NUMÉRO 1 Octobre 2017

Gratuit

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SOMMAIRE

Le mot du Directeur départemental ����������������������� 1 Clin d’oeil !�������������������������������������������������������������� 1 Les missions de la Police dans le Bas-Rhin����������� 2 Le Mot du Préfet de la région Grand Est���������������� 2 Elle soutient sa police et elle l’affiche !������������������� 2 Histoire... drôle !����������������������������������������������������� 3 Si j’étais policier...��������������������������������������������������� 4 Opération tranquillité vacances (OTV)������������������� 5 Le Raid Nature 2017���������������������������������������������� 6 Un peu d’humour oui, mais pas que !...������������������ 7 La vignette Crit’Air�������������������������������������������������� 7 Vélo volé ? Vélo trouvé !���������������������������������������� 7 Vous avez demandé la police ?������������������������������ 8 Les bureaux de Police de secteurs������������������������ 9 Et eux, ils en pensent quoi ?�������������������������������� 10 Les délégués à la cohésion Police/Population������11 L’image������������������������������������������������������������������11 Mots croisés��������������������������������������������������������� 12 Cyclistes, testez vos connaissances�������������������� 12 Emploi - Carrières������������������������������������������������ 12

tifs de POLIcité, un projet de longue date qui vient de voir le jour grâce à la volonté et à la détermination de policiers fiers et engagés, motivés plus que jamais à vous ouvrir grandes les portes de notre monde, celui de la Police Nationale. Véritables regards croisés sur notre cité, ce trimestriel sera désormais le trait d’union entre vous, acteurs de la cité, et nous acteurs de votre sécurité. Il abordera des sujets aussi divers que variés dans lesquels vous, citoyens, aurez la parole. Son succès, nous le trouverons dans l’interaction et la dynamique que nous créerons, tous ensemble, autour de ce beau projet qui me tient particulièrement à cœur. Aussi, je ne peux que vous encourager à rejoindre l’aventure en devenant vous aussi, reporter d’un jour dans la dynamique équipe de POLIcité. Jean-François Illy, Contrôleur Général, Commissaire Central de Strasbourg, Directeur Départemental de la Sécurité Publique du Bas-Rhin.

Clin d’oeil ! La rédaction de POLIcité a craqué pour ce petit tableau d’Isabelle Kessedjian. Avec son aimable autorisation, nous vous en faisons profiter. (Contact : [email protected])

Le mot du Directeur départemental Diriger les quelques 1200 policiers qui composent la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Bas-Rhin est ma plus grande fierté. Veiller à la sécurité des personnes et des biens, répondre aux attentes des citoyens, aller à leur rencontre, tenter d’apporter une réponse à leurs attentes, telle est ma mission, mon engagement. Échanger, partager, apprendre à mieux se connaître, se rapprocher, tels sont les objec-

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Les missions de la Police dans le Bas-Rhin

La Police Nationale est chargée de la sécurité des personnes et des biens ainsi que de la protection des territoires et des institutions. Elle veille au respect des lois pour assurer la paix publique. La Sécurité Publique couvre le champ le plus important des missions de police sur l’ensemble de la zone de police étaUn service tisée dans le respect des principes public pour républicains et démocratiques. La assurer sécurité et la justice permettent le la sécurité des développement des libertés dans le cadre fixé par la loi, garantispersonnes sant ainsi l’égalité de traitement des et des biens. personnes au sein de la République. Les policiers de la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Bas-Rhin (DDSP67) assurent toutes les missions de police générale, c’est à dire l’aide et l’assistance aux personnes victimes d’infractions pénales ou en situation de détresse. Ils combattent la délinquance, traitent les crimes et les délits, en recherchent les auteurs et élaborent plus de 50 % des procédures judiciaires.

Le Mot du Préfet de la région Grand Est Chaque jour, les services de police du département veillent à assurer la sécurité de chacun d’entre nous et à lutter contre toutes les formes de violences qui peuvent être subies au quotidien. Le professionnalisme et le dévouement constant des policiers pour servir et protéger contribue à renforcer le lien de confiance qu’ils tissent chaque jour avec vous. Aujourd’hui, la Police Nationale ouvre ses portes aux citoyens volontaires pour découvrir et apporter leur regard sur leur service de police. Cette initiative permettra de mieux vous faire connaître les policiers qui travaillent chaque jour pour votre sécurité, vous découvrirez leurs missions et leur fonctionnement. POLIcité vous apportera aussi des informations et des conseils utiles pour votre sécurité au quotidien. Bien plus qu’une simple opération de communication, POLIcité est un outil innovant qui permet d’échanger et de rapprocher la population et ses forces de l’ordre. Jean-Luc MARX, Préfet de la Zone de Défense Est, Préfet de la Région Grand Est, Préfet du Bas-Rhin.

Elle soutient sa police et elle l’affiche ! Il y a quelques mois, un policier allemand était blessé dans l’exercice de ses fonctions à l’occasion de l’escorte du bus des joueurs du football club de Dormund. Comme cela se fait régulièrement, un message de soutien, rédigé dans la langue de Goethe, était publié sur le compte Twitter de la DDSP67, souhaitant un prompt rétablissement à notre homologue d’outre-Rhin.

