Provence ? À partir de là, selon que l’on est plus ou moins sportif, curieux ou téméraire, plusieurs flâneries permettent d’atteindre le coeur commerçant du village ! La plupart des rues s’ouvrent sur des escaliers, le plus souvent entièrement réhabilitées et équipées de rampes. Passer sous l’imposant portail du « Vieil horloge » est incontournable. Sur ce qui fut une porte des premiers remparts s’appuie une vieille et haute demeure aux fenêtres à meneaux. S’engager dans une ruelle, une impasse aboutit parfois à d’insolites découvertes, tels ces ceps de vigne noueux d’un autre siècle (impasse

Partir pour une balade découverte, en et hors les murs, après avoir profité d’un panorama splendide, permet de relier passé et présent.

L’exposition de cartes postales anciennes Grand format, proposée par l’association FestiGréoux, illustre ce propos. Plus de 60 reproductions, apposées sur des sites disparus ou transformés font revivre bâtiments, grandes heures du village ou de vieux métiers.

du Fontainier et traverse du château). Les vignes qui couraient dans tous les écarts de Gréoux, ont longtemps été, comme les oliviers, les amandiers, les mûriers, une culture endémique. Par trop vétuste, l’ancienne fontaine de la place de la Placette, autour de laquelle les villageois se retrouvaient, venaient

abreuver les chevaux, a été remplacée. Le maréchal-ferrant était tout proche. Au bas de la rue du même nom, la date de construction d’une maison de village, 1522, est gravée à jamais. La rue des

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Templiers, avec ses portes anciennes, sa vierge nichée sur une façade, permet d’accéder à la rue Grande. L’artère principale du village ancien a toujours été un haut lieu de la vie et du commerce. Avec plus ou moins de bonheur, les échoppes ont succédé aux échoppes. La rue de l’Hôtel de Ville fait face à la rue des Templiers. Le banc de pierre situé au croisement, dénommé « Le banquet », a une histoire. Les hommes qui recherchaient un travail journalier venaient s’y asseoir et attendaient les employeurs. À quelques mètres, siège l’Office de Tourisme. École des garçons, ancienne Poste, c’est aujourd’hui un lieu d’accueil qui propose conseils en séjours, réservations pour les spectacles, excursions, assurées grâce à un partenariat de premier ordre avec l’entreprise de transports Sumian. Le rendez-vous pour le départ de toutes les balades, balade nature, santé, randonnée découverte et passion, la marche nordique, dont le descriptif sommaire se trouve en page 13, se situe devant votre Office de Tourisme.

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la rue grande

L’HÔTEL DES ALPES a d’abord été un important relais de poste sur la route d’Aix, où se reposaient cochers et montures, avant de devenir assez logiquement un hôtel. Une pierre blanche, située sur la maison d’en face, guidait le passage des diligences. Entièrement restauré, l’établissement propose 26 chambres dotées des derniers équipements. L’arrière donne sur un parc ombragé et reposant avec parking, piscine, terrasse, un restaurant convivial aux lignes contemporaines. Quand les origines du chef de cuisine, Olivier Gaillard, lui permettent de maitriser et valoriser les produits du terroir, il n’exclut pas pour autant créativité et innovations.

Le RESTAURANT LA CAVERNE, traditionnel et gastronomique, s’est glissé en un lieu insolite. Dans cette ancienne cave, réserve et soute à charbon du ventre de Gréoux, devenue une belle salle voûtée qui accueille au maximum 45 couverts, Frédéric Montano, propriétaire et chef, a bâti, en famille, sa réputation sur d’immanquables spécialités autour de saveurs, parfums et goûts originaux. Crème brûlée de foie gras et cèpes, marmite du pêcheur des plus parfumées ou, l’été, le cannelloni de poivrons à la tome de chèvre de Valensole en attestent.

restaurant

de bon sens et d’esprit, avait pour amis Lucien Jacques et Jean Giono. Les trois étaient fils de « pégot », cordonnier en provençal. La dernière maison de la rue, à gauche où l’on trouve aujourd’hui des fruits et légumes de producteur, a été, au fil des siècles, moulin à huile, boutique d’antiquités. La pierre ronde située de l’autre côté de l’avenue des Alpes, à côté de la fontaine, n’est autre que l’ancienne meule qui servait à écraser les olives.

hôtel

Autrefois, les populations vivaient en vase clos et, sans véhicule automobile, sortaient peu du village. Dans la partie droite de la rue Grande, au sortir de la rue des Templiers, les villageois avaient coutume de se rendre chez le boucher, l’épicier, le droguiste, le marchand de tabac, de journaux ou la marchande de chaussures. Le cordonnier, son mari, oeuvrait à l’étage et récupérait les souliers à réparer au moyen d’un panier et d’une corde. Yvon Michel, homme

L’avènement de FLEUR DE THYM, restaurant traditionnel, rôtisserie, pizzeria, a impulsé à cette partie de la rue un nouveau

courant qui, avec ses nombreuses terrasses, devient, dès les beaux jours, un agréable et incontournable lieu de restauration.

