Conseil d’Etablissement de Ferdinand-Hodler-Saint-Antoine
Compte rendu de la séance du 12 juin 2012 Présidence : Nicole LEU Présents :
Mme Mme M. Mme M. Mme Mme Mme Mme M.
Cristina Sandra Maurice Federica Sylvain Hélène Laurence Valérie Carmen Abderrazak
AGRA ZAPICO MASTRANGELO UNTERNAEHER BOZZINI BRIENS FRISCH REYMOND GUILLEMAT CALLERI HAMOUDA
Enseignante (CM/ FH) Enseignante (CE/SA) Enseignant (DS/FH) Parent Parent Parent Parent Service social/ Ville de Genève RBS SA/ Ville de Genève Responsable du GIAP
Excusé :
M.
Robert
Frei
RBS FH/Ville de Genève
Remarques: Monsieur Hamouda ne sera plus responsable du GIAP dès la rentrée. Il participe à ce premier conseil, car son remplaçant n'a pas encore été désigné. Monsieur Frei, RBS de l'école F-Hodler a cédé sa place de représentant des RBS à Madame Calleri, mais siégera occasionnellement à titre de remplaçant. Cette décision doit encore être avalisée par la Ville de Genève, puisque, officiellement, c'est Monsieur Frei qui avait été désigné par cette dernière pour la représenter. I est aujourd'hui excusé.
Ordre du jour : 1- Première prise de contact et présentations 2- Etabllissement des règles de fonctionnement du nouveau COET 3- Propositions des premiers thèmes à aborder au cours de l'année à venir
1. PRESENTATIONS
Un tour de table a lieu, au cours duquel tous les participants se présentent en quelques mots et exposent leurs motivations. Il ressort de cette première prise de parole que tous voient avant tout dans le COET un lieu de partage et d'échanges, servant à renforcer les liens entre l'école et les familles. Madame Guillemat y voit également une opportunité de sentir le « pouls d'un quartier » et de pouvoir agir sur le terrain. On relève que certains participants ont une « double appartenance ». C'est ainsi que Madame Frisch est la présidente de l'APE, Monsieur Briens est vice-président de l'ARS (association des restaurants scolaires) et Madame Agra Zapico, quant à elle, a également le rôle de mère d'élève, puisque ses deux enfants sont scolarisés à F-Hodler.
2. REGLES DE FONCTIONNEMENT DU COET 2.1. Nombre de séances/ fonctionnement Madame Leu précise que le nombre de séances obligatoire est de trois séances par année. Il s'avère que le bilan du précédent COET concluait que ce nombre était insuffisant et qu'il serait préférable de le porter à quatre séances annuelles. Par ailleurs la constitution de commissions de travail pourrait également être organisée, en cas de besoin. Le groupe est d'avis de retenir quatre séances et accepte le principe d'un éventuel travail par commissions. Après discussion et pour répondre au souhait de Monsieur BRIENS, peu disponible en début de semaine, c'est le jeudi soir qui est retenu, en tout cas pour la première séance. L’horaire proposé par Mme LEU (18h15-19h45) est accepté. Madame Leu précise que, cette fois encore, c'est Monsieur Unternaehrer qui assure la prise de notes, comme il l'a fait lors de la précédente législature, ce dont elle le remercie vivement. A partir de la rentrée prochaine, c'est la secrétaire de l'établissement, Madame Claire Mathieu Decrey, qui participera aux COET et assumera cette tâche, ce dont elle est également remerciée par avance. 2.2. Contenus Les parents ont participé à la formation proposée par la DGEP et en sont satisfaits. Cette séance a posé le cadre du pouvoir des parents au sein du Conseil d’établissement. Les documents ayant été présentés lors de cette séance sont à disposition sur ETIDEP. Le COET est bien perçu comme un lieu d’échanges d’informations, de communications. Au sujet du futur projet d'établissement, Madame Leu précise que le rôle des parents et du COET demeure limité aux champs de compétences qui les concernent. Le projet et ses actions pédagogiques sont décidés par les enseignants et la directrice. Le COET est bien évidemment informé des choix opérés et peut participer aux actions choisies ou en proposer d'autres en son nom, en lien avec le climat scolaire, la vie de l'établissement ou les relations famille-école.Il devient alors responsable de la mise en œuvre des actions qu'il a initiées. Madame Guillemat tient à préciser que le but du COET est bien de tisser des liens entre les différents acteurs du quartier. Faisant référence à Hugo-de-Senger, elle explique que cet établissement a construit un projet sur le thème de l’alimentation. Profitant du budget participatif de la Ville de Genève, des ateliers-cuisine ont été organisés les vendredis matins. Ce projet s’inscrivait dans une aide à la parentalité. Par ailleurs, les élèves participaient au COET. Dans d’autres établissements, le le budget participatif de la Ville a permis la concrétisation d’autres projets. Cette intervention soulève la question du Conseil d’école, condition préalable posée par la Ville de Genève pour pouvoir bénéficier de la subvention du budget participatif. Les enseignants soulignent que la mise en place d’un conseil d’école, impliquant des conseils de classes réguliers, est plus facile avec des petits degrés qu’avec les grands degrés, les programmes de ces derniers étant très chargés. De tels conseils ont existé dans l'école F-Hodler lors d'années précédentes, mais Madame Agra Zapico insiste sur le fait que le conseil d’école était alors souvent animé par les maîtresses d’appui. En effet, un enseignant peut difficilement envisager de quitter sa classe pour animer un conseil avec deux élèves-représentants par classe. Monsieur Unternaehrer ajoute que le conseil d’école a également été abandonné en raison de sa centration sur des problèmes de comportement qui l'ont progressivement vidé de sa substance.