La Sécurité Publique est particulièrement impliquée dans la protection des institutions au travers des services et opérations de maintien de l’ordre. Depuis 2008, elle assure également la mission de renseignement territorial, particulièrement mise à contribution en raison de l’actualité et des menaces importantes qui ont émergé. La DDSP du Bas-Rhin comporte trois circonscriptions de Sécurité Publique : Sélestat, Haguenau et Strasbourg, cette dernière constituant également son siège.

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La superficie de la zone de compétence de la DDSP67 est comparable à la superficie de la ville de Paris intra-muros. POLIcité N°1 Octobre 2017

Les réactions ne tardaient pas. Parmi elles, une a particulièrement attiré notre attention: celle du compte @KGGP_DE, le compte de l’association « Keine Gewalt Gegen Polizisten » entendez «Pas de violence contre les Policiers» Gerke Minrath, Présidente fondatrice de cette association ,demandait via le compte

Twitter, à rencontrer des policiers français à l’occasion d’un voyage éclair dans la capitale alsacienne.

Histoire... drôle !

La Direction Départementale de la Sécurité Publique du Bas-Rhin se réjouissait de cette demande et répondait favorablement à la demande. L’internaute qui était reçue pour une petite visite de courtoisie pour le moins surprenante.

Si cette histoire peut vous sembler tout droit sortie d’un livre d’anecdotes, elle n’en demeure pas moins réelle. Alors qu’ils patrouillaient à pied dans le centre-ville de Strasbourg, l’attention des deux policiers se portait sur un très jeune cycliste, roulant à allure réduite sur le trottoir, dans leur direction, téléphone portable à la main et visiblement plus occupé à chasser le Pokemon qu’à observer son environnement. Les policiers stoppaient alors leur progression dans le but d’observer la réaction de l’adolescent. Celui-ci poursuivait sa trajectoire sans détacher, ne serait-ce qu’une seconde, les yeux de son téléphone. Le cycliste, arrivait alors à la hauteur des policiers qui s’étaient postés en travers du trottoir, pensant qu’à un moment ou à un autre, celui-ci réagirait, mais en fait pas du tout ! A faible allure certes, le vélo s’encastrait dans l’entre-jambes du policier, qui avait stoppé la progression du cycliste en le bloquant par le guidon à l’aide de ses mains. Bien entendu, la « prise de risques » du policier était moindre vu la faible allure du cycliste. Toutefois, la surprise des policiers était tout au moins égale à celle de l’adolescent dont les premiers mots furent « Oups, pardon ! » non sans déformer son visage pour afficher une gêne certaine.

Enfant, Gerke, âgée aujourd’hui de 47 ans, originaire de Remangen (Allemagne) à quelques 300 Km au Nord Est de Strasbourg, a un jour raté le dernier train qui la ramenait à son domicile. C’est un équipage de police qui la conduisait alors au domicile parental et qui prenait l’attache des parents, lui évitant ainsi la réprimande tant redoutée. Depuis, Gerke voue une admiration sans bornes aux les forces de l’ordre. Son engouement, elle l’a partagé courant 2009 sur un réseau social allemand aujourd’hui disparu. Elle parvenait alors à fédérer plus de 700 personnes. En 2011, son mouvement s’est constitué en association à but non lucratif. Le but de cette association : exprimer sa reconnaissance et apporter son soutien aux forces de l’ordre, tout simplement. Le plus impressionnant est que Gerke n’a aucun lien avec la police, elle n’est pas policière, ni même issue d’une famille de policiers ; c’est une sympathisante dans le sens le plus noble du terme. Les actions de l’association KGGP sont aussi diverses que variées. Parmi les plus remarquables, il y a le « Danke-Polizei-Tag » une journée dédiée, le 8 novembre de chaque année, où l’association incite la population à aller à la rencontre de leurs forces de l’ordre, tout simplement pour les remercier pour leur action au quotidien. Cette journée est placée sous le parrainage du Ministre de l’Intérieur allemand Roger Lewentz. Autre action remarquable, l’association, forte de 120 membres actifs et de plusieurs centaines de sympathisants (dont 60 % de non-policiers), apportent des gâteaux et autres réjouissances aux policiers qui assurent l’encadrement de certaines grandes manifestations. Visitez le site internet de l’association : www.kggp.de

Les policiers, bien qu’amusés par la situation, adoptaient alors un ton plus ferme et rappelaient au cycliste indiscipliné, les règles élémentaires de prudence avant de s’entendre dire « Oui je sais, je fais attention, c’est pour ça que je roule sur le trottoir ! » Encore plus amusés par la réponse de ce gamin de 12 ans à peine, ils décidaient de le mettre en situation : « Alors jeune homme, que feriez-vous si vous étiez à notre place, si vous étiez policier et que vous vous trouviez en présence d’un jeune de votre âge qui a commis autant d’infractions en si peu de temps ? » La réponse, les deux policiers ne sont pas prêts de l’oublier  : «  Moi  ? Mais franch’ment m’sieur, moi, si moi j’étais à vot’ place, moi j’me laiss’rais r’partir ! » Cette réponse, tellement inattendue, laissait les policiers sans voix. Amusés plus qu’autre chose, ils invitaient le gamin à poursuivre sa route, téléphone en poche, mains sur le guidon et yeux sur la route. Plus sérieusement, n’allez surtout pas imaginer qu’il vous suffit de faire un peu d’humour avec un policier pour être exonéré de contravention,. Pour rappel, conduire un engin motorisé ou non, en manipulant un téléphone portable peut vous coûter 135 € et un retrait de 3 points sur votre permis de conduire (Art R421-6-1 du code de la route) Pensez-y !