un ouvrage régionaliste, la monographie sur le village, des recueils pour stimuler l’esprit, des cartes postales ou de circonstance et bien d’autres choses encore : le passage par HISTOIRE DE LIRE est un détour obligé.

commerce

Après plusieurs tentatives, L’ÎLOT SAVON, artisan-savonnier, a trouvé sa place, entre restaurants et boutiques, au rez-de-chaussée d’un ancien immeuble d’habitation. Savons spéciaux pour la douche, savonnettes traditionnelles ou personnalisées, miniatures, à base de beurre de karité et essences naturelles, sont fabriqués à l’atelier. La boutique propose une très grande variété de fragrances : bouquet de senteurs de Provence, corbeilles de fruits, agrumes, fruits rouges, aromes culinaires, tomate, basilic et bien d’autres, sans oublier le « calissavon®», une surprenante exclusivité.

tradition

SANTONS DOUZON-TRUFFIER Il y a peu encore la vitrine, à l’angle de la rue, permettait d’admirer cet art typique de la Provence. La boutique a rejoint, au 84, chemin de Sainte Annette, l’atelier de fabrication artisanale et traditionnelle des Santons Douzon-Truffier. Artisan-artiste santonnier, Jérôme incarne, à la suite de son aïeul Joseph, né en 1795, la huitième génération de la plus ancienne famille de la région PACA. S’il a conservé de très anciens moules, il en a créé d’autres. Il façonne et cuit l’argile, ébarbe les figurines, les décore, peint à la gouache dans la plus pure tradition.

La physionomie de l’autre versant de la rue a été moins bouleversée. La boucherie est toujours là. La presse s’y est transportée. Un quotidien français ou étranger, un périodique, un magazine spécialisé, un best-seller, des séries, des romans,

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Les discussions de comptoir ou de terrasse, les anecdotes de ce véritable lieu de rendez-vous que fut toujours le Café du commerce restent dans toutes les mémoires. Presqu’en face, une autre institution a vu le jour à la fin du 19ème siècle.

La MAISON DURANDEU. On retrouve, en façade de ce haut lieu gourmand, ses origines. Maison Baille, née d’une histoire d’amour entre un pâtissier marseillais et une belle du cru. Entre autres talents cet homme de l’art possédait sa propre recette de calissons. Elle eu l’heur de plaire à la Cour d’Angleterre et le créateur devint le fournisseur de Sa Majesté. Quand la friandise s’est banalisée presque partout, les successeurs, André, puis Yvan Durandeu ont su pérenniser cette alchimie qui avait séduit les « grands bretons » et est particulièrement prisée des amateurs. Régulièrement fabriqués dans l’atelier de Gréoux, les calissons Durandeu méritent le détour. Combien de villageoises n’ont-elles pas, lors de la création de la maison Baille, participé à la production de ces friandises en décortiquant des tonnes d’amandes ? Plus près de nous, lors de la reprise de l’établissement, alors que les congélateurs n’étaient pas chose courante, les chasseurs de grives confiaient leur butin au seul établissement qui possédait un autoclave pour confectionner les conserves « La siffleuse ».

commerce

Dernier coup d’oeil sur la Maison de Pauline et le jardin de Marthe, une placette, ancienne maison bourgeoise qui abrite l’École de Musique.

patrimoine

MAISON DE PAULINE, véritable musée d’art populaire provençal, imaginé par Paulette Ponce, provençale et grysélienne dans l’âme, elle a longtemps accueilli des milliers de visiteurs qui découvraient en ses murs, grâce aux dons des villageois, la vie d’autrefois. Elle abrite aujourd’hui l’École de Musique. En outre, sa placette a vécu, lors de la célébration de la Sainte Estelle du Félibrige en mai 2008, des heures d’exception. Derniers regards sur ces petites rues aux noms évocateurs, du château, Neuve ou Laure Garcin, du nom d’une artiste peintre qui a cédé ses biens la commune. Avec le franchissement virtuel la porte de Riez ce que fut le nouveau Gréoux, hors les murs, avec un habitat disséminé incluant l’apparition des belles maisons de propriétaires « estrangers ».

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gréoux hors les murs L’avenue doit son nom aux arbres qui la bordent et dont certains furent, au grand dam des habitants, coupés, taillés, affaiblis. Le 22 mai 1987, Sébastien Thumin, poète grysélien, né au pied du château et décédé en 2013, a dit son crève-coeur en vers dont voici la première strophe :

Ceux qui ont résisté apportent leur fraicheur sur une artère qui a évolué tout en refusant le temps qui passe. Au début du siècle, la Terrasse des marronniers n’était qu’une annexe du café éponyme… ainsi qu’en témoignent les cartes postales anciennes, on s’y retrouvait autour du jeu de boules, de la baraque à glace, du piano où « baigneurs » et locaux pactisaient.