2.3. Projets et attentes Si l'on se penche sur les attentes initiales des uns et des autres lors de la création des COET, Madame Leu note que les parents avaient des attentes beaucoup plus fortes que les enseignants au sujet de cette nouvelle structure. Du côté des enseignants, certaines de ces attentes ont été ressenties comme des intrusions potentielles dans leur champ professionnel. Au bout de quelques années, chacun a fini par trouver sa place et les choses sont aujourd'hui plus claires dans la plupart des établissements. Les trois enseignants présents s’accordent pour dire que l’ensemble des enseignants considèrent le COET comme un lieu de partage, où les projets mis en place emportent l’adhésion de tous et qui favorise les liens famille-école autour de réflexions communes. De leur côté, les représentants des parents s'accordent pour affirmer leur désir de collaboration et de proposition avec les enseignants, tout en respectant le cadre et les activités pédagogiques de ceux-ci, sans leur infliger des charges ou des contraintes supplémentaires. Les mots-clés semblent avant tout tourner autour de la concertation et de la définition de buts communs, pour le bien de la vie scolaire et des élèves. Madame Reymond, journaliste, raconte qu'elle a participé à la semaine des médias en intervenant dans la classe d'un de ses enfants pour venir parler de son métier. Elle a beaucoup apprécié cette intervention dans une classe qui a contribué à modifier la vision qu'elle en avait. Plusieurs autres parents qui ont participé à cette action en venant parler aux élèves de leurs métiers respectifs, ont été enthousiastes. Les parents du COET se demandent donc si un projet de ce type ne pourrait pas être mis sur pied en permettant aux parents ou à d'autres membres de la famille des élèves, de venir parler de leur profession et d'amener ainsi à l'école une ouverture vers l’extérieur. Monsieur Briens précise que ces interventions devraient cependant toujours faire sens au niveau pédagogique et s’inscrire dans les projets des enseignants.
3. PROPOSITION DE THEMES FUTURS Outre le projet précédemment évoqué relatif à la présentation de différents métiers par des parents dans les classes, quatre thématiques sont pro posées par les parents et brièvement discutées par l'ensemble des participants. 1) Le passage des élèves de St Antoine à Ferdinand-Hodler Comment travailler ce passage, atténuer la crainte des parents, des élèves, le démystifier. 2) Cerner les ressources potentielles crées par le COET et l’APE Clarifier les différents besoins et responsabilités pour l'organsiation des diverses fêtes ou, plus généralement, l'amélioration de la vie de l'établissement. Les parents du COET et/ou de l'APE sont prêts à s'impliquer activement lors des fêtes ou manifestations scolaires, en participant, notamment, au « groupe-fêtes » qui a été créé cette année dans l'établissement afin d'optimiser la coordination et l'organisation des événements festifs. 3) Le préau (« préauccupation »... récurrente) Réfléchir à l'amélioration de la sécurité, des aménagements, éventuellement de la décoration. Faire du préau un lieu de convivialité. Mme Guillemat suggère de tirer parti de la diversité culturelle des parents et fait référence aux projets « ethnopoly » .
4) La lecture. En référence à un des axes du précédent projet qui n'avait pas vraiment abouti, réfléchir à nouveau autour de la lecture, de l’importance de créer et faire perdurer le plaisir de lire. Les parents suggèrent de tisser des liens avec la “ Société de lecture”. Monsieur. Briens suggère l’élaboration d’un projet plus complet, autour du livre, ciblé sur l’objet-livre. Il note que les professions autour du « livre » sont bien représentées dans l’école (éditeur, écrivain, imprimeur...). Madame Agra Zapico souligne que, dans les grands degrés, la pression exercée par les programmes et les horaires est forte et laisse peu de marge de manœuvre. Monsieur. Briens envisage d’articuler le projet hors temps scolaire, selon des modalités à inventer. Madame Agra Zapico propose plutôt de réfléchir à des actions de ce type ciblées sur des périodes courtes et intenses, plutôt qu’à des interventions qui s’étalent sur l’année. Elles sont plus faciles à mettre en œuvre et sans doute plus prégnantes en termes d'intérêt des élèves et d'efficacité du projet.. Ces différentes propositions devront être ré-étudiées et priorisées, car elles ne pourront certainement pas toutes être concrétisées, en tout cas pas en même temps. Il serait peut-être utile de fixer un calendrier sur les quatre ans à venir, afin de ne pas tout commencer cette année. 5) Liens avec le projet d'établissement A la demande des parents, Madame Leu donne des précisions sur le futur projet d’établissement. Lors de la précédente législation, les projets avaient été élaborés avant la mise en place des conseils d’établissement, ce qui n'avait pas permis à ces derniers de s'y impliquer autrement que par la réception d'une information et, éventuellement, par la rédaction de remarques d'ordre général ajoutées après coup. Avec cette nouvelle législature du COET, commence parallèlement un nouveau projet d’établissement pour quatre ans. Ce projet sera élaboré dès la rentrée scolaire (entre septembre et février). Il pourra, outre des objectifs et actions pédagogiques déterminés par l'équipe enseignante et la directrice, comporter un objectif plus spécfiquement porté par le COET et géré par celui-ci. Il est évident que c'est l'un des thèmes évoqués précédemment parmi les propositions ci-dessus, qui pourra être intégré dans le projet, au titre d'objectif à poursuivre. La séance se termine à 20 heures et se poursuit par un apéritif convivial.
Prochaine et première séance de l'année 2012-2013: JEUDI 4 OCTOBRE 2012 de 18 h 15 à 19 h 45 à l'école Ferdinand-Hodler, salle de réunion, premier étage