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paraitre A première vue, il pourrait surprenant que'ce petit d.es'Spéléologues depuis plus liattention massif d.tArbas attire parmi les plus profond.s et recèle d.es gouffres d-run demi siècle d"u mond-e . ' Situé aux confins de ltAriège et d.e }a Haute-Garonne ,, "on sommet (1e pic d.e PA-LOUIIIERE) ne culmine qurà I,610 mètres, ce qui, tout en lui d-onnant une importance fort mod-este, ne 1e d"ifférencie pas d.es autres massifs E t p o u r t a n t . . " E t p o u r t a n t E . A . M A R T E Lr e h I 9 0 B , nta pas à lui consacrer une étud-e qui, malgré sa courte d.urée hésité jours) fut riche d.tenseignements et fit (aei:x ou trôis ressortir les pr"inclpau:c problèmes hyd.rologiqu.es . A savoir que deux résurgences sont que Martel d-evinalt réseaux soutenains
Ie point d.rémergence d.e importants :
a) f,e Hount d.eras Héchos ("tr'ontaine cles lIêtres") due N. Cas'teret , en 1947 , d-evait révéfer comme appartenant, ar.L.rése,au Henne-Morte 't) et le GoueiL-d"i-Her (oeir de lrEnfe") rrrq*ui f" créateur d-e 1a spéIéologie rattachait théoriquement la Grotte Gouffre d.e Péne-3lanque et le Gouffre du Pont d.e Gerbaut , en émettant lthypothése d.rabîmes situés plus haut comme étant à
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ltorigine du réseau du Goueil-d.i-ller d-e Ia Coume-0uarnéd.e) .
(ces fameux grand.s gouffres
Signalons que, à lropposé d-e ces d.er:r résqrrgences, Fé}ir réapparition TROMBEa étud.ié une troisième au jour d.reaux souter'!tàc ttre: le Bleurt r d-ont il- d"evait explorer plusieurs raines gàrdstrren alTitud.e , soit 1a vaste grotte d-e Riusec et , pfus d-e Burtech que, en haut r prés du pic d.e Paloumère , le gouffre 1950 r lme équipe spé}éologique cle liAimée d-evait explorer entiède Riusec (aénivellation rernent et joind.re à la grotte inférieuie 220 rnétres) c - ttLac 31eu[ Précisons gue ce réseau d.e "Burtech?^' (origine) (.résurgence) qui accuse une d-énivellatton d.e p00 métres, n'a éi;é tune sérieuse étud.e . reconnu qlle sur 220 métres, et rnériterait per-rmions nous inscrire ce réseau au ttProgranme Peut-être ' I965tr7 revenons au réseau d"e 1a Coume--Ouarnéd.e Ma,ise pour lrinstant, - Goueil-d.i-Her, percée appelée ltRéseau TROMBETI , en hommag:eà ce plusieurs qui spéléologue consacra années à 1tétud-e d.e ce massif d-tArbas ô nn 1956, sous la conduite d.e lil. Casteret, les spé16o1ogrres d.e 1a tt 20 Àirc:' (Ai{ en Provence) qui revenaient de l'explora(Ariege) e 1a colossale grotte aux oin[uante tion de la Cigalère deux cascad-es, décid-éren'i; d-e porter leurs efforts sur ce réseau TROI'IBE O Ils dressérent ler:r camp clans.rme clairlére, au soflimet d.trrn vallon, celui 1à même qrri porte le nom d-e 'tCorxne-Ouarnéd.e."-(Coume -= Val1on g 0uarnéd.-e = I{ivejrnal) cet'ùe " lout en"parcourant 'd'Aix quantité gouffres d-e Coume, 1es sp61éol.ogues d.écorrvrirent et le camp d.rwr moi-s ùe 1956 ne permit pas.une evpJ-oration to; tale
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Dés Itannée su:ivante, assagissant avec pelne leur emportemente ils d.écid.érent d-rexplorer urétho*iquement ces abirnes o Ces i sréchelonnéient sur plusj-eurs années p exploratielas Afin d-rêtre aussi cLa,ir e,t coneis que possibLe nous d.é1aissecond.airesr tous d"é:tailsr pour nous appeserons tous 'gouffres wri"guement sur les grand"es lignes de ce réseau . santti
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un A sa tôte, au foncl d-tune obscure d.oline baille petit.ori{ice : fe Gouffre Raymonde,. profond- de 452 m6tiesr eu.i . Mais lrexploration srarrétâ dafrg recoupe 1e cours-soutemain close d.e toutes parts et 1a riv-iére se perd. terninale u:re salle l bien en aval d-ans tes éboulis .
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d-e ce gouffre d-es puits ont été d.éAu-d-essus d-e lrentrée permirent Ce déboucher d.ans 1e couverts et leurs exploratlons rrGouffre Ra;nnorrd-e'1, ce qui ajoutait à la dénivellation d-e cette d-e -'492 mètres cavité en donnant le chiffre Ie plus élevei d-e ce système est 1'orifice le"puLts d.e lllf" hyd-rogéo1ogi clue
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Bien plus bas, à tm kilomètre d-e d-istance, en -le Gouffre Pieme et le T.D.V. reçurent 1a d.escend.ant la Courne, visite d-es Aixois clui réussirent la jonction d-e ces d-eux abîmes (fe f.l"V" étant situé à f00 mètres environ au-d.essus du Gouffre pour se heurter fi:ralement à ltéternel siphon, soit à Pierre), - 651 mètres " Depuis I95B les spéléologues d-e La 20 Aix avaien-b inscrit programme d-eux buts B I) - joind-re les ôeux "regardstt s1:r le réseau, crest (que par simplificaà d-ire faire communiquer 1e Puits d-e l-'If -bion et par habitud-e on appelle "Gouffre Ra;rmond-e'r)au groupe tt T.D"V. - pierre tt, ce clui d-onnerait r:n seul et même abîme d.e /ô/ metres ; 2) - etr deuxième rnissi-ons percer ou con$ourner le pottr essayer d.e rejoindre 1e Goueilsiphon terminal d-e "Pierre" qui percée totale d.e mètres donneraj-t une d.i- ller , ce 904 à leur
