Atomistique

I - INTRODUCTION

INTRODUCTION

ATOMISTIQUE

Temps des grecs La recherche de l’unité infinitésimale de la matière a commencé depuis les temps des grecs, 400 ans avant J.C., Démocrite (460-370 av J.C.)

Aristote (380 av J.C.)

La matière est discontinue et formée par des particules indivisibles séparées par des espaces vides et que ces particules ont une forme identique. La matière est continue et l’espace est rempli d’une substance.

La notion "atome" fut inventée par Leucippe de Milet en 420 av J.C.. "a-tomos", d’origine grec, signifie "insécable".

INTRODUCTION

ATOMISTIQUE

Au Moyen Age

les arabes en se référant au livre sacré « le coran », pensaient que toute chose se compose de mâle et femelle [49 ‫)ﻭﻣﻦ ﻛﻞ ﺷﻲء ﺧﻠﻘﻨﺎ ﺯﻭﺟﻴﻦ ﻟﻌﻠﻜﻢ ﺗﺬﻛﺮﻭﻥ( ] ﺍﻟﺬﺍﺭﻳﺎﺕ ﺁﻳﺔ‬

« Et de toute chose Nous avons crée (deux éléments) de couple. Peut-être vous rappellerez-vous ». (EDZARIATE 49) Le mot "‫( "ﺫﺭﺓ‬Dzarrat) qui signifie "atome" mentionné six fois dans le coran toujours associé au mot "‫( "ﻣﺜﻘﺎﻝ‬Mithqala) qui signifie "Poids"

‫ﺻ َﻐ َﺮ ِﻣﻦ َﺫ ِﻟﻚ‬ ْ َ‫ﺽ َﻭﻻَ ﻓِﻲ ﺍﻟ ﱠﺴ َﻤﺎء َﻭﻻَ ﺃ‬ ُ ‫) َﻭ َﻣﺎ ﻳَ ْﻌ ُﺰ‬ ِ ‫ﺏ َﻋﻦ ﱠﺭﺑﱢ َﻚ ِﻣﻦ ﱢﻣ ْﺜ ﻘَﺎ ِﻝ َﺫ ﱠﺭ ٍﺓ ﻓِﻲ ﺍﻷَ ْﺭ‬ .[61 :‫ﺏ ﱡﻣﺒِﻴ ٍﻦ( ]ﻳﻮﻧﺲ‬ ٍ ‫َﻭﻻ ﺃَ ْﻛﺒَ َﺮ ﺇِﻻﱠ ﻓِﻲ ِﻛﺘَﺎ‬ « …Il n’échappe à ton seigneur ni le poids d’un atome sur terre ou dans le ciel, ni un poids plus petit ou plus grand qui ne soit déjà inscrit dans un livre évident.» ( YOUNES 61). Ce verset évoque l’existence même de poids plus petits que celui de l’atome.

INTRODUCTION

ATOMISTIQUE

Au 12ème siècle Farid-eddine El ATTAR (1177) « Si tu casse l’atome tu trouveras un soleil à son cœur ».

« Les atomes de la matière sont en perpétuel mouvement et excitation constante ».

Faute de preuves expérimentales, ces idées sont restées des théories philosophiques

INTRODUCTION

ATOMISTIQUE

Au début du 19ème siècle Le chimiste anglais John Dalton (1766 – 1844)

L’étude de la solubilité des gaz et la combinaison des éléments dans des proportions définies en 1808 La loi de Lavoisier (conservation de la matière) La loi de Proust (proportions définies )

La matière est formée d’atomes

Il existe diverses sortes d’atomes qui se différencient par leur masse. l’atome est indivisible

INTRODUCTION

ATOMISTIQUE

Le chimiste russe Dmitri Ivanovitch Mendeleïev 1834 - 1907

en 1869

Classification périodique des éléments chimiques (Tableau périodique de Mendeleïev)

ATOMISTIQUE

INTRODUCTION A la fin du 19ème siècle

Le physicien anglais John Joseph Thomson (1856 -1940) (Prix Nobel 1906) Expériences sur l’étude de rayonnement cathodique Découverte des charges négatives « électron » au laboratoire

en 1897 + l’atome = charges négatives et de charges positives réunies de façon homogène.

+ -

+

-+

- + - + ++ - + -+ + -

+ -

INTRODUCTION

ATOMISTIQUE

Le physicien anglais Ernest Rutherford (1 871 - 1 937) (Prix Nobel 1 908) L’étude de comportement des particules α traversant une feuille d’or en 1911 La quasi-totalité de l’atome est vide. Les particules positives sont dans un petit volume « noyau » Les charges négatives évoluent autour.

-

-

+ -

-

INTRODUCTION

ATOMISTIQUE

Le physicien danois Niels Bohr (1 885- 1 960) (Prix Nobel 1 922) L’étude de la spectroscopie atomique Utilisation de la mécanique classique en 1 91 3 L’énergie de l’électron est quantifiée (nombre quantique n) L’électron effectue un mouvement circulaire sur des orbites stationnaires (couches électroniques) au tour du noyau.

Orbite stationnaire circulaire

+ -

Pour un atome polyélectronique le modèle de Bohr n’est pas satisfaisant

INTRODUCTION

ATOMISTIQUE

Le physicien allemand Arnold Sommerfeld (1 868 –1 951 ) Amélioration du modèle de Bohr en 1 91 7 Le mouvement de l’électron est elliptique ⇒ les nombres quantiques l, ml et s. -

Orbite stationnaire elliptique +

-

Pour les atomes lourds, ce modèle classique n’est toujours pas satisfaisant L’électron, particule rapide, ne peut pas être traité comme un point matériel

INTRODUCTION

ATOMISTIQUE

Le physicien français Louis De Broglie (1 892 – 1 987) Prix Nobel 1 929 en 1924 Il a associé une onde à toute particule en mouvement

Le physicien allemand Werner Heisenberg (1 901 – 1 976) Prix Nobel 1932

en 1925

Le principe d’incertitude Impossible de déterminer simultanément la position et la vitesse de l’électron avec précision

INTRODUCTION

ATOMISTIQUE

Le physicien autrichien Erwin Schrödinger (1 887 – 1 961 ) Prix Nobel 1 933 en 1 925 Equation de Schrödinger La mécanique ondulatoire

⇒ L’électron décrit autour du noyau une orbitale atomique (O. A. )

O. A. (s)

O. A. (p)

O. A. (d)

INTRODUCTION

ATOMISTIQUE

Le physicien américain Murray Gell-Mann (1929) Prix Nobel 1969

en 1964 Les quarks (Up(2/3 e) et Down (-1/3 e)) Le proton p est formé de 2 quarks up et 1 quark down ⇒ charge +e Le neutron n est formé de 1 quark up et 2 quarks down ⇒ charge 0

Actuellement : la matière peut-être reconstituer à partir des Quarks up, des Quarks down et des électrons Le modèle quantique de l’atome

- La répartition des électrons sur les O.A. autour du noyau - L’explication des propriétés physico-chimiques des atomes - L’interprétation des caractéristiques de la matière

Atomistique

II – STRUCTURE DE L’ATOME

STRUCTURE DE L’ATOME

ATOMISTIQUE

1 – CONSTITUANTS DE L’ATOME

- Electrons

Atome est constitué de

- Noyau ⇒

- Protons - Neutrons

a – L’électron - Mise en évidence : Expérience de J.J. Thomson - V

+ ++++++++ V = 50 000 volt

-

+ Rayonnement cathodique anode

cathode Tube à décharge

--------

Vide Rayonnement cathodique : - constitué de particules qui transportent de l'énergie. - se propage de façon rectiligne et perpendiculaire à la cathode. - se dévie par un champs électrique E ou magnétique B Particules chargés négativement, Stoney les appela en 1891 « électrons ».