C’était une avenue aux marronniers superbes Mais un jour de printemps on les a tous meurtris En coupant les racines, les branches les plus belles Et leur laissant un peu un espoir de survie…

Banque, puis galerie artistique très prisée, L’OUSTAU DE GRÉU, auberge de Gréoux, propose de découvrir l’art gourmand de la Provence, un grand choix de vins du territoire, de l’artisanat local. On y trouve des « antipasti » et des douceurs locaux, des terrines, apéritifs et liqueurs fabriqués à proximité, des condiments, des vinaigres et de l’huile … de Gréoux. Objets de décoration ou utilitaires, jouets en bois, articles réalisés en bois d’olivier et bien d’autres encore sont autant de présents à offrir ou à s’offrir.

restaurant

commerce

LA TERRASSE DES MARRONNIERS, En changeant de propriétaire, la brasserie arts déco, rendez-vous incontournable des après-midis et soirées estivales a, en quelque sorte, retrouvé le passé nostalgique de l’endroit. Artisans glaciers professionnels, Catherine et Lionel Coletta ont importé une activité nouvelle, créé un atelier de fabrication de glaces et sorbets élaborés dans le respect des règles de l’art, cher aux italiens. De la présentation la plus simple à des compositions très élaborées, le choix de LA TERRASSE DES MARRONNIERS est vaste et généreux.

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Chaque jeudi, l’immense parking de l’avenue se métamorphose, accueille des dizaines de commerces ambulants qui contribuent à l’ambiance incomparable des marchés de Provence. Il faut s’armer de patience pour s’engager dans les allées grouillantes, se faufiler entre les stands, soupeser, sentir, goûter, la récompense est au bout avec la découverte des saveurs et des senteurs régionales. L’Office de Tourisme fût longtemps installé dans l’une des premières maisons d’habitation. Sa proche remise abritait autrefois un cuvier loué aux personnes, généralement les

femmes, qui apportaient là le lourd linge de maison. Les pièces de drap étaient placées dans cette immense « lessiveuse ». À son faîte était installée une étoffe contenant de la cendre, agent blanchissant. L’eau chauffée à côté, dirigée par un fagotin pour éviter les éclaboussures était versée par-dessus… La vétusté des lieux a conduit à la démolition de l’immeuble et son transfert place de l’Hôtel de ville. La gendarmerie, celle dont les hommes se déplaçaient à cheval ou à pied, a traversé l’avenue.

hôtel

L’HÔTEL DES COLONNES ---

restaurant

Avec la construction d’un vaste ensemble d’habitations, la physionomie du quartier autour du rond-point du Grysélis, dénommé autrefois « des quatre chemins », ceux de Valensole, Riez, Aix et Manosque, s’est profondément

transformée. Professions libérales aux étages et boutiques au rez-de-chaussée constituent un nouveau pole d’animation en perpétuelle évolution..

L’ARDOISE, Resto, déco, cadeaux, l’Ardoise signe un nouveau concept à Gréoux en terme d’originalité, de raffinement, de bon goût, assortis de simplicité. Côté déco-cadeaux, l’Ardoise privilégie les saveurs originales ou l’art de la table en toute sobriété. Avec une carte réduite qui propose quelques « classiques » et des suggestions chaque jour, sur

une périodicité de trois semaines, la fraicheur et le « faitmaison » sont garantis. De la table d’hôtes à un espace plus cosy, d’un plat du jour à des tapas aux accents provençaux, le soir, l’Ardoise cultive un certain art de vivre. Outre les appellations de différentes Régions, son BAR À VIN propose un vaste choix de crus du Sud-Est sélectionnés avec soin.

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la fontaine du grysélis Depuis sa primo installation, la fontaine du rond-point repose sur une « calade », terme provençal qui désigne toute rue ou emplacement pavé de pierres posées verticalement qui s’autobloquent et sont ainsi moins sensibles aux passages… En 1998, les amateurs de foot et autres gryséliens enthousiastes ont célébré, à leur façon, la victoire de la France contre le Brésil. La fontaine et ses abords, transformés en un gigantesque champ de mousse, ont provoqué, en juillet, plus de glissades que pendant l’hiver le plus rude. En 2009, elle a fait peau neuve. Le pourtour a été réalisé dans un matériau d’essence régionale, solide, agréable à l’oeil, non gélif, la pierre de Gordes en Luberon. Tranquille et utile avec les fontaines et lavoirs, vive avec le Verdon, apaisante et bienfaitrice avec les Thermes, l’eau sous ses diverses formes a toujours été, depuis la présence romaine, un élément important. Avec ses différentes « figures », l’homme d’âge mûr qui regarde vers la cité antique de Riez, un homme jeune aux traits de gladiateur et la nymphe, le sculpteur Gilles Martinez a su allier passé et présent. L’oeuvre a été réalisée dans un monobloc de marbre de Carrare provenant de la carrière « Michelangelo », celle-là même où s’approvisionnait le grand artiste. Le bloc, avant sculpture, mesurait un mètre au carré et deux mètres cinquante de haut. De la terrasse de la Brasserie du Soleil, encore appelée Grysélis, on aperçoit le petit parking de la Peyresse, de peiro, pierre en provençal qui sous-entend un sol caillouteux. Le petit square Bad Krozingen le prolonge. Cet espace rappelle