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Crest en T959 que faisant la connaissa"nce d-e la, 2oAix je fus invité à son expéd"ition annuelle â la Coume à participer Ce fut pour moi 1'occasion d,e mieux éi;ud-ier cet intéreschimér'ique d.e tenter à mon sant massif, ce qui engend-ra I'idée cela avec d-es moyens d.e tour d-e m'attacluer à ces te'-rx poirrts, spéléologue i-sol-é, cres'i; à d-ire d-rentreprend-re ces séances en week-end- et avec un ou d.er.ix camaracles Notre premler but d-onc s faire }a jonc-bion "Ra;rmond-e-T.D"V.r'" Nous portâmes nos recherches d-ans lrimmense salle d-u r'['.D"V"r' qui, en tous sens " Et ce de galerles à - 200 jette d-es d-igitations qu'à (mon camarad-ei\iaxime FELïX et moi), deux fut en tr'évrier 196I par plus d-tirn nètre d-e neige dans la Coume, où nous enfoncions jusqutau ventre malgré nos raquettes, nous montâmes au T.D"V. pour 1'écy-riper et procicler à d-es recherches. Cette première sé'i-nouie d.e découvrir .wre chatière à ance nous d-onna la chance - 2OO, derrière nous ,parvenai-t le muïmure envoutant laquelle d-|rrne rivière d.e ce nouNous consacrâmes neuf seances à lrexploration veau réseau, mais neuf séances peu banales car elles drmaient prés d-e trente helrres . heures d.e marche Nous enfonçant dans le gouffre aprés trois
- 1 2 -
..' estimé à I2O 1a tourmente (rrne'fois,vent d.ang la:neige,ét surface que le f )ife samedi':.ma,tip r nous ne'faieions fr/n".o" 'lnuit blanche" da'ns ";;;;idi Ëih;;; , apré's avoir passé ,ne fameuses I'Nuits ià"- iO"Olràs souterrainéS, ;: ,Bar' 'analogiie avec les chahson Nuits ÔrTvressest' d'e Ia vieille d-e Chine e$uits'Câlines, "Nuits d-e Chilel' ! " nocturneg: séances ces I9O0 , nous baptisions 'rRéseau Ce nouveau réseau découvert (que nous appelâmes giest qqgr arTêtés iVorbert Casteret'i) avait ceci d.e particulier, 'le interninaIe renol!âmes nous siphonr claSsique en aval par explorions d-it nous Autrement . kiLomèt::e blement rsur ptus drr,rn (siphon) vers le haut et fond du partant à lrenvers un souffre e 'élevant ! ùe ZJO mètres "o io..* varappeufe ; Grâce à non ôamarad.e René LAFFRANQTIE,excellent rcertAines I'intermli'nabLei réusSie.: f,ut cascades ltescalad.e de que nous rennontàmesr dtaprés 1a topographier.frôIait galerie Ë"ffu du*rrRaymondel' sur r.rne longueur de huit cents rnètres de parcours, d.'escalad-es, nous aprés plus d.lun kilomètre d-ont ]a vôute basse offrait nous nËr.r:ctâies à une salle terminale ferlilùe proximitè d.e 1a si:rface (racines, I.--;iààs'évid"ents
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n 'a va i -t p a s été pr és d.er ningit lor sque nols
jour, lratteignimes, .ctest à d-ire sril avait fait p *=àuvoir1a1umièreso1aireP]r.1e1interstices 5:* ' p*5(-r" lors clu camp annuel d.g la 20 Aix, rler, "ocher * en .""soulevant groupe:, spé1éo1ogq.e du .."d.éboucha -d-istance mesuréeexacte aè sa tente sal-le ! !!)
nous aurions Emi,le BU-GA1, cino 1' litres dans cette
puits A l.topposé de cetter saLle nouLs nous heurtâmes à r.m impossibl-e ascend-ant a'une Vingteuine de mètres, à ltescalade d.ans nos cond"itions "tiÎ: à . Ltatl. d_ernieri'ôonc, g"râce à la d-écouverte, à La tentârnes nous Casteret Norbert t , du réseau jourrr d.e llentrée (sOuvent en "NUit en vain ç,:;â1rCotfrS d"rgne d.iza,ine de séances " R a ; r m o n d - -e T . D ' V ' " ' à" ciri"u;J, 1a jonction
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d-e PENE-3LA$QÏI6 '
:'Parallélement;1eSpé1éo-C1ubùeParisdevait d-e la grotte d-e Péne-3lanque (eommenoée terminer 1'exploration série d"e puits verticaux.arroèn d"écouvra;n! *u par Martel), 'sés,ql;Li lramena à - 4?O nètres, pour se heurter à lrinévitable siPhon terminal Or, dlaprés la topographie, ce s-iphon ne serait celui d.e 1a Résr:rgence ôu Goueil-d-i-Ï1er
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porta ses efforts Toujours en 1963 e Ia 2" Aix d.ans un réseau fossil-e du 0.D.V. où, aprés u$e progression d-e plus d.'uJl kilomètre, 1'équipe de pointe srarrêta d-ans d.es galeries d-e vastes proportions, crôyant avoir d-ébouché d.ans la grotte d.e Pène-3lan-' que . Pour marquer leur terminus et laisser r:l signe d.e leur passage Ies spéléologues aj.xois aband-onnèrent rrn couvercle rouge d"fune boite en plastique . De mon'côté je t'rati-ssait' inlassablement le versant d.u mas'sif d.tArbas situé entre le T.D.V. et 1e Goueil-d"i-Iïerr d"ans le but d.e d"écouvrir un gouffre pouvant être le trait d-tunion entre ces d-eux points d-u réseau Ctest alors que je d.écouvris le Gouffre du pont d-e Gerbaut .
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d-u Pont d.e'Gerbau"b .