- Caractéristiques J.J. Thomson et Robert Millikan (physicien américain (1858-1963), Prix Nobel 1923) Masse de l’électron : Charge de l’électron :

me = 9,110 10-31 Kg -e = -1,602 10-19 Coulomb ou C

STRUCTURE DE L’ATOME

ATOMISTIQUE

b – Le noyau - Mise en évidence : Expérience de E. Rutherford 1911

Emetteur de particules α (He++)

Feuille d’or Ecran

La quasi-totalité de l’atome est vide. les charges positives et la masse de l’atome (moins celle des électrons) sont concentrées dans un petit volume « noyau » au centre de l’atome Le noyau est formé de particules élémentaires stables appelées nucléons (protons et neutrons)

STRUCTURE DE L’ATOME

ATOMISTIQUE

b. 1 – Le proton - Mise en évidence : Expérience de E. Rutherford Tube rempli d’azote

α (He++)

N

Ecran

H+ Microscope

d Le parcours maximum des rayons α dans l’azote est de 7 cm Or , les scintillations persistent jusqu’à une distance de 40 cm !! Rutherford suppose qu’une particule α est captée par un atome d’azote qui expulse un proton et se transforme en oxygène 4 He 2

+

14 N 7

Réaction de 17 1 O H + 8 transmutation artificielle 1 Proton Particules chargés positivement

- Caractéristiques Masse du proton : Charge du proton :

mp = 1,6724 10-27 Kg +e = 1,602 10-19 Coulomb ou C

STRUCTURE DE L’ATOME

ATOMISTIQUE

b. 2 – Le neutron - Mise en évidence : Expérience de J. Chadwick 1932 (Physicien britannique (1891-1974) Prix Nobel 1935. Paraffine Chambre d’ionisation

Be α neutrons

protons

9 4 He + 4 Be 2

12 1 n + 6C 0

Les neutrons chassent les noyaux d’hydrogène (protons) de la paraffine Particules neutres - Caractéristiques Masse du neutron : me = 1,674 10-27 Kg Charge du neutron est nulle

STRUCTURE DE L’ATOME

ATOMISTIQUE

- Caractéristiques du noyau Volume du noyau : Vnoyau = Vatome / 1000 Charge du noyau est positive Remarque Masse du noyau est inférieure à la somme des masses des particules qui le composent La formation d’un noyau se fait avec une très importante absorption d’énergie Exemple Le noyau de lithium (Li) contient 4 neutrons et 3 protons La masse des particules est : 4 x 1,674 10-27 + 3 x 1,6724 10-27 = 16,2156 10-27 Kg La masse du noyau de lithium est : 11,6466 10-27 Kg Δm = 4,569 10-27 Kg D’après la relation d’Einstein (le principe d’équivalence masse-énergie) ΔE = Δm c2 ΔE = 4,1121 10-10J ΔE est l’énergie de liaison du noyau

STRUCTURE DE L’ATOME

ATOMISTIQUE

2 – NUMERO ATOMIQUE Z, NOMBRE DE MASSE A ET ISOTOPE

Chaque atome est caractérisé par : - Le nombre de protons contenus dans son noyau, noté Z, ce nombre est appelé numéro atomique car il identifie l’atome. - Le nombre de neutrons contenus dans son noyau, noté N. - Le nombre total de nucléons est noté A et appelé nombre de masse. Correspond aussi à la masse atomique arrondit au nombre entier

A= Z +N a – Nucléide un nucléide est un ensemble d’atomes dont les noyaux contiennent le même nombre de protons et le même nombre de neutrons (même Z et même N ou A). Les nombres Z et N (ou A) identifient un nucléide

A Pour identifier un nucléide en utilise la notation atomique suivante : X = symbole chimique de l’atome

X Z

STRUCTURE DE L’ATOME

ATOMISTIQUE

Exemple - Il s’agit de l’atome du carbone, - Le noyau contient 6 protons et 6 neutrons (12 – 6) - Si l’atome est neutre le nombre d’électron est égale à 6

12

C 6

Remarque Il existe environ 300 nucléides naturels dans l’univers pour 92 éléments chimiques

b – Elément chimique Un élément chimique est un ensemble d’atomes ayant le même nombre de protons Z. Le numéro atomique Z identifie l’élément chimique

c – Isotopes On appelle isotopes pour un élément chimique, des nucléides qui possèdent le même numéro atomique Z mais un nombre de masse A différent (nombre de neutrons N différent) Exemple

12 6

C

14 6

C

Ces deux nucléides sont des isotopes car ils appartiennent tous deux à l’élément carbone (Z = 6) mais l’un à 6 neutrons (A = 12) l’autre a 8 neutrons (A = 14)

STRUCTURE DE L’ATOME

ATOMISTIQUE

3 – MASSE ATOMIQUE

La masse d’un atome est liée principalement au nombre de nucléons (la masse de l’électron est très faible devant celle du proton et du neutron) La masse réelle d’un atome s’exprime par un nombre très petit (∼10-27 Kg) Pas commode Utilisation de la masse atomique relative (appelée, tout court, masse atomique) C’est la masse d’un nombre N fixe d’atomes qui sera le même pour tous les éléments. Ce nombre N est déterminé par rapport au nucléide Il correspond au nombre d’atome

12 6

12 6

C.

C contenu dans 12 gramme de cet nucléide

N = 6,023 1023 est appelé nombre d’Avogadro Une mole d’atomes ⇒ N atomes (6,023 1023 atomes) 12

L’unité de masse atomique (u.m.a.) ⇒ 1/12 la masse d’un atome de carbone 6 C. 1 x 12 = 1 N 12 N 1 u.m.a. = 1,66 10-24 g = 1,66 10-27 Kg 1 u.m.a. =

STRUCTURE DE L’ATOME

ATOMISTIQUE

- La masse de l’électron:

me = 9,110 10-31 Kg

- La masse du proton:

mp = 1,6724 10-27 Kg = 1,0074 u.m.a.

- La masse du neutron:

mn = 1,674 10-27 Kg

= 0,000549 u.m.a.

= 1,0084 u.m.a.

Les masses atomiques des éléments chimiques sont exprimés en u.m.a. La masse atomique d’un élément chimique naturel est la moyenne des masses atomiques de ses isotopes

m = Σ(xi . mi) u.m.a mi est la masse atomique de l’isotope i, xi son abondance exprimée en % Exemple 35 17 37 17

Cl

(34,96 u.m.a. , 75,4%) La masse atomique (Cl) = 35,45 u.m.a.

Cl

(36,96 u.m.a. , 24,6%)

Remarque la masse atomique et la masse molaire ont la même valeur L’unité de la masse atomique est l’u.m.a. et l’unité de la masse molaire est le gramme La masse atomique (Cl) = 35,45 u.m.a.