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Si j’étais policier... Yanis a 13 ans. Il est originaire d’Ostwald (67), il est en classe de 5ème au collège Martin Schongauer d’Ostwald La police, Yanis la « fréquente » assez souvent, puisqu’il est, depuis quelques semaines, inscrit au Centre Loisirs Jeunesse de la Police Nationale de Strasbourg, implanté au cœur du quartier du Neuhof.

sible d’une amende de 68 € (si celle-ci est réglée immédiatement ou dans les 45 jours). Passé ce délai la contravention passe à 180€. Sur la rive, Yanis constate la présence d’un banc public dont l’assise est cassée. « Ça, ce n’est certainement pas le vent qui l’a cassé ! » Tu as bien raison, Yanis, il s’agit là d’une dégradation vo-

C’est quoi un policier ? « Un policier, c’est une personne qui fait respecter la loi mais qui doit lui aussi la respecter. Il est là pour empêcher les gens de commettre des fautes, pour protéger la population, pour renseigner les gens, les conseiller et leur porter secours ». Tout est dit ! Après un rapide briefing sur la mission de notre reporter en herbe, le binôme composé de l’agent Yanis et de l’agent Joël, Brigadier de Police, prend le départ pour une petite patrouille éducative. La patrouille emprunte tout d’abord le petit sentier piétonnier qui longe le canal de la Marne au Rhin, à deux pas de l’Hôtel de Police. Il faut préciser « piétonnier » puisqu’un immense panneau l’indique de part et d’autre de cette promenade. Yanis interpelle son collègue d’un jour « Bah… je croyais que c’était interdit aux vélos ? » Ben oui, gamin c’est bien interdit mais comme tu peux le constater, tout le monde ne respecte pas les règles. Mais, c’est qu’il a l’air de prendre sa mission à cœur, notre petit Yanis ! La patrouille se poursuit sur les rives du canal. Là encore, Yanis s’arrête net et constate, outré, la présence au sol de très nombreux déchets « Ben, ici on ne respecte pas beaucoup l’environnement, ni les gens d’ailleurs ». Nous lui expliquons que, quotidiennement, des agents du service de la propreté de la ville s’efforcent de garder l’endroit propre. Au loin déjà, se dessine la silhouette d’un de ces agents dont le travail est remarquable.

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« Y’a une loi pour ça ? » s’interroge le gamin. Oui, il existe un texte qui stipule que jeter ou abandonner des déchets sur la voie publique est pasPOLIcité N°1 Octobre 2017

lontaire, punie par la loi. « Et, combien ça coûte quand on se fait attraper ? » L’article 322-3 alinéa 8 du Code Pénal indique: la destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien public est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Yanis lève les yeux au ciel et fronce les sourcils. Un peu plus loin, c’est un tag qui interpelle Yanis. « Ça c’est censé être de l’art… franchement moi je ne comprends pas, c’est moche. Je ne comprends pas pourquoi on dégrade un mur pour y faire des dessins même s’il y a de très beaux dessins parfois, je pense que ce dessin aurait été aussi beau sur une toile? »

L’analyse de Yanis est intéressante surtout qu’une toile coûte beaucoup moins cher que l’amende de 3750 €, en cas d’interpellation. Nous poursuivons notre périple. A quelques pas, voilà un immense panneau que Yanis reconnaît immédiatement: le stationnement interdit sous peine de mise en fourrière ! Il constate la présence de deux véhicules. « Ils ont le droit d’faire ça ? » Eh bien non, ils n’ont pas le droit, le panneau est assez clair, c’est interdit et cela coûte 17 € ! Arrive la propriétaire d’une des deux voitures, « Je ne reste pas longtemps, je repars tout de suite » L’agent Yanis est rassuré ! Un peu plus loin, à un carrefour à forte fréquentation. L’œil désormais aguerri de Yanis relève un nombre impressionnant d’infractions. Sous ses yeux ébahis, un véhicule s’engage sur la piste cyclable, obligeant un cycliste à faire un écart. Le policier en herbe regarde son collègue, les yeux écarquillés. Eh oui, bonhomme, c’est une infraction, une infraction grave pourrait-on même dire et circuler avec une voiture ou un deux-roues motorisé sur une piste cyclable, ça coûte 135 € ! Yanis nous fait remarquer la présence de plusieurs cyclistes portant un casque audio sur les oreilles ou tenant le téléphone à la main. « Et ça c’est autorisé » ? s’interroge-t-il ? Eh bien non, ceci est strictement interdit et qui plus est, extrêmement dangereux. « C’est cher ? » Suffisamment cher oui... la contravention est de 135 €. « C’est normal, le cycliste ne sait pas qu’il met sa vie en danger mais aussi celle des autres » Yanis est bluffant ! L’aventure se poursuit. Un cycliste s’arrête et entre dans un commerce. « Vous avez vu, il n’a même pas cadenassé son vélo » L’agent Yanis a une fois de plus raison. Nous prenons alors la décision de déplacer le vélo et entrons dans le commerce pour sensibiliser le cycliste. A notre grand étonnement celui-ci semble prendre notre conseil par-dessus l’épaule. Sans commentaire… nous quittons les lieux. A quelques pas de là, le regard de Yanis se fixe sur un camion de déménagement stationné avec quatre roues sur le trottoir et … sur un passage pour piétons. Il nous interpelle : « Vous avez vu ça, les piétons sont obligés de mar-