I'Découvristr nrest point Ie terme exact puisquten f90B 1e grand" I'lartel ]tavait reconnu, en surface seulement, car la d-escente du premier prritsrquril avait estimé à oent mètres d-e profond.eur ,environ , lravai-t impressionné en raison d.e lrinstabilité d"e If éboulis environnant d-angereusement Itorifice En 1936, m" Casteret et R.d-e Joly y ri.escend.irent et atteignirent ce qu'iLs croyaient être le fond., à - 75 mètres " En 1963 les spéléologues d.e 1a 2o Lix, à leur tour, rrd.écouvri'renttt par hasard. son immense entrée, porta rien d-e nottveau
mais leur
descente ntap-
En septembre d.e cette même année, avec mes inséparables coin= pagnons d-e "sacs et d.c cord-esÎ'e René L.A-T-'FRA$QUE et Claud.e NAVE, je d.écid-ai d-tétud.ier cette cavitê d-e plus prés et, au te-minus même d.e nos prédécesseurs, nous d-écouvrÎmes ltor.rverture d.!un puils quie par une cascad-e d-e ressauts, nous aniena à ltentrée d.'rihe chatière impenêtrable " A oompter d-e ce jour Ià d-evait conmencer pour nous une série d-e vingt d-eux "lJuits d-e chine", la plupart en plein c@llr d.e lthivvJ
Nous ne nous étend.rons pas sur notre d-e travail d.e carriers I'Nuj.ts d-e Chinetr o Devant le peu d.e éche1onn6 sur trois résultats d"e notre combat contre la roche u.ne seule solution se présenta : faire parler la poudre " Trois kilos d-'explosifs ne furent pas d-e trop pour agraJrd-ir.1a, maud.i-te chatière Cette chatière franchie, une d-j-aclase étroite, puis un nous faire abandor,rncp la partie, autre passagô exigu aui fail]it nous firent d-éboucher d-ans ]a voûtq d"tun étage fossil-e aux vasres d.imensions ct à la topographie complexc
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Jemesouviendraitoujor.lrsd-ecettefièvred.el|inconnuet deladécouvortequinoustenaillait'Nousdirigeantvcrsl'aval, des manor-lvres faisarit tantôt 1: d.escend-ant d'es puits, tantôt m a t é r i e l , r e l e v a n t u n r a p i d e s c h é r n a d ' e n o t r e p r o g r e sàs i- o n200 g n ornètres us TTéfas Irsenti_ons,, ra proximité âe péne-Blanque "Vautour") ôtre Ie terminus d-evait d-u. ;;';;;;;e""'-(àrrrtiére de cette course en Profondeur I - . , a ' i l T u i t d e C h i n e ' t s u i v a n t e f u t o o n s a c r é e à f ' a m od-érouta ntd-efa nous De d-imensions colossales cette avenue galerie que toute 1a ";;n"luir ne fait pas d-e doutes toute 1a nuit,, pourta,t jusque dans cet r'entrée* , cascad.e série d.e puits ;;i; étage, est urt regard Êur ce reseau ' srachéve , en aval I Par wre chatière Cet étage fàssile à obéissant quir iad-is, conla d-ans ce tte galerie' La rivlère abanùondevrait souterrainee rrne régle propre-à 1'hyd-rologie ' profondément plus ner cet étage pour steirfoui-r encore pour explorer la paraitre Aussi étonnant que cela puisse que nous portâmes nos suite d'un gouffre, c?est vers l-'amont le ,rechcrches pulsque nous dcvions, tlréori'quernent' retrouver h y p o g e point drcirfouissemcnt ùu cours avec "Gerbaut'i la réalité ne fut pas en contrad-iction . Au lc StYx tant recherché" la théorie puisque nous découvrîrnes l-ent" aux bassins Proglissement au Une fort le1le rivière fonds fa contfe € . . + *p a^s. \ -I lnU * ruoJ ' t j o *r :l o t r o u v e f "" i >+t r,L, l-l rÂu rf anun * i n' i n . , 1 | t -.,.: -^ Qrrelle ne I f f I
*il n" *:,""^1:' i I i- ti" """""i"i " -1i"g:. p*"o "ui'i;t;;;' :", 11 :: li : :î^:i; ut ; : *i'":"{?t}-1::iî^*é::::nÎ^u?â: ri" t t Ëne *Ë"r-"-â; ;T""-
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i*uption
baut" await d-c f o r t e s c h a n c e s d - r ô t r c c e " m a i l f o n ITotre gouffrc au à savoir que relié na,:rquant d-e tout le réseau Trombee ' I Péne-Blanque rejoindre T"D.V" il pouvait ôt d-evait
unc autre "Nuit ùe chine" fut consacrôe i.ti;il:"iiliT""r:ivière qui, aprés un parcours -nalais ""ttu
ôe "" .",'" cascac'e assourd-issante de et trés p::ofonas)i "ittttàit soixante d-ix mètres de profondeur' toujours depfusieurs séances noctrrrnes nous retrorrvérent ne nous autorid'e la vant cette cascad-e ùont l-a violence -chute profondeur '. *" ot* d-c d-épasscr la moitié de Ia I'Nuits clc ou clix huit Nous avlons consacré plus dc seize -. r-; r ^-l
u? iï:t:^^i:lîïî; c'''i'ull"ii i;."i- t.' coursdes-quellesprés été reconn*es ), à'"ient iÏ::";"'Ë"1:Ji:.'âi"reËi.".;";;Ï"--""" r^
i/uLruLj'':::-:':ï g ruLet epladr' r .qnu*a@t rver v L jro*"
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' ' 1e gouffre avlons d-éséquipé entièrement _ - _ _ d: ^e *r éi *v.i.si e^: r^ - ^e + Â o c r l ee g r ar ii cs 'sse,rê . r " 1 t d-e en vue
: 1 .- j r ^*^^ d.é11r?Ii:-:i un et rc1 -iiuoti.i";-;;-Ji-,'u"ià"""s la reprise d-e lrexplolation 1:i1*''n". ntétions
nous Ôe remettrc
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au printemps
-15_
Grâce au "Gouffre d"u Puitstt (raais ceci est une autre hisj'avais fait connaissanceavec Ia C"S"D.L. g et crest toire.".), été amené à lui prbposer unc coll-aboration pour ainsi que j'ai reprend-re ensemblc un nouvel- assaut au 'rGerbautrt d.e'retracer ici en oetail- les séances d.éï1 semble inutile clenchées en commun avec Ia C.S.D.L. Cela a été falt d"e façon par 1a plume d"e Jacques CaLnont fort pertinente et circonstanciée (voir "LrExcentrique"de IIAI T]64 ) Je d.