La masse molaire (Cl) = 35,45 g

ATOMISTIQUE

III – MODELES CLASSIQUES

MODELES CLASSIQUES

ATOMISTIQUE

1 – MODELE DE RUTHERFORD a – Hypothèses de Rutherford - L’atome est constitué d’un noyau autour duquel gravitent des électrons - Le noyau, relativement lourd, est fixe dans l’espace - L’électron effectue un mouvement circulaire à une distance r du noyau (r est continue) - La mécanique classique comme loi physique pour étudier l’atome - La stabilité mécanique est due à la compensation entre les forces (attraction et centrifuge)

b – Application à l’atome d’hydrogène - L’électron tourne avec la vitesse V

V

-

+

FC

- FA est la force d’attraction coulombienne pour ramener l’électron de l’infini à une distance r du noyau

FA r

- FC est la force centrifuge due au mouvement circulaire de l’électron. D’après la deuxième loi de Newton,

L’énergie totale du système ET = l’énergie potentielle EP + l’énergie cinétique EC

ET = EP + EC

MODELES CLASSIQUES

ATOMISTIQUE

r

Ep =



FA dr ⇒

Or à l’équilibre FC = FA

c – Inconvénients du modèle de Rutherford - Une chute rapide de l’électron sur le noyau. D’après les lois de l’électrodynamique, toute particule électrisée, animée d’un mouvement de rotation doit perdre de l’énergie (rayonnement de l’énergie) Diminution de l’énergie ⇒ Diminution de la distance r

+

-

- La discontinuité du spectre d’émission de l’hydrogène ne peut pas être expliquée par ce modèle

MODELES CLASSIQUES

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d – Initiation à la spectroscopie atomique Rayonnement électromagnétique est un flux de photons caractérisé par : - une vitesse de propagation c (c = 3 108 m/s) - une fréquence ν (nombre de vibration par seconde) - une longueur d’onde λ (distance parcourue pendant une vibration)

L’énergie d’un photon est donnée par la relation : h constante de Plank h = 6,626068 10-34 m2Kgs-1 (J.s) L’échange d’énergie avec la matière se fait par absorption ou émission :





L’absorption

L’émission

MODELES CLASSIQUES

ATOMISTIQUE

Un spectre d’émission (ou d’absorption) d’un atome regroupe tous les rayonnements émis (ou absorber) par l’atome. Un atome dans un état stable (état fondamental) n’émet de rayonnement que si on le soumet à une excitation. Exemple

Spectre d’émission de l’hydrogène (discret)

Spectre d’émission du soleil (continu) Spectre d’émission du fer (discret) Remarque

- Les émissions atomiques sont discontinues (spectre sous forme de raies). - L’ensemble des fréquences (des longueurs d’ondes) émises sont caractéristiques de l’élément émetteur. - Le modèle de Rutherford est en contradiction avec l’émission discrète des atomes.

MODELES CLASSIQUES

ATOMISTIQUE

2 – MODELE DE BOHR Le modèle atomique de Bohr est basé sur des principes classiques et des principes de la physique moderne (transport de l’énergie par les photons) a – Postulats du Bohr - L’électron tourne autour du noyau fixe sur des orbites stationnaires circulaires de rayon r - Sur une orbite stationnaire l’électron n’émet pas de rayonnement. - Toute variation d’énergie correspond au passage de l’électron d’une orbite stationnaire à une autre. - Quantification du moment cinétique de l’électron

me = masse de l’électron

n = nombre quantique principal (n = 1, 2, 3,…)

V = vitesse de l’électron

h = constante de Planck

r = rayon de l’orbite

MODELES CLASSIQUES

ATOMISTIQUE

b – Application à l’atome d’hydrogène V L’énergie cinétique de l’électron est

-

+

FA r

FC

Le 4ème postulat de Bohr Or on avait montré que

rn = r1 n2 = 0,53 10-10 n2 (m) avec r1 le rayon de la première orbite de l’hydrogène (rayon de Bohr)

Le rayon r de l’orbite est quantifié (fonction de n)

r2 = 4r1 , r3 = 9r1 , r4 = 16r1 , …. rn = n2r1

MODELES CLASSIQUES L’énergie totale est

ATOMISTIQUE avec

avec E1 l’énergie de l’électron sur la première orbite de l’hydrogène

L’énergie de l’orbite est quantifié (fonction de n)

avec E2 = E1/4 , E3 = E1/9 , E4 = E1/16 , …. , En = E1/n2

MODELES CLASSIQUES

ATOMISTIQUE



L’émission

En émission, le passage de l’électron d’une orbite initiale (ni) à une orbite finale nf correspond à l’émission d’un photon d’énergie égale à la différence entre les énergies des deux états initial et final. ΔE = Ef – Ei= hν =

Relation de Rydberg Où RH est la constante de Rydberg pour l’hydrogène

RH = 1,0972 107 m-1

Cette relation permet de calculer les longueurs d’onde des émissions de l’hydrogène et de retrouver le spectre d’émission de l’hydrogène

Spectre d’émission de l’hydrogène (discret)

MODELES CLASSIQUES

ATOMISTIQUE

410 434 656 λ (nm) 486 Spectre d’émission de l’hydrogène (discret)

E5 E4 E3 E2

0 -0,54 -0,85 -1,51 -3,4

Série de Brackett Série de Paschen

n = 5 (couche O) n = 4 (couche N) n = 3 (couche M)

Infra rouge (IR) Série de Balmer

n = 2 (couche L)

Visible

E1

-13,6

E(eV)

Série de Lyman

n = 1 (couche K)

Ultra violet (UV)

Transitions énergétiques de l’atome d’hydrogène

MODELES CLASSIQUES

ATOMISTIQUE

Transitions électroniques de l’atome d’hydrogène

MODELES CLASSIQUES

ATOMISTIQUE

c – Application aux hydrogénoïdes Hydrogénoïde = ion constitué par un noyau avec Z protons et un électron Exemple He+ : constitué de 2 protons et un électron Li2+ : constitué de 3 protons et un électron Comme dans le cas de l’hydrogène (sauf le nombre de charges positives est Ze) on calcule : - Energie totale : En tenant compte des postulats de Bohr on trouve : - Rayon de l’orbite quantifié : avec r1(H) le rayon de la première orbite de l’hydrogène (r1(H) = 0,53 10-10 m) - Energie totale quantifiée: avec E1(H) l’énergie de l’électron sur la première orbite de l’hydrogène (E1(H) = -13,6 eV)

MODELES CLASSIQUES

ATOMISTIQUE

- Formule de Ritz : Relation de Rydberg généralisée aux hydrogénoïdes

Où RH est la constante de Rydberg pour l’hydrogène

Cette relation permet de calculer les longueurs d’onde des émissions des hydrogénoïdes et de retrouver leur spectre d’émission d – Energie d’ionisation C’est l’énergie nécessaire pour ramener l’électron de son orbite (à l’état fondamental) vers l’infini (loin du noyau) EIonisation = E∞ - E1



or

E∞ = 0 eV

EIonisation = - E1

Pour l’hydrogène :

Eionisation (H) = 13,6 eV

MODELES CLASSIQUES

ATOMISTIQUE

e – Amélioration du modèle de Bohr : modèle de Sommerfeld - Amélioration du modèle de Bohr - Orbites stationnaires elliptiques - Orientations différentes pour les orbites - Electron tourne autour de lui même

-

+

-

Introduction de trois nombres quantiques l, ml et s Important : Ces nombres quantiques seront traités par la suite dans la partie concernant la théorie quantique (modèle ondulatoire de l’atome).

c – Inconvénients du modèle de Bohr amélioré par Sommerfeld - Ce modèle ne permet pas d’expliquer les spectres d’émission des atomes lourds - L’électron est une particule très rapide et ne peut être étudié par la mécanique classique

ATOMISTIQUE

IV – MODELE ONDULATOIRE

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

1 – MECANIQUE QUANTIQUE (ONDULATOIRE) a – Dualité onde – corpuscule et postulat de De Broglie - Rayonnement électromagnétique présente les deux aspects : Ondulatoire : diffraction du faisceau lumineux Corpuscule : photon de masse nulle - Electron présente les deux aspects : Corpuscule : particule de masse non nulle Ondulatoire : diffraction des électrons (microscope électronique)

Diffraction des rayons solaires par les feuilles d’arbres

Densité de probabilité d'un électron au passage des deux fentes

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

Exemples d’illustration

Jeune ou veille femme ?