les liens d’amitiés entre la cité thermale d’Outre-Rhin et les communes de Gréoux les Bains et Esparron de Verdon, toutes réputées pour leur eau. En juin 2016, Gréoux célèbre trente années de jumelage. À l’heure où les jours sont les plus longs et que s’exerce la magie de la lavande, Gréoux accueille, avec les couleurs de la Provence, ses partenaires allemands et une délégation japonaise de Taketa Naoiri, elle-même jumelée avec Bad Krozingen. La route de Valensole, toute proche, porte désormais le nom d’Elie Gravier, maire de 1959 à 1971. À son extrémité, le rondpoint des Insurgés rappelle un épisode glorieux auquel prirent part des habitants de Gréoux, du haut Var et de ce qui était alors le département des Basses-Alpes. Les républicains, bourgeois et paysans de la Provence intérieure ont décidé de se lever contre le coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte, président de la IIème République, qui voulait restaurer l’Empire. La colonne partie de Gréoux n’a cessé de grossir au passage dans les différentes communes et villes du département pour atteindre 6 à 7.000 insurgés à Digne. De tous les départements qui ont tenté de lutter contre le coup de force, les Basses Alpes sont les seules à avoir réussi à mettre en fuite, momentanément, les autorités de Napoléon. La rébellion a finalement échoué et les gendarmes et soldats ont entrepris une chasse sans merci aux insurgés. Les rebelles ont été arrêtés, proscrits du département. Beaucoup ont été exilés en Algérie, voire à Cayenne dans des conditions parfois extrêmement difficiles. Pour retrouver le point de départ, il est possible de rebrousser chemin ou découvrir, après avoir longé la résidence hôtelière La Licorne, ses piscines et spas, le quartier des Ryayes, de riaio, gros ruisseau en provençal, dont la source fût la première à alimenter une fontaine en les murs. L’adduction d’eau proviendra ensuite des sources de La Bouscole, bien au-delà de Château Laval (consulter le plan de ville, disponible à l’Office de Tourisme). Quel que soit l’itinéraire emprunté, il livre les nombreuses villas qui, de la fin du XXème à nos jours, ont fleuri sur les hauteurs du village.

restaurant

LA BRASSERIE DU SOLEIL, --

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une cité thermale connue depuis l’antiquité

L’avenue du Verdon conduit à l’établissement thermal, construit en 1970, régulièrement rénové pour correspondre au mieux aux souhaits de la clientèle. L’avenue des Thermes appelée chemin, puis route de Riez, figure quant à elle l’histoire même de Gréoux et celle du thermalisme. Subsistent encore, près de cette artère, quelques unes de ces belles villas construites au plus près par des vacanciers « urbains » qui pouvaient bénéficier des bienfaits des bains. Un jardin séparait ces résidences du passage et de l’éventuel bruit de la rue. La villa « Les Jarres » a hébergé pendant de nombreuses années, une clinique de cardiologie très réputée. Depuis 2000, elle accueille un nouveau Casino de Jeux, vieille tradition en la cité thermale. Non loin du parc Oliva, la villa éponyme abrite aujourd’hui la médiathèque Lucien Jacques. Quant à l’élégante et surprenante villa Castellane, c’est maintenant un hôtelrestaurant qui n’accueille que les pensionnaires. Avec le temps, certains établissements, étroitement liés à l’histoire du thermalisme à proximité des sources d’eau chaude, Grand Jardin, Petit Casino ont cessé de vivre tandis que d’autres ont fait leur apparition, l’hôtel Villa Borghèse ou la Crémaillère, l’hôtel du Verdon propriétés de la Chaine Thermale du Soleil. Pendant longtemps la culture de ces vestiges n’a pas été de mise. Exit donc la plupart des traces attestant de la présence romaine. Certains demeurent néanmoins. Nombre de cartes postales anciennes du début du XXème siècle, de nombreux actes et écrits, notamment du XVIIème siècle, permettent de retrouver le cours de l’histoire. La visite proposée par l’Office de Tourisme (cf. page ?) repose en partie sur cette documentation, des témoignages, la tradition orale. HÔTEL VILLA BORGHESE ---

L

hôtel

a « pierre écrite », dite de Faustina, visible dans le hall des Thermes, est un formidable témoignage de la présence romaine à Gréoux. Cette pierre qui porte une inscription gravée grossièrement dans un matériau peu noble a une curieuse histoire sur laquelle se sont penchés de nombreux historiens, érudits et latinistes.

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P

risées des Romains, considérées par certains auteurs comme miraculeuses et promptes à guérir la plupart des maux, disparues, puis retrouvées, les eaux de Gréoux constituent une véritable histoire à rebondissements dans l’Histoire de ce village.