écouvris d.ans cettc équipe C.S.D.L. (qu'il sragisse d.e lartpointerrou d"elattsurface"),* esprit d.e camarad.erieremarquable, si bicn que je ne voulai.s pas qu'i1 y ait ilnousrret 1a It0ord-éettmais qurr.lne seule équipe g d-e même que le nGerbautt' plus "mo11ttgouffre , mais ttrrotre" gouffre ntétait à tous o d-e pointe Disons seulement que }a séance !'avant-première" nous permit d-e dépasser la cascad-e d-e soixante dix mètrcs grâce à trnc virc aérienne, surplornbant le vid-e et le "Niagara"e qui d.onne accés à tout un complexe d-tétages fossiles permettant d.e bien en aval . rcjo;i.nd-re la rivière Des séries de cascades, mod.estes d-e hauteur mais génércuses en d.ouches, d-es biefs profond-s érnailléren-b notre progression o Un puits de quinze mètres nous fit exécuter d-es man@urrres d.racrobati.e (pour eviter la gcrbe d-'eau) qui semblait appr"ryer 1a théorie d.e certai.ns tvolutionnlstes sur I'origine d.e lrhumanité, (si chère à Darwin), à savoir que, non par séIecti-on natureLle mais plutôt par mutation (ttréorie d-'Hugo cle Vries), lrhomme ooo d-escend.rait d-u singe ".. Brcf, aprés une journée cle progression nous atteignîmes prof-ondeur 1a de - 370 mètres pour un parcours de un kilomètro cle rivière. Ce terminus servira d-e camp pour notre prochain assallï
Unc autre euttaclue nous flt d.épasser cette cote - 370 nnètres pour lramerlêr à - 52O mètres, aprôs un parcours interminabLe entrecoupé de cascad-cs, d-c pu-its, d-e gours:profond.s, d-rr:n lac im-
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changeade visage . *u, "o..nerela-
plongea brusc,uernent en à-pics" tivement horizontale Ce changement d-ans la tectonique comespond aux parties vcr-bicales de cette cavité gard-e d-cpuis son entrée Péne-Blanc1ue . En c,fct juçque vers l-e fond- un profil d-e grotte , puis , à i'approche d.u siphon terminal , une succession d-c puits fait chuter la cote - 200 â la cote - 42O mètres d-ri.m seul coup . Cet-i:e analogi-e entre Péne-Blanque et le rrGerbautfi flt penser que nous nous trouvions sur 1e même plan, d-onc à proximité Hè1as, le manque d.e matéric.l, Ia fatigue, nous obligérent à faire d-emi*tour . te jeud-i 2I Mais nous retrouve au bord. du gouffre : Christian RïJY, Jean GÀRCïA, Guy PRINOE, René LXFFRANQI|E, Claud.e NAVtrl et moi . Malgré une orue inouie qui nous d-émoralisa, l-e termimrs
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et Ô6passé mômc ' Notre équipe sc heurta précéd.ent fut atteint d-errière . crest la fin à - 580 rnètres, et à rrne étrolture-siphon partie se d'éroule la la topographio en fai-b foi' eet obstacle, de Pène-Blanqlre : terminale "Gerbaut-P6no 31anque" nia pas été réalisée Si la jonction Trombe a le maillôn malOuant d'e tout le réseau effectiver,nente Norbert Ô u r t r 6 s e a u i 1 f ' . 1 . V " " , d-epuis lrentrêe été reconnu . "u vai'nou avions lTous ' .Oasteret", u,"".r*.'B4O mètrâs aà nrofond'eur ' l abîme le plus prof ond- du mond'e i"- q""t"iâme
o3o c tenter 1a jonction Restait un d_ernier but à'âttoinùre " . iVo** y cornptions si- peu (prés dq ';vingt lrRaymond.e- T,D.V. qoo 'ei'vaient:''d'é3à à cetté Tentative) Oiè "o""t""è"" : déanees nous rnoi et Claud'e.N1ve -sle;gt sans espoir que René Laffranque' au Ca9le1elr du réJeau Norbert nous re.trouvâmes a iio"i*lne basdupoituremontant'terminus-ou'plutôtr'iltô te'rdece' . ' "Ra)rmonde'r et le plus prôche ùu poiirt irr"*pio"a "eu"*o'e } i l e s ' . d e u x c a m a r a d e s , e x c e } l c n t s r o c h a s s i c r s , s c m f r e n""' J et d.ébouchérent d.rescaÀader la hautc nuraille u, a*roi" dans 1e Ra;rmond'e ! de la coume-0uarn6d_c,se trouvaient tous res gouffres irr*i rér.misentreo...'xpoo"neformerqu|unseuletnôrrreablmed"e 1e plus profond. ùu mond.c te tràisième go4 _j*""_l et acf,ifÎ 'i Tout cet ensemble d-e réseaux fossiles 9o'*lt" " N" galeries ùe , a estimé kilomètres enlTe d"ouze et quinze Castcret ' (et au massif drArbas avec cette dcrnière jonction. Ainsir ae 3onàtion ! ), la coune-ouarnéde il a été soirverr* q,r"*iion '' son dernier secret hous a livré ' ".' ""*""
JOLI'RE'
'o'o."o.oo'o'o'o'o'o'o"o;?'o"o"o'o"o."o'o" .ooooo.oo.o".o.:.o.;o,l"o.o"o,"ooo.o.oooôo'ooo
' o o o
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ulro " o
par GuyPRINCE
( / /s w D R E D r
22
M A I .
lrentrée
du Gouffre
.
fin d'e maest au plus haut d-ans le clel en cette Ire soleil avec enfilons Gerbautu nous tinée solenû'idc ett sous le Porche ùe
calme nos combinaisons'rcii-tes étanches,' ! L r e n t r é e d - u g o u f f r e e s t 1 à , p r é s , d - en o u s , i n o n d é e d - e s o l e i l . A présent .nous croyons rêver car l-a rcute ùtapproche, d-eToulouse au gouffre: hta été qurun long et pénible cauchemar " partis à vinet
heures
trente
nous
ntavo].s
r r a i o i n tv
. Tc cr unt^. l u" u^ù^ u 9
D ^-Â tlUll\i
^ + ^'r
r r- eÀ ô e U V I a uô- U
qu'à quatre heures d-umatin aprés d-emuLtiples pé:ipéties . En pleine nuit nos d-eux voitr-rres ont ccjnnu, ooup sur coup, d-es pannes irréméd-i;rbles !. I'[ais, avant la d-escente, je m'accorde un instant - - é , - ^ - * a n 1 r , i ^ , , i r r € d e 1 a c . s . D "t . 3
pour vous
- Christian Rey, chef d-e course et chef d-e 1réquipe trCord-éerr trois sorties au "P. D.G." , - J e a n G a r c i a , c h e f d e c o u r s e , d _ e u xs o r t i e s c L V l t nI o l J To\\ J o^ - Robert Lagarrigue, chef cle course, trois sorbies a u t ' P .D . G . t ' Guy Prince, chef de cotmse, première sortie au ',rp" D oG . ' r , d . o n c 1 e ' 1 b 1 e u ! 'd - e l ' é q u i p e Depuis neuf heures ce 'ma'uin f 'autre équipe, command-éepar Jacques Jolfre, progresse en direction d _ u" c a m p I I " o ù n o u s d - e : -l
r r ^"r-c' "
-
roinindTe
1 1 ê T ' S tV . i n i r t
heUfgS
;; ;;i;;-";"';';";;;il inévitablec ir. nous a ;;;;;"éîait fal]u récupérer quelques heures de sommeil aprés notre ,nuit d'elpnr.or:herl
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Si
mouvementée