cher sur la piste cyclable, c’est super dangereux ! » Là encore, les constatations de l’agent Yanis sont pertinentes. Mais que fait la Police ?….

tion aujourd’hui. Avant de reprendre le chemin du retour vers l’hôtel de police, une dame âgée, visiblement perdue, interpelle la patrouille « Bonjour Messieurs je cherche la rue de la Thumenau... » Rassurant, Joël dégaine son portable et à l’aide de son GPS, renseigne la vieille dame qui repart en affichant un large sourire. L’aventure touche à sa fin. Yanis est comblé. « Alors Yanis, tu viens de partager le quotidien d’un policier, et toi, si tu étais policier, tu ferais quoi en voyant tout cela ? » demande Joël.

« C’est quand même grave tout ce qui Le policier que je suis prends immé- se passe. Moi aussi j’aurais demandé au camionneur de déplacer diatement les choses en main, car il ne s’agit pas de fermer Moi j’aurais son camion, mais j’aurais été un peu plus sévère les yeux. Nous sommons le été un peu conducteur de déplacer sans plus sévère que vous, car c’était quand délai son véhicule. Il obtemmême grave ce qu’il a fait. Il que vous! père, en tentant maladroiteaurait pu causer un accident, ment de se trouver une excuse. car les piétons étaient obliD’un commun accord avec notre jeune gés de marcher sur la route. J’ai appris collègue, il n’y aura pas de verbalisa- plein de choses ce matin ; j’ai appris

par exemple que dans sa mission, le policier est aussi là pour aider les gens, on l’a vu avec cette vieille dame. Je ne sais pas si un jour je serai p o l i c i e r, par contre, je veux bien venir faire un stage c h e z vous ! »

Opération tranquillité vacances (OTV) Vous allez bientôt vous absenter et vous craignez pour la sécurité de votre maison, de votre appartement ? Vous pouvez demander à la police de surveiller votre domicile !

Les rencontres de la sécurité sont un rendez-vous annuel donné à l’ensemble des Français par ceux qui veillent à leur sécurité : policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, représentants de la sécurité routière, personnels des préfectures. Les policiers du Bas-Rhin vous présenteront leur savoir-faire le samedi 14 octobre 2017 à partir de 10 h au Centre Commercial Rivétoile (3, Place Dauphine, 67100 Strasbourg)

PROGRAMME

Pour bénéficier du dispositif, il faut en faire la demande plusieurs jours avant la période d’absence (prévoir 2 jours au minimum) auprès de votre commissariat de police habituel (Adresses en page 9) Dans le cadre de leurs missions quotidiennes, les policiers visiteront les abords de votre domicile pour s’assurer que tout va bien. Vous serez avisé de leur passage soit au moyen d’un avis de passage déposé dans votre boite aux lettres soit par SMS. Demandez votre formulaire d’inscription à l’OTV dans tout service de police.

◊ Stand d’information sur les carrières ◊ Réagir en cas d’attaque terroriste ◊ Présentation de motos de police ◊ Stand dédié à l’appel de secours ◊ Démonstration moto (11h00) ◊ Démonstration d’une interpellation avec la participation d’un chien policier (14h00)

Programme complet sur

www.bas-rhin.gouv.fr

Ce service est totalement gratuit.

Plus d’info sur www.interieur.gouv.fr

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Le Raid Nature 2017

rière l’hypermarché Auchan) Récompenses :

Organisé par le Centre de Loisirs et de la Jeunesse de la Police Nationale de Strasbourg, le Raid Nature « Sport Aventure Passion » offre la possibilité à des jeunes de 10 à 17 ans de se confronter, trois jours durant, autour des valeurs du sport, dans un esprit de découverte, d’aventure et de fraternité.