La découverte de la partie inférieure est due, ainsi qu’il le rappelle lui-même, à la curiosité d’un célébrissime savant du début du XVIIème siècle, Nicolas Fabry de Peyresc, sans doute, intrigué lors d’un voyage vers Riez, par les ruines de l’église Saint Pierre hors les murs de Gréoux. Il fouille les côtés du maître autel et découvre le fragment comportant

Nymphis gryselicis – « Aux nymphes de Gréoux ». Cette trouvaille donna lieu à plusieurs interprétations. En effet, abusé par des 11 « caractères » parasites, certains avaient lu XI « sources ». Le texte complet ne s’est révélé qu’en 1806 après la découverte de la seconde partie abandonnée dans une écurie. Datée par les historiens de la fin du IIème siècle

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après Jésus Christ, la stèle rappelle que, sans communication ou publicité, une belle romaine appréciait les eaux de Gréoux. Elle s’appelait Faustina, était l’épouse de Titus Vitrasius Pollion, deux fois consul, questeur impérial. Les recherches ont permis d’attester qu’elle était la cousine de l’Empereur MarcAurèle.

toute littérature autour des eaux de gréoulx

Durant l’hiver 1967-1968, le Grand Hôtel des Bains, imposant bâtiment situé à l’extrémité d’une esplanade bordée de platanes, était livré aux mains des démolisseurs. C’en était fini d’un symbole de la Belle Époque locale dont la construction avait débuté à la fin du XVIIIème siècle grâce au docteur Jean-Baptiste Joseph Gravier, héritier de son oncle, l’abbé JeanBaptiste Gravier. Dans un ouvrage publié en 1777, adressé à l’évêque

de Riez, Monseigneur François de Clugny, l’abbé Gravier raconte comment, après avoir disparu lors de guerres civiles, la source, « espèce de trésor » pour les habitants de Gréoux, est réapparue. « Au milieu du siècle dernier - milieu du 17ème - le hasard la fit resurgir au milieu d’une prairie proche du chemin de Riez qui conduit à Aix » - ancienne via Sextia qui reliait Reli Apolinnares à Aquae Sextiae. « On reconnut que c’était la même source dont on regrettait la perte depuis longtemps. Les curieux, les savants y accoururent !

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Les médecins du voisinage, un professeur d’Aix, écrivirent à ce sujet… Ils envoyèrent des malades, le succès répondit à leur attente et les eaux jouirent de leur première célébrité… ». Celui qui avait découvert le « gisement » n’était autre que Jacques Fontaine, conseiller et médecin du « roy ». En 1619, il rapporte sa découverte en allant à Riez visiter quelques malades, évoque le bail consenti pour « remettre et réédifier les bains » à Maître Jean Carlet, chirurgien bien expert du lieu par Madame « Tonio » de Glandevez, dame du Broc et de Gréoux et Monsieur Honoré de Castellane, sieur de Chaudon. Il expose les multiples guérisons et sa propre expérience. Déjà, il insiste sur le respect des prescriptions des doctes médecins. Depuis 1619, que d’encre les eaux de Gréoux n’ont-elles fait couler. On peut retenir les traités des docteurs Esparron ou Jaubert qui évoquent également l’Histoire et « attestent » parfois de la présence des Templiers !!! En 1858, ce dernier dépeint, dans son guide aux eaux de Gréoux, l’établissement thermal précité. « L’établissement thermal et l’hôtel sont réunis dans un même bâtiment – ce qui permet aux malades de communiquer de l’un à l’autre sans pour autant passer au contact de l’air extérieur. Au rezde-chaussée, se trouvent les bureaux… les divers salons, le cercle, un café, un restaurant et quelques chambres – les autres sont réparties aux trois étages. Au dessous du sol est l’établissement thermal. Dix huit baignoires en

ux gré marbre blanc, disposées dans autant de cabinets, deux étuves, des salles d’inhalation, une piscine médicale, une piscine de natation, onze cabinets de douche » – constituent le service médical. « Exit en 1968 ». Cindy, guide de votre Office de Tourisme, raconte aussi la chapelle, la Casino, le théâtre, le dancing, les soirées très chic et, de l’autre côté de l’avenue, la fabuleuse histoire des Bains Guibert, encore appelés « Vieux bains », jamais utilisés, sujet d’un retentissant procès, des vestiges, des anecdotes… Sans jamais que la station soit, comme d’autres en France, propulsée par des « princes » très influents, ses eaux ont, on s’en rend compte avec ces célèbres affaires, généré quelques convoitises. Elles ont accueilli des visiteurs illustres, Pauline Borghèse, soeur préférée de l’empereur Napoléon 1er, le roi et la reine du Danemark, La Bégum, Marcel Dassault, Fernandel, des animateurs télé et des célébrités d’aujourd’hui, le plus souvent très discrètes… Certains, tel Jean Giono, affectionnaient particulièrement Gréoux, qu’il appelait « La perle du Verdon » : « Je ne connais pas d’endroit plus guérisseur de l’ennui que Gréoux… mais de même que cet endroit béni, guérit le rhumatisme avec de vieux remèdes, des eaux plus anciennes que le Monde et dont on doit pouvoir faire remonter l’usage bien plus loin que les romains ». Bel hommage à ce que les auteurs anciens dénommaient « eaux miraculeuses ».