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Robert, qurun d-ébut drangine hand-ice-ipephysiquement renonce à la pointe avec tristesse " 11 restera d-onc en surface aîec suffisament d-e travail po-r sroccuper pendant trois jours Ohristian se clébat avec ses trois combinaisons étanches !" Jean , fin prêt, noue ;a corde drai:surancc, Un "au-rcvoirrt au soleil et au cicl bleu puis 11 d"ispar-ait à nos yeux" Les kitbags le suivent tlans une dcscente pluc rapidc. A mon tour je vérifie ma corde dtassurl,nce. Une poignée d-e main à Robert et }e gouffre m'engloutit . M a g o r g e e s t s e r r é e , c r e s t p o u r m o i } e b a p t ô m e , d u " p " D . G .r ' e baptôme que je prend- clans s;r. ténébreuse intégralité . La première longueur rlréchel-le me précipite d-ans un noir absolu clue seul mon f-rontal vient troubler" Lréchelle se ballance mollement; je retrouve au foncl de moi un goùt de riseue r d-raventurc et de joie parfai te Aprés ltéboulis fina], où Christian me rejoint, ctest la v ' marche vers le camp II. Puits, chati-ères, pelssages en opposition se succédent sans cluc re moindre rcpit nous soit accoldé. Les galeries sont séches e t j e m ' é t o n n e n a i v e m e n t d e c e - u t e s é c h e r e l i l ;e Galerie Bugat, puis un coul-oir: trés large sans d-ifficultés: un boulevard en somme ! crest la galerie Elisabeth casteïet o La coLrrse se poursu.it par la cél"bre "chatière en trapèze" ( puits
- - L Ô -
du 'ITaPeze / qui mren ont r
\
que je reconnais grâce ar;x multiples Excel-lent passage trés OtO iaites
d-escriptions !' acrobatique
Puis un grondernent sourd- fait peu à peu son appÉlritione ! rr me crie , "La rivière succéd-ant aux silences des galeries et je lie connaissance avec celle qui sera notre christian, . plus ruôe adversaire Les chacr:]1 srévertue à ne llas se mouilf er les pied-s ! ce avec d-i-fficiles plus succéd-ent, se passages en oppositi.on 'brainer . , qu'it faut o.e kit-bag ài"rrà "camp I" " Nous nous Quatre heures d - e c o u r s e e t c r e s t l e d-e rea c c o r d o n s s u r c e t t e vireo id-éale pour un camprun instant pos bien gagné J r a d " m i r e I e P a s s a g e que Jean a d-écouvert et que René a mètres aménagé au-dessus de la cascad.e d-e cinquante cinq g a r s j o u é !" les Bien jole fraNous nous restarx'ons calmement e appréciant la total quile Ôemanôe course qui nous unit en cette ternelle engagement d-e nos ôtres d-o Jean , }\[ais ]e sommeil- nous guette et, sous lrirnpulsion nous présent A rirrière. Ia d-ans nousrcprûnons 1a progression avanà cette renonçons nous et patauger abonclarnment préférons ' peu rapid-e et épuisante àé" "tt oppôsition "camp II'r" cris, appels. Derniers pui-ts arrosés et c'est le 'Irois visages Nous nous hissons sur la plateforme d-u camp . émergent ensemb1e d-es duvèts , nous reconnaissons JacqueslRené et Cl-aud-e Ilestvingtheures'noussommesexactsautendez-Volls 'tsuçons" notre tube d-'alicnaùd- est préparé, nous bouillon Un ment complet et nous nous gli-ssons clans nos d'uvets " ! .
Sonne nuit
JNMEDÏ
^Tt\r/\
wf M, ---.i-----
TItr1TIPTlq f.l!vrrlv
En Avant
!
? c'est Jacques qui s'efr.m grand- crl Une grand-e voix, chacrrn stenfonce Plus . D'instinct force d-enous réveiller ! couchage' de sac le d.ans profondément vailS i x h e u r e s : m ô m e c r i ! L i é q u i P e pyrénéenne, plus lantee commence à Ôéjeuner . PéniChristian. ! Jtai réussi à réveiller leur contre ronchonnant en combi-naisons bl-ement il rcmét b v D irne toux tenace humi-d-ité . Jean a fe visage fatigué, fraiche nos deux r e l a i s . drintervertir Ôonc le secoue r not-ts décid-ons pleuvoir Ire C.ébi-t du ruissealr est imposant " 11 a ôt la crue de toute la nuit sur le massif " Ebt aprés examen d-e ' Jean restera établi la rivière , 1e plan d-e 1a pointe est Sont
herrneS
f 1
_rg_ I
d-u camp II, en relais à proximité au-d-essus du puits de trente il attenrnètres fraichement amosé par une .cascad.e . En piincipe .d"ra seul pend-ant wre d.i-zaine d.therrres . Pour ma part je serai en relais au I'Puits d-e la Plu^ie" , à - 480 mètres . Claud-e sera chargé d-e lrassurance dans les puits terminaux . Ltéquipe d.e pointe finale sera composée d.e Jacques, René et d.e Christian " est sale " 'tAu-revoir Jean"e et 1téquiLr'eau d-e 1a rivière pe ôisparait ' Fermement assurés par d.a.:rsLa première verticale Jearr nous d-escendons sous une cascad-e glacée particulière une attention " A présent chaque pas requiert d.e graves cons6cluences , 1a moins La moind-re chute peut entrainer grave étant l-e bain dans cette eau d.ont Ia tempêrature ne d.épasse pas les lo Centigrad-es ! . . . "Camp II bis" " Descente en rappel pour contcurner la rivière . Nous atterissons. sur une plage d-e sable fin et noir " toujours 1à est Le torrent , nous nous y engageons avec de l-reau jusqutaux genoux et avançons en cherchant les passages favorables. Malgré les combinaisons "étanchestt 1es pied-s sont"mouil-lé.s de Les faire jouer dans Les "rangerslt lo,rr et froid-s. Je'mlefforce 1es réchauirer .. " Maneuvres d-e sacse puits arrosés (d-onc d-ouche obligatoire) t'Camp baigne nos pied.s. ]ac aux eaux nolrâtres et lTfrr . Un petit ' puisque.nou.s notion drheure ntavons ldous d-lnons sans aucune ptemier pou-r: pointe d-ont ]tobjectif est la pas de montre cette concentrér sucree liaison avec Pène-Blanque . Pain cornplet, lait la halte est terminée un morceau d-e saucisson"..r Nous replongeons d-ans cet éIement qui, d-epuis Ie t'Camp Tf" e ne nous a pas qu-ittés : l-leau ! . Avec la bcuee Ia roche et lralr rrn milleu minéral d-ans Le-quel auci:vr être vivant el1e constitue n r a i a . m : is n é n é t r é Lir'revire minuscule présente quelques aiguilles staParfois si émerveil-lons ces concréti-ons leûgmitiques et nous nous {evant banales ! Nous débouLa galerie se resserre" Opposition d-ifficile" chons sur un lac à voûte trés basse" C',est le passage qui nécesd-u d.inghy site lrutilisation Ltembarquement est chose d-élicate. Jacques est passé" A mon à genoulc tour je me glisse doucemen-bdans l e canot" En position je navigue en forçant sur Les parois trés'rapprocirées, Maintenant je pc'usse sur la voûte car 1e 1ac srest agrand-ir jraugmente '... ma vitesse pour gagner d-u temps . , " U r r m o u v e m e n t t r o p f o r t e t p l o u f ! . . . j e bascule 1a tête la première" Voilà 1e baptême ùu Gerbaut et quel baptême ! ! ! Jacques me tire not n'a pas chavirée