◊ Récompense aux 5 premières équipes ◊ Récompense à la meilleure équipe féminine ◊ Challenge du fairplay

limite Date ption cri d’ins tobre 23 oc 7 201

Un tee-shirt collector du Raid Nature sera offert à l’ensemble des participants RENSEIGNEMENTS - INSCRIPTIONS : Vous y trouverez une vidéo de présentation, des photos des dernières éditions, le dossier d’inscription sur notre blog

www.raidnaturestrasbourg.blogspot.fr Date limite d’inscription : 23 OCTOBRE 2017 Contacts :

Centre de Loisirs et de la Jeunesse 74 Chemin du Schulzenfeld, 67100 Strasbourg Téléphone : 03 88 40 15 15 Courriel : strasbourg@

free. fr

Déroulement : Inscription par équipe de 4 jeunes (catégorie 10-13 ans ou 14-17 ans). Inscriptions individuelles possibles (équipes composées sur place) Les challengers sont accueillis chaque jour sur site dès 9h00 pour le début des épreuves. Celles-ci se dérouleront durant toute la journée jusqu’à jourses 3 v environ 17h00 (18h00 le dernier jour du fait épreu 0 5 de la remise des récompenses). sites

3 nels ption e c x e

Tarifs :

50 € pour les équipes inscrites avant le 11 octobre 2017 60 € pour les équipes inscrites après le 11 octobre 2017 Sites : 1er jour : Espace sportif Reuss (Allée Reuss 67100 Strasbourg)

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2ème jour : Base de loisirs de l’ASCPA (Association Sportive et Culturelle de Plein Air) 3ème jour : Plage du Baggersee à Illkirch (DerPOLIcité N°1 Octobre 2017

clj.

Un peu d’humour oui, mais pas que !... Un policier fait stopper une voiture dont le conducteur vient de commettre une infraction. - « Vous n’aviez pas vu le feu rouge monsieur? » demande le policier - « Si si... » répond l’automobiliste, « C’est vous que je n’avais pas vu ! » Plus sérieusement, ne pas respecter un feu rouge est une contravention de 4ème classe qui entraîne les sanctions suivantes :

Tous les usagers de la route, français et étrangers, sont invités à s’équiper de leur certificat en le commandant sur le site internet gouvernemental (site en langues française, anglaise, allemande et espagnole) :

www.certificat-air.gouv.fr La vignette coûte 4,18 euros. Ce tarif comprend les frais de fabrication, de gestion et d’envoi. Pour plus d’informations, il vous faut contacter le service Crit’Air du lundi au vendredi (9h00 -17h00), au numéro

• La perte de 4 points sur le permis à points • Amende forfaitaire de 135€ ◊ ou amende minorée de 90€ ◊ ou amende majorée de 375€ • Une suspension du permis de conduire pouvant aller jusqu’à 3 ans.

0800 97 00 33 (appel gratuit).

Article R412-30 (Modifié par Décret n°2017-16 du 6 janvier 2017 - art. 10) Tout conducteur doit marquer l’arrêt absolu devant un feu de signalisation rouge, fixe ou clignotant.

◊ Pour les véhicules légers, une contravention de troisième classe (amende de 68 euros ou 45 euros minorée),

Le non-respect des restrictions de circulation (abaissement de la vitesse limite ou circulation différenciée) vous expose à des sanctions.

La vignette Crit’Air

◊ Pour les véhicules de plus de 3,5 t, une contravention de quatrième classe (amende de 135 euros ou 90 euros minorée).

La pollution atmosphérique est un enjeu de santé publique majeur qui a incontestablement un impact sur la qualité de vie des habitants.

Le fait de circuler, dans la zone prévue pour la circulation différenciée, dans un véhicule non équipé du certificat Crit’Air est passible des mêmes contraventions.

Pour y pallier, la circulation différenciée entrera en vigueur dans l’Eurométropole de Strasbourg à compter du 1er novembre 2017.

Vélo volé ? Vélo trouvé !

Chaque véhicule motorisé souhaitant circuler en période de pic de pollution doit impérativement s’équiper du certificat «Crit’Air», quel que soit le type de véhicule (voiture, poids lourd, utilitaire, deux- roues).

Chaque année, des dizaines de vélos volés sont retrouvés par les forces de l’ordre et nombreux sont ceux qui ne sont jamais réclamés. C’est afin de restituer un bien volé à son légitime propriétaire que la Police Nationale, en partenariat avec l’Eurometropole, a mis en place un site internet sur lequel les deux-roues volés, retrouvés par la Police Nationale, sont postés. Alors, si vous êtes victime du vol de votre vélo, il vous faut avant toutes choses déposer une plainte soit en vous rendant au commissariat de Police le plus proche, soit par le biais du service «Préplainte en ligne»

www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr

Pour retrouver votre bien, il vous est conseillé de consulter régulièrement le site

www.velos-trouves. strasbourg.eu

Le dispositif de circulation différenciée s’appuie sur le décret n°2017-782 du 5 mai 2017 entrant en vigueur à compter du 1er juillet 2017.

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Vous avez demandé la police ?

la suite des investigations. Tous ces actes sont retranscrits sur des procèsverbaux qui seront joints à l’enquête.

Il existe différentes manière de saisir la justice lorsqu’on est victime d’une infraction. Arnaud Frappart, 45 ans, de Barr (67), contremaître, a rencontré le Commandant de Police Marc N, chef du Groupe d’Appui Judiciaire (GAJ) de Strasbourg.

Qu’est ce qu’une infraction?