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en passant par la porte saint-sébastien Point de départ d’excursions, de balades, lieu privilégié d’accueil, l’Office de Tourisme ouvre également ses portes sur des traditions ancestrales. À chaque secteur du village correspond un peu de son histoire. La fontaine située dans l’encoignure, entre mairie et ancien syndicat d’initiative, n’a pas toujours été là. Elle est restée pendant quelques années près de l’Office, mais son emplacement primitif était à l’intersection de la rue des Templiers et de la rue Grande. Érigée au milieu du 19ème siècle, alors que l’eau courante n’existait pas, grâce aux dons des habitants, elle était faiblement alimentée par la source du quartier des Riayes. Lieu de palabres, elle était un obstacle aux va et vient incessants de la rue Grande et aux véhicules hippomobiles. Le hasard a placé face à face les portes de la maison commune dont le fronton affiche l’année de construction, 1645, et la maison de Dieu, dédiée à la Vierge, souvent remaniée, parfois malmenée depuis sa primo construction qui semble dater du XIème siècle. Les grands ormes au milieu desquels elle était construite, et qui lui ont donné son nom actuel, ont disparu depuis longtemps. Entre autres ornements, elle abrite, à l’exception d’une nuit, un buste reliquaire de Saint Sébastien. Le chemin conduit à l’ancienne porte et au quartier éponyme auquel on accède par un petit pont après avoir traversé la place des Aires. Autour de ce qui est aujourd’hui un parking près du poste de police municipale, il n’y avait presque rien, si ce n’est un lavoir, des paillers. Ce n’était alors que l’aire de battage. Les lavoirs ne sont apparus qu’après le captage des eaux qui alimentaient les fontaines, seul moyen de récupérer l’eau, lieux autour desquels se retrouvaient les « bugadières », lavandières provençales, pour, selon une expression populaire « blanchir

le linge et noircir les hommes ». Le boulodrome, situé près du lavoir, porte le nom de Georges Bonnal, ancien maire de Gréoux. Augmenté d’une parcelle de terrain municipal, il doit beaucoup au hasard. La section locale du jeu de boules, sport emblématique de la Provence, avait organisé une tombola qui proposait, entre autres lots, des billets de loterie nationale. Les enveloppes invendues sont revenues aux organisateurs. Le billet du gros lot, révélé au tirage, a permis au club d’acheter une parcelle de terrain ! Cette dernière, augmentée d’un bien municipal, constitue un vaste ensemble qui accueille des compétitions de niveau élevé. Un bail emphytéotique en concède la gestion à la section bouliste.

patrimoine

LES LAVOIRS ET LA BUGADE. Le territoire de Gréoux compte, outre celui qui est précité, plusieurs lavoirs, témoins de la tradition, dont la plupart a été restaurée : rue Martin Philip, rues du chemin Neuf et de Fontaine Vieille, plus ancien. Ils comportent deux bassins, un pour le lavage, l’autre pour le rinçage, mais le tout avec de l’eau froide ! Il n’est pas rare, lors de manifestations de tradition provençale, de retrouver, généralement au lavoir des Aires, une démonstration de bugade proposée par le groupe manosquin « Rode Osco Manosco ».

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saint-sébastien protecteur de gréoux À propos du buste... Si la renaissance de cette célébration, longtemps occultée, remonte aux années 50, le buste-reliquaire est un élément patrimonial qui a contenu des reliques de Saint-Sébastien. Le procès-verbal établi en 1719 par le prêtre de la paroisse en fait foi. L’évêque de Riez lui avait délégué la bénédiction du buste « commandé » par deux paroissiens. La « statue » fut dissimulée pendant la Révolution, puis quelque peu oubliée. Le cartouche, cavité située à sa base, contenait des reliques en ossements et l’attestation de référence dérobée dans la seconde moitié du XXème siècle.

À peine passé le petit pont, face à l’immense parc Morelon et son ancienne maison de villégiature, propriété municipale, se trouve la chapelle qui, dans une circonstance très particulière accueille le buste-reliquaire du Saint Patron. De très longue date, à l’époque où les grandes épidémies, et notamment la peste, ravageaient la Provence, les habitants s’étaient placés sous la protection de Saint-Sébastien, martyre, symbole du dévouement, auquel était attribué la vertu d’éloigner les pires maux. La population le célèbre, chaque année, le 21 janvier jusqu’à l’année 1782 où le nouveau seigneur du lieu interdit toute procession… Offensés et décidés à passer outre, les villageois décident d’entourer et de défendre le saint. Un poème rapporte cet épisode. « Alors les tambours roulaient toujours. Les jeunes soldats marchaient au pas, les mousquets à la main ». Ainsi est née la « Bravade », essence même de la fête votive, chère au coeur des villageois. Elle se déroule le week-end le plus proche de la Saint-Sébastien. Précédé par un ensemble musical, un long cortège suit, de nuit, l’effigie du saint portée à épaules d’hommes et entourée des « Bravadaïre », Bravadeurs, qui le protègent à grand renfort de tirs de mousquets chargés de poudre noire. La procession accompagnée par le clergé et la population, qui loue son protecteur, conduit Saint-Sébastien en sa chapelle. Il y repose toute la nuit avant de retrouver le lendemain, après une nouvelle procession, l’église paroissiale. Les vestiges, datés de l’âge de bronze, attestent que les primo habitants ont vécu sous ce quartier dans des habitations