d-e ma fâcheuse position . Par chance 1e cales kit-bag's sont toujours à bord- et sem.blent
---2O'-
me nargu€r .oo Déjà je pense au fr_old. qui va m'envahit lentemen-b. Pour lti-nstant je me secoue comme qn pqti"-b,_clriep tou! penaud . Christian commente mon plongeon avee Ie sourire "mais i1 sai:t parf'aitenent por:.r résj-ster à:la longue ce que ce bain va me cottef', d.e volonté '.r ' , frbid morsure du . , , . , t . , : : " Une série d-e chatières rejçtte dgus ia r"ivièrer'Véritatorrent impétueu.x . - 480 : ltemplacement qui, d.omj-ne,1e' rrPuits d-e la
ble
ton*
:est de mon relais 1à, :srm cette vire Plqie'1. Ira casc4ùe grond.e furieusement"
admirable . Reng, suspendu à 1réchefle , effectue un'traval] en pitonnant porr éloigner les- agrés d-e la trajeotoire d-e'f,.a'cascade o brul-âht es b préparé : le' dernier PeÉd-ant ce temps un bouillon Sa'chaleur réchauffe nos corps . Nos esr v a n i I a p o i n t e , finale. prits, eu.xr sont à I ' o p t i m i s m e , m a i s i l f a u t f a i r e v i t e Jtéch.angê :avec Christian une, poignée clermain fraternëlJ-e t À.i ^*i 1 u J È I J O r*@^ . il u + o o o minuscules lucioles, érnergênt des Qua'tre lampes frontâles, embruns et''d-ansent art bas d.u puits . Me voi]à seul poi.lr.un relais qui d-evrait d.urer d-eux heures au rnaxi-mum.o Je rne mousqueto:ane.à et, ayant yid-ê wr recoin de son eau stagnante, ital'luItéchelle me ma bougie et attend ," ... P } / @ I @ r u
(// nns
ô o o
L , r m c o r r l"r.u.
(nec:-t d"e Christian REY)
'Cette
fois crest vraimerit liinconnu . Lors d-e ]a'd-ernière pointe nous avions eté stoppés non loin d-e la vire oùu aujourÔtbui, Kiki assure son. reLa'i s' ' , Â présent nous pensons toucher au but. Péne-3lanque ne peut profonôeur, d-is-bance, tout laisse. suppoêtre loin . 0rientation, . Aussie aprés obàque puits ser que ]a jonction peui être réalisée du nous attend-ons Ie cri d-e victoire (tous régulièrement arroses), r.rn obsédant : . Hé1as ctest nremier d-rentre nous qui 1a signalera " !! qui fuse ohaque foi; |Ca continue ! a changé de visage . Trés peu d.e progressJ-on en Le gouffre quasi longuer:r mais irno cascade de puits qui exigent l-ttrtilisation du permanente d-es agrés . Mais nous sommes toujou::s'dans }e lit d"e montagrrard e.t. René doit encore d-éployor ses talents torrqnt ainsi des par pitonnager, nous évitant pour d-éporter les échelles, d-récume des cascades d.escentes d.ans le tourbillon Au:d.essus d'r1r.r puits d-e trente mètres Claud-e cLoit se sacriPuise aprÔs d-eux auind-ispensable'. fier pour assurer Wr relais nous d.ébouchons dans une sa1le assez restreinte tres verticalese sous une v<,ûte basse . Aucune nouvelle d.isparait où 1a'riviêre qui nous accompagnait a dtair glacial courant 1e dreau, arrlvée lui-même cessé' .
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René et Jacques pénôtrent dans la partie basse " ". Appuyé à la paroi je somnole à d-emi . "'Ierminé" me d.isent mes compagnons, "Pas. moyen d-e passertr . Pourtant : les d-eux ouvertures là, plus haut ... Je me hisse jusqurà el1es, mais 1es chatières se révélen'b infranchissables je
red-escend- ct me recroqueville et le froid mrengourdissent
su-r un rocher
.La fatigue
brille, Lre soleil l'herbo est verte ô. e i1 fait si c|:.aud. étaté sur le sable et la mer est si bleue .., le feu d"e camp nous brûIe le visage .".Rester 1à sarrs rien faire ! Ltair pur et grisant, le so1ei1 , surtout l-e soleil, ce soleil brûlant d-rAoût !!! t'Christj-an ! " o.o , Chris ! Oh Chris I Je sursaute, mon casque heurte le rocher. Jacques et René sont l-à d-evant moi, 1e visage maculé de bouee Itair ! inquiet Jc mtétais end-ormi, écras6 d-e fatigue, sur oe rocher humld"e au fond- d-c rrP.D.G.t'par - 5BO mètres La cascad-e parait grond-er plus fort" Notre cléception est quelqr:-es amère mais nous sommes tout d"e même heureux en tirant bouffées d-urtcalumet d-e Ia victoiret'd-e René ; infâme brtle-gueu-t ^..^ -^,.^ +a+ ru^ qlr\, rruL{s ùeuons à tour d-e rôle , comme pour y prdser un peu d-e chal-eur ! Dans urr tube étanche Jacques introd-uit un bref message qu-i restera' là : "Le Ztl Mai I964e Renè- I-,afranque, Jacques Jolfre et Chri,stian Rey d.e la C.S.D.L. ) ont.atteint I a c o t e - ) { 0 " oc o Et ctest la lente remontée vers I'autre m o n d . e. I r e r e l a i s d.e Kiki parait être à ltlnfini, le camp II où nous attend-.Jean rèssemble à û-n paradis inaccessible, o oo l a s u r f a c e n ? e s t p l u s qurun rôve ind-istinct ! ""Demie somnolence, montées d-téche11es, d-ouchcssous 1es cascad-es glac.iales les inages paraisseni d.éfiler sans quê je parvienne à bien en saisir la réalité rrlLrËquu surs&ut lorsclue, sous le poid.s de René, un éperon rocheux se d,étache et le frôIe avant d-e stécraser au-d.essous ! ": Au fond- d-e la grand-e diaclase nos hurl-ements réussissont à ahlrâ^,r^
^rr
révei1ler Claud"e qui, enfoncé ôans un kit-bag, soupir malgré le froid- ...