La manière la plus classique, est l’appel au « 17 police secours ». Votre appel est dirigé vers le Centre d’Information et de Commandement (CIC). Là, un opérateur qualifié analyse l’objet de votre appel et, si la situation l’exige, dépêchera les moyens nécessaires. Si le ou les auteurs des faits dont vous êtes victime ne sont pas connus, s’il n’y a pas de nécessité de secours et si les faits ne nécessitent pas de constatations techniques, l’opérateur vous invitera à déposer une plainte directement dans un service de Police ou de Gendarmerie. Il peut également vous inviter à vous rendre sur le site www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr qui vous offre la possibilité de déclarer ces faits en ligne. Vous serez alors invité à vous rendre ultérieurement, sur rendez-vous, dans le service de police que vous aurez choisi, pour finaliser votre déposition. Notez qu’il vous est également possible de saisir le Procureur de la République directement, par courrier. Dans le cas où la situation exige une intervention policière, (effraction de domicile, crime de sang, personnes blessées ou en détresse par ex.), le CIC diligentera un équipage qui procédera aux constatations d’usage. Les policiers figeront la situation et procéderont si nécessaire, à diverses opérations techniques (prise de photo, réalisation de plan de masse, relevé d’empreintes, ADN etc.) pourront également si le cadre juridique le permet, interpeller l’auteur. Une enquête de voisinage est également réalisée. Il s’agit là d’un acte important dans une enquête car elle permet de recueillir à chaud bon nombre d’éléments intéressants pour

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En droit pénal, l’ infraction est un acte ou une abstention d’agir qui est puni d’une p e i n e prévue par la loi. L e

ces éléments, il n’y a pas d’infraction pénale même s’il peut y avoir un préjudice pouvant donner lieu à une réparation civile. Pour être efficace, une plainte se doit d’être précise, quant au lieu, au temps et aux faits. Il ne faut en aucun cas y apporter d’éléments issus de l’imagination, sous peine de tomber sous le coup de la loi. (Article 434-26 : le fait de dénoncer mensongèrement à l’autorité judiciaire ou administrative des faits constitutifs d’un crime ou d’un délit qui ont exposé les autorités judiciaires à d’inutiles recherches est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende).

droit pénal p r é voit les trois éléments constitutifs de l’infraction : légal, matériel et moral, ainsi que les causes d’irresponsabilité (trouble mental, contrainte, minorité).

Faire appel à la Police dans un temps proche de la commission des faits peut permettre de recueillir un maximum d’informations et d’éléments, notamment ceux obtenus grâce à la vidéoprotection. Les enquêteurs extraient alors des images permettant d’étayer les faits devant la justice et de faciliter l’identification et l’interpellation de l’auteur.

Pour qu’une plainte soit recevable, il faut que les trois éléments soient réunis: l’élément moral (il faut que les faits résultent d’un acte volontaire ou d’une abstention volontaire), l’élément matériel (un fait réel qui concrétise l’infraction) et l’ élément légal (l’acte ou

A votre arrivée à l’hôtel de police, vous serez quasi automatiquement dirigé vers le Groupe d’Appui Judiciaire, l’unité dirigée par le Commandant de Police N. Ce service fonctionne H24 sur le même principe qu’un service d’urgences hospitalières. Ici, on traite en priorité les affaires dont les auteurs sont connus, déjà interpellés ou les affaires dont on détient des éléments permettant l’interpellation du ou des auteurs dans un temps proche. Si vous êtes blessé(e) consécutivement aux faits que vous dénoncez, vos blessures seront constatées par un médecin légiste, seul habilité à estimer la durée d’ITT (Interruption Totale de Travail), à ne pas confondre avec un arrêt maladie, que peut prescrire n’importe quel médecin. C’est l’ITT qui déterminera la gravité de l’infraction

l’abstention doivent être expressément prévus par la loi). En l’absence d’un de

Forts des éléments apportés par la victime, les policiers (qui œuvrent à charge et à décharge), rassemblent un maximum de preuves et d’indices pour permettre de confondre l’auteur. Ils retranscrivent obligatoirement tous ces éléments sur procès-verbal.

L’auteur des faits, s’il est interpellé, est entendu sous le régime de la garde à vue (GAV). Il peut, dans certains cas et pour des infractions de moindre gravité, être entendu hors du contexte de la GAV. (Ex: consommation de produits stupéfiants)

concerte avec d’autres personnes susceptibles d’être ses coauteurs ou complices ;

Définition de la Garde à vue:

Une personne à qui une mesure de garde à été notifiée a divers droits : Celui de se faire assister par un avocat de son choix (ou commis d’office), d’être vu par un médecin, de faire prévenir sa famille ou son employeur et de s’entretenir 30 minutes durant avec la personne de son choix, sauf avis contraire du magistrat.

Article 62-2 du CPP La garde à vue est une mesure de contrainte décidée par un Officier de Police Judiciaire, sous le contrôle de l’autorité judiciaire, par laquelle une personne à l’encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elle a commis ou tenté de commettre un crime ou un délit puni d’une peine d’emprisonnement est maintenue à la disposition des enquêteurs.

6° Garantir la mise en œuvre des mesures destinées à faire cesser le crime ou le délit.