troglodytiques appelées Roches Saint Sébastien ou Roches Bleues. Le promontoire, au pied duquel serpente un Verdon domestiqué depuis la construction du barrage EDF, découvre un fabuleux panorama. Le cheminement doux de la rive droite est devenu, avec ses jeux pour enfants ou l’espace fitness, un domaine tranquille où se côtoient sportifs, flâneurs solitaires, familles ou personnes à mobilité réduite. Appartenant autrefois à un écart habité, la Chapelle des OEufs, située sur l’autre versant, porte aussi une part de l’histoire du village. L’endroit, propice à la découverte et la randonnée, se rapporte au culte païenno-chrétien de la fécondité. Les femmes en désir d’enfant se rendaient au sanctuaire par des sentiers parfois escarpés, des oeufs en main, le 25 mars, jour de l’Annonciation, également jour d’équinoxe dans le calendrier romain. Si l’oeuf qu’elles avaient enterré était toujours là lors du pèlerinage du 8 septembre, jour de la Nativité de la Vierge, la fécondité était assurée. Si, au fil des années, la première date s’est transportée au lundi de Pâques, la seconde a perduré. Entourées des « Bravadaïre », de nombreuses personnes se rendent sur ces hauteurs où est dite et chantée une messe. Un ermite aurait, dit-on, longtemps vécu dans les ruines de feu le quartier d’Aurafrède. Il apparaissait parfois au village et recevait l’hospitalité contre quelques « simples ». Tout le monde connaissait sous le nom de Faure, celui qui prétendait être Louis XVII échappé de la prison du Temple.

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autour du centre de congrès l’étoile Entre école et boulodrome, de grandes marches permettent d’accéder au Centre de Congrès L’Étoile. Cet équipement communautaire, accessible aux 25 communes de la communauté d’agglomération Durance Lubéron Verdon a remplacé l’ancienne salle polyvalente qui présentait de grands désordres. Avec sa nouvelle configuration, un espace à plat de 800 m² dotés de gradins rétractables, salle Giono, un autre dédié au cinéma, au théâtre et concerts, salle Mistral, différents espaces modulables permettant d’accueillir des réunions et séminaires d’ampleur régionale ou nationale - Congrès des Gites de France et Rencontres nationales du Thermalisme, notamment en 2015 - le Centre de Congrès a également vocation à être un pôle culturel de premier ordre. Les Conférences de L’Étoile abordent des thématiques relatives à la culture, au patrimoine, aux traditions, aux événements, aux personnages attachés au secteur, voire plus largement à la Région.

26

27

au programme centre de congrès l’étoile Les Conférences

de l’Étoile

17 mars

FRÉDERIC MISTRAL ET LA HAUTE-PROVENCE

7 avril

UN CÉLÈBRE HÔTE À GRÉOUX : AUGUSTE DE FORBIN

12 mai

L’AFFAIRE DOMINICI

9 juin

LE ROSÉ EN PROVENCE

22 sept.

L’OLIVIER DE HAUTE-PROVENCE, HISTOIRE ANCIENNE ET CONTEMPORAINE

6 oct.

LA QUALITÉ DES HUILES D’OLIVES

24 nov.

CHÂTEAUX, BASTIDES & HÔTELS PARTICULIERS DE LA FAMILLE FORBIN (XVI-XIXÈME SIÈCLE)

CONFÉRENCE ANIMÉE PAR PIERRE FABRE

CONFÉRENCE ANIMÉE PAR ALEXANDRE MAHUE

17h30

17h30

17h30

CONFÉRENCE ANIMÉE PAR --

17h30

CONFÉRENCE ANIMÉE PAR --

17h30

CONFÉRENCE ANIMÉE PAR CHRISTIAN PINATEL

CONFÉRENCE ANIMÉE PAR DENIS RONTEIN

CONFÉRENCE ANIMÉE PAR ALEXANDRE MAHUE

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17h30

17h30

À l’Étoile À L'Étoile ce soir a ouvert la scène de la salle Mistral à des troupes théâtrales, des ensembles musicaux, des artistes dont les carrières ont pris

ce

Soir

naissance en Provence et dont certains ont acquis, grâce à leur talent, une audience nationale.

11 mars

DUO DI FIRENZE

22 avril

RICHARD RUBEN

20 mai

AL BENSON JAZZ BAND

20h30

17 juin

THÉÂTRE DU MAQUIS E T L ’AC I E R S ’ E N V O L E AU S S I . . .

21h30

30 sept.

LES SOLISTES DE PROVENCE

20h30

14 oct.

GÉRARD ET MICHELE KRYGIEL

20h30

4 nov.