Cylindre présente à la fois les propriétés d’un rectangle et d’un cercle

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

Postulat de Louis De Broglie : A toute particule matérielle de masse m et de vitesse V doit être "associée" une onde réelle de longueur d’onde λ telle que : h constante de Planck L’électron a double caractère corpusculaire et ondulatoire

b – Principe d’incertitude d’Heisenberg Il est impossible de déterminer avec précision et simultanément la position et la vitesse d’une particule de masse m très faible. Δx : l’incertitude sur la position Δp : l’incertitude sur la quantité de mouvement (p = mV)

⇒ L’incertitude est due aux perturbations liées à la mesure elle même - Impossible de déterminer la trajectoire de l’électron par la mécanique classique - Utilisation du caractère ondulatoire de l’électron

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

c – Fonction d’onde Une onde est caractérisée par sa longueur d’onde et son amplitude Etudier la propagation de l’onde

Etudier l’évolution de son amplitude représenté par la fonction φ (x, y, z, t) (fonction d’onde)

φ (x, y, z, t) décrit le comportement de l’électron au point M(x, y, z) et à l’instant t L’étude se limitera aux états stationnaires (t constant) La fonction reprend périodiquement la même amplitude en tout point de l’espace

φ (x, y, z)

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

Propriétés de la fonction d’onde associée à l’électron

- φ n’a pas de signification physique - La valeur de |φ|2 (φφ*) en un point détermine la probabilité dP de trouver l’électron dans un volume dv autour de ce point

dP = |φ|2 dv - φ est normée (doit satisfaire la condition de normalisation) P =

|φ|2 dv = 1

espace

Si on cherche l’électron dans tout l’espace on est certain de l’y trouver

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

2 – EQUATION DE SCHRODINGER Equation de Schrödinger mécanique ondulatoire



Principe fondamentale de la dynamique mécanique classique

Hφ=E.φ

ΣF=m.γ

φ = fonction d’onde associée à la particule E = énergie de la particule H = opérateur Hamiltonien (l’ensemble des interactions exercées sur la particule)

But : Détermination de l’énergie E et de l’expression de φ pour une particule par la résolution de l’équation de Schrödinger La fonction φ et l’énergie E (solutions de l’équation de Schrödinger) sont dites fonction propre et valeur propre pour l’Hamiltonien H

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

– Application à l’atome d’hydrogène L’électron tourne autour du noyau et il est sous l’action d’attraction du noyau H φ = Eφ

Partie cinétique Avec :

Partie potentielle

Le Laplacien L’énergie potentielle

en coordonnées cartésiennes

en coordonnées sphériques

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

Rappel : coordonnées cartésiennes et sphériques

z

les coordonnées cartésiennes de M sont (x, y, z)

z θ

M r

O x

y

y

les coordonnées sphériques de M sont (r, θ, φ)

φ

x Repère cartésien

avec

x = r sinθ cosφ y = r sinθ sinφ z = r cosθ

0≤r<∞ 0≤θ≤π 0 ≤ φ ≤ 2π

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

L’E. S.

C’est une équation différentielle qui permet de trouver pour chaque énergie totale ET la fonction d’onde correspondante φ

Plusieurs solutions sont possibles (ET , φ)

Chaque solution



un état stationnaire de l’électron (ET , φ)

La fonction d’onde φ solution de l’E. S. doit : - être unique, finie et continue par rapport x, y, et z - satisfaire la condition de normalisation

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

Résultat : - L’E. S. n’a de solutions que pour certaines valeurs de l’énergie avec n∈ IN* (Même résultat que celui obtenu par Bohr)

- la fonction d’onde φ (r, θ, φ) s’écrit sous la forme de :

φn,l,ml (r, θ ,φ) = Rn,l (r) . Θl,ml (θ) . Φml (φ) Partie radiale (indique le rayon)

avec

Partie angulaire (indique la forme)

Rn,l (r) fonction radiale dépend des nombres n et l Θl,m (θ) fonction de site dépend des nombres l et ml l Φm (φ) fonction azimutale dépend du nombre ml l

n, l et ml sont des nombres quantiques définissant l’état stationnaire de l’électron Pour n donné 0≤ l≤ n–1 et -l ≤ ml ≤ l l peut prendre n valeurs 0, 1, 2, …., n-1

et

ml peut prendre 2l+1 valeurs

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

3 – NOMBRES QUANTIQUES

Les nombres quantiques n, l et ml caractérisent l’état stationnaire de l’électron – Nombre quantique principal : n

n entier positif n caractérise les niveaux énergétiques (couches) Pour n = 1, 2, 3, 4, … correspondent respectivement les couches K, L, M, N, … – Nombre quantique secondaire (ou azimutal ou orbital) : l

Le moment cinétique est quantifié

L V

e

r 0≤ l ≤ n–1 l caractérise les sous niveaux énergétiques (sous couches) l donne la forme géométrique du volume occupé par l’électron (orbitale) l = 0 forme sphérique, l = 1 forme d’un haltère, l = 2 forme de deux haltères croisés

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

– Nombre quantique magnétique ml

Mis en évidence par l’effet ZEEMAN (Dédoublement des raies d’émission par un champ magnétique externe)

B α

ml est lié à la projection des différentes orientations de L sur la direction du champ B L est quantifié donc sa projection sur B le sera aussi

ml = l cos α

- l ≤ ml ≤ l

L’énergie de l’électron est fonction de l’orientation de l’orbitale par rapport au champ magnétique

ml caractérise toutes les orientations possibles des trajectoires correspondant à l ml = 1 m =2 l

ml = 0

l=0

ml = 1 ml = 0 ml = -1

ml = 0

l=1

ml = -1

l=2

ml = -2

A chaque sous niveau l correspondent 2l+1 états (Cases quantiques ou orbitales)

ml caractérise une case quantique (ou orbitale)

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

– Nombre quantique de spin s

Mis en évidence par l’expérience de STERN et GERLACH (Dédoublement du faisceau d’atomes d’argent par un champ magnétique) L’électron tourne autour de lui-même dans le sens positif (+) ou négatif (-) ⇒ Moment cinétique de spin S quantifié tel que :

, suivant le sens de rotation de l’électron autour de lui même

Chaque case quantique (ou orbitale) peut contenir au maximum deux électrons avec les nombres de spin différents

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

Récapitulation

φn,l,ml (r, θ ,φ) = Rn,l (r) . Θl,ml (θ) . Φml (φ)

La fonction d’onde associée à l’électron dans un état caractérisé par les nombres quantiques n, l et ml

Le nombre quantique n



La couche (K ou L ou M, ….

Chaque couche (n) se compose d’un ensemble de sous couches

Le nombre quantique l



La sous couche (s, p, d ou f)

Chaque sous couche (l) se compose de cases quantiques (orbitales)

Le nombre quantique ml



La case quantique (Orbitale)

Chaque case quantique (ou orbitale) peut contenir un ou deux électrons avec Les nombres de spin s différents

φn,l,ml (r, θ ,φ) décrit donc le mouvement de l’électron de spin s dans

l’orbitale ml de la sous couche l (s, p, d ou f) de la couche n (K, L, ou M, …)

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

Organisation des trois premières couches électroniques n (ouches)

l (sous couches)

ml (cases quantiques)

1 (K)

0 (1s)

0 (1s)

0 (2s)

0 (2s)

2 (L)

0 (2pz) 1 (2p)

1 (2px) -1 (2py)

φn,l,ml (r, θ ,φ) = Rn,l (r) . Θl,ml (θ) . Φml (φ)

MODELE ONDULATOIRE 0 (3s)

0 (3s) 0 (3pz)

1 (3p)

1 (3px) -1 (3py)

3 (M)

0 (3dz2) 2 (3d)

1 (3dxz) -1 (3dyz) 2 (3dx2-y2) -2 (3dxy)

ATOMISTIQUE

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

4 – NOTION D’ORBITALE ATOMIQUE (O.A.)

Orbitale atomique définit la région de l’espace dans laquelle l’électron se trouve le plus souvent Electron

Nuage électronique

φ

O.A. (s)

- La fonction d’onde φ exprime l’amplitude de l’onde - Théoriquement, φ s’annule à l’infini - Pratiquement, φ est négligeable à r = rayon de l’atome

r

φ bornée représente la surface limite (Orbitale atomique) φn,l,ml (r, θ ,φ) = Rn,l (r) . Θl,ml (θ) . Φml (φ) Rn,l (r) fonction de distribution radiale Θl,m (θ) . Φm (φ) fonctions des distributions angulaires l

l

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

a – Distribution radiale du nuage électronique à θ et φ constants

dP = P dv = |φ|2 dv

r + dr

à θ et φ constants r



dv = d(4πr3/3) = 4πr2dr

P dv = |φ|2 4πr2dr ~ R2(r)4πr2dr

R2(r)4πr2

r

r1s

r2s

r3s

Fonctions de distribution Radiale

Le rayon de l’O.A. ⇒ la distance électron–noyau la plus probable

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

b – Distribution angulaire du nuage électronique à r constant r = rayon de l’O.A.

z

La fonction d’onde des O.A. ns est indépendante de θ et φ donc l’O.A. ns a une forme sphérique

y

x

l’O.A. np a une forme d’un haltère

O.A. ns

z

z

z

y

x

x

x

O.A. npx

y

y

O.A. npy

O.A. npz

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

l’O.A. nd a une forme de deux haltères croisés z

z

y

z

y

x

y

x

x

z

z

y

y

x

x

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

5 – APPLICATION A UN ATOME POLYELECTRONIQUE Interactions : noyau – électrons et

électron-électron

a – Application à un atome a deux électrons e(1)

e(2)

r12

r1

r2

L’équation de Schrödinger (noyau est supposé fixe)

Approximation

+Ze

avec Z* la charge fictive du noyau

Φ(e1, e2) = φ(e1) x φ(e2) = φ1.φ2

(approximation orbitalaire)

(H1 + H2) φ1.φ2 = (E1 + E2) φ1.φ2 E = E1 + E2 l’énergie totale est la somme des deux énergies monoélectroniques

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

b – Généralisation aux atomes polyélectroniques L’électron périphérique est attiré par le noyau (+Ze) et repoussé par les électrons internes L’électron i est dans le champ d’un noyau avec une charge fictive (+Zi*e) C’est l’effet écran de Slater

avec

σij la constante d’écran due à l’électron j sur l’électron i Valeurs de la constante d’écran

électron j/électron i 1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 4p

1s 0.31 0.85 1 1 1

σij d’après les règles de Slater

2s 2p

3s 3p

3d

4s 4p

0.35 0.85 1 1

0.35 1 0.85

0.35 0.85

0.35

Important : Z* dépond de l donc l’énergie E dépend non seulement de n mais aussi de l Donc les états de même n mais de l différents non plus la même énergie

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

c – Niveaux d’énergies - Cas de l’hydrogène

n=3

3s

3px 3py 3pz 3dxy 3dyz 3dzx3dx2-y2 3dz2

- Cas des atomes polyélectroniques

3dxy 3dyz 3dzx 3dx2-y2 3dz2 3px

n=2

2s

2px 2py 2pz

3s 2px 2s

n=1

3py 3pz

1s 1s

2py 2pz

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

6 – CONFIGURATION ELECTRONIQUE La configuration électronique d’un atome polyélectronique est la façon dont les Z électrons de l’atome sont distribués entre les orbitales atomiques Elle permet d’expliquer et de prévoir le comportement chimique de l’atome. N.B. : - Chaque O.A. est caractérisé par les trois nombres quantiques n, l et ml - Chaque électron est caractérisé par les quatre nombres quantiques n, l, ml et s Pour établir la configuration électronique d’un atome à l’état fondamental (énergie minimale) quatre règles doivent être respectées : a – Les 4 règles de remplissage des orbitales atomiques – Principe de stabilité : Les électrons occupent à l’état fondamental les niveaux d’énergie les plus bas, ce qui confère à l’atome une énergie minimale et une stabilité maximale Exemple

5B

1s22s22p1

;

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

– Règle de KLECHKOWSKI L’occupation des orbitales atomiques se fait suivant l’ordre croissant de la somme des deux nombres quantiques n et l. Si pour deux orbitales atomiques la valeur de n + l est la même, l’orbitale qui a la plus petite valeur de n se remplit la première

Exemple Exceptions :

26Fe



1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d6

Chrome (Z = 24) ⇒ 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5 4s1 Cuivre (Z = 29) ⇒ 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s1 Demi-remplissage et au remplissage complet de la sous couche 3d. Elles s’expliquent par le faible écart énergétique entre les orbitales 4s et 3d.

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

– Principe d’exclusion de PAULI Dans un atome deux électrons ne peuvent avoir leurs quatre nombres quantiques (n, l, ml et s) identiques. S’ils sont caractérisés par la même orbitale atomique (c'est-à-dire, mêmes valeurs de n, l et ml), ils doivent nécessairement être de spins opposés (s différents) Exemple

2He



1s2

↑↓

– Règle de HUND Les électrons occupent un nombre maximum d’orbitales atomiques définies par le même nombre quantique l avant de saturer totalement chaque orbitale atomique (par 2 électrons de spin opposés), de manière à ce que la multiplicité de spin soit maximale Exemple

6C



1s2 2s2 2p2 ↑↓ ↑↓





MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

b – Quelques remarques - Remarque 1 7N



1s2 2s2 2p3 Configuration électronique

Représentation des cases quantiques

↑↓ 1s

↑↓ 2s



↑ 2p

↑↓ 1s

↑↓ 2s

↑↓

↑ 2p



Configuration de l’état fondamental

Configuration de l’état excité

- Remarque 2 8O



1s2 2s2 2p4

≡ |He] 2s2 2p4

couche de valence (ou couche externe)

La couche de valence (ou couche périphérique) d'un atome est sa dernière couche électronique, c’est-à-dire la plus éloignée du noyau. Elle est caractérisée par le nombre n le plus élevé.

MODELE ONDULATOIRE

ATOMISTIQUE

- Remarque 3 64Gd



1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 4d10 4f7 5s2 5p6 5d1 6s2

≡ [Xe] 4f7 5d1 6s2 On commence à remplir la 6ème couche alors que la sous couche f de la 4ème couche est incomplète - Remarque 4 8O



1s2 2s2 2p4

≡ [He] 2s2 2p4

16S



1s2 2s2 2p6 3s2 3p4

≡ [Ne] 3s2 3p4

34Se



1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p4

≡ [Kr] 4s2 4p4

Ces éléments ont même configuration externe ns2 np4 avec n différent Périodicité de la structure électronique externe (variation périodique des propriétés chimiques des éléments)

Classification périodique des éléments

CLASSIFICATION PERIODIQUE

ATOMISTIQUE

1 – ORIGINE DE LA CLASSIFICATION PERIODIQUE

Objectif des chimistes Classer les atomes par "familles" en fonction de leurs propriétés chimiques. (Plusieurs types de classifications des éléments chimiques ont été avancés par les chimistes avant même la découverte de l’électron) En 1869 Mendeleïev ⇒ Classification périodique des éléments chimiques en fonction de leur masse atomique Les atomes se répartissent en lignes et en colonnes de telle sorte que : - sur une ligne, de gauche à droite, la masse atomique augmente - d’une ligne à l'autre n augmente et le masse atomique augmente aussi - les éléments d'une même colonne ont des propriétés chimiques analogues.