a réussi
à sras-
Luttc contre Ie somraeil, échelles qu'il faut g:ravir puis rouler et cet horrible klt-bag qu'i1 faut tirer c o m m er . u r b o u l e t . " . Des d.ifficultés en Lcmps normal, seraient clualifiées d.e eui r d.érisoires, d-emand-entpour être vaincues une ùébauche dténergie c le
Enfin, en haut d-'un puits I une lumiôre ! Kiki, réchaud à gaz et surement une .boisson chaude o o d
LN
RET O U R . "
f -
t
\-t(ecr_-tcle uuy fsance/
C o m b i e n m o n a t t e n t e a ' été longue et p6nible d.ents, d-es genouxe 1e corps parcouru d-e frisson,
le relais
,
\
! Claquant j iai eu le
d-es temps
- 2 2
d-e réaliser le canot "
combien jrallais
-
payer cher ma fausse man@uvre sur
pend-ant qùelques second.es, quelques miMa tête sraffaissait je à puis en sursau'b, réfléchissant me réveillais nutes parfoisr , o h o s e s bizarres ,"" mi11e ohan:Je pensais aux bivouacs en montagne où les alpinistes tent . Àlors je chantais à pleinc voix, vrai d"uo avec 1a cascad-e ! Lorsque d-eux heures environ se furent écoulées Je me su.l-s gn bouillon et je mc suis penché vers le @ 4a r r f f s r l - e v e , Ji r -AiL fL AoL i * u va4 h vide ; d-onc ? . Iiien, toujours ricn. Quc font-ils Jean qui d-evait d-ormir au chaud dans son d-rffet" J'enviais ! Je rallumais ma bougie et je rcgardai brûler ce veinard " QueI v ie d e seul é l é m e n t donc ? Combien d-e temps âvais-je somQuellb heure était-il ( " me1l.l.e Je me suis la'issé gagner pa? cette d-ouce somnolence qui d-ispense ltoubl-i et je me suis rend.ormi r.. Un appel ! Lcs voilà ! Jrai crié ; "Victoire ?rr. ?as de réponse "Victoire Mais je ? " o Un I'nonrr tranchant mtest revenu. ntai pas eu Ie temps'd.'ôtre d.éçu . Claud-e est monté aussitôt , je l'ài assuré rtsec'r (sans jeu ùe mots)e encouragé avant quril ."Un siphonil rnta-t-il- d"it " ne srécroule sur 1a plate-forrne sont remontês' Peu d-e paroles ont été Jacques et Christian chargé d.e d.épitonéchangées entre nous . Au tour d-e René quisrcst à la secousserrro.K. !r Tout va bien'ret René nous a ner. Attention rejoint. IvIa longue attente est termin6e ' Nous sentons bien qutune 1égère d-éception est notre compagne " Nous comptions tellenent avec Péne-Blanque ! " réelle sur une jonction Mais il n'est plus temps d.'épiloguer " Claud-e d.ort d-ebout, -les visatous ! La fatiguc se l-it'sur mousquetonné-Jà I'échelle " ges et i} nous reste la moitié d-u retour à effectuer le gouffre équiPé Àprés avoir pris 1a d"écisi.on d"e laisser nous remontons lentement . N o s g e s t e s s o n t m é c a n i q u e s ' Nous pataugeons dans l?eau, frlssonnant au moind.re arrêt Opposition. Tyrolienne. Quelques magnifiques passages qui "". occupent entièrement I'esprit E ô h e l l e " R i v i è r e . L r e a u e s t à nouveau'1impiôer 1a pluie a d.û cesser d-e tornber èn surface . . Casse croûte en I r e p e t l t l - a c a p P a r a i t : c r e s t le camp III bien chaud est a c o u e i l - I i a v e c j o i e e t , ' p o u r rég1e. Le bouillon tant 11 nra guère ûe saveur "
Nous pensons tous au d"uvet qtri nous attend-, -l o !v
f v- nl vr rur vr av -f
tU am s lnl cl p ù
'l nn m Iwlt6
+1Àô vJvÈ
à Jean qui doit
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Dernier d-épart . Ir'lalgré toute notre volonté la progression est plus lente . Lc somireil nous assaille " Je surprend Christian euir ilcbout, d-ort contre la paroi . Claude peine, René l-raide fraternel-Lement . Tlrfin
. -l n*
rrl .--^
À c l^e
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^s ^al ot l^e
-naO i r- L 1 d r r url
escalad-er à ler forr, e des poignets. Â^-arr-ra
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i r . , lm s rn l r fv o rln u Èn o L lr a
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Je réchi5;ne clevant une tel-le ^Tennêq
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'I'fol-S meïfeS
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menï .., : jtcntend-s l-a cascad-ede trente mètrcs" Je dePeu imlorte et à vinc Jean qui i:ous attend- . Ce sont les derniers efforts m n Ii i m IIM ù c
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n ri rnt Yn 4r Q r lâl h - { - eU g u
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Je déboucire seul € -^^-^ II-ctUd,S
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où la cascacle srabat :-'---
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-tr^-i^ !vrÈ
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trois
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fois
à ler-Lr Pas d"c réponse. I,lcs cluabre compagnons surgissent q u r i t t i r e sur la tour et, tous ensemble! nous hélons Jes.n afin corde " Rien ! . Nous recommençons à Le débit de la cascade nous inquiète hurler car nous sentons le prix quril faut attacher à I'assuran. llous ne pouvons riscluer lraccid-entr il ce d.ans cette rrerticale ^v ù^ +u lir J t } / v È È f
. iL - l , . n r r a I l r r n urg q4ç ur !
r oL l rr t runJ Â u
c
nous
remonte
non
assuré
Jacqucs cnvisage d-c passcr fa nuit (façon d-e s'exprimer puisque nous estirnons ôtre d-imanche matin vers d-eux ou trois \ heures | ) , sur l-e sable d"u camp II bls ô o o "Jcan, Une d-ernière fois nous unissons nos voix pour crieï Jcan !'r . Pas dc réponse " lious nc comprcnons pas . Pourquoi ? Peut-être dort-i] ? notre camarade a-t*it abandonné son relais à qui la. seule idée d.e d.ormir ici ne sourit gL1èChristian, Ter se "d-égonflc"pour tenter la remontée " Un seul pcut cssaycr Je lrencourage, Chrisd-epasser cette cataracte d-reau : Renê tiarn se joint à moi Enfin René se clécicler avec unc r{:ticence o,ufil ne d-issimule pas . 11 orne son baudrier dfunc d-izai ne d.e mousque-bons " Le voil.\ J4
*^-+i U@I
UI
Echelon par r!chclon nous suivons anxieusement son tvance de s 'éléve len Lement " Nous r.rnissons nos forces afin Sa lumière uvite lc plus possiblc sur le côté por.;r qufclle tircr ltéchclle la trombe d-reau .