MADAME ANTOINE

20h30

LES GRANDES ÉMOTIONS DE L’OPÉRA

20h30

JE SUIS BELGE MAIS ÇA NE SE VOIT PAS

SPECTACLE DE TANGO

20h30

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GRÉOUX JAZZ FESTIVAL Proposé à une période de l’année généralement propice à la reprise des activités, Gréoux Jazz Festival s’adresse aux nombreux vacanciers et curistes qui fréquentent le secteur ainsi qu’à tous les amateurs d’une musique indémodable qui,

depuis ses premiers pas sur le territoire européen, du style New Orleans aux accents des musiques du monde, n’a de cesse de mobiliser toutes les générations.

7 sept.

PARIS WASHBOARD

8 sept.

LA BANDE À BRUZZO

9 sept.

HOMMAGE À STAN GETZ PAR MICHEL BILLIEZ

10 sept.

LES OYSTERS BROTHERS // JAZZ NEW ORLEANS

11 sept.

HOMMAGE À CLAUDE LUTER

LIEU : CENTRE DE CONGRÈS L’ÉTOILE

20h30

17h30

LIEU : PLACETTE PAULINE

LIEU : CENTRE DE CONGRÈS L’ÉTOILE

LIEU : CENTRE DE CONGRÈS L’ÉTOILE

LIEU : CENTRE DE CONGRÈS L’ÉTOILE

FESTIVAL 2016

30

20h30

20h30

17h30

LA 22ÈME FOIRE AUX SANTONS

10.000 visiteurs. La Foire aux Santons de Gréoux n’est pas seulement un lieu d’exposition et de vente. Ses animations pour tous, ses ateliers, son ambiance constituent une véritable immersion dans le monde féerique des Noëls de Provence.

DU 21 AU 30 OCTOBRE 20 santonniers régionaux, fabriquant leurs produits en France, vous donnent rendez-vous pour dix jours d’exposition-vente. De nombreuses animations pour tous âges vous attendent tout au long de la foire (maquillage pour enfants, animations musicales traditionnelles, atelier de démonstrations,…)

31

les balades Un panorama splendide s’ouvre sur la vallée du Verdon, Gréoux, des vallons, des forêts. Si de nombreux chemins balisés permettent au promeneur solitaire de découvrir, carte en main, de multiples petits joyaux, l’Office de Tourisme propose des sorties, pédestres ou en vélo à assistance électrique, encadrées. Balades et randonnées sont organisées par des professionnels chevronnés et diplômés de la Compagnie des Grands Espaces, spécialisés dans l’accompagnement montagne. Plus ou moins difficiles selon les dénivelés et les distances parcourues, elles s’accomplissent entre deux à cinq heures de marche. Entre collines et vallons, garrigues, sous-bois, plaines, les trésors sont innombrables. De la faune ou la flore endémiques, des ruines au petit

patrimoine sauvegardé, des gorges du Verdon à l’immense vague bleu lavande du plateau de Valensole, des sentiers de la transhumance aux grands lacs, nombre de richesses insoupçonnées sont à portée de pas. Ce pays dissimule des essences rares, orchidées, immortelles, d’autres plus ou moins méconnues, des truffières, plantes aromatiques, thym, romarin, safran, des arbustes méditerranéens, oliviers, amandiers… Grâce à son appartenance au Parc Naturel Régional du Verdon, le territoire a pu préserver des espèces telles que les oiseaux de proie, vautours, buses, des chauves-souris et le castor qui est l’hôte du Verdon. Quand des oppidums ou le site de Quinson rappellent une primo présence humaine, quand l’appellation de nombreux lieux

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se rapporte à un pan d’histoire, à la tradition, telles les « drayes », chemins empruntés par les troupeaux, d’autres invitent simplement à une pause imaginaire sur le cours du chemin. Il en est ainsi du « marchand de nuages »… Ancien accompagnateur qui aimait à faire découvrir, sans carte, les richesses du secteur, et poète provençal, Momon des Collines aimait faire une halte en ce lieu où les nuages s’accrochent parfois. Il avait l’habitude de disposer des récipients de différentes tailles. Quand les randonneurs lui demandaient à quoi ils servaient, il aimait à répondre qu’ils étaient à l’usage exclusif du marchand pour le transport des nuages qu’il décrochait pour eux.

IDÉES BALADES Portant sur des thématiques précises, les balades « Nature » sont à la fois ludiques et pédagogiques. Elles invitent aussi bien à la reconnaissance de plantes utilisées en cuisine ou en pharmacopée, leur typicité, leurs vertus qu’à la découverte une rivière dont le nom est lié à la couleur caractéristique de ses eaux. Les randonnées « Découverte » conduisent à la connaissance de traditions ancestrale, du patrimoine historique, culturel ou agricole.

Les randonnées « Passion » permettent de visiter des sites remarquables de la Provence, des points d’observation, des cascades, des lacs ou les gorges du Verdon. La dernière-née, balade « Santé », est apparue en observant certaines faiblesses quant à l’équilibre des randonneurs. Cette nouvelle activité de proximité permet une progression en douceur, au rythme de chacun, invite à bouger, s’oxygéner. Votre Office propose également l’initiation à la marche nordique.

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www.greouxlesbains.com

04 92 78 01 08 OFFICE DE TOURISME 7, Place de l’Hôtel de Ville 04800 Gréoux-les-Bains [email protected]

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