Actuellement, la classification périodique des éléments chimiques est en fonction de leur numéro atomique Z

CLASSIFICATION PERIODIQUE

ATOMISTIQUE

2 – DESCRIPTION DE LA CLASSIFICATION PERIODIQUE IA 1

IIA

IIIB

IVB

VB

VIB

4

LITHIUM

11

22,990

Na SODIUM

19

39,098

Be

85,468

CALCIUM

38

Rb RUBIDIUM 132,91

CESIUM (223)

87,62

STRONCIUM

56

137,33

BARYUM (226)

44,958

22

Sc SCANDIUM

39

88,906

12,011

13

TITANE

40

138,91

24

92,906

CHROME

42

Nb 73

25

95,94

180,95

26

54,938

Mn

55,845

Tc

101,07

RUTHENIUM

76

75

186,21

190,23

28

102,91

RHODIUM 192,22

29

106,42

107,87

ARGENT

79

196,97

65,39

31

Zn ZINC

48

Ag

PALLADIUM 195,08

30

CUIVRE

47

Pd 78

63,546

Cu

NICKEL

46

Rh 77

58,893

Ni

COBALT

45

Ru

MOLYBDENE TECHNETIUM

58,933

Co

FER

44

(98)

74

183,84

27

Fe

MANGANESE

43

Mo

NIOBIUM

178,49

51,996

Cr

VANADIUM

41

91,224

ZERCONIUM

72

50,942

112,41

26,982

CADMIUM

80

200,59

69,723

GALLIUM

Cd

114,82

72,64

GERMANIUM

15,999

118,71

ETAIN 207,2

74,922

4,0026

32,065

76,96

121,76

Sb ANTIMOINE 208,98

Hf

Ta

W

Re

Os

Ir

Pt

Au

Hg

Tl

Pb

Bi

LANTHANE

HAFNIUM

TANTALE

TUNGSTENE

RHENIUM

OSMIUM

IRIDIUM

PLATINE

OR

MERCURE

THALLIUM

PLOMB

BISMUTH

127,60

79,904

ARGON

36

126,90

KRYPTON

54

(209)

Po POLONIUM

IODE

85

131,29

Xe

I

TELLURE

83,80

Kr

BROME

53

39,948

Ar

CHLORE

Te 84

NEON

18

Br

SELENIUM

52

35,453

35

20,180

Ne

Cl

SOUFRE

34

10

FLUOR

17

Se

ARSENIC

83

18,998

F

OXYGENE

16

As 51

9

S

PHOSPHORE

33

Sn 82

30,974

La 89

VIIA VIIIA

O

AZOTE

15

Ge 50

8

P

SILICIUM

32

INDIUM 204,38

28,086

Si

In 81

14,007

N

CARBONE

14

Ga 49

7

C

BORE

Nom de l’élément

V

Zr

YTTRIUM

57

23

47,867

Ti

Y

Ba 88

6

B

ALUMINIUM

21

Sr

Cs 87

10,811

Al

Ca

POTASSIUM

55

40,078

VIA

HELIUM

5

MAGNESIUM

20

VA

10,811

Symbole

24,305

IVA

2

Mg

K 37

IIIA

BORE

BERYLLIUM

12

IIB

B

9,0122

Li

IB

He

5

HYDROGÈNE 6,941

VIIIB

Masse atomique

H 3

VIIB

Numéro atomique

1,0079

XENON

(210)

86

(222)

At

Rn

ASTATE

RADON

(227)

Fr

Ra

Ac

FRANCIUM

RADIUM

ACTINIUM

58

140,12

59

Ce CERIUM

90

232,04

140,91

60

Pr PRASEODYME

91

231,04

144,24

61

(145)

Nd

Pm

NEODYME

PROMETHIUM

92

238,03

Th

Pa

U

THORIUM

PROTACTINIUM

URANIUM

93

(237)

Np NEPTUNIUM

62

150,36

63

Sm SAMARIUM

94

(244)

151,96

64

157,25

Eu

Gd

EUROPIUM

GADOLINIUM

95

(243)

96

(247)

65

158,93

66

162,50

Tb

Dy

TERBIUM

DYSPROSIUM

97

(247)

98

(251)

67

164,93

Ho HOLMIUM

99

(252)

68

167,26

Er ERBIUM

100

(257)

69

168,93

Tm THULIUM

101

(258)

70

173,04

Yb YTTERBIUM

102

(259)

71

174,97

Lu LUTETIUM

103

(262)

Pu

Am

Cm

Bk

Cf

Es

Fm

Md

No

Lr

PLUTONIUM

AMERICIUM

CURIUM

BERKELIUM

CALIFORNIUM

EINSTEINIUM

FERMIUM

MENDELEVIUM

NOBELIUM

LAWRENCIUM

- En ligne, appelée période, les éléments de même couche externe sont classés par ordre de Z croissant. -En colonne, appelée groupe ou famille, les éléments de même configuration électronique de la couche externe sont classés par ordre de Z croissant.

CLASSIFICATION PERIODIQUE 1

ATOMISTIQUE 2

1,0079

4,0026

H

He

HYDROGÈNE

3

6,941

HELIUM

4

Li LITHIUM

11

22,990

Na SODIUM

19

39,098

BERYLLIUM

12

85,468

CALCIUM

38

Rb RUBIDIUM

55

132,91

ALUMINIUM

21

STRONCIUM

56

CESIUM (223)

137,33

SCANDIUM

39

BARYUM (226)

22

88,906

TITANE

40

138,91

24

92,906

CHROME

42

Nb 73

25

95,94

180,95

26

54,938

MANGANESE

43

55,845

Tc

101,07

RUTHENIUM

76

75

186,21

190,23

28

102,91

RHODIUM 192,22

29

106,42

107,87

ARGENT

79

196,97

65,39

31

Zn ZINC

48

Ag

PALLADIUM 195,08

30

CUIVRE

47

Pd 78

63,546

Cu

NICKEL

46

Rh 77

58,893

Ni

COBALT

45

Ru

MOLYBDENE TECHNETIUM

58,933

Co

FER

44

(98)

74

183,84

27

Fe

Mn

Mo

NIOBIUM

178,49

51,996

Cr

VANADIUM

41

91,224

ZERCONIUM

72

50,942

V

Zr

YTTRIUM

57

23

47,867

Ti

Y

Ba 88

44,958

Sc

Sr

Cs 87

87,62

26,982

112,41

200,59

114,82

204,38

72,64

30,974

118,71

ETAIN 207,2

74,922

121,76

76,96

FLUOR

17

ANTIMOINE 208,98

Hf

Ta

W

Re

Os

Ir

Pt

Au

Hg

Tl

Pb

Bi

LANTHANE

HAFNIUM

TANTALE

TUNGSTENE

RHENIUM

OSMIUM

IRIDIUM

PLATINE

OR

MERCURE

THALLIUM

PLOMB

BISMUTH

35,453

127,60

79,904

ARGON

36

126,90

(209)

KRYPTON

Po POLONIUM

131,29

Xe

IODE

85

83,80

54

I

TELLURE

39,948

Kr

BROME

53

Te 84

NEON

18

Ar

CHLORE

35

20,180

Ne

Br

SELENIUM

52

10

Cl

SOUFRE

34

Sb

La 89

32,065

Se

ARSENIC

83

18,998

F

OXYGENE

16

As 51

9

S

PHOSPHORE

33

Sn 82

15,999

P

GERMANIUM

50

8

O

AZOTE

15

Ge

INDIUM

81

28,086

SILICIUM

32

In

CADMIUM

80

69,723

GALLIUM

Cd

14,007

Si

Ga 49

7

N

CARBONE

14

Al

MAGNESIUM 40,078

12,011

C

BORE

13

24,305

Mg 20

6

B

Ca

POTASSIUM

10,811

Be

K 37

5

9,0122

XENON

(210)

86

(222)

At

Rn

ASTATE

RADON

(227)

Fr

Ra

Ac

FRANCIUM

RADIUM

ACTINIUM

58

140,12

59

Ce CERIUM

90

232,04

140,91

60

Pr PRASEODYME

91

231,04

144,24

61

(145)

Nd

Pm

NEODYME

PROMETHIUM

92

238,03

Th

Pa

U

THORIUM

PROTACTINIUM

URANIUM

93

(237)

Np NEPTUNIUM

62

150,36

63

Sm SAMARIUM

94

(244)

151,96

64

157,25

Eu

Gd

EUROPIUM

GADOLINIUM

95

65

158,93

66

Dy

TERBIUM

DYSPROSIUM

Bloc f (243)

96

(247)

162,50

Tb

97

(247)

98

(251)

67

164,93

Ho HOLMIUM

99

(252)

68

167,26

Er ERBIUM

100

(257)

69

168,93

Tm THULIUM

101

(258)

70

173,04

Yb YTTERBIUM

102

(259)

71

174,97

Lu LUTETIUM

103

(262)

Pu

Am

Cm

Bk

Cf

Es

Fm

Md

No

Lr

PLUTONIUM

AMERICIUM

CURIUM

BERKELIUM

CALIFORNIUM

EINSTEINIUM

FERMIUM

MENDELEVIUM

NOBELIUM

LAWRENCIUM

4 blocs selon la nature de l’O.A. de la couche externe en cours de remplissage : Bloc s : l’O.A. ns en cours de remplissage. ⇒ nsx (x = 1 ou 2) Bloc p: l’O.A. np en cours de remplissage. ⇒ns2 npx (x = 1 à 6) Bloc d : l’O.A. (n-1)d en cours de remplissage (bloc des éléments de transition) ⇒ (n-1)dx ns2 (x = 1 à 10) Bloc f : l’O.A. (n-2)f en cours de remplissage (bloc des terres rares). ⇒ (n-2)fx (n-1)d1 ns2 (x = 1 à 14)

CLASSIFICATION PERIODIQUE 1

2

IA

1

3

IIA

4

IIIB

5

IVB

6

VB

7

VIB

ATOMISTIQUE

8

9

VIIB

10

11

12

13

14

15

16

17

IB

IIB

IIIA

IVA

VA

VIA

VIIA VIIIA

VIIIB

18 2

1,0079

4,0026

H

He

HYDROGÈNE

3

6,941

HELIUM

4

Li LITHIUM

11

22,990

Na SODIUM

19

39,098

BERYLLIUM

12

85,468

RUBIDIUM

CALCIUM

38

132,91

CESIUM (223)

87,62

STRONCIUM

56

137,33

BARYUM (226)

44,958

22

Sc SCANDIUM

39

88,906

23

TITANE

40

91,224

138,91

ZERCONIUM

72

178,49

50,942

24

V VANADIUM

41

92,906

Nb

Zr

YTTRIUM

57

47,867

Ti

Y

Ba 88

26,982

ALUMINIUM

21

Sr

Cs 87

40,078

12,011

NIOBIUM

73

180,95

51,996

Cr CHROME

42

95,94

25

54,938

Mn (98)

Tc

MOLYBDENE

TECHNETIUM

183,84

75

186,21

55,845

27

FER

44

101,07

COBALT

45

RUTHENIUM 190,23

28

102,91

RHODIUM

77

192,22

58,893

29

Ni NICKEL

46

Rh

Ru 76

58,933

Co

Fe

MANGANESE

43

Mo 74

26

106,42

PALLADIUM 195,08

30

Cu 107,87

ZINC

48

Ag ARGENT

79

196,97

65,39

31

CARBONE

14

112,41

GALLIUM

49

CADMIUM 200,59

114,82

204,38

72,64

GERMANIUM

50

118,71

AZOTE

15

ETAIN 207,2

30,974

PHOSPHORE

33

74,922

ARSENIC

51

121,76

83

208,98

Hf

Ta

W

Re

Os

Ir

Pt

Au

Hg

Tl

Pb

Bi

LANTHANE

HAFNIUM

TANTALE

TUNGSTENE

RHENIUM

OSMIUM

IRIDIUM

PLATINE

OR

MERCURE

THALLIUM

PLOMB

BISMUTH

18,998

32,065

76,96

SELENIUM 127,60

79,904

126,90

Po POLONIUM

KRYPTON

54

131,29

Xe

IODE

85

83,80

Kr

I

TELLURE (209)

ARGON

36

BROME

53

39,948

Ar

Br

Te 84

NEON

18

CHLORE

35

Se 52

35,453

Cl

SOUFRE

20,180

Ne

FLUOR

17

S 34

10

F

OXYGENE

16

Sb ANTIMOINE

9

O

As

La 89

15,999

P

Sn 82

8

N

Ge

INDIUM

81

28,086

SILICIUM

32

In

Cd 80

69,723

14,007

Si

Ga

Zn

CUIVRE

47

Pd 78

63,546

7

C

Al

MAGNESIUM

Rb 55

BORE

13

24,305

Mg 20

6

B

Ca

POTASSIUM

10,811

Be

K 37

5

9,0122

(210)

XENON

86

(222)

At

Rn

ASTATE

RADON

(227)

Fr

Ra

Ac

FRANCIUM

RADIUM

ACTINIUM

Tableau périodique ⇒ 18 colonnes (groupes) et 7 lignes (périodes) Les colonnes sont désignées par des chiffres romains suivis d’un indice A ou B. - les chiffres romains I, II, III,… indiquent le nombre d'électrons sur la couche externe, appelés électrons de valence. - l’indice A ou B est attribué au groupe selon la couche externe : * indice A si la couche externe est ns np * indice B si la couche externe contient la sous couche d. N.B. : 1985 nouvelle numérotation adoptée par l’IUPAC (Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée), utilisation des chiffres arabes de 1 à 18 pour indiquer les groupes

CLASSIFICATION PERIODIQUE

1

1

2

IA

IIA

3

4

IIIB

IVB

5

6

7

VB

VIB

VIIB

ATOMISTIQUE

8

9

10

11

VIIIB

IB

12 IIB

13

14

IIIA

15

IVA

VA

16

17

VIA

18

VIIA VIIIA

2

1,0079

4,0026

H

He

HYDROGÈNE

3

6,941

HELIUM

4

Li LITHIUM

11

22,990

Na SODIUM

19

39,098

5

9,0122

10,811

Be

BORE

13

24,305

Mg 40,078

26,982

ALUMINIUM

21

44,958

22

47,867

23

50,942

24

51,996

25

54,938

26

55,845

27

58,933

28

58,893

29

63,546

30

65,39

31

69,723

7

14,007

C CARBONE

14

Al

MAGNESIUM

20

12,011

B

BERYLLIUM

12

6

28,086

SILICIUM 72,64

15,999

N AZOTE

15

Si 32

8

30,974

PHOSPHORE 74,922

18,998

O 32,065

35,453

NEON

18

Cl

SOUFRE 76,96

79,904

39,948

Ar

CHLORE

35

20,180

Ne

FLUOR

17

S 34

10

F

OXYGENE

16

P 33

9

ARGON

36

83,80

K

Ca

Sc

Ti

V

Cr

Mn

Fe

Co

Ni

Cu

Zn

Ga

Ge

As

Se

Br

Kr

POTASSIUM

CALCIUM

SCANDIUM

TITANE

VANADIUM

CHROME

MANGANESE

FER

COBALT

NICKEL

CUIVRE

ZINC

GALLIUM

GERMANIUM

ARSENIC

SELENIUM

BROME

KRYPTON

37

85,468

38

Rb RUBIDIUM

55

132,91

STRONCIUM

56

Cs CESIUM

87

(223)

87,62

39

Sr 137,33

BARYUM (226)

40

91,224

41

Zr

YTTRIUM

57

Ba 88

88,906

Y 138,91

ZERCONIUM

72

178,49

92,906

Nb NIOBIUM

73

180,95

42

95,94

43

(98)

Mo

Tc

MOLYBDENE

TECHNETIUM

74

183,84

75

186,21

44

101,07

45

Ru RUTHENIUM

76

190,23

102,91

46

Rh RHODIUM

77

192,22

106,42

47

Pd PALLADIUM

78

195,08

107,87

48

Ag ARGENT

79

196,97

112,41

49

Cd CADMIUM

80

200,59

114,82

50

In INDIUM

81

204,38

118,71

51

Sn ETAIN

82

207,2

121,76

ANTIMOINE

83

208,98

La

Hf

Ta

W

Re

Os

Ir

Pt

Au

Hg

Tl

Pb

Bi

LANTHANE

HAFNIUM

TANTALE

TUNGSTENE

RHENIUM

OSMIUM

IRIDIUM

PLATINE

OR

MERCURE

THALLIUM

PLOMB

BISMUTH

89

52

Sb

127,60

53

Te TELLURE

84

(209)

Po POLONIUM

126,90

54

I IODE

85

131,29

Xe (210)

XENON

86

(222)

At

Rn

ASTATE

RADON

(227)

Fr

Ra

Ac

FRANCIUM

RADIUM

ACTINIUM

Groupe IA (1) appelé famille des alcalins de C.E. de la couche externe ns1 Groupe IIA (2) appelé famille des alcalino-terreux de C.E. de la couche externe ns2 Groupe VIIA (17) appelé famille des halogènes de C.E. de la couche externe ns2 np5 Groupe VIIIA (18), noté aussi O, appelé famille des gaz rares de C.E. de la couche externe ns2 np6 (couche externe saturée ⇒ éléments à l’état monoatomique) Groupe IB au VIIIB (3 à 12) Groupe VIIIB (8, 9 et 10)

éléments de transition de C.E. de la couche externe (n-1)dx ns2 (x = 1 à 10) groupe des triades de C.E. de la couche externe (n-1)dx ns2 (x = 6, 7 ou 8)

CLASSIFICATION PERIODIQUE

ATOMISTIQUE

3 – PROPRIETES PHYSIQUES ET CHIMIQUES Les propriétés physiques et chimiques sont liées au nombre d’électron de valence a – Rayon atomique ra ra est la moitié de la distance séparant deux atomes liés par une liaison covalente simple

Le long d’une période : ra diminue car Z augmente Le long d’une colonne : ra augmente car n augmente (Z augmente) b – Rayon ionique ri ri est le rayon de l’atome à l’état ionique (cationique ou anionique)

- Etat cationique : Le volume du nuage électronique diminue ⇒ car l’atome a perdu un ou plusieurs électrons Exemple ra(Li) = 1,34 Å ri(Li+) = 0,68 Å - Etat anionique : Le volume du nuage électronique augmente ⇒ car l’atome a gagné un ou plusieurs électrons Exemple ra(O) = 0,74 Å ri(O2-) = 1,4 Å

ri (cation) < ra

ri (anion) > ra

ATOMISTIQUE

CLASSIFICATION PERIODIQUE c – Energie d’ionisation EI

EI est l’énergie nécessaire qu’il faut fournir à un atome à l’état gazeux pour lui extraire un électron. X(g) → X+(g) + e-

EI > 0 EI s’exprime en eV (électron volt) ou en J (Joule) 1 eV = 1,602 10-19 J

Le long d’une période : EI augmente car ra diminue et Z augmente Exemple EI(Li) = 5,39 eV EI(F) = 17,42 eV Le long d’une colonne : EI diminue car ra augmente et n augmente (Z augmente) Exemple EI(Li) = 5,39 eV EI(Cs) = 3,89 eV

CLASSIFICATION PERIODIQUE

ATOMISTIQUE

d – Affinité électronique A Elle correspond à l’énergie libérée par un atome à l’état gazeux lorsqu’il capte électron. X(g) + e- → X-(g)

A<0 A s’exprime en eV (électron volt) ou en J (Joule) Variation irrégulière de A dans la classification périodique Les halogènes ont une affinité électronique élevée (en valeur absolue) (ils captent facilement un électron pour avoir la structure électronique des gaz rares) Exemple |A(F)| = 3,45 eV Les alcalins ont une affinité électronique faible (en valeur absolue) ils ne captent pas facilement un électron pour avoir pour compléter l’O.A. ns Exemple |A(Li)| = 0,82 eV

CLASSIFICATION PERIODIQUE

ATOMISTIQUE

e – Electronégativité χ C’est la tendance que possède un atome pour attirer les électrons Un atome moins électronégatif est dit électropositif L'électronégativité χ d'un élément peut être calculé selon plusieurs échelles :

* Echelle de Mulliken L'électronégativité d'un élément est la moyenne arithmétique de l’énergie d’ionisation et de l’affinité électronique (l’affinité en valeur absolue)

χ = (EI + |A|) / 2 * Echelle de Pauling L'électronégativité de deux atomes A et B est liée à l’énergie de dissociation de la molécule A-B. - Pour une molécule A-B 100% covalente, l’énergie de dissociation EA-B est la moyenne géométrique de l’énergie de dissociation des molécules A2 et B2:

(ou

) est l’énergie de dissociation de la molécule A2 (ou B2)

CLASSIFICATION PERIODIQUE

ATOMISTIQUE

- Pour une molécule A-B avec un caractère ionique, l’énergie de dissociation EA-B est supérieur à la moyenne géométrique de l’énergie de dissociation des molécules A2 et B2 -Pauling suppose que la différence est égale au carré de la différence d’électronégativité entre A et B (on suppose que B est plus électronégatif que A)

(Energies en eV)

ou bien

(Energies en Kcal/mole) Avec

= 3,98 comme référence pour l’échelle de Pauling

Remarque

Avec les énergies exprimées en Kcal/mole

CLASSIFICATION PERIODIQUE

ATOMISTIQUE

* Echelle d’Allred et Rochow Allred et Rochow ont relié l'électronégativité à la force d’attraction exercée par la charge effective du noyau (Zeff) sur un électron supplémentaire :

Le long d’une période : χ augmente car Z augmente Exemple selon Pauling χ (Li) = 1 χ (F) = 3,98 selon Allred er Rochow χ (Li) = 0,97

χ (F) = 4,1

Le long d’une colonne : χ diminue car n augmente (Z augmente) Exemple selon Pauling χ (F) = 3,98 χ (I) = 2,5 selon Allred er Rochow χ (F) = 4,1 χ (I) = 2,21

Fin du cours ATOMISTIQUE

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