Une mesure de garde à vue dure en général 24 heures. Celle-ci

2° Garantir la présentation de la personne devant le Procureur de la République afin que ce magistrat puisse apprécier la suite à donner à l’enquête ;

5° Empêcher que la personne ne se HÔTEL DE POLICE

Les victimes sont ainsi orientées vers différentes structures d’accompagnement tant sur plan psychologique que social. Cette thématique fera d’ailleurs l’objet d’un reportage à part entière dans une prochaine édition. peut être prolongée de 24 heures si la situation l’exige. A noter qu’en matière de terrorisme, de trafic de stupéfiants et de crime en bande organisée, la GAV peut se prolonger de 48 heures et étendue de 24 heures supplémentaires, toujours sur instruc-

34 route de l’Hôpital Strasbourg 03.90.23.17.17

Les bureaux de Police de secteurs SCHILTIGHEIM NEUHOF-MEINAU BISCHHEIM NEUDORF-ESPLA HOENHEIM ROBERTSAU HAUTEPIERRE KOENIGSHOFFEN ILLKIRCH LINGOLSHEIM OSTWALD

A l’issue des auditions, un avis est fait au magistrat du parquet qui décide alors de la suite des événements: prolongation de GAV, convocation en justice ou remise en liberté. Les contraventions, pour lesquelles la garde à vue ne s’applique pas, (ex : infractions routières) seront traitées par le tribunal de police, les délits (ex : vol) par le tribunal correctionnel et les crimes (ex: homicide) par la cour d’assises.

L’accueil et la prise en charge de la victime est une priorité pour les policiers. Pour ce faire, ils bénéficient du soutien de psychologues, juristes et assistantes sociales dont l’action est devenue, au fil des années, incontournable.

1° Permettre l’exécution des investigations impliquant la présence ou la participation de la personne ;

4° Empêcher que la personne ne fasse pression sur les témoins ou les victimes ainsi que sur leur famille ou leurs proches ;

Cette mesure privative de liberté permet aux policiers de vérifier les déclarations et les alibis des personnes retenues, sans que l’enquête ne soit polluée par des interventions extérieures.

La victime

Cette mesure doit constituer l’unique moyen de parvenir à l’un au moins des objectifs suivants :

3° Empêcher que la personne ne modifie les preuves ou indices matériels ;

tions du magistrat.

110, route de Bischwiller 8, rue Jean Mermoz 34a, avenue de Périgueux 33, rue de Sélestat 2, rue du Chêne 9, rue de la Papeterie 33, boulevard Victor Hugo 4, rue des Comtes 2, rue des Soeurs 26/28, rue Schumann 3, rue Albert Gerig (Hôtel de ville)

03.69.738.800 03.69.738.780 03.69.738.820 03.69.738.720 03.69.738.830 03.69.738.740 03.69.738.840 03.69.738.860 03.69.738.750 03.69.738.760 03.69.738.770

Si d’aucuns peuvent se plaindre de l’attente au moment du dépôt de plainte, il faut savoir qu’en 2016, à Strasbourg, 23440 plaintes ont été enregistrées soit 64 par jour car nos services fonctionnent H24.

Pour gagner du temps, vous avez la possibilité de déposer une plainte auprès du bureau de police de votre secteur en prenant rendez-vous, au préalable, aux numéros suivants : Les bureaux de police sont ouverts du lundi au vendredi de 8h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 (sauf jours fériés). Les plaintes prises en bureau de police font l’objet du même traitement que celles prises au commissariat central.

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Et eux, ils en pensent quoi ?

Cyril a 24 ans, il est étudiant en Master 1 de droit à l’université de Strasbourg. Il a été le premier à répondre à l’appel des policiers dans le cadre du projet POLIcité. Cyril, comme beaucoup de jeunes de son âge, s’interroge sur son avenir professionnel. Il a souhaité rencontrer trois policiers pour évoquer avec eux, les incitations à la haine anti-policière dans la culture populaire. C’est ainsi qu’il a eu le loisir de rencontrer Stevann, 33 ans, gardien de la paix depuis 7 années. Il officie au pôle judiciaire centre à l’Hôtel de Police de Strasbourg en qualité d’enquêteur. Stevann est un inconditionnel de rap français et américain.

Si le panel des policiers résulte du fruit du hasard, il n’en a pas moins donné lieu à un échange riche d’enseignements. Stevann a été bercé, depuis sa plus tendre enfance dans deux cultures : Le rap et la Police ; car, oui...c’est un « fils de Flic ! » Ses références sont nombreuses. De Iam à Maître Gims, en passant par NTM, Stevann est incollable sur le sujet. Si aujourd’hui «tout le monde est égal devant la liberté d’expression, tout le monde ne l’est pas face au talent », résume Stevann. S’il admet aisément que le rap a, de tout temps été une musique contestataire, au même titre que certains reggae ou comme pouvait l’être le rock des Rolling Stones, il ne cautionne en aucune manière les propos haineux émis par une frange marginale du rap actuel. Olivier, quant à lui, sourit. Le rap a sur lui, dans son quotidien, « autant d’effets que du Mercurochrome sur une jambe de bois ». En clair, il y est totalement indifférent ; Il reconnaît bien une forme de talent à certains artistes mais déplore l’exploitation qui en est parfois faite. Les trois policiers sont unanimes sur un point. Aujourd’hui le Flic fascine. Il nourrit certains fantasmes, tant positifs que négatifs. La police est une source intarissable de commentaires, souvent relayés par des personnes dont la mau-

Olivier est Brigadier Chef de Police, il est âgé de 41 ans, il affiche 18 années de service. C’est l’actuel chef de la plateforme de gestion des gardes à vue. Il est également en charge du contrôle qualité des procédures judiciaires. Pierre, quant à lui est âgé de 47 ans. Il est père de famille. Pierre est Capitaine de Police et chef de la Brigade Anti-Criminalité de Strasbourg. Pour lui le rap ne figure pas vraiment parmi ses préférences musicales; il s’adapte néanmoins.

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POLIcité N°1 Octobre 2017

Procéder à un simple contrôle d’identité, encadré par un texte de loi, est aujourd’hui interprété comme une forme d’agression. Les trois policiers n’ont cependant pas le même avis. Tout est question de contexte, de lieu et de personne. S’ils ont tous trois vécu des situations particulièrement tendues, ils ne font pas de cette expérience une généralité. Le policier est guidé par un code de déontologie propre à sa profession, mais aussi par le code de procédure pénale. Contrairement à certaines idées reçues, le policier n’est pas un justicier, bien au contraire. Selon Pierre, le rap qui stigmatise les policiers n’a pour seule vocation que de « faire le buzz ». Un syndicaliste ou un artiste un peu trop engagé peut avoir des propos tout aussi assassins. Ce sont les termes et l’interprétation qui en est faite qui sont incriminés et non l’artiste en tant que tel. Il n’est toutefois pas certain que ces appels à la haine soient entendus par toutes les composantes de la société et s’ils le sont, ils ne sont pas pris au pied de la lettre par ceux qui ont conservé leur faculté de discernement. En revanche, il déplore que les plus jeunes soient plus perméables à ce genre de discours. Aujourd’hui, le message est moins politisé qu’il y a vingt ans, mais il est plus virulent, rendant cette violence verbale gratuite beaucoup plus agressive et, les trois policiers le déplorent, de plus en plus banalisée. Stevann tempère néanmoins en ne manquant pas de rappeler que Joey Starr, à vingt ans, chantait « nique la Police » et aujourd’hui il endosse avec brio des rôles de flic à l’écran (on notera son interprétation magistrale dans POLISSE).

vaise expérience avec les forces de l’ordre est relayée dans leurs œuvres, sans toutefois qu’elles ne trouvent de fondements dans la réalité.

La question : « Est-on toujours fier d’être Flic aujourd’hui ?» fait apparaître un sourire sur le visage des policiers. « Bien sûr que oui » lance Pierre, le Capitaine, d’un ton convaincu. « Vous ne pouvez

pas exercer cette profession sans la fierté qui l’accompagne. Il n’est pas un jour depuis mon premier pas dans les rangs de la Police Nationale où ma fierté a été entamée. Je suis fier de mon métier, fier des miens, je l’exerce avec passion » Stevann et Olivier ne peuvent qu’acquiescer. Tout est dit. Aujourd’hui Cyril, journaliste éphémère, se dit heureux d’avoir pu rencontrer trois policiers, aux caractères différents, mais qui, tous trois, suscitent la sympathie. Celle que génèrent la sincérité et l’enthousiasme. «J’ai trouvé cet échange très fructueux, il répondait totalement à mes attentes dans le cadre de ce projet» conclura notre journaliste d’un jour.

Les délégués à la cohésion Police/Population Le dispositif des délégués à la cohésion police population a pour objectif de renforcer la présence de l’État dans les quartiers difficiles. Les délégués à la cohésion police-population sont des policiers retraités, employés dans le cadre de la réserve civile. Ils ont pour vocation d’assurer, sous l’autorité du chef de circonscription de sécurité publique, un renforcement du lien entre la population, les acteurs de terrain et les services de police, et d’être ainsi un relais accessible aux habitants, associations et commerçants. A l’échelon local, les délégués à la cohésion police population sont: ◊ Pour le secteur Strasbourg Hautepierre Patrick Eschbach [email protected] ◊ Pour le secteur Strasbourg Meinau Neuhof Françis Hanus Jean Didier Musch [email protected]

L’image Il y à un peu plus d’un an, le 16 septembre 2016, Sa Sainteté le Dalaï Lama, de passage à Strasbourg, posait avec les forces de l’ordre en charge de sa sécurité. Un moment que les policiers ne sont pas près d’oublier.

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Mots croisés

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HORIZONTAL 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.

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Elle peut être Nationale ou Municipale. Monte au ciel une fois mort. Sur la maison. Drogues. ... à résoudre Sapin - petits ruisseaux. Est interdit en roulant. & - Unité d’élite. Dans la mer et la cuisine - Monument funéraire.

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VERTICAL 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18.

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Ne pas les respecter coûte cher. Si on la fait, on ne roule pas. Ici. Toucher Cela - Ceci - Le premier est souvent bancal. Les tiennes - Musique au top. Celui des ânes fait ralentir - activité du rôdeur. Unité. A la dépasser on finit par se faire flasher!

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Complétez la grille, photographiez-la et renvoyez-là par courriel avec vos nom, prénom et adresse à [email protected]

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