S a n s s r ô t r e s e : : v i d - r u n s e u l m o u s c r . u e t o nR e n é p a s s e l a c a s c a d-e puis }e "pont d-e singc'r " U n r é t a b l i s s E : r n e n t e i l p a s s e , i l est passé ! " Bravo René ! Sous son assurance nous grimpons à tour de rôle " Pas d-e Jean au camp If en vue " Chrisi,ian et moi-rnôme nous nous précipitons que Nous appclons ct , cnfi- n, une voj-x nous répond tand-is Jcan apparait , affolé , le regard inquict
- 2 4 -
tr Oùr sont les autres ' -rrDerrière nous !'r.' -t'Ce nrest pas vrai.
?'lnous d-emanÔe-t-ilOù sont-ils.
?rt "
T1 ::iITous le calmons et n-e.us ],e sermonnons sérieusement ! heures 13 dimanche poste en nor.ls donnant lrhgij.pe : nous sommes est rrne he*re du maJacques ne 1e croit paé pensant qu'il c o m p té les tours d.e cai 1 , ? c a t é g o r i q u e e s t tin. Mafs Jean i ! heures vingt huit d-uré pcinte a d.ran ; notre à remonter A présent Jean nous explique quril srapprêtait survenu . en surface persuad_é g*tu-n acciûent nous était pas.véeue Quelle.somme d.tinquiétud-e et d-'angoisse nra-t-11 "Et qu-i prie iane moi heureux , Maintenant il est vlsiblement ! " "tt p r i è r e s mais, vous pouvez croixe que iren ai fait d-es 'il nous aide à quitter nos cÔmbinaisons et Fraternellement de cettej longue pd.rler d-e cesse il ne nos ùuvets". Et à enfiler sêvéres envers été ont . Combien nos premiers repioches attente l u i ! " . Nous sombrons d.ans Mais 1es baVardages cessent trés vite un sommeil de brutes
JLItMANcIIE
20 heures "
pousse un hurlement ' Jeane chargé de nous réveiller, Personne ne bouge ' d-es duvets o ZI heures . Enfin nous nous d-écid-ons à sortir combinaienfiler nos polr1. d-e volonté quel effort sullplicee Quel qne nolls ,sordrheures dizaine clue dans savons nous ! l-Uais s+s . " . e n s u r f a c e tirons De nouveau voici lteau et sa glaciale. carcsse " Et, d-és 1e je commets une faute énorme : pol.lll économiser d-euxième puits, rrne sortie enrrpont de mes forces jp tente de court-circulter singcn I Opérat:-on présomptueuse et ie me retrove à plat ventre ùans l-a cascade ! ". o Moi qui étais presque sec ! Je ne puis que sourire aprés tout d.e même, sérieusement râ1é avoir, . ltOlous" d-u Que cette remontée est l-ongue et fastidieuse tirere qu'il- faut tralnerr s u p p l i c e c e s o n t e n c o r e ces kit-bags hissere pousser '"" nous Pour ne pas nous géner dans les passages d.ifficiles nous sommès séparés en d-eux cord-ées énorme c un vériDevant Joan et René abbattent r:n tr'dvail :qui d.ebout " Derrière sonmeille Claude table forci-ng pour aid-er 'sa Jacques ne mènage pas Peine , L,es 8;a1ed.lsparait Le camp I est d.épassé puis la rivière joie aucunes . Plus grande une avec accueillies sèches-sont ries
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d.ifficultés avant les puits tèrminaux souticn des carnarades d-e surface
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. Mais 1à nous aurons le
d-iffuse illumine le haut du puits d.e quarante Une clarté cinq mètres . Ultime obstacle avant no,tre rend-ez-vous avec 1e soleil . oô
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est sorti . À mon tour . Jacques, en tant Déjà Christian que chef d-?expéd.ition, remontera le d-ernier " La cord.e se tend-, rrMontez !'r ,. en me hissant sur les pretoutes les forces qui miers barreaux je lance daris la bataille d-eviner les me restent . Une secousse imprimée au fil-in me fait d.e 1réquipo d.e surface . efforts Un redan : rtStop lttn J e m e b a l a n c e d . o u c e m e n ta v e c l r é c h e l - l e . Je souffle profond.ément puis je reBars
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! Un visage barbu : crest Io Bubale ! l-ra lumière rntéblouit L t é q u i p e e s t a u c o n p l e t , J e reconnais Robept, Brunoo ug +euxième Robert ... quragivent And.ré Emile et Claud.e . Aprés quolques Et voici heures cltinquiétud.e Ia joie écIate sur tous les visages ! .
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Bubale prépare un thé brûlant . Un rayon d.o Àvec entrain vient soleil Iécher fe bord- du gouffre lorsque Jacclues elmerge r Ctest fini oôo 'soixante d.ont vingt huit d-e d-ouze heures d-'efforts Aprés pointe, vaincu o oc 1e ?ont de Gerbaut a été tanglble avec Pène-Blanque n'a pû être Et, si la liaison cette course nous aura quand- môme apporté beaucoup d-e réalisée joie et bien des satisfactions . o c J o i e d . e d - é c o u v r i r l - t a m i t i é q u i s o u d - eu n e 6 q u l p e , satispersonnelle avec le sentiment d-fêtre .all-é au bout d.e ses faction forces et d-ravoir d-onnt6le meillerlr de soi-môme o q o
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et }es E h o u i I L l . A r n é r i q u e , 1 r U . R . " S o S .r 1 ' A n g l c t e r r e par nouvelle tous été stupéfaits ont !!! ]a autres , 11 faut dirc que le secret était bien gard-é . Quant on veut en France on sait ttmettre le paquettr aussi nous voilà à la tête d.u progrés, à La pointe dq combat'sc$en* ! Drautant que faisant d-rrrne pierre deux couBs tifique (t) dtr.m"nouveau root à 1141e don désintéressé on fait cad.énle '' SPTIT,E0NAIIIEil (Nous ne savons à quoi il oorrespond. p a s : b - - e a r?: ) " exactement; mais ntest